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Procédure : 2005/0272(CNS)
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Textes déposés :

A6-0174/2006

Débats :

PV 04/07/2006 - 17
CRE 04/07/2006 - 17

Votes :

PV 05/07/2006 - 4.4
CRE 05/07/2006 - 4.4
Explications de votes

Textes adoptés :

P6_TA(2006)0300

Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 5 juillet 2006 - Strasbourg Edition JO

6. Explications de vote
Procès-verbal
  

- Rapport Brepoels (A6-0222/2006)

 
  
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  Carlos Coelho (PPE-DE), par écrit. - (PT) L’objectif de cette proposition est de renforcer l’efficacité des contacts entre les autorités de maintien de l’ordre et de maintenir l’ordre dans les différents États membres afin d’améliorer la planification des opérations de police transfrontière lors de certains événements internationaux.

Le rapport propose qu’au cours du dernier trimestre de l’année, la présidence du Conseil établisse un relevé des événements prévus pour l’année suivante, ainsi que de l’assistance qui sera nécessaire.

Le rapport propose aussi que la présidence produise une évaluation de l’assistance fournie au cours de l’année écoulée, contenant une liste des problèmes et difficultés rencontrés par les États membres et des recommandations sur la manière de les résoudre.

C’est pourquoi je soutiens le rapport Brepoels et les amendements déposés par son auteur. Ce rapport est justifié et bienvenu.

Les mesures nécessaires doivent être prises afin de garantir le maintien de la sécurité et de l’ordre public lors des événements internationaux où se trouvent rassemblées un grand nombre de personnes provenant de plusieurs États membres, et de prévenir et réprimer les faits punissables.

 
  
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  Gérard Deprez (ALDE), par écrit. - Nous nous prononçons aujourd’hui sur une proposition de décision relative au renforcement de la coopération policière transfrontière lors d’événements rassemblant un grand nombre de personnes provenant de plusieurs États membres, par exemple lors de grands événements sportifs à dimension internationale (mondial de football, jeux olympiques, tours cyclistes,...), mais aussi lors d’événements religieux, de visites d’État, de réunions ou sommets politiques internationaux.

L’expérience a clairement démontré que la coopération, la confiance, la communication correcte entre les services de police concernés, la disponibilité d’informations fiables, et une bonne préparation étaient des éléments indispensables au bon déroulement de tels événements, en particulier dans une optique de prévention.

Le texte prend en compte chacun de ces éléments et prévoit très concrètement les étapes suivantes. Avant les événements: un planning annuel des besoins escomptés. Pendant les événements: une coopération et une assistance transfrontière entre les services de police nationaux. Enfin, après les événements: une évaluation et, si nécessaire, des propositions d’adaptation de la législation européenne (en particulier la convention Schengen).

À l’heure de la seconde demi-finale d’un Mondial qui s’est jusqu’ici déroulé sans incident majeur, l’on ne peut que soutenir ce texte avec l’espoir qu’il en soit le plus souvent possible ainsi.

 
  
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  Pedro Guerreiro (GUE/NGL), par écrit. - (PT) La proposition de dresser une liste des événements internationaux ayant lieu dans l’UE, auxquels participent des citoyens de plusieurs États membres, qui nécessitent des niveaux élevés de coopération entre les services de sécurité des différents États membres, suscite de graves préoccupations quant à l’objectif réel de cette initiative et à l’utilisation de ce mécanisme.

Les récentes tentatives d’empêcher des gens de prendre part à des événements et manifestations internationaux ayant lieu, par exemple, en marge des sommets européens, en protestation contre des politiques néolibérales et militaristes ou en solidarité avec des peuples luttant contre l’impérialisme, sont encore fraîches dans nos esprits. Cela démontre en fin de compte la signification potentielle de «l’apport d’assistance transfrontière» entre les services de sécurité afin de «maintenir l’ordre public» et de «réprimer les faits punissables».

