Schriftliche Erklärungen zur Abstimmung Sylvie GUILLAUME

J’ai voté en faveur de ce rapport qui soulève des points d’inquiétude notamment la montée des discours de haine et des violences envers les personnes LGBTQI et exige de renforcer les mesures en faveur de l’égalité des personnes LGBTQI au sein de l’Union européenne.

J’ai voté en faveur de cette résolution qui fait le point sur les menaces pesant sur l’État de droit et la liberté de la presse en Grèce. Parmi les éléments d’inquiétude, l’utilisation des logiciels espions contre des journalistes et des personnalités politiques, l’absence de progrès dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Giorgos Karaivaz en 2021, les refoulements aux frontières, les mauvais traitements infligés aux migrants, l’explosion des fémicides, l’absence de lutte contre la corruption, le manque d’indépendance de la justice constituent des problèmes majeurs, et il est urgent d’agir.

J’ai voté en faveur de ce rapport qui établit la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne en 2022 et 2023 et souligne les menaces à leur encontre dans de trop nombreux États membres. Ce rapport alerte et formule des recommandations à prendre en compte pour un plus grand respect de ces droits fondamentaux et non facultatifs.

J’ai voté en faveur de cette résolution sur la situation humanitaire à Gaza qui établit l’urgence absolue d’un cessez le feu tout en exigeant la libération immédiate et inconditionnelle des otages du Hamas et souligne la nécessité d’un acheminement massif et rapide d’aide humanitaire et de ressources essentielles telles que l’eau, la nourriture, le fuel et des équipements médicaux pour la population gazaouie. Notre délégation regrette néanmoins que la condamnation de la politique criminelle de Benjamin Netanyahu n’aille pas plus loin et débouche sur trop peu d’exigences concrètes.

J’ai voté en faveur de cette résolution qui dénonce le déblocage par la Commission en décembre dernier de 10 milliards d’euros en faveur de la Hongrie malgré les atteintes permanentes de son gouvernement à l’état de droit. En bradant ces fonds, c’est toute l’efficacité du mécanisme de conditionnalité d’état de droit mis en place relativement récemment qui est mis à mal alors que l’Union européenne cherche à rappeler la Hongrie à ses engagements en tant qu’État membre.
Ce texte évoque une série de mesures juridiques et politiques possibles si la Commission faillit à son devoir en tant que gardienne des traités de protéger les intérêts financiers de l’Union.

J’ai voté en faveur de ce rapport d’initiative qui appelle à mettre à jour les règles de l’UE en matière de blocage géographique des contenus en ligne, dit géoblocage. Nous avançons avec la volonté de protéger richesse et diversité de notre patrimoine culturel européen; la territorialité des droits induite par le géoblocage est indispensable à l’écosystème de la création audiovisuelle. Je suis donc heureuse que la territorialité des droits ait été conservée.

J’ai voté en faveur de cette proposition qui modifie la composition et l’étiquetage des produits alimentaires du petit déjeuner. Dorénavant, pour les miels et les fruits à jus et confitures, la composition et l’origine géographique seront clairement indiquées. La traçabilité en est renforcée pour les consommateurs.

J’ai voté en faveur de ce texte, qui se projette dans les élections européennes de juin 2024 et tente d’y fixer les meilleures conditions possibles pour préserver le droit de vote et améliorer le taux de participation. Après les élections, et conformément au traité de Lisbonne, le Parlement doit pouvoir proposer un président de la Commission issu des négociations entre ses groupes politiques.

J’ai voté en faveur de cette proposition de résolution qui appelle à des suites pour les travaux de la commission PEGA. La commission parlementaire lancée après le scandale du logiciel espion Pegasus est à l’origine d’une résolution, en juin 2023, voulant multiplier les enquêtes et renforcer les législations. Mais la Commission ne s’en est jamais saisie. Combien de scandales en matière de logiciels espions doivent encore éclater en Europe avant que des mesures soient prises ?

J’ai voté contre le nouvel accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande: s’il présente des améliorations par rapport à sa version précédente, il officialise toujours des échanges d’une dizaine de milliards d’euros par an avec un pays à l’autre bout du monde, avec toutes les conséquences écologiques que cela implique.