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Внесени текстове :

B6-0347/2008

Разисквания :

PV 09/07/2008 - 16
CRE 09/07/2008 - 16

Гласувания :

PV 10/07/2008 - 5.7
CRE 10/07/2008 - 5.7
Обяснение на вота
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Приети текстове :

P6_TA(2008)0364

Пълен протокол на разискванията
Сряда, 9 юли 2008 г. - Страсбург Редактирана версия

16. Положението в Зимбабве (разискване)
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  Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku dziennego są oświadczenia Rady i Komisji w sprawie sytuacji w Zimbabwe.

 
  
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  Jean-Pierre Jouyet, Président en exercice du Conseil. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, cher Louis Michel, Mesdames et Messieurs les députés, l'élection présidentielle qui s'est récemment tenue au Zimbabwe a reconduit Robert Mugabe à la présidence de son pays pour cinq années supplémentaires. Le second tour du scrutin a eu lieu après le retrait du seul autre candidat, M.  Morgan Tsvangirai, ce qui a placé M. Mugabe en position d'obtenir 85 % des suffrages exprimés. L'élection a été qualifiée de simulacre de démocratie par un grand nombre de chefs d'État, y compris africains, et par le Secrétaire des Nations unies, l'estimant, pour sa part, non légitime.

Immédiatement après sa prestation de serment, M. Mugabe s'est rendu à Sharm el Sheikh où s'est déroulé le Sommet de l'Union africaine, les 30 juin et 1er juillet derniers. Lors du Sommet, le Nigeria a lancé une discussion animée sur les élections. Une résolution a été adoptée, exprimant la vive préoccupation qu'inspirait la situation au Zimbabwe. Les rapports critiques établis par les observateurs électoraux, que ce soit la SADC, l'Union africaine et le parlement panafricain ainsi que les violences et les pertes en vies humaines ont été soulignés.

La résolution encourage en outre M. Mugabe et M. Tsvangirai à nouer un dialogue dans l'intérêt du peuple du Zimbabwe, à mettre en place un gouvernement d'union nationale et à soutenir la mission de médiation entreprise par la SADC.

Face à ces développements, la communauté internationale se mobilise. Les États-Unis ont présenté une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU. Celle-ci prévoit l'application de sanctions contre l'autorité du Zimbabwe: embargo sur les armes, gel d'avoirs et interdiction de voyager, et comporte en annexe une liste de 14 individus à sanctionner, dont M. Mugabe et d'autres responsables politiques, dont la plupart sont déjà inscrits sur la liste européenne des sanctions, adoptée en 2002.

Le Canada également a renforcé les mesures qu'il avait prises et le Conseil européen du 20 juin s'est déclaré prêt à prendre de nouvelles mesures qui seront d'ailleurs examinées avec M. le commissaire Louis Michel le 22 juillet. La Présidence de l'Union européenne a fermement condamné le déni de démocratie qu'a représenté le second tour de scrutin dès le lendemain de celui-ci, c'est-à-dire le 29 juin, et la Présidence a souligné, dans une nouvelle déclaration faite au nom de l'Union le 4 juillet, qu'elle n'accepterait pas le fait accompli issu du scrutin faussé du 27 juin et qu'il ne pouvait y avoir d'autre solution qu'une formule de transition reposant sur les résultats du premier tour du scrutin.

Il est, d'autre part, important que l'Afrique ait marqué sa préoccupation face à une crise de dimension régionale et il convient de soutenir les efforts qui sont faits par l'Union africaine, notamment, et la SADC, et de faire en sorte que les principes qui sont inscrits notamment dans la Charte de l'Union africaine soient respectés. Il serait bon que l'Union africaine et l'ONU soient associées à cette démarche, afin de compléter la perspective régionale de la SADC par une perspective africaine et internationale.

Dans sa résolution, l'Union africaine a également engagé les États et les parties à s'abstenir de prendre des mesures susceptibles de nuire au climat du dialogue. Il s'agit d'un signal envoyé notamment à l'Union européenne. L'Union ne s'abstiendra pas pour autant de préparer un élargissement de la liste des personnes responsables de violences faisant l'objet de sanctions ciblées par l'interdiction de visa ou par le gel des avoirs et l'Union, également, devra veiller à obtenir une restriction des exceptions prévues aux interdictions de visa et l'instauration de nouvelles sanctions, notamment économiques et, bien sûr, toute cette panoplie de mesures de rétorsion dépendra des progrès réalisés dans les négociations.

Les négociations entre les deux parties devraient démarrer dès que possible. Je pense que le Commissaire le confirmera, même si leur issue n'est pas fixée. Elles doivent de toute façon reposer à nos yeux sur les résultats du premier tour du 29 mars, qui constitue l'expression la plus fidèle de la volonté du peuple du Zimbabwe, alors que le second tour a été un déni de démocratie. Toute forme de coalition peut constituer une mesure transitoire en vue de nouvelles élections libres, démocratiques et transparentes, comme cela a été indiqué par le candidat face à M. Mugabe.