Cette initiative fait partie du sécuritarisme vers lequel dérive l’UE et suit l’adoption d’autres mesures qui, sous prétexte de la «lutte contre le terrorisme», sapent les droits, les libertés et les garanties des citoyens.

En conséquence, notre groupe parlementaire a voté contre.

 
  
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  Sérgio Marques (PPE-DE), par écrit. - (PT) Je voudrais féliciter Mme Brepoels pour son rapport opportun sur l’initiative du Royaume des Pays-Bas en vue de l’adoption de la décision du Conseil relative au renforcement de la coopération policière transfrontière lors d’événements où se trouvent rassemblées un grand nombre de personnes provenant de plusieurs États membres et à l’occasion desquels l’action policière vise avant tout à maintenir l’ordre et la sécurité publics, ainsi qu’à prévenir et à réprimer les faits punissables, qui reçoit tout mon plein soutien. Je salue en particulier l’idée d’ajouter un événement imprévu auquel assistent de nombreuses personnes provenant de plusieurs États membres à la liste soumise à la présidence du Conseil au cours de l’année précédente.

L’une des conséquences de la libre circulation des personnes est que l’UE doit penser à la coopération judiciaire en matière pénale, afin qu’un espace de liberté, de sécurité et de justice puisse être créé.

 
  
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  David Martin (PSE), par écrit. - (EN) Il est crucial de bien se préparer pour prévenir ou maîtriser des catastrophes. C’est la raison pour laquelle je soutiens le rapport visant à rendre l’aide transfrontalière la plus efficace possible.

La lutte contre la criminalité et la protection du droit et de l’ordre relève principalement de la compétence des États membres. Cette proposition vise simplement à renforcer la coopération entre les États membres dans ce secteur en instaurant un cadre d’échange d’informations uniforme, transparent et effectif. Il a essentiellement pour objectif de maintenir le droit, l’ordre et la sécurité et de prévenir et combattre tout acte criminel commis au cours d’une manifestation internationale à laquelle assistent un grand nombre de personnes provenant de plusieurs États membres.

Chaque année, avant le 31 janvier, le Conseil doit procéder à une évaluation de l’aide internationale fournie au cours de l’année civile précédente. Cette évaluation comportera un bilan des manifestations internationales qui ont eu lieu et un aperçu des principales difficultés observées par les États membres et des recommandations concernant les moyens de résoudre ces difficultés. De cette manière, les forces de police nationales pourront collaborer le plus efficacement possible.

 
  
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  Andreas Mölzer (NI), par écrit. - (DE) Il ne fait pas de doute que la seule façon efficace de combattre la criminalité organisée et le tourisme criminel est de renforcer la coopération policière transfrontière. À ce propos, le système d’information Schengen, ou SIS, semble avoir particulièrement fait ses preuves dans l’action policière quotidienne. De fait, en raison de sa vitesse, de nombreuses alertes sont désormais envoyées uniquement via le SIS, et plus via Interpol.

Par ailleurs, nous avons maintenant une juxtaposition de multiples formes de coopération policière: Schengen, Europol, Eurodac, SID, de nombreuses formes de coopération bilatérale et désormais, en outre, la convention de Prüm. Cela pose la question de savoir s’il n’y aurait pas là certains chevauchements inutiles et si nous ne serions pas en train de perdre la vue d’ensemble. En tous cas, nous devons également faire en sorte que la protection des données personnelles bénéficie d’une attention suffisante.

 
  
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  Athanasios Pafilis (GUE/NGL), par écrit. - (EL) De nouvelles mesures contre la lutte de terrain au niveau national et européen sont proposées dans le rapport relatif au renforcement de la coopération policière transfrontière lors d’événements internationaux dans l’UE.

