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Resoconto integrale delle discussioni
Mercoledì 14 giugno 2017 - Strasburgo Edizione rivista

7. Seduta solenne - Costa d'Avorio
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Processo verbale
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  Le Président. – Monsieur le Président de la République, soyez le bienvenu au Parlement européen.

C’est un honneur et un plaisir pour moi de vous recevoir aujourd’hui à Strasbourg.

Il y a un mois, cher Président, nous recevions M. Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l’Union africaine. Votre venue s’inscrit donc dans le cadre du rapprochement et du renforcement de notre partenariat avec, d’une part, l’Union africaine et, de l’autre, les États membres qui la composent.

Je tiens à saluer le travail extraordinaire que vous avez effectué dans votre pays: sortir d’une guerre civile, renforcer les institutions et l’État de droit, redresser, dynamiser et diversifier l’économie en créant une base industrielle, et améliorer les indicateurs sociaux.

La Côte d’Ivoire se classe parmi les économies à fort taux de croissance dans le monde, avec une estimation de 8 % cette année. Elle peut et doit servir d’exemple à d’autres pays du continent africain, en particulier en Afrique de l’Ouest. Cependant, beaucoup de choses restent à faire: la lutte contre la pauvreté, les infrastructures, l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable ou encore à l’électricité.

Sachez que nous n’oublions pas que la Côte d’Ivoire, tout comme l’Europe, a été frappée par des attaques terroristes, notamment à Grand-Bassam. Il s’agit là d’un fléau que nous ne pourrons pas résoudre seuls. Nous devons coopérer dans ce domaine, avec l’aide d’organisations régionales, comme la Cedeao ou l’Union africaine.

L’Europe et l’Afrique partagent le même défi également sur la gestion des flux migratoires. Il faut agir à la racine du problème en investissant plus et mieux dans le cadre d’une vraie diplomatie économique pour créer croissance et emploi.

La venue ce matin de la présidente de la République des Îles Marshall nous rappelle l’importance d’agir pour le développement durable et le climat. La Côte d’Ivoire subit aussi les effets du changement climatique, avec la sécheresse, des inondations ou encore l’érosion côtière. De plus, la jeunesse et l’emploi, la paix, la sécurité, les droits de l’homme ou encore la gestion des crises sont des domaines concrets que nous traiterons sans doute à la fin du mois de novembre dans votre pays, à Abidjan, lors du sommet Afrique-Union européenne.

Monsieur le Président, votre présence ici est très importante et nous nous réjouissons de vous compter parmi nous, aujourd’hui. Sachez, Monsieur le Président, que nous voulons regarder l’Afrique avec des lunettes africaines et non pas européennes.

Voilà pourquoi notre coopération est et sera cruciale pour la paix, pour la stabilité, pour l’engagement contre le terrorisme, contre l’immigration illégale et contre le changement climatique.

Monsieur le Président, encore une fois, un grand merci.

(Applaudissements)

 
  
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  Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. – Monsieur le Président du Parlement européen, cher Antonio Tajani, Mesdames et Messieurs les Députés européens, je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’occasion que vous me donnez de prendre la parole, ce matin, devant le Parlement européen réuni en séance plénière.

C’est un honneur et un privilège pour moi, pour mon pays, d’être ici car, vous qui êtes les représentants élus de plus de 500 millions de citoyens européens, vous constituez, en raison de votre diversité culturelle, de vos engagements politiques ainsi que de votre grande expérience, un auditoire exceptionnel et prestigieux.

Je souhaiterais donc saisir cette occasion d’aborder avec vous les grands défis que l’Afrique doit relever au cours des prochaines décennies. Je vous parlerai ensuite de mon pays, la Côte d’Ivoire, qui est engagée sur le chemin de l’émergence, comme vous le savez.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, le 25 mars 2017, l’Union européenne a célébré, dans la Ville éternelle, le soixantième anniversaire de la signature des traités de Rome. Ces traités ont tracé les sillons d’une solidarité agissante entre des nations autrefois en guerre.

Les pères fondateurs du traité de Rome ont eu l’idée ingénieuse de mettre ensemble les ressources et les intelligences au service de l’édification d’un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagées. L’Europe constitue en cela une source d’inspiration pour le monde, et plus particulièrement pour le continent africain.

Au moment où l’on observe, hélas, un repli identitaire dans plusieurs régions du monde, je suis convaincu qu’ici, dans cette noble assemblée, vous saurez puiser en vous l’énergie nécessaire à la poursuite de l’esprit de solidarité, d’ouverture et de paix prôné par vos devanciers.

