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Fullständigt förhandlingsreferat
Onsdagen den 14 oktober 2015 - Bryssel Reviderad upplaga

13. Förberedelse av Europeiska rådets möte (15–16 oktober 2015) (debatt)
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  Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zur Vorbereitung der Tagung des Europäischen Rates (15./16. Oktober 2015) (2015/2768(RSP)).

 
  
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  Nicolas Schmit, président en exercice du Conseil. Mesdames et Messieurs les députés, le Conseil européen qui se réunira demain et vendredi sera placé une fois de plus sous le signe de la crise des réfugiés.

Cette crise constitue un défi pour chacun d'entre nous et pour l'Union dans son ensemble, et nous devons y apporter les réponses communes qui sont nécessaires. Aucun État membre ne peut gérer seul les flux migratoires. Nous en avons pris conscience, peut-être parfois douloureusement, d'où la nécessité d'une vraie solidarité européenne pleinement assumée. Je pense d'ailleurs que ces dernières semaines, les choses ont évolué de manière positive. Le Conseil européen est resté saisi de ce sujet depuis le début de la crise. Le président Tusk vous en a parlé la semaine dernière. Le Conseil européen doit décider non seulement des mesures d'urgence, mais il doit aussi élaborer des orientations politiques sur l'ensemble de la politique de migration et d'asile. Demain, il discutera de trois volets fondamentaux. Premièrement: coopérer avec les pays tiers afin de prévenir les flux migratoires. Deuxièmement: renforcer la protection des frontières extérieures de l'Union. Troisièmement: répondre aux flux de réfugiés en Europe et assurer une politique en matière de retour.

Permettez-moi de détailler ces trois volets: d'abord, la coopération avec les pays tiers. Monsieur le Président, je voudrais avant tout m'associer, au nom de la présidence et du Conseil, aux propos que vous avez tenus tout à l'heure. L'attentat meurtrier et criminel qui a été perpétré à Ankara nous a tous bouleversés et choqués. Nous sommes bien sûr avec le peuple turc, nous partageons sa tristesse et nous lui exprimons notre sympathie, notre solidarité et nos profondes condoléances. Mais, au-delà, nous partageons aussi ce que vous avez dit sur l'importance du dialogue, sur tous les efforts qui doivent être faits pour organiser les élections, pour donner à la démocratie turque la force dont elle a absolument besoin en ces moments difficiles.

Je reviens au volet de la coopération avec les pays tiers, notamment avec les pays d'origine et de transit, qui est une priorité absolue pour une bonne gestion des flux migratoires. Tant que les conditions dans ces pays ne s'amélioreront pas, les réfugiés seront trop nombreux à risquer leur vie pour partir et rien ne les en empêchera.

Le 8 octobre s'est tenue la conférence à haut niveau sur la route de la Méditerranée orientale et des Balkans occidentaux. Elle marque le début d'un processus qui nous permettra de renforcer la coopération avec l'ensemble de nos partenaires, dans l'intérêt de tous, pour une gestion plus efficace des flux migratoires. La solidarité avec les pays des Balkans me paraît à cet égard d'une très grande importance. Ces pays aussi font face à des difficultés, y compris des difficultés économiques: nous devons les aider, les appuyer et les soutenir.

Le sommet de La Valette avec les pays africains, prévu pour la mi-novembre, devra forger un partenariat plus fort et déboucher sur des mesures concrètes. Il y a quelques semaines, nous avons eu une discussion ici même, à Bruxelles, sur le développement, sur toutes les facettes du développement et aussi du phénomène migratoire, notamment en provenance de l'Afrique. Nous devons prendre conscience que développement et migration sont souvent les deux faces de la même médaille, la médaille du sous-développement et de la pauvreté. Ces deux grands rendez-vous sont des preuves tangibles de la volonté déterminée de l'Union de s'engager dans des dialogues constructifs avec les pays les plus concernés. Le renforcement des relations avec la Turquie sera également à l'ordre du jour du Conseil européen, dans la perspective de l'adoption du plan d'action conjoint dont nous avons déjà parlé, je crois, la semaine dernière à Strasbourg.

Le deuxième volet, c'est celui du renforcement de la protection des frontières extérieures de l'Union. Le traité est très clair: nous devons mettre en place progressivement un système intégré de gestion des frontières extérieures. Le Conseil européen s'attellera à donner des orientations concrètes dans ce sens, pour les États membres, auxquels revient la protection de leurs frontières nationales, mais aussi pour les agences européennes, notamment Frontex, dont les tâches dans ce domaine devraient être revues et renforcées.

Troisièmement, la réponse aux flux de réfugiés en Europe et la politique en matière de retour. Il est de notre devoir d'aider les réfugiés, mais parmi les personnes qui traversent nos frontières de manière illégale, nous savons que toutes n'ont pas besoin d'une protection internationale au titre de la convention de Genève. Une politique cohérente, crédible et efficace en matière de retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier, qui respecte pleinement les droits de l'homme et la dignité des personnes concernées ainsi que le principe du non-refoulement, constitue un élément essentiel d'une politique globale de l'Union européenne en matière de migration. Ceci passe d'abord par l'identification et l'enregistrement. Dans ce contexte, le premier "hot spot" a été mis en place en Italie. Nous devons bien sûr continuer dans cette voie. Beaucoup de choses restent encore à faire, notamment avec le soutien actif des États membres. Les décisions prises au Conseil sur la relocalisation sont en train d'être mises en œuvre et elles doivent l'être jusqu'au bout.

Un autre volet de notre politique de migration et d'asile sera abordé demain: c'est le volet extérieur. Beaucoup l'ont dit, il faut éradiquer les causes de ces tragédies humaines qui produisent ces phénomènes migratoires. Nous devons nous pencher activement sur notre rôle sur la scène internationale et sur ce qui se passe en Syrie et en Libye. Ces sujets seront aussi à l'ordre du jour du Conseil européen.

Mesdames, Messieurs, Monsieur le Président, la présidence a veillé à ce que le Conseil travaille sans relâche sur les réponses à apporter à une des grandes crises que nous traversons. Nous avons enregistré des résultats importants et significatifs dans des délais extrêmement courts, notamment, en septembre, l'adoption de décisions, sur la base de la proposition de la Commission, visant la relocalisation de 160 000 réfugiés. Plus récemment, le 8 octobre, le Conseil a adopté des conclusions sur l'avenir de la politique en matière de retour, qui donnent un aperçu précis des travaux à entreprendre.

Le Conseil a également eu une discussion approfondie sur la gestion des frontières extérieures de l'Union; il a adopté des mesures financières pour permettre le suivi des politiques par des actions rapides sur le terrain. Les ministres de l'intérieur ont aussi été informés des derniers développements sur la mise en œuvre des décisions de relocalisation et ont salué la première opération de relocalisation qui a eu lieu le 9 octobre dernier. À cette occasion, mon collègue, le ministre de l'immigration, M. Asselborn, s'est d'ailleurs rendu en Italie et en Grèce.

Pour terminer, je tiens à exprimer une fois de plus notre gratitude pour la responsabilité que le Parlement européen a prise sur la question de la migration, notamment pour les décisions de relocalisation. Vous avez été extrêmement rapides, engagés et efficaces, et cette coopération a été très précieuse.

Vous l'aurez compris, la réunion sera dominée par ce défi majeur. Mais je voudrais ajouter, comme l'indique d'ailleurs la lettre d'invitation du président Tusk, que le Conseil européen fera également le point sur les prochaines étapes du processus qui mènera au référendum britannique. Il écoutera le président Hollande sur les préparatifs pour la COP 21 à Paris, dont vous allez parler ici tout à l'heure. Enfin, les travaux sur le rapport des cinq présidents se sont poursuivis au sein du Conseil, notamment sous la présidence luxembourgeoise. À présent, le Conseil européen va faire le point sur les travaux accomplis, sur la base d'un rapport qui a été préparé par la présidence et qui sera présenté par le Premier ministre Bettel, sachant que l'approfondissement de l'Union économique et monétaire est une priorité pour la présidence. Je vous remercie de votre attention.

 
  
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  Jean-Claude Juncker, Präsident der Kommission. Sehr verehrter Herr Präsident, Herr Ratsvorsitzender, meine sehr verehrten Damen und Herren Abgeordnete, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich war letzte Woche in Passau – Bayern, Deutschland –, habe mit Flüchtlingen geredet und habe vor allem mit denen geredet, die sich um Flüchtlinge kümmern. Die schönsten Bilder gibt es, wenn man mit Flüchtlingen redet; die interessantesten Gespräche gibt es mit denen, die sich – sehr oft in unserem Namen – um Flüchtlinge und um deren Schicksal kümmern.

Ich möchte hier noch einmal zum Ausdruck bringen – ich habe das wiederholt gesagt –, dass ich voller Bewunderung bin für die Lebensleistung der Menschen, die sich um Flüchtlinge kümmern, die nicht fragen, wieviel Uhr es ist, und die kaum noch einen Unterschied zwischen Tag und Nacht machen können. Dies gilt für die freiwilligen Helfer, dies gilt auch und im Besonderen für die Polizeikräfte, die im Einsatz sind. Man lobt die Polizei nicht oft. Aber ich möchte hier in dieser Stunde und nach diesem Besuch, den ich gemeinsam mit dem Fraktionsvorsitzenden Manfred Weber und mit anderen Kollegen nicht absolviert, sondern durchlebt habe, sagen: Man kann auch manchmal der Polizei danken für schwierigste Aufgaben, die sie meistern muss, und das wollte ich hiermit getan haben.

(Beifall)

Nun wird das Flüchtlingsdrama die Tagesordnung des Europäischen Rates wieder fast integral beherrschen. Es täte uns allen gut, wenn wir den Menschen in unseren Ländern sagen würden, dass diese Flüchtlingskrise Weihnachten nicht vorbei sein wird. Sie wird jahrelang anhalten, vielleicht in ihrer Dichte abnehmen, aber als Phänomen bestehen bleiben. Ergo kommt es nicht nur, wiewohl vor allem, auf kurzfristige Aktion an, es kommt auch darauf an, dass wir uns in ruhiger Stunde – nicht mit Gelassenheit, aber losgelöst von verständlichen, aber letztendlich stupiden Leidenschaften – über die Bekämpfung der Flüchtlingskrise über Jahre hinweg unterhalten. Das ist der Grund, wieso die Kommission einen permanenten Umverteilungsmechanismus vorgeschlagen hat. Ich bin der Auffassung, dass die Mitgliedstaaten gut beraten wären, diesem Ansatz der Europäischen Kommission schnell zu folgen. Wir müssen kurzfristige Antworten definieren, aber weil das Phänomen und das Problem weiter bestehen werden, müssen wir auch wissen, dass wir uns auch einen permanenten Mechanismus zum Umgang mit dieser herausfordernden Flüchtlingsfrage an die Hand geben müssen. Das werden wir als Kommission tun.

Im Übrigen nimmt die Kommission keinen Abstand von der von mir bei der Vorstellung der Prioritäten der Europäischen Kommission geäußerten Absicht, einen Gesetzesvorschlag in Sachen legaler Einwanderung vorzulegen. Ich bin mit anderen der Auffassung, dass das kurzfristige Problem nicht durch einen derartigen Vorschlag und diesbezügliche Entscheidungen entschärft werden kann. Aber wir müssen wissen, dass Europa ein Einwanderungskontinent ist, und wir müssen uns dieser Herausforderung und dieser Chance verantwortungsvoll stellen, und das werden wir hoffentlich tun.

Zur Lage möchte ich mich folgendermaßen äußern, wobei ich versuche, mich kurz zu fassen, weil ich um fünf Uhr einen Termin mit dem lettischen Staatspräsidenten habe: Die Hotspots – ein schreckliches Wort, man sollte sich um eine zärtlichere Beschreibung dieser Orte bemühen – kommen gut voran. Italien hat die Lokalisierung von vier Hotspots identifiziert, Griechenland fünf. Ich hatte den Generaldirektor, der für Strukturreformen in Griechenland zuständig ist, nach Athen entsandt. Er hat eine Woche dort verbracht und mit allen geredet. Er hat heute in der Kommissionssitzung darüber Bericht erstattet. Er ist mir direkt unterstellt, denn ich finde schon, dass das Migrationsproblem ein Problem ist, das den Kommissionspräsidenten an erster Stelle betrifft. Er berichtet mir, dass in Griechenland sehr beeindruckende Erfolge in Sachen Installierung der Hotspots und überhaupt beim Umgang mit der Flüchtlingsfrage zu verzeichnen sind, was mich natürlich erfreut. Was mich weniger erfreut, ist die Tatsache, dass der Europäische Rat am 23. September dieses Jahres Beschlüsse zur Flüchtlingsfrage gefasst hat, inklusive Haushaltsbeschlüssen. Nun wird die Europäische Union ja pausenlos kritisiert. Ich mag deutsches Fernsehen eigentlich nicht mehr einschalten, weil in jeder Fernsehsendung – aber nicht nur in Deutschland – die Europäische Union als solche massiv kritisiert wird. Europa muss dies, Europa muss das, Europa muss liefern, Europa liefert nicht. Europa, die Institutionen Europas, das Parlament und die Kommission haben geliefert! Wir haben am 23. September im Europäischen Rat Beschlüsse gefasst, und die haushaltspolitischen Folgerungen, die sich daraus ergeben haben, haben wir sofort in die Hand genommen und Haushaltsvorschläge gemacht für 2015, für 2016. Ich bin dem Europäischen Parlament und auch Ihnen, Herr Präsident, außerordentlich dankbar dafür, dass Sie in der gebotenen Schnelligkeit und Kürze mit Zustimmung auf diese Vorschläge reagiert haben. Europäischer Rat am 23. September, wir sind heute am 14. Oktober angekommen. Das, was von der Kommission und vom Europäischen Parlament erwartet wurde, wurde getan. Man soll aufhören, die Europäische Union und ihre Institutionen zu kritisieren. Man soll zur Kenntnis nehmen, dass die Institutionen geliefert haben. Mitgliedstaaten haben das nicht in derselben Fülle getan, wie die Europäische Union dies getan hat.

Es wurde uns versprochen, dass die Europäische Asylagentur 774 zusätzliche Beamte einstellen würde, das verlangt EASO. Bis jetzt haben die Mitgliedstaaten 81 Mann geliefert. Frontex hat 775 zusätzliche Stellen beantragt – unter großem Applaus des Europäischen Rates. Bis jetzt haben die Mitgliedstaaten 48 Stellen zugesagt.

Wir sind dabei, die Umverteilung der 160 000 Flüchtlinge auf den Weg zu bringen, obwohl ich nicht jede Inszenierung diesbezüglich gemocht habe. 19 Flüchtlinge, die nach Schweden gebracht werden, und 160 000 Flüchtlinge, um die es sich zu kümmern gilt, das sagt alles. Allerdings ist der Anfang gemacht. Ich möchte den luxemburgischen Ratsvorsitz generell loben, aber auch die Entscheidungen, die der luxemburgische Ratsvorsitz, vor allem Außenminister Asselborn, herbeigeführt hat, hier lobend erwähnen. Das war eine sehr beeindruckende Leistung der luxemburgischen Präsidentschaft. Trotzdem müssen wir jetzt weitermachen mit dem Ausbau der nationalen Kontaktpunkte, die notwendig sind, damit die registrierten Flüchtlinge eine Adresse finden, von wo aus sie sich in andere Länder bewegen können. Bis auf drei Mitgliedstaaten haben alle Mitgliedstaaten derartige Kontaktadressen benannt. Wobei ich schon meiner Verwunderung darüber Ausdruck geben möchte, dass es scheinbar schwierig ist, genug in Griechenland befindliche Flüchtlinge dazu zu bewegen, ihr Glück in Luxemburg zu suchen. Luxemburg ist eines der reichsten Länder der Europäischen Union, und es scheint außergewöhnlich schwierig zu sein, genügend Kandidaten – wenn ich mich so ausdrücken darf – zu finden, um nach Luxemburg umzuziehen. Nun kann ich ja verstehen, dass viele denken, Juncker ist nicht mehr in Luxemburg, deshalb ist Luxemburg nicht mehr dasselbe Land. Aber trotzdem: Bitte, es ist doch keine Zumutung, Menschen, die auf der Flucht sind, zu bitten, nach Luxemburg umzusiedeln. Deshalb möchte ich, obwohl die mir nicht zuhören, doch sehr dafür werben, dass sich genügend Kandidaten zur Verfügung stellen, um diese im Endergebnis zuversichtlich erscheinende Reise anzutreten.

