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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 13 septembre 2016 - Strasbourg Edition révisée

Situation postélectorale au Gabon (débat)
MPphoto
 

  Louis Aliot, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, mes chers collègues, la proclamation arbitraire de victoire par chacun des candidats fait suite à l'arbitraire des élections et modifications constitutionnelles dans d'autres pays voisins. Derrière ces manœuvres, les politiques et les grands groupes protègent leurs intérêts, mais les populations trinquent systématiquement.

Les violences sont inadmissibles et la présence d'observateurs européens n'a rien changé. Je suis d'ailleurs assez surpris, Madame Mogherini, de constater que les mêmes débordements et les mêmes violences survenus hier au Congo n'ont pas provoqué les mêmes réactions de la part de l'Union européenne et de la part de la France et d'autres pays.

Nul ici ne saurait contester les tricheries dont a fait l'objet cette élection présidentielle. Chaque camp a cherché à s'imposer par la fraude au détriment de la volonté souveraine du peuple gabonais. Ces manquements aux règles élémentaires de la démocratie illustrent la nécessité d'un nouvel élan au Gabon comme dans toute l'Afrique centrale, mais cet élan ne consiste pas à choisir le candidat à la place des Gabonais ou à tenter une déstabilisation du pays au profit d'intérêts étrangers ou marchands inavouables.

Attention au risque de la guerre civile! Le précédent rwandais doit nous conduire à une grande prudence. L'avenir du Gabon appartient aux Gabonais et à eux seuls. Au Gabon comme au Congo, la libération des prisonniers politiques est un préalable, et le respect de l'opposition une garantie.

J'invite les Européens à être attentifs aux manœuvres politiques en cours, afin que le feu qui couve ne se transforme pas en brasier. La stabilité de l'Europe est étroitement liée à la stabilité du continent africain.

 
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