Ce rapport prévoit, de manière insultante, un «calendrier des événements internationaux» à tenir chaque année afin de programmer et d’organiser la coopération entre les mécanismes répressifs de l’UE utilisés pour combattre les mouvements populaires. La répression préventive est donc promue dans le cadre plus large de la doctrine impérialiste de la guerre préventive à domicile comme à l’étranger, dans le but de «protéger» les sommets et toutes les formes de réunions internationales d’organisations impérialistes de l’ennemi, le peuple.

Les peuples de l’Europe ont une connaissance de première main de l’action meurtrière des mécanismes répressifs de l’UE à Göteborg, à Genève et dans d’autres pays. Chaque jour, ils doivent faire face à des restrictions de leurs droits et libertés les plus fondamentaux. Le parti communiste grec a voté contre le rapport. Il aidera au développement d’un mouvement de résistance de la classe ouvrière et du mouvement populaire au niveau national et européen pour défendre les libertés du peuple.

La défiance, la désobéissance et l’abolition en pratique des décisions, prises par l’UE et les gouvernements, qui abolissent les droits démocratiques acquis sont le droit et l’obligation des peuples.

 
  
  

- Rapport Sommer (A6-0208/2006)

 
  
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  Glyn Ford (PSE), par écrit. - (EN) Je voterai en faveur de ce rapport, mais l’avenir de l’ensemble des bateaux britanniques de navigation intérieure est actuellement menacé. Le Royaume-Uni peut actuellement déroger à la directive sur les produits énergétiques, qui permet aux propriétaires de bateaux de plaisance d’alimenter leurs embarcations avec du diesel rouge, taxé à 6,44 pence le litre. Cette dérogation doit expirer le 31 décembre 2006, et dans une communication de la Commission au Conseil du 30 juin 2006, cette dernière a indiqué qu’elle ne pensait pas qu’une prolongation de cette dérogation se justifiait.

Les bienfaits de l’expiration de cette dérogation ne sont pas évidents. La consommation de diesel rouge des propriétaires de bateaux de plaisance représentant moins de 0,05 % de la consommation nationale de diesel, les bienfaits pour l’environnement sont insignifiants. Rien ne laisse penser que la dérogation britannique affecte ou entrave le marché intérieur européen.

La fin de la dérogation contribuera à compromettre grandement un loisir et une industrie. Une étude de la Royal Yachting Association révèle que 54 % des plaisanciers «seront contraints ou pourraient être contraints» d’abandonner la navigation du fait de cette soudaine hausse de prix. Ses répercussions pourraient gravement toucher les trente mille personnes employées dans l’industrie du bateau, les soixante-dix mille personnes dont l’emploi dépend du tourisme de la mer et les 700 millions de livres sterling dépensés chaque année par les plaisanciers.

Le Royaume-Uni demande une prolongation de cinq ans de la dérogation pour faire face à ces problèmes.

 
  
  

- Rapport Stockmann (A6-0212/2006)

 
  
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  Oldřich Vlasák (PPE-DE). - (CS) Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je souhaite m’exprimer au sujet de la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à l’harmonisation de règles techniques et de procédures administratives dans le domaine de l’aviation civile. Ce règlement prévoit une série de dispositions techniques qui auront un impact profond sur la sécurité, ce qui, de manière générale, doit être salué. Certains règlements sur les émissions, les limitations des temps de vol et l’administration sont toutefois inadéquats et devraient être envisagés dans un contexte plus large. Toute augmentation des taxes sur le carburant ou les services limiterait la libre concurrence entre les nouveaux transporteurs aériens et aéroports. Il faut garder à l’esprit qu’outre l’amélioration de la sécurité et de la qualité des services, nous devons aussi garantir la facilitation de l’esprit d’entreprise, la diminution de la bureaucratie et la baisse du coût du transport aérien. La mobilité est l’un des prérequis de la croissance économique et une augmentation du coût du transport aérien nous mettrait en désavantage compétitif sur le marché mondial.

