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Utorok, 4. apríla 2017 - Štrasburg Revidované vydanie

11. Súčasný stav druhého preskúmania programu makroekonomických úprav pre Grécko (rozprava)
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  Presidente. – L'ordine del giorno reca la discussione sulle dichiarazioni del Consiglio e della Commissione sullo stato di avanzamento del secondo riesame del programma di aggiustamento economico per la Grecia.

 
  
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  Ian Borg, President-in-Office of the Council. – Mr President, honourable Members, as you have already highlighted, you have added the topic ‘State of play of the second review of the economic adjustment programme for Greece’ to today’s agenda and you will appreciate that I will limit my intervention on this process. In line with the European legal framework, the institutions, that is the Commission, the ECB, the ESM and IMF, are entrusted with the design and monitoring of adjustment programmes. This also includes negotiations of updated policy conditionality with the national authorities.

The Eurogroup is regularly informed of the state of play of the adjustment programme by the institutions and also the authorities, and on occasion the Eurogroup provides political guidance on open issues. The second review of the Greece programme is on the agenda of the next Eurogroup meeting later this week on 7 April. The Council is not intervening in ongoing programme reviews and I can confirm that it has not discussed the issue at hand either in March or at earlier meetings.

The Commission is also, I think, much better placed to provide you with the information on the subject than I am, and I see that Commissioner Moscovici is here and he will address you just after me. The Commission informing the European Parliament is also in line with the EU provisions, the two-pack provisions, on adjustment programmes. So for now I thank you very much and I will listen with great attention to the interventions by the honourable Members and by Commissioner Moscovici.

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs les députés, c’est avec plaisir que je suis avec vous aujourd’hui pour évoquer le deuxième réexamen du programme grec.

Commençons par la situation de l’économie grecque, qui a fait preuve de résilience face aux turbulences de 2015 et 2016 ainsi qu’aux effets des contrôles de capitaux. Dès 2016, des tendances positives ont vu le jour, y compris le retour, qui nous a surpris, d’une croissance positive plus rapidement que prévu pour certains trimestres et la baisse du chômage, qui était à un niveau absolument inacceptable et qui reste beaucoup trop élevé.

Aujourd’hui, cette évolution positive – il faut le reconnaître – commence cependant à patiner. Pourquoi observe-t-on justement cette hésitation? Parce que nous clôturons le réexamen en retard. Ce que j’observe depuis la responsabilité qui est la mienne, c’est qu’il y a un lien très étroit entre le retour de la croissance en Grèce et les succès dans la négociation. Quand la négociation avance, la croissance et la confiance redémarrent. Quand la négociation tarde, alors la croissance attend, comme les investisseurs. Tous les partenaires de la Grèce doivent donc maintenant se réunir pour mettre fin à cette incertitude qui est dommageable et pour créer enfin un cycle durable de redressements vertueux. La Grèce le mérite. Ses autorités, son gouvernement et son parlement ont réalisé des progrès considérables depuis le lancement du programme actuel. Les progrès qui ont été accomplis au cours des dix—huit derniers mois doivent être soutenus et confortés pour assurer ce dont le pays et la zone euro ont besoin, à savoir une reprise durable.

Nous restons convaincus qu’à la suite de réformes substantielles et de prochains efforts de mise en œuvre, l’économie grecque, qui est très souple, très créative et très réactive, est capable de tourner la page. Mais elle doit être aidée et ne doit pas être entravée davantage par l’incertitude.

Pour sa part, comme l’a rappelé le ministre, la Commission fait tout ce qui est en son pouvoir et relève de son rôle, en quelque sorte, d’honnête courtier pour aboutir à un accord juste et équilibré, que nous voulons rapidement. Pourquoi cet accord est-il possible? D’abord parce que les objectifs budgétaires sont largement atteints. Je redis ici que l’objectif d’excédent primaire de 2016, qui était de 0,5 % dans le cadre du programme, a été très largement dépassé. Eurostat publiera le résultat fin avril, mais nous nous attendons à ce que l’excédent primaire soit tout simplement supérieur à 3 %.

La Grèce est également en voie d’atteindre son objectif de 1,75 % du PIB en 2017 et de 3,5 % en 2018. Ces résultats ne tombent pas du ciel. Ils sont le fruit d’une série de consolidations budgétaires extrêmement dures qui comprennent des mesures paramétriques de haute qualité adoptées en 2015 et 2016, dont le rendement budgétaire cumulé est de 4,5 % du PIB, chiffre considérable. Quel pays européen a connu un tel ajustement? Quelles que soient les préférences politiques – et la Commission n’a pas de préférence politique –, de tels efforts ne doivent pas être oubliés ou ignorés, mais ils doivent être ancrés, approfondis et poursuivis.

En ce qui concerne le programme de réformes, les autorités ont déjà mis en œuvre une grande partie de ce qui était exigé. Je citerai quelques exemples qui ne reçoivent pas toujours l’attention qu’ils méritent: la Grèce s’est dotée pour la première fois d’un filet national de sécurité sociale qui permettra de garantir un revenu de subsistance ou de base ainsi quede de renforcer l’éducation et la formation professionnelle en ces temps de chômage élevé.

Une autorité indépendante pour les recettes publiques a enfin été créée. La Grèce en avait besoin avec, entre autres, pour objectif d’améliorer la perception des recettes. La législation visant à réduire les prêts non performants a été adoptée et nous passons maintenant à la mise en œuvre. Un nouveau fonds de privatisation et d’investissement, le HCAP, est maintenant opérationnel et ses conseils de surveillance et de gestion ont déjà commencé à s’acquitter de leurs responsabilités. Il en découle naturellement que d’importants progrès ont déjà été réalisés dans de grands projets de privatisation. J’encourage les autorités grecques à maintenir cet élan qui est essentiel pour attirer les investissements et les investisseurs privés dont la Grèce a besoin.

Enfin, je mentionnerai les différentes mesures adoptées dans les domaines des marchés des produits, de l’environnement des affaires ou du système juridique. Tous ces exemples ne représentent en fait qu’une petite partie des quelque 200 mesures qui ont été prises depuis le début du programme à l’été 2015.

Les premiers mois de cette année ont été consacrés à la négociation de deux éléments critiques. Il s’agit d’abord des mesures nécessaires pour clore le deuxième réexamen. À cet égard, les principales questions en suspens sont connues.

Il s’agit premièrement de la réforme du marché du travail, question de grande importance pour beaucoup d’entre vous et point très important également pour la Commission. Il est essentiel que le marché du travail grec tienne compte des difficultés sur le front de l’emploi, mais également des défis économiques actuels propres au pays pour que les réformes puissent soutenir la reprise ainsi que la création d’emplois. Je tiens à dire que la Commission, attachée au modèle social européen, continue de soutenir des systèmes de négociation collective qui soient équitables et efficaces. Pour sa part, la Grèce devrait respecter les meilleures pratiques européennes dans des domaines tels que les licenciements collectifs et l’action syndicale.

Nous prenons en compte, à cet égard, les travaux du groupe d’experts indépendants chargé de formuler des recommandations à la lumière des meilleures pratiques européennes et internationales. Nous savons aussi qu’elles n’ont pas toutes eu un soutien unanime. Par expérience, je crois que ce qui compte le plus n’est pas nécessairement le fonctionnement du système sur le papier, mais son fonctionnement dans la vie, c’est-à-dire comment les partenaires sociaux se l’approprient et s’engagent conjointement, de manière autonome et en collaboration avec les autorités publiques.

Le deuxième grand sujet de négociation porte sur le marché de l’énergie. Dans ce secteur, il est important d’accroître la concurrence en tenant compte des règles européennes et aussi, bien sûr, des récentes décisions de justice. Un marché plus compétitif et plus efficace est dans l’intérêt de tous les consommateurs. Je pense qu’avec quelques ajustements techniques, nous devrions pouvoir convenir rapidement des éléments de réforme nécessaires qui sont bons pour tous et, en premier lieu, pour l’économie grecque.

Ces dernières semaines, un autre élément de discussion a porté sur un dispositif budgétaire qui permettrait au Fonds monétaire international de participer avec son propre programme. Je sais que pour beaucoup d’entre vous, pour la Commission et pour les États membres, la participation du Fonds monétaires international est vraiment une garantie de sécurité majeure. C’est une condition essentielle. Ce qui est inédit, c’est que ce dispositif prendrait effet dans les années qui suivent immédiatement la fin du programme. Nous sommes donc en train de réfléchir non pas à ce qui se passe d’ici à la fin 2018, mais dans les années qui viendront immédiatement après 2018, sans demander un effort primaire pendant trop longtemps, parce que ce n’est ni viable ni démocratique.

L’objectif doit être d’aboutir à un ensemble équilibré, qui garantira que la Grèce atteindra cet objectif d’excédent primaire à moyen terme. Ce concept a été répété lors des réunions de l’Eurogroupe de février et mars. Il a servi et sert toujours de base aux discussions des dernières semaines qui doivent aboutir à très bref délai parce que nous avons une autre réunion de l’Eurogroupe à La Valette dans trois jours.

Les discussions se poursuivent. Vous m’excuserez d’ailleurs de quitter cet hémicycle avant la fin de notre débat pour rejoindre Bruxelles, où des rencontres importantes avec les autorités grecques et les institutions européennes auront lieu ce soir. Je tenais néanmoins à être à Strasbourg pour votre débat et regagner ensuite Bruxelles, ce qui n’est jamais très simple. Je tiens à souligner que ce dispositif comprend des mesures visant à rationaliser davantage les dépenses.

La Commission et moi-même, nous nous réjouissons des progrès réalisés jusqu’à présent, y compris dans les questions qui sont des préalables nécessaires pour la participation du FMI. Nous avons déjà parcouru un long chemin depuis le mandat confié à l’Eurogroupe de fin février. Nous aurons l’occasion de le mesurer cette semaine avec les ministres à La Valette. J’espère que la réunion qui s’y déroulera sera une bonne réunion qui permettra de voir que nous allons vraiment vers une conclusion satisfaisante.

Je continue de croire qu’un accord technique au niveau des institutions précédant et suivant un accord politique n’est pas seulement possible, mais aussi impératif pour limiter les risques liés à un retard et éviter de compromettre la performance budgétaire positive de l’an dernier. Mais cela exige un véritable engagement et une volonté de conclure de la part de tous, et j’insiste sur le mot «tous». Pour parvenir à un accord global, il faut faire des choix politiques difficiles. Nous en sommes conscients. C’est particulièrement vrai pour la Grèce. Nous comptons donc sur l’attitude constructive des autres institutions concernées et je tiens à dire dans cette enceinte, sans langue de bois, que cela inclut aussi le Fonds monétaire international, qui a participé activement à tous les aspects de la négociation depuis la création du programme MES en 2015 et qui doit, lui aussi, faire sa part d’efforts pour comprendre les difficultés spécifiques de la Grèce. La Commission va donc continuer à soutenir les discussions constructives entre tous les partenaires et à favoriser une conclusion rapide du réexamen.

Enfin, la Commission continuera également à encourager tous les efforts qui vont dans le sens d’une dette grecque plus soutenable. Nous signalons depuis un certain temps qu’un chemin d’excédents primaires plus réaliste est nécessaire après la fin du programme. Il n’est pas possible de demander pendant des années et des années des niveaux d’excédents primaires qui soient trop élevés si on veut que la croissance redémarre dans le pays et que l’emploi revienne. Sans cela, les marchés ne seront pas disposés à prêter à des taux raisonnables et la Grèce continuera à dépendre du soutien de ses partenaires européens. En fin de compte, je pense que c’est une question de partage des charges entre la Grèce et l’Eurogroupe.

Bref, la Commission tient à souligner les progrès déjà accomplis. Elle sait qu’il reste encore quelques efforts à faire pour que la discussion puisse aboutir. Je redis à quel point c’est pour nous, et pour moi personnellement, vraiment quelque chose qui est non seulement souhaitable mais possible et nécessaire pour notre union économique et monétaire, pour la zone euro, pour la Grèce et pour le peuple grec, qui a beaucoup souffert de la crise, qui doit voir la lumière au bout de ce long tunnel d’austérité et retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi.

 
  
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  Manolis Kefalogiannis, on behalf of the PPE Group. – Mr President, Mr Dijsselbloem is absent to hear all parties’ comments. He should have been here in the European Parliament to apologise to the people of southern Europe and if not, to resign from his post.

Κύριε Πρόεδρε, δύο μηνύματα για την αξιολόγηση στην Ελλάδα. Μήνυμα πρώτο προς τους θεσμούς: κλείστε την αξιολόγηση άμεσα! Ο διάβολος κρύβεται στις λεπτομέρειες. Ο ελληνικός λαός έχει κάνει πολλές και μεγάλες θυσίες. Μήνυμα δεύτερο προς την ελληνική κυβέρνηση: μην παίζετε με τη φωτιά! Προσέξτε το ατύχημα! Η πολιτική σας θυμίζει την πολιτική Τσίπρα-Βαρουφάκη του καλοκαιριού του 2015, όταν φτάσαμε ένα βήμα πριν από τον γκρεμό, στη δραχμή, έξω από το ευρώ και την ευρωζώνη, στην άτακτη χρεοκοπία.