Cette conviction se fonde sur le fait que depuis sa création, l’Union européenne n’a cessé de communiquer à l’humanité sa foi inébranlable en un monde de paix, de stabilité et de progrès. Le prix Nobel de la paix, qui vous a été décerné en 2012, en est bien sûr une remarquable illustration.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, l’avenir de l’humanité dépendra des politiques, des actes et des programmes que nous définirons ensemble, dans nos pays, nos continents et à l’échelle mondiale. En d’autres termes, le monde deviendra ce que nous voulons qu’il soit.

À cet égard, je voudrais relever aujourd’hui trois défis majeurs qui auront un impact important sur l’avenir de notre planète et sur les relations entre l’Europe et l’Afrique. Je sais que le président de la Commission, M. Juncker, a évoqué avec vous la question de la paix et de la sécurité, donc je ne voudrais pas le répéter.

Les trois défis dont je voudrais parler concernent le réchauffement climatique, les flux migratoires et l’expansion démographique.

Je commencerai par le réchauffement climatique.

Le 12 décembre 2015, les dirigeants du monde se sont réunis à Paris pour adopter un accord historique sur le climat. Cet accord, qui a été ratifié par la très grande majorité des États, y compris la Côte d’Ivoire (qui a d’ailleurs déjà déposé les instruments de ratification à l’ONU), constitue pour notre planète une occasion unique de contenir le réchauffement climatique dans des limites raisonnables.

Aujourd’hui plus que jamais, il est urgent de mettre en œuvre cet accord, afin que les effets néfastes du réchauffement climatique sur l’homme et l’écosystème soient maîtrisés.

À cet égard, l’Europe, comme cela a toujours été le cas face à de grands enjeux mondiaux, peut montrer la voie.

L’Europe doit, en particulier, continuer à mobiliser les opinions, les financements et les technologies indispensables à la transition énergétique afin que l’accord de Paris soit irréversible. Oui, l’accord de Paris nous a donné une occasion historique, nous devons maintenant en faire une réalité.

Aujourd’hui, au moment où je vous parle, des pluies diluviennes, qui sont les conséquences des perturbations climatiques, font des dégâts importants dans plusieurs régions de mon pays.

De même, de nombreuses régions en Afrique font face à des vagues de sécheresse d’une ampleur inouïe, qui causent la mort et la désolation au sein de plusieurs communautés et provoquent des déplacements massifs de populations.

Mesdames et Messieurs les Députés, je voudrais donc vous encourager à continuer de faire du climat une priorité, afin que s’arrêtent les tragédies que nous observons de par le monde.

Il existe en effet plusieurs possibilités de continuer de tracer les chemins vers une croissance verte qui utilise peu de CO2. Ces possibilités incluent une gestion rationnelle des ressources naturelles et des écosystèmes tout en tirant parti de leur valeur pour le développement économique.

Nous devons, ensemble, encourager la résilience au sein des communautés en réduisant toutes les formes de discrimination, notamment celles à l’égard des femmes.

Nous devons tous œuvrer à mettre en place des politiques de redistribution plus efficace et plus équitable de la richesse.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, le second défi que je voudrais aborder et auquel notre planète est confrontée est celui des flux migratoires non régulés et de l’emploi des jeunes.

Lors du sommet de La Valette sur la migration en novembre 2015, j’ai indiqué aux chefs d’État participants que les événements dramatiques qui causent la mort de milliers de personnes dans les eaux de la Méditerranée et dans le Sahel nécessitent davantage de solidarité et de concertation entre l’Europe et l’Afrique.

Pour ce faire, nous devons agir dans la durée et sur l’ensemble des facteurs à l’origine de cette situation.

À cet égard, il est urgent de ramener la paix et la sécurité dans la bande sahélo-saharienne et d’encourager une solution politique consensuelle au conflit en Libye.

Toutefois, il faut reconnaître que les conflits et la criminalité organisée n’expliquent pas à eux seuls les mouvements migratoires vers l’Europe constatés au cours de ces dernières années. À ces facteurs, il faut ajouter la pauvreté, je dirais même la misère, le chômage et le déficit de démocratie dans de nombreux pays.

C’est pourquoi, le lundi 12 juin 2017, lors de la conférence du G20 à Berlin sur un partenariat avec l’Afrique, nous avons suggéré la mise en place d’un plan qui aurait pour objectif de faciliter des investissements massifs en Afrique en vue de créer des emplois, notamment pour les jeunes. Cela contribuera à la réduction des flux migratoires illégaux vers l’Europe. Compte tenu de l’engagement de la chancelière allemande pour cette noble cause et de l’importance de cette perspective, beaucoup d’entre nous avons suggéré que ce plan puisse s’appeler le «plan Merkel».

Nous avons cependant fait remarquer que les mouvements migratoires intra-africains sont nettement supérieurs, en nombre, à ceux que l’on observe entre l’Afrique et l’Europe.