 
  
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  Pedro Guerreiro (GUE/NGL), par écrit. - (PT) La majorité du Parlement a rejeté les amendements que nous avions déposés, qui visaient à protéger les droits des travailleurs et à garantir la sécurité des passagers. Ces amendements étaient les suivants:

- aucune disposition du présent règlement ne peut être utilisée ou invoquée, dans le cadre des relations entre les États membres, pour saper les droits ni les salaires, les conditions de travail, les qualifications et la formation des différentes catégories du personnel de l’aviation civile;

- une réduction du temps de service de vol (160 heures au maximum sur une période de 28 jours consécutifs, réparties aussi également que possible sur cette période, et un maximum de 40 heures sur une période de sept jours, avec deux jours de repos) afin que l’équipage de conduite et l’équipage de cabine puissent garantir la sécurité;

- certification du personnel de cabine qualifié, avec une licence valide et appropriée qui est acceptée par l’autorité compétente et certifie que la personne concernée dispose des qualifications et compétences adéquates pour mener à bien les tâches qui lui sont attribuées.

Nous le regrettons profondément.

 
  
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  Jörg Leichtfried (PSE), par écrit. - (DE) Je vote en faveur de l’amendement de compromis 1.

Comme M. Stockmann a réalisé un travail tellement splendide en tant que rapporteur, je voterai en faveur de l’amendement de compromis 1.

Je considère, entre autres, cet amendement comme une indication du besoin très spécifique, de la part de toutes les parties, de sécurité aérienne. Les nouvelles règles sur les temps de vol et les périodes de repos constituent un jalon en termes de sécurité aérienne et garantissent une amélioration marquée de la sécurité, non seulement des passagers, mais aussi de l’équipage. Ce ne sont pas seulement les passagers, mais aussi l’ensemble de l’équipage, qui bénéficieront de l’établissement de normes uniformes dans tous les pays européens. Celles-ci permettront, même si le nombre de personnes se déplaçant par la voie aérienne est en augmentation constante, d’appliquer les mêmes normes de sécurité où qu’elles voyagent.

 
  
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  Seán Ó Neachtain (UEN), par écrit. - (EN) Je me félicite de ce rapport, qui est sur la table depuis six ans. L’un des points à prendre en compte consiste à faire en sorte que la fatigue des pilotes ne mette pas en danger la sécurité des passagers. Compte tenu de la fréquence accrue des vols et du nombre immense de passagers qui prennent l’avion aujourd’hui, il est impératif de parvenir à une harmonisation des normes de sécurité au niveau scientifique le plus élevé afin de créer un cadre uniforme dans l’UE élargie. En abordant ce type de législation, nous devons être attentifs à son impact sur la fatigue des pilotes. Sur cette base, je suis favorable à une évaluation médicale et scientifique de l’impact de cette législation deux ans après son entrée en vigueur.

Je crois que ce rapport stipule que le règlement ne peut en aucun cas constituer une base juridique permettant d’affaiblir la protection de la sécurité dans les États membres.

Dans un souci de sécurité, il importe que la Commission procède à une évaluation de l’impact du règlement sur les tableaux de service et les modèles opérationnels et s’il devait avoir des effets néfastes, la Commission devrait effectuer une évaluation et proposer une révision des dispositions relatives aux limitations du temps de vol et de service.

 
  
  

- Rapport Seppänen (A6-0174/2006)

 
  
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  Andreas Mölzer (NI), par écrit. - (DE) Même si l’industrie nucléaire a passé cinq décennies à chercher des solutions au problème des déchets radioactifs, nous sommes toujours au point de départ de ce point de vue. Les déchets nucléaires sont transportés à travers toute l’Europe dans des convois qui coûtent des millions au contribuable, engendrent un risque élevé d’accidents et constituent une cible idéale pour des attaques terroristes.