Η Ελλάδα σήμερα χρειάζεται αλληλεγγύη από το εξωτερικό, συναίνεση και σοβαρότητα στο εσωτερικό. Αυτός είναι ο μόνος τρόπος για να βγούμε από αυτή τη μεγάλη παρατεταμένη κρίση με το μικρότερο δυνατό κόστος για τον ελληνικό λαό.

 
  
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  Roberto Gualtieri, on behalf of the S&D Group. – Mr President, time is running out and the Greek people can no longer wait. They deserve a swift and positive conclusion to the second review. We think that a positive conclusion is at hand. The implementation of structural reform, a balanced solution for the labour market which would safeguard the right of collective bargaining, and additional fiscal safeguards – and also the possibility of expansionary measures if Greece outperforms its targets, as it is currently doing – could be the basis for an agreement to put Greece on the path towards sustainable growth.

This is why the Greek Government is right to negotiate constructively in order to get an agreement: prolonging the uncertainty would have negative consequences for the economy, and it would be a terrible mistake to throw away the positive results that have been achieved so far. But the IMF and some Member States should not abuse this situation and should also do their part in order to achieve a positive result. In particular they should not play with fire.

I want to be very clear: given the sense of responsibility shown by the Greek Government and given the significant concessions agreed in order to have the IMF on board, to insist on asking for an unsustainable additional fiscal effort to be concentrated in a single year after the end of the programme would be irresponsible and unacceptable. I would even say that it would be shameful. Finally, creditors should recognise that the primary surplus of 3.5% is achievable, but it is sustainable only for a very short time. This clear recognition is necessary in order to give credibility to the commitment made by the Eurogroup in May 2016 to implementing medium—term debt relief measures. Those measures are necessary in order to meet the agreed benchmarks for growth financing needs in a context of social cohesion, as well as financial, economic and political stability, and should be further specified.

A positive solution to the Greek crisis would be a major success for the Greek people and for the entire European Union in these difficult times. Parliament calls on all the relevant actors to take a responsible attitude in order to achieve this historic result.

 
  
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  Νότης Μαριάς, εξ ονόματος της ομάδας ECR. – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Moscovici, η τρόικα τα θέλει μονά-ζυγά δικά της. Παρότι αρνείστε να χορηγήσετε τα εναπομείναντα 19,5 δισεκατομμύρια ευρώ του κεφαλαίου του τρίτου δανείου, εντούτοις απαιτείτε εφαρμογή των μνημονιακών μέτρων στο 100 %. Πρέπει είτε να μειώσετε τα μνημονιακά μέτρα κατά 25 % είτε να προχωρήσετε στη διάθεση του υπολοίπου δανείου, προκειμένου με τα χρήματα αυτά να γίνει ανακεφαλαιοποίηση των ασφαλιστικών ταμείων που λεηλατήθηκαν με το PSI, να θεσπιστεί ειδικό δημόσιο ταμείο για τα κόκκινα δάνεια και να χρηματοδοτηθεί η ίδρυση αναπτυξιακής τράπεζας για επενδύσεις στην ελληνική οικονομία και μείωση της ανεργίας. Επιστρέψτε, ως τρόικα, επιτέλους, τα 3,5 δισεκατομμύρια ευρώ που ενθυλάκωσε ο ESM, χρήματα που ανήκουν στην Ελλάδα και αφορούν επιστροφές των κερδών της ΕΚΤ του 2014 από τα ελληνικά ομόλογα, προκειμένου με τον τρόπο αυτό να χρηματοδοτηθεί ένα ευρύ αναπτυξιακό σχέδιο για τη δημιουργία 300.000 νέων θέσεων εργασίας.

Σταματήστε, κύριε Moscovici, την πολιτική της λιτότητας και της βίαιης δημοσιονομικής προσαρμογής, που έχει μετατρέψει την Ελλάδα σε ένα απέραντο κοινωνικό νεκροταφείο. Σταματήστε, ως τρόικα, να πιέζετε και να ζητάτε μείωση συντάξεων, αύξηση φόρων, ξεπούλημα της ΔΕΗ και της κρατικής περιουσίας αντί πινακίου φακής. Ο ελληνικός λαός δεν ανέχεται την ταπείνωση και σύντομα θα δώσει και στην κυβέρνηση και στην τρόικα και στον κύριο Dijsselbloem, που δεν τόλμησε να εμφανιστεί εδώ για να απολογηθεί, την απάντηση που τους αρμόζει. Γιατί υπάρχει άλλος δρόμος.

 
  
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  Nils Torvalds, för ALDE-gruppen. – Herr talman! Jag ska ta upp några grundläggande strukturella problem som gäller Grekland. Det första strukturella problemet handlar om budgetstrukturen. Varje land som har sin pensionspolitik inbäddad i statsbudgeten beställer ett problem. Ni kan kolla med den ryska statsbudgeten, där har man gjort samma, i och för sig kortsiktiga, lösning. Man tror att det alltid finns pengar i statskassan och så tänker man att man kan betala pensionerna ur den budgeten. När man kastar en blick på befolkningspyramiden för Greklands del ser vi att snart är en majoritet av befolkningen pensionärer, och en minoritet av befolkningen ska tjäna in pengarna till statskassan. Om människorna betalade sin skatt i Grekland, kunde det här eventuellt vara ett överkomligt problem. Så som man nu betalar skatt i det landet är det här problemet inte lösbart. Det är det första problemet.

Det andra problemet gäller ett missförhållande mellan de riktiga besluten och den uteblivna förvaltningen. Vi vet att den grekiska regeringen har fattat riktiga beslut och vi vet att det grekiska parlamentet, med viss ovilja, har fattat de riktiga besluten, men vi ser fortfarande inte, den dag som idag är, att de här besluten förverkligas ute i levande livet. Av den orsaken tillhör jag en minoritet i den här församlingen som inte blev så fruktansvärt förskräckt av Dijsselbloems uttalande om hur man använder sina pengar. En del av mina ledamotskollegor visade en stor brist på sinne för humor när man så att säga ”raised hell” om den frågan. Lite bättre disciplin, lite mera självkritik, så kanske vi klarar den här saken.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης, εξ ονόματος της ομάδας GUE/NGL. – Κύριε Πρόεδρε, ο ελληνικός λαός έχει κάνει μεγάλες θυσίες, έχει προβεί σε μεγάλες αλλαγές και η ελληνική οικονομία έχει σημειώσει σημαντική πρόοδο τον τελευταίο ενάμιση χρόνο, όπως παραδέχτηκε και ο Επίτροπος Moscovici.

Τώρα, όμως, είναι η ώρα να τηρήσουν και οι δανειστές τη δική τους υποχρέωση, γιατί η συνεχιζόμενη καθυστέρηση, κύριε Επίτροπε, κάνει ζημιά και στην ελληνική οικονομία και στην ίδια την ευρωζώνη. Αυτή η καθυστέρηση οφείλεται, όπως είπε χθες ο ίδιος ο εκπρόσωπος της Επιτροπής στις Βρυξέλλες, σε παράλογες απαιτήσεις που έρχονται την τελευταία στιγμή στο τραπέζι των διαπραγματεύσεων από την πλευρά του Διεθνούς Νομισματικού Ταμείου και του κυρίου Schäuble, του Υπουργού Οικονομικών της Γερμανίας.

Είναι ανάγκη όσοι έχουν μυαλό στο κεφάλι τους να προασπίσουν τα οικονομικά και τα γεωπολιτικά συμφέροντα και της Ελλάδας και της ευρωζώνης. Αυτό σημαίνει ολοκλήρωση της τεχνικής συμφωνίας χθες και όχι αύριο και ολοκλήρωση του συνολικού πακέτου της συμφωνίας μέσα στον Απρίλιο, κύριε Moscovici, με ισορροπημένο δημοσιονομικό πακέτο, όπως είπατε και εσείς, μετά το 2018, με βιώσιμο χρέος, με ρεαλιστικά πρωτογενή πλεονάσματα και με επιστροφή των συλλογικών διαπραγματεύσεων στην Ελλάδα, γιατί η Ελλάδα είναι κομμάτι της Ευρώπης. Μόνον έτσι μπορεί να κερδίσουν και οικονομικά και γεωπολιτικά η χώρα μου και ο λαός μου, αλλά και η ευρωζώνη.

Μην ξεχνάτε ότι οι Ελληνίδες και οι Έλληνες φυλάττουν ευρωπαϊκά σύνορα, είναι δίπλα στον παράγοντα αστάθειας που λέγεται Erdoğan και οι 27 έχουν κάθε λόγο, μετά το Brexit, να δείξουν ότι είναι ενωμένοι και σέβονται έμπρακτα, και όχι μόνο στα λόγια, τις θυσίες του ελληνικού λαού.

 
  
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  Ska Keller, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, on Friday we will have a Eurogroup meeting. Again and again it looks like there might not actually be real progress on the Greek programme and the Eurogroup, as we know, is led by a man who told us very clearly what he thinks about women and what he thinks about southern Member States. By his absence today he shows us also what he thinks about the European Parliament.

While he is a very big problem, he is not our only problem in that matter. The whole Eurozone, and hence also the whole future of the European Union, is being held hostage by the dogma of austerity. To believe growth will come if households are shrinking, if they have to be cut and also the state expenditure is being cut – well, that is not going to happen. That is just economic nonsense.

Extreme poverty has increased by almost seven times in the last years in Greece while state spending has been cut by more than 30%, which is the biggest reduction per capita in the whole Eurozone. While all of that is happening the IMF and also some Member States are demanding more and more cuts. They ask for further reductions in pensions, saying that the Greek pension system is too generous, but actually the truth is that Greek pensioners are much worse off than pensioners anywhere else in Europe. In Greece 43% of pensioners live on less than EUR 660 per month, making those who worked hard for their whole life extremely vulnerable to poverty and to social exclusion.

The whole future of Europe is also being held hostage by some Member States who think they can win elections by causing hardship elsewhere, and that should not happen. Labour rights, social rights and EU law are applicable everywhere in the European Union and by telling Greece that it should not apply collective bargaining we are imposing an arbitrary deviation from that European social model.

While we are saying the whole time that Greece should follow European rules, what we are actually telling them to do is abandon those very rules and that is just schizophrenic. If we truly want recovery in Greece, if we truly want to work together for a common future we cannot allow Greece to be made into an experimental ground for zero labour rights.

And sure, to overcome the dogma of austerity, to invest in a sustainable economy, to carry out intelligent reforms and to get real on debt relief, that might not be popular in every single Member State. It actually takes courage to argue that we are all going to benefit from this in the long term, that we should invest in our common good rather than cutting the ground from under our feet, to show solidarity instead of contempt. But this courage is necessary if we want to build our common future.

 
  
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  Marco Valli, a nome del gruppo EFDD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, prima di tutto volevo dire che mi sarebbe piaciuto parlare di questo programma per la Grecia con il presidente dell'Eurogruppo Dijsselbloem, che a quanto pare ha preso benissimo l'eredità del suo predecessore Juncker: entrambi sono alla guida di fatto di due paradisi fiscali che da una parte incentivano l'elusione fiscale delle grandi multinazionali e dall'altra dettano, hanno dettato – Juncker prima e Dijsselbloem oggi – i programmi alla Grecia, programmi che servono per ripagare i debiti che ha preso questo paese, ma questo paese deve pagare degli interessi molto grandi, su questi debiti, insostenibili, e nel programma non mi sembra ci siano delle misure così sostenibili.Parliamo di taglio delle pensioni – e siamo al tredicesimo taglio in cinque anni, ditemi se questo è sostenibile. Parliamo di abbassamento della soglia per l'esenzione fiscale per i redditi minimi: tartassiamo ancora di più chi è povero! E la privatizzazione, adesso, della società dell'energia, dopo i porti e gli aeroporti.

Questa è la solita ricetta fallimentare della troika, è un assetto che non funziona. Finché non verrà messo seriamente in discussione, finché persone come Dijsselbloem e Juncker governeranno le istituzioni europee, non usciremo mai da questa crisi, l'eurozona non uscirà mai da questa crisi. Quindi chiediamo fortemente le dimissioni di questo personaggio che ha insultato i paesi del Sud e le donne, e vogliamo che queste cose vengano dibattute in modo più acceso, perché non è possibile non parlare dei problemi dell'eurozona, dell'euro e della governance economica.

 
  
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  Marco Zanni, a nome del gruppo ENF. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, dopo tante menzogne che si sono sentite sulla Grecia, non solo oggi ma in questi anni, è necessario ristabilire un po' di verità su questo approccio disastroso orchestrato dalle istituzioni dell'Unione europea, che in nome dell'euro hanno scientemente distrutto un paese.

Siamo qui per fare il punto sui risultati di questi memorandum e facciamolo, il punto. La produzione industriale greca nel periodo è calata del 30 %, il PIL reale è sceso del 25 %, un quarto della popolazione greca vive sotto la soglia di povertà e la popolazione greca è di fronte a una delle più grosse crisi mai vissute – quasi mai vissute – nella sua storia.

Nel 2013 lo stesso Fondo monetario internazionale aveva dichiarato il fallimento delle politiche di austerità, aveva dichiarato di aver sottostimato gli effetti distruttivi dell'austerity. Ma non solo nessuno dei responsabili all'epoca ha pagato, né Dijsselbloem né Juncker si sono dimessi – anzi, qualcuno è stato promosso – ma l'approccio del terzo programma è ancora più austerità.

