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Fullständigt förhandlingsreferat
Tisdagen den 13 juni 2017 - Strasbourg Reviderad upplaga

9. Diskussionsunderlag om att fördjupa EMU fram till 2025 (debatt)
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  Elnök. – A következő pont a Bizottság nyilatkozata: Vitaanyag a GMU 2025-ig történő elmélyítéséről (2017/2726(RSP)).

 
  
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  Valdis Dombrovskis, Vice-President of the Commission. – Madam President, the reflection paper on the deepening of the EMU contributes to the broader political debate on the future of Europe started with the March White Paper. The Five Presidents’ reports and the Rome Declaration underline that the Union should promote convergence and that we need to work towards completing the economic and monetary union. I would like to thank Parliament for its valuable input in several own initiative reports, namely Brok, Bresso, Verhofstadt and Berès.

The euro is one of Europe’s most significant achievements. It is the currency of 340 million people in 19 countries and the second most used currency in the world. It has brought price stability and has made it easier to do business and to travel. The euro quickly became the symbol of prosperity for our citizens and it should remain so. The financial and economic crisis underlines the weaknesses in the way the euro is set up. The determined policy response has made EMU stronger but not filled all the gaps. There is still a lack of convergence and questions remain about the long—term resilience of the euro area.

We cannot wait for another crisis to act. The reflection paper presents a toolbox on the way forward. It is more targeted at what can be done over the next two years to 2019 and more open about what might come afterwards up to 2025. Key guiding principles for any advances are: a balanced approach in which responsibility and solidarity, risk reduction and risk sharing go hand in hand; the openness of the euro deepening process for all EU countries; and keeping the unity of the single market, transparency and democratic accountability.

Our ideas on the way forward are structured in three building blocks: financial union, economic and fiscal union, and governance and accountability. On financial union, we are aiming at renewed financial integration, safer financial institutions that can finance the real economy and more risk sharing via private channels. The capital markets union is key to broadening financial options, so I am glad of the recent agreements reached by the co—legislators on venture capital and securitisation and look forward to working with you on the initiatives on the mid—term review.

We should further reduce risks in our banking sector based on the package of November 2016. We are also working on Member States with a European strategy to reduce the stocks of non-performing loans. The EU framework for bank resolution will not be fully effective without a fiscal backstop to the single resolution fund, and without a European deposit insurance scheme depositors will not be protected to the same extent across the euro area. We need to further weaken the link between banks and sovereigns. In this context we are following the ongoing work in the European Systemic Risk Board on so-called sovereign bond backed securities. They can deliver tangible benefits by increasing the diversification of banks’ balance sheets and by fostering private risk sharing. They do not involve debt neutralisation among Member States or changes in the regulatory treatment of government bonds. For the longer term, we need a debate about the zero risk rates of certain banks under current banking rules and a possible new European safe asset. So there are both complex and sensitive issues. Our reflection paper frames them with strong caveats, notably in terms of preventing unwarranted consequences for financial stability and for moral hazard.

In the area of economic and fiscal union, the aim is to see convergence between Member States towards more resilient economic structures. With the bulk of economic and social policies under national responsibilities, there is no doubt that we need to have a continued commitment to structural reforms. The European Semester will continue to be the main platform for policy coordination and we will continue to seek improvements. The capacity of macroeconomic stabilisation in the euro area could also be reinforced. We are presenting three options for such functions to assist countries hit by economic shocks too large to cope with on their own.

One option is the European investment protection scheme. In times of strain, public investment is the first item to be cut from the national budget and this can harm future growth. The investment protection scheme could take the form of a financial instrument and I believe could be set within the existing legal framework. Other options include the European unemployment reinsurance scheme and a rainy day fund. In any case, it should not lead to permanent transfers among countries nor undermine incentives for sound fiscal policy—making at national level.

Finally, we need greater democratic accountability and higher transparency, integrating intergovernmental agreements into EU law and ensuring proper democratic oversight. Pierre Moscovici will be elaborating on this in more detail. I would like to underline that the White Paper and reflection paper process is not an intellectual exercise for the Commission. We hope to reach a constructive debate across Europe in the coming months and to see a broad agreement emerging on the way forward.

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les parlementaires européens, avant de vous présenter certaines des idées-clés en complément de ce que vient de dire Valdis Dombrovskis, je voudrais faire peut-être une réflexion politique.

Il était clair, dès le début de ce processus de réflexion, que s’agissant de notre Union économique et monétaire, il n’était pas question de nous demander s’il fallait vraiment avancer. Il ne pouvait pas, cette fois-ci, être question d’avoir plusieurs scénarios, dont un d’entre eux aurait été le statu quo, parce que nous avons la conviction à la Commission, et je m’en réjouis, qu’il faut avancer pour compléter l’Union économique et monétaire. Pourquoi? Pour trois raisons: d’abord, parce que nous avons une reprise économique dans la zone euro qui est là, mais qui demeure trop fragile et trop inégale encore. Il faut la relancer et favoriser la convergence. Ensuite, parce qu’il y a un risque réel qui est celui d’une zone euro à deux vitesses. Ces conséquences seraient graves car, oui, il est vrai que le populisme a perdu quelques batailles politiques en Europe – je m’en réjouis comme Européen, comme commissaire et comme Français –, mais il n’a pas perdu la guerre. Il se nourrit toujours de l’insatisfaction économique et de l’inégalité. Enfin, parce qu’il me semble qu’il y a une «fenêtre d’opportunité» politique qui est en train de s’ouvrir en Europe. Il y a désormais un vent pro—européen qui souffle et c’est le moment, je crois, de nous en emparer.

Je veux souligner que ce que nous proposons aujourd’hui est nécessaire et souhaitable pour les États membres. Quand je dis «pour les États membres», je parle de tous les États membres actuels et je parle aussi de la future adhésion possible des autres. Il ne s’agit pas de forcer quiconque à adhérer, bien sûr, mais il est vrai qu’après le Brexit, le seul pays muni d’une clause d’exemption (opt-out) formelle sera le Danemark. Tous les autres ont vocation à adhérer à l’euro une fois les conditions remplies. Notre but n’est pas de rendre contraignant ce processus d’adhésion, il est de le rendre attractif, de faire en sorte que chacun ait envie d’adhérer à l’euro.

Quelles sont nos idées concrètes? Valdis Dombrovkis vous a déjà parlé de l’union financière. C’est le volet sur lequel nous devons articuler le plus finement les principes de solidarité et de responsabilité. Il y a plusieurs propositions concrètes sur la table qui doivent permettre de marier la réduction et le partage des risques, notamment pour les prêts non performants.

Il y a aussi d’autres chantiers sur lesquels le travail est moins avancé, mais qui ne sont pas moins importants. C’est le cas, par exemple, de l’idée de mettre en place un nouvel actif sans risque pour la zone euro, qui pourrait prendre plusieurs formes, mais qui ne doit pas être confondu avec ce qu’on appelait les «euro-obligations».

Ce sur quoi je voudrais insister surtout, c’est sur la création d’une véritable union économique et budgétaire, que nous devons poursuivre si nous voulons une convergence durable et vers le haut de nos économies. Qu’est-ce que cela implique? D’abord, à court terme, nous allons explorer les possibilités pour renforcer la dimension «zone euro» du Semestre européen et créer des critères de convergence avec des incitations financières pour les atteindre. Il existe aussi d’autres voies possibles pour renforcer les capacités existantes dans le budget européen afin d’aider à la stabilisation de nos économies. Mais nous sommes convaincus qu’à moyen terme, nous devrons être plus ambitieux en créant une fonction de stabilisation macroéconomique pour la zone euro.

Un instrument de ce type aurait à nos yeux de nombreux avantages: il soutiendrait l’action des stabilisateurs budgétaires nationaux en cas de crise et il permettrait une meilleure politique budgétaire agrégée au niveau de la zone euro dans son ensemble, en particulier quand la politique monétaire atteint ses limites. Nous savons que cet instrument ne devra pas être un mécanisme de transfert permanent, qu’il ne devra pas encourager l’aléa moral, mais nous pensons qu’il doit être mis en place. Bien sûr, nous devons débattre de sa forme, de son utilisation, de son financement et de ses liens éventuels avec le budget européen ou avec un mécanisme européen de stabilité réformé. Là encore, je l’ai dit, il n’y a pas plusieurs scénarios, mais il y a très clairement plusieurs options sur notre schéma ambitieux.

Nous devons aussi discuter de la forme précise qu’il pourra prendre. Cela pourrait être un système de protection des investissements publics en cas de récession, un mécanisme de réassurance-chômage européenne ou encore un rainy day fund – un fonds de réserve pour les temps difficiles. L’interprétation la plus ambitieuse de cette idée serait celle d’un véritable budget de la zone euro. Cela a été débattu à plusieurs reprises au sein de votre assemblée. Chaque idée a ses mérites propres. La seule que nous écartons – si j’ose dire –, c’est celle de ne rien faire. Par conséquent, lançons le débat.

Enfin, et ce n’est pas la chose la moins importante, nous voulons aujourd’hui lancer un débat profond sur le renforcement de la gouvernance de la zone euro et sur sa capacité démocratique. Nous pensons qu’une Union économique et monétaire renforcée dépend du fait que nos États membres acceptent de partager plus de responsabilités, de prendre plus de décisions ensemble sur des matières d’intérêt commun avec un schéma juridique qui soit également commun. Il faut donc aller plus loin dans l’intégration politique de la zone euro. Il faut procéder de manière progressive, puis, en parallèle, peut-être lancer de nouveaux chantiers.

Un premier pas pourrait être – devrait être, à notre sens – la formalisation, d’ici à la fin de l’année prochaine, du dialogue, déjà très régulier, entre la Commission et le Parlement européen sur la politique économique. Nous avons des arrangements. Je pense qu’ils pourraient être étendus à d’autres institutions, à commencer par l’Eurogroupe dont, bien sûr, les membres – les ministres des finances – demeureront en premier lieu responsables devant leurs parlements nationaux. Cela pourrait donner lieu à un arrangement sur la responsabilité démocratique de la zone euro, signé par tous les acteurs, en vue de l’élection du prochain Parlement européen, en juin 2019. Puis, à plus long terme, je pense qu’un tel accord, s’il venait à voir le jour, pourrait être intégré dans les traités européens. Ajoutons que l’intégration du «pacte budgétaire» dans le droit européen a déjà été décidée par les États membres participants quand ils ont signé le traité. Il faudrait donc le mettre en œuvre rapidement.

On pourrait aussi explorer une autre voie, qui serait l’intégration du mécanisme européen de stabilité dans le schéma européen. Ce serait bien sûr lié à l’évolution de ce mécanisme européen de stabilité: certains parlent d’un Fonds monétaire européen.

Ce qui, me semble-t-il, est décisif pour faire en sorte que nos décisions soient prises davantage dans le sens de l’intérêt général, c’est la démocratie. C’est la raison pour laquelle, à mon sens et à notre sens, il faut créer un nouvel équilibre entre la Commission et l’Eurogroupe avec – c’est possible – la fusion des rôles de commissaire en charge de l’euro et de président de l’Eurogroupe. Nous pouvons et nous devons aussi avancer. Nous avons déjà fait des propositions à cet égard pour une représentation externe unifiée de la zone euro. Cela reprend ce que nous avons déjà dit au moment de la phase 1 du débat sur l’UEM. Nous pouvons aller encore plus loin avec la création d’un Trésor de la zone euro, qui pourrait prendre en charge les tâches en matière de surveillance budgétaire, de coordination et de gestion de la fonction de stabilisation que j’évoquais un peu plus tôt. Ce Trésor pourrait en quelque sorte rassembler les responsabilités et services existants, y compris le mécanisme européen de stabilité, une fois que celui-ci fera partie intégrante du schéma institutionnel de la zone euro. Ce Trésor pourrait, en définitive, être placé sous la responsabilité d’un ministre des finances de la zone euro. Il ne s’agit pas d’ailleurs de s’attacher à la nomination ou à la dénomination – Mme Mogherini qui préside le groupe de travail RELEX et qui est vice-présidente de la Commission n’est pas la ministre des affaires étrangères de l’Union –, il ne s’agit pas de superviser les ministres, mais il pourrait s’agir d’une personnalité qui, justement, pourrait exercer ces fonctions de présidente du conseil ad hoc, de l’Eurogroupe et de commissaire en même temps. Finalement, l’idée d’un Fonds monétaire européen, qui serait naturellement construit à partir du mécanisme européen de stabilité, mérite plus de débats.