Le stockage sans risques pour une période de plusieurs millénaires est impossible, et cette idée prolonge indéfiniment le débat sur la possibilité d’obtenir une électricité propre et bon marché à partir de l’énergie nucléaire. Nous ne ferions qu’imposer aux générations futures les dangers potentiels de ces bombes à retardement en marche. Nos scientifiques n’ont même pas encore réussi à se mettre d’accord entre eux sur les meilleures conditions générales pour la mise en décharge, et donc, par exemple, nous assistons aux tentatives désespérées d’empêcher les radionucléides de s’échapper de l’ancienne mine de sel Asse II en Allemagne, qui coûtent plus de 120 millions d’euros.

Au cours des années à venir, le contribuable devra investir quelque 500 milliards d’euros dans le démantèlement des réacteurs actuellement opérationnels en Europe et, même si l’industrie de l’énergie atomique était obligée de supporter les coûts du stockage elle-même au lieu de pouvoir s’en décharger sur le porte-monnaie public, l’électricité générée par l’énergie nucléaire serait toujours au moins 20 % plus chère, donc non rentable. Il est vraiment grand temps que les milliards en subventions qui maintiennent cette excentricité nucléaire à flot soient supprimés.

 
  
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  Kathy Sinnott (IND/DEM), par écrit. - (EN) Tout d’abord, je tiens à exprimer mon soutien en faveur des efforts déployés par la Communauté pour renforcer la surveillance et le contrôle des transports de déchets radioactifs au sein de l’UE.

Il ne fait pas de doute que nous devons avoir pour priorité de veiller à ce que nos citoyens soient protégés contre les conséquences dangereuses des déchets nucléaires.

J’ai toutefois décidé de m’abstenir de voter parce que la proposition de directive du Conseil ne prend pas en considération les effets dangereux du transport et du retraitement des déchets radioactifs sur des États membres non nucléaires comme l’Irlande.

La proposition de directive ne porte que sur les États membres qui prennent part activement à la production d’énergie nucléaire. Les intérêts des spectateurs passifs comme l’Irlande, un pays qui a choisi de rester hors du nucléaire et n’est pas un État de transit, ne sont pas pris en compte par la proposition.

En tant que pays non nucléaire, l’Irlande est touchée par les déchets qui proviennent d’Europe continentale pour être retraités à la centrale britannique de Sellafield. Les déchets sont acheminés par la mer d’Irlande, qui est devenue le plan d’eau le plus radioactif du monde.

La position unique de l’Irlande ne figure pas dans la proposition de directive sur la surveillance et le contrôle des transports de déchets nucléaires.

 
  
  

- Rapport del Castillo Vera (A6-0204/2006)

 
  
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  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), par écrit. - (PT) Je salue le fait que le Parlement ait voté pour adopter deux propositions dans ce rapport, la première visant à promouvoir une société de la connaissance qui soit favorable à l’insertion sociale en soutenant les logiciels libres ou à code source ouvert, et la deuxième soulignant le fait qu’une amélioration des politiques en matière de recherche et d’innovation doit contribuer à la création d’emplois grâce à un développement durable. Je souhaite rappeler que ces propositions ont été avancées par notre groupe et que nous les avons revendiquées lors du débat au sein de la commission concernée. Nous saluons aussi l’accent mis sur l’apprentissage tout au long de la vie et le rôle des universités dans la création et la diffusion des connaissances, ainsi que l’attention accordée aux PME.

Toutefois, il y a des éléments que nous accueillons moins favorablement, comme les questions de propriété intellectuelle, la promotion que fait le rapport de l’esprit d’entreprise dès les premiers stades de l’éducation et le fait que l’ensemble de la position soit en grande partie basé sur la compétitivité. D’où notre abstention.

 
  
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  Sérgio Marques (PPE-DE), par écrit. - (PT) Le Conseil européen de mars 2000 à Lisbonne a fixé pour objectif à l’UE de devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et dynamique d’ici 2010. En 2006, nous sommes loin de réaliser cet objectif.

Je suis d’accord avec la proposition du rapporteur visant à ce que l’Europe renforce ses performances par le biais de la création, du partage et du financement de connaissances.

