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Compte rendu in extenso des débats
Jeudi 22 avril 2004 - Strasbourg Edition JO

Économie / Emploi
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  Abitbol (EDD). - Madame la Présidente, je voudrais m’associer aux mots qui ont été prononcés au sujet de Mme Randzio-Plath. J’ai été son premier vice-président pendant deux ans et demi. J’ai pu apprécier à la fois sa rigueur et sa courtoisie, même si, comme on le sait, nos idées ne nous rapprochaient guère.

J’ai aussi entendu avec plaisir M. Goebbels parler du côté néfaste du pacte de stabilité. Quand je disais cela au sein de la commission économique et monétaire, il y a trois ou quatre ans, je crois que je choquais mes collègues. On voit bien que j’avais plutôt raison et que le pacte de stabilité est un corset beaucoup trop serré pour que la croissance, l’investissement et l’emploi puissent se développer en Europe.

Mais il y a, à mon avis, un autre sujet qui plombe la croissance européenne, et je pense que c’est l’euro. Il suffit d’ailleurs pour s’en convaincre de voir que les trois pays de l’Union qui n’ont pas adopté l’euro et qui ont conservé leur souveraineté monétaire s’en sortent beaucoup mieux que les douze qui ont choisi, dans le cadre de la monnaie européenne, de lier leur destin et de le confier à une véritable banque-État, une banque souveraine qui se fiche comme de l’an quarante de la croissance en Europe. J’espère que ce sujet de l’euro sera au cœur de la prochaine campagne électorale.

Je ne sais pas si, comme Mme Randzio-Plath, je ne reviendrai pas. J’espère personnellement revenir, mais c’est loin d’être certain. Cela dit, j’espère bien que les conséquences du choix de l’euro seront au cœur de la prochaine campagne électorale, car il me semble que c’est bien cela qui est aujourd’hui le principal problème entre l’Europe et les citoyens européens.

 
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