Retour au portail Europarl

Choisissez la langue de votre document :

  • bg - български
  • es - español
  • cs - čeština
  • da - dansk
  • de - Deutsch
  • et - eesti keel
  • el - ελληνικά
  • en - English
  • fr - français (sélectionné)
  • ga - Gaeilge
  • hr - hrvatski
  • it - italiano
  • lv - latviešu valoda
  • lt - lietuvių kalba
  • hu - magyar
  • mt - Malti
  • nl - Nederlands
  • pl - polski
  • pt - português
  • ro - română
  • sk - slovenčina
  • sl - slovenščina
  • fi - suomi
  • sv - svenska
 Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 1 février 2017 - Bruxelles Edition révisée

Tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines (débat)
MPphoto
 

  Constance Le Grip, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, ce que nous dénonçons aujourd'hui est une véritable horreur qu'ont connue 500 000 femmes qui vivent aujourd'hui en Europe, au nom de prétendues pratiques traditionnelles, sociales, culturelles, religieuses. Dans le monde, d'après les chiffres de l'OMS, quelque 140 millions de femmes, de jeunes femmes, de jeunes filles, de petites filles, ont subi l'une ou l'autre forme de mutilations génitales féminines.

Le 6 février – vous l'avez dit, Madame la Commissaire  – est la journée internationale dédiée à la tolérance zéro à l'encontre des mutilations génitales féminines. Le Parlement européen s'est toujours engagé avec beaucoup d'opiniâtreté et de constance, au long des années passées, afin d'alerter l'opinion publique, de faire preuve de détermination et d'engagement dans la lutte contre cette forme absolument intolérable de violence faite aux femmes, dont – nous le savons bien maintenant, toutes les études concordent – les effets sur la santé, le bien-être, mais également sur les parcours de formation et d'éducation, sur les parcours professionnels, se font sentir très longtemps chez les victimes. Les mutilations génitales féminines constituent vraiment une atteinte intolérable à la dignité humaine, à l'intégrité du corps de la femme.

Vous nous avez annoncé, Madame la Commissaire, un point très précis sur les actions engagées, ainsi que sur la plateforme qui vient d'être installée. Nous vous remercions pour ce point très précis, pour l'intensité de l'engagement, de la mobilisation dont vous faites preuve. Nous continuons à vous soutenir, à vous encourager, à aller toujours plus loin et, notamment, à mettre la pression – si vous me permettez cette expression – sur les États membres qui n'ont pas encore, pour ce qui les concerne, très concrètement et de manière très organisée, décliné un plan d'action volontaire contre cette pratique, encore une fois, intolérable.

 
Avis juridique - Politique de confidentialité