Je voudrais souligner le manque actuel d’investissements dans la R&D, le manque de promotion de l’esprit d’entreprise avec un accent placé sur l’innovation et le manque de soutien politique et financier à l’apprentissage tout au long de la vie et à la formation aux TIC.

Deuxièmement, l’Europe ne partage pas ses connaissances. Des obstacles majeurs continuent à empêcher les agents du secteur de collaborer au sein et à l’extérieur des frontières nationales.

Enfin, l’Europe ne finance pas la connaissance. Dans ce contexte, la politique communautaire devrait renforcer des programmes comme les instruments financiers PIC (programme pour l’innovation et la compétitivité) et JEREMIE (Joint European Resources for Micro- to Medium-sized Enterprises, ressources européennes conjointes pour les PME et les microentreprises).

 
  
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  David Martin (PSE), par écrit. - (EN) L’Agenda de Lisbonne de 2000 s’est fixé pour objectif de faire de l’Europe l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique au monde d’ici 2010. Pourtant, l’UE reste à la traîne par rapport aux États-Unis et au Japon. Je me félicite de ce rapport, qui vise à améliorer les performances de l’Union dans trois grands domaines.

Premièrement, en finançant et en encourageant la création de nouvelles connaissances: ce sera plus facile en encourageant l’esprit d’entreprise, en proposant un apprentissage tout au long de la vie et une formation aux TIC et en améliorant l’image de la recherche scientifique comme parcours de carrière gratifiant.

Deuxièmement, l’Europe ne partage pas ses connaissances. Il convient d’exploiter efficacement les ressources humaines et le renforcement des partenariats doit rester au cœur de l’élaboration de la politique européenne de R&D. Il convient à présent de cibler les ressources de sorte que les esprits les plus brillants bénéficient de ressources humaines et financières appropriées. Par ailleurs, les organisations qui continuent de traiter les femmes comme des travailleurs inférieurs doivent être dénoncées.

Troisièmement, l’Europe ne finance pas la connaissance. Il est essentiel qu’une bonne partie des moyens budgétaires de l’UE destinés aux instruments financiers serve à améliorer le financement des PME et à combler les déficiences du marché.

L’Europe doit reconnaître ses torts pour pouvoir réaliser les objectifs de l’Agenda de Lisbonne.

 
  
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  Luís Queiró (PPE-DE), par écrit. - (PT) Bien qu’il s’agisse d’un rapport d’initiative sans impact législatif, les aspects et préoccupations qu’il évoque méritent mon soutien. L’idée que la recherche et l’innovation devraient jouer un rôle central dans le nouveau modèle économique qui manque actuellement en Europe m’apparaît comme cruciale. Il faut toutefois admettre qu’il existe un immense fossé entre les objectifs de Lisbonne et la réalité.

L’Europe n’a pas réussi à réagir adéquatement à l’évidence que les technologies et l’investissement dans les ressources matérielles et humaines dans le domaine de la recherche et de l’innovation sont des composants vitaux du développement et de la croissance, particulièrement dans l’état actuel de l’économie mondiale. Ce point de vue, qui est exprimé dans la résolution à l’examen, ainsi que plusieurs autres propositions (par exemple sur la redéfinition des stratégies pour la recherche et l’innovation), justifient mon vote en faveur du texte. Les paroles doivent maintenant se transformer en actions. Il n’y aura pas d’Europe des résultats sans Europe des investissements.

 
  
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  José Albino Silva Peneda (PPE-DE), par écrit. - (PT) J’ai voté pour, parce que j’ai le sentiment que les secteurs de l’innovation et de la recherche sont des éléments vitaux pour la création d’emplois meilleurs et plus nombreux dans l’UE.

Dans ce contexte, les PME jouent un rôle crucial parce qu’elles servent de canal entre les universités et le secteur des affaires.