Ci avete fatto credere che il problema della Grecia fosse l'alto livello di debito pubblico in rapporto al PIL, e quindi che l'austerità fosse necessaria. Invece è falso. Dal 1993 al 2007 il rapporto debito pubblico/PIL della Grecia è stato intorno al 100 %, completamente costante e inferiore a quello di paesi come Belgio e Italia, considerati più virtuosi. Il problema qual è stato? Ce lo dice Vítor Constâncio in un discorso del 23 maggio 2013, in cui dice che il problema non era il debito pubblico ma il debito privato estero. Perché cosa è successo con l'euro ai cittadini greci? Eliminato il rischio di cambio, le banche del Nord hanno riversato credito su questi paesi speculando sui più alti tassi di interesse.

Il vostro obiettivo era già chiaro dall'inizio: non era salvare con questi programmi i cittadini greci, ma era permettere a queste banche che avevano speculato di recuperare i loro crediti e trasferire i debiti dai bilanci delle banche private ai bilanci pubblici. A questo sono serviti i fondi salva-Stati. L'Italia, tramite contribuzioni bilaterali e contribuzioni ai due fondi salva-Stati, ha contribuito con più di 60 miliardi di euro di soldi pubblici per salvare le banche del Nord. A questo avete obbligato i cittadini italiani. L'euro crollerà sotto le sue menzogne e voi sarete chiamati a rendere conto davanti a questo disastro che avete causato.

 
  
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  Λάμπρος Φουντούλης (NI). – Κύριε Πρόεδρε, έχετε το θράσος και συζητάτε για αξιολόγηση, νέες μειώσεις συντάξεων και νέα μέτρα λιτότητας που θα γονατίσουν κι άλλο τον ελληνικό λαό; Επίσημα στοιχεία που βγαίνουν καθημερινά στο φως της δημοσιότητας κατατάσσουν την Ελλάδα στις φτωχότερες χώρες.

Είμαστε στη λίστα με τους πιο δυστυχισμένους πολίτες, κατέχουμε την ευρωπαϊκή πρωτιά στις αυτοκτονίες, την ευρωπαϊκή πρωτιά στην ανεργία, ένα στα δύο Ελληνόπουλα υποσιτίζεται και καθόμαστε και συζητάμε με τον Dijsselbloem στο Εurogroup για νέες περικοπές, για κατάργηση εργασιακών δικαιωμάτων και για απελευθέρωση των απολύσεων. Ο Dijsselbloem, ο οποίος αρνήθηκε να παραστεί ενώπιον των ευρωβουλευτών, οι οποίοι, σε αντίθεση με αυτόν που είναι διορισμένος, είναι εκλεγμένοι από τους Ευρωπαίους πολίτες για να υπερασπιστούν τα συμφέροντα των χωρών τους, αλλά και συνολικά όλης της Ευρώπης. Τολμά να προσβάλλει χώρες και λαούς , με τις προκλητικές δηλώσεις του, αλλά ταυτόχρονα και τις γυναίκες, για τις οποίες προφανώς θεωρεί ότι γενικά εκδίδονται επί χρήμασι.

Μην απορείτε, λοιπόν, που η Μεγάλη Βρετανία επέλεξε την έξοδο. Συνεχίστε να εκχωρείτε το δικαίωμα στον Dijsselbloem να αποφασίζει για τις τύχες των χωρών μας και πολύ σύντομα και άλλες χώρες θα ακολουθήσουν.

 
  
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  Markus Ferber (PPE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Es ist jetzt ziemlich genau sieben Jahre her, dass der damalige griechische Ministerpräsident Papandreou sich an die Europäer gewandt hat, dass das Land unmittelbar vor der Zahlungsunfähigkeit stehe. Sieben Jahre! – und trotzdem müssen wir noch immer solche Debatten hier führen. Das zeigt doch das eigentliche Problem: In diesen sieben Jahren ist es gelungen, andere Länder unter den Rettungsschirm zu nehmen, um sie wieder an die Kapitalmärkte zu entlassen, und bei einem Land ist es nicht gelungen. Wenn ich jetzt die ganzen Reden bisher gehört habe, die sagen: „Alle anderen sind schuld und das Land selber nicht.“, dann verstehe ich das einfach nicht, denn andere haben es in kürzerer Zeit geschafft, Anpassungsprogramme umzusetzen.

Ich stelle mir schon ein paar Fragen: Warum ist Griechenland eines der wenigen Länder, wo die Reeder überhaupt nicht besteuert werden? Selbst unter einem Kommunisten, Herrn Tsipras, hat sich daran nichts geändert. Warum ist Griechenland ein Land, das es nicht schafft, das Auslandsvermögen seiner eigenen Bürgerinnen und Bürger zu besteuern? Alle Länder in der Europäischen Union schaffen das, die Griechen schaffen es nicht. Warum ist Griechenland in der Lage, obwohl es angeblich so bettelarm ist, dass es über zwei Prozent seiner Wirtschaftskraft in die Verteidigung investieren kann und damit bei Herrn Trump hoch angesehen ist? Ich stelle mir schon die Frage: Ist es richtig, besser bei Herrn Trump dazustehen als bei denen, von denen man Solidarität einfordert? Und deswegen sage ich in aller Deutlichkeit: Hier müssen Hausaufgaben gemacht werden und nicht immer nur an andere appelliert werden.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Sławomir Kłosowski (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Mam pytanie do pana komisarza i do pani poseł Keller. Otóż z jednej strony chciałbym zapytać, bo nie ukrywam, że pewne kwestie...

(Przewodniczący przerwał posłowi, informując go, że może on zadać pytanie tylko posłowi Ferberowi)

 
  
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  Presidente. – On. Ferber, c'è una domanda per lei, la accetta?

On. Kłosowski, prego, la sua domanda.

 
  
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  Sławomir Kłosowski (ECR), pytanie zadane przez podniesienie niebieskiej kartki. – Otóż mam podobne pytanie do pana Ferbera. Ekonomia jest nauką ścisłą, w związku z tym tu pewne kwestie są do wyliczenia. Bardzo często w dzisiejszej debacie rozlegały się głosy typowo socjalne, mówiące o pewnej solidarności, o współczuciu dla narodu greckiego, który przeżywa trudności, przeżywa kłopoty ze względu na swoją wewnętrzną sytuację budżetową. W związku z tym mam pytanie do pana Ferbera. Jak Pan widzi praktyczne pogodzenie tych dwóch kwestii: kwestii wyliczalnej ekonomii z jednej strony, kwestii socjalnych z drugiej?

 
  
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  Markus Ferber (PPE), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Ich weiß jetzt nicht, auf welchen Teil meiner Rede Sie sich beziehen, denn ich sehe mich natürlich nicht in der Lage, hier Fragen, die eigentlich an andere Kolleginnen und Kollegen gerichtet waren, zu beantworten.

Ich will nur mal darauf hinweisen: Nach Unterlagen der Kommission hat allein das Land Griechenland Steuerausstände von über 80 Mrd. EUR, in einer Größenordnung also, wie sie dem dritten Hilfspaket entspricht. Wenn es nur gelingen würde, diese Steuerausstände einzutreiben, müsste weder etwas gekürzt werden, noch müsste bei den europäischen Geldgebern weiter Geld gefordert werden. Und deswegen sage ich: Zuhause müssen die Dinge erledigt werden, und dann gibt es auch die Solidarität von uns.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, il y a deux mois très exactement, nous avions dans cet hémicycle le même débat au cours duquel vous annonciez de bonnes prévisions et de bons résultats pour la Grèce. Nous avions l’impression qu’il n’y avait plus aucun motif de blocage au Conseil ou à l’Eurogroupe. Depuis, rien n’avance.

On cite parfois dans cet hémicycle le nom de M. Dijsselbloem, mais on oublie sans doute de citer M. Schäuble ou leurs complices, ces messieurs et cette dame du FMI. Car, en réalité, nous avons l’impression qu’à force de ne pas vouloir créer d’aléa moral, ce sont ceux qui dénoncent cet aléa moral qui sont en train d’en créer en Grèce, produisant ici le miracle de réunir toute la classe politique grecque, contrairement à ce qui se passe dans le pays, contre cette politique d’austérité d’abord voulue par M. Schäuble pour des raisons, me semble-t-il, qui n’ont à voir ni avec la Grèce, ni avec la zone euro, ni avec l’Union européenne, mais simplement avec un calendrier électoral en Allemagne.

Or je ne pense pas que l’économie de la zone euro puisse être ainsi prise en otage par quelqu’un qui joue à l’apprenti sorcier ou qui est en train de mettre en place une stratégie de prophétie autoréalisatrice. Car comment reprocher à M. Tsipras de rappeler à ses partenaires qu’ils ont pris des engagements au sujet de la dette lorsque ces derniers, au vu des résultats qui sont à la hauteur de ce qui était attendu de son pays, lui demandent de doubler la mise et d’aggraver encore la situation des retraités?

Vendredi dernier, il me semblait que tout était en ordre et qu’un accord était possible. Or, aujourd’hui, on voit que la perspective d’un accord et d’une conclusion du réexamen du programme au prochain Eurogroupe, ce vendredi, est quasiment bouchée. Cela est dangereux. Nous avons besoin – et nous nous répétons – de donner à la Grèce des sources de confiance. C’est nécessaire pour la Grèce, mais aussi pour la zone euro et pour l’Union européenne, car cette situation fragilise l’ensemble de l’équilibre.

M. Schäuble doit d’urgence cesser ses manœuvres à l’Eurogroupe, qui consistent simplement à importer dans la zone euro des débats de politique intérieure allemande.

(L’oratrice accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement))

 
  
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  Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Präsident! Die Frau Kollegin Berès ist eine ausgesprochene Wirtschaftsexpertin. Ich möchte Sie fragen: Wie, glauben Sie, können wir es schaffen, dass in Griechenland wieder mehr investiert wird, dass damit auch neue Arbeitsplätze entstehen und dass Griechenland vor allem auch konkurrenzfähiger wird, um im Export das zu erwirtschaften, was man zu Hause für den Konsum braucht?

 
  
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  Pervenche Berès (S&D), réponse "carton bleu". – Cher collègue, c’est bien tout l’enjeu de la discussion que nous avons maintenant depuis des mois et, à tout le moins, depuis que la Commission a mis sur la table les nouveaux résultats de la Grèce.

Comment voulez-vous que des investisseurs aient envie de retourner dans ce pays alors que le réexamen du programme n’est pas terminé? Cela veut dire que les partenaires n’accordent pas à ce pays le crédit nécessaire pour pouvoir redémarrer. Or, tout ce dont ce pays a besoin, c’est d’un signe montrant que ceux qui ont conclu avec M. Tsipras et son gouvernement un mémorandum pour redresser la situation prennent acte des efforts accomplis, de la réalité des résultats et de l’opportunité pour les investisseurs étrangers de réinvestir dans le pays pour faire redémarrer l’économie.

 
  
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  Joachim Starbatty (ECR). – Herr Präsident, Herr Kommissar Moscovici! Wie oft habe ich das hier schon gehört: „Wir nähern uns dem rettenden Ufer.“ Jetzt sagen Sie: Die Griechen können Licht am Ende des Tunnels sehen und auch die Arbeitslosigkeit ist zurückgegangen. Sie ist zurückgegangen, weil die Leute auswandern! Und Sie haben gesagt, es ginge besser – Griechenland ist im neunten Jahr einer Rezession!

Jahr für Jahr bekommen wir in diesem Parlament falsche Zahlen vorgelegt. Ich habe das mal verglichen: Zwischen den Prognosen und den Ist-Zahlen ist eine Differenz von 4,95 Prozentpunkten. Das ist nicht mehr Information des Parlaments, das ist Zahlendemagogie!

Und dann wird gesagt: Ja, der Primärüberschuss ist gestiegen. Ich kenne das, ich bin Finanzwissenschaftler. Man lässt einfach Ausgaben weg oder zahlt keine Rechnungen mehr. So kann man das Defizit reduzieren. Das ist doch keine Möglichkeit, einem Land eine Zukunft zu geben!

Ich sage ganz klar: Es geht doch gar nicht um Griechenland, es geht um den Zusammenhalt des Euro-Raums! Ich möchte, dass Griechenland nicht auf dem Altar des Euros geopfert wird. Ich will nicht, dass die Euro-Ideologie Europa zerstört. Ich möchte, dass Völker und Menschen wieder leben können in Griechenland!

 
  
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  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, όσοι ζητούν να κλείσει αυτή η αξιολόγηση δήθεν για το καλό της Ελλάδας, στην ουσία ζητάνε νέες μειώσεις συντάξεων, νέα απώλεια εισοδημάτων μέσω του αφορολόγητου, νέο ξεπούλημα της δημόσιας περιουσίας και διάλυση των εργασιακών σχέσεων.

Αγαπητοί συνάδελφοι, από το 2010, εδώ και εφτά χρόνια, ο ελληνικός λαός ζει σε μια κατάσταση διαρκούς εκβιασμού. Δανειστές και κυβέρνηση μεταθέτουν την ευθύνη ο ένας στον άλλον για την αποτυχία ενός προγράμματος, αυτού που περιγράφεται στα μνημόνια, που έχει οδηγήσει τον ελληνικό λαό στη φτώχεια και την εξαθλίωση.