Voilà vite rassemblées les idées que nous pouvons trouver. Elles ont différents degrés d’ambition et de précision. Il y a beaucoup d’options, mais nous avons voulu construire un ensemble qui soit équilibré. L’euro est déjà perçu comme un symbole et comme une garantie de stabilité par les Européens. Notre ambition, c’est d’en faire, au-delà de cela, un véhicule pour la prospérité. Comme disait Jacques Delors, «l’euro protège mais ne dynamise pas». Nous devons le compléter dans cette direction et nous pensons que c’est seulement en réduisant les divergences économiques et sociales dans la zone euro qu’on peut battre durablement le populisme, toujours dangereux dans nos pays.

Au fond, notre ambition et notre intention, c’est de dire qu’il est temps maintenant de compléter ce parcours que nous avons commencé à bâtir au moment du traité de Maastricht pour aller vers une véritable et complète Union économique et monétaire avec de vraies institutions et avec une dimension qui est manquante: quand nous sommes à l’Eurogroupe, nos concitoyens sont choqués et frustrés de ne pas savoir ce qui s’y passe, entre quatre murs. On décide parfois du sort de peuples sans que quiconque, à commencer par vous, Mesdames et Messieurs les parlementaires, en soit informé. Il faut de la démocratie, car il n’y a pas d’union politique sans démocratie.

Je crois que nous avons fourni, ici, un travail sérieux, qui est soumis à votre débat, et c’est ce débat que nous sommes bien sûr tout à fait disposés à conduire avec vous et, même plus que cela, désireux de le faire.

 
  
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  Françoise Grossetête, au nom du groupe PPE. – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président de la Commission, Monsieur le Commissaire, l’Europe serait-elle malade de sa monnaie? Nous sommes à son chevet aujourd’hui.

L’euro – vous l’avez dit – a été un grand succès. L’euro nous a protégés, certainement, mais aujourd’hui, notre zone monétaire est tiraillée par de trop grandes divergences macroéconomiques, et ces divergences creusent les inégalités et nourrissent l’euroscepticisme. L’euro est donc à la croisée des chemins.

Je félicite la Commission, parce que ses propositions sont ambitieuses et constituent une base de réflexion utile pour renforcer l’Union économique et monétaire. L’euro n’est plus un tabou: tout doit être mis sur la table.

Les clés de notre réussite sont au nombre de trois: la confiance, la responsabilité et la solidarité.

La confiance, d’abord, est un préalable indispensable; pourtant, cette confiance a été fragilisée par des promesses trop souvent avortées. De nombreux États sont sur la voie des réformes, j’espère qu’il en sera de même pour la France, mais les efforts de chacun sont indispensables pour renouer la confiance et compléter ainsi l’union bancaire, notamment avec une garantie européenne des dépôts – vous en avez parlé – qui fait encore cruellement défaut.

Le corollaire de cette confiance, c’est la responsabilité. Une gestion responsable des finances publiques, selon les règles, par exemple, d’un code de convergence, ouvrirait la voie à la création d’une capacité budgétaire commune et à un renforcement de la gouvernance de la zone euro.

La solidarité, enfin: si nous voulons partager la même monnaie, nous devons mettre en place des mécanismes de solidarité. Il ne s’agit pas, bien sûr, de créer une union de transferts, mais de pouvoir nous serrer les coudes en cas de coup dur. Je plaide à cette fin pour la mise sur pied d’un fonds monétaire européen.

Cependant, j’estime que nous ne pouvons pas attendre 2025 pour mettre en place ces réformes, il faut s’y atteler dès maintenant. Les astres politiques sont alignés, c’est maintenant ou jamais que nous devons agir.

 
  
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  Udo Bullmann, im Namen der S&D-Fraktion. – Frau Präsidentin, die Herren Kommissare, werte Kolleginnen und Kollegen! Meine Fraktion will eine starke Eurozone. Der Euro ist eine unserer größten Errungenschaften, aber er braucht ein gestalterisches Umfeld. Er braucht politische Instrumente, er braucht einen Rahmen, in dem sich nicht nur die Währung entwickeln kann, sondern auch die Wirtschaft. Wir beglückwünschen die Kommission dazu, dass sie mit ihrem Papier in die richtige Richtung geht.

Wir brauchen mehr Investitionen, wir brauchen eine stärkere Koordination unserer Wirtschaftspolitik, wir brauchen verantwortliche Institutionen, und wir brauchen ein Verfahren, in dem die Modernisierung unserer Wirtschaft, die Modernisierung unserer Gesellschaften vorangetrieben wird – Modernisierung ökonomisch, Modernisierung ökologisch und Modernisierung sozial.

Ja, wir wollen ein Semester, das verbindliche Ziele hat. Man kann nicht erklären, warum die Regeln der Haushaltsdisziplin verbindlich sind, warum es aber nicht verbindlich ist, gegen Jugendarbeitslosigkeit zu kämpfen, oder warum diejenigen, die schneller ihre Bildungssysteme modernisieren, die schneller dafür sorgen, dass die Arbeit der Zukunft zu uns kommt und dass die jungen Menschen qualifiziert werden, nicht belohnt werden sollen. Sie werden in unseren Systemen behandelt wie diejenigen, die das Geld in eine wasserköpfige Bürokratie stecken.

Wir müssen unsere Instrumente schärfen, damit sie zwischen guter und schlechter Politik unterscheiden können. Das muss unser gemeinsamer politischer Rahmen leisten. Wir brauchen ein gemeinsames Budget, um diese Initiativen zu unterstützen. Und wir brauchen dieses Budget schnell.

Alles das wird nur gelingen, wenn das Europäische Parlament entsprechend beteiligt wird. Ich habe die Einladung der Kommission verstanden. Wir wollen diese Einladung annehmen, und wir freuen uns auf einen – hoffentlich – effektiven und schnellen Prozess der Stärkung der Europäischen Union und insbesondere hier der Eurozone.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Lieber Kollege Bullmann! Ich habe mit Aufmerksamkeit zugehört, und zum Schluss kam dann sozusagen die Aussage: Wir brauchen ein Budget. Ich gehe mal davon aus, gemeint ist ein Budget für die Eurozone. Wo kommt das her? Wer befüllt dieses Budget? Wer zahlt die Steuern, die in dieses Budget hineingehen? Soll die Europäische Union eine Steuererhebekompetenz bekommen – die sie bisher nicht hat –, oder wird das aus den Mitgliedstaaten gemacht? Ich finde das ein bisschen abstrakt und wäre für eine Konkretisierung dankbar.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Kollege Lambsdorff! Sowohl in Ihrer heutigen Eigenschaft als auch in Ihrer möglicherweise zukünftigen Eigenschaft können Sie ein gerüttelt Maß dazu beitragen, dass es funktioniert. Meine Fraktion hat hinreichend Vorschläge dazu unterbreitet. Wir sind diejenigen, die aufgedeckt haben, wie viele Steuermilliarden der Europäischen Union jedes Jahr verloren gehen. Diese 1 000 Milliarden wollen wir gerne mit Ihrer Hilfe heben.

Insofern würden wir uns auch sehr freuen, wenn von Ihrer Fraktion nicht länger Anträge kämen wie gestern beispielsweise in der entsprechenden Abstimmung, wo das Country-by-Country-Prinzip unterminiert wird und wir nicht mehr in der Lage sind zu sehen, wo Steuergelder versteckt werden. Sie können also eine ganze Menge tun, um diese Initiativen zu beflügeln, und wir hoffen auf Ihre Kooperation.

 
  
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  Joachim Starbatty, im Namen der ECR-Fraktion. – Frau Präsidentin! Im Reflexionspapier heißt es: Der Euro ist mehr als eine Währung. Ja, das ist richtig. Richtig ist aber auch, dass eine falsch konstruierte Währungsunion Europa schadet und spaltet. Sie sagen es ja selbst. In Ihrem Vorwort steht: „Die Europäische Währungsunion ist noch nicht hinreichend in der Lage, das aus der Krise resultierende soziale und wirtschaftliche Auseinanderdriften der Euroländer aufzuhalten und umzukehren.“ Das ist ein entscheidender Satz.

Woran liegt das? Wir haben innerhalb der Eurozone einen falschen relativen Wechselkurs. Der Euro ist für Deutschland zu niedrig bewertet, für die Länder des Südens ist er zu hoch bewertet. In Deutschland laufen wir von Rekord zu Rekord. In den Ländern des Südens bleibt die Arbeitslosigkeit immer noch auf einem traurig hohen Niveau. Jetzt hat Draghi versucht, das über eine Nullzinspolitik zusammenzuhalten. Aber irgendwann muss er zu normalen Zinsen übergehen, und dann bricht es auseinander.

Und was machen Sie jetzt? Die nächste Phase der Vergemeinschaftung. Ich sage Ihnen: Unterschiedliche Entwicklungsfähigkeiten, unterschiedliche Wettbewerbsfähigkeit können Sie durch Vergemeinschaftung der Risiken nicht aus der Welt schaffen – das ist nun einmal so. Und dann heißt es in Ihrem Papier zum Schluss – ein wunderbarer Satz: „Es ist an der Zeit, Pragmatismus über Dogmatismus zu stellen.“

Wer ist mit Dogmatismus denn gemeint? Etwa Frau Merkel? Und was heißt das eigentlich? Pragmatismus heißt letztlich: Wir machen nicht mehr klare Lösungen. Und mit dieser Politik werden Sie Europa nicht retten, werden Sie die Eurozone nicht retten, sondern werden Sie die Europäische Union zerstören.

(Die Präsidentin entzieht dem Redner das Wort.)

 
  
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  Ramon Tremosa i Balcells, on behalf of the ALDE Group. – Madam President, we have had great news lately in the eurozone. For the first time in a while we are feeling more optimistic about the future of our project; that is great news. But before we rush into asking for more new instruments, maybe we should use all our energies to make sure that the current ones work properly. Implementation and enforcement are fundamental for our future. A good application of EU law is basic in order to regain the support of our citizens and increase the efficiency of our monetary union.

For the future of the euro we need to ensure that all Member States comply with the relevant EU economic legislation. Take the Late Payments Directive, for example. As you well know, more than one million jobs have been lost in the south of Europe in recent years due to the bad practices on payments by central banks and big enterprises, forcing thousands of solvent SMEs to close. A business is only made when it is cashed. This is the basis of our model. We need to ensure this before talking about more integration.

So, in my opinion it is better to concentrate our political capital on the outstanding projects that we have initiated, before beginning new ones. For instance, we have to implement the bail-in legislation in a consistent manner in all Member States and all Member States already have to implement correctly the Deposit Guarantee Scheme Directive.

Moreover, we have to rethink our current economic governance framework. Implementation of the deficit rules is still not satisfactory and many recommendations in the European Semester are never implemented by Member States. I hope that in the coming years we will do all this and leap forward in our euro integration, but before we think about eurobonds or an economic treasury, a European treasury, we have to ensure that this is properly done.

Finally, I think that the best way to achieve economic convergence in the eurozone is not through massive fiscal transfer between Member States, but by sharing and extending economic and financial best practices among us.

 
  
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  Miguel Viegas, em nome do Grupo GUE/NGL. – Num momento de impasse onde é por demais evidente a profunda crise deste modelo de integração da União Europeia, este documento de reflexão representa uma verdadeira fuga para a frente. Num momento em que se exigiria uma profunda reflexão sobre o papel da União Económica e Monetária, neste longo processo de divergência social e económica, este documento propõe, na prática, o aprofundamento de todos os fatores que estiveram na base desta divergência.

