Prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens de l'Union par des organisations terroristes (A8-0316/2015 - Rachida Dati)
Marine Le Pen (ENF), par écrit. ‒ J’ai voté contre le rapport sur la prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens de l'Union par des organisations terroristes, et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, ce rapport relativise le rôle du fondamentalisme islamiste dans les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Comment veut-on gagner une lutte quand on n’a même pas le courage de désigner l’ennemi ? Le paragraphe 1, par exemple, « souligne que le terrorisme ne peut et ne doit être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation.»
Le rapport prône des solutions communautaristes et européistes. Il est partisan de l’introduction des PNR, système liberticide et inefficace qui s’inscrit dans la logique de la surveillance de masse. Chaque citoyen des États membres est donc considéré comme un terroriste potentiel, alors qu’une approche ciblée des groupes à risque serait beaucoup plus efficace.