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 Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Lundi 12 juin 2017 - Strasbourg Edition révisée

Participation de l’Union au partenariat en matière de recherche et d'innovation dans la zone méditerranéenne (PRIMA) (débat)
MPphoto
 

  Mireille D’Ornano, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, la réalité des difficultés d’accès à l’eau remet aujourd’hui en cause notre modèle de développement. Pire, certains de nos engagements environnementaux favorisant l’usage de biocarburants aggraveront les restrictions d’accès à l’eau et nous conduiront à un arbitrage difficile entre autosuffisance alimentaire et énergétique.

Pour être claire, l’Europe n’est donc pas à l’abri d’une pénurie d’eau. Quant aux rives sud de la Méditerranée, elles sont prises en étau entre explosion démographique, urbanisation galopante et réchauffement climatique. Quasiment les trois quarts de la population du monde arabo-musulman, notamment méditerranéen, vit avec moins de 1 000 m3 annuels d’eau, soit le seuil de pénurie. Aussi est-il évident que l’autosuffisance alimentaire y est menacée, puisque l’agriculture capte entre 60 et 80 % des ressources hydriques. Pour l’Europe, cette situation est annonciatrice de vagues migratoires sans précédent.

À l’heure où certains États investissent massivement dans des technologies d’avenir pour la gestion des ressources hydriques, l’Europe ne saurait être à la traîne de l’innovation mondiale.

Dans la limite de nos capacités financières, les projets soutenus par l’initiative PRIMA doivent porter sur des solutions techniques à la hauteur de l’enjeu d’un approvisionnement durable et suffisant en eau. C’est pourquoi je soutiendrai la participation de l’Union européenne à PRIMA, en comptant sur un contrôle rigoureux des projets financés.

 
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