Examen du cadre de gouvernance économique: bilan et enjeux (A8-0190/2015 - Pervenche Berès)
Aymeric Chauprade (NI), par écrit. ‒ Je me suis opposé à ce rapport, qui va clairement dans le sens d'une intégration économique renforcée des États membres de l'Union, au mépris total du principe de subsidiarité et de la souveraineté des nations européennes. Rappelons que les règles de convergence sont assorties d'un pouvoir donné à la Commission de sanctionner tout pays ne se conformant pas aux exigences d'austérité dictées par Bruxelles.
Les députés s'entêtent donc à dicter par la force l'uniformisation des États membres, alors même que, d'un point de vue économique et budgétaire, comme sur tant d'autres plans, les différences entre pays sont trop importantes. Par ailleurs, les exigences imposées sont irréalistes: dès la création de l'euro, deux membres fondateurs de l'Union, la Belgique et l'Italie, ne respectaient pas les critères de Maastricht (un déficit ne dépassant pas 3 % du PIB et une dette publique n'excédant pas 60 % du PIB).