Ich habe darauf aufmerksam gemacht, dass die Kommission und auch das Parlament die haushaltspolitischen Folgerungen aus den Ratsbeschlüssen vom 23. September in einer bis dahin nicht gekannten Schnelligkeit getroffen haben, erst das Parlament und ergo auch die Kommission. Wir haben via Nachtragshaushalt 2015 und auch im Vorgriff auf den Haushalt 2016 als Kommission 1,7 Milliarden Euro zusätzliche Geldmittel zur Verfügung gestellt, und zwar so, dass insgesamt 9,2 Milliarden Euro verfügbar sind, um uns einen halbwegs adäquaten Umgang mit dieser Flüchtlingskrise zu erlauben.

Was die humanitäre Hilfe anbelangt: Die Arbeit von Flüchtlingshochkommissar António Guterres möchte ich hier nachdrücklich und ausdrücklich loben, und für die Welthungerhilfe hat die Kommission aus ihren Haushaltsmitteln zusätzliche 500 Millionen Euro zur Verfügung gestellt. Alle Mitgliedstaaten haben am 23. September einer Erklärung zugestimmt, in der es heißt, dass die Mitgliedstaaten genau diesen Beitrag aus eigenen Haushaltsmitteln aufbringen sollten. Bis jetzt wurden aber nur 275 Millionen angekündigt. Das ist von keinerlei Aussagewert, denn von diesen 275 Millionen Euro entfallen auf Großbritannien allein 225 Millionen Euro. Ich möchte hier den Einsatz der britischen Regierung und des britischen Parlaments ausdrücklich loben: Das ist gelebte Solidarität. Diesbezüglich reden die Briten nicht nur, sondern sie handeln auch. Das verdient, wie ich finde, höchste Anerkennung.

(Beifall)

Es fehlen also von diesen 500 Millionen humanitäre Hilfe 225 Millionen. Ich hätte gerne, und ich verlange, dass der Europäische Rat morgen diese 225 Millionen bringt!

(Beifall)

Es reicht nicht, Versprechen abzugeben. Man muss auch durch den Beweis der Tat liefern. Das erwarte ich mir vom Europäischen Rat, der morgen zusammentritt.

Für den syrischen Treuhandfonds hat die Kommission aus eigenen Haushaltsmitteln gemeinsam mit dem Parlament zusätzliche 500 Millionen Euro in Aufstellung gebracht – Mitgliedstaaten kaum etwas. Diesbezüglich fehlen 492 Millionen im Direktvergleich mit der Beschlusslage des Europäischen Rates vom 23. September. Ich hätte gerne, dass diese 492 Millionen morgen von den Staats- und Regierungschefs zur Verfügung gestellt werden.

(Beifall)

Für den Nothilfe-Treuhandfonds für Afrika hat die Kommission 1,8 Milliarden Euro aus eigenen Haushaltsmitteln zur Verfügung gestellt, das heißt aus den Haushaltsmitteln, die von den Bürgern Europas – es ist ja nicht unser Geld – stammen. Im Europäischen Rat am 23. September wurde verabredet, dass die Mitgliedstaaten auch 1,8 Milliarden Euro in Aufstellung brächten. Fest zugesagt sind bis heute neun Millionen Euro: Luxemburg drei, Spanien drei und Deutschland drei Millionen. Das wollte ich eigentlich ausdrücklich hier bestätigt sehen. Es fehlen 1 791 000 000 im Direktvergleich zur Beschlusslage des Europäischen Rates vom 23. September! Ich hätte gerne, dass das, was am 23. September versprochen wurde, morgen anlässlich des Europäischen Rates von den Mitgliedstaaten geliefert wird. Es reicht nicht, Versprechen zu machen. Taten zählen!

(Beifall)

En ce qui concerne la Turquie, Monsieur le Président, je voudrais tout d'abord m'associer à vos paroles de condoléances et de compassion, tant il est vrai que condoléances et compassion doivent aller de pair.

Nous avons reçu, avec vous-même, Monsieur le Président, avec le président Tusk et d'autres collègues, notamment Mme Mogherini, le président Erdogan il y a à peu près une semaine. Nous avons eu des entrevues séparées avec lui, puis nous avons eu une réunion de travail avec lui et les trois présidents des institutions.

À vrai dire, ce fut une réunion fructueuse. Je n'ignore rien des problèmes qui caractérisent la situation actuelle en Turquie et je voudrais m'associer à vos appels en ce qui concerne le processus de réformes démocratiques, la liberté de la presse et les autres grands principes que vous n'avez pas manqué de mentionner. Toujours est-il que je me suis senti obligé, après en avoir référé à votre Président, Mesdames et Messieurs, de présenter un programme de coopération entre la Turquie et l'Union européenne sur la question migratoire, qui fut tout de même bien reçu par le président de la République turque.

Chacun d'entre nous a ses idées propres sur les processus en cours en Turquie, mais nous avons besoin de ce pays, comme ce pays, sur d'autres points, a besoin de l'Union européenne.

La Turquie abrite 2,2 millions de réfugiés, et fournit à ce titre un effort semblable à celui du Liban et de la Jordanie. À comparer nos chiffres, notamment ceux qui concernent l'obligation ardente de relocalisation, avec les réalités turque, libanaise et jordanienne, je suis, pour le moins, un peu gêné. Les pays non européens font plus que les Européens. Faut-il en être fier? Non, mais nous devons en être conscients et placer ce constat sur notre radar d'analyse du problème migratoire. Je suis fermement résolu, en dépit des doutes, en dépit des hésitations, en dépit des interrogations que nous pouvons avoir et que j'ai, à mettre la Turquie sur la liste des pays sûrs. Sans cela, la Turquie serait le seul pays candidat à ne pas figurer sur cette liste. De deux choses l'une: si on estime que la Turquie n'a pas sa place parmi les pays sûrs, il faut arrêter les négociations d'adhésion. On ne peut pas faire les deux choses en même temps et en parallèle. Par conséquent, je plaide pour que nous mettions la Turquie sur la liste des pays sûrs.

Je plaide aussi pour que nous accélérions le processus de libéralisation des visas. J'ai envoyé, avec leur accord, bien sûr, le vice-président Timmermans et le commissaire Hahn en Turquie aujourd'hui. Il était prévu que le vice-président Timmermans se rende en Turquie dimanche. Cela n'a pas été possible puisque la Turquie, pour des raisons bien compréhensibles, avait décrété un deuil national. Frans Timmermans et Johannes Hahn se rendent donc en Turquie aujourd'hui et négocieront les détails du programme d'action qu'au nom de la Commission, et avec l'accord de votre Président, j'avais soumis à la réflexion du président Erdogan, notamment sur la libéralisation ce régime des visas.

Je pense très sincèrement qu'il faudrait au moins commencer par libéraliser ce régime pour ce qui concerne le monde économique et puis voir, suivant les règles qui doivent être appliquées, comment on peut progresser plus rapidement sur ce dossier que ce ne fut le cas jusqu'à présent.

Nous devrons déclarer notre accord de principe pour ouvrir d'autres chapitres dans le processus d'adhésion. La Turquie est un partenaire utile mais difficile, mais nous devons pouvoir aller de l'avant avec elle parce qu'elle est devenue la porte d'entrée vers l'Europe pour des centaines de milliers de réfugiés.

J'avais proposé au président Erdogan, en présence de votre Président, de mettre en place des équipes communes gréco-turques pour surveiller la mer entre la Turquie et la Grèce. La Turquie était d'accord. Je viens de lire aujourd'hui que la Grèce ne l'est pas. Il s'agit de l'Europe, ici, pas des relations gréco-turques! Je voudrais donc demander au gouvernement grec de revoir cette position, parce qu'il serait très utile que, sous commandement européen, les forces navales des deux pays coopèrent pour faire en sorte que cette porte d'entrée soit raisonnablement fermée. Avec la Turquie, nous avons donc essayé de progresser.

Le Conseil européen de demain aura à connaître d'autres problèmes: le rapport des cinq Présidents ... je ne vais pas m'attarder à cela. Lorsque nous ferons rapport des travaux du Conseil européen nous pourrons évidemment évoquer ce problème.

Tomorrow I will have a visit (that means a working lunch) from the British Prime Minister in order to discuss relations, as our British friends say, between Britain and the European Union. I repeat here what I have been saying since March 2014: I want – we want, the Commission wants – a fair deal with Britain and we are working in that direction.

I cannot give details, but our negotiating teams have been in close contact for weeks now. I cannot say that huge progress has been achieved; I cannot say that nothing has been achieved – but it takes two to tango. As some here know, I am not a splendid dancer, but I do at least know the rules which have to be observed by others, and it needs two to tango. And so we have to dance and our British friends have to dance, but for sure, I am 150 per cent in favour of having Britain as a constructive Member State of the European Union. We need Britain.

Personally, I do think that Britain needs the European Union, but that is a matter of conviction. Others may have a different feeling about that; they would have the same feeling if ever Britain were to leave the European Union. But that is not the assumption under which I am working.

So, Herr Präsident, das waren die kurzen Worte. So kurz waren sie nicht, es hat trotzdem 23 Minuten gedauert. Ich habe mich dafür zu entschuldigen, und auch dafür, dass ich mich hier irgendwann verdünnisieren muss, weil ich den lettischen Präsidenten nicht gerne warten lassen würde. Ich darf mich für die Aufmerksamkeit sehr bedanken.

(Beifall)

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. Herr Präsident, Herr Ratspräsident, lieber Kommissionspräsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst nur stichpunktartig: Wir begrüßen als EVP sehr, dass am Fünf-Präsidenten-Bericht weitergearbeitet wird, dass wir uns der Aufgabe stellen, die Währungsunion zu vertiefen, und wir begrüßen auch die Aussagen, die der Kommissionpräsident in Richtung Großbritannien gemacht hat. Auch die EVP will ihren Beitrag leisten, den fairen Deal hinzubekommen, und insofern wünschen wir viel Spaß beim Tanzen, Herr Kommissionspräsident!

Liebe Kolleginnen und Kollegen, das wichtigste Thema heute ist aber natürlich die Frage der Migration, die uns jetzt schon seit Wochen bewegt. Und wenn die Bürger uns wahrnehmen, unsere europäischen Politiker wahrnehmen, dann steht zunächst im Mittelpunkt: Hat Politik in Europa Orientierung, wie die Herausforderung zu beantworten ist? Ich glaube, diese Orientierung müssen wir immer wieder geben. Das erste Prinzip ist Solidarität. Wenn Jordanien etwas schafft, wenn Libanon etwas schafft, dann muss auch Europa etwas schaffen.

Wir müssen helfen und wir müssen im Inneren Europas Solidarität bei der Lastenverteilung praktizieren. Liebe Kolleginnen und Kollegen, dazu gehört auch – der Kommissionspräsident hat es ausgeführt –, dass die Flüchtlinge kein Recht haben, sich das Land auszusuchen, sondern dass sie mithelfen müssen bei der partnerschaftlichen Arbeit der Solidaritätspraktizierung. Das zweite Prinzip ist, dass Außengrenzen geschützt werden müssen. Das ist für meine Fraktion ein wichtiger Punkt. Alle Modelle hängen an der Fragestellung, ob der Staat das Handeln zurückbekommt, und wir sind sogar der Meinung, dass der Europäische Rat die Kraft haben müsste, große Schritte zu gehen und zum Beispiel den Aufbau eines europäischen Küstenschutzes oder einer europäischen Grenzschutzagentur, die den Namen wirklich verdient, mit eigenem Personal, Herr Minister Schmit, wirklich in Angriff zu nehmen. Nicht nur klein-klein – wir brauchen da große Schritte!

Das dritte Prinzip ist – und das ist meiner Fraktion auch wichtig – Rückführung. Es ist ein unangenehmes Thema, aber es gehört dazu! Im letzten Jahr wurden zwei Drittel aller Bewerber nach einem rechtsstaatlichen Verfahren abgelehnt. Und dann müssen wir auch sicherstellen, dass diese abgelehnten Flüchtlinge die Europäische Union auch wieder verlassen und wieder rückgeführt werden. Das sind die Orientierungspunkte bei der Beantwortung. Morgen beim Europäischen Rat wird sich sicher vieles drehen um die Frage der Herkunftsländer, die eigentlichen Gründe für die Probleme, die auf dem Tisch liegen. Und da möchte ich ausdrücklich darum bitten, dass es hoffentlich morgen gelingt, dass wir in der Syrien—Frage ein gemeinsames Wording der Mitgliedstaaten der Europäischen Union zustande bringen.

Es kann nicht sein, dass der eine sagt: Wir müssen mit Assad reden, und der andere sagt: Ich habe keine Bereitschaft, mit Assad zu reden. Das führt nur zum Durcheinander. Europa ist nicht sprachfähig und wir werden keinen Beitrag leisten, diesen Konflikt vor der Haustür zu lösen. Wir brauchen eine diplomatische Initiative!

Und das Zweite ist Libyen, über das zu wenig geredet wird. Wir sprechen viel über Syrien, aber über Libyen muss auch geredet werden. Und da brauchen wir ein Paket, den strittigen Parteien dort ein Signal zu geben: Wenn ihr euch einigt – und es gibt ja auch positive Signale, nicht nur negative – dann sind wir auch bereit, euch mit einem Paket unter die Arme zu greifen. Das sind die zwei Punkte, die uns dort umtreiben bei den Herkunftsländern, und dabei ist das Transitland Türkei natürlich wichtig.

Wir unterstützen die Initiative unseres Kommissionspräsidenten, der Türkei die Hand auszustrecken und gemeinsam zu überlegen, wie wir die Herausforderungen bewältigen. Die Visafragen, die Fragen, mehr Geld zu mobilisieren, liegen auf dem Tisch, und ich möchte auch für die EVP-Fraktion Unterstützung bei diesen Punkten signalisieren. Trotz alledem, glaube ich, treibt uns alle um, dass Europa die Prinzipien dahinter nicht vergessen darf.

Wir müssen in der Kurdenfrage, wir müssen bei den Menschenrechten in der Türkei

nach wie vor Klartext reden, weil wir nur dann ein guter Freund der Türkei sind, wenn wir auch ehrlich miteinander umgehen.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, zu guter Letzt, wenn wir den Rat vorbereiten, möchte ich nochmal vertiefen, was der Kommissionspräsident heute deutlich zum Ausdruck gebracht hat, nämlich die Verärgerung und auch den Frust, den wir hier in Brüssel auf europäischer Ebene gegenüber dem Verhalten der Mitgliedstaaten haben. Die Beispiele wurden genannt: Personal bereitstellen – große Ankündigungen, nichts geliefert; Geld bereitstellen – große Ankündigungen, nichts geliefert. Die Fragestellung, die Verfahren zu vereinfachen und zu verbessern, Schlagwort „sicherer Herkunftsstaat Türkei“, vorgeschlagen durch die Kommission, unterstützt durch das Europäische Parlament. Die Innenminister können sich auf nichts einigen. Und deswegen zunächst die Bitte: Hören wir bitte auf, alle schwarzen Peter weiter nach Brüssel abzuschieben! Es versagt hier nicht Brüssel, es versagen hier nicht die Europäischen Institutionen, Kommission und Parlament. Was hier versagt, ist der nationale Egoismus, und das muss deutlich auch von den Mitgliedstaaten beantwortet werden.

Und zu guter Letzt, und das ist mir nochmal emotional wichtig, liebe Kolleginnen und Kollegen: Wir hatten letzte Woche eine Debatte im Europäischen Parlament, wo führende Vertreter unserer Mitgliedstaaten anwesend waren – der spanische König, François Hollande, Angela Merkel. Und ich möchte mich an die rechte Seite wenden; es sind heute nur wenige von den Rechtspopulisten von EFDD und ENF anwesend.

Aber es wurde bei dieser Debatte deutlich, dass die eigentlich gar keine Punkte haben, die ihnen wichtig sind, weil die Rechtspopulisten – die ja die Nation immer so hochhalten – selbst beim spanischen König nicht mal in der Lage waren, aufzustehen und zu applaudieren, nicht einmal in der Lage waren, respektvoll mit Staatsoberhäuptern umzugehen. Und deswegen ist letzte Woche auch zum Ausdruck gekommen, dass viele dieser Rechtspopulisten überhaupt nichts haben, an das sie glauben – weder an Europa noch an die Nationalstaaten. Sie glauben nur an sich, und dass ist beschämend, liebe Kolleginnen und Kollegen!

