Faire partie de l’UE est une bonne chose selon un nombre croissant de citoyens 

Communiqué de presse 
 
 

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Pour un nombre croissant de citoyens, appartenir à l’UE est une bonne chose. Selon le dernier sondage Eurobaromètre sur l’attitude des Européens, les chiffres correspondent peu ou prou à ceux des niveaux d’avant crise en 2007.

Le sondage, commandé par le Parlement européen et publié jeudi 26 avril, montre que l’adhésion à l’UE est une bonne chose aux yeux de 57% des Européens, soit 4 points de plus par rapport au sondage précédent réalisé en septembre dernier et presque le même niveau qu’en 2007 (58%), avant l’arrivée de la crise financière et économique. Cependant, les pourcentages varient de façon significative d’un pays à l’autre.


Le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, a déclaré: "Les résultats de l'enquête du Parlement européen sur l'état d'esprit des Européens à l'égard de l'Union sont, pour la première fois depuis le début de la crise en 2007, très encourageants. Ils démontrent que les citoyens européens attendent de l'UE qu'elle réponde d'une même voix à leurs très vives craintes face aux récents bouleversements internationaux qui ont rendu le monde plus incertain et dangereux. À nous, responsables politiques, de leur démontrer qu'ils ont raison. Il nous faut pour cela les convaincre, par notre travail au jour le jour et nos décisions, que l'Union peut à la fois les protéger et améliorer leur vie quotidienne".


Visionnez la déclaration d'Antonio Tajani, Président du PE, sur l'Eurobaromètre (disponible à partir de 13h45).


Plus d’UE pour lutter contre le terrorisme, le chômage et la fraude fiscale

 

Réagissant aux derniers événements géopolitiques, tels que l’instabilité croissante dans le monde arabe, l’influence accrue de la Russie et de la Chine, ou le Brexit et l’élection de Donald Trump, jusqu’à 73% des participants préfèrent que ce soit l’UE qui trouve une réponse commune plutôt que de voir des actions nationales individuelles.


Une importe majorité appelle aussi l’UE à agir davantage pour relever les défis actuels, tels que la lutte contre le terrorisme (80%), le chômage (78%), la protection de l’environnement (75%) et la lutte contre la fraude fiscale (74%).


Être entendu au niveau européen et national

 

Un nombre croissant d’Européens (43%) estiment que leur voix compte au niveau de l’UE - chiffre le plus élevé depuis 2007 et en hausse de 6 points comparé à 2016. En revanche, 6 Européens sur 10 pensent que leur voix compte dans leur pays, soit 10 points de plus par rapport à 2016.


Inégalités sociales

 

Pour conclure, une majorité écrasante d’Européens est d’avis que les inégalités entre les classes sociales sont profondes et un tiers d’entre eux doute que la crise ne se résolve avant de nombreuses années.

En résumé 
  • Soutien accru en faveur de l’appartenance à l’UE 
  • Une importante majorité préfère une réponse européenne commune aux défis mondiaux plutôt que des mesures nationales 
  • Trois quarts veulent que l’UE agisse plus en matière de terrorisme, de chômage, d’environnement et de fraude fiscale