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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 19 janvier 2016 - Strasbourg Edition révisée

Rôle du dialogue interculturel, de la diversité culturelle et de l'éducation dans la promotion des valeurs fondamentales de l'Union (A8-0373/2015 - Julie Ward)
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. ‒ Suite aux attaques qui ont frappé la France l'année passée, les ministres européens de l'éducation ont proposé un texte contre la "marginalisation, l’intolérance, le racisme et la radicalisation". Le Parlement européen vient au moins rappeler que ces bons mots exigent des moyens. Il demande d'augmenter l'investissement public dans l'éducation afin de permettre réellement "l'éducation civique, l'intégration et la justice sociale" dans nos écoles. Les causes profondes des attaques resteront néanmoins non questionnées. La "radicalisation serait" une "conséquence imprévue et imprévisible d'une série de transformations".

Prisonnier d'une vision purement communautariste et essentialiste, ce texte oppose de manière absurde  "communautés d'accueil", "communautés religieuses" ou encore "communautés laïques". Sous le vernis des bonnes intentions pointe l'adhésion à la théorie du choc des civilisations dont les S&D tirent l'idée d'un "dialogue des cultures" aussi ridicule que nocif.

Je me félicite de l'engagement à davantage de dépenses publiques dans l'éducation, mais je ne peux me résoudre à soutenir un texte qui passe complètement à côté des vraies causes internationales et géopolitiques des attaques de janvier et novembre 2015. Je vote contre.

 
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