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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
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Mardi 26 novembre 2019 - Strasbourg Edition révisée

Préparation de la réunion du Conseil européen des 12 et 13 décembre 2019 (débat)
MPphoto
 

  Charles Goerens (Renew). – Madame la Présidente, le Parlement européen voudrait que 1,3 % du produit national brut de États membres soit consacré au budget européen. C’est bien peu eu égard aux attentes exprimées par nos citoyens en matière de politique de recherche, en matière de politique de sécurité, et j’en passe.

L’attitude de nos États membres, c’est le moins que l’on puisse dire, n’est pas à la hauteur. L’on voudrait plus de sécurité, mais de grâce, sans la moindre augmentation budgétaire. L’on voudrait gagner la course contre les grands géants que sont la Chine, au plan économique, les États-Unis et d’autres, mais de grâce, au tarif zéro. L’on voudrait être les champions de la recherche, mais de grâce, sans un centime de plus dans nos budgets. Chacun sait que le multilatéralisme est mis à mal par les États-Unis; il y a là un grand vide qui invite l’Europe à ses responsabilités, mais on laisse faire la Russie, la Turquie, l’Iran, en fait, les représentants des anciens empires. La plupart de nos États membres ne sont pas conscients du devoir historique qui est devant eux.

Je passe au deuxième point qui sera mis à l’ordre du jour du prochain Conseil, à savoir les changements climatiques. Certes, nous devons faire, en Europe, tout ce qui est nécessaire pour arriver à la neutralité carbone. Après le Brexit, nous représentons à peu près 7 % des émissions de gaz à effet de serre. La menace est donc globale, et si la menace est globale, notre réponse doit aussi être globale. Il faut donc miser sur la diplomatie climatique de la nouvelle Commission et de M. Timmermans pour arriver à faire en sorte que la Chine et l’Inde, qui représentent à elles seules plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre, souscrivent à une discipline susceptible de nous amener à remporter la lutte contre le changement climatique. C’est Jeffrey Sachs qui est venu le rappeler il y a quelques mois devant la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire et la commission du développement du Parlement européen.

 
Dernière mise à jour: 4 mars 2020Avis juridique - Politique de confidentialité