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Teksty złożone :

RC-B6-0049/2007

Debaty :

PV 15/02/2007 - 10.3
CRE 15/02/2007 - 10.3

Głosowanie :

PV 15/02/2007 - 11.3
CRE 15/02/2007 - 11.3

Teksty przyjęte :


Pełne sprawozdanie z obrad
Czwartek, 15 lutego 2007 r. - Strasburg Wersja poprawiona

10.3. Gwinea (debata)
PV
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  Przewodniczący. Kolejnym punktem porządku dziennego jest debata nad sześcioma projektami rezolucji w sprawie Gwinei¹.

¹ patrz protokół

 
  
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  Erik Meijer (GUE/NGL), Auteur. – Voorzitter, toen Frankrijk in 1958 voor zijn koloniën in West-Afrika instemde met zelfbeschikking, was Guinee het enige land waar werd gekozen voor onmiddellijk en volledige onafhankelijkheid. In de elf andere koloniaal bestuurde gebieden koos de elite, veelal buiten het eigen volk om, voor het voortduren van een nauwe bestuurlijke militaire en economische band met Frankrijk. Guinee nam daarentegen een voorbeeld aan de een jaar eerder onafhankelijk geworden voormalige Britse kolonie Ghana, die met een sterke participatie van de eigen bevolking een Afrikaans model van socialisme wilde opbouwen. De leiders Sékou Touré en Kwame N'krumah inspireerden veel Afrikanen in hun strijd voor een betere toekomst, waarin kolonialisme en armoede zouden zijn vervangen door gelijkwaardigheid en ontwikkeling. Helaas heeft in beide landen een militaire staatsgreep aan die ontwikkeling een einde gemaakt. In Guinee regeert sinds 1984 de dictator Conté. Aan de onder zijn controle georganiseerde verkiezingen namen de meeste partijen niet deel en de wel in het parlement vertegenwoordigde officiële oppositie zag zich genoodzaakt het parlement te verlaten. De vakcentrales CNTG en USTG zijn nu de voornaamste kracht in de strijd voor democratie. De presidentiële veiligheidsmacht, geleid door de zoon van de dictator, heeft hun manifestatie op 22 januari beantwoord met het doden van 59 mensen en het verwonden van 150 anderen. De dictator beschouwt het land meer en meer als zijn privé-bezit. Zoals veel andere dictatoriaal bestuurde landen wordt ook Guinee het slachtoffer van de strijd om bodemschatten tussen groepen die zich de opbrengsten daarvan willen toe-eigenen. In dit geval gaat het om de natuurlijke voorraden goud, ijzer en bauxiet. Mijn fractie ondersteunt de resolutie, die het opneemt voor de eisen van de democratische oppositie.

 
  
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  Marie Anne Isler Béguin (Verts/ALE), auteur. – Monsieur le Président, je remercie le Commissaire et aussi le représentant du Conseil d'être présents, car les événements en Guinée exigent que l'Union s'implique: la situation est grave et le pays est à la dérive.

Maintenue depuis trop longtemps dans un état de sous-développement volontaire par un pouvoir dictatorial, la Guinée s'enfonce dans une impasse dramatique, faute d'ouverture et de démocratie. Alors que le pays regorge de ressources naturelles et minières, les richesses, accaparées et mal gérées par le président et son entourage tout aussi coupable que lui, ne profitent pas à un peuple qui n'en peut plus de l'indigence, de la misère et de l'injustice sociale. Malade, le président Conté, en place depuis 1984, s'accroche à la vie comme au pouvoir. Qu'il s'accroche à la vie, personne ne peut lui en faire grief. Par contre, qu'il s'accroche ainsi au pouvoir en rétablissant l'état d'urgence, nous ne le comprenons pas et nous ne pouvons l'accepter.

Après des décennies de pouvoir sans partage, comment ne pas condamner une telle attitude alors que la sagesse, ou un minimum de compassion pour son peuple, aurait dû amener le président à préparer sereinement sa succession et la transition vers un régime véritablement démocratique. Au lieu de cela, c'est l'état de siège qui est proclamé, le droit de se réunir et de circuler est limité et les militaires se livrent à des exactions sur des manifestants pacifiques, sans parler des morts, inacceptables.

Nous ne pouvons que condamner cette brutalité, ce manque de respect des droits les plus élémentaires des Guinéens et le comportement honteux d'un dirigeant en fin de règne, mais – hélas! – pas en fin de nuisance. Nous devons exiger la mise en place d'une commission d'enquête sur les événements en Guinée pour connaître le véritable bilan de la répression, pour savoir à quel niveau de responsabilité les décisions ont été prises et par qui.

