Thierry Mariani (ID). – Monsieur le Président, il y a 6 ans, l'Australie s'est trouvée confrontée à la même situation que l'Europe, avec une arrivée massive de clandestins. La réponse choisie par le premier ministre australien à l'époque, Tony Abbott, a été très claire: tolérance zéro, no way. Les résultats ont été aussi rapides, les morts en mer ont cessé et, rapidement, le message a été compris. L'immigration clandestine a cessé en Australie.
Aujourd'hui, je pense que c'est la même politique qu'il nous faut adopter en Europe et je considère pour ma part qu'avec les lois et le message politique envoyé par Matteo Salvini, c'est un moyen bien plus efficace de sauver des vies, qu'au contraire entraîner un certain nombre de personnes à prendre la mer, quitte même à les sauver.
Et ce que j'attends aujourd'hui des institutions européennes, c'est surtout qu'elles aient une vraie politique européenne qui consiste premièrement à, non pas répartir les clandestins, mais à faire en sorte qu'ils n'arrivent pas sur le territoire européen, en faisant en sorte que, comme l'Australie, les demandes de réfugiés soient traitées par exemple dans d'autres pays en bordure de l'Union européenne.
On sait très bien qu'en Europe on rentre illégalement et qu'ainsi on s'y maintient. Donc empêchons les entrées clandestines et là on aura vraiment une solution.