Na minha cidade, Aveiro, os trabalhadores que lutam hoje pelos seus direitos e estão em greve sentem bem na pele os efeitos desta União Europeia neoliberal dominada pelas multinacionais. A Europa não precisa de um Ministro das Finanças. Não será uma representação única no FMI que irá resolver os problemas do desemprego e da dependência económica. A capacidade orçamental, com todos os condicionalismos associados, irá apenas reforçar o carácter opressivo da zona euro e limitar a capacidade dos Estados-Membros para dar resposta aos seus problemas de acordo com os seus modelos e de acordo com a vontade do seu povo.

É hoje uma evidência que a zona euro representa um projeto político destinado a forçar uma agenda neoliberal e, por isso, o que se impõe como necessário não é o seu reforço, mas antes a sua dissolução num processo que inclua a recuperação das soberanias monetárias dos Estados-Membros e a renegociação das dívidas públicas cujo aumento não pode deixar de estar associado ao euro e à sua governação económica.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, aucune, je dis bien, aucune union monétaire – Monsieur Starbatty, l’Allemagne en est une –, aucune union monétaire n’est possible sans de puissants mécanismes de solidarité financière, à la fois privés et publics. Pour le dire simplement, sans une union bancaire complète, sans une union sociale, fiscale et démocratique, l’euro est voué à disparaître.

Cette évidence, le document de réflexion déposé par la Commission il y a deux semaines, la reconnaît, mais seulement en filigrane. Il s’ajoute à ceux proposés en 2012 par Barroso, d’une part, et par Van Rompuy, de l’autre, et au fameux rapport des cinq présidents déposé en 2015.

Cela fait donc cinq ans que nous tournons autour du pot, parce qu’il manque la vision et la volonté politique d’agir.

Oui, il nous faut compléter l’union bancaire en ajoutant à la supervision commune et à la gestion commune des crises une garantie commune des dépôts assortie d’un filet de sécurité public budgétaire commun.

Oui, il nous faut un budget de la zone euro pour investir en particulier dans la transition énergétique, parce que, déployé de manière contracyclique, il permettra d’amortir les chocs macroéconomiques, mais il améliorera aussi la solidité de l’économie européenne.

Oui, il nous faut approfondir la solidarité entre nos systèmes de protection sociale, par exemple avec un système de réassurance-chômage commune.

Enfin, si nous devons nous attaquer aux déficits excessifs, qu’il s’agisse de déficits de balances commerciales ou de déficits budgétaires, nous devons nous attaquer avec la même force aux excédents excessifs, car ils sont tout aussi délétères que les premiers.

De même, nous devons enrayer la croissance excessive tant des dettes publiques que des dettes privées, car leur augmentation est signe de danger. Rien de tout cela ne peut se faire sans un contrôle démocratique solide. Le Parlement européen et les parlements nationaux doivent être étroitement associés à ce dispositif.

Chers collègues, partager une monnaie, c’est partager un bien commun. Cela suppose à la fois des solidarités fortes et un sens des responsabilités partagées tout aussi fort. Tout cela n’est possible qu’avec des règles communes, par exemple pour le secteur financier. À ce sujet, permettez-moi de vous dire que ce à quoi nous assistons depuis un an, c’est davantage à un détricotage discret des quelques progrès que nous avions accomplis plutôt qu’à la simplification et au resserrement des règles dont nous aurions besoin.

Nous avons certes des règles en matière budgétaire, mais l’expérience nous montre qu’elles sont inapplicables, tout simplement parce qu’elles sont procycliques, c’est-à-dire qu’elles aggravent la situation quand elle est déjà grave et que, combinées à la doxa néolibérale qui continue de dominer cette assemblée, la Commission et le Conseil, elles font que ce sont les épaules les plus fragiles qui se retrouvent à porter la partie la plus lourde du fardeau.

Plutôt que de nous affranchir des règles, nous devons avoir le courage de les transformer, tant sur le plan financier que sur le plan budgétaire, pour qu’elles retrouvent leur sens, c’est-à-dire celui de la défense de l’intérêt général.

Je terminerai, Madame, si vous le permettez, en disant que l’Europe est un symbole. Certains voudraient en faire le symbole de l’oppression financière. Moi, j’affirme que l’Europe peut devenir ou redevenir le symbole d’une appartenance commune.

 
  
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  Marco Valli, a nome del gruppo EFDD. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, anch'io sono d'accordo con il professor Starbatty, che ha parlato prima di me, perché c'è bisogno di una profonda analisi critica di quella che è la situazione dell'attuale assetto legato alla governance economica e legato all'Unione economica monetaria.

Abbiamo una moneta che ha creato evidenti squilibri perché è stata inserita in un contesto non valutario ottimale. Questi squilibri non sono dei successi, perché sono stati i cittadini a salvare l'euro, svalutandosi nei paesi periferici i salari e creando le condizioni di competitività che la Commissione fortemente chiede, su impulso delle politiche neoliberali che sono richieste dai globalisti e dal mercato.

Con questa situazione e quest'analisi forse si può identificare quali sono i problemi. In un'Unione economica monetaria che funziona ci sono dei conferimenti da parte dei paesi in surplus e che godono dei benefici legati alla moneta unica verso le aree depresse. Forse con questa onestà intellettuale si potrebbe cercare di trovare una soluzione. Però non vedo i paesi nordici che godono di questi surplus a voler fare questo tipo di azione politica e quindi è molto difficile essere europeisti in questo momento, nel momento in cui non c'è onestà intellettuale da parte di chi mette il "Germany first" – diciamo così – da diversi anni all'interno dell'Unione europea.

Anche sulle banche, mi spiace dirlo, le soluzioni che vengono applicate adottano pesi e misure sbagliate perché, se analizziamo la situazione dal 2011 al 2013, che ha portato i paesi europei a fare interventi sulle banche, vediamo come ci sia una situazione distorta della concorrenza, dove sistemi bancari come quello tedesco hanno ricevuto quasi 250 miliardi e hanno creato delle situazioni di aiuto, che oggi invece non sono ad esempio consentite in Italia, nel momento in cui il sistema bancario ha bisogno di dare man forte a quello che è il sistema del credito, a sua volta messo sotto pressione dal mercato neoliberale e dalle regole di Basilea.

Mettendo questi principi sotto la lente di ingrandimento forse si potrebbero trovare delle soluzioni ma, visto che non vedo questo nella proposta della Commissione, io penso sia più opportuno al netto parlare di una posizione di disgregazione dell'Unione valutaria.

 
  
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  Barbara Kappel, im Namen der ENF-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Die Reform der Wirtschafts- und Währungsunion ist sicherlich neben einer nachhaltigen Lösung der Flüchtlingsproblematik und einer Neuausrichtung der Verteidigungspolitik ein ganz wesentliches Thema und ein ganz wesentlicher Schritt für die Zukunft Europas und der Eurozone. Das vorliegende Reflexionspapier spiegelt die Meinung der Kommission dazu wider. In einem, was Sie heute sagten, gebe ich Ihnen völlig Recht, Herr Kommissar Moscovici: Dieses Haus soll in verstärktem Maße in den Dialog mit einbezogen werden, denn nur so kann eine demokratische Legitimität gegeben werden.

Aber auch die Mitgliedstaaten sind zwischenzeitlich sehr aktiv. Sie wissen, es wird bis Juli ein Arbeitspapier zwischen Deutschland und Frankreich für eine Reform der Eurozone erwartet. Ein gemeinsamer Haushalt für die Eurozone samt Euro-Finanzminister, gemeinsame Steuern und besicherte Verschuldungsmöglichkeiten, eine Vergemeinschaftung der Arbeitslosenversicherung und der Einlagensicherung sind aus meiner Sicht keine probaten Antworten auf die Probleme der Währungsunion. Was die Währungsunion braucht, ist nicht mehr Umverteilung und mehr Transfer, sondern mehr Eigenverantwortung, mehr Wettbewerbsfähigkeit und ein Einhalten der geltenden Defizit- und Schuldenregeln.

Gerade die Eurokrise hat gezeigt, dass sich kaum ein Mitgliedstaat an die Maastricht-Kriterien hält. Warum auch? Echte Konsequenzen sind ohnehin nicht vorgesehen. Die Wirtschafts- und Währungsunion braucht auch keine weitere Vergemeinschaftung der Schulden in Form von Eurobonds oder ESBies. Viel wichtiger sind eine verantwortungsvolle Haushaltspolitik, Maßnahmen, die Wachstum und Beschäftigung schaffen. So wird es uns gelingen, wieder Investitionen in Europa anzukurbeln, das Vertrauen der Investoren zu gewinnen und entsprechende Projekte zu generieren.

 
  
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  Σωτήριος Ζαριανόπουλος (NI). – Κυρία Πρόεδρε, η Ευρωπαϊκή Ένωση, σαν διακρατική συμμαχία του κεφαλαίου, δεν μπορεί να ξεπεράσει το DNA του καπιταλισμού: ανισομετρία οικονομικής ανάπτυξης και κοινωνική εκμετάλλευση. Μερίδα μονοπωλίων και κρατών προωθούν την περαιτέρω ενοποίησή της, με μία ή πολλές ταχύτητες, ενίσχυση ευρωπαϊκών εξαμήνων, σύνδεση χρηματοδοτήσεων στο κεφάλαιο με ένταση αντεργατικών μεταρρυθμίσεων. Ανταγωνίζονται με άλλες μερίδες που αναπτύσσουν φυγόκεντρες τάσεις, προστατευτισμό, με έκφραση τον αστικό ευρωσκεπτικισμό. Ανταγωνίζονται ποιος θα ωφεληθεί περισσότερο από μια ανάκαμψη ισχνή, αβέβαιη, προθάλαμο νέας κρίσης. Σε ένα συμφωνούν όλοι: κλιμάκωση παντού της αντιλαϊκής επίθεσης δίχως τέλος. Το ελληνικό χρέος που συζητείται μεθαύριο στο Εurogroup αντανακλά τέτοιες αντιθέσεις. Προϋπόθεση ρύθμισής του και ποσοτικής χαλάρωσης σημαίνουν παραπέρα μόνιμο σφαγιασμό μισθών, συντάξεων και επιδομάτων, ματωμένα πλεονάσματα για δεκαετίες για νέα κίνητρα στο κεφάλαιο, επιδοτήσεις και φοροαπαλλαγές. Ο λαός δεν χρωστά κανένα χρέος για να πληρώσει. Η αποδέσμευση από την Ευρωπαϊκή Ένωση με ανατροπή της εξουσίας του κεφαλαίου, με λαϊκή εξουσία, είναι ο μόνος δρόμος επιβίωσής του.

 
  
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  Burkhard Balz (PPE). – Frau Präsidentin, meine Herren Kommissare! Die Europäische Kommission leistet mit den Reflektionspapieren einen wertvollen Beitrag zur Debatte über die Vertiefung der Wirtschafts- und Währungsunion. Dies ist eine Debatte, die die europäischen Institutionen gemeinsam führen müssen. Wir benötigen einen breiten Konsens über die Stoßrichtung und die Reihenfolge der nächsten Schritte. Das gelingt uns nur, wenn wir die Glaubwürdigkeit im System stärken. Das heißt, wir müssen auf Basis der uns aktuell zur Verfügung stehenden Instrumente liefern. Das ist sicherlich der Ausgangspunkt, und das erkennt die Kommission ja auch richtigerweise an.

Die europäische Wirtschafts- und Währungsunion hat ihre ganz eigene Architektur. Die EU-Kommission hat Recht, wenn sie sagt, dass wir kein nationales oder internationales Modell kopieren sollten. Wir möchten auf unserem bestehenden System aufbauen, indem wir Regelanwendungen stärken, eine bessere Verknüpfung von nationalen Reformen mit europäischen Kontrollen und Mitteln erreichen, die wirtschaftliche Konvergenz nach oben und damit mehr Wettbewerbsfähigkeit anstreben und die Entscheidungswege in der Union stärken und vor allen Dingen transparenter machen.