Κύριε Moscovici, για άλλη μια φορά μας είπατε, επί της ουσίας, ότι αν μειώσουμε τις συντάξεις στην Ελλάδα, αν ξεπουλήσουμε τον δημόσιο πλούτο, στην προκειμένη περίπτωση τη ΔΕΗ, και αν υποτιμήσουμε τη ζωή μας και το μέλλον των παιδιών μας, θα ανακάμψουμε. Αντί αυτού, όμως, αγαπητοί συνάδελφοι, η εφαρμογή των πολιτικών της τρόικας και της ευρωζώνης έχει ως αποτέλεσμα τεράστια απώλεια εισοδημάτων, τη μεγαλύτερη ανεργία στην Ευρωπαϊκή Ένωση, μετανάστευση 500.000 νέων επιστημόνων και αύξηση του δημόσιου χρέους.

Το θέμα λοιπόν, αγαπητοί συνάδελφοι, δεν είναι να κλείσει η δεύτερη αξιολόγηση, αλλά να μπορέσει ο ελληνικός λαός να αντισταθεί και να έρθει σε ρήξη με τις πολιτικές της λιτότητας και της ευρωζώνης για να μπορέσει να αναπτυχθεί.

 
  
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  Ernest Urtasun (Verts/ALE). – Señor presidente, como antes se ha comentado, hace unos meses estábamos teniendo un debate, aquí, en el cual parecía que había unos datos macroeconómicos buenos, que Grecia podría ir, poco a poco, cerrando el programa y que teníamos una buena perspectiva.

¿Qué ha ocurrido? Pues que a alguien parece que le ha interesado más enrarecer las negociaciones y crear problemas que llegar hasta el final, entre otras cosas porque se le están pidiendo cosas a Grecia que no están ni tan siquiera en el memorándum. Porque quiero recordar que en el memorándum, que era totalmente ignominioso, estaban la cuestión de la deuda y la reestructuración de la deuda.

¿Dónde está eso en la tabla de negociaciones? No lo sabemos. Y, en cambio, se empezó a exigir a Grecia que hiciera reformas laborales que incluso van contra la propia ley europea, porque lo que se le está exigiendo en materia de negociación colectiva va contra los fundamentos de la ley europea.

Por lo tanto, parece que estamos más ante los intereses de alguna gente, de alguna institución internacional que quiere desestabilizar un Gobierno, que ante gente que quiere realmente ayudar al país a salir adelante.

Francamente —y quiero terminar con esto—, que el presidente del Eurogrupo, después de lo que dijo el otro día, no se haya dignado a venir es una prueba más de que lo que tiene que hacer es dimitir inmediatamente.

 
  
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  Rolandas Paksas (EFDD). – Manau, kad negalima iš valstybės, kurios bendras vidaus produktas prieš keletą metų nukrito daugiau kaip dvidešimt penkis procentus, reikalauti, kad BVP per keletą metų pasiektų ne tik nulį, bet ir Mastrichto kriterijus, kurių, beje, šiandien neatitinka ne tik Graikija, bet ir kitos Bendrijos valstybės. Reikalavimai Graikijai turi būti pamatuoti, protingi, siūlomos reformos įgyvendinamas be šoko terapijos Graikijos visuomenei. Reikalavimų kartelė iš Europos Sąjungos institucijų turi būti protingame aukštyje ne tik dėl to, kad ją Graikija galėtų įveikti, bet dar ir dėl to, kad ne be šių institucijų atsakomybės stygiaus Graikija buvo pasodinta ant paskolų adatos. Šimtu procentų pritarčiau, kad prie Graikijos finansavimo proceso prisidėtų ir Tarptautinis valiutos fondas. Ir dar, greta diskusijos dėl reformų Graikijoje lygia greta turėtų būti ir kita diskusija: kokią dalį skolų šiai valstybei kreditoriai yra pasiryžę nurašyti, nepaisant to, kad kai kurioms valstybėms tai nepatinka.

 
  
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  Barbara Kappel (ENF). – Herr Präsident, Herr Kommissar Moscovici! Laut Expertenschätzungen kostet die schleppende Evaluierung des zweiten Anpassungsprogramms die griechische Wirtschaft bereits jetzt zwei Milliarden Euro, und das vor dem Hintergrund einer Arbeitslosigkeit von über 27 % und Kapitalabflüssen wie zu Beginn der Krise. Griechenland erlebt derzeit einen schleichenden bank run. Allein im März dieses Jahres sind 1,5 Milliarden Euro ins Ausland geflossen, zusätzlich zu den 4 Milliarden, die seit Jahresanfang ans Ausland flossen. Also von einer robusten Wirtschaft, wie Sie das sagten, Herr Kommissar, kann aus meiner Sicht keine Rede sein, und auch das Wirtschaftsprogramm, die Wirtschaftsdaten für 2017 werden nach unten korrigiert.

Der Präsident der griechischen Notenbank, Herr Stournaras, hat auch schon vor weiteren Verzögerungen bei den Verhandlungen gewarnt. Er sieht schwere Rückschläge für die griechische Wirtschaft und insbesondere für die griechischen Banken, und er fordert Strukturreformen ein – sehr zum Missfallen der griechischen Regierung. Und auch am Freitag beim Ecofin wird es keine Einigung geben, das hat uns Herr Dijsselbloem schon in einem Interview mitteilen lassen. Und der Grund dafür ist, dass die Regierung Tsipras die Reformschritte, die beim Abschluss des dritten Hilfspakets im Sommer 2015 zugesagt wurden, verschleppt. Alle Umsetzungszusagen an die Geldgeber sollen laut Tsipras auf nach den Wahlen 2019 verschoben werden, und alle internen Kritiker wie der Notenbankchef sollen sich politisch möglichst nicht mehr äußern. Sonst droht ein ähnliches Schicksal wie das des ehemaligen Leiters der griechischen Statistikbehörde, Herrn Georgiou, der zu acht Monaten Haft verurteilt wurde, weil er korrekte Statistiken nach Brüssel meldete.

Eine bedenkliche Entwicklung. Das ist nicht das, was Griechenland braucht. Griechenland braucht einen Befreiungsschlag, ein Wirtschafts- und Stabilitätsprogramm, das Wachstum und Beschäftigung schafft. Das hat die Regierung Tsipras bis heute nicht vorgelegt.

 
  
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  Σωτήριος Ζαριανόπουλος ( NI). – Κύριε Πρόεδρε, πριν από οτιδήποτε άλλο, επειδή ειπώθηκε αυτό εδώ μέσα, θα ήθελα να πω ότι ο ελληνικός λαός γελάει πραγματικά με το ανέκδοτο ότι ο Τσίπρας είναι κομμουνιστής. Λοιπόν, η τρόικα και η κυβέρνηση ΣΥΡΙΖΑ-ΑΝΕΛ βιάζονται να φέρουν το τέταρτο σκληρότερο μνημόνιο, τα δε υπόλοιπα κόμματα καβγαδίζουν ποιος φέρνει τα καλύτερα μνημόνια.

Όλοι συμφωνούν: νέο 15ο τσάκισμα συντάξεων και μισθών, φοροληστεία των φτωχότερων για να φοροαπαλλαγούν οι πλουσιότεροι, ομαδικές απολύσεις, χτύπημα του απεργιακού δικαιώματος, ιδιωτικοποιήσεις. Όλα για την ανάκαμψη όχι του λαού, αλλά του κεφαλαίου. Αυτές είναι οι βέλτιστες πρακτικές και το κεκτημένο της Ευρωπαϊκής Ένωσης: όταν όλοι ανησυχούν για την καθυστέρηση του τέταρτου μνημονίου, οι εργαζόμενοι να ανησυχούν για τη ζωή τους. Καμιά ανάθεση σε νέους σωτήρες, το ίδιο βάρβαρους με τους προηγούμενους.

Η καπιταλιστική βαρβαρότητα, με ή χωρίς μνημόνια, δεν έχει τέλος, αν δεν τη σταματήσει η ίδια η οργανωμένη εργατική τάξη και τα λαϊκά στρώματα. Ευρωπαϊκή Ένωση και καπιταλισμός δεν εξανθρωπίζονται. Έτσι, λοιπόν, στις 7 Απρίλη, τη μέρα του Εurogroup, οι εργαζόμενοι στους δρόμους δίνουν απάντηση. Με μπροστάρηδες τους κομμουνιστές, το Κομμουνιστικό Κόμμα Ελλάδας, ανοίγουν το δρόμο της ανατροπής.

 
  
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  Γεώργιος Κύρτσος (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, θεωρώ ότι μπορούμε να κάνουμε λίγα πράγματα στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο για να επιταχύνουμε το κλείσιμο της δεύτερης αξιολόγησης του τρίτου προγράμματος, το οποίο αρχικά προβλεπόταν για τον Φεβρουάριο του 2016, αλλά καθυστερεί εδώ και 14 μήνες. Σχεδόν όλα εξαρτώνται από τη διαπραγμάτευση της κυβέρνησης Τσίπρα με το κυβερνητικό κόμμα, τον ΣΥΡΙΖΑ, που εμείς τουλάχιστον δεν επηρεάζουμε.

Δύο χαρακτηριστικά παραδείγματα: η κυβέρνηση Τσίπρα έχει υπογράψει την ιδιωτικοποίηση όλων των δημόσιων επιχειρήσεων, συμπεριλαμβανομένης και της μερικής ιδιωτικοποίησης της Δημόσιας Επιχείρησης Ηλεκτρισμού. Προσπαθεί, όμως, να την καθυστερήσει, γιατί τα κομματικά στελέχη και οι συνδικαλιστές που πρόσκεινται στον ΣΥΡΙΖΑ δεν την κάνουν δεκτή. Δεύτερο παράδειγμα: η κυβέρνηση Τσίπρα έχει δεχθεί νέες μεγάλες μειώσεις στις συντάξεις, μεγαλύτερες από αυτές που επέβαλε το 2015 και το 2016. Θέλει, όμως, να μην εφαρμοστούν αυτή την τετραετία, αλλά στην αρχή της επόμενης, οπότε ο ΣΥΡΙΖΑ θα είναι στην αντιπολίτευση, σε μια προσπάθεια να δημιουργήσει πρόβλημα στη μελλοντική κυβέρνηση Μητσοτάκη.

Πιστεύω ότι η κυβέρνηση Τσίπρα θα συμβάλει, τελικά, στο κλείσιμο της δεύτερης αξιολόγησης. Θα προτιμήσει να τα βάλει με ένα μεγάλο μέρος του ΣΥΡΙΖΑ παρά να εξοργίσει το μεγαλύτερο μέρος του ελληνικού λαού, επιστρέφοντας την εθνική οικονομία στην κρίση του 2015. Άλλωστε, έχει αποδείξει ότι δεν την ενδιαφέρει τόσο η πολιτική που εφαρμόζει όσο η παραμονή στην εξουσία.

(Ο ομιλητής δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα (άρθρο 162 παράγραφος 8 του Κανονισμού))

 
  
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  Presidente. – L'on. Rübig ha fatto un richiamo al regolamento. Onorevole, di che si tratta?

 
  
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  Paul Rübig (PPE). – Herr Präsident! Der Kollege, der vor Herrn Kollegen Kyrtsos gesprochen hat, der den kommunistischen Aufmarsch jetzt sehr gelobt hat, hat davon gesprochen, dass er einen Umsturz in Griechenland befürwortet. Könnte er vielleicht genau erklären, wie das mit den Prinzipien der Demokratie funktioniert?

 
  
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  Presidente. – On. Rübig, questo non è un richiamo al regolamento, è una domanda da rivolgere all'oratore, è una domanda "cartellino blu".

 
  
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  Στέλιος Κούλογλου (GUE/NGL), ερώτηση με γαλάζια κάρτα. – Κύριε Κύρτσο, και εσείς και ο προηγούμενος συνάδελφός σας, ο κύριος Κεφαλογιάννης, κατηγορήσατε την ελληνική κυβέρνηση ότι παίζει με τη φωτιά. Εδώ ο κύριος Gualtieri από τη Σοσιαλιστική Ομάδα κατηγόρησε τον κύριο Schäuble ότι παίζει με τη φωτιά και η κυρία Keller από τους Πράσινους και άλλοι συνάδελφοι, που δεν ανήκουν στην ομάδα της Αριστεράς ούτε υποστηρίζουν την κυβέρνηση Τσίπρα, κατηγόρησαν τον κύριο Schäuble και το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο για την καθυστέρηση της αξιολόγησης. Ήθελα, λοιπόν, μια ξεκάθαρη απάντηση. Εσείς θεωρείτε υπεύθυνη για την καθυστέρηση της αξιολόγησης την ελληνική κυβέρνηση ή τους δανειστές, και ιδίως τον κύριο Schäuble και το Διεθνές Νομισματικό Ταμείο;

 
  
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  Γεώργιος Κύρτσος (PPE), απάντηση σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα. – Την ευθύνη την έχει η ελληνική κυβέρνηση, διότι, όσο και να είναι δύσκολη η κατάσταση - γιατί όντως και οι Ευρωπαίοι εταίροι και οι πιστωτές, πολλές φορές, έχουν απαιτήσεις που δεν πρέπει να ικανοποιηθούν - έχουμε μια καθυστέρηση από τον Φεβρουάριο του 2016, είμαστε στον Απρίλιο, πάμε μάλλον για τον Μάιο και, επειδή πρέπει να πάρουμε τη δόση τον Ιούνιο, για να πληρώσουμε τον Ιούλιο, μάλλον φτάνουμε στο τέλος αυτού του σίριαλ.