À titre d’exemple, la Côte d’Ivoire accueille près de 5,5 millions de ressortissants étrangers sur son territoire, soit une proportion de 26 % de sa population totale d’environ 24 millions d’habitants. Les transferts de cette diaspora africaine vers ses pays d’origine représentent chaque année près de 1 % du PIB de la Côte d’Ivoire. C’est dire à quel point l’hospitalité et la générosité ivoiriennes apportent une bonne contribution au développement des pays voisins.

(Applaudissements)

Mon pays continuera de faire preuve de solidarité envers toutes ces populations. Il est donc important qu’il soit soutenu afin qu’il continue à créer des emplois lui permettant de demeurer une terre d’accueil et d’hospitalité.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, cette jeunesse africaine qui est tentée par l’aventure européenne est souvent victime de réseaux mafieux et d’organisations terroristes qui se nourrissent de leur vulnérabilité et de leurs frustrations. Nous devons donc agir envers ces jeunes en les éduquant, en les informant et en leur faisant prendre conscience qu’ils sont mieux en Afrique qu’ailleurs. Ils doivent également être traités dans le respect de leur dignité.

Nous devons garder en mémoire l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, au Palais de Chaillot, je cite: «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.»

C’est dans cet état d’esprit d’ouverture à la coopération sur de nombreuses questions d’intérêt mondial que la Côte d’Ivoire exercera son mandat au sein du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2018-2019. À ce propos, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, je voudrais remercier tous vos pays pour le soutien massif que vous nous avez apporté à l’occasion de notre élection au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce mandat, qui débutera le 1er janvier prochain, sera placé sous le signe de la paix, que les Ivoiriens ont érigée en seconde religion.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, le dernier défi que je voudrais évoquer est celui de l’expansion démographique.

Selon les projections de la Division de la population de l’ONU, la population mondiale, qui est d’environ 7,4 milliards d’individus actuellement, dont 1,2 milliard d’Africains, dépasserait 10 milliards en 2056.

Dans cet ensemble, l’Afrique connaîtra la croissance la plus forte, qui représentera 50 % de la croissance démographique mondiale d’ici 2050. Ainsi, l’Afrique pourra rattraper la population des régions les plus développées, telles que l’Amérique du Nord et l’Europe. Le Nigeria deviendra, en 2050, le cinquième pays le plus peuplé, devant le Brésil, les États-Unis, l’Indonésie et le Pakistan, et la République démocratique du Congo et l’Éthiopie remplaceront la Russie et le Mexique dans la liste des dix pays les plus peuplés au monde. C’est dire quelle sera la place de ces trois grands pays au niveau mondial dans quelques décennies.

Cette forte croissance sera encore plus prononcée en ce qui concerne les populations en âge de travailler. En effet, la population active en Afrique subsaharienne passera de 518 millions de personnes aujourd’hui à 1,3 milliard en 2050.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, l’Afrique, berceau de l’humanité, continuera, paradoxalement, d’être la région la plus jeune du monde jusqu’à la fin de ce siècle. Ce constat interpelle tous les dirigeants africains, mais aussi les dirigeants du monde entier. En effet, la stabilité de l’Afrique, mais aussi celle du reste du monde, dépendra de la manière dont sera traitée la question de la jeunesse au cours des prochaines décennies.

La prise en compte de l’expansion démographique dans les programmes de développement nécessitera de mettre un accent particulier sur le capital humain, notamment l’éducation, la santé et la formation professionnelle. Des investissements massifs devront par ailleurs être réalisés dans les infrastructures, y compris les grands projets sous-régionaux, les transports, l’électricité, l’éducation et la santé.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, je voudrais à présent vous parler des progrès accomplis par mon pays, la Côte d’Ivoire, qui, après plus d’une décennie de crise, est en paix aujourd’hui. Elle a aussi renoué avec la croissance économique.

Ces progrès sont d’abord le résultat de la mobilisation et de la détermination des Ivoiriens. Ils ont aussi été rendus possibles par l’importante contribution technique et financière de nos partenaires dans l’Union européenne, notamment dans le domaine de la gouvernance, de l’agriculture et de l’énergie.

Je voudrais donc saisir cette occasion de saluer et de remercier chaleureusement l’Union européenne pour son accompagnement et son soutien. Le partenariat avec la communauté internationale, et singulièrement l’Union européenne, a permis à la Côte d’Ivoire de réaliser des performances exceptionnelles. Au cours des six dernières années, le taux de croissance moyen de l’économie a été de 9 % par an. Les projections pour la période 2017-2020 s’établissent à environ 7 à 8 % par an. Le taux d’inflation a été contenu au-dessous de 2 % grâce à l’arrimage à l’euro, et le déficit budgétaire a été maîtrisé à environ 3 % du PIB.

Cette année, évidemment, la situation est un peu différente, en raison de la baisse draconienne, de près de 40 % depuis le début de l’année, du prix du cacao, dont nous sommes le premier producteur mondial. Néanmoins, nous continuerons de faire des efforts pour maîtriser le cadrage macroéconomique.