Par ailleurs, l'Union européenne compte-t-elle exiger la tenue d'un dialogue politique tel que le prévoit l'article 96 de l'accord de Cotonou? La plus grande vigilance doit être de mise car, si la situation continuait à se détériorer, ce ne sont pas seulement les Guinéens qui en souffriraient mais ce pourrait être également toute cette région d'Afrique, du fait de la dégradation du conflit interne et de sa contagion aux pays voisins. Le passé n'est malheureusement que trop riche en exemples de cette sorte.

 
  
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  Marios Matsakis (ALDE), author. – Mr President, you might be surprised to know that Guinea has a long history of association with Europe. It first became known to Europeans during the Portuguese discoveries that started the slave trade in the 15th century.

In 1890, present-day Guinea was created as a French colony and remained so until 1958. From 1958 until 1984 the country was governed by a dictator, Ahmed Sékou Touré, who was supported by the Soviet Union. Following Touré’s death in 1984, a new totalitarian regime took over, headed by another dictator, Lansana Conté, who some claim was supported largely by the West. Conté’s rule has certainly been better than Touré’s, but is still very far from being democratic. The heavy-handed approach to political opponents and the events in February which led to the killing of 23 demonstrators is proof of that. Guinea represents a country used and sometimes abused by Europe in the past and is now struggling to survive in extreme poverty and political instability.

Guinea’s mineral wealth makes it, potentially at least, one of Africa’s richest countries. We, as Europeans, have a duty to assist its people – honestly and effectively this time – in finding and following the road to true democracy, freedom, justice and prosperity.

 
  
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  Harlem Désir (PSE), auteur. – Monsieur le Président, en Guinée, depuis le 17 janvier, un vieux dictateur sénile massacre son peuple en toute impunité pour protéger son régime, ses amis corrompus et son pouvoir finissant.

La Guinée est en pleine déliquescence. Malgré son statut de premier exportateur de bauxite, ses gisements d'or, de diamants, de fer, son peuple est un des plus pauvres du monde. La corruption brûle ses richesses et la mauvaise gouvernance fait le reste. La répression s'abat sur le peuple qui ne l'accepte plus. La seule réponse du Président Conté au grèves de janvier a été de faire tirer sur la foule, d'enfermer les syndicalistes, puis, après avoir fait mine de négocier le 27 janvier, de renier son engagement de nommer un premier ministre de consensus et d'instaurer l'état d'urgence. On compte aujourd'hui plus de cent morts et le massacre continue.

L'Europe ne peut se taire, ni rester inerte. Elle ne peut attendre que la Guinée bascule dans un immense brasier aux implications régionales imprévisibles. L'Europe a une responsabilité.

Nous demandons à la Commission de mettre en œuvre les dispositions de l'article 96 de l'Accord de Cotonou en cas de violation des droits de l'homme et des principes démocratiques. Nous devons être aujourd'hui aux côtés du peuple de Guinée et exiger des autorités de faire cesser immédiatement les massacres, de libérer les personnes arrêtées lors des manifestations, de rétablir les libertés publiques, de lever l'état de siège, d'ouvrir des négociations avec les syndicats et la société civile, de nommer, en concertation avec les partis d'opposition, un premier ministre et un gouvernement de consensus.

Enfin, je crois que l'Union européenne doit demander la convocation d'élections sous contrôle international, avec l'envoi de missions de l'Union européenne et des Nations unies. C'est ce qui se fait aujourd'hui en Mauritanie, avec notre collègue, Marie-Anne Isler Béguin, que je salue ici, et c'est ce qui s'est fait en République démocratique du Congo, avec des résultats qui ont été extrêmement efficaces et importants.

Enfin, nous devons effectivement soutenir la proposition d'une commission d'enquête indépendante conduite par les Nations unies sur les violences des derniers mois. Vingt-trois ans de dictature, cela suffit, le peuple européen doit être aux côtés du peuple de Guinée dans son combat pour la liberté et la dignité.

 
  
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  Bernd Posselt (PPE-DE), Verfasser. – Herr Präsident! Durch Fischerei, Landwirtschaft und Rohstoffe, das wurde schon gesagt, ist Guinea ein potenziell sehr reiches Land. Dass es dennoch unter bitterer Armut leidet, liegt an der fürchterlichen Misswirtschaft, an der Diktatur, an der miserablen staatlichen Verwaltung, die es dort seit Jahrzehnten gibt, und ich bin dem Kollegen Matsakis sehr dankbar, dass er darauf hingewiesen hat, dass der von Kollege Meijer erwähnte Sékou Touré einer der schlimmsten Diktatoren in der Geschichte von Guinea war.