Αλλά θεωρώ ότι το πρόβλημα είναι εσωκομματικό και εσείς θα μας δώσετε την απάντηση, όχι εγώ. Δηλαδή, πώς μπορεί να υπογράφει ο Τσίπρας την ιδιωτικοποίηση των ΔΕΚΟ και να έχει αντίρρηση ο ΣΥΡΙΖΑ; Πώς μπορεί ο Τσίπρας να δέχεται νέα μείωση των συντάξεων και να έχει αντίρρηση το κόμμα σας; Άρα, εκεί είναι το πρόβλημα.

Όσο τι λένε οι άλλοι, εγώ θεωρώ ότι ξέρω καλύτερα την ελληνική κατάσταση απ’ ό,τι, για παράδειγμα, ο κύριος Gualtieri. Ήταν σαν να του ανέλυα εγώ τι πρέπει να κάνει το Δημοκρατικό Κόμμα στην Ιταλία.

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D). – Senhor Presidente, a linguagem ofensiva do Sr. Dijsselbloem prova, de facto, que ele não está à altura de desempenhar este cargo de presidente do Eurogrupo e não faz a diferença em relação às posições do Sr. Schäuble. Não a esta narrativa errada sobre as razões da crise da zona euro e não a estas soluções erradas.

Há responsabilidades nacionais mas, acima de tudo, há grandes responsabilidades na forma como a União Europeia conduziu a resposta à crise na zona euro e tem respondido à situação dramática da Grécia. Vejamos as grandes diferenças entre o programa que se está a tentar aplicar na Grécia e a solução alternativa que Portugal, conduzido pelo governo socialista, tem conseguido pôr em prática.

Primeira grande diferença: respeitar os direitos sociais dos trabalhadores, os seus salários, e usar isso como alavanca para aumentar a procura interna, ao mesmo tempo que se promovem as exportações; segundo: conseguir que as reformas incidam não só sobre o mercado de trabalho mas, acima de tudo, sobre a educação, sobre a inovação, sobre melhores serviços prestados à população; terceiro: conseguir pôr o investimento no topo das prioridades alavancando um futuro para o país para uma nova transição energética e digital e, quarto, não subordinar o crescimento à consolidação orçamental, pelo contrário, mais crescimento facilita o processo de consolidação orçamental. Mas, acima de tudo, conseguir que o país não esteja limitado a uma posição subalterna na discussão europeia, se assuma como parceiro de parte inteira da reforma da zona euro, que tem que ser conduzida para nós repormos o princípio da convergência. Isso exige completar a união bancária, isso exige construir uma capacidade orçamental e só assim é que não só a zona euro vai ter futuro, mas a União Europeia vai ter o futuro que merece.

 
  
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  Presidente. – Il commissario Moscovici aveva detto in apertura che doveva lasciarci per andare a un incontro molto importante, e al suo posto la Commissione è ben rappresentata dal commissario Andriukaitis.

 
  
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  Σοφία Σακοράφα (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, λυπάμαι που και ο κύριος Επίτροπος δεν είναι στην αίθουσα τώρα, αλλά θα τον ρωτήσω σαν να είναι εδώ και θα ήθελα να τον ρωτήσω ευθέως: ποιος είναι ο πραγματικός σας στόχος; Γιατί είναι ύβρις να λέτε στον ελληνικό λαό ότι η συνέχιση της πολιτικής που τον έφτασε σε κατάσταση επαιτείας θα οδηγήσει και στη σωτηρία του. Εφτά χρόνια τώρα, με πρόθυμες κυβερνήσεις, απειλώντας και εκβιάζοντας τον ελληνικό λαό, ευτελίσατε την κοινοβουλευτική δημοκρατία, επιβάλατε αποικιοκρατικές συμφωνίες για 100 χρόνια και διαλύσατε, παράλληλα, την κοινωνία.

Όσο για το χρέος, από 120 % το 2010 πήγε στα 180 % σήμερα, με δικά σας προγράμματα σωτηρίας, σε δυσθεώρητα ύψη και, κατά γενική ομολογία, είναι αδύνατον να εξυπηρετηθεί. Τι παραπάνω ζητάτε από τον ελληνικό λαό; Σταματήστε, πάντως, να μιλάτε για προγράμματα εξόδου από την κρίση.

Κύριε Επίτροπε, ακόμη και αν δεν είσαστε εδώ, θέλω να σας πω ότι οι πολιτικές σας παράγουν Brexit, αναδεικνύουν τους ακροδεξιούς πρώτο κόμμα στην πατρίδα σας και στην Ολλανδία παραλίγο να τους φέρουν στην κυβέρνηση.

Πέστε μου, τι γιορτάζατε προχθές στη Ρώμη; Τις ευρωπαϊκές αρχές που καταπατώνται ή την Ευρώπη πολλών ταχυτήτων που προωθείτε; Φαίνεται ότι η Ελλάδα σε αυτή τη συγκυρία είναι το χρήσιμο εργαλείο σας για να παγιώσετε τα αποτελέσματα αυτής της κρίσης, που τελικά δείχνει να σας εξυπηρετεί.

(Η ομιλήτρια δέχεται να απαντήσει σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα (άρθρο 162 παράγραφος 8 του Κανονισμού))

 
  
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  Petras Auštrevičius (ALDE), blue-card question. – Mr President, you will find no country happy to see an austerity programme but listening to this Greek drama where both sides are blaming each other every time, would you tell me, if you were the Prime Minister of Greece, what decisions you would take first and second? What concrete decisions would help your country come out of the economic crisis? Be pragmatic. First and second decisions.

 
  
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  Σοφία Σακοράφα (GUE/NGL), απάντηση σε ερώτηση με γαλάζια κάρτα. – Κύριε Πρόεδρε, η απάντησή μου θα είναι πάρα πολύ σύντομη. Θα έκανα αυτό που δεν έκανε κανείς και που επιβάλλει η ίδια Ευρωπαϊκή Ένωση με την οδηγία της: θα έλεγχα το χρέος από την αρχή. Εσείς επιβάλατε ένα χρέος στον ελληνικό λαό χωρίς να το έχετε ελέγξει, ενώ η οδηγία 247 επιβάλλει χώρες που βρίσκονται σε δημοσιονομικό έλεγχο να ελέγχουν το χρέος τους πρώτα και μετά, αν στην περίπτωση της Ελλάδας, πραγματικά χρωστούσε ο ελληνικός λαός, να πληρώσει μέχρι κεραίας. Αυτή τη στιγμή, ο ελληνικός λαός βρίσκεται σε αυτή την κατάσταση, χωρίς να ξέρει πώς, πότε και γιατί δημιουργήθηκε αυτό το χρέος και ποιος το επέβαλε. Εμείς γνωρίζουμε πολύ καλά ότι ο ελληνικός λαός αυτή τη στιγμή πληρώνει τον τζόγο των τραπεζών όλων των λαών.

 
  
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  David Coburn (EFDD). – Mr President, a child is left on the steps of a church. The mother cannot afford it. A pensioner jumps from a high place, faced with a winter without winter fuel. This, honourable ladies and gentlemen, Members of this Parliament, is Greece, as created by the EU and the euro. It is not about resources, it is about debt in the wrong currency. The Greek debt is now 177% of GDP. It grows as the Greek economy shrinks so it can never, ever, be paid off. Instead, it grows larger.

Edinburgh is described as the Athens of the north because of its classical architecture and its learning. Nicola Sturgeon wants to make this manifest and all too real. An independent Scotland with an SNP deficit of GBP 15 billion is bigger than that of Greece. Scotland would have to adopt the catastrophic euro and the consequent ‘austerity max’ Greece has had to suffer. I weep for the people of Greece, but Sturgeon’s desire to emulate them beggars belief and will beggar Scotland.

 
  
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  Gerolf Annemans (ENF). – De ondergang hier gisteren in de plenaire vergadering van Jeroen Dijsselbloem symboliseert eigenlijk ook de politieke grond daarvan, namelijk de ondergang van de sociaaldemocratie in Nederland enkele weken voordien tijdens de verkiezingen.

Wat ik wil zeggen is, het is niet de taak van de sociaaldemocratie om die euro per se overeind te willen houden, want dan gaat zij tegen haar grondslagen in en tegen de grondslagen die de bevolking aan democratisch verkozen politici geeft. Want de hervormingspolitiek zoals die hier altijd met een eufemisme wordt genoemd, is niets meer dan het één maken binnen de eurozone van alle sociaal-economische ruimten. Het één maken, het federaliseren van een staat die de Europese staat moet zijn en waarvan u één staat wil maken in plaats van een Europese samenwerking.

Dat is geen natuurlijke gang van zaken want daarvoor moet u dingen doen die niet normaal zijn en zeker niet voor sociaaldemocraten. U moet armoede creëren, u moet volkeren wurgen, zoals u met het Griekse volk heeft gedaan, en u moet met de ECB tegelijkertijd, dankzij mijnheer Draghi, schulden, schulden en nog meer schulden maken. Het is waanzin. Stop ermee!

 
  
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  Luděk Niedermayer (PPE). – Mr President, I came here to listen to a debate about Greece and not about Scotland and Brexit. I was looking forward to hearing the opinion of the head of the Eurogroup, and it is a little unfortunate that he is not here. Still, there is a very interesting debate that is raising some concerns.

When I look at the data, I can see the enormous effort made by the Greek Government and the high cost paid by the Greek people to stabilise the fiscal situation. This has been reached. Unfortunately, data on economic growth are much gloomier. After some very bad times we saw some signs of recovery that have now been replaced by much weaker data. This is really the key concern.

First of all, in this situation the Greek Government should not give up on fiscal improvement and the vast effort and money it has taken to maintain the fiscal situation. It would be good if the government could explain to people that this is unfortunately the cost of the bad governance of Greece before the crisis.

At the same time we should better understand what is going on in Greece and, as partners, work out the measures that will get Greece back on its feet. I am not talking about revisiting the agreements or resetting the targets, because I do not believe that the country can get out of trouble through fiscal expansion, but find a good combination of reforms and involvement of EU policy like the cohesion funds or EFSE to help Greece to recover. I guess it is feasible. We are still missing one component, and this is trust. Unfortunately the debate is supporting that.

 
  
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  Paul Tang (S&D). – Mr President, at the start, let me make clear that Jeroen Dijsselbloem should apologise for his remarks. These remarks ignore the fact that people have made sacrifices, and the Greeks especially have suffered and paid in terms of high unemployment and high income loss, and still the prospects are uncertain. Yet the adjustment programme for Greece continues, even if the results are not always encouraging. Indeed, the IMF is right that the required fiscal surplus is too high to be sustainable, and that the debt is unsustainable, undermining collective bargaining. Further flexibilisation of the labour market is not an answer to these problems.

We need the second review to be completed, but we need more. We need politicians that face their voters and tell the truth about unsustainability. We need politicians who admit to that unsustainability for, as voters know perfectly well, you cannot get blood from stone, and let us say so.

 
  
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  Marisa Matias (GUE/NGL). – Senhor Presidente, este debate resume de forma particular o pior desta União Europeia. Um programa de ajustamento que produziu resultados desastrosos do ponto de vista económico, social e das próprias contas públicas. Sim, estamos a falar do caso da Grécia, que não é propriamente um caso normal, é mais obsceno do que o normal. Foi feito um ultimato ao povo grego que constituiu provavelmente o ponto mais baixo e degradante da história da integração europeia. Mas como se o autoritarismo não bastasse, a Comissão Europeia resolveu ir mais longe e violou o compromisso que assumiu com o governo grego de reestruturar a dívida grega.

Os acordos da Comissão Europeia são, portanto, não apenas acordos e documentos de má política, mas também documentos de má-fé. Mas por último, este debate mostra o ridículo a que chegámos: o Sr. Moscovici e o Sr. Borg vieram aqui para substituir o Sr. Dijsselbloem que, num ataque de covardia, se recusou a prestar contas aos representantes dos cidadãos e veja-se, temos a Comissão e o Conselho a substituírem um grupo que nem sequer existe do ponto de vista formal que é o Eurogrupo.

O Parlamento Europeu já pediu a demissão do Sr. Dijsselbloem, quer o Sr. Dijsselbloem na rua. A Comissão e o Conselho estão à espera de quê para fazer o mesmo?

 
  
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  Presidente. – On. Matias, le ricordo che la Commissione e il Consiglio non sono qui per sostituire nessuno. Abbiamo organizzato una discussione diversa da quella che era in programma perché il presidente Dijsselbloem non è voluto intervenire in Aula, e naturalmente tutti sanno le critiche che questo ha comportato.