Die Vervollständigung der Wirtschafts- und Währungsunion muss für alle EU-Mitgliedstaaten offen bleiben. Die Mitgliedschaft im Euro soll kein Trennungssymbol werden, sondern ein Symbol für Wohlstand und Wettbewerbsfähigkeit. Deswegen betont die Kommission auch richtigerweise, dass ständige Transfers nicht zur Stabilisierung der Wirtschafts- und Währungsunion beitragen. Ich glaube, wir müssen moral hazard vermeiden, und hier als Stichwort „Glaubwürdigkeit“ die vertraglichen Schranken, an die wir alle gebunden sind, achten. Das ist für uns die Grundvoraussetzung für alle weiteren Überlegungen. Die Kommission lässt dabei leider auch Chancen unberührt. Mir fehlt zum Beispiel ein Vorschlag für ein Staateninsolvenzrecht.

Der Austausch hat gerade erst begonnen. Ich glaube, dass wir alle engagiert und konstruktiv an der Weiterentwicklung der Wirtschafts- und Währungsunion mitarbeiten sollten.

 
  
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  Maria João Rodrigues (S&D). – Madam President, the European Union can only have a future if the eurozone becomes an area delivering prosperity and upward convergence for all its Member States and for all the other states which are planning to join.

We need to stop this machine for divergences which are not only economic; they are social and political. So we welcome the Commission’s proposal with a plan which, finally, recognises that the problems of the eurozone are not only financial stability, but also growth, job creation and upward economic and social convergence.

Of course, Member States do need to engage in an effort of their own in reforms and investments in the framework of the European Semester. But exactly because they are confined by a common fiscal discipline, they must also count on an instrument to support this upward convergence. We hope that this instrument will be created in the upcoming next budgetary framework. We need to have it as soon as possible, otherwise we cannot reverse this logic of divergence.

Beyond that, of course, we need to equip the eurozone with the proper fiscal capacity and this fiscal capacity should be based on democratic governance. The proposal of having a Minister of Finance, who is also a Vice-President of the European Commission makes sense from our viewpoint, but this will suppose full accountability before the European Parliament. The proposal coming now from the Commission to have an agreement involving Parliament, the Commission and the Council to discuss this makes sense and we are available to do so.

 
  
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  Sander Loones (ECR). – Ik woon in de Astridlaan in Koksijde, Oostduinkerke, en wij hebben een goede regel in onze straat. De regel is dat iedereen voor zijn eigen deur veegt. Zo is de hele straat proper. Soms veeg ik ook voor de deur van mijn buurman, wanneer die ziek is bijvoorbeeld. Solidariteit. Als ik niet in de Astridlaan zou wonen maar in de Europastraat, dan zou dat anders zijn. Dan zou het noordelijke deel van de straat proper zijn, geveegd zijn, maar het zuidelijke deel niet. Want dat is wat we zien vandaag in Europa: verschillende Zuid-Europese landen weigeren hun deel van het werk te doen en zo werkt het natuurlijk niet in deze eurozone. De eurozone kan enkel draaien wanneer alle lidstaten hun verantwoordelijkheid nemen. Maar vandaag praten we hier niet over het nemen van verantwoordelijkheid. Neen, we praten opnieuw over eurobonds, over een Europees Monetair Fonds, over een Europese minister van Financiën, over het instellen van een Europese transferunie. Een transferunie! Met alle respect, dat is niet de oplossing. Dat is geen solidariteit, dat is profitariaat en dat is geen structurele toekomst voor onze eurozone.

(De spreker gaat in op een "blauwe kaart"-vraag (artikel 162, lid 8, van het Reglement))

 
  
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  Philippe Lamberts (Verts/ALE), "blauwe kaart"-vraag. – Meneer Loones, Duitsland bestaat nu min of meer 150 jaar. Sinds 150 jaar is Duitsland een monetaire unie. Sinds 150 jaar zijn er transfers binnen Duitsland. Noemt u Duitsland een groot profitariaat?

 
  
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  Sander Loones (ECR), "blauwe kaart"-antwoord. – Dank u wel voor de vraag. De vraag is hoe wij onze Europese economieën opnieuw sterker zullen maken. En wat stel ik vast? Ook in Duitsland werkt het transferbeleid niet. Het werkt ook niet in België trouwens, waar we jaarlijks miljarden transfers naar Wallonië hebben en ook Wallonië er niet bovenop geraakt. Het werkt ook niet in Italië. Een transferbeleid brengt geen sterkere economie, brengt geen sterkere eurozone. Dus dat is niet de weg vooruit. De enige weg vooruit is de weg van de verantwoordelijkheid. Doen wat moet. Structureel hervormen, zodat we samen vooruit kunnen gaan.

 
  
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  Nils Torvalds (ALDE). – Madam President, there is still a strong tendency to talk only about EMU, and that shows that we have a very short memory. Nobody cares to remember what happened after 1971: nobody wants to remember the tunnel, or the snake in the tunnel, and all the havoc they created. Then, all of a sudden, when we decide to get some systematic approach to the whole problem, then half of Europe more or less breaks in, because they had to come here.

I think part of this discussion is still about finding a culprit for a diverse range of things that happened outside our control. Things happened which we could not have any control over, but one of the issues – and I think Mr Loones spoke about it just now – is that, at the same time, we have a very sharp technological conflict going on. We have very steep technological development, and it is very easy to get left behind.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης (GUE/NGL). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Dombrovskis και κύριε Moscovici, πώς και πότε θα ενισχυθεί ο δημοκρατικός έλεγχος και η ευρωπαϊκή λογοδοσία του Εurogroup; Ως πότε το Εurogroup θα αποφασίζει πίσω από κλειστές πόρτες; Ελπίζω μεθαύριο, στις 15 Ιουνίου, στο Εurogroup, και με τη συμβολή της Επιτροπής, να υπάρξει ένας δρόμος που θα επιτρέψει στην Ελλάδα, τη χώρα μου, μια δίκαιη και ισχυρή ανάπτυξη. Νομίζω ότι αυτός είναι ένας στόχος όχι μόνο ελληνικός αλλά και ευρωπαϊκός. Αλλά χρειάζεται περισσότερη σαφήνεια και τόλμη και από την Επιτροπή, γιατί έχετε ένα περίσσευμα διαπιστώσεων και ένα έλλειμα προτάσεων. Χρειαζόμαστε νέες, τολμηρές λύσεις με ενίσχυση της ανάπτυξης, της πολιτικής διακυβέρνησης, της διαφάνειας, της δημοκρατικής λογοδοσίας, της αλληλεγγύης, και σε ευρωπαϊκό επίπεδο. Χρειάζεται περισσότερη πολιτική και δημοκρατική Ευρώπη και όχι μόνο αγορά. Για να γίνει αυτό, χρειάζεται να ενισχυθεί ο ρόλος του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου και της Επιτροπής και όχι να αποδυναμωθεί, καθώς και να συγκροτηθεί, επιτέλους, και ένα Ευρωπαϊκό Νομισματικό Ταμείο.

 
  
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  Sven Giegold (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, die Herren Kommissare, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst einmal: Die Kommission hat aus unserer Sicht hier gute Vorschläge vorgelegt – sie weisen in die richtige Richtung. Wir brauchen mehr an einer gemeinsamen Wirtschafts- und Finanzpolitik in der Eurozone – daran führt kein Weg vorbei, wenn wir das Ganze zusammenhalten wollen.

Das bedeutet jetzt auch: Der Ball liegt jetzt im Spielfeld der Mitgliedsländer. Die Mitgliedsländer müssen jetzt endlich – nach Jahren der nicht funktionierenden Kooperation hinter verschlossenen Türen in der Eurogruppe – auf den Boden der europäischen Demokratie zurückfinden und selbst starke Vorschläge vorlegen, wie wir eben weiterkommen. Die Vorschläge, die Sie vorgelegt haben, müssen jetzt auch zu Ergebnissen führen.

Die Europäische Zentralbank kann nicht länger alleine dafür verantwortlich sein, die Eurozone zusammenzuhalten. Die Schäden, die das erzeugt, sind immer größer und nicht verantwortbar. Die Antwort darauf bedeutet aber, dass wir zu der gemeinsamen Wirtschafts- und Finanzpolitik in Europa kommen müssen, statt Mario Draghi zu beschimpfen. Ich finde im Übrigen auch richtig, dass Sie kein gemeinsames Staateninsolvenzverfahren vorgelegt haben, noch dazu – wie der Kollege Balz vorgeschlagen hat –, ohne gleichzeitig irgendwelche Transfers zuzulassen. Warum? Das würde die Eurozone wieder auseinandertreiben, weil damit natürlich die schwächeren Staaten entsprechende höhere Lasten für ihre Staatsverschuldung zu tragen hätten. Damit treiben wir doch den Euro auseinander – statt dafür zu sorgen, dass er zusammenhält.

Jetzt muss es also darum gehen, dass diese Reformen nicht intergouvernemental umgesetzt werden – also rund um eine Vertiefung des Europäischen Stabilitätsmechanismus, wie Herr Schäuble das möchte –, sondern im Rahmen der europäischen Verträge: ein gemeinsames Budget, ein Eurofinanzminister, also ein EU-Kommissar, der gleichzeitig der Eurogruppe vorsitzt, auch ein Mehr an sozialer Verantwortung und Investitionen. All das können wir im Rahmen der Verträge machen. Packen wir es an!

 
  
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  Patrick O’Flynn (EFDD). – Madam President, eurozone leaders remain mired in denial. It is true that, by its miserable standards, the common currency is having a less disastrous year, transforming itself from a snail to a tortoise in terms of growth, but a fortnight ago Mr Dombrovskis claimed that, after its inception, the euro quickly became a symbol of prosperity for our citizens. Tell that to Italians, whose economy is not much bigger than it was at the turn of the century! Tell it to Greeks, whose death rates have soared amid the collapse of the healthcare system!

Mr Dombrovskis says recovery is firmly under way, after having incorrectly anticipated it for several years, but this so-called eurozone recovery is akin to a drunk managing to stagger three consecutive paces in a straight line. We know it is going to lurch face first into a brick wall at any moment, because this is a flawed political construct. To trap Greece and other southern economies in the same currency as Germany is simply folly. These economies need their own currencies that can depreciate to protect their activity levels in the face of Germany’s superior productivity path. They do not have Germany’s scale, brands, R&D budgets, communications infrastructure, technical education system, export networks, harmonious industrial relations or work ethic. Even their climates dictate a daily pause in activity. But instead of navigating back toward sensible economics, the EU keeps using the ideology of integration as its lodestar.

Even Romania and Bulgaria are expected to join the euro, lining them up for the same fate as has been visited upon Greece. Unless the people of Germany are willing to fund giant and permanent transfer payments to the weaker parts, which they are not, there is no long-term case for expanding or deepening the eurozone. Do not deepen it: dump it.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). – Madam President, I would like to thank the Commissioners for coming to the Parliament this afternoon. How we will make the Euro more stable by the year 2025? This is the key topic of the reflection paper put forward by the Commission which we are discussing this afternoon.

A more stable euro and a more stable Economic and Monetary Union will undoubtedly lead to more growth, more investment and more jobs. The stability of the euro and the job creation process in the European Union is one of the main concerns of the citizens of the European Union, and this is why we have to address this.

How should we achieve this? Firstly: by respecting existing rules. More than 20 Member States of the Union, over the course of the recent years, have been in excessive deficit procedures. We still have six excessive deficit procedures open right now. We should not start now by questioning the rules which we have given to ourselves, but we should start by applying these rules, because, as we know, unsustainable debt leads to loss of trust, loss of credibility and is also a big burden for the economy.