Heute steht jemand am Mikrofon, der einen Trachtenjanker anhat, weil heute Abend das Oktoberfest in Brüssel eröffnet wird, und ich möchte deswegen einmal für mich sagen: Ich bin stolzer Bayer, ich liebe meine Heimat. Ich bin deutscher Abgeordneter und ich bin überzeugter Europäer. Weil wir wollen, dass wir das gemeinsam schaffen, dass wir das gemeinsam hinkriegen, die Fragestellung der Migration zu beantworten. Wir wollen nicht weiter spalten, wie die Rechtspopulisten.

 
  
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  Der Präsident. – Vielen Dank, Herr Weber.

(Zwischenrufe und Unruhe im Saal)

Haben Sie sich beruhigt? Nein? Wenn Sie sich nicht beruhigt haben, können Sie gerne rausgehen, um sich zu beruhigen, und dann wieder hereinkommen. Denn Sie sind ja nicht die Zeitmesserin des Parlaments.

Und wenn Sie nicht aufhören, hier herumzuschreien, werde ich Maßnahmen ergreifen.

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. Signor Presidente, onorevoli colleghi, noi socialisti condividiamo le parole del Presidente sulla Turchia: solidali, forti e chiare.

Signor Ministro Smith, il Consiglio di domani dovrebbe dare due risposte. La prima: implementare le misure per l'emergenza sui rifugiati, il triangolo rilocalizzazione, "hot spot" – non piace nemmeno a noi la parola, che sembra il titolo di una rivista hard, ma bisogna farli – e rimpatri. L'Italia ha fatto il primo "hot spot", ha dato anche i soldi insieme alla Germania al Fondo, lo facciano tutti. La famosa avarizia dei governi dovrebbe lasciare il passo di fronte ad un'emergenza così grave come quella dei rifugiati. La seconda risposta che dovrebbe dare il Consiglio di domani è andare alle radici, alle cause, perché, come ha ricordato Juncker, questo è un fenomeno strutturale e non congiunturale. Non si risolve in tre mesi, ma c'è bisogno di anni e quindi ci vuole una strategia ampia.

Quali sono i tasselli di questa strategia? Uno è la Siria, che è una delle cause principali del flusso. La Commissione europea, Juncker e Mogherini, stanno lavorando per una posizione comune dell'Europa sulla Siria e io sostengo questa posizione. Non è tempo di azione militare, bisogna supportare gli sforzi dell'ONU e favorire una transizione politica e la sconfitta dell'ISIS, di Daesh. L'Iran è una componente essenziale di una strategia di stabilizzazione del Mediterraneo. L'Iran può e deve aiutarci anche sul caso Siria.

Per quanto riguarda la Turchia, quanto più saremo esigenti e rigorosi nella richiesta del rispetto dei diritti umani, tanto più saremo esigenti e rigorosi nella richiesta della lotta al terrorismo, tanto più saremo intransigenti e rigorosi nel chiedere che le elezioni avvengano in modo trasparente e corretto, tanto più avremo la forza di dire la verità, e cioè che la Turchia è un partner essenziale dell'Unione europea, candidato all'adesione, un partner a cui bisogna rivolgere non soltanto un messaggio finanziario, ma anche un messaggio politico. La Turchia è interlocutore politico e al popolo turco dobbiamo dire che apriamo la partita della liberalizzazione dei visti.

Infine, per quanto riguarda l'Africa ci sarà il summit di La Valletta. Bisogna rafforzare il dialogo con gli Stati africani, bisogna lavorare sul rimpatrio dei migranti, bisogna anche aprire il file della migrazione regolare – grazie, Presidente Juncker, per la proposta che ha annunciato quest'oggi sull'immigrazione regolare – e io penso che l'Africa debba essere la priorità politica dell'Unione europea.

Se faremo queste cose, che sono cose concrete, non retoriche e demagogiche, potremo non preoccuparci tanto né della caricatura di qualche media nei confronti dell'Europa, né dell'offensiva antieuropea che si sgonfierà come si sgonfia un misuratore di pressione arteriosa.

(L'oratore accetta di rispondere a una domanda "cartellino blu" (articolo 162, paragrafo 8 del regolamento)

 
  
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  Bas Belder (ECR), "blauwe kaart"-vraag. Mijnheer Pittella, u had het over Iran – wereldkampioen staatsterrorisme – dat we zo nodig hebben in Syrië. Hoe wou u dat voor elkaar krijgen? In Syrië slaan de vlammen nu al meer uit door de Islamitische Republiek Iran. Wilt u eens verklaren hoe dat mogelijk is? Volgens mij is dat een volstrekt verkeerde geopolitieke keuze en ook een immorele keuze.

 
  
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  Gianni Pittella (S&D), risposta "cartellino blu". Qualche mese fa, anche grazie al ruolo importante della nostra Federica Mogherini, c'è stato un importante accordo che previene un rischio notevole per l'umanità. Se con l'Iran possiamo discutere su quel punto, non vedo perché non possiamo discutere sulla strategia geopolitica del Mediterraneo, sapendo che l'Iran ha un peso, una consistenza e un'influenza importante in quella regione.

La Siria è un'emergenza per noi, dobbiamo affrontarla. Io credo che non dobbiamo affrontarla con l'uso delle armi, ma dobbiamo affrontarla sostenendo l'azione dell'ONU, dobbiamo affrontarla sapendo che c'è un nemico fondamentale che è l'ISIS, il cosiddetto ISIS, e che c'è una situazione attuale che va, con una processualità utile, portata a compimento e a fine.

 
  
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  Syed Kamall, on behalf of the ECR Group. Mr President, these are serious times with serious challenges, for which we need serious solutions: solutions that move away from the old mantra that, whatever the problem, more money, more regulation, more Europe is the solution; solutions that stop just talking about solidarity, but actually take account of the needs and the strengths of different EU countries; solutions that force us to be honest about the problems. So when the five Presidents ask what caused the crisis we face in the euro: was it because we did not have enough centralisation of the euro area? Was it because we did not have enough responsibility? Was it because we did not have the right rules in place? No, it is because the rules in place were flagrantly ignored.

For economic and monetary union to work, we all need to be honest that richer euro-area countries will most likely need to make fiscal transfers to poorer euro-area countries for the foreseeable future – and probably for ever. So, instead of highly complex rules for monetary union that powerful countries flout when politically expedient, how about a few rules that we actually follow? Because yet again, political capital is being spent talking about ever closer union instead of delivering ever-growing economies and an ever more competitive Europe.

Renegotiation and reform is not something that growing numbers of people in only one EU Member State want. In my last five years here in Parliament, my political group has grown to be the third-largest group – representing not people from one country, but from 16 different Member States – because people realise that the EU cannot go on as it is. The EU has to change. The EU has to reform.

So of course, ahead of the EU referendum, David Cameron wants a better deal for the UK. But all of us here should want a better deal for the EU. To all my friends here in this House, if you really want the UK to remain a member of the EU, help the British Government to achieve these reforms. Dance, tango with us. But if you want the UK to leave so you can continue to construct a United States of Europe, tell the UK to stop wasting its time and close your mind to reforms.

On the refugee crisis, let us get away from polarising the debate: telling people that you are either pro-immigration or you are anti-immigration; saying ‘let them all in’ or ‘let no one in’; or ‘we should do something’ or ‘we should do nothing’. It actually achieves very little. Therefore, in preparation for the summit, I hope leaders look to ensure that the basic foundations of a functioning and cooperative asylum system are in place: humane and fast processing; immediate returns for failed asylum-seekers; establishing hotspots – I am not quite sure what magazines Mr Pittella reads – or crisis points to quell the current crisis; and combining all of our expertise, willingness and resources available to achieve it – not opening a door and then closing it again; not causing confusion by acting unilaterally.

What we need is to put the foundations of that cooperative system in place so we are better able to offer help to the most vulnerable people escaping this conflict, taking them directly from the camps and bypassing the traffickers. It may not sound as poetic as saying that the EU has a solution to every problem, but it is a responsible way of delivering a solution intended to help people who want to fulfil their dreams and a better future in their own homes. Tackling this issue at source in Syria and Libya needs concerted action, not only at European level but at international level, to get the various militias and their proxies around a table to seek a political solution. Otherwise the only alternative is a military solution in a powder keg, and the alternative is starting something that nobody knows how it will end.

So these are tough and challenging times. But it is time to agree on what we can all do, not order others – or command others – what to do. Time for people to lead with their heads and not their hearts. Time to drop the fanciful wish list and to deliver serious solutions.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Tim Aker (EFDD), blue-card question. Commiserations to Mr Kamal on losing out on the Conservative nomination for London’s Mayor, but I would like to ask him: now that the ‘remain’ and ‘leave’ sides have launched their campaigns, which side is he on?

 
  
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  Syed Kamall (ECR), blue-card answer. Well, what a surprise that question is. As Mr Juncker said, we have to tango, we have to negotiate, and I will make up my mind when I see the deal that has been secured not only for reform of the EU-UK relationship but for the whole EU. Yes, you have made up your mind; you made up your mind before you even came here. What we need is a serious debate that understands the UK point of view but understands that reform is not only wanted by people in Britain, it is wanted by people right across the EU.

You can talk about what you want, but we know what you want. We know that you want to leave. We want reform not just for Britain, but for the whole EU. Any more questions? I can take more.

 
  
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  Sophia in ‘t Veld, on behalf of the ALDE Group. Mr President, I understand that the future of the European Union will be decided in a dance contest and I cannot wait to see Mr Juncker taking Mr Cameron in his arms, but I would just like to underline that the future of Europe is decided in an open, transparent and public debate in a democratic process and not in backroom deals.

The Council draft conclusions open with a very encouraging sentence saying that tackling the migration and refugee crisis is a common obligation which requires a comprehensive strategy and a determined effort over time in a spirit of solidarity and responsibility. And I thought, yes, this is a radical change of strategy in the Council: ‘Wir schaffen das’.

Unfortunately, the determination of the Council ends after the first sentence. The decision on the 160 000 was already inadequate and everybody knew it, and many more people will come our way. But the Member States have not even properly delivered on their previous pledges, never mind for additional refugees, and the only response of the Council seems to be: let’s keep our eyes closed and maybe the problem will go away. But citizens are concerned, not just Members of Parliament.

I see the ‘remain’ or ‘leave’ campaign has already started in this room.

But citizens – I can see that the Presidency of the Council is on the phone to a citizen right now – are concerned. They see the images of large numbers of refugees coming this way. They also see refugee centres being established in their neighbourhoods, and they are anxious. But the majority of European citizens, I am convinced, want to welcome refugees and they want Europe to show solidarity. But they also want to know that Europe is able to cope with the situation. They want to see leadership, but instead the government leaders are dithering and hesitating and ducking the issue and coming up with half-hearted and inadequate solutions. How can you expect citizens to be confident that Europe can handle the situation if government leaders themselves do not show that they are up to the job?

The Commission and Parliament have put forward proposals repeatedly for a comprehensive strategy, but the Council is silent. But we urgently need a comprehensive policy here that includes legal avenues for migration, a real EU asylum policy with a permanent distribution key and a real EU border control system.

On the talks with Turkey, I think that is very welcome and it is essential. But I wonder: the Commission, and in particular the Council, are making promises about financial support without actually specifying where the money will come from. Earlier promises of funds, as Mr Juncker just set out, have not been delivered upon, so how can you promise more money to a country if you have not even delivered on your earlier promises? It is very clear that the current financial framework does not allow for these kinds of exercises. And besides, I would like to echo the words of other speakers who ask themselves: how can we be sure that the human rights of refugees will be guaranteed in Turkey?

The Council draft conclusions also mention the aim of developing safe and sustainable reception capacities in the affected regions and providing lasting prospects for refugees. I was a little mystified by that, because I wonder exactly what ‘lasting prospects’ means when you are in a refugee camp. I hope for your sake that refugees have the same notion of ‘lasting prospects’.

Reception in the region and cooperation with third countries mainly means outsourcing our problems, and I think it is a bit bitter that we applaud the Nobel Peace Prize Laureate, Tunisia, and at the same time expect them to solve our problems and receive the people we turn away.

Finally, the draft conclusions do not remotely constitute an answer to the current situation, so the ALDE Group expects you to go back, do your homework and come up with a realistic and comprehensive strategy, so that we can truly say to European citizens: ‘Wir schaffen das’.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Maria Grapini (S&D), întrebare adresată în conformitate cu procedura „cartonașului albastru”. Stimată colegă, din discursul dumneavoastră a rezultat că guvernele țărilor ar trebui să facă mai mult. Am văzut și de la alți colegi același lucru. Vă întreb: nu credeți că guvernele și, implicit, cetățenii țărilor noastre ar trebui să știe foarte clar care este programul integral gândit de Uniunea Europeană, începând de la stoparea cauzei și până la asigurarea securității granițelor europene?

 
  
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  Sophia in ‘t Veld (ALDE), blue-card answer. I am not really sure I understand the question correctly, but I think there are comprehensive plans on the table. Parliament has expressed itself repeatedly; the Commission has expressed itself repeatedly. So I think we do have an answer. Now everything depends on delivery, and for that we rely on the Council and on the Member States. It cannot be done only by the Commission and Parliament. That is why we make this appeal to the Council and the Member States.

 
  
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  Patrick Le Hyaric, au nom du groupe GUE/NGL. Monsieur le Président, Messieurs les Présidents, chers collègues, l'Europe, comme l'a dit M. le ministre Schmit, doit faire preuve de solidarité, mais elle ne peut pas avoir une vision à court terme sur les enjeux liés aux migrations et au droit d'asile. Cela risque d'être un phénomène durable qu'il faudra affronter avec plus d'audace, considérant que notre planète est commune et que les réfugiés sont des êtres humains contraints de quitter leur terre à cause de la misère, de la répression, des guerres et de la plaie du terrorisme.

Oui, il convient d'abord de faire face à l'urgence humanitaire. Vous avez raison, Monsieur le Président Juncker, de déplorer le manque de budget aujourd'hui, mais vous ne pouvez pas en même temps prôner des restrictions budgétaires, comme vous le faites.

Je crois, d'autre part, que nous devrions soutenir le projet d'une conférence internationale sur les réfugiés. La solution n'est pas de faire de nos voisins des gardes-frontières, même s'il faut aider les pays qui ont accueilli des millions de réfugiés.

Quant à la Turquie, je dis oui à la compassion et à la solidarité avec le peuple turc, mais je préconiserai plutôt de la prudence avec M. Erdogan. Nous avons déjà eu de terribles expériences et de terribles déboires avec la Tunisie et la Libye, qui jouaient un peu ce rôle de gardes- frontières.

C'est aux causes des migrations qu'il faut s'attaquer: la misère, la répression, les guerres et le terrorisme. Cela demanderait une plus grande coordination pour des initiatives diplomatiques de grande ampleur et pour une coalition internationale placée sous l'égide de l'ONU contre le groupe "État islamique". Cela demanderait aussi de cesser de piller et d'exploiter l'Afrique, de mettre un terme aux accords de libre-échange qui détruisent l'agriculture africaine et les services, et de lutter contre la fraude et l'évasion fiscale, qui atteignent 50 milliards de dollars par an pour l'Afrique! C'est exactement la somme qui permettrait aux Africains de répondre à leurs besoins en infrastructures et services. Voilà, je crois, ce qui pourrait être discuté au sommet de La Valette.

Je voudrais tout de même dire deux mots à propos de l'Union économique et monétaire, dont vous n'avez pas eu le temps de parler. La raison devrait, je crois, vous amener à mettre un terme à la fuite en avant actuelle dans le compagnonnage avec les marchés financiers. Voilà qu'on relance cette idée dangereuse de la titrisation financière. On nous parle de renforcer encore le contrôle des budgets nationaux et de faire pression sur les salaires avec ce que vous avez dénommé les "autorités de la compétitivité". Écoutez plutôt les prix Nobel d'économie qui répètent, chaque jour, qu'il faut faire de la relance sociale, donc relever les salaires et les minimas sociaux et être audacieux sur les investissements pour le siècle à venir, c'est-à-dire la conversion écologique, le numérique, et surtout le développement social et humain dans l'éducation, la santé et la protection sociale! Écoutez le Fonds monétaire international, qui dit qu'il faut restructurer la dette grecque!

Débattons de ces sujets! Prenons des décisions nouvelles! Nous proposons de créer un fonds de développement social et écologique consacré à ces nouveaux projets d'avenir.

