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Trečiadienis, 2018 m. gruodžio 12 d. - Strasbūras Atnaujinta informacija

2. Pirmininko pareiškimas
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  President. – President Anastasiades, thank you for coming to Strasbourg for this debate on the future of the European Union. It is important for us to know the position of your country and your personal position on the future of our continent and of our institutions. This Parliament is the heart of democracy, and we want to have an open debate with European leaders on our future.

But today is a very difficult day for everyone in Europe.

 
  
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   Hier, un criminel a tué trois citoyens européens et blessé douze citoyens européens au centre de la ville de Strasbourg, la ville siège du Parlement européen, la ville symbole de la paix, la ville qui est la frontière entre la France et l’Allemagne. Il s’agit d’une attaque criminelle contre la paix, contre la démocratie, contre notre mode de vie.

Il faut réagir en faisant exactement le contraire de ce que veulent ceux qui attaquent la démocratie. Il faut aller de l’avant, ne pas changer nos habitudes, voilà pourquoi, hier soir, nous avons continué à travailler en plénière et nous avons achevé nos travaux à minuit.

(Applaudissements)

Aujourd’hui, nous sommes ici pour aller de l’avant. Pourquoi? Parce que la force de la liberté et de la démocratie gagne contre la violence du crime et du terrorisme.

Nous sommes aux côtés des familles des victimes. Hier soir, j’ai reçu un message de solidarité à destination du Parlement européen de la part du Président de la République française, M. Macron. J’ai reçu plusieurs appels téléphoniques des principaux responsables des institutions européennes et organisations militaires.

Le Parlement est le cœur de la démocratie, comme je le disais, et nous défendons la démocratie en travaillant. Hier, nous avons eu un débat sur le terrorisme. Aujourd’hui, nous allons voter sur une proposition de résolution sur le travail de la commission spéciale sur le terrorisme. À midi, je vous demanderai une minute de silence en solidarité avec les victimes. Malheureusement, il y a des blessés qui sont hospitalisés et qui sont encore en danger.

Voilà pourquoi nous sommes aux côtés de la France, un pays qui a été attaqué plusieurs fois; après Paris, après d’autres villes, c’est maintenant Strasbourg. Nous voulons réagir en tant que citoyens européens, en tant que représentants de 500 millions d’Européens, en discutant de l’Europe. Bien sûr, il faut la changer, mais il ne faut pas la détruire, c’est la seule façon de montrer que la force gagne contre la violence et que la force de l’Europe nous protège.

 
Atnaujinta: 2019 m. gegužės 16 d.Teisinė informacija - Privatumo politika