Marie-Christine Arnautu (ENF), par écrit. ‒ Les acides gras trans induisent des risques pour la santé humaine: risque accru de développement de maladies cardiovasculaires, de calculs biliaires, de diabète et de certains cancers notamment. À ce jour, l’Autorité européenne de sécurité des aliments recommande une consommation «aussi faible que possible» d’acides gras trans. Cependant, il n’existe pas de réglementation européenne en la matière.
La proposition de résolution propose l’introduction d’une nouvelle réglementation européenne sur la teneur des aliments en acides gras trans. Précédée par une étude d’impact, celle-ci serait introduite sous deux ans.
Ma collègue du Front national, Mireille d’Ornano a été corédactrice de cette proposition de résolution: il est en effet impérieux de limiter la teneur en acides gras trans eu égard à leurs effets délétères, désormais avérés, sur la santé humaine.
Le groupe ENF a mis l’accent sur deux autres points essentiels: le fait que les acides gras trans d’origine naturelle sont dépourvus de nocivité et qu’une réglementation de la teneur des aliments en acides gras trans doit prendre en compte les spécificités nationales.