La Côte d’Ivoire demeure le premier producteur mondial de cacao et d’anacarde. Nous sommes également le premier producteur africain d’huile de palme et de caoutchouc.

La Côte d’Ivoire est l’un des premiers réformateurs dans le classement «Doing Business» de la Banque mondiale. Dans le domaine de l’énergie, la Côte d’Ivoire est en voie de devenir un hub énergétique en Afrique de l’Ouest, avec une capacité de 2 000 MW en 2016, qui passera à 4 000 MW en 2020.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire dispose de l’un des réseaux d’infrastructures les plus denses et les plus diversifiés en Afrique, grâce à ses routes, ports et aéroports.

Enfin, la Côte d’Ivoire a fait des progrès notables dans le domaine de la réforme de la sécurité, y compris dans le désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants, programme auquel l’Union européenne a contribué avec succès. Les récents événements ne remettent pas en cause cette bonne évolution car, aujourd’hui, l’indice de sécurité est au même niveau qu’à Genève ou à New York.

Ces réformes vont se poursuivre et s’intensifier afin de doter la Côte d’Ivoire de forces de défense et de sécurité qui pourront contribuer aux opérations de maintien de la paix.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, à quelques années de l’expiration, en 2020, de l’accord de partenariat de Cotonou et au moment où nous devons réfléchir à un nouvel accord entre l’Afrique et l’Europe, je voudrais suggérer quelques idées qui s’inspirent des relations exemplaires que la Côte d’Ivoire a entretenues avec l’Union européenne.

Ces relations doivent être franches, basées sur la confiance mutuelle et, bien évidemment, sur l’appropriation nationale. Elles doivent faire appel à des instruments de financement flexibles et tenir compte des mécanismes nationaux de gestion et de contrôle, qui pourraient être renforcés si cela est nécessaire. Bien entendu, nous aurons l’occasion d’aborder plus en profondeur ces questions d’une grande importance pour mon pays.

Pour terminer, je voudrais inviter tous les pays que vous représentez à prendre part au prochain sommet Union européenne-Afrique, qui se tiendra en novembre prochain à Abidjan. Cette importante rencontre, qui se déroulera dans la pure tradition d’hospitalité ivoirienne, sera l’occasion d’évoquer la coopération internationale nécessaire pour répondre aux nouveaux défis auxquels l’humanité est confrontée, notamment les questions liées à la jeunesse et au développement.

Monsieur le Président, je voudrais vous remercier à nouveau. Mesdames et Messieurs les députés, je vous dis un grand merci, et je remercie M. le Président Antonio Tajani pour son invitation.

Je suis impressionné par votre accueil chaleureux et par votre participation importante, qui m’ont donné l’occasion de vous présenter les défis auxquels nous faisons face, non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans tout le continent africain, et de vous parler de l’évolution de la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie. Merci à chacune et à chacun de vous.

(Applaudissements)

 
  
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  Le Président. – Merci beaucoup, Monsieur le Président, pour votre discours.

Le Parlement européen sera un protagoniste du dialogue avec votre pays et avec l’Afrique.

Nous partageons les mêmes défis: chômage des jeunes, lutte contre le terrorisme, contre l’immigration illégale et contre le changement climatique.

Vous avez souligné l’importance de la croissance démographique. Voilà pourquoi l’Europe doit s’engager beaucoup plus chez vous si nous voulons résoudre nos problèmes et vous aider, en travaillant ensemble pour essayer de réduire le chômage et donner un espoir à tous les jeunes Africains. Nous avons le devoir d’empêcher que le rêve des jeunes Africains de vivre chez eux soit détruit à cause de différents problèmes.

Nous voulons être à vos côtés à tous, et le Parlement jouera un rôle très important dans ce domaine.

Merci encore une fois d’être ici avec nous. Vous avez ici des amis, et notre porte vous sera toujours ouverte.

 
  
  

ΠΡΟΕΔΡΙΑ: ΔΗΜΗΤΡΙΟΣ ΠΑΠΑΔΗΜΟΥΛΗΣ
Αντιπρόεδρος

 
  
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  Beatrix von Storch (EFDD). – Herr Präsident! Ich beziehe mich auf Artikel 31 der Geschäftsordnung. Sie haben am Montag im Präsidium einen Bericht diskutiert, der das Gebäude des Parlamentes in Brüssel für so marode und nicht mehr terrorsicher hält, dass das Gebäude möglicherweise abgerissen werden soll. Dieser Bericht liegt vielen Zeitungen vor – nur uns Abgeordneten nicht.

Ich will gar nicht sagen, dass ich gegen den Abriss des Gebäudes bin, aber ich finde, als Mitglied dieses Hauses haben wir einen Anspruch, auch diesen Bericht einzusehen.

 
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