Ce que nous préconisons, c'est une refondation du projet européen, un projet humaniste et solidaire. C'est, je crois, la seule manière pour que l'Europe puisse exister demain.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. ANTONIO TAJANI
Vicepresidente

 
  
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  Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. Herr Präsident, sehr geehrter Herr Ratspräsidenten, sehr geehrter Herr Kommissionspräsident, meine Damen und Herren Kollegen! Ich finde es sehr gut, wie Herr Juncker nochmal angesprochen hat, dass wir über ein Problem reden, mit dem wir uns lange beschäftigen werden. Das haben wir in der letzten Woche mit Herrn Hollande und Frau Merkel auch bereits angesprochen. Ich glaube nur, dass dieser Blick auf die Langfristigkeit und die Dimension des Problems nicht dazu führen darf, dass man sich bei bestimmten Maßnahmen, die in der Europäischen Union jetzt einfach stattfinden müssen, so viel Zeit lässt, wie man sich schon ewig zu viel Zeit gelassen hat, um diese drängenden Probleme zu bearbeiten.

Und ich finde es sehr richtig, Herr Juncker, dass Sie gesagt haben: Es ist eine Schande, dass die Mitgliedstaaten noch nicht einmal die Nothilfeprogramme für Afrika, für Syrien und die Unterstützung des World-Food-Programms der Vereinten Nationen – nicht einmal diese Verpflichtungen – von einem Gipfel zum nächsten umsetzen können. Wenn das so weitergeht, dann frage ich mich, wie man Vertrauen in die Handlungsfähigkeit der Europäischen Union schaffen will.

Zur Bekämpfung der Ursachen – also für meine Fraktion kann ich sagen: Wir sind eigentlich nie dagegen, Gespräche zu führen, wenn das dazu dient, Befriedung, Waffenstillstand, was auch immer zu erreichen. Ich habe nur den Eindruck, wenn wir sagen: Man muss mit Assad reden, oder: Man muss mit Putin reden, dass das inzwischen eine Banalität wird, wenn man nicht weiß, worüber und mit welchen Ziel man eigentlich diese Gespräche führen soll. Und die Einigkeit gegen ISIS – das ist das eine – aber diese Einigkeit, die reicht ja noch nicht aus, um dann einen langfristigen Plan zu haben, wie diese Region, in der wir da so große Probleme haben, sich weiter entwickeln soll.

Damit die Europäische Union mit der Flüchtlingsherausforderung umgehen kann, steht im Mittelpunkt anzuerkennen, dass Dublin, so wie wir es gemacht haben, gescheitert ist. Die Erste, die das zum Ausdruck gebracht hat, war die Bundeskanzlerin. Das bedeutet aus meiner Sicht, dass wir sehr schnell genau das tun müssen, was Sie gesagt haben. Nicht nur besseres Management an den Hotspots müssen wir gewährleisten, sondern den Anschluss eine dauerhafte, solidarische Verteilung der Menschen, die sich zu uns flüchten und die dort ankommen, das müssen wir gewährleisten. Und das ist für mich nicht ein Schritt, der im nächsten Jahr stattfinden kann, sondern das ist etwas, was schnell beschlossen werden muss.

Über die sicheren Drittstaaten haben wir oft gestritten. Für den Balkan, muss ich sagen, finde ich es richtig, Prioritäten zu setzen in dieser jetzigen Situation. Ich finde aber auch, dass Sie daran arbeiten müssen, was Sie in der Rede zur Lage der Nation gesagt haben, und da mit etwas kommen müssen. Was heißt das in diesen Ländern, das individuelle Recht auf Asyl zu gewährleisten? Da müssen die Europäer dann auch klar sein.

Die Anerkennung der Türkei jetzt als sicheres Drittland, das wäre meiner Meinung nach eine Anerkennung der Politik von Präsident Erdogan – und das geht gar nicht! Erdogan hat sein Land weggeführt von der Demokratie, Erdogan hat Rechtsstaatlichkeit mit Füssen getreten. Und ich glaube, da ist einfach ein Moment verpasst worden, mit ihm Klartext zu reden. Die Kanzlerin wird da hinreisen und wird mit Erdogan reden; ich hoffe, dass es da nicht nur um Flüchtlinge geht, sondern dass es auch darum geht, wie die Türkei sich weiterentwickeln soll. Und ich wünsche mir, auch wenn Europäer da jetzt hinfahren, dass nicht nur mit Präsident Erdogan geredet wird, der für das Ganze, für diese ganze schlechte Entwicklung eine große Verantwortung hat, sondern dass zumindest auch mit den Familien und denen geredet wird, die am Wochenende diese wahnsinnig große Anzahl von Opfern zu beklagen hatten. Ich danke für Ihre Aufmerksamkeit!

(Die Rednerin ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE), ερώτηση με "γαλάζια κάρτα". Κύριε Πρόεδρε, επειδή διαρκώς η συζήτηση στρέφεται στο να κάνουμε αυτοκριτική για τις χώρες μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης όσον αφορά το προσφυγικό, δεν αισθάνεστε σε αυτή την αίθουσα ότι μόνο η Ευρωπαϊκή Ένωση, η Ευρωπαϊκή Επιτροπή, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο και το Ευρωπαϊκό Συμβούλιο αγωνίζονται νύχτα-μέρα για το προσφυγικό ενώ άλλες χώρες, είτε είναι η Αμερική, είτε η Ρωσία ή οι Αραβικές χώρες, ουσιαστικά μέχρι σήμερα δεν έδωσαν ούτε ένα σεντ, ούτε ευαισθητοποιήθηκαν, ούτε κινητοποιήθηκαν, ούτε στήριξαν αυτή την προσπάθεια;

Και, ταυτόχρονα, θέλω να ερωτήσω μέχρι ποιον βαθμό, υπό αυτά τα δεδομένα και με την ιστορία όπως έχει διαμορφωθεί, μπορεί σήμερα να θεωρείται η Τουρκία αξιόπιστος εταίρος για να συνεργαστεί ακόμα και για αυτά τα ζητήματα;

 
  
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   Rebecca Harms (Verts/ALE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. Wenn man sich die Zahlen der UNO ansieht, gibt es in diesem Jahr 60 Millionen Menschen, die auf der Flucht sind, die ihre Heimat aus unterschiedlichen Gründen verlassen mussten. Und ich gebe Ihnen Recht: Es gibt viele Länder auf der Welt, die mehr Verantwortung dafür übernehmen können.

Aber die Europäische Union hat bisher nicht entsprechend ihrer wirtschaftlichen Stärke, auch entsprechend ihrer eigenen Werte, genügend Verantwortung übernommen. Wir werden in den nächsten Jahren sehr viel mehr Flüchtlinge nach Europa, in die Europäische Union holen müssen, als wir das bisher getan haben.

 
  
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  David Borrelli, a nome del gruppo EFDD. Signor Presidente, onorevoli colleghi, visto che al collega Weber non piace il populismo di destra, proverò a confonderlo, più di quello che già sembra essere, con un bel discorso da populista di sinistra. Dopo i giorni della commozione di facciata, della gestione ora maldestra e ora rabbiosa dell'emergenza, l'Europa sta rivelando la sua strategia, che consiste nell'accogliere una manciata di persone e nel mostrarsi con i più inflessibile, sino all'uso della forza, semplicemente perché non hanno, per questo modello d'Europa, diritto di esistere se non a casa propria. Il fatto è che loro arriveranno comunque, a causa anche di un'Europa sempre in ritardo nel capire le grandi dinamiche del mondo.

Dunque ora l'imperativo non è più accoglierli, quanto piuttosto respingerli ed espellerli, e pochi sanno esattamente quali siano le regole d'ingaggio delle forze di polizia impegnate su questo nuovo fronte. Quest'Europa paga la Turchia perché si tenga in pancia 2 milioni di rifugiati che, come ci viene detto, grazie ai soldi dell'Europa avranno accesso a sanità, istruzione e lavoro. Paga gli Stati da cui fuggono le persone che arrivano in Europa per obbligarli a riprenderseli in casa, pur sapendo così di favorire l'aumento della fila dei combattenti jihadisti.

Nel caos del conflitto siriano quest'Europa non esiste, o agisce per delega – USA –, o subisce l'azione – Russia. Potrebbe, ma non lo fa, confiscare i capitali di Assad e utilizzare quella ricchezza per assistere il popolo siriano che fugge. Potrebbe, ma non lo fa, regolare il commercio delle componenti delle armi. Potrebbe, ma non lo fa, creare un esercito europeo credibile come strumento di dissuasione dalla guerra.

E vengo al vertice che si svolgerà domani. La posta in gioco è alta e non riguarda soltanto la questione immigrazione. Chi, forte di una supremazia economica, punta a imporre una leadership ristretta e schemi di governance ad integrazione differenziata, si sta assumendo la responsabilità gravissima di creare una frattura in Europa. Se si afferma il principio "meglio primi che tutti", si decreta la fine dello specifico europeo. Noi crediamo in un'Europa che si misura sui bisogni delle persone e sulla coscienza che coloro che si mostrano ciechi ai segni del loro tempo non possono certo essere la guida per il tempo futuro.

 
  
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  Presidente. – Su quale articolo del regolamento si basa il suo intervento onorevole Buonanno?

 
  
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  Gianluca Buonanno (ENF). Signor Presidente, onorevoli colleghi, gli articoli sono il 166 e il 167, che mi riguardano perché prima di entrare in questa sala sono stato bloccato, mi hanno messo le mani addosso, perché ho ricevuto una notifica da parte del Presidente Schulz, il quale mi ha scritto delle cose in merito a una sanzione di dieci giorni. Peccato che il Presidente, che se n'è andato, doveva prima consultarmi e poi adeguare la sanzione e citare perché mi sanzionava. Ha scritto tutta una serie di cose, tra cui alcune che non sono vere, che io ho letto e poi ho restituito la lettera.

Inoltre, in base all'articolo 167, il deputato interessato, cioè io, può presentare all'Ufficio di presidenza entro due settimane un ricorso. Il problema è che mi hanno consegnato la lettera e io l'ho restituita, ma non volevano comunque farmi entrare. Io non ce l'ho con i commessi, perché eseguono solo degli ordini, ma io, deputato, non potevo entrare in Aula, secondo il Presidente Schulz.

Questa è una vergogna perché qua si parla di democrazia, della Turchia, eccetera, eccetera, ma proprio qua non si fa la democrazia! Solo perché mi sono permesso di criticare la Merkel e la Germania, solo perché mi sono permesso di criticare la Volkswagen!

 
  
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  Presidente. – Onorevole Buonanno, lei ha fatto un intervento ai sensi del regolamento. I commenti politici non rientrano nel merito del suo intervento.

È stato preso un provvedimento nei suoi confronti, che credo entri in vigore da lunedì della prossima settimana. Lei adesso è in Aula ed è intervenuto.

 
  
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  Marcel de Graaff, namens de ENF-fractie. Aan de heer Weber, die zojuist zo tekeer gaat tegen populisten, wil ik zeggen: vox populi, vox deorum. Ik ben er trots op met de stem van het volk te spreken.

De komende Raad van ministers zal uitvoerig spreken over de migratiecrisis. Het voorstel dat nu voorligt, zwicht voor de chantage van Turkije. Turkije mag nooit lid worden van de EU en nooit worden vrijgesteld van visumplicht. De dictator Erdoğan werd vorige week in Straatsburg door duizenden Turken als een held onthaald. Het is duidelijk dat de loyaliteit van de Turken in Europa niet bij hun gastland ligt maar bij de sultan van Ankara, die Koerdische Turken bombardeert, IS steunt en joden en christenen tot zijn grote vijanden rekent. Dit land is niet te vertrouwen.

Als de EU zwicht voor chantage en Turkije geld geeft voor vluchtelingen, maar tegelijkertijd de deur naar de EU openzet, dan worden we binnen een paar jaar alsnog overspoeld door miljoenen migranten uit Afghanistan, Pakistan en Syrië. Genationaliseerd tot Turk komen ze alsnog de Europese Unie binnen. De Commissie – en ik geef hiermee gelijk antwoord aan de heer Juncker – moet de onderhandelingen met Turkije over toetreding en over het afschaffen van de visumplicht definitief stoppen. Laat de Raad zich duidelijk uitspreken tegen islamitisch geweld, zowel van Turkije als van islamitische organisaties, en stoppen met de financiering daarvan.

Ten slotte vraag ik aandacht voor de meedogenloze terreur van Hamas tegen het joodse volk en voor geniepige aanvallen van Palestijnen tegen onschuldige joodse burgers. Laat de Raad zich ook hiertegen duidelijk uitspreken.

 
  
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  Γεώργιος Επιτήδειος (NI). Κύριε Πρόεδρε, δεν θα ήταν υπερβολή αν ισχυριστούμε ότι το μεταναστευτικό είναι ένα από τα σοβαρά προβλήματα, τα οποία η Ευρωπαϊκή Ένωση μέχρι τώρα δεν έχει αντιμετωπίσει με τη δέουσα σοβαρότητα. Όμως ποτέ δεν είναι αργά και για να λάβουμε σωστές αποφάσεις, αλλά κυρίως να κάνουμε και τις σωστές ενέργειες για να αντιμετωπίσουμε το πρόβλημα. Τα εξωτερικά σύνορα της Ευρώπης θα πρέπει να προστατεύονται με μέριμνα και ευθύνη των κρατών τα οποία βρίσκονται σε αυτά. Σε ό,τι αφορά την Ελλάδα, θα ήθελα να σας διαβεβαιώσω ότι οι ένοπλες δυνάμεις της χώρας μπορούν να διαφυλάξουν τα σύνορά της εάν τους ανατεθεί αυτή αποστολή. Δεν χρειάζονται κοινές περιπολίες με τουρκικές ναυτικές δυνάμεις. Η μόνη συνεργασία μεταξύ Ελλάδας και Τουρκίας θα μπορούσε να είναι οι υποχρεώσεις της Τουρκίας να μην στέλνει χιλιάδες παράνομους μετανάστες στην Ελλάδα για να της δημιουργήσει πρόβλημα. Πρέπει επίσης τα κέντρα καταγραφής και ταυτοποίησης των μεταναστών να βρίσκονται στις χώρες όχι εισόδου, αλλά στις χώρες από τις οποίες προωθούνται προς την Ευρώπη. Τέλος, πρέπει να γίνεται μια σωστή κατανομή των προσφύγων σε όλες τις χώρες. Δεν νοείται η Ελλάδα, με έντεκα εκατομμύρια κατοίκους, να έχει περισσότερα από τρία εκατομμύρια παρανόμων μεταναστών.

 
  
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  Alain Lamassoure (PPE). Monsieur le Président, le Conseil européen va se réunir pour la quatrième fois depuis le printemps pour traiter de la crise des réfugiés. Il y aura encore deux douzaines d'autres réunions du Conseil sur le sujet, car l'expérience de la crise de l'euro a montré qu'une vingtaine de sommets de la dernière chance sont nécessaires quand l'Union est menacée dans ses bases, et c'est le cas actuellement.

Le Conseil européen de demain sera consacré aux problèmes urgents, bien sûr, mais le moment est venu de mesurer aussi les conséquences à moyen et à long terme. L'exode de réfugiés auquel nous assistons aujourd'hui est sans précédent, mais il n'est que le premier d'un phénomène qui caractérisera ce siècle et il va nous obliger à revoir en profondeur au moins trois de nos politiques majeures.

Tout d'abord, le budget: en 2013, le Conseil européen a voulu réduire le budget européen pour une durée de sept ans. Il constatera demain jeudi que le carcan qu'il a fixé a explosé. Nous ne pouvons pas financer à la fois la politique de cohésion, la politique agricole, Horizon 2020, le plan Juncker, le renforcement du contrôle aux frontières, le maintien des réfugiés en Turquie et les 100 milliards d'aides promis aux pays en développement pour la COP 21. C'est une farce!

Ensuite, la politique étrangère: l'enjeu migratoire doit être placé tout en haut de nos priorités pour la politique étrangère. Le président Juncker a cité à juste titre le cas de la Turquie.

Enfin, la politique de coopération au développement. Le sommet euro-africain de La Valette doit marquer le début d'un nouveau type de partenariat entre l'Europe et le continent africain: la maîtrise des migrations et l'intérêt commun de notre vieux continent et de celui qui incarne la jeunesse du monde.

(L'orateur accepte de repondre a une question "carton bleu" (article 162, paragraphe 8 du reglement)

 
  
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  President. – Mr Etheridge, you have the floor, but the blue card is only for a question. Your blue card is before the start of Mr Lamassoure. Please, what is your question?

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD), blue-card question. Thank you for accepting the question. It is the seventh time of trying but I am eager to hear your answer. Do you share with Mr Juncker the absolute horror when he turns on the television and sees people disagreeing with him? He is emotional, he feels upset and he has to turn it off because these awful people – these electors, these right—wing populists, whatever names he wants to call them – do not agree with what he is doing. Do you share that pain? Or do you think, perhaps, if you aspire to a position of leadership, maybe you should listen to the outside world and listen to what people have got to say?