Besides respecting the rules, what should we do? Firstly, we should encourage and support the Member States of the Union to reform, to improve their competitiveness and to strengthen their economies. If this economic reality leads to the conclusion that we should adjust our institutional framework through the creation of a treasury and a finance minister, then we should be ready to think about this and to discuss it, but we should not start the debate about improving our economy by new changes in our institutional set—up in Brussels.

 
  
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  Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-Président, Monsieur le Commissaire, je vous remercie pour ce diagnostic. C’est une piste de réflexion utile pour défendre ce bien commun qu’est l’euro. Pour des raisons tant politiques qu’économiques, nous devons le préserver.

Vous nous éclairez sur ses faiblesses: c’est utile pour remettre en lumière la nécessité de compléter l’Union économique et monétaire, comme cela a déjà été fait dans le rapport des quatre présidents, dans le rapport des cinq présidents et dans de nombreuses résolutions de ce Parlement, dont la dernière sur un budget pour la zone euro.

Cette analyse peut être complétée, car il faut aussi relever les défauts de conception de l’Union économique et monétaire dans son état actuel et dans son évolution, qui conduisent à l’existence de règles trop complexes, trop opaques, parfois totalement inadaptées et qui induisent un biais contraire à l’investissement nécessaire au fonctionnement de la zone euro elle-même.

Dans le diagnostic, il nous semble peut-être qu’un sentiment d’urgence fait relativement défaut, car nous sommes dans un moment où l’intérêt stratégique de la zone euro a besoin d’être réaffirmé, y compris dans le contexte du Brexit.

Je voudrais m’attarder davantage sur les solutions que vous proposez, dont beaucoup vont dans le sens de ce que nous soutenons et de ce pour quoi nous nous mobilisons, à commencer, comme le commissaire Moscovici l’a indiqué, par un arrangement qui permette un fonctionnement plus démocratique de la zone euro elle-même.

Parmi les quatre principes directeurs que vous proposez, je vous suggère d’ajouter celui d’une contribution au développement durable et à la mise en œuvre des objectifs de la conférence de Paris. Je sais qu’il ne faut pas trop alourdir la barque, mais tout de même, on ne peut pas diviser nos moyens.

Vous proposez des mécanismes de stabilisation macroéconomique: nous le saluons, c’est une piste indispensable. Nous proposons également d’aller vers un code de convergence qui permette d’échapper à une logique trop punitive et qui favorise un système d’incitation grâce à un budget propre de la zone euro, dont le mécanisme européen de stabilité devrait être l’embryon.

 
  
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  Richard Sulík (ECR). – Vážená pani predsedajúca, Európska únia pripravuje spoločné ručenie za vklady, to znie pekne a európsky, avšak je to krajne nespravodlivé. Totiž, čím viac krajiny majú zlých úverov, tým je vyššia pravdepodobnosť, že ich banky skrachujú a bude sa z tohto vkladu, spoločného vkladu, ručiť. Zlých úverov je v Európe spolu vyše 1000 miliárd EUR a pozrime sa kde, v ktorých krajinách, sa tieto zlé úvery nachádzajú. Portugalsko 41 miliárd, Francúzsko 148, Španielsko 141, Grécko 115, Taliansko 276. Pre porovnanie, Slovensko má len 2 miliardy zlých úverov, pritom je len polovične tak veľké ako také Grécko alebo Portugalsko. Spoločné ručenie vkladov preto zásadne odmietam, lebo opäť raz na to len doplatia občania Slovenska, tak ako to už bolo v prípade Grécka, keď sme platili na grécke diaľnice my, oveľa chudobnejšia krajina.

 
  
  

PRÉSIDENCE DE MME Sylvie GUILLAUME
Vice-présidente

 
  
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  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE). – Frau Präsidentin! Zunächst einmal vielen Dank an die Kommission. Es ist eine wichtige Debatte, die hier geführt wird. Es ist eine gute Debatte mit verschiedenen Ideen, und wir kommen mit der Debatte zurück zum Ausgangspunkt der Währungsunion, nämlich der Konvergenz, und zur Frage, wie wir zur Konvergenz kommen, also zum Zusammenwachsen der Wirtschaften in dieser einheitlichen Währungszone. Da stellt sich eine Frage, die oft gerade mit Blick auf Deutschland gestellt wird, nämlich: Schaffen wir es, mehr Konvergenz zu erzeugen, indem wir die stärkeren Mitglieder der Währungsunion schwächen?

Ich glaube, das ist der falsche Weg. Wir müssen dafür sorgen, dass die schwächeren Mitglieder aufschließen können, und dazu braucht es entschlossene Reformpolitik. Ich bin optimistisch, was Frankreich angeht. Ich bin nicht so optimistisch, was Italien angeht; da mache ich mir große Sorgen.

Zweiter Punkt: die Stabilisierung. Es kann unverschuldete Schocks, asymmetrische Schocks geben. Deswegen ist eine Aufwertung des Europäischen Stabilitätsmechanismus richtig. Aber, und das ist der dritte Punkt: Regeln werden nur eingehalten, wenn die Anreizsysteme stimmen. Deswegen ist es unmöglich, ein solches System zu bauen ohne ein Staateninsolvenzrecht. Denn ohne das gibt es Fehlanreize für schlechte Politik, was solide öffentliche Finanzen angeht. Wir brauchen aber solide öffentliche Haushalte.

 
  
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  Rina Ronja Kari (GUE/NGL). – Fru formand! Som et af ganske få lande har vi jo i Danmark faktisk holdt en folkeafstemning om euroen. Dengang fik vi at vide gentagne gange, at det kun handlede om økonomi, om renter, om vekselgebyrer. Siden har det jo vist sig, at man faktisk ikke kan have en møntunion med så forskellige lande uden også at indføre en egentlig politisk økonomisk union. Og det er så også den udvikling, vi har set lige siden finanskrisen. Opbygningen af en politisk union, hvor EU sætter stram styring af medlemslandenes økonomier, og hvor tusindvis af borgere lever med konsekvenserne af nedskæringer og velfærdsforringelser. Man kunne have håbet på, at Kommissionen med dette visionspapir ville have brudt bare en lillebitte smule med nedskæringsregimet. Men i stedet er der lagt op til mere EU-ensretning, stærkere kontrol med landenes økonomier og sørme også stærkere EU-institutioner med en eurofinansminister! Men kære venner, det er måske tillokkende at forsøge at løse verdens problemer med mere EU, men de borgere, der lever med konsekvenserne i dag, bliver altså ikke hørt i dette udspil - tværtimod.

 
  
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  Esther de Lange (PPE). – Het dak repareren, dat doe je natuurlijk beter als de zon schijnt. Ik denk dat de meesten het hier wel mee eens zullen zijn. En dus is het logisch en ook terecht dat de Europese Commissie het debat over de broodnodige verdieping en versterking van de eurozone met het reflectiedocument (reflection paper) weer aanzwengelt. Maar alles staat of valt met een gezond fundament, en volgens de EVP is dat in eerste instantie het stabiliteits- en groeipact - je houdt je aan de regels die je met elkaar afspreekt - en de drie-eenheid structurele hervormingen, investeringen en gezonde overheidsfinanciën. Als we stappen willen zetten in die vervolmaking van de eurozone, dan zullen we vooral moeten werken aan het herstel van vertrouwen, en dat doe je door concrete maatregelen. Ja, ook door een Europees verzekeringssysteem voor deposito's, maar dan wel een systeem dat gebaseerd is op verantwoordelijkheden daar waar het hoort: in de lidstaten én in Europa. Het is niet zo dat je je verantwoordelijkheid naar het Europese niveau kan afschuiven en vervolgens als lidstaat kan zeggen: red je er maar mee. De enige manier waarop wij hopelijk in 2019 met zo'n systeem kunnen beginnen, want het is nodig, is door een manier te vinden om die verantwoordelijkheid te delen en het geen excuusmechanisme, geen afschuiven van verantwoordelijkheid richting Europa te maken. Met andere woorden, concrete stappen die vertrouwen herstellen in plaats van een enorme vlucht vooruit met extra budgetten waarvan niemand weet hoe ze betaald moeten worden, ministers waarvan nog niemand weet wat ze zouden moeten gaan doen. Werk aan het concrete, dan werk je aan vertrouwen.

 
  
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  Roberto Gualtieri (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, noi accogliamo positivamente il documento della Commissione sull'approfondimento e il completamento dell'Unione economica e monetaria. È un documento ambizioso e realistico, allo stesso tempo, che in molti punti riflette le proposte avanzate da questo Parlamento e che ora deve trasformarsi in una concreta roadmap.

Per quanto riguarda l'Unione finanziaria, le misure necessarie al suo completamento sono chiare: garanzie e depositi, backstop che attendono solo di essere conclusi. Per quanto riguarda l'Unione economica e di bilancio, occorre invece uscire rapidamente dalla fase degli scenari possibili e intraprendere con coraggio e determinazione quella indicata dal Parlamento, e pure presente nel paper, vale a dire la realizzazione di uno scambio tra meccanismi rafforzati e vincolanti di convergenza delle politiche economiche e la costruzione di una capacità di bilancio della zona euro, da collocare nel bilancio dell'Unione e da utilizzare per funzioni di stabilizzazione, tra le quali la più efficace è senza dubbio quella di un'indennità di disoccupazione europea. In questo senso è utile precisare che tale indennità non richiede una preventiva armonizzazione delle regole del mercato del lavoro, ma al contrario può contribuire, insieme ad altri strumenti, a creare le condizioni per una maggiore convergenza in questo ambito.

È anche importante chiarire che, come il Parlamento ha dimostrato, sia le Convergence Guidelines sia la Fiscal Capacity possono essere realizzati a trattati costanti, senza far ricorso a soluzioni intergovernative, e sulla base del metodo comunitario, che è l'unico che può consentire un appropriato controllo democratico.

In questo senso accolgo positivamente l'invito del Commissario a formalizzare il dialogo tra Parlamento e Commissione sul Semestre, che per noi non è un arrangement ma un interinstitutional agreement. Per quanto riguarda la questione del safe asset, si tratta di un tema molto importante e positivo, che naturalmente richiede di essere affrontato con attenzione per evitare rischi sulla stabilità finanziaria.

Infine, per quanto riguarda l'integrazione del Fiscal Compact, la lezione di questi anni è che c'è ripresa e fiducia, anche perché è stata superata la politica rigida di austerità. Quindi integrazione del Fiscal Compact se c'è la sua riforma.

 
  
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  Peter van Dalen (ECR). – In de Europese Unie wordt vaak dezelfde fout gemaakt. Als een vraagstuk lastig is, dan wordt de grote sprong voorwaarts gemaakt. Nog altijd ontbreken duidelijke exit-criteria voor de euro, maar in plaats van die op te stellen, komt de Commissie nu met een grote sprong voorwaarts. Er wordt helaas niet nagedacht over de vraag hoe de bestaande problemen kunnen worden opgelost. Wat zijn die problemen? Frankrijk en een aantal zuidelijke lidstaten hervormen de arbeidsmarkt niet, hervormen de financieel-economische verhoudingen niet zoals Nederland en Duitsland al wel gedaan hebben. Gevolg is dus dat schulden blijven staan en dat de werkloosheid groeit. Wat moet er gebeuren? De instrumenten van het stabiliteits- en groeipact moeten worden benut en misschien iets worden aangescherpt. We moeten geen gemeenschappelijke schulden aangaan. Landen moeten zelf hervormingen doorvoeren en schulden afbouwen. Daar is zo’n grote stap voorwaarts met een totale EMU echt niet voor nodig.

 
  
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  Matt Carthy (GUE/NGL). – Madam President, in typical Commission fashion, a European unemployment insurance scheme is dangled like a carrot to gain public support, while the trade-off is the harmonisation of labour relations and anti-worker reforms. As for the proposed investment scheme, it is contradictory nonsense to create a scheme to protect investment during downturns while insisting on keeping the Fiscal Compact strait-jacket in place.

