Quatre candidats au poste de Président du Parlement européen  

Communiqué de presse 
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Avant que les nouveaux députés du Parlement ne votent par bulletin secret, ce mardi 1er juillet, pour désigner le nouveau Président du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi, les quatre candidats au poste ont prononcé un bref discours.


Pablo IGLESIAS (GUE/NGL, ES) a critiqué la "dérive autoritaire de la Troïka" et souligné que le Parlement devrait être au centre d'un "mouvement démocratique" contre cette tendance.


Par ailleurs, il en a appelé au "contrat de responsabilité politique" que les députés ont souscrit avec les citoyens qu'ils représentent, et a demandé aux députés des États membres du sud de préserver la souveraineté de leur pays.


"L'Europe n'existe pas sans les citoyens du sud, ni ceux de l'est, qui font également l'objet des dictats de la Troïka", a-t-il affirmé.


M. Iglesias a aussi fait référence à la mémoire des Européens qui ont lutté "contre le racisme, pour la liberté et les droits sociaux".


Sajjad KARIM (ECR, UK) a déclaré que cette élection était l'occasion de choisir "les principes plutôt que l'opportunisme", de garantir que l'ouverture, la transparence et l'espoir triomphent sur "les accords obtenus dans l'ombre et les conclusions tirées d'avance".


"Le Parlement a voté un mandat, non pas pour faire la sourde oreille et continuer sur la voie du passé, mais pour apporter le changement aux citoyens. Le Président doit par conséquent s'élever au-dessus des politiques partisanes afin de refléter la diversité, et être juste et attentif à tous, projetant ainsi une vision noble grâce à laquelle les pays de l'Europe pourront coopérer", a-t-il expliqué.


Ulrike LUNACEK (Verts/ALE, AT) a déclaré: "Le Parlement européen représente la voix des citoyens de l'UE, et non celle du secrétariat des gouvernements de l'UE. Le Conseil ne doit pas dire aux députés qui ils doivent choisir au poste de Président du Parlement, la démocratie est une question de choix. Étant donné que le Parlement représente la place où s'expriment les droits fondamentaux, nous pouvons et devons défendre les valeurs clés de l'Union européenne".


Faisant référence à la Coupe du monde de football qui se déroule en ce moment, elle a ajouté: "Si nous ne jouons pas correctement, il n'y aura pas de prolongation".


Martin SCHULZ (S&D, DE) a qualifié l'abolition de la hiérarchie entre les institutions européennes pendant cette septième législature "d'énorme progrès démocratique".


"La coopération transfrontalière est la pierre angulaire de l'UE, tout comme le débat entre les groupes politiques". Aucun groupe n'ayant remporté une majorité absolue des sièges, "le dirigeant de l'Assemblée a le devoir de coopérer avec les partis politiques".


"Je suis à nouveau candidat pour représenter ce Parlement avec dignité et débattre de la démocratie de l'UE à l'avenir", a-t-il ajouté.


Vous pouvez visionner l'enregistrement des déclarations sur EP Live et EbS+