 
  
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  Alain Lamassoure (PPE), réponse "carton bleu" à Bill Etheridge. Monsieur, comme le président Juncker et comme une majorité de députés ici, je suis frappé par le fait que nos électeurs souhaitent que ce très grave problème soit traité à la fois avec humanité et avec réalisme.

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D). Mr President, yes, of course the refugee crisis is – and should remain – our central and top priority. Nevertheless, I believe that completing economic and monetary union must remain a central priority. We need to address these increasing external pressures, but we also need to cope with very high tensions inside the euro area. We need to restore convergence in the euro area.

That is why we need to have a new European Semester with proper coordination of economic policies, not only to rebalance the budget but to foster growth and jobs. We do of course need reforms, but we need investment on a large scale, counting on fiscal capacity, and we need to avoid what is now happening on the ground, namely that Member States are just competing by downgrading their social standards. So our expectation is that you need to have this roadmap to complete economic and monetary union with a proper social dimension.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Tim Aker (EFDD), blue-card question. The lady mentioned completing economic and monetary union, and last week the President of France said the choice for the British people was full integration or leave. Is it her view that if Britain stays in the European Union there will be adoption of the euro, there will be integration with Schengen and there will be full union into the forthcoming European superstate?

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D), blue-card answer. Many thanks for your question. I must tell you that you have perhaps misunderstood President Hollande. Let me tell you that I belong to his club when he says that he fully supports Britain’s membership of the European Union. We need to have Britain in the European Union, but we also need to make sure that the euro area will be able to deal with these specific problems. Frankly, I think it is possible to find solutions to both issues.

 
  
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  Bernd Lucke (ECR). Herr Präsident, Herr Kommissionspräsident Juncker! Sie haben den Einsatz der freiwilligen Helfer, die die Flüchtlinge empfangen und eine Erstversorgung darbieten, gewürdigt. Sie haben die Polizisten gewürdigt, und ich schließe mich diesen Worten vollständig an. Das sind die europäischen Werte, die in diesem Haus so oft hochgehalten werden.

Aber zu den europäischen Werten gehört auch die Gültigkeit des Rechts, und wenn Sie den Fernseher abschalten, weil Sie die Kritik an der EU nicht mehr hören wollen, dann kommt die Kritik an der EU dadurch natürlich nicht aus der Welt. Das Recht wird in Europa verletzt: Es wird verletzt, wenn die Nichtbeistandsklausel im Rahmen der Eurokrise verletzt wird, und es wird verletzt, wenn der Dublin-Vertrag mit Füßen getreten wird. Es ist Ihre Aufgabe, Herr Juncker, dafür zu sorgen, dass das nicht passiert. Sie müssen das Recht achten, und Sie müssen das Recht durchsetzen. Die Bürger in Europa haben das Gefühl, dass das nicht geschieht, und da kommt die Kritik an der EU her. Es liegt in Ihrer Hand, diese Kritik zu entkräften.

 
  
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  Pavel Telička (ALDE). Mr President, first of all, I would like to echo President Schulz’s words of condolence to Turkey and also his appreciation of the enormous efforts that Turkey is making on the migration crisis. I will leave this aside from the issue of accession negotiations because I think that these are two somewhat partly interlinked, but still separate, issues.

Let me say that I am quite happy that it seems that we have left the point when the EU was polarising itself over the migration crisis. I leave aside who has contributed more or less to it, but I think that, in the words of Nicolas Schmit, the word ‘common’ is important, and ‘common’ is what we should remain. It should be a common effort and with a common effort we can succeed.

The European Council’s agenda is, I think, the right agenda. Let me just emphasise a couple of points. I am sure that we will comply with the principles and values of humanity, but the Valletta summit will also have to address, in an efficient way, the return and readmission policy of the European Union. That is why I welcome those words: ‘this is the expectation of the citizens’. Breaking up the criminal networks has, of course, to be sufficiently addressed as well, as does the prevention of illegal migration.

Finally, I will make two very brief remarks. Regarding Frontex, I understand that we want to enhance the mandate. I would just underline that this is not sufficient. We really need to significantly transform the Agency, Frontex, into something that will have competences, people, a unified command, so to speak, and will be able to address the task.

My final remark, addressing President Juncker, is on the packages that we are to get – one on the protection of borders, one on economic migration, and a third one. Let us make it one package at the same time so that we can really deliver in a very complex and comprehensive way. My apologies to the Chair.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  István Ujhelyi (S&D), Kékkártyás kérdés. Miközben az európai uniós intézmények azon küszködnek, dolgoznak, hogy megoldják a menekült válságot, ezen közben én sokszor elgondolkodom azon, például a Külügyi Bizottság tagjaként, hogy milyen háttérhatalmak mozoghatnak? Nagy botrány volt a napokban, hogy a cseh védelmi miniszter azt nyilatkozta egy cseh újságnak, hogy a magyar védelmi minisztertől úgy tudja, hogy Putyin Oroszországa finanszírozza azokat a buszokat a Balkánon, amelyek tömegével szállítják állítólag a menekülteket. Hallott-e Ön erről a botrányról Csehországban? Mert hogyha ez így van, akkor nekünk ezen súlyosan el kell gondolkodnunk.

 
  
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  Pavel Telička (ALDE), blue-card answer. I shall be very brief and also I apologise as I will have to leave immediately afterwards for a meeting with the Prime Minister of the Czech Republic. Very briefly, I can assess the scandal and whether I have heard of it.

Yes, I have heard the Czech Minister of Defence Martin Stropnický basically quoting the Hungarian Minister of Defence, his counterpart. I do not know whether one should speak of a scandal, but I know Martin Stropnický and he is usually very much on the cautious side, so I have no reason to disbelieve his statement. But I have not spoken to him in the last few days.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης (GUE/NGL). Κύριε Πρόεδρε, κύριε Juncker, σωστά επισημάνατε ότι το προσφυγικό θα διαρκέσει για χρόνια. Και πριν λίγες εβδομάδες πολύ σωστά επαινέσατε τον φούρναρη από την Κω στην Ελλάδα που μοιράζει δωρεάν ψωμί. Αλλά, δυστυχώς, η ενεργοποίηση της κοινωνίας των πολιτών δεν μπορεί να κρύψει ότι η Ευρωπαϊκή Ένωση κάνει πολύ λίγα και πολύ αργά. Κύριοι του Συμβουλίου, λείπετε αυτή τη στιγμή από την αίθουσα. Ως πότε το Συμβούλιο θα καθυστερεί και θα αναβάλλει την υλοποίηση των αποφάσεων που το ίδιο πήρε στις 23 Φεβρουαρίου; Ως πότε το Συμβούλιο θα ανέχεται ρατσιστικές συμπεριφορές κυβερνήσεων, όπως του κυρίου Orban στην Ουγγαρία, που διαλύουν κάθε έννοια ευρωπαϊκών αξιών; Πότε θα αλλάξει η πολιτική για το Δουβλίνο; Πότε θα υπάρξει ενιαία ευρωπαϊκή πολιτική για το άσυλο; Πότε θα αποκτήσουμε μια ενιαία, και όχι 28 πολιτικές για τη μετανάστευση και για τους πρόσφυγες; Και επειδή θα πάει σε λίγες μέρες και η Καγκελάριος Μέρκελ στην Τουρκία, η συζήτηση με την Τουρκία δεν πρέπει να αφορά μόνο το προσφυγικό αλλά και τη δημοκρατία, την ομαλότητα, την ειρήνη στην περιοχή. Συζήτηση όχι μόνο με τον Ερντογάν αλλά και με τις άλλες πολιτικές δυνάμεις. Συνεργασία με την Τουρκία, ναι, κύριε Juncker, αλλά με σεβασμό των ορίων και των κανόνων που απορρέουν από την εθνική κυριαρχία της χώρας μου της Ελλάδας στο Αιγαίο και, φυσικά, υπό την αιγίδα της Ευρωπαϊκής Ένωσης.

 
  
  

PRESIDE: RAMÓN LUIS VALCÁRCEL SISO
Vicepresidente

 
  
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  Rolandas Paksas (EFDD). Pone Pirmininke, kolegos, man ir nepriimtina, ir keista, kad pastaruoju metu dažnose kalbose refrenu nuskamba netiesioginis raginimas valstybėms atsisakyti savo suverenumo ir kurti federacines Jungtines Europos Valstijas. Neva savarankiškos valstybės dėl skirtingo teisinio reguliavimo ir įvairių politinių sumetimų nesugeba susitvarkyti su migrantų ir kitomis krizėmis, kurios krečia Europą, ir federacinis junginys būtų išsigelbėjimas neva nuo visų šiandien senąjį žemyną užgriuvusių bėdų. Kolegos, taigi, naivu, be to, šiandien dar niekas neatšaukė tautų apsisprendimo teisės būti laisvomis ir savarankiškomis. Šiandien keista girdėti, kad Vadovų Tarybos darbotvarkėje įrašytas klausimas dėl Didžiojoje Britanijoje ketinamo surengti referendumo dėl narystės Europos Sąjungoje. Kokius planus dėl tolesnio proceso, kuris yra teisėtas ir itin demokratiškas, galėtų ir ketina išdėstyti Europos Vadovų Tarybos pirmininkas? Uždrausti demokratijos abėcėlę? Ponai, nepamirškime, kad Sutartis dėl Europos Sąjungos skamba kaip sutartis dėl suverenių valstybių ir tautų Europos, ir kol kas niekas nei mums, nei Vadovų Tarybai nesuteikė mandato tą sutartį peržiūrėti.

 
  
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  Harald Vilimsky (ENF). Herr Präsident! Ich muss wenige Momente meiner Zeit dem Herrn Weber von der Europäischen Volkspartei widmen, der jetzt gerade nicht im Saal ist. Es ist aus meiner Sicht unerträglich, wie er über europäische – wie er es nennt – Rechtspopulisten herzieht. Das sind genau jene politischen Kräfte, die die Meinung ihrer Bevölkerungen vertreten, und das mit einem zunehmenden Zuspruch – ob das die holländische Vrijheidspartij ist, Nummer eins in den Umfragen, ob das der Front National ist, Nummer eins in Frankreich, ob das in Italien die Lega Nord ist, auf dem Sprung zu einer bedeutsamen Kraft in Italien, ob das meine Partei in Österreich ist, die jetzt bei den Wahlen in der Hauptstadt über 30 % erreicht hat. Aber nicht nur in meiner Gruppe, auch in anderen Gruppen – ob das in Großbritannien UKIP ist, ob das in Deutschland die AfD ist – all das sind Parteien, die in zunehmendem Ausmaß ihre Bevölkerungen vertreten. Sie sollten sich ins Stammbuch schreiben, dass dann eine erfolgreiche Politik stattfindet, wenn Sie eben die Meinung Ihrer Bevölkerungen vertreten, und nicht hier aus dem europäischen Elfenbeinturm Dinge oktroyieren, die immer weniger Leute wollen.

Wir reden aber heute über den Rat, und einen Satz nur dazu: Von Ratstagung zu Ratstagung, von Parlamentsdebatte zu Parlamentsdebatte wird die Situation schlimmer: Arbeitslosigkeit wird höher, Schulden werden höher, Sozialprogramme werden reduziert, und seit 2013 versucht der Rat, die – wie er sie nennt – irreguläre Migration aus Afrika zu reduzieren. In Wahrheit sind die Schleusen offener denn je und diese verfehlte Politik muss dringend...

(Der Präsident entzieht dem Redner das Wort.)

 
  
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  Esteban González Pons (PPE). Señor Presidente, en este punto del debate me parece importante poner de manifiesto que la inmensa mayoría de los diputados apoya la política de la Comisión y que la inmensa mayoría de los diputados apoya la política del Consejo, porque quien nos esté viendo desde fuera puede acabar pensando otra cosa. Hablamos menos en número, pero representamos a muchos más diputados, y desde luego representamos a muchísimos más votantes.

Quisiera también hacer hincapié en la víspera de que se reúna el Consejo en que hace ya tres semanas que se reunió el Consejo y adoptó medidas, y que esas medidas, desgraciadamente, aún no se han aplicado. Y que hay muchos ciudadanos preguntándose qué hace Europa, pero que lo que deberían preguntarse en realidad es qué están haciendo los Estados miembros.

Europa, a través de la Comisión, ha tomado medidas y las está aplicando. Estamos esperando a que los Estados miembros estén al mismo nivel de actuación que está la Unión Europea porque nosotros ya empezamos a repetirnos con los discursos. Yo mismo me repito con los discursos. Voy a volver a decir que es necesario proteger las fronteras exteriores. Voy a volver a decir que es necesario un mecanismo de inmigración legal en Europa. Voy a volver a decir que hay que proteger a todos los refugiados, que estos no son los primeros que llegan y que estos no serán los últimos, que estamos ante un problema para los próximos veinte años.

Voy a volver a decir —como hoy ha dicho el presidente Mariano Rajoy— que Europa necesita una política común de inmigración y una política común de refugiados políticos. Nos podemos repetir, pero si ustedes no actúan, lo peor que nos pasará no será repetir nuestros discursos, sino que se nos agotarán las palabras.

Pronto el invierno será efectivo y pronto no habrá refugiados. No se engañen, señores miembros del Consejo, que por el invierno no lleguen refugiados no quiere decir que la crisis haya terminado. Volverá en primavera y tiene que cogernos preparados para ser humanos, decentes y demócratas.

(El orador acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))

 
  
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  Marek Jurek (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. (…) mogą przyjeżdżać do Europy – wypowiedzi przedstawicieli władz Unii Europejskiej, od zachęt zorganizowanych grup przestępczych, które zachęcają do nielegalnej imigracji. Nawet jeżeli ten kryzys imigracyjny ma charakter strukturalny, nawet jeżeli jest to proces geopolityczny, to zadaniem władz Unii jest złagodzenie tego procesu, a nie nasilanie go. Mówienie „przyjeżdżajcie, przyjeżdżajcie” nie prowadzi donikąd. To jest działanie nie tylko na szkodę naszych państw, ale na szkodę tych ludzi, których w ten sposób się zachęca.

 
  
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  Esteban González Pons (PPE), respuesta de «tarjeta azul». Supongo que su Señoría ha visto como yo las imágenes de niños ahogados en la playa, de familias dando la vida por intentar llegar a Europa, de muertos en nuestras playas. Los refugiados que vienen a Europa no son delincuentes. Huyen de los delincuentes.

 
  
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  Enrique Guerrero Salom (S&D). Señor Presidente, efectivamente, con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de refugiados y, con la repetición de las imágenes dramáticas de estos refugiados recogiendo pasos en los campos de Europa, también disminuye la atención mediática sobre este problema. Pero, este drama, que afecta a la opinión pública, que también baja los brazos en momentos de supuesta y falsa calma, es un drama con el que viviremos efectivamente durante mucho tiempo.

La Comisión ha presentado sus propuestas. El Consejo y el Parlamento han aprobado 400 millones de euros que votaremos dentro de un par de horas en este Parlamento. Pero a los Estados miembros todavía les falta por aportar 225 millones de euros; y quiero señalar que deben cumplir sus obligaciones. Y le pido al Consejo que, de cara al presupuesto del año 2016, seamos lo suficientemente realistas y ambiciosos para dotar financieramente lo que necesitamos hacer el año que viene. No volvamos a repetir esa imagen del Consejo regateando unos millones de euros para atender a la dignidad de millones de personas.

 
  
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  Mario Borghezio (ENF). Signor Presidente, onorevoli colleghi, il Presidente Juncker ci ha raccontato dei suoi incontri con i profughi. Certo, se nella sua esperienza precedente avesse evitato di regalare miliardi di euro all'evasione fiscale e alle multinazionali, tutti questi soldi sarebbero potuti servire per affrontare le debolezze sociali, aiutare i paesi del terzo mondo, eccetera. Ma si potrebbe ancora fare, ove si decidesse di restituire questi soldi rubati al fisco europeo e di darli a questi popoli. Noi saremmo assolutamente d'accordo.

Ci viene a chiedere se i paesi non europei non fanno più di noi. Io mi domando quali paesi non europei facciano più di noi. Per esempio, i ricchi paesi del mondo arabo fanno più di noi nell'accoglienza? Non mi pare proprio che sia il caso.