These measures will not solve the eurozone structural problems, and they demand a trade-off in rights, democracy and popular sovereignty. I do not oppose transfers to correct imbalances but I will oppose them if they are conditional. Social rights cannot be dependent on economic performance or a state’s adherence to fiscal rules. Rights are rights.

We will not fall for the trap of surrendering more ground on democratic rights in exchange for crumbs off the table. What we ultimately need is a real public investment plan to stimulate growth. We need effective sanctions against current-account surpluses, investment to be excluded from the fiscal rules, and rejection of the Fiscal Compact being enshrined in the Treaties at the end of this year.

 
  
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  Bernard Monot (ENF). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, dix-huit ans après les débuts de l’euro, la zone monétaire optimale que vous nous aviez promise ne fonctionne pas.

De nombreux pays, dont la France, sont victimes de ce système de parité de change fixe, qui provoque une euro-divergence, dont les taux de croissance économique, les taux de chômage, les taux d’intérêt, les dettes souveraines ainsi que les dettes extérieures posent un grave problème.

Cette situation force les États à mener des politiques récessives de dévaluation interne, pudiquement appelées réformes structurelles, destinées à restaurer leur compétitivité économique.

Dans le sillage de MM. Sarkozy et Hollande, le président Macron va poursuivre et accroître cette purge qui, comme on l’a vu en Espagne ou en Grèce, frappe durement les plus fragiles.

Mais cela ne vous suffit pas. Pour résoudre les défauts structurels de cette monnaie, vous proposez, dans ce rapport sur l’Union économique et monétaire, de déposséder les nations de leurs derniers pouvoirs économiques et budgétaires en les transférant à Berlin via sa succursale de Bruxelles.

Ainsi, après avoir enlevé nos frontières nationales avec Schengen, notre monnaie avec l’euro, nos banques avec l’union bancaire, vous vous attaquez maintenant à nos finances publiques.

Monsieur Macron, nous vous combattrons politiquement pour résoudre les problèmes de la zone euro dans le cadre d’une coopération et d’une concertation intergouvernementales.

 
  
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  Danuta Maria Hübner (PPE). – Madam President, I believe that the demand for change in Europe provides strong legitimacy for difficult and far-reaching reforms when it comes to the governance and functioning of the Economic and Monetary Union (EMU). It is true that there are changes feasible within the current Treaty framework but there are also others that need Treaty change, and of course discussions on decision-making processes are never without controversy.

There might not be great haste or great enthusiasm to embark immediately on Treaty change. Nevertheless, this should not prevent us from analysing where our Treaties should be improved. But the challenge is not only to strengthen the architecture and governance of the EMU. We must also find a way to strengthen its democratic legitimacy.

Lastly, we must make sure that the unavoidable integration gap between EMU members and the non-eurozone will be mitigated by safeguards protecting the integrity of the internal market and the consistency of policies across the Union.

 
  
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  Jonás Fernández (S&D). – Señora presidenta, señor comisario y vicepresidente, la verdad es que todos celebramos este nuevo informe que plantea un escenario a medio plazo para la unión monetaria. Yo creo que las recomendaciones que hacen tienen sentido; probablemente algunas de ellas deberían adelantarse en el tiempo, teniendo en cuenta que esa capacidad presupuestaria debería acomodarse al nuevo escenario plurianual, al nuevo presupuesto plurianual, que tendrá que discutirse en los próximos años.

En cualquier caso, uno se pregunta ya cuándo vamos a lograr pasar de los planes de las hojas de ruta, a las propuestas.

Conocíamos el informe de los señores Van Rompuy y Barroso, en 2012. En 2014 teníamos el informe de los cinco presidentes. La Comisión publicaba también otro Libro Blanco, hace unos meses, con distintas opciones para la Unión. Y ahora tenemos este Libro Verde sobre la unión monetaria.

Está bien la reflexión, está bien la discusión, pero necesitamos propuestas legislativas concretas por parte de la Comisión y necesitamos también que este Parlamento dé respuesta a algunas que ustedes ya han presentado.

(El orador acepta responder a una pregunta formulada con arreglo al procedimiento de la «tarjeta azul» (artículo 162, apartado 8, del Reglamento))

 
  
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  Paul Rübig (PPE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Ich möchte mich beim Kollegen Fernández recht herzlich bedanken, weil natürlich gerade dieser Aktionsplan neue Chancen für Beschäftigung gibt. Wie, glauben Sie, erhalten eigentlich die kleinen und mittleren Unternehmungen von diesen neuen Rahmenbedingungen einen positiven Effekt, der es ganz einfach ermöglicht, nicht nur in Europa tätig zu werden, sondern vor allem im Export, mit Private-Public-Partnership-Argumenten neue Märkte zu erschließen und auf beiden Seiten für Wohlstand zu sorgen?

 
  
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  Jonás Fernández (S&D), respuesta de «tarjeta azul». – Agradezco mucho la pregunta, porque cerrar el modelo de unión monetaria debe permitir ampliar la capacidad de crecimiento de todas las economías de la Unión y, por lo tanto, ofrecer nuevas perspectivas de futuro a las pymes —a las pequeñas y medianas empresas—, que conforman el núcleo de la economía europea.

Estamos discutiendo y se han discutido iniciativas en el marco de la unión del mercado de capitales para permitir que las pequeñas empresas puedan financiarse no solamente utilizando los canales bancarios, y yo creo que este esfuerzo para mejorar el funcionamiento de la Unión y la demanda interna es una apuesta de futuro para el conjunto de la Unión.

 
  
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  Bernd Lucke (ECR). – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Das Problem ist in der Tat die Konvergenz in der Eurozone – die Konvergenz, die nicht stattfindet. Wir haben keine Konvergenz, Graf Lambsdorff, wir haben Divergenz in der Eurozone. Über die letzten zehn Jahre hin sind diverse Staaten in der Eurozone, die arm sind, ärmer geworden; die Einkommensunterschiede in der Eurozone haben zugenommen. Diese Einkommensunterschiede, die jetzt größer sind, als sie vor zehn Jahren waren, geben jetzt Anlass für die Kommission zu sagen: Dann müssen wir eben umverteilen, dann müssen wir eben irgendwelche Formen von Transfers schaffen, dann müssen wir versuchen, die Ressourcen aus den reichen Ländern in die armen Länder hineinzubringen. Das sind die Maßnahmen, die der Kommission dazu einfallen. Aber das ist ein Kurieren an den Symptomen, es geht nicht an die Ursachen heran.

Die Ursache liegt darin, dass die Produktivitätsentwicklungen in unterschiedlichen Staaten nun einmal unterschiedlich sind. Wir können uns nicht einfach wünschen, dass sie überall die gleichen Produktivitätsentwicklungen durchmachen, sondern wir müssen zur Kenntnis nehmen, dass sie unterschiedlich sind und dass sich dann entweder die Löhne ganz unterschiedlich entwickeln, was dazu führen wird, dass die EU oder zumindest die Eurozone starken Spannungen ausgesetzt wird, oder aber, dass wir den Euro abschaffen müssen, damit die Abwertungen wieder greifen können, die früher zur Konvergenz in der Eurozone geführt haben.

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ gemäß Artikel 162 Absatz 8 der Geschäftsordnung zu beantworten.)

 
  
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  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE), Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Lucke, ich stimme Ihnen in vielen Punkten zu. Italien ist das beste Beispiel: Seit 20 Jahren gibt es keine Produktivitätsfortschritte. Das liegt an der Arbeitsmarktpolitik, es liegt an der Bildungspolitik, es liegt an der Reformverweigerung, es liegt an einem insgesamt sozialdemokratischen Politikverständnis, auch was die Sozialpartnerschaft angeht – da stimme ich Ihnen überall zu. Aber wenn die Kommission jetzt alleine gesagt hätte: „Wir müssen das Ganze mit einer Transferunion regeln.“, würde ich das genauso hart kritisieren, wie Sie das gerade getan haben. Das hat die Kommission aber gerade nicht getan, sondern sie hat eine Debatte angestoßen, wie wir es schaffen, mit demokratischer Kontrolle dafür zu sorgen, dass die Konvergenz endlich stattfindet. Sehen Sie das auch so?

 
  
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  Bernd Lucke (ECR), Antwort auf eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“. – Herr Kollege Lambsdorff! Ich stimme Ihnen nicht zu, dass demokratische Kontrolle dazu führen wird, dass Konvergenz einsetzt. Ich bin völlig bei Ihnen in der Kritik, die Sie auch in Ihrem Redebeitrag geäußert haben. Aber ich glaube nicht, dass wir durch Strukturreformen dahin kommen werden können, dass die Länder, die jetzt Schwierigkeiten in der Eurozone haben, werden wie Deutschland oder Dänemark oder die Niederlande. Es ist ein falscher Ansatz zu glauben, dass wir das, was wir an Strukturen in den fortgeschrittenen Ländern der Eurozone haben, einfach eins zu eins auf andere Länder übertragen können und dass sie auf die Dauer schon so werden wie wir. Diesen Ansatz, glaube ich, können wir nicht weiterverfolgen. Wir müssen die Heterogenität, die Unterschiedlichkeit der Länder in der Eurozone respektieren und akzeptieren.

 
  
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  Paloma López Bermejo (GUE/NGL). – Señora presidenta, lo que su documento pone sobre la mesa es que no tienen un plan para el euro; que pretenden profundizar en las reformas neoliberales del mercado laboral y la austeridad, obviando que son estas reformas las que están desgarrando la zona euro, las que están empobreciendo a su periferia, las que están condenando a generaciones enteras a la pobreza, el paro y la precariedad.

No es por falta de imaginación, es cobardía frente a Alemania que, como los romanos, creó un desierto y lo llamó paz. Un desierto de deslocalizaciones, de desempleo masivo, de trabajadores obligados a bailar al son de un capital internacional que pone la música con la que bailan la Comisión y los gobiernos —por ejemplo, como el de mi país, España—.

Sin transferencias, sin armonización laboral, sin armonización fiscal, el único futuro del euro es su desintegración. Porque ningún pueblo puede vivir para ser esclavo de una moneda.

 
  
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  Gerolf Annemans (ENF). – Collega's, een muntzone creëren vanuit lidstaten die sociaal en economisch zo fundamenteel van elkaar verschillen, dat was vragen om instabiliteit. Het is mijn mening dat de instabiliteit structureel ingebakken was in het euro-concept. En nu stellen we, naarmate de mislukking steeds duidelijker wordt, vast dat het juist die instabiliteit is die door u wordt gebruikt om uw verdere Europese integratie, uw politieke integratie door te drukken. Het is die instabiliteit van de munt die wordt gebruikt om de verschillen uit te vlakken en in die discussienota (reflection paper) waar u nu mee aankomt, komt u op een vrij onbeschaamde manier naar voren met een politiek project. Een politiek project niet alleen van de bankenunie en van de kapitaalmarktenunie en van het afwikkelingsfonds, maar ook van een fundamentele voortzetting van de convergentiestandaarden en van een Europese minister van Financiën en een Europarlement, en natuurlijk van Europese schuldpapieren. U wil verder naar het verder uitvlakken van de verschillen, terwijl dat nu juist het on-Europese is aan dit hele project.

De verschillen die Europa hebben groot gemaakt, de concurrentieverschillen die Europa tot welzijn en welvaart hebben gebracht, worden verder uitgevlakt en volgens ons is dat een ernstige, fundamentele vergissing. Het is de vergissing die de Europese Unie altijd begaat: als er zich een probleem voordoet, moet er meer Europese Unie zijn, de vlucht vooruit. Het doordrukken van een politieke dwangbuis naar een politieke eenheid is wat ons betreft on-Europees. Dat is al bij uitstek het geval bij de monetaire politiek van uw ECB. Die moet proberen de instabiliteit te verhinderen door Zuid-Europese landen toe te laten, hun schuld te parkeren op de ECB-balans, wat onvermijdelijk tot transfers leidt. Dat is ook het geval voor het monetair beleid dat nu gevoerd wordt door Draghi en dat uiteindelijk fundamenteel onze reservecapaciteiten verkwist.

