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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 13 juin 2017 - Strasbourg Edition révisée

Glyphosate et procédures d'autorisation (débat)
MPphoto
 

  José Bové (Verts/ALE). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je suis inquiet. Depuis des mois, Monsanto mène des actions de dénigrement contre le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence des Nations unies.

Cette firme menace les chercheurs indépendants pour les obliger à se taire. Cette campagne rappelle les pratiques scandaleuses, voire criminelles, de Philip Morris, ces dernières décennies, pour expliquer que le tabac était inoffensif. C’est le même cabinet qui défendait l’industrie du tabac qui défend aujourd’hui Monsanto. Depuis, ces industriels sont interdits de présence à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de même que l’Institut international des sciences de la vie (ILSI), qui est aujourd’hui le bras armé de la défense du glyphosate.

Les scientifiques du CIRC ont mis le glyphosate dans la catégorie «cancérigènes probables». Or, la Commission s’appuie sur le CIRC pour interdire un certain nombre de produits chimiques. Pourquoi ne le fait-elle pas pour le glyphosate?

Monsieur le Commissaire, je vous demande de mettre en place un moratoire tant que la lumière ne sera pas entièrement faite et, éventuellement, de prendre des mesures contre Monsanto si l’on constate que l’entreprise a triché.

 
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