 
  
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  Rosa D'Amato (EFDD). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, sì, è vero, l'Eurogruppo è un organismo informale, come da trattato di Lisbona, e dovrebbe discutere di responsabilità. Pensate: di responsabilità e crescita nell'area euro. Di fatto non ha obblighi formali verso l'unico organismo eletto, il Parlamento europeo, ma assume decisioni che impattano su politiche fiscali, monetarie e strutturali degli Stati membri. Il suo presidente, ricordiamolo, ministro delle Finanze dell'Olanda – un paese che incentiva l'elusione fiscale internazionale – è reo di offese inaccettabili verso i popoli del sud dell'Europa, e oggi rifiuta l'invito a parlare davanti a noi, difensori di tutte le persone che versano lacrime e sangue per rispettare delle insostenibili regole di governance economica.

Colleghi del Parlamento, volete ancora credere alla bontà dell'operato della troika e del MES, che in Grecia, dall'inizio della crisi, hanno erogato ben oltre due terzi degli aiuti per ripianare lo stesso debito contratto proprio con il sistema bancario internazionale e con gli istituti finanziari europei? Questa non è la strada per costruire un'Europa solidale dei cittadini. Non ci si accusi di essere populisti quando evidenziamo queste anomalie. Combattere per la trasparenza, per la democrazia, combattere per un Parlamento più centrale nelle decisioni che impattano sulla vita di 500 milioni di cittadini europei non è populismo, signori. Questa si chiama responsabilità. Questa si chiama volontà.

 
  
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  Auke Zijlstra (ENF). – Griekenland heeft een probleem met de waarheid. Andreas Georgiou, het hoofd van het statistiekbureau, stelde vast dat de tekorten veel groter waren dan de Grieken zelf altijd beweerd hadden. Hij is hiervoor vorige week veroordeeld tot een jaar gevangenisstraf. Dat is schandelijk en het laat zien waar Griekenland staat. Een volwassen maatschappij zal uit zichzelf tekorten bestrijden, maar Griekenland beweegt alleen als de geldschieters dat eisen. Waarom moeten wij de Grieken vertellen dat ze meer dan wie ook aan pensioenen uitkeren? Dat de belastingopbrengsten achterblijven? Dat leningen moeten worden afgelost? Dat weet je toch zelf ook wel.

Voorzitter, het idee dat Griekenland volwassen is, is niet meer te verdedigen, want volwassenheid kenmerkt zich door onafhankelijkheid en verantwoordelijkheidsgevoel en Griekenland toont geen van beide. Daarom de kernvraag, Voorzitter, waarom blijven wij geld overmaken aan kleine kinderen?

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE). – Senhor Presidente, a União Europeia só vencerá os desafios que tem pela frente se atuar de forma unida, coordenada e solidária. Temos de puxar todos na mesma direção e, por isso, são inaceitáveis as afirmações maniqueístas do presidente do Eurogrupo, que também, por sinal, é socialista, o Sr. Dijsselbloem. É que não há de um lado os puros e do outro lado os pecadores, de um lado os bons, do outro lado os maus, de um lado os do norte, do outro lado os do sul, de um lado os contribuintes líquidos, do outro lado os beneficiários líquidos. Somos todos cidadãos da União Europeia e o que há é vítimas e vítimas da irresponsabilidade dos governantes que conduzem países à bancarrota, como aconteceu no meu país em 2011, e representantes de instituições como o Presidente do Eurogrupo que não percebem os enormes sacrifícios feitos pelos povos que tiveram programas de ajustamento.

Nós precisamos de reforçar os fundos, os programas financiados pelo orçamento da União Europeia, que têm ajudado à coesão social, à coesão territorial e à coesão económica. Um mecanismo europeu de estabilidade que socorre os Estados-Membros que estão em dificuldades é outra prova de solidariedade. Mas há que reforçar a zona euro e concluir, por exemplo, a união bancária. Todos sabemos que o orçamento da União Europeia é pequeno e corresponde a menos de 1 % do PIB e que as competências, por exemplo na área da saúde, na área da educação, na área do emprego, na área da justiça e da fiscalidade, são nacionais, mas isso não impede que vamos reforçar o orçamento da União Europeia para promover o crescimento, para promover o emprego e para termos o necessário investimento na União Europeia.

 
  
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  Κώστας Χρυσόγονος (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, η αναφορά του κυρίου Zijlstra στον ελληνικό λαό, ότι είμαστε μικρά παιδιά, είναι ρατσιστική και απαράδεκτη. Θεωρώ ότι πρέπει να του επιβληθούν κυρώσεις, διότι δεν είναι δυνατόν ευρωβουλευτές μέσα στην αίθουσα αυτή να ομιλούν για έναν ολόκληρο λαό με αυτόν τον τρόπο.

 
  
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  Presidente. – Prendiamo atto della sua dichiarazione.

On. Fernandes, c'è una domanda per lei. La accetta?

 
  
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  Udo Voigt (NI), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Fernandes! Es überrascht mich, dass nach so vielen Jahren in Griechenland die Reformen immer noch nicht zum Erfolg geführt haben. Man kann es so beschreiben: Die EU-Politik hat dazu geführt, dass das griechische Volk blutet und das Kapital kassiert. Warum denken Sie nicht einfach daran, dieses Land aus der EU, aus dem Euro zu entlassen, damit das Volk seine eigene Zukunft in die eigenen Hände nehmen kann?

 
  
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  José Manuel Fernandes (PPE), Resposta segundo o procedimento "cartão azul". – Vou responder com uma outra pergunta: se o interveniente que me faz a pergunta sabe qual é o custo para a Grécia da saída da zona euro? E se soubesse o custo com certeza que reformularia a pergunta. Há competências que são nacionais e as competências nacionais e essa responsabilidade deve ser assumida pelo Estado-Membro, neste caso concreto, pela Grécia. Mas a União Europeia também tem a obrigação da solidariedade exigindo, obviamente, em troca, a responsabilidade que cada Estado-Membro tem de ter e é neste conjunto, desta forma unida, desta forma solidária e concertada que nós podemos resolver os desafios, ajudar a Grécia e outros Estados-Membros para que os cidadãos da União Europeia se sintam todos como verdadeiros cidadãos e tenham todos a mesma igualdade de oportunidades neste espaço.

 
  
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  Μιλτιάδης Κύρκος (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, σήμερα εγώ νιώθω οργή. Οργή για τον ρόλο του Κοινοβουλίου. Είμαστε ένα βήμα ασύνδετων μονόλογων ή ο φορέας δημοκρατικής νομιμοποίησης; Και γιατί αποδεχόμαστε την περιθωριοποίησή μας; Οργή για τον ρόλο των θεσμών. Δεν κλείνει η αξιολόγηση και απειλείται με κατάρρευση η ήδη βαθιά νοσούσα ελληνική οικονομία. Αλλά και αφού κλείσει, όπως έκλεισαν θετικά οι δεκατέσσερις προηγούμενες, η Ελλάδα δεν βγαίνει από το δημοσιονομικό τέλμα και την αναπτυξιακή υστέρηση. Οργή για τον εύκολο καταδικαστικό λόγο της ελληνικής κυβέρνησης, όπου για όλα φταίνε κάποιοι άλλοι, κάποιοι συνωμότες, που μόνο στόχο έχουν να ρίξουν την παραπαίουσα κυβέρνηση Τσίπρα και έτσι καμιά ευθύνη δεν πέφτει στις πλάτες μας, ούτε ακόμα και όταν δεν υλοποιούμε αυτά που ψηφίζουμε στη Βουλή.

Μήπως, επιτέλους, πρέπει να παραδεχτούμε πως εδώ και εφτά χρόνια θεσμοί και κυβερνήσεις ανταλλάσσουν μειώσεις μισθών, μειώσεις συντάξεων και κοινωνικό κράτος με αμνηστία για το βαθύ πελατειακό κράτος, δηλαδή την οργανωμένη διαφθορά και τη στρεβλή ανάπτυξη; Η αξιολόγηση έπρεπε να είχε ήδη κλείσει, το Κοινοβούλιο έπρεπε να είχε αναλάβει τον δημοκρατικό του ρόλο και το ελληνικό πρόγραμμα να μην είναι παιχνίδι, μεταξύ άλλων, και για τις γερμανικές εκλογές.

 
  
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  Pascal Arimont (PPE). – Herr Präsident, werte Kollegen und Kolleginnen! Ich werde mich lediglich eines Teils dieses Problems oder vielleicht auch dessen Lösung annehmen. Ich stelle nämlich die Frage: Wie und wofür wurden und werden in Griechenland Strukturfondsgelder verwendet? Dieser spezifischen Frage gehe ich auch als Sonderberichterstatter des Parlaments für die Griechenland—Beihilfen im Bereich der Regionalpolitik nach.

Aufgrund seiner wirklich angespannten finanziellen Lage konnte Griechenland die nötigen Kofinanzierungsanteile zum Ende der letzten Förderperiode nämlich nicht mehr gewährleisten. Darum hat die EU es dem Land ausnahmsweise erlaubt, auf den sonst vorgeschriebenen eigenen Kofinanzierungsanteil zu verzichten und die vorhandenen EU—Mittel für konkrete Projekte vor Ort einzusetzen. Zudem bewilligte die EU Griechenland einen Vorschuss von einer Milliarde Euro für die neue Förderperiode.

Ich habe auch immer, auch in meinem Ausschuss, betont, dass diese Hilfe selbstverständlich kein Blankoscheck sein kann. Diese Strukturmittel müssen sinnvoll verwendet werden und nicht in irgendwelchen Finanzlöchern verschwinden. Das bedeutet auch, dass Griechenland wirtschaftlich wachsen muss, um die hohe Arbeitslosigkeit zu bekämpfen und Perspektiven für die Menschen zu schaffen.

Was die Kontrollarbeit für meinen Ausschuss angeht, so warte ich auf den Bericht der Kommission, der eine Auswertung dieser Projekte beinhaltet, die von der Kofinanzierung befreit sind – dies auch um bewerten zu können, ob diese außergewöhnliche Maßnahme den gewünschten Erfolg gehabt hat. Daraus können wir eventuell Schlussfolgerungen ziehen, wie Griechenland in der aktuellen Förderperiode diese Gelder verwaltet, denn zurzeit werden laut den uns vorliegenden Informationen diese Strukturgelder immer noch viel zu wenig abgerufen, und die Kommission sollte sehr ernsthaft prüfen, weshalb dies nicht geschieht. Es wäre nämlich ein Jammer, wenn gute Projekte durch administrative Gründe nicht durchgeführt werden, denn das Land braucht gute Projekte, auch in der Regionalpolitik, wenn es Perspektiven für die Menschen schaffen will.

 
  
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  Εύα Καϊλή (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, πριν από λίγο καιρό υποστηρίζατε πως θα κλείσει η αξιολόγηση το 2016, αλλά τα νούμερα της ΕΛΣΤΑΤ εξέθεσαν και πάλι την αποτυχία του ελληνικού προγράμματος. Βρισκόμαστε στο 2017 και, φυσικά, πάλι δεν έχει κλείσει η αξιολόγηση. Τώρα ζητάτε νέα μέτρα για την περίοδο μετά το 2018, ένα νέο αιώνιο μνημόνιο, και μας δίνετε συνεχώς νέες, πανηγυρικές ημερομηνίες για την ολοκλήρωση της αξιολόγησης, χωρίς να αναλαμβάνετε καμία ευθύνη.

Εκτός από το να κατηγορείτε το ΔΝΤ και το Συμβούλιο, αλλά και να καλύπτετε τον Τσίπρα και την εθνικολαϊκιστική κυβέρνησή του, έχετε να μας πείτε τι θα κάνει η Επιτροπή για να σταματήσει να στέλνει πια στους Έλληνες φορολογουμένους τον λογαριασμό αυτής της αποτυχημένης εκτίμησης, αλλά και του αποτυχημένου προγράμματος που έχει εφαρμόσει η Ελλάδα;

 
  
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  Gabriel Mato (PPE). – Señor presidente, muchas gracias al comisario y al ministro por sus intervenciones en un debate que tenía que haberse producido con el presidente del Eurogrupo. El presidente del Eurogrupo ha contestado hace escasos minutos a la carta que muchos diputados le dirigimos la pasada semana. Una contestación que llega tarde y mal, vía mail, tras el acuerdo unánime de esta Cámara de reprobar su actitud, pero ya es muy tarde.

El señor Dijsselbloem, con su ausencia de hoy, ha perdido el respeto al Parlamento, como antes con sus despectivas declaraciones lo había hecho con las mujeres y con los países del sur. Pero ha perdido algo más: ha perdido una nueva oportunidad de pedir disculpas, seguramente la última oportunidad.

En su carta nos dice que será más cuidadoso en el futuro. No, señor Dijsselbloem, para usted ya no hay futuro, porque el Eurogrupo no puede seguir contando ni un minuto más con un presidente que pierde su debida neutralidad, con un presidente que discrimina a unos países frente a otros, y con un presidente que menosprecia a las mujeres o que da la espalda al Parlamento.

A usted, el único futuro que le queda es saber cómo quiere ser recordado. Si como un presidente machista, sectario y soberbio, o como un presidente que se equivocó, rectificó, pidió perdón y tuvo la dignidad de dimitir. Es su decisión. Espero que no vuelva a equivocarse.