De potentiële stimuleringspakketten die we later nodig zullen hebben, wanneer we bij een daling van de conjunctuur of bij de eerstvolgende crisis moeten verhinderen dat we in een recessie terechtkomen, zullen niet meer mogelijk zijn. Uw arbeidsmobiliteit, uw immigratie, uw globalisering, dat zijn sociale uitvlakkingen waarvan de prijs de druk op de lage lonen en de armoede zijn. De schuldenniveaus zijn nog altijd dezelfde als voor de crisis. Lidstaten hebben geen rempedalen meer, geen motor meer, ze hebben zelfs het stuur niet meer in handen. U neemt hen dat allemaal af. We kunnen beter teruggaan naar de tekentafel en terugkeren naar de oorsprong van wat de Europese Unie was: een Unie van verschillende landen die door de verschillen juist meer welvaart en meer welzijn voor de bevolking hebben gecreëerd. U doet het omgekeerde.

 
  
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  Paul Tang (S&D). – De bijdrage van de Commissie komt op een uitstekend moment. Na de verkiezingen kan de Frans-Duitse as weer op gang komen en is er een nieuw debat over de euro. Dat is hoog tijd, want de euro werkt niet naar behoren. De euro zou landen bij elkaar moeten brengen, niet uit elkaar moeten drijven. Hij zou moeten zorgen voor stabiliteit en vooral volledige werkgelegenheid. Maar de Europese instrumenten voor de Europese munt die daarvoor nodig zijn, ontbreken. Een onderling waarborgfonds, waar het Europees Parlement in februari al vóór stemde, kan zorgen dat overheidsbestedingen op het juiste moment en op de juiste plek komen. Een Europese garantie voor spaartegoeden kan voorkomen dat banken landen omver trekken. En de democratische verantwoording moet beter. Waarom wel een schimmige Eurogroep en geen eurozone-parlement? Kortom, het is nog niet te laat om de euro te laten werken. Het is nog niet te laat om een einde te maken aan de struisvogelpolitiek. Het is nu tijd om keuzes te maken.

 
  
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  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL). – Κυρία Πρόεδρε, η ΟΝΕ και το ευρώ αποδείχθηκαν ένας μηχανισμός οικονομικής και πολιτικής επιβολής συγκεκριμένων πολιτικών υπέρ των ισχυρότερων οικονομικά χωρών και υπέρ του κεφαλαίου. Στα δεκαοκτώ χρόνια της ΟΝΕ, και ιδιαίτερα στα χρόνια της κρίσης, στο όνομα της δημοσιονομικής σταθερότητας έχει εφαρμοστεί σκληρότερη λιτότητα με αποτέλεσμα να διευρυνθούν οι περιφερειακές και κοινωνικές ανισότητες. Χώρες, όπως η Ελλάδα, μπήκαν σε μνημόνιο για να σωθούν οι τράπεζες και το ευρώ. Μνημονιακές κυβερνήσεις, όπως αυτές της Ελλάδας, και ευρωπαϊκοί θεσμοί έχουν παραβιάσει εθνικά Συντάγματα, έχουν ακυρώσει δημοψηφίσματα, έχουν απαξιώσει τη βούληση των λαών και τη δημοκρατία. Σήμερα, η ανάγκη εμβάθυνσης της ΟΝΕ επί της ουσίας ζητάει περισσότερη λιτότητα, περισσότερες ιδιωτικοποιήσεις, λιγότερα δικαιώματα για τους εργαζόμενους, και περισσότερη ανεργία και ανασφάλεια. Για τους ευρωπαϊκούς λαούς, η ΟΝΕ και το ευρώ δεν προσφέρουν προοπτικές ευημερίας και ανάπτυξης. Οι λαοί της Ευρώπης θα βρουν εναλλακτικούς τρόπους οικονομικής συνεργασίας έξω και μακριά από τα δεσμά του ευρώ.

 
  
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  Κώστας Μαυρίδης ( S&D). – Κυρία Πρόεδρε, σωστά ο Αντιπρόεδρος, κύριος Dombrovskis, σημείωσε ότι οι πολιτικές μας δεν πρέπει να αλληλοϋπονομεύονται με βάση τους κοινούς μας στόχους. Και πολύ ορθά ο Επίτροπος, κύριος Moscovici, τόνισε ότι μια ευρωζώνη δύο ταχυτήτων είναι επικίνδυνη. Ωστόσο, οι διακηρυγμένες πολιτικές μας, με βάση τον στόχο μας για σύγκλιση των οικονομιών μας, πρέπει να αξιολογούνται και εκ των υστέρων από τα αποτελέσματά τους. Για παράδειγμα, είναι γνωστό ότι η Τραπεζική Ένωση περιέχει και Ευρωπαϊκό Σχέδιο Εγγύησης Καταθέσεων, το οποίο είναι βασική παράμετρος για να υπάρχει σταθερότητα στην ΟΝΕ. Όμως, χωρίς την εφαρμογή του, υπάρχει μια έμμεση διάκριση εις βάρος των κρατών μελών ιδίως του ευρωπαϊκού Νότου που είναι αδύνατα και μικρά. Πρόκειται για μεταφορά καταθέσεων σε άλλα κράτη μέλη. Καλά, λοιπόν, τα μεγάλα βήματα για Ευρωπαϊκό Νομισματικό Ταμείο, αλλά πρώτα ας εκπληρώσουμε όσα έχουμε συμφωνήσει.

 
  
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  Cătălin Sorin Ivan (S&D). – Doamnă președinte, Uniunea Europeană va avea succes dacă două condiții sunt îndeplinite în mod esențial: în primul rând, dacă această zonă euro va reuși să aducă prosperitate și convergență între statele membre ale Uniunii Europene, dacă solidaritatea între statele membre va fi o realitate, ceea ce nu a fost până acum, și, în al doilea rând, dacă cetățenii europeni vor susține în continuare Uniunea Europeană.

În acest moment nu avem o plasă socială de siguranță pentru cetățenii europeni. Toate costurile acestor reforme sunt puse în spinarea cetățenilor europeni și nu este normal să se întâmple acest lucru. De aceea, avem nevoie de un control democratic solid, de aceea, avem nevoie de implicarea Parlamentului European în luarea deciziilor în acest domeniu, pentru că Parlamentul European este singura instituție aleasă democratic de cetățeni, care reprezintă cetățenii europeni.

Nu în ultimul rând, lipsește un plan de susținere a țărilor care vor adera la această zonă euro. Nu există un plan de susținere a țărilor care vor intra în zona euro în viitor.

 
  
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  Alfred Sant (S&D). – Madam President, the eurozone still faces two major fundamental problems: its component parts diverge economically and socially, and divergence is increasing. This allows parts of the system to automatically benefit from the rules of the game and others to lose out. Secondly, the only available mechanism to repair imbalances is internal devaluation. This creates huge social hardship which, when unfairly distributed, undermines the legitimacy of EMU.

As in the Five Presidents’ report, the Commission paper lists the tools that could, if properly used, help to counteract these two major flaws. However, experience has shown that tools lined up to address the problems of European integration – unless they are properly structured through political agreement – correct symptoms while leaving underlying problems to fester. This has been the case with the application of the two—pack and six—pack process, so we have budgetary balances while public investment remains in decline. Any new structural change in the eurozone’s structure would need a prior political agreement between eurozone members regarding how such change would operate. Leaving it to be guided by free market forces or making it subservient to the dogma that there can be no transfer union would again simply give greater impetus to divergences while allowing social unfairness resulting from internal devaluation to grow.

 
  
 

Interventions à la demande

 
  
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  Ivana Maletić (PPE). – Gospođo predsjednice, dovršetak i jačanje Ekonomske i monetarne unije neophodno je, jer je to put za postizanje ciljeva koji su nam svima važni, a to je rast i razvoj Europske unije, stvaranje novih radnih mjesta, ekonomska konvergencija, financijska stabilnost. Prvi korak na tom putu je, kako su i mnoge kolege istaknule, kvalitetna primjena postojećih pravila. Ali, ja bih još dodala i izmjene i prilagodba u dijelovima za koje analize pokazuju da bi to bilo korisno i potrebno – ne smijemo se bojati biti fleksibilni.

Države članice izvan EMU-a treba poduprijeti i pomoći im na putu te važne integracije, osobito one koje primjenjuju sva pravila i ispunjavaju gotovo sve kriterije, poput Hrvatske, iz koje dolazim. Sve države članice trebaju sudjelovati u donošenju odluka o budućnosti EMU-a, biti na sastancima Euro grupe, ako ozbiljno mislimo da je njihova integracija sigurna u skorijoj budućnosti.

 
  
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  Nicola Caputo (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, una vera unione economica e monetaria richiede innanzitutto la promozione dell'interesse generale della zona euro e una maggiore trasparenza dei processi decisionali in campo monetario e finanziario. Una maggiore integrazione europea, in particolare sul piano finanziario, non potrà che contribuire a rafforzare l'Europa nel mercato globalizzato.

Una possibile roadmap per il 2025 includerebbe l'emanazione di titoli garantiti da obbligazioni sovrane per la zona euro, l'istituzione di un sostegno comune per il fondo di risoluzione e una semplificazione delle regole del patto di stabilità.

In sostanza dobbiamo portare a compimento l'Europa di Maastricht, dotandola di un'istituzione finanziaria di riferimento. Per farlo bisogna saper cogliere il momento e sfruttare i segnali positivi della riduzione del deficit in tutta l'eurozona, creando un framework in cui responsabilità e solidarietà vanno di pari passo a partire dagli strumenti di garanzia dei debiti sovrani.

Ma prima ancora bisogna fare in modo che l'aspetto economico e quello sociale convergano, specie in un momento come quello attuale, segnato da nuovi nazionalismi e populismi che remano in direzione contraria, chiedendo di tornare agli Stati europei in competizione tra loro.

 
  
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  Νότης Μαριάς (ECR). – Κυρία Πρόεδρε, η φιλοσοφία και η δομή της ευρωζώνης οδηγεί σε ανισορροπίες, με αποτέλεσμα αυξημένα εμπορικά πλεονάσματα στη Γερμανία και εμπορικά ελλείμματα στον Νότο. Ταυτόχρονα, η Οικονομική και Νομισματική Ένωση δεν προέβλεψε κανένα σύστημα δημοσιονομικής αλληλεγγύης και τη δημιουργία ευρωομολόγων. Ως αποτέλεσμα έχουμε στρατιές φτωχών και ανέργων, με τις χώρες του ευρωπαϊκού Νότου να μετατρέπονται σε «αποικίες» της γερμανικής Ευρώπης. Επαναλαμβάνουμε τη θέση μας ότι οι Εθνικές Κεντρικές Τράπεζες πρέπει να μετατραπούν σε ύστατους δανειστές των δικών τους κρατών. Ταυτόχρονα, το Ευρωπαϊκό Σύστημα Κεντρικών Τραπεζών πρέπει να γίνει ακόμη πιο αποκεντρωμένο και ευέλικτο, με στόχο οι Εθνικές Κεντρικές Τράπεζες να ασκούν αυτοτελή νομισματική πολιτική, προσαρμοσμένη στις ανάγκες της οικονομίας της χώρας τους, αξιοποιώντας συμβατικά και μη συμβατικά μέσα, όπως η ποσοτική χαλάρωση (quantitative easing), δημιουργώντας χρήμα χωρίς την έγκριση της Ευρωπαϊκής Κεντρικής Τράπεζας και μέχρι του ποσοστού της συμμετοχής κάθε Εθνικής Κεντρικής Τράπεζας επί του εκάστοτε ισχύοντος ισολογισμού του Ευρωσυστήματος, που σήμερα ανέρχεται σε 3,5 τρισεκατομμύρια ευρώ.