E poi ancora approfittare e cogliere questo momento, dico questo momento, per proclamare la Turchia come paese sicuro! Ma evidentemente siete sotto il ricatto della Turchia, che vi dice che nelle prossimità del suo territorio vi sono ben 7 milioni di poveri, di rifugiati che potrebbero invadere l'Europa. Allora regaliamo a questo satrapo di Erdogan miliardi di euro, che non si sa bene a cosa andranno a servire, ma non certo ad aiutare i poveri di quel territorio.

 
  
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  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE). Súlyos időket élünk, nehéz problémák megoldása vár ránk, teszi próbára az Európai Uniót újra és újra. Elsőként én is szeretnék csatlakozni azokhoz, akik megköszönik azoknak a munkáját, akik ma is, most is a határoknak a védelmét látják el, és azoknak az önkénteseknek a munkáját is, akik segítenek a migránsok ellátásában. Ugyanakkor azt is látom, hogy bár nehéz időket élünk, még ezt is tudjuk súlyosbítani összehangolatlan cselekvésekkel, félreérthető kijelentésekkel. Látom én is, hogy szörnyű képek járják be a világhálót, azonban azt is látom, hogy ezeknek a célja nem az kell legyen, hogy bennünket sokkoljon és erről beszéljünk minden egyes megnyilvánulásunkban, hanem pontosan arra ösztökéljen, hogy cselekedjünk, hogy olyan megoldásokat találjunk, amelyek a gyakorlatban is működnek. Én nem tudom kikapcsolni a televíziót, ha kritizálnak, én nem tudom meg nem hallani a választóknak a kérését, azt is mondhatnám akaratát, amikor a migránsválság kezeléséről van szó. Tanulni kell ezekből a hibákból. A mi feladatunk az, hogy olyan megoldást találjunk, ami működik. Kevesebbet beszélni és többet cselekedni.

A külső határoknak a védelmét határozottan biztosítani kell, benne a schengeni határoknak a védelmét. A schengeni vívmányok nem mehetnek feledésbe. Nem veszélyeztethetjük őket azzal, hogy nem teszünk eleget azoknak a jogszabályoknak, amitől még nincs jobb. Lehet, hogy beszélhetünk arról, hogy Dublin nem működik, de most még jelenleg ezt kell betartani megfelelő forrásokkal, olyan költségvetéssel, ami ezt biztosítja.

(A felszólaló hozzájárul egy, az eljárási szabályzat 162. cikkének (8) bekezdése értelmében feltett kék kártyás kérdés megválaszolásához).

 
  
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  István Ujhelyi (S&D), Kékkártyás kérdés. Ritkán szoktam ebben a Házban fideszes képviselőtársnak a szavait alátámasztva dicséretet mondani. Megköszönöm alelnök asszonynak mindazt, amit mondott a magyar önkéntesekről, mert valóban Magyarországon több tízezer ember látta el a feladatát, látja el a feladatát. Ugyanakkor az a kérdésem, alelnök asszony, hogy egyetért-e saját frakcióvezetőjének elmondott szavaival, amit néhány perccel ezelőtt hallhattunk Weber úrtól, amelyben ő azt mondja, hogy nem az uniós intézmény és Brüsszel mondott csődöt, hanem a nemzeti kormányok cincálják szét, szedik szét az Európai Uniót, és a sokszor önző nemzeti ego az, ami miatt nem tudjuk megoldani a válságot. Erről beszélt az Ön frakcióvezetője. Egyetért-e Ön ezzel, képviselő asszony?

 
  
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  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE), Kékkártyás válasz. Azt gondolom, hogy minden dicsérettel óvatosan. Úgy vagyok én a szocialisták dicséretével, mint a trójai falóval, tehát óvatosan kezelem ezt is. A magyar kormány fontosnak tartja a civil szervezetek támogatását és forrással történő ellátását, és ezek a szervezetek tudnak itt segíteni a migránsok ellátásában, ezért köszönöm a munkáját, áttételesen a kormánynak is. Amit pedig a kormányt tesz, az nem más, mint a jogszabályoknak a betartása, a migránsoknak a regisztrálása, a zöldhatár védelme és a határátkelőhelyeknek a nyitva tartása, hogy a migránsok meg tudjanak érkezni és az európai uniós jogot betartva regisztrálásra kerülhessenek. 350 000 emberről beszélünk. Óriási szám.

(A felszólaló hozzájárul egy, az eljárási szabályzat 162. cikkének (8) bekezdése értelmében feltett kék kártyás kérdés megválaszolásához).

 
  
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  David Coburn (EFDD), blue-card question. Ms Gáll-Pelcz, you have done a tremendous amount of hand-wringing – which is very commendable; what is going on is very upsetting – but I have been suggesting in this Parliament that instead of letting people be dragged halfway across the world to find refuge, why do we not build camps next to the Syrian-Turkish border?

You asked for solutions, Madam, and I cannot think of a more perfect solution. Would you agree with me that that is the best idea? We build camps next to the Syrian border and we make sure that we get funding not only from Europe – apparently Britain is the largest contributor to this. Let us see some more action from the rest of Europe and from the Gulf States. Do you agree with me?

 
  
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  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE), Kékkártyás válasz. Nem hiszem, hogy tördeltem a kezemet, fogtam a fülhallgatómat, ha ez tördelésnek minősül, akkor tördeltem. Ami viszont a kérdését illeti, az teljesen helyénvaló kérdés. Ott kell megoldani a problémát, ahol keletkezik, jelesül az egyik keletkezési hely Szíria, a másik keletkezési hely Törökország, és mindazok a menekülttáborok, amelyek ellátását ezek az országok nem tudják biztosítani. A mi feladatunk és felelősségünk, hogy segítsünk ezeknek az országoknak, és segítsünk a probléma megoldásában, de az nem problémamegoldás, hogyha felelőtlenül olyan nyilatkozatokat teszünk, amivel magunkra húzzuk a migránsoknak az áradatát, majd utána arról beszélünk, azokról a nőkről és gyerekekről, akik hosszú utat megtéve eljutnak Németországig, hogy vissza fogjuk őket küldeni valamilyen visszatelepítési rendszeren keresztül. Ez lelketlen dolog. Felelősséggel kell viselkednünk.

 
  
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  Tanja Fajon (S&D). Spoštovani, Evropejci so zaskrbljeni, begunci so v strahu in obupu, prihajata zima in mraz in sanje postajajo more. Od evropskih voditeljev pričakujemo konkretne ukrepe. Zelo malo je govora o humanitarni zaščiti, veliko več se voditelji osredotočajo na varovanje zunanjih meja, na krepitev, na politiko vračanja. Kaj pa politika vključevanja?

Premeščanje beguncev mora čim prej steči normalno, pravična porazdelitev, humana obravnava ljudi pa mora postati pravilo. Strinjam se, solidarnost z državami zahodnega Balkana je izjemno pomembna, a tudi preprečevanje kriminalnih poslov in dobičkarstva na račun ljudi. Jutri pričakujem human in solidaren odziv. Evropa lahko le enotna vodi in sodeluje v naporih mednarodne skupnosti za končanje vojne v Siriji.

Kolegi, beg v Evropo ni izbira, varno in dostojno življenje v svoji domovini pa si zasluži vsak.

 
  
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  Paulo Rangel (PPE). Senhor Presidente, eu queria essencialmente aqui apontar, em primeiro lugar, para a questão do Reino Unido, que vai ser debatida neste Conselho e onde eu acho que nós temos de fazer um esforço consistente para garantir que o Reino Unido se mantenha na União Europeia.

Isto não significa, no entanto, que não haja algumas linhas vermelhas e, portanto, é importante que a informação que venha a ser dada possa municiar os Estados com um conjunto de princípios e de ideias, de propostas, para que possamos perceber se o Reino Unido quer ou não, efetivamente, manter-se na União Europeia, porque também depende das áreas e das propostas concretas que fizer a resposta que havemos de dar. Este seria um primeiro ponto.

Segundo ponto, relativo à questão dos refugiados e, em particular, da situação na Turquia. Eu acho que nós temos, neste momento, de atuar com grande urgência e, portanto, temos já que fazer alguma intervenção de emergência e, aí, faz todo o sentido utilizar a plataforma da Turquia e o acordo que temos com a Turquia para garantir a situação desses refugiados, para garantir que eles são bem acolhidos e, em particular, que não há uma invasão, digamos anárquico-caótica, da União Europeia. Mas isso — e este era o ponto que eu queria aqui sublinhar — não deve fazer-nos esquecer de que temos de ter uma resposta europeia para as nossas fronteiras.

Portanto, é importante que nós comecemos a preparar, a médio prazo e até a curto prazo, uma resposta europeia, nomeadamente quanto às nossas fronteiras, seja marítima, no Mediterrâneo, seja terrestre, no lado leste.

(O orador aceita responder a uma pergunta formulada ao abrigo do procedimento "cartão azul" (artigo 162.º, n.º 8, do Regimento).)

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD), blue-card question. Mr President, this is the second one I have asked, the same as other colleagues.

Mr Rangel, you mentioned during your speech that you would like the UK to stay within the EU. That is a very commendable thing to say. The biggest single issue for the British people is control of the borders. Do you think that you could use as a silver bullet in the negotiations – to stop people like me who would like us to leave – giving us back 100% control of our borders? If you could give that back to the UK, as a sovereign nation, I am sure it would be very hard for people like me who want us to leave. Do you think that border control should be allowed to be discussed with the UK? Thank you for accepting my second question of the session.

 
  
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  Paulo Rangel (PPE), Resposta segundo o procedimento “cartão azul”. Agradeço a sua pergunta, mas ela tem uma resposta óbvia: o Reino Unido já controla as suas fronteiras, e controla-as dentro das regras que aceitou, que são as regras da liberdade de circulação.

Claro que se o Reino Unido quer estar na União Europeia sem liberdade de circulação, não pode estar na União Europeia — aí não há alternativa. A liberdade de circulação de pessoas é uma liberdade essencial da União Europeia e essa não pode ser posta em causa.

Portanto, o Reino Unido controla as suas fronteiras. Se quer estar na União Europeia tem de garantir a liberdade de circulação para os cidadãos europeus, não para os outros.

 
  
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  El Presidente. – El señor Guerrero pide la palabra para intervenir sobre una cuestión de orden.

 
  
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  Enrique Guerrero Salom (S&D). Señor Presidente, no he querido intervenir antes para la cuestión de orden para no impedir la intervención del señor Etheridge. Pero quiero plantear un tema general. Es ya la segunda o tercera tarjeta azul que el señor Etheridge presenta en este debate. Y, si atendemos a todas las tarjetas azules que presenten los diferentes diputados, quienes resultan perjudicados son los que están aquí desde el principio del debate y han pedido intervenir en el «catch the eye». Por tanto, como es obvio que la Presidencia ha cambiado, lo que pediría a los servicios es que tuvieran una lista de las tarjetas azules para no dar continuamente tarjetas azules cada vez que cambie la presidencia.

 
  
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  El Presidente. – Señor Guerrero, efectivamente, usted lo ha dicho: desde que yo me he sentado aquí es la primera petición que hace. Es la primera en orden que se ha producido de las tres que se han pedido y no hará falta recordar, entre otras muchas razones porque significaría por otra parte cierta prepotencia, que esta es una cuestión que decide la presidencia. Sea como fuere, tomo muy buena nota, y, vuelvo a repetir, usted mismo ha dicho cuál era la razón por la que se otorgó la palabra al señor Etheridge.

 
  
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  Birgit Sippel (S&D). Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die zum Teil chaotischen Verhältnisse in einigen Regionen unseres Kontinentes haben eine Ursache! Die Mitgliedstaaten haben allzu lange ihre Hausaufgaben nicht gemacht. Es gibt keine gemeinsame Strategie für die Flüchtlingspolitik, und es wurden keine geeigneten Strukturen zur Aufnahme von Flüchtlingen entwickelt. Wird das jetzt nachgeholt? Die einzig sichtbare gemeinsame Haltung, die ich erkennen kann heißt: Abschottung.

Herr Schmit, Sie wissen ganz genau, es gibt keine legalen Wege für Flüchtlinge! Und trotzdem beschimpfen Sie Flüchtlinge als Illegale und fordern in der Wirkung, dass dann die Grenzen geschützt werden müssen. Und wie Grenzschutz in Europa aussieht, können wir beobachten in Ceuta und Melilla, in Calais und in Ungarn! Eine solche Handlungsweise ist erbärmlich und es ist auch erbärmlich, dass wir jetzt für afrikanische Staaten Geld geben, ausdrücklich auch mit dem Ziel, dass sie ihre Grenzen kontrollieren. Und es ist auch erbärmlich, dass plötzlich die Türkei ein ganz toller Partner ist, der uns bitte weitere Flüchtlinge vom Hals halten soll. Und wir sollten zur Kenntnis nehmen, dass Flüchtlinge in der Türkei kein Asyl beantragen können und nicht arbeiten dürfen und dass darüber hinaus die Türkei für viele der eigenen Bürger...

(Der Präsident entzieht der Rednerin das Wort)

 
  
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  Gunnar Hökmark (PPE). Regarding the wave of refugees, we need to be open to all those who flee from atrocities and criminality and who need to come to safety and security here. We need to combine that with firmness regarding our borders because that is a precondition for the handling of asylum. We need to reform in order to ensure that we can receive people and find them jobs so that they can be a part of society and also live where they arrive because otherwise we will have huge problems.

But we also need to stabilise the situation in Syria and Iraq and in Ukraine. We need to deal with both these challenges. I would like to underline that there is one common denominator and that is the power play and aggression of Russia: in Syria, siding with the terror of Assad; in Ukraine, warmongering over another country’s borders and still proceeding to destabilise another country. We need to meet both of these challenges.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Kristina Winberg (EFDD), fråga ("blått kort"). Herr talman! Gunnar, du vet vad som händer i Sverige just nu. Vi har en katastrof. Vi har ett inflöde på 2 000 migranter om dagen.

Du pratar här om integration. Vi har haft problem med integration de senaste tio åren. Det har aldrig fungerat. Läget är kaotiskt just nu. Du ser ju hur vi har tömt alla bostäder. Vi har till och med fått bygga tältläger. I Sverige! Och i Sverige är det kallt på vintern. Så jag förstår inte hur du kan prata om hur du ska integrera alla som kommer när det mer eller mindre är fria, öppna dörrar till Sverige.

 
  
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  Gunnar Hökmark (PPE), svar ("blått kort"). Tack för frågan. Den avslöjar mer än vad som skulle sägas, därför att min kollega från Sverige på fullt allvar menar att de som flyr från krigets brutaliteter, tortyr och avrättningar inte ska få komma i skydd. Det är det som flyktingfrågan ytterst handlar om.

Vi har i Sverige och Europa visat att vi har kunnat hantera detta. Jag kan tala inför kammaren och säga att i Sverige tog vi emot väldigt många flyktingar från Bosnien. Vi såg till att människor kom i jobb. De är i dag en viktig del av vårt samhälle. Det innebär inte att man ska vara utan kontroll. Men man ska vara öppen och, låt mig tillägga, human.

 
  
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  Anneliese Dodds (S&D). Mr President, the UK referendum was initially due to be the key item on the Council agenda. Now it only merits one sentence in the Draft Declaration. I realise that is due to the pressing refugee crisis, but there is also frustration at the lack of detail from the UK Government. To use Mr Juncker’s analogy, David Cameron seems like a dad at the school disco reluctantly trying to dance but an embarrassment to everyone – and that embarrassment is shared by many Brits.

Cameron has taken many months to provide any inkling of his demands. Some of what he suggests is sensible and in line with what the Labour Party has been arguing for for many years, but he has been ambiguous in other areas, not least when it comes to workers’ rights. That is despite the fact that guaranteed holiday and controlled working hours are one of the key reasons why many British people support staying in the EU.

So I want to ask the representatives of both the Council and the Commission: please, if David Cameron threatens working rights, make clear to him the damage this would cause to support for the EU. We need EU reform, but reform that works for the British people, not just the interests of David Cameron in managing his own political party.

 
  
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  Alessandra Mussolini (PPE). Signor Presidente, onorevoli colleghi, anche la delegazione italiana si associa al cordoglio per i familiari delle vittime del grave attentato terroristico in Turchia. Peraltro, il Presidente Juncker ha proprio detto che la Turchia è un alleato e un partner utile ma difficile. Noi concordiamo con questa posizione, perché se da una parte la Turchia accoglie i rifugiati, che sono soprattutto e quasi esclusivamente siriani, dall'altra parte saremo molto prudenti per quanto riguarda un'eventuale liberalizzazione dei visti, perché potrebbe portare – questo è certamente un rischio più che concreto – a un maggiore flusso di migranti in Europa.

