Erik Meijer, rapporteur. − (EN) Monsieur le Président, l'amendement oral de M. Landsbergis m'oblige à expliquer la situation compliquée concernant le nom.
"ARYM" n'a jamais été le nom d’un pays, quel qu’il soit. Il ne peut être que l’abréviation d’"ancienne République yougoslave de Macédoine". Dans mon rapport précédent, adopté par ce Parlement en séance plénière le 12 juillet 2007, il a été décidé de ne pas instaurer l'utilisation de cette abréviation en guise de nom, mais uniquement d'employer ces cinq mots.
La décision a été prise de remplacer tous les autres termes figurant dans les amendements par "ancienne République yougoslave de Macédoine ".
Je propose le maintien de cette ligne. L'amendement oral proposé par M. Landsbergis n'est pas conforme à cette décision. Selon mes prévisions, un accord avec la Grèce résoudra les différends concernant les noms de cet État et le terme ARYM tombera alors dans l’oubli pour toujours.
Vytautas Landsbergis (PPE-DE). – (EN) Monsieur le Président, nous nous trouvons dans une situation complexe avec l’un de nos voisins: une république, qui existe normalement sur le continent européen, est officiellement considérée comme inexistante - mise à part "l’ancienne République de M." - en vertu d’une décision de l'ONU.
Avant que Washington ne suive l’exemple de New York et exige que la Géorgie caucasienne soit rebaptisée "ancienne République soviétique de Géorgie", nous pourrions exprimer notre mécontentement face à de telles pratiques et œuvrer à une solution pour la "M.". Voilà ma proposition provisoire - non pour remplacer le nom de quelqu'un d’"ancien", mais pour rectifier la situation avec le texte de notre rapport en insérant une explication complémentaire: "le pays dénommé ARYM".
Je vous demande un peu de sens de l’humour et de soutien. Nous devons aider la Grèce et la "M.".