 
  
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  Κώστας Μαυρίδης (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, το 2015 ζήσαμε ένα θρίλερ εδώ στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, ζητώντας από την ελληνική κυβέρνηση να επιδείξει, επιτέλους, υπευθυνότητα και πειθαρχία στη λήψη μέτρων και σκληρών πολιτικών. Η Ελλάδα το έπραξε. Η Επιτροπή, επιδεικνύοντας υπευθυνότητα, αναγνώρισε την έμπρακτη στάση της Ελλάδας. Σήμερα, όμως, καθώς εκπληρώνονται τα συμφωνηθέντα, νέες απαιτήσεις εμφανίζονται χωρίς ορθολογισμό. Ό,τι κτίστηκε με θυσίες και σκληρούς συμβιβασμούς, κινδυνεύει να καταρρεύσει, για να μείνουν μόνο ερείπια. Ήδη, ο λογαριασμός της καθυστέρησης της αξιολόγησης εκτιμάται περίπου στα 20 δισεκατομμύρια.

Εν μέσω, όμως, τέτοιας οικονομικής κρίσης και στερήσεων, ο ελληνικός λαός προασπίζει, κύριοι συνάδελφοι, τα εξωτερικά σύνορα της Ευρωπαϊκής Ένωσης απέναντι στον Erdoğan και λαμβάνει, από ορισμένους εδώ μέσα, ανευθυνότητα, ειρωνείες και σκοπιμότητες. Δεν είναι αυτή η Ευρωπαϊκή Ένωση που έχει μέλλον.

 
  
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  Sergio Gutiérrez Prieto (S&D). – Señor presidente, uno de los grandes problemas que estamos teniendo con respecto a los rescates a los países es precisamente el de la legitimidad democrática. Y que hoy el presidente del Eurogrupo haya fallado al llamamiento de este Parlamento no hace sino aumentar el sentimiento de deslegitimidad democrática en todo este proceso —una razón más por la que tiene que dimitir—.

Pero es verdad que nosotros estamos hoy aquí para debatir sobre Grecia, y Grecia necesita introducir el espíritu del Semestre Europeo en su programa de rescate, es decir, responsabilidad fiscal —no esta austeridad excesiva que estamos imponiendo con superávits primarios del 3,5 %, con un peso de la deuda del 181 %—, mayor flexibilidad para que puedan salir de la crisis económica en la que se encuentran, y reformas estructurales socialmente justas que faciliten también la inversión.

Y en esa medida, hacemos un llamamiento para que puedan recuperar la negociación colectiva, para que puedan aumentar sus salarios mínimos —en Grecia, el conjunto de los salarios se ha devaluado en un 40 %—. Porque necesitamos también darles un mensaje fuerte de responsabilidad social, de mantenimiento del modelo social; de que esas mejoras económicas van afectando también al conjunto de los trabajadores y de los ciudadanos de Grecia.

Por lo tanto, pedimos ese mensaje de responsabilidad, sí, pero también de responsabilidad socialmente justa para el conjunto de los ciudadanos.

 
  
 

Procedura catch-the-eye

 
  
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  Νίκος Ανδρουλάκης (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, οι προβλέψεις για το ΑΕΠ του 2017 κυμαίνονται πλέον μεταξύ 0,5 % και 1,7 %, αντί του 2,5 % που υπολόγιζε ο προϋπολογισμός. Ταυτόχρονα, παρατηρείται φυγή καταθέσεων από τις αρχές του έτους. Εάν δεν κλείσει σύντομα η συμφωνία, οι στόχοι για μείωση των κόκκινων δανείων, που μάλιστα έχουν αρχίσει να αυξάνονται τους τελευταίους μήνες, δεν θα επιτευχθούν. Πρέπει όλες οι πλευρές να καταλάβουν ότι κάθε μέρα που περνά δεν ξανάρχεται. Κάθε μέρα καθυστέρησης είναι ένα ακόμα πλήγμα στην ελληνική οικονομία. Οι συνέπειες όλων αυτών θα αναπληρωθούν με νέα επιπρόσθετα μέτρα, που θα πληρώσει πάλι ο ελληνικός λαός, όπως συμβαίνει πάντοτε.

Τέλος, θέλω να αναφερθώ σε μια δήλωση του συναδέλφου, κυρίου Ferber, που είπε ότι κακώς η Ελλάδα είναι πρώτη σε αμυντικές δαπάνες έως το 2015. Όντως, κακώς μια Ελλάδα που βρίσκεται σε πολύ δύσκολη οικονομική κατάσταση πληρώνει τόσα χρήματα για την ασφάλεια. Όμως, αντί η κυβέρνηση της Γερμανίας να κουνάει το δάχτυλο στην Ελλάδα, που βρίσκεται σε μια κρίσιμη γεωπολιτική θέση, πρέπει να βάλει το χέρι στην τσέπη και να πληρώσει κάτι παραπάνω για την ευρωπαϊκή ασφάλεια τα επόμενα χρόνια.

 
  
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  Τάκης Χατζηγεωργίου (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, έχει πολλές φορές καταγγελθεί η συγκεκριμένη δήλωση του κυρίου Dijsselbloem και εγώ την κατήγγειλα εξαρχής με επιστολή προς την Επιτροπή. Ο λόγος που επανέρχομαι είναι ο εξής: υποκρύπτεται πίσω από τη δήλωση κάτι πολύ πιο σημαντικό στο οποίο δεν έγινε αναφορά· υποκρύπτεται μια πολιτική αντίληψη η οποία διείπε τις διαπραγματεύσεις. Αυτό που έχει σημασία και πρέπει να καταγγελθεί είναι ότι αυτός ο άνθρωπος με αυτή την αντίληψη είναι εκείνος ο οποίος επέβαλε τα συγκεκριμένα μνημόνια.

Τέλος, έχω να πω ότι η οικονομία είναι μια πολύ μεγάλη υπόθεση για να αφήνεται μόνο στους οικονομολόγους. Είναι η πολιτική δράση, η πολιτική σκέψη, που έπρεπε να καθορίσει πώς θα έπρεπε να κινηθεί η υπόθεση χρέους της Ελλάδας και νομίζω ότι χωρίς συζήτηση για το χρέος δεν μπορεί να υπάρξει ουσιαστική διέξοδος.

 
  
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  Ελευθέριος Συναδινός (NI). – Κύριε Πρόεδρε, έχω στενοχωρηθεί πάρα πολύ που αποχώρησε ο Επίτροπος Moscovici, ένας τόσο μεγάλος ευεργέτης της ελληνικής οικονομίας. Θέλω επίσης να συγχαρώ τον κύριο Dijsselbloem για την ειλικρίνειά του. Δεν κρύβει την απαξίωσή του για την Ελλάδα και τη δημοκρατία και το δείχνει καθαρά. Μακάρι να ήταν τόσο ειλικρινείς και οι υπόλοιποι των θεσμών. Δεν τους κατηγορώ. Απορώ μέχρι πότε θα τους ανεχτεί ο ελληνικός λαός να ασελγούν εις βάρος του. Ένας λαός που τον έχουν στήσει επί επτά χρόνια στον τοίχο και τον εκτελούν.

Στην κατοχή, οι Έλληνες, μπροστά στο εκτελεστικό απόσπασμα, προσεύχονταν στην Παναγία, τραγουδούσαν τον εθνικό ύμνο και βροντοφώναζαν: «Ζήτω η Ελευθερία!», «Ζήτω η Ελλάς!», όσο και αν ορισμένα ραμολιμέντα της πολιτικής στην Ελλάδα δεν θέλουν να ακούγονται αυτά τα ιστορικά γεγονότα. Να γνωρίζετε ότι οι Έλληνες έχουμε μακρά ιστορία ηρωισμού παρά δουλοπρέπειας. Πέρα από την πολιτική και τα κόμματα, πέρα από την οικονομία, έχετε επιβάλει μια προσυμφωνημένη και επικυρωμένη με τα μνημόνια υποδούλωση του ελληνικού έθνους, αντίστοιχη με αυτή του Τούρκου κατακτητή, από την οποία χρειάστηκαν 400 χρόνια για να απελευθερωθούμε, μια μεταμφιεσμένη, κάτω από την ανίερη συμμαχία της τρόικας, βαρβαρότητα.

Μην ξεγελιούνται, όμως, κάποιοι. Οι Έλληνες θα βροντοφωνάξουμε: «Αντίο Τσίπρα!», «Αντίο Ευρώπη!», «Αντίο βαρβαρότητα!».

 
  
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  Nicola Caputo (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Unione europea ha contribuito ad allontanare la Grecia dai giorni bui della crisi, ed è giusto che questa Assemblea ne renda conto ai cittadini. Questa è la democrazia, e questa è la strada che il Parlamento vuole percorrere, con buona pace per Dijsselbloem. Quello che invece non è democratico, quello che allontana i cittadini e che complica il lavoro delle istituzioni è insistere sull'idea che soltanto l'austerità possa offrire soluzioni alla crisi che investe gli Stati membri, e che esista uno scompenso quasi endemico o culturale nella gestione della cosa pubblica nelle regioni del Mediterraneo.

La Grecia ha dimostrato di poter seguire il percorso di riforme prospettato dalla Commissione, seppur con momenti di arresto prevedibili. Al primo posto restano le necessità del popolo greco, come l'attuazione di una soluzione immediata alla preoccupante situazione del sistema sanitario, giudiziario e scolastico. L'interesse dei cittadini europei è che la Grecia torni a progettare il proprio futuro assieme alle istituzioni comunitarie. Non è tempo per parole che dividono, non è tempo per accuse inutili. È tempo di pensare oltre l'emergenza e conciliare le necessità dei creditori con quelle del popolo greco, senza imposizioni e senza minacce.

 
  
  

PRZEWODNICTWO: BOGUSŁAW LIBERADZKI
Wiceprzewodniczący

 
  
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  Μαρία Σπυράκη (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, στην Ελλάδα ξαναζούμε τον εφιάλτη της αβεβαιότητας και αυτός ο εφιάλτης επαναλαμβάνεται και πληγώνει βαριά τη ζωή των Ελλήνων. Δεν είμαστε βέβαια εδώ για να παραγνωρίσουμε τις ευθύνες της ελληνικής κυβέρνησης που με την καθυστέρηση τους στέλνει τον λογαριασμό.

Όμως το ερώτημα προς την Επιτροπή, που εδώ δεν εκπροσωπείται πλέον από τον Επίτροπο Moscovici, είναι αν γνωρίζετε τι συμβαίνει πραγματικά στην ελληνική οικονομία. Άκουσα τον κύριο Moscovici να μιλάει για ανθεκτικότητα και για υψηλό πρωτογενές πλεόνασμα. Γνωρίζετε ότι οι ληξιπρόθεσμες οφειλές του ελληνικού Δημοσίου φτάνουν αυτή την ώρα τα 500 εκατομμύρια; Γνωρίζετε ότι μόνο το πρώτο τρίμηνο του 2017 έφυγαν από τις ελληνικές τράπεζες περί τα τρία δισεκατομμύρια ευρώ; Μιλήσατε για τεχνικές αλλαγές στην αγορά ενέργειας. Γνωρίζετε ότι η χρηματιστηριακή αξία της Δημόσιας Επιχείρησης Ηλεκτρισμού έφτανε, στο τέλος του 2014, στα 2,5 δισεκατομμύρια ευρώ και τώρα είναι μόλις 600 εκατομμύρια; Ελέγχετε όντως την πορεία των διαρθρωτικών αλλαγών ως Επιτροπή; Μπορείτε να κάνετε ασφαλή πρόβλεψη για το ενδεχόμενο πλήρους πρόσβασης της Ελλάδας στις αγορές το 2018;

Χρειαζόμαστε σοβαρές μεταρρυθμίσεις. Χρειαζόμαστε μια κυβέρνηση προσηλωμένη στις μεταρρυθμίσεις. Ακόμη και αν φύγει αύριο το πρωί ο κύριος Dijsselbloem, που μοιάζει με πολιτικό πτώμα, η πορεία της πατρίδας μας δεν θα αλλάξει. Χρειαζόμαστε και πιστωτές που δεν θα βλέπουν μόνο τους αριθμούς, αλλά την ουσία του ελληνικού προγράμματος και δεν θα την χρησιμοποιούν για προεκλογικούς λόγους.

 
  
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  Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, premier, deuxième ou troisième programme, est-ce la bonne question? Au fond, la situation en Grèce est révélatrice du résultat des politiques d’austérité trop souvent pratiquées ces dernières années par l’Union européenne. En Grèce, elle est certes plus préoccupante que la moyenne, mais elle doit alerter sur les risques que court l’Union européenne dans son ensemble, pour l’instant incapable de relancer durablement son économie.

Comment permettre à ce pays de redresser son économie en lui imposant des exigences insurmontables sur la dette et les conditions de son remboursement? Je souhaite rappeler que dans notre histoire commune, il y a eu des effacements de dette précisément pour relancer l’économie. Sans aller jusque-là, il faut aujourd’hui examiner les conditions d’une mutualisation partielle qui permettrait aux pays en difficulté, dont la Grèce, de repartir d’un bon pied sans avoir en permanence à rendre des comptes ni à prendre de nouvelles mesures d’austérité dont les peuples ne veulent plus, les Grecs comme les autres, d’ailleurs.