Abbiamo anche toccato il tema delle maggiori risorse per quanto riguarda i flussi migratori. Si deve attivare il Consiglio, ma soprattutto gli Stati membri, che, come l'Italia, stanno facendo enormi sforzi per la gestione dei migranti. Vorrei ricordare che in Italia, come ha detto il presidente di Frontex Leggeri, il 60% degli immigrati sono immigrati irregolari.

Il tema del trattenimento per i migranti irregolari per noi è di fondamentale importanza per garantire, prima dell'allontanamento, la presenza fisica dei migranti. Spesso così non è e occorre una reale collaborazione con i paesi d'origine per l'identificazione dei migranti irregolari e il rilascio dei documenti di viaggio.

 
  
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  Patrizia Toia (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, il prossimo Consiglio deve mettere un primo punto definitivo, un punto fermo nella politica dell'immigrazione, sia per le misure di emergenza che per i meccanismi stabili, consolidando una visione nuova, ma che deve essere definitiva, incentrata permanentemente sulla gestione comune dell'asilo e delle migrazioni. Gestione comune significa costi che insieme si devono sopportare, responsabilità condivise tra i paesi di primo arrivo e gli altri. Questo significa anche la fine di Dublino, che è diventato ormai una gabbia assolutamente obsoleta.

Non è un atto di generosità che si chieda ad alcuni paesi – lo vorrei dire alla collega che ha parlato prima, alla collega svedese o ad altri – ma è semplicemente la conseguenza del fatto che insieme siamo l'Europa, e ogni fatto inedito e grave che succeda a Est come a Sud è un fatto che deve vedere una responsabilità comune nell'affrontarlo. Il mio paese, l'Italia, ha per primo e da tempo sollecitato queste posizioni. Abbiamo fatto sforzi miracolosi e voi lo sapete, ma spesso si fa finta di non saperlo nel contesto europeo, come stanno facendo la Grecia e altri paesi.

Abbiamo chiesto questo cambiamento e siamo lieti che oggi sia diventata una posizione condivisa. Ma dobbiamo avere lo sguardo anche lungo, dobbiamo spostare l'attenzione prevalente della democrazia e della nostra diplomazia verso il Mediterraneo e il Medio Oriente, anche con la Turchia e con l'Africa, perché gli interessi dell'Europa, e vorrei dire la pace dell'Europa e la stabilità, si giocano in quei paesi e in quelle regioni.

 
  
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  Kati Piri (S&D). Het is goed dat de EU en Turkije deze week verder praten over een gezamenlijke aanpak van het vluchtelingenvraagstuk. Daarbij mag Brussel zich echter niet laten gijzelen door de eis van president Erdoğan om de lidmaatschapsvoorwaarden te versoepelen in ruil voor Turkse samenwerking. Dat zou een onterechte beloning zijn voor de democratische terugslag in het land. De EU moet kritisch kunnen blijven als het gaat om mensenrechten en persvrijheid. Maar willen we tot een goed akkoord komen met Ankara, dan moet de EU ook iets te bieden hebben dat de last van Turkije daadwerkelijk verlicht.

Terecht vraagt Ankara meer financiële steun. Dan is het echter niet genoeg alleen middelen aan te bieden die al aan het land waren toegekend in het kader van de toetredingsonderhandelingen. Wat dan wel naast die financiële steun? De instroom reguleren door aanmeldcentra op Turks grondgebied op te zetten. Zo helpen wij Turkije bij het eerlijke verdelen van de last maar zetten we ook mensensmokkelaars buitenspel, voorkomen we nog meer dramatische toestanden op zee en kunnen we veel geld besparen door buiten de EU al een schifting te maken van vluchtelingen en economische migranten.

Tot slot wil ik voorzitter Juncker waarschuwen: pas alsjeblieft op met het koppelen van lidmaatschapsonderhandelingen en een dialoog over migratie. Dit zijn echt twee op zichzelf staande processen.

 
  
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  Илияна Йотова (S&D). Г-н Председател, обръщам се към г-н Шмид в навечерието на заседанието на Съвета, който категорично трябва да реши за промяна на Дъблинското споразумение. В сегашния си вид, то е в пълно противоречие с временния и постоянен механизъм за преразпределение на бежанци. Няма смисъл, например, страни като България за следващите две години да преразпределяме 800 бежанци, при положение, че седмично влизат по 1000 човека, които по силата на Дъблин, трябва да остават в страната.

В обществото цари объркване и неразбиране за същността и функционирането на "горещите точки". Гражданите в държавите членки по външната граница на Европейския съюз се страхуват, че страните им ще се превърнат в своеобразни гета за мигранти, които ще бъдат задържани в тях, макар и да не искат да остават. Европейците имат нужда от информационна и разяснителна кампания.

Искам да се обърна и към Комисията, макар че г-н Юнкер вече не е сред нас. Трябва да имаме предложение за общ граничен контрол на външните граници на Европейския съюз, а не само на Шенгенското пространство. Допълнителният бюджет и човешките ресурси за европейските агенции ФРОНТЕКС, ЕВРОПОЛ и ЕАСО са първата, но недостатъчна стъпка. Всички заедно трябва да се справим с миграционната криза, а европейските граждани ще бъдат наши съюзници, ако се чувстват сигурни.

 
  
 

Intervenciones con arreglo al procedimiento de solicitud incidental de uso de la palabra («catch the eye»)

 
  
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  Seán Kelly (PPE). Mr President, I listened very carefully to the debate and particularly to what President Juncker had to say. I think that, while we might have been slow in responding initially, we were caught unawares. The European Union is making every effort to deal with this humanitarian crisis and I am quite sure the Member States are doing likewise. I know my own country, hopefully, is living up to its responsibilities.

But we have to ask the question: why do the migrants want to come here? It is because of the pull factors: the quality of life, fundamental rights, etc. And why are they not going to countries like Russia, China or North Korea?

I think this is something that should be borne in mind when people are criticising the European Union for its failings, rather than directing our gaze at those countries where the migrants would not want to go at all. And there are also, of course, as has been pointed out, the push factors. I am very pleased that we are now beginning to look at those and put measures in place to first of all bring peace to these countries and then help them to prosper.

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D). Señor Presidente, en este Parlamento hemos escuchado, con tristeza, el testimonio del Presidente de la Comisión, Jean Claude Juncker, lamentándose de la deplorable imagen de la Unión Europea frente al televisor de su casa, que ni se atreve a verlo. Pero sucede que la Comisión Europea es la guardiana de los Tratados y este Parlamento está para debatir e incluso para votar, pero también para exigirle a la Comisión que haga valer los Tratados y las condiciones que imponen en nuestra frontera exterior: Turquía, los Balcanes —pero también a los Estados miembros incumplidores—; y que sea capaz de movilizar los recursos que se adoptan en el Consejo y hacer que se cumplan las resoluciones y las conclusiones del Consejo.

La ciudadanía europea está consternada ante el drama de los refugiados, ante su dimensión humanitaria, y no va a perdonar que la Comisión se limite, ante ese drama, a esperar que alguno de sus interlocutores o de los Estados miembros le saque a bailar un tango.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, il prossimo Consiglio europeo deve portare ad una intensificazione degli sforzi per garantire una risposta sufficiente e adeguata all'attuale crisi in materia di immigrazione e rifugiati. Mi auguro che questa riunione rappresenti concretamente quel passo in avanti, tanto auspicato anche dal Presidente Juncker oggi, importante nella definizione di una politica migratoria europea credibile ed efficace.

È necessario un sostegno maggiore agli Stati membri maggiormente interessati dall'arrivo dei rifugiati. Oltre all'istituzione dei punti di crisi, i cosiddetti "hot spot", è importante che si riesca a provvedere ad una ricollocazione in tempi rapidi dei rifugiati. Deve essere fornita assistenza alle esigenze più urgenti dei rifugiati anche in loco – in Libano, in Giordania, in Turchia – e deve essere dato sostegno ai paesi dei Balcani occidentali.

Va da sé che una politica dell'Unione europea sulla migrazione deve dare risposte alle cause che sono all'origine dei flussi migratori illegali. È necessario un approccio di ampio respiro e a lungo termine che preveda uno sforzo condiviso dell'Unione europea insieme alla comunità internazionale e all'ONU, per arrivare a una transizione politica in Siria e per sconfiggere l'ISIS, due elementi che, se superati, ridurrebbero notevolmente il flusso di migranti verso l'Europa.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). Κύριε Πρόεδρε, το αυριανό Ευρωπαϊκό Συμβούλιο οφείλει να αναλάβει σημαντικές πρωτοβουλίες για το προσφυγικό. Η αποκατάσταση της ειρήνης στη Μέση Ανατολή και στη Βόρεια Αφρική πρέπει να αποτελέσει πρώτιστη προτεραιότητα της Ένωσης. Η Τουρκία, αντί να αποτελέσει μέρος της λύσης στη Συρία, τελικά αποτελεί μέρος του προβλήματος, αφού υποστηρίζει το ΝΤΑΕΣ και διευκολύνει τα δουλεμπορικά κυκλώματα να μεταφέρουν χιλιάδες πρόσφυγες και παράνομους μετανάστες στα νησιά του Αιγαίου. Επομένως η Τουρκία πρέπει να ελέγξει τα δικά της σύνορα και τη δική της επικράτεια. Όμως, όπως είπα την προηγούμενη εβδομάδα στο Στρασβούργο, στον απόντα αυτή τη στιγμή κύριο Juncker, η φύλαξη των ελληνικών συνόρων είναι κυριαρχικό δικαίωμα της Ελλάδας. Δεν πρόκειται να δεχτούμε καμιά συνδιαχείριση των συνόρων μας με την Τουρκία, όπως απαιτεί η Merkel, που πρέπει να σταματήσει τις απαράδεκτες επεμβάσεις στο κορυφαίο ζήτημα του ελέγχου των ελληνικών συνόρων και να αντιληφθεί πλέον το δίδυμο Merkel-Juncker ότι τα ελληνικά κυριαρχικά δικαιώματα είναι αδιαπραγμάτευτα.

 
  
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  Ivan Jakovčić (ALDE). Gospodine predsjedniče, moramo staviti ruku na srce i jednostavno si reći nismo bili spremni za ovu krizu, iznenadio nas je izbjeglički val. Ni velike zemlje ni male zemlje nisu bile spremne za ovu krizu i to nažalost nismo pokazali s rješenjima ni do današnjeg dana.

I tu vidim glavi problem. Mogu shvatiti da su desetci tisuća, stotine tisuća ljudi koji su došli na naše granice bili veliko iznenađenje za nas, ali teško mogu razumjeti da nakon već toliko mjeseci još uvijek Vijeće, Komisija nemaju do kraja odgovore kako dugoročno rješavati ovaj problem jer je ovo problem koji će trajati godinama. Jednostavno ne vidimo rješenje.

I zato želim ovu priliku iskoristiti i reći da su mnoge zemlje koje nisu članice Europske unije napravile više nego neke članice Europske unije. Mislim tu na zemlje zapadnog Balkana i zato molim da se dobro razmisli kako svima njima i ubuduće pomoći.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). Monsieur le Président, je vous remercie pour votre tolérance, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président en exercice du Conseil, ce Conseil européen sera un nouveau rendez-vous important pour l'Union européenne à un moment où elle se débat avec ses imperfections.

Avant l'été, vous deviez, Conseil européen après Conseil européen, traiter l'affaire grecque, puisque l'Union économique et monétaire est un chantier inachevé. Aujourd'hui, vous devez, Conseil européen après Conseil européen, traiter l'affaire des réfugiés, puisque nous avons l'espace Schengen sans en avoir mesuré toutes les conséquences.

J'ai l'impression que, cette fois-ci, fort heureusement, vous mettrez l'accent en particulier sur la question de la relation entre l'Union européenne et ce qu'on appelle notre voisinage, c'est-à-dire sur notre politique étrangère. Je vous invite à être fort dans cette stratégie, car c'est celle qui permettra à l'Union européenne de parler d'une seule voix et d'être présente sur la scène internationale à un moment où tant de troubles éclatent à nos frontières. Il y a des bonnes nouvelles, comme le prix Nobel que vient de recevoir la Tunisie, mais il y a aussi tous ces troubles sur lesquels l'Europe doit s'exprimer. Nous comptons sur vous!

 
  
 

(Fin de las intervenciones con arreglo al procedimiento de solicitud incidental de uso de la palabra («catch the eye»))

 
  
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  Nicolas Schmit, président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, honorables députés, nous sommes tous d'accord sur le fait que la question des réfugiés va accompagner l'Europe pendant des années. Ce n'est pas un problème qui a surgi et qui va disparaître de lui-même. Alors, soyons honnêtes, certains viennent d'ailleurs de le dire, et reconnaissons que l'Europe a connu des débuts difficiles. Nous n'avons pas pris la vraie, la juste mesure du problème; d'où les tergiversations, d'où les hésitations, d'où les replis. On peut, on doit le regretter.

Je constate néanmoins que les choses ont changé depuis et que l'Europe s'est ressaisie. Nous avons, en peu de temps, pris un certain nombre de mesures importantes, qui sont peut-être encore insuffisantes, certes, mais il est un fait que l'Europe a réagi. On peut bien sûr se demander pourquoi nous n'avons pas prévu le problème ou pourquoi nous en avons sous-estimé l'ampleur. Je crois que nous portons tous, je dis bien tous, une certaine responsabilité pour ne pas avoir vu les forces qui étaient à l'œuvre derrière ce phénomène.

Aujourd'hui, il est clair que le temps de l'action est arrivé. Comme je l'ai dit dans ma première intervention, nous devons agir à deux niveaux. D'abord, l'urgence. Nous ne pouvons pas laisser les réfugiés livrés à eux-mêmes, d'autant que l'hiver est à nos portes, comme certains l'ont dit. Nous ne pouvons pas non plus abandonner les États membres ni les pays, comme ceux des Balkans, qui accueillent aussi des centaines de milliers de réfugiés. Nous devons agir dans l'urgence, et nous devons surtout planifier l'avenir, agir à moyen et à long terme. Je crois que c'est précisément à ce niveau-là que l'Europe peine à avancer. C'est comme avec la Grèce, vous l'avez dit. Mais la crise grecque nous a tout de même fait un peu grandir. La crise des réfugiés nous pose le même défi. Nous devons y réagir, nous devons construire ce que nous avons omis de construire pendant des années, parce que nous pensions qu'une telle crise ne pouvait pas arriver.

Sur les questions budgétaires, je souhaite rectifier quelque peu ce qui a été dit. Au sortir de ce débat, vous allez adopter des actes budgétaires sur la base des propositions de la Commission. Je crois qu'en tant que co-autorité budgétaire, le Conseil a fait son devoir et a approuvé ces actes budgétaires. Il faut s'en féliciter.

En ce qui concerne les engagements pris par les États membres, je crois que le message doit être réitéré pour que les promesses soient tenues, afin que tous les engagements qui ont été annoncés soient également suivis d'effets. Mais nous connaissons aussi les difficultés dans lesquelles certains États membres se débattent, et nous savons que les choses ne se passent pas toujours aussi vite qu'on le voudrait.

Il en est ainsi de la mise à disposition de fonctionnaires. Cette question est extrêmement importante si nous voulons un meilleur contrôle des frontières, si nous voulons que les "hot spots" fonctionnent mieux. J'ai été ministre de l'immigration, et je connais ces situations où, soudain, le nombre des demandeurs d'asile augmente. Voyez l'Allemagne, qui doit accueillir d'un coup des centaines de milliers de nouveaux arrivants. Voyez la Suède, qui fait face à l'arrivée de dizaines de milliers de réfugiés. Que faire? Vous avez besoin de fonctionnaires sur place. Il ne suffit pas d'en envoyer quelques-uns pour gérer les "hot spots". Il y a donc un problème d'organisation complexe, qui exerce une vraie pression sur les États membres. Là aussi, il faut que les engagements qui ont été pris soient mis en œuvre sans délai.

Quant autres sujets, je ne reviendrai pas sur la Turquie qui, je crois, est un partenaire essentiel et fondamental. Par conséquent, le dialogue que nous devons avoir avec ce pays doit se poursuivre activement, notamment, mais pas uniquement, à cause des réfugiés.