Les principaux facteurs empêchant d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie de Lisbonne sont bien connus: mauvaises performances des États membres, fragmentation des marchés du travail, utilisation inefficace et inadéquate des ressources humaines et mobilité limitée de la main-d’œuvre européenne.

En conséquence, je regrette le fait que les États membres n’accordent pas le soutien politique et financier nécessaire à la création d’un main-d’œuvre flexible capable de s’adapter aux nouvelles réalités des marchés du travail, et qu’ils n’accordent pas à leurs chercheurs le prestige qu’ils méritent.

Je suis donc favorable à la suppression des obstacles administratifs et juridiques qui entravent l’augmentation de la mobilité des chercheurs ainsi qu’à la création de meilleures conditions de travail, c’est-à-dire d’un «marché unique» attrayant et prestigieux pour les chercheurs afin d’endiguer la fuite des cerveaux européens.

Je suis aussi favorable à la promotion de l’esprit d’entreprise dès les premiers stades de l’éducation, au renforcement de l’apprentissage tout au long de la vie et à l’encouragement actif de la formation des travailleurs et des chômeurs aux nouvelles technologies.

 
  
  

- Rapport Calabuig Rull (A6-0206/2006)

 
  
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  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), par écrit. - (PT) Ce rapport comporte un certain nombre de contradictions.

D’un côté part, il met en évidence les aspects négatifs, soulignant notamment les questions de compétitivité et de concurrence, ainsi que les mesures visant la restructuration et la modernisation industrielles, face à la «vive concurrence internationale», dont nous connaissons le terrible impact.

D’un autre côté, il contient aussi des propositions que nous avons déposées en commission de l’emploi et des affaires sociales, notamment la proposition d’appeler la Commission à refuser les aides communautaires aux entreprises qui, après avoir bénéficié d’une aide dans un État membre, transfèrent leurs activités de production dans un autre pays sans honorer intégralement les accords qu’elles ont signés avec cet État membre.

Je voudrais aussi souligner l’ajout de la proposition visant à accorder la même importance à l’environnement de travail et à la santé et la sécurité des travailleurs afin d’assurer la création d’emplois meilleurs et plus nombreux, et l’appel à protéger les droits des travailleurs dans les processus de restructuration des entreprises industrielles et, en conséquence, à mettre les informations intégralement à la disposition des organes de représentation des travailleurs.

D’où notre décision de nous abstenir.

 
  
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  José Albino Silva Peneda (PPE-DE), par écrit. - (PT) J’ai voté en faveur de ce rapport parce que j’admets qu’un secteur industriel dynamique et hautement compétitif est un prérequis vital à l’amélioration des normes sociales.

La communication de la Commission donne un aperçu détaillé des 27 secteurs des industries manufacturières et, avec nuance, combine une série d’actions sectorielles avec des initiatives politiques transsectorielles.

Comme le rapporteur, je suis favorable au développement d’une politique industrielle cohérente au niveau européen, qui nous permettra de répondre la tête haute aux défis de la mondialisation. Bien que l’UE soit une économie basée essentiellement sur le secteur des services, elle demeure une puissance industrielle sur la scène mondiale.

Il est donc parfaitement sensé de développer des stratégies de compétitivité industrielle au niveau européen et de promouvoir l’esprit d’entreprise et la responsabilité sociale des entreprises en Europe.

Je suis convaincu que l’avenir du secteur manufacturier européen réside dans l’augmentation de la valeur ajoutée et de la qualité des produits, et dans une main-d’œuvre qualifiée et flexible.

Je salue aussi ce rapport parce qu’il souligne l’importance de l’augmentation de la concentration régionale des entreprises manufacturières. Je soutiens la collaboration étroite entre les autorités régionales et nationales et les acteurs économiques et sociaux pour concevoir des plans stratégiques locaux visant à faire le meilleur usage possible du secteur primaire de production de richesses, ainsi que de tous les avantages comparatifs offerts par chaque région.

 
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