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Utiliser les outils commerciaux de l’UE pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages 

Des recommandations sur une meilleure utilisation des outils commerciaux de l’UE afin de lutter contre une hausse sans précédent du trafic d’espèces sauvages seront mises aux voix jeudi.

Dans une proposition de résolution non contraignante, les députés soulignent que le commerce illégal de plantes et d’animaux entraine une crise écologique et que l’UE et les États-Unis restent un marché et une voie de transit clés. Leurs recommandations incluent une interdiction totale de l’ivoire d’éléphant, une aide accrue aux autorités douanières des pays tiers, des ressources suffisantes pour lutter contre de tels crimes dans l’UE, l’implication du secteur privé et l’inclusion de dispositions contre la corruption dans les futurs accords commerciaux.


Contexte

 

Le trafic d’espèces sauvages représente la deuxième menace pour la faune et la flore au niveau mondial, après la destruction des habitats. Il s’agit de la quatrième activité criminelle la plus lucrative, avec un chiffre d’affaires annuel estimé à 20 milliards d’euros - ce qui contribue aussi à alimenter les conflits et financer les réseaux terroristes. La criminalité en ligne liée aux espèces sauvages fait peser une menace croissante sur les éléphants, les rhinocéros, les amphibiens, les reptiles et les oiseaux. Le Parlement mène actuellement une réflexion sur le plan d’action de la Commission contre le trafic d’espèces sauvages et sur sa nouvelle stratégie commerciale globale.



Débat et vote: jeudi 2 mars

Procédure: procédure d’initiative

#WildlifeTrafficking