Il est un autre volet dont nous ne devons pas sous-estimer l'importance. C'est le rapport des cinq présidents et l'approfondissement de l'UEM. Ne croyons pas que parce que les situations de crise se sont un peu calmées, tout cela peut attendre, qu'il n'y a plus d'urgence. Allons-nous attendre la prochaine crise? Non. Quand nous regardons autour de nous, nous voyons que la situation de l'économie mondiale n'est pas très encourageante, pas très positive. On l'a bien entendu à Lima, lors de la dernière réunion du Fonds monétaire international. Il est désormais urgent de travailler à l'approfondissement de la gouvernance de l'Union économique et monétaire et d'améliorer la gouvernance de cette UEM, en l'étendant à des domaines où les citoyens nous attendent. Et où est-ce qu'ils nous attendent? Ils nous attendent sur l'emploi, ils nous attendent sur la protection sociale, ils nous attendent sur leurs conditions de vie.

Bien sûr, cela fait beaucoup de travail pour l'Europe, mais nous ne pouvons pas choisir l'actualité. Celle-ci nous est imposée, et c'est dans ces moments de crise que l'Europe doit faire face et montrer sa capacité d'agir. Je suis sûr que le prochain Conseil européen prendra la mesure de ces problèmes et des défis à relever, et que nous en sortirons avec des solutions, ou du moins avec des amorces de solutions qui nous prépareront mieux à affronter cette situation difficile.

 
  
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  El Presidente. – Se cierra el debate.

Declaraciones por escrito (artículo 162 del Reglamento)

 
  
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  Clara Eugenia Aguilera García (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Inés Ayala Sender (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  José Blanco López (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Simona Bonafè (S&D), per iscritto. Vorrei innanzitutto unirmi al cordoglio espresso dal Presidente Schulz per le vittime della strage di Ankara e le famiglie toccate da quest'atto di terrore verso le quali esprimo tutta la mia solidarietà.

La prossima riunione del Consiglio europeo è il quarto appuntamento, in soli sei mesi, dedicato alla questione migratoria. È ormai chiaro che la gestione di questa crisi non può essere rimessa alle singole responsabilità degli Stati che sono sotto la pressione costante di questi flussi. Gli "hot spot", i punti di crisi, sono già una parte della risposta e l'Italia è stata tra i primi paesi a realizzarne uno, ma a questa misura deve far seguito uno sforzo comune nella riallocazione dei rifugiati. Per gestire una situazione così delicata è necessario soffermarsi su quanto succede al di là dalle nostre frontiere e guardare alle origini di questi fenomeni – mi riferisco a quanto accade in Siria ed anche in Turchia.

Come ha ricordato oggi il Presidente Juncker, quella che affronta l'Europa è una crisi strutturale che necessità certamente di risposte immediate, ma soprattutto di una prospettiva di lungo periodo. Mi sembra positivo che si sia compreso che tale prospettiva non può trovarsi in un approccio isolato ed individuale, ma deve essere frutto di uno sforzo comune.

 
  
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  Soledad Cabezón Ruiz (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Carlos Coelho (PPE), por escrito. No último mês, ministros e chefes de Governo reuniram-se, no total, sete vezes. Mas nem por isso os Estados—Membros conseguiram fazer o necessário para responder à emergência humanitária, tendo tomado poucas medidas e fazendo-o tarde. Refiro-me ao mecanismo de recolocação, que ainda enfrenta resistências e problemas no terreno e que, claramente, é insuficiente; refiro-me à dotação das agências europeias com mais meios humanos e operacionais, tão necessária à operacionalização de hotspots; refiro-me ao apoio financeiro para centros de acolhimento, que tardam a chegar.

Espero, por isso, que, amanhã, os Estados-Membros consigam dar um impulso político claro para a implementação destas medidas e de outras medidas, e que se consiga, de facto, fazer face à emergência humanitária. É evidente que não devemos ignorar o que está na raiz desta emergência. Já há muito está feito o diagnóstico e já há muito foram apresentadas soluções. Agora, é totalmente ilógico que o impulso político de amanhã seja para o longo prazo, quando ainda não conseguimos resolver o presente.

Não precisamos de medidas em catadupa ou de piruetas mediáticas para simular movimento. Precisamos de Agir!

 
  
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  Miriam Dalli (S&D), in writing. Tomorrow’s European Summit is another step in the right direction for the European Union, which is this time giving a clear indication on the need for better, stronger cooperation with countries of origin and transit in the light of the global international crisis, paired with the adequate protection of Europe’s borders. The crisis Europe currently faces cannot be seen in a vacuum, and Europe must up its game in terms of assessing the root causes of migration and ensure that European policies do not add to the push factors forcing people to flee. The Valletta Summit, to be discussed in tomorrow’s talks, can act as an opportunity to not only enhance our dialogue with our African Partners but also better understand the challenges growing African economies face, such as their own fight against criminality and human trafficking, in order to address this global issue in a comprehensive and holistic manner. This Parliament has been calling for internal solidarity in this field for many years now, and we have finally made great strides in this respect. It is now time to show external solidarity with our sister continent and tackle this global crisis with a global approach.

 
  
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  Iratxe García Pérez (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial (S&D), por escrito. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían completar esta cifra aportando 225 millones más para cumplir sus obligaciones, según lo acrodado por los Jefes de Estado y de Gobierno. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente, de una manera integral, a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la realización de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar su Primer Ministro, David Cameron, para su continuidad en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Beata Gosiewska (ECR), na piśmie. Z niepokojem obserwuję dyskusję na temat kryzysu związanego z uchodźcami. Uważam, że obowiązkowe kwoty w tej kwestii, które są narzucane państwom członkowskim, łamią zasadę suwerenności i pomocniczości. Ubolewam nad tym, że Parlament Europejski poparł środki uchwalone przez Radę w trybie pilnym. W kwestii tak delikatnej i mającej konsekwencje finansowe dla państw członkowskich potrzebna jest pogłębiona dyskusja, a nie pośpiech. W obliczu tego kryzysu trzeba zwalczać jego przyczyny w tych krajach na miejscu, tak aby ich obywatele nie musieli opuszczać swoich ojczyzn. Pospieszne działania doraźne nie rozwiążą problemu w perspektywie długofalowej. Europy, a w tym mojego kraju Polski, nie stać na przyjmowanie wszystkich imigrantów.

 
  
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  Javi López (S&D), por escrito. Con la llegada del mal tiempo se ralentiza el flujo de los refugiados, pero empeora su situación. A propuesta de la CE, el PE y el Consejo han aprobado 400 millones de euros para la ayuda a los refugiados, pero no es suficiente y los Estados miembros deberían aportar 225 millones más para cumplir sus obligaciones. De cara al presupuesto de 2016, deberíamos ser más realistas y evitar así repetir la imagen del Consejo regateando unos millones de euros que afectan a la dignidad de millones de personas refugiadas. Necesitamos una estrategia amplia para hacer frente a la crisis de los refugiados, contando con una posición común en Siria. En cuanto a las peticiones al Consejo, no debemos olvidar exigir la compleción de la UEM frente a las presiones externas que pretenden debilitar el euro. Para ello necesitamos coordinar las políticas económicas en el marco del Semestre Europeo para que incluyan el crecimiento, el empleo, la inversión y la dimensión social como pilares del desarrollo de la UE. Finalmente, en cuanto al referéndum del Reino Unido, esperamos más indicaciones de las condiciones que quiere negociar el señor Cameron para la continuidad del Reino Unido en la Unión Europea. No habrá carta blanca.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL), por escrito. Uno de los puntos que deberá tratar mañana el Consejo es el de la reforma de la Unión Económica y Monetaria. Por desgracia, la dirección de los cambios que se proponen ahonda en las deficiencias de la actual zona del euro (y de la propia UE): por un lado, la liberalización e integración del sector bancario y financiero en la economía europea, sin un desarrollo parejo de la regulación, ni una armonización de las normas europeas que garantice su control; por otro lado, la primacía de objetivos económicos neoliberales y regresivos, sin mayor mención a los objetivos sociales que el de otorgar un barniz de legitimidad democrática al proyecto ordoliberal. La dirección de la reforma de la UEM debe ser otra: garantizar la financiación pública para los Estados que deseen desarrollar, democráticamente, políticas distintas a las que les imponen los mercados, utilizando el apoyo del BCE en los mercados secundarios cuando sea necesario; fortalecer la separación entre la actividad crediticia y la especulativa; y asegurar que los costes de los rescates recaen sobre los accionistas y no sobre los ciudadanos. De lo contrario, aumentarán las divergencias y el descontento con la UEM, cavando con ello su propia tumba.

 
  
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  David McAllister (PPE), in writing. In the first half of 2015, more than 82 000 migrants from the Western Balkans applied for asylum in Germany. These migrants come from EU candidate or potential candidate countries that have a clear European perspective. We need to ensure that the right to seek asylum is respected for those in need of protection, while especially swift and effective return, readmission and reintegration policies for those who do not qualify for protection are put in place. To resolve the migration crisis for now and the future, the EU needs to agree on a Joint Migration and Asylum Policy. This policy should set one European procedure for asylum seekers and refugees, ending the discrepancies between national asylum policies. It should include one permanent and binding mechanism that ensures the fair sharing of responsibility to host asylum seekers and refugees, according to each state’s economic and social capacities. An agreement on a joint European list of safe countries of origin will relieve asylum systems and discourage further economic migrants. We have to stop the inflow of asylum seekers from the Western Balkans. The European Union needs to focus its asylum and reception capacities on those who are truly in need of protection.

 
  
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  Csaba Molnár (S&D), írásban. „Minden fal leomlik: ma, holnap vagy száz év után”. „Orbán kerítése a berlini falhoz hasonlóan le fog omlani.” „Európa azért született, hogy ledöntse a falakat, nem azért, hogy építse őket”. Nem, ezeket nem magyar ellenzéki politikusok, hanem Ferenc pápa, Angela Merkel, német kancellár és Matteo Renzi, olasz miniszterelnök mondták nemrégiben. Ma Európában nincs olyan felelős politikus, aki falak építésével, vagy a hadsereg bevetésével kezelné a menekülthelyzetet. A 20. század európai történelme megtanított minket ugyanis, hogy a vasfüggöny, magunk körbekerítése nem megoldás, csak további feszültséget kelt. Nincs olyan magas kerítés, amely kétségbeesett, az életüket és családjukat mentő embereket tartóztatna fel. Nincs olyan hadsereg, amely menekülő családok sokaságával szemben fel tud lépni. Nekünk, európaiaknak, magyaroknak feladatunk, hogy a háború elől menekülőket befogadjuk, mert egyszer mi is menekültek voltunk. Ha hátat fordítunk a bajba jutottaknak, az üldözötteknek, az emberségünket, az európaiságunkat veszítjük el. Ma Európára, az európai életformára nem a menekültek jelentenek veszélyt, hanem a felkorbácsolt nemzeti önzés, az európaiságunk és elveink feladása, a zárt ajtók politikája. Európa nem lehet erőd, a falak nem tartósak, előbb utóbb leomlanak.

 
  
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  Tibor Szanyi (S&D), írásban. Egyetértek azzal, hogy az Európai Tanács – az előző, informális ülésen előirányzott intézkedések megerősítését célozva – az EU-t történelmi kihívás elé állító menekült- és migránsválság kezelését állítja októberi ülése középpontjába. A Bizottság megfelelő intézkedési és finanszírozási csomagot javasolt az állam- és kormányfőknek. Ennek megerősítése és a végrehajtás megkezdése immár sürgető. Emlékeztetek azonban arra, hogy informális körben nem sikerült kialakítani a hatékony közös cselekvéshez szükséges uniós egységet, mert néhány európai vezető – mindenekelőtt a magyar kormányfő – továbbra is önös politikai érdekeit helyezi előtérbe, aláásva a közös EU-s megoldást. Sürgetőnek tartom, hogy ezúttal az EiT tagjai ismerjék el ennek veszélyét és határozottan álljanak ki a menekülteket megalázó, embertelen és az EU-t is lejárató tagállami menekültügyi gyakorlat és kommunikáció ellen. Ehhez az is szükséges, hogy – amint az EP-ben – az állam- és kormányfők szintjén is világítsanak rá azon vezetők politikai felelősségére, akik pártcsaládjuk elveivel és közösen elhatározott politikájával szembemenve, ezen belül az elhatározott befogadási kvótarendszert nyíltan támadva veszélyeztetik az EU erőfeszítéseit. Konkrétan azt várom e nagy jelentőségű EiT-üléstől, hogy a tagállami politikai nyomás és az európai intézmények vezetőinek közös fellépése nyomán az Orbán-kormány is vállalja a menekültekkel kapcsolatos közös európai feladatok rá háruló részét, egyúttal fejezze be hazai közvéleménye manipulálását.

 
  
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  Marco Valli (EFDD), per iscritto. L'Europa negli interventi di Schmit e Juncker è un'Europa che non è capace di proporre le riforme per mettere fine al dramma dei profughi e che riconosce solo dopo mesi la necessità di impegnarsi per far fronte alla crisi migratoria in corso. Un'Europa ancora impreparata e disorganizzata, che lascia sole Italia e Grecia nel compito di gestire i migranti.

Voglio esprimere la mia enorme preoccupazione: la gestione delle situazioni d'emergenza ha fatto passare in secondo piano il problema dei controlli e i fondi rappresentano spesso un business per gli enti gestori dei centri e in certi casi per la criminalità organizzata. Spesso i fondi sono elargiti senza gare d'appalto e non ci sono sistemi per monitorare come siano spesi.

L'agenda europea sulla migrazione ha evidenziato la necessità di un approccio globale ma ancora troppo poco è stato fatto in questo senso. Il peso di questa crisi umanitaria continua a ricadere su pochi Stati membri, senza quella solidarietà alla base del costrutto europeo. Abbiamo bisogno di un'Europa che riformi il trattato di Dublino e che attui un controllo assiduo contro le frodi, che proponga soluzioni che rispettino i diritti umani dei rifugiati e che sappia agire, più che parlare.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL), por escrito. Os dirigentes da UE vão reunir-se no próximo dia 15 de outubro de 2015 no contexto da crise da migração e dos refugiados na Europa. Este será o quarto Conselho Europeu em seis meses que se centrou na resposta à chamada crise dos refugiados. Mais uma vez ouvimos um coro de boas intenções. Mas perante tanta passividade, perguntamos onde estão os valores da democracia e dos direitos humanos apregoados aos quatro ventos por esta União Europeia que se arvora sempre no direito de dar lições ao mundo. A UE é cúmplice nas crises da Líbia, da Síria e do Iraque. Ainda há dias ouvíamos os lamentos dos Estados Unidos sobre os bombardeamentos russos contra unidades terroristas que tanto trabalho tinham dado a CIA para criar e formar. A UE tem por isso o dever moral, não só face às suas responsabilidades no afluxo dos refugiados, mas igualmente em nome dos valores que teima em apregoar, de acolher dignamente todos os refugiados bem como criar corredores humanitários que cessem com todas estas mortes perfeitamente evitáveis que ferem as nossas consciências.

 
  
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  Θεόδωρος Ζαγοράκης ( PPE), γραπτώς. Το Ευρωπαϊκό Συμβούλιο οφείλει να πάρει γενναίες και φιλόδοξες αποφάσεις για την αντιμετώπιση της προσφυγικής κρίσης. Η αύξηση κατά 400 εκατ. ευρώ της ευρωπαϊκής χρηματοδότησης είναι αναγκαία, δεδομένης της κατάστασης που έχει διαμορφωθεί στα εξωτερικά σύνορα της ΕΕ. Συγκεκριμένα κράτη μέλη, όπως η Ελλάδα, έχουν σηκώσει το μεγαλύτερο βάρος της κρίσης, παρότι το πρόβλημα είναι ευρωπαϊκό. Πέραν της συλλογικής προσπάθειας που απαιτείται σε ευρωπαϊκό επίπεδο, η ΕΕ πρέπει παράλληλα να πιέσει τις τρίτες χώρες να συνεργαστούν και να σταματήσουν να διευκολύνουν τα δουλεμπορικά κυκλώματα να μεταφέρουν χιλιάδες πρόσφυγες και παράνομους μετανάστες σε ευρωπαϊκό έδαφος. Η περίπτωση της Τουρκίας είναι χαρακτηριστική. Η Τουρκία οφείλει να συνεργαστεί με την Ευρώπη σε αυτό τον τομέα. Αυτό όμως δεν πρέπει σε καμία περίπτωση να σημάνει οποιαδήποτε υποχώρηση της ΕΕ από τις θεμελιώδεις της αξίες. Εκβιαστικά διλήμματα, προτάσεις που θίγουν τομείς εθνικής κυριαρχίας, όπως η πρόταση για παρουσία του τουρκικού στρατού στα ευρωπαϊκά σύνορα, και άλλα παράλογα ανταλλάγματα δεν μπορούν και δεν πρέπει να γίνουν αποδεκτά από την ΕΕ.

 
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