ERASMUS+ permettra à plus de 4 millions de jeunes de se former à l'étranger 

Communiqué de presse 
 
 

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Erasmus+ permettra à plus de jeunes encore d'étudier ou de se former à l'étranger. ©BELGA/BELPRESS  

Le Parlement a adopté, mardi, le nouveau programme européen Erasmus+ qui financera des bourses de mobilité à l’étranger pour les étudiants, les professeurs, les formateurs et les apprentis. Les animateurs d'associations de jeunesse ainsi que les bénévoles et les jeunes sportifs pourront également en bénéficier. Un nouveau mécanisme permettra aux étudiants en master d’obtenir des prêts à des conditions favorables pour étudier dans un autre pays.

"Le programme Leonardo da Vinci existe depuis 1995 environ et est une grande réussite. Nous ne partons pas de zéro dans la lutte contre le chômage des jeunes et en matière d'efforts concernant la formation, la mobilité et le rassemblement des Européens, mais nous devons améliorer les programmes existants et les financer de manière adéquate", a déclaré le rapporteur Doris Pack (PPE, DE).


Le nouveau programme réunit tous les programmes actuels du secteur de l'éducation, de la formation et de la jeunesse - Comenius, Erasmus, Erasmus Mundus, Leonardo da Vinci (formation professionnelle) et Grundtvig - et introduit pour la première fois un volet sport. Ces sous-programmes gardent leurs labels bien connus du public.


Avec un budget global d'environ 14,7 milliards d’euros, Erasmus+ soutient la mobilité des jeunes âgés de 13 à 30 ans et propose un mécanisme de garantie des prêts pour les étudiants en master. Grâce à ce nouvel instrument, les jeunes pourront obtenir des prêts à des conditions favorables – allant de 12 000 euros (pour un master d’un an) jusqu’à 18 000 euros (pour des études de deux ans) - pour financer leurs études dans un autre pays. Le Parlement souligne que ce mécanisme ne devrait remplacer aucun système national de bourse ni empêcher la création de mécanismes de prêts.


Erasmus+ soutient aussi un nouveau type de partenariats entre les institutions d’enseignement et les entreprises. Les "alliances de la connaissance" et les "alliances sectorielles pour les compétences" devraient permettre des formations dans un environnement professionnel ainsi que de nouvelles approches d’enseignement et de nouveaux cursus adaptés au monde du travail.


Pour plus d'informations, consultez la note d'information (lien à droite).


Procédure: codécision, accord de première lecture