Enfin, je souhaite mentionner que, lors de leur dernière réunion qui vient de s'achever, les membres du G8 ont envisagé des mesures financières complémentaires visant les personnes responsables de violences à l'occasion des dernières élections. Voilà! Il nous faut donc maintenir inlassablement cette pression pour que cette atteinte inacceptable au droit cesse.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Monsieur le ministre, Mesdames et Messieurs les parlementaires, je suis très heureux de pouvoir partager avec vous, lors de cet échange de vues, les perspectives d'avenir et les idées relatives au rôle que nous pourrions jouer pour épauler les efforts de tous côtés pour trouver une sortie de crise qui soit agréée par tous les principaux interlocuteurs politiques, et surtout une sortie de crise qui ait des chances de durer et qui puisse ouvrir une nouvelle ère de prospérité pour un pays et un peuple qui le méritent tant.

J'ai eu l'occasion, un peu avant que ne commence cette réunion, de m'entretenir avec M. Ping, le président de la commission de l'Union africaine et j'ai aussi eu l'occasion de m'entretenir, il y a à peu près une demi–heure, assez longuement avec l'opposant, M. Tsvangirai. Donc, j'ai quelques nouvelles fraîches qui, évidemment, ne sont pas encore totalement confirmées, mais enfin je peux peut–être informer de manière plus précise et plus actuelle.

Tout d'abord, évidemment, je veux vous faire part de ma profonde préoccupation sur la situation. J'ai regretté énormément, et je l'ai dit publiquement avant et après, que le deuxième tour des élections présidentielles, comme l'a dit le ministre, ait eu lieu malgré les très nombreux appels de la communauté internationale, y compris d'ailleurs des appels venant des partenaires africains du Zimbabwe, pour son ajournement. L'environnement de violences politiques extrêmes, d'intimidation systématique, a entaché évidemment cette élection et l'a privée de toute légitimité et de toute crédibilité.

J'ai répété publiquement, comme d'ailleurs la Présidence de l'Union européenne, que compte tenu des conditions dans lesquelles ce second tour s'était déroulé, il est absolument hors de question de reconnaître la moindre légitimité au président issu de ce scrutin. C'est une victoire usurpée, il faut le dire et le redire, très loin de l'esprit de renaissance démocratique qui anime l'Afrique aujourd'hui. Le Sommet de l'Union africaine qui s'est tenu en Égypte en présence du Président Mugabe a été l'occasion d'un débat politique très intense et très tendu entre leaders africains, un débat que beaucoup d'ailleurs qualifient de sans précédent.

La résolution de l'Union africaine est critique à son égard et lui demande de rechercher un accord politique avec le leader du MDC, Morgan Tsvangirai, en vue de former un gouvernement d'unité nationale. L'Union africaine a demandé en outre à la SADC de continuer son travail de facilitation en vue d'arriver à un accord politique. Nous pourrions certes considérer cette résolution comme insuffisante. Nous pourrions en particulier critiquer le fait que l'Union africaine s'abstient de se prononcer clairement sur la légitimité ou non du Président Mugabe, mais il faut reconnaître que dans les circonstances actuelles, cette résolution est un résultat substantiel. Évidemment, ce n'est pas fait. Il est important que l'Union africaine et la SADC démontrent concrètement leur engagement à trouver une solution politique.

De ce point de vue–là, l'Union européenne et d'autres acteurs internationaux ont clairement fait entendre leurs attentes. Cet accord politique ne peut se faire que sur la base des résultats du premier tour, qui reflétaient l'expression libre et démocratique du peuple zimbabwéen. Les résultats du second tour ne peuvent pas être considérés comme le point de départ d'une médiation, d'une négociation. En d'autres termes, la solution politique à nos yeux passera par un gouvernement de coalition dirigé par M. Tsvangirai en tant que Premier ministre doté des pouvoirs les plus étendus et s'appuyant d'ailleurs sur la majorité qu'il détient au parlement.

À ce jour, pour l'Union européenne, toutes les options sont sur la table. D'une part, nous sommes disposés à soutenir les efforts de la SADC et de l'Union africaine, et nous attendons des progrès tangibles dans les deux prochaines semaines.

En cas d'un accord politique constructif qui reflèterait les résultats du premier tour, nous sommes évidemment prêts, et nous l'avons dit, à nous réengager progressivement au Zimbabwe. Nous sommes d'ailleurs prêts à démarrer immédiatement. Je rappelle que, dans la programmation du dixième Fonds européen de développement, j'ai veillé à ce que l'on fasse le travail comme s'il y avait eu une normalisation démocratique au Zimbabwe, de manière à éviter de faire sanctionner le peuple zimbabwéen pour la situation dramatique dans laquelle il se trouve.

À présent, en ce qui concerne les deux conversations que je viens d'avoir cet après