 
  
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  Luke Ming Flanagan (GUE/NGL). – Madam President, I heard earlier that, apparently, the symbol had become a symbol of prosperity. You can try and dream that up and say it is true, but it is not true. It is a symbol of incompetence; it is a symbol of bad planning. In fairness, you have admitted that there was bad planning, that you did not have the right architecture in place, and it was not very well organised.

Imagine you went out in the morning and bought a car, but when you went out to drive it you discovered when the dark came that there were no lights, and when you tried to put your foot on the brakes, it would not stop and crashed into the ditch. You have admitted that you caused the problem, but when that happens – when you go for something, when you promise something – if it goes wrong, you get compensation for what happened.

In Ireland, we got hit the tune of EUR 60 billion because you had no brakes or no lights on this vehicle. We are currently picking the glass out of our face. EUR 6 billion in the last two years we have borrowed and burned. Symbol of prosperity? Cop on, get real!

 
  
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  Rosa D'Amato (EFDD). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, parliamo di un euro che insieme al Patto di stabilità e crescita e al Fiscal Compact ha impiccato i cittadini, acuendo le disuguaglianze, accentuando gli effetti della crisi, portando migliaia di persone al suicidio. Il paper sull'euro lo indica come uno strumento di successo, di convergenza, da preservare o addirittura portare avanti. E con cosa? Con l'unione bancaria, con la Capital Market Union, con strumenti per soddisfare la bulimia della grande finanza?

L'euro doveva dare prosperità, invece ha aumentato povertà e miseria. L'euro doveva spingere l'integrazione invece ha alimentato rancore e odio. L'euro doveva essere un mezzo e invece è diventato il fine di ogni azione politica da difendere a qualunque costo.

Ma l'Europa oggi è fatta anche di paesi che non hanno l'euro e che sono nell'EFTA ed è costituita da tanti cittadini che vorrebbero l'unione dei popoli, coesa a tutela del benessere sociale e dei diritti di ciascuno. Un'unione che sia cooperazione rafforzata e solidarietà. Di un'Unione così non è ancora apparso alcun paper. Mentre voi vi occupate della finanza, dell'euro e dei mercati, là fuori ci sono più di 500 milioni di cittadini che attendono un'Europa che ancora non si è vista.

 
  
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  Seán Kelly (PPE). – Madam President, the title of this discussion is a reflection paper on the deepening of EMU by 2025, and I would like to compliment Commissioner Moscovici and Vice-President Dombrovskis for coming here and making their presentations and taking the views of Parliament on board. I am quite sure they will reflect on what has been said and eventually come up with good, practical proposals. One of the nicest headlines I have seen in the last couple of weeks was one which said: ‘Eurozone economy grows more than expected’ – 1.9%, in fact – and I was here in the last mandate when everybody was forecasting the demise of the euro and the European Union. Now that measures have been taken to get things on a proper footing and things are beginning to grow again, it is only right that we should reflect and see how we can keep this growing without impinging on national sovereignty. I think this is a good discussion and we can get good progress in due course.

 
  
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  Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, vous l’avez dit, l’euro est un symbole de l’Union européenne. Tout à l’heure, nous avons fêté le 30e anniversaire d’Erasmus, autre symbole s’il en est, et je suis persuadé que l’euro a contribué à faire de nos étudiants des Européens convaincus.

Nous ne pouvons cependant pas regarder cette monnaie unique avec béatitude. Il nous faut, au contraire, faire une analyse critique pour mieux conforter cette monnaie devenue, quelque part, l’ADN de l’Union européenne. D’où le travail nécessaire que mène la Commission sur l’Union économique et monétaire avec l’idée de la création d’une zone euro forte et démocratique.

Un budget de la zone euro serait en effet le moteur d’un nouveau développement économique s’appuyant sur des investissements d’avenir, notamment ceux liés à la transition écologique, et permettant ainsi la création d’emplois dont la jeunesse européenne a tant besoin.

Cette zone devrait, bien entendu, constituer un espace de solidarité pour réduire les inégalités sociales et fiscales.

 
  
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  Neena Gill (S&D). – Madam President, I would like to thank the Vice-President and the Commissioner for the presentation. The more integrated the eurozone is economically, the stronger the EU will be. However, with the UK looking to develop a new relationship with the EU it is really critical that we have clarity in how capital markets union (CMU) becomes a reality for the EU-27. Given the important role the UK is playing in terms of market finance and given the importance of the euro as a global currency, how does this reconcile with calls to localise CCPs out of the UK?

Secondly, with the CMU mid-term review, one of the focuses is on greening of the CMU. This is really welcome and positive, but more needs to be done, for example on the investment side. How do we ensure, Commissioner and Vice-President, that greening of the EU economy finance becomes mainstream?

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Luke Ming Flanagan (GUE/NGL), blue-card question. – First off, congratulations on Labour’s great result. I would like to ask you this question: do you regret Britain not joining Economic and Monetary Union? If it had joined, Jeremy Corbyn would not have been able to make the wonderful promises that he did to put money into the economy and borrow forward into the future. You would not have been allowed to do that. You would not have had a choice in the election if you had joined EMU. Are you sorry you did not join it, or are you glad?

 
  
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  Neena Gill (S&D), blue-card answer. – Thank you for the congratulations and indeed we are very pleased with the result. We hope that this will lead to a different kind of relationship between the EU and the UK and that is what we are looking to do. Of course we had our reasons in terms of whether we could join the eurozone or not. The timing was not right for us and I am not going to go into what would have been the consequences had we joined or not. I think it was absolutely the right decision at the time for the UK not to join, but we wish the eurozone every success because our economy depends on the eurozone being successful.

 
  
 

(Fin des interventions à la demande)

 
  
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  Pierre Moscovici, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, je vous remercie de ce débat qui a été de haute tenue et très constructif.

Évidemment, vous vous en doutez, la Commission se sent plus proche de ceux qui souhaitent donner à la zone euro une plus grande force et une plus grande ambition que de ceux qui croient aux idées, à mon sens assez régressives, qu’il est bon de la défaire et de revenir à je ne sais quelle situation antérieure, dont nous ne devons pas garder la nostalgie.

Je voudrais simplement faire deux remarques dans cette conclusion. La première, c’est que je suis convaincu qu’il est temps de faire de l’euro un outil de croissance partagée et plus seulement de stabilité. C’est bien de cela dont il s’agit. La question cruciale, c’est celle de la convergence et de la réduction des inégalités territoriales, sociales et économiques au sein de la zone euro pour assumer la cohésion de l’euro et pour lutter contre l’euroscepticisme qui nourrit à son tour les populismes.

De ce point de vue, il y a une notion que je retiens de votre débat, c’est qu’il faut bien faire l’équilibre entre les outils de solidarité, qui sont indispensables, et le principe de solidarité ainsi que les règles sans lesquelles il n’y a pas de zone euro qui tienne. Mais, en même temps, tout cela doit être intégré dans tous les champs: financier, économique et monétaire.

Enfin, ma dernière remarque est transversale à toutes les interventions qui ont été prononcées ici, c’est que nous avons besoin de plus de démocratie dans la zone euro mais pas de plus de technocratie. Nous avons besoin de rendre des comptes, nous avons besoin de transparence. Il y a, en effet, des situations qui ne peuvent pas tenir indéfiniment et qui ne concernent pas – vous avez eu raison de le dire, Monsieur Papadimoulis – que la Grèce, mais qui nous concernent tous. Un budget de la zone euro doit être voté et doit être contrôlé. Pour cela, il est très clair que même si les parlements nationaux jouent un rôle important, à mon sens, c’est le Parlement européen qui doit jouer le rôle de premier plan et qui doit être au cœur de cette construction démocratique.

Ce débat ne fait que commencer. Il est à poursuivre et nous le poursuivrons avec vous.

 
  
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  Valdis Dombrovskis, Vice-President of the Commission. – Madam President, I would like to begin by thanking the honourable Members for this debate. It clearly shows that views are often quite divergent, and indeed that there is no single answer or one-size-fits-all solution to the future shape of our Economic and Monetary Union. What is needed is an overall common approach and a vision of the future of our single currency.

The challenge now is to put the different ideas into practical solutions and to identify a way forward that is pragmatic and flexible, yet effective. The objective is to restart the process of convergence, to strengthen the euro as a source of shared prosperity and economic and social welfare, and to ensure inclusive and balanced growth, and price stability.

This reflection paper is the Commission’s contribution to the debate on the way forward. We look forward to working closely and constructively with the European Parliament to deepen Economic and Monetary Union.

 
  
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  La Présidente. – Le débat est clos.

Déclarations écrites (article 162)

 
  
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  José Blanco López (S&D), por escrito. – Todos celebramos este nuevo informe que plantea un escenario a medio plazo para la unión monetaria. Creo que las recomendaciones que se hacen tienen sentido. Cerrar el modelo de unión monetaria debe permitir ampliar la capacidad de crecimiento de todas las economías de la Unión y, por lo tanto, ofrecer nuevas perspectivas de futuro a las pequeñas y medianas empresas, que conforman el núcleo de la economía europea. Probablemente algunas de ellas deberían adelantarse en el tiempo, teniendo en cuenta que esa capacidad presupuestaria debería acomodarse al nuevo escenario plurianual, al nuevo presupuesto plurianual, que tendrá que discutirse en los próximos años. En cualquier caso, es necesario pasar de los planes, de las hojas de ruta, a las propuestas. Recordemos el informe de Van Rompuy y Barroso, en 2012. En 2014 se publicó el informe de los cinco presidentes. La Comisión publicaba también otro Libro Blanco, hace unos meses, con distintas opciones para la Unión. Y ahora tenemos este Documento de Reflexión sobre la unión monetaria. Está bien la reflexión, está bien la discusión, pero necesitamos propuestas legislativas concretas por parte de la Comisión.

 
  
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  Csaba Molnár (S&D), írásban. – Az Európai Unió egyik legnagyobb vívmánya az egész kontinensre kiterjedő közös valuta. Lassan minden tagállam bevezeti az eurót. A szomszédjaink közül a szlovákok és a szlovénok már rég, a románok és a bolgárok pedig most fogják bevezetni az eurót. Sajnos Magyarországon ez még a kanyarban sincs annak ellenére, hogy minden feltételt teljesítünk. A közös valutát használó országokban gazdasági növekedés indult be, és teljesen eltűnt az árfolyamkockázat.

Szlovákiában például az emberek jóval jobban élnek az euró bevezetése óta, az életszínvonal brutális növekedésnek indult. Sőt, az euróövezetben közös uniós védelem áll a bankbetétek mögött. Az euró a világ második legfontosabb valutája az amerikai dollár mögött. Miért ne akarnánk bevezetni? Miért nem akarnánk, hogy a magyarok a közös, erős euró minden előnyét élvezzék? Mi elkötelezettek vagyunk Magyarország eurócsatlakozása mellett, amely a magyar emberek érdekét képviseli.

 
  
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  Theodor Dumitru Stolojan (PPE), în scris. – Salut inițiativa Comisiei Europene de a pune în discuție direcțiile de acțiune pentru aprofundarea Uniunii Economice și Monetare. Regret că în acest raport s-a renunțat la ideea de a conveni cu statele membre din afara zonei euro planuri de acțiune și date previzibile pentru trecerea la euro. Aceste state membre, cu excepția Danemarcei, și-au luat angajamentul de a lua toate măsurile necesare pentru trecerea la euro și cele mai multe îndeplinesc criteriile de aderare. Constatăm că, sub presiunea în special a sistemului bancar, guvernele din aceste state membre respective „descoperă” fel de fel de argumente împotriva aderării la euro. Această poziție este contradictorie: pe de o parte, aceste țări se declară pentru aprofundarea integrării, iar, pe de altă parte, amână aderarea la euro pentru un viitor nedefinit. Consider că este timpul ca statele membre din afara zonei euro să prezinte Comisiei Europene și Băncii Europene Centrale un plan concret de acțiune și un termen pentru aderarea la euro. Acest termen nu ar trebui să fie mai departe de anul 2025.

 
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