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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
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Mercredi 13 novembre 2019 - Bruxelles Edition révisée

Activités de forage de la Turquie dans les eaux de l'Union européenne en Méditerranée orientale (débat)
MPphoto
 

  Nathalie Loiseau, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, Madame la Haute représentante, en 1974, l’armée turque envahit Chypre-Nord. En dépit des multiples protestations internationales et des efforts déployés par les Nations unies, l’occupation turque se poursuit toujours ; 30 000 soldats turcs stationnent toujours à Chypre-Nord.

En 2004, Chypre entre dans l’Union européenne. En dépit des efforts de tous, un État membre de notre Union reste encore aujourd’hui divisé.

En 2014, le Conseil européen émet une première protestation en raison du non-respect par la Turquie de la souveraineté de Chypre sur ses eaux territoriales et sur sa zone économique exclusive. Je cite cette date, 2014, car, à ce moment-là, la Turquie mène depuis 2005 des négociations pour adhérer à l’Union européenne. Négociations dont on nous dit, et dont on espère, qu’elles rapprochent les pays candidats de nos priorités et de nos valeurs. Or, que fait le Conseil européen en 2014, alors qu’un État candidat démontre de manière éclatante qu’il ne reconnaît pas la souveraineté d’un État membre? Il se dit vivement préoccupé, puis il poursuit les négociations d’adhésion avec la Turquie.

Pendant des années, nous avons aligné des mots, des discours, et la Turquie ne nous a pas pris au sérieux. Pendant des années, nous n’avons pas réussi à exprimer une solidarité efficace vis-à-vis d’un de nos États membres, Chypre. Et, encore récemment, un autre État membre, la Hongrie de M. Orbán, s’est montré plus sensible aux arguments de la Turquie de M. Erdoğan qu’au devoir de solidarité vis-à-vis de Chypre avant, semble-t-il, de s’incliner. Lundi, le Conseil des affaires étrangères s’est enfin accordé sur un cadre de sanctions. Enfin! Combien de temps a-t-il fallu? Heureusement, des pays européens, dont la France, croisent au large de Chypre, et je suis fière que mon pays sache exprimer sa solidarité de manière concrète... (Le Président retire la parole à l’oratrice)

 
Dernière mise à jour: 7 février 2020Avis juridique - Politique de confidentialité