 
  
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  Κώστας Χρυσόγονος (GUE/NGL). – Κύριε Πρόεδρε, η δεύτερη αξιολόγηση του ελληνικού προγράμματος καθυστερεί, επειδή οι ευρωπαϊκοί θεσμοί έχουν ρυμουλκηθεί πίσω από τις παράλογες αξιώσεις του Διεθνούς Νομισματικού Ταμείου για νέα σκληρότερα μέτρα λιτότητας σε βάρος χαμηλόμισθων και συνταξιούχων. Ενώ, παραδείγματος χάρη, η Διεθνής Οργάνωση Εργασίας εκτιμά ότι το ελάχιστο όριο αξιοπρεπούς διαβίωσης στην Ελλάδα είναι τα 7.000 ευρώ ετησίως, το Ταμείο αξιώνει την πτώση του αφορολόγητου περίπου στις 5.500, επιδιώκοντας να απομυζήσει ανθρώπους οι οποίοι στερούνται φοροδοτικής ικανότητας.

Οι δανειστές αξιώνουν ακόμη την απορρύθμιση των ομαδικών απολύσεων και αρνούνται πεισματικά την επαναφορά των συλλογικών διαπραγματεύσεων, παραβιάζοντας, με τον τρόπο αυτό, τα άρθρα 28 και 30 του Χάρτη των Θεμελιωδών Δικαιωμάτων της Ένωσης και αγνοώντας τα πορίσματα της επιτροπής εμπειρογνωμόνων που συγκροτήθηκε με τη δική τους συμμετοχή και συναίνεση. Η διαπραγμάτευση πρέπει να ολοκληρωθεί άμεσα, πάνω στη βάση των ευρωπαϊκών αρχών και αξιών, με την απόσυρση των παράλογων απαιτήσεων των δανειστών.

 
  
 

(Koniec zgłoszeń z sali)

 
  
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  Vytenis Povilas Andriukaitis, Member of the Commission. – Mr President, on behalf of Commissioner Moscovici and of the Commission, I welcome your comments and interventions.

Emotions, difficulties and anger all of course show that we have a really very challenging situation and that it is not easy to reach agreement. The state of play on the Greek stability support programme is an important discussion to have and I think it is a discussion that we must have openly. Greece is now at an important juncture. It is one and a half years into its European Stability Mechanism support programme. This is a time to engrain the progress made to date in Greece, support the economic recovery which began to emerge in 2016, and thus secure a successful exit from the programme in 2018, as planned.

Therefore, as Commissioner Moscovici outlined in his opening intervention, swift progress must now be quickly made in closing this second programme review. These elements of the post-programme package should be fair and balanced in order to avoid further uncertainty and come to an agreement on the elements that could help bring the IMF on board. Agreement on an overall package that also provides certainty on the primary surplus path and Greek debt sustainability among all partners should be reached swiftly in view of Friday’s Eurogroup. A sustainable recovery, and economic and financial stability, are not only in the interests of Greece and its citizens, but in the interests of us all, and the European Union as a whole.

 
  
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  Przewodniczący. – Zamykam debatę.

Oświadczenia pisemne (art. 162)

 
  
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  Clara Eugenia Aguilera García (S&D), por escrito. – El stock de deuda pública de Grecia sigue siendo uno de los retos fundamentales de la Eurozona. Su sostenibilidad a largo plazo es puesta en cuestión por el Fondo Monetario Internacional, apuntando hacia la solución de una reestructuración mediante la reducción de los intereses, el aumento de los períodos de gracia y de los períodos de amortización. El Eurogrupo debe tener en cuenta este análisis en el marco de las negociaciones para renovar el programa de asistencia financiera. En particular, es preciso que la condicionalidad deje de enfatizar la reforma del mercado de trabajo en clave regresiva (debe recuperarse la negociación colectiva) y el ajuste fiscal. En cuanto a la fijación de objetivos de equilibrio presupuestario, estos deben ser moderados y realistas, pues de lo contrario se agravarán las condiciones sociales y la inestabilidad política, además de dañar la tasa de crecimiento económico. En cualquier caso otros países como España, Portugal e Italia se encuentran o superan el umbral del 100 % de endeudamiento soberano sobre el Producto Interior Bruto. La utilización del Mecanismo Europeo de Estabilidad como fondo para la redención de la deuda podría ayudar a resolver este problema para el conjunto de la Eurozona.

 
  
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  Soledad Cabezón Ruiz (S&D), por escrito. – El stock de deuda pública de Grecia sigue siendo uno de los retos fundamentales de la Eurozona. Su sostenibilidad a largo plazo es puesta en cuestión por el Fondo Monetario Internacional, apuntando hacia la solución de una reestructuración mediante la reducción de los intereses, el aumento de los períodos de gracia y de los períodos de amortización. El Eurogrupo debe tener en cuenta este análisis en el marco de las negociaciones para renovar el programa de asistencia financiera. En particular, es preciso que la condicionalidad deje de enfatizar la reforma del mercado de trabajo en clave regresiva (debe recuperarse la negociación colectiva) y el ajuste fiscal. En cuanto a la fijación de objetivos de equilibrio presupuestario, estos deben ser moderados y realistas, pues de lo contrario se agravarán las condiciones sociales y la inestabilidad política, además de dañar la tasa de crecimiento económico. En cualquier caso otros países como España, Portugal e Italia se encuentran o superan el umbral del 100 % de endeudamiento soberano sobre el Producto Interior Bruto. La utilización del Mecanismo Europeo de Estabilidad como fondo para la redención de la deuda podría ayudar a resolver este problema para el conjunto de la Eurozona.

 
  
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  Lorenzo Cesa (PPE), per iscritto. – Questo dibattito sarebbe dovuto avvenire in presenza del Presidente dell'Eurogruppo Jeroen Dijsselbloem, che invece risulta essere ancora il "Convitato di pietra" di questo dibattito.

Mi auguro che la presidenza voglia far pervenire al Ministro Dijsselbloem, tutto il nostro disappunto per aver ancora una volta disertato il Parlamento in un'occasione come questa che gli avrebbe permesso di spiegare le sue ultime dichiarazioni rivolgendosi al popolo greco ed a tutta l'Europa chiarendo una volta per tutte la sua concezione di solidarietà!

 
  
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  Iratxe García Pérez (S&D), por escrito. – El stock de deuda pública de Grecia sigue siendo uno de los retos fundamentales de la Eurozona. Su sostenibilidad a largo plazo es puesta en cuestión por el Fondo Monetario Internacional, apuntando hacia una reestructuración mediante la reducción de los intereses, el aumento de los períodos de gracia y de los períodos de amortización. El Eurogrupo debe tener en cuenta este análisis en el marco de las negociaciones para renovar el programa de asistencia financiera. En particular, es preciso que la condicionalidad deje de enfatizar la reforma del mercado de trabajo en clave regresiva (debe recuperarse la negociación colectiva) y el ajuste fiscal. En cuanto a la fijación de objetivos de equilibrio presupuestario, éstos deben ser moderados y realistas, pues de lo contrario se agravarán las condiciones sociales y la inestabilidad política, además de dañar la tasa de crecimiento económico. En cualquier caso, otros países como España, Portugal e Italia se encuentran o superan el umbral del 100 % de endeudamiento soberano sobre el Producto Interior Bruto. La utilización del Mecanismo Europeo de Estabilidad como fondo para la redención de la deuda podría ayudar a resolver este problema para el conjunto de la Eurozona.

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D), por escrito. – El stock de deuda pública de Grecia sigue siendo uno de los retos fundamentales de la Eurozona. Su sostenibilidad a largo plazo es puesta en cuestión por el Fondo Monetario Internacional, apuntando hacia la solución de una reestructuración mediante la reducción de los intereses, el aumento de los períodos de gracia y de los períodos de amortización. El Eurogrupo debe tener en cuenta este análisis en el marco de las negociaciones para renovar el programa de asistencia financiera. En particular, es preciso que la condicionalidad deje de enfatizar la reforma del mercado de trabajo en clave regresiva (debe recuperarse la negociación colectiva) y el ajuste fiscal. En cuanto a la fijación de objetivos de equilibrio presupuestario, estos deben ser moderados y realistas, pues de lo contrario se agravarán las condiciones sociales y la inestabilidad política, además de dañar la tasa de crecimiento económico. En cualquier caso otros países como España, Portugal e Italia se encuentran o superan el umbral del 100 % de endeudamiento soberano sobre el Producto Interior Bruto. La utilización del Mecanismo Europeo de Estabilidad como fondo para la redención de la deuda podría ayudar a resolver este problema para el conjunto de la Eurozona.

 
  
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  Ivan Štefanec (PPE), písomne – Druhé preskúmanie programu, ktoré v súčasnosti prebieha, komplikuje okrem pomalšieho prijímania reforiem aj spor medzi Gréckom, európskymi veriteľmi a Medzinárodným menovým fondom (MMF). Šéfovia misie EÚ/MMF mali pricestovať do Atén a dotiahnuť detaily dohody pred stretnutím ministrov financií, ktoré bolo naplánované na koniec marca 2017. Nové rozpory medzi Gréckom a MMF týkajúce sa dôchodkov a pracovných reforiem však túto dohodu zablokovali. Komisia oznámila, že nový dátum návratu misie do Atén nebol určený. Rozhovory pokračujú prostredníctvom telekonferencií. Uzavretie druhej revízie je potrebné, aby Grécko dostalo ďalšiu podporu zo záchranného programu. Bez nej nebude schopné pokryť veľkú splátku úverov, plánovanú na júl. Neschopnosť uzavrieť druhé hodnotenie gréckeho programu vytvára obavy z návratu gréckej krízy.

 
  
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  Ελισσάβετ Βόζεμπεργκ-Βρυωνίδη (PPE), γραπτώς. – Κύριε Πρόεδρε, η καθυστέρηση στο κλείσιμο της δεύτερης αξιολόγησης έχει κυριολεκτικά παγώσει την ελληνική οικονομία, προκαλώντας επενδυτική απραξία, πτώση κατανάλωσης, απώλεια θέσεων εργασίας, εκροές καταθέσεων, αύξηση κόκκινων δανείων και αναθεώρηση επί τα χείρω των στόχων του προϋπολογισμού για το τρέχον έτος. Το παιχνίδι των ευθυνών μεταξύ ελληνικής κυβέρνησης, Ευρωπαϊκής Ένωσης και ΔΝΤ είναι γνωστό, όπως επίσης γνωστά είναι τα λάθη και οι παραλείψεις της κάθε πλευράς. Αναμφίβολα, η ελληνική κυβέρνηση οφείλει να προωθήσει τις αναγκαίες μεταρρυθμίσεις, αλλά και οι θεσμοί από την πλευρά τους θα πρέπει να μην προβάλλουν υπερβολικές αξιώσεις.

Κρίνοντας συνολικά την πορεία του ελληνικού προγράμματος προσαρμογής, δεν μπορούμε να παραβλέψουμε ότι στα 7 χρόνια της κρίσης η Ελλάδα έχει πληρώσει πολύ βαρύ τίμημα, χάνοντας, μεταξύ πολλών άλλων, το 25 % του ΑΕΠ της, ένα εκατομμύριο θέσεις εργασίας και μισό εκατομμύριο νέους επιστήμονες, που υποχρεώθηκαν να την εγκαταλείψουν αναζητώντας καλύτερη τύχη στο εξωτερικό. Σε μια δύσκολη περίοδο για την Ευρώπη, με πολλά και δύσκολα ανοικτά μέτωπα, η επάνοδος της Ελλάδας σε συνθήκες σταθερότητας εξυπηρετεί προδήλως το κοινό συμφέρον. Η λύση που θα δοθεί πρέπει να μη στηρίζεται σε μέτρα υφεσιακού χαρακτήρα, όπως η υπερφορολόγηση, αλλά στην τόνωση της ανάπτυξης μέσα από την προσέλκυση νέων επενδύσεων.

 
  
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  Θεόδωρος Ζαγοράκης (PPE), γραπτώς. – Η αξιολόγηση που συζητάμε σήμερα, έπρεπε να είχε ήδη κλείσει εδώ και δεκατέσσερις μήνες. Δεν έκλεισε. Πριν περίπου δύο μήνες, ακούσαμε ότι οι διαπραγματεύσεις προχωρούν θετικά και πως σύντομα η αξιολόγηση θα κλείσει. Δεν έκλεισε. Σήμερα, η Ελλάδα παραμένει στο χείλος του γκρεμού και της αβεβαιότητας. Η χώρα μας βρίσκεται μεταξύ των τακτικισμών μιας κυβέρνησης που αναζητά ευθύνες και του κ. Dijsselbloem, που κρυπτόμενος εμπαίζει το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο και χυδαιολογεί εις βάρος των λαών μας. Ο ελληνικός λαός δεν αντέχει άλλο την αβεβαιότητα, δεν αντέχει ένα ακόμη «φιάσκο», όπως το 2015. Ο λαός μας αναζητά αλληλεγγύη, μια ευρωπαϊκή και δίκαιη αντιμετώπιση τόσο από τους εταίρους μας όσο και από την ελληνική ηγεσία που αδυνατεί να δώσει ρεαλιστικές απαντήσεις.

 
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