Leider haben wir auch heute Zustände, die alles andere als akzeptabel sind, und deshalb müssen wir an den derzeitigen Übergangspräsidenten — denn mehr kann er nicht sein — appellieren, die kurze Zeit, die ihm noch bleibt, für einen geordneten Übergang hin zu Demokratie und Rechtsstaatlichkeit zu nutzen. Das kann er jedoch nur, wenn er nicht eine Marionette zum Ministerpräsidenten ernennt, wie er dies jetzt getan hat, sondern wenn er tatsächlich auf die Forderungen der Gewerkschaften und der Demokratiebewegung eingeht und eine breite, die Oppositionskräfte umfassende Übergangsregierung einsetzt, die nichts anderes tut, als die öffentliche Ordnung herzustellen und freie Wahlen vorzubereiten, damit eine Geschichte von Terror und Diktatur endlich einer solchen der Demokratie und des Wohlstandes weichen kann.

 
  
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  Urszula Krupa, w imieniu grupy IND/DEM. – Panie Przewodniczący! Gwinea, podobnie jak inne kraje Afryki, mając bogate zasoby mineralne, jest jednym z najuboższych państw, gdzie wiele ludzi żyje w skrajnej nędzy. Jest to powodem strajków i demonstracji, jakie miały miejsce w 2005 r., ale także na początku tego roku, przeciwko skorumpowanej władzy sprawowanej od 23 lat przez prezydenta Lasanę Conté.

Strajki są wyrazem protestu przeciwko inflacji, bezrobociu, deficytowi energii i wody oraz wysokim cenom podstawowych artykułów. Jednak ostatnio stały się także przyczyną zahamowania eksportu rudy aluminium, największego bogactwa naturalnego Gwinei, co generowało ogromne straty, sięgające jednego miliona dolarów dziennie. Przywódcy styczniowego strajku i związków zawodowych zawiesili jednak protest po podpisaniu umowy, w której domagano się zmiany premiera. Wbrew obietnicom, jakie zostały zawarte w umowie między związkami zawodowymi, parlamentem Gwinei i Sądem Najwyższym, na premiera ponownie wybrano członka rządzącej partii, co nie rokuje poprawy sytuacji, jakiej domagali się protestujący.

Podobnie jak przed laty w mojej ojczyźnie, także w tym afrykańskim państwie obecna władza strzela do rodaków walczących o reformy, poprawę warunków życia i poszanowanie podstawowych ludzkich praw. Domagamy się przestrzegania zasad demokracji i przeprowadzenia reform w tym państwie, którego mieszkańcy chcą żyć godnie w oparciu o swoje bogactwa naturalne, wykorzystywane obecnie przez bogate koncerny i niweczone przez korupcję. Ponad sto zabitych podczas demonstracji oraz tysiące umierających z nędzy i głodu Gwinejczyków stanowią ofiary rodzącej się demokracji i walki o prawa człowieka, ale też są wyrzutem sumienia dla tych, którzy rudy aluminium, boksyty, złoto, diamenty cenią bardziej niż ludzkie życie.

 
  
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  Ján Figeľ, Member of the Commission. Mr President, not only has the country had a very difficult history and legacy, but it faces a very difficult current situation. However, together we can help to bring more hope to Guinea.

The Commission is fully aware of the situation in that country. In a press release of 22 January, the European Commission condemned the violent interventions by the security forces and called for restraint and civic responsibility during these demonstrations. Commissioner Michel regretted the loss of human lives and encouraged the different stakeholders to pursue a constructive dialogue in order to implement the necessary political reforms important for that country.

The German Presidency, on behalf of the Union, issued a declaration on 9 February regretting the loss of life during the demonstrations and asking the Government of Guinea for an explanation of the circumstances of those deaths and of the judicial steps being taken against those responsible.

The inquiry commission appointed in Guinea is led by public prosecutors, but victims and relatives are invited to submit their cases either to the courts, which have limited means, or to the police, an institution heavily involved in the repression. Given this situation, the Guinean Bar has refused to participate in the inquiry commission and has called for an international commission instead. The Bar also wishes to present a case to the International Criminal Court.

The Commission’s delegation in Conakry and Member States’ embassies have repeatedly stressed to the Government of Guinea the need to carry out a full inquiry into the events. This was also stressed by Commissioner Michel to Foreign Minister Condé. The delegation and other diplomats have also stressed to the new Prime Minister that the behaviour of security forces observed during the previous strike should simply stop.

The ninth European Development Fund cooperation strategy with Guinea, signed on 21 December 2006, includes governance as a focal factor, as a priority. Actions foreseen are aimed at promoting effectiveness and transparency in public management, reinforcing the rule of law and promoting a democratic society.

A reinforced political dialogue with the country is ongoing as a follow-up to the Article 96 (Cotonou Agreement) consultations, which ended in April 2005. The Commission has stressed to the Guinean authorities that the new situation would be taken into account in this context.

I should like to thank you for the resolution, and express the firm belief that the European Union should support the country in seeking a better future.

 
  
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  Przewodniczący. Zamykam debatę

Głosowanie odbędzie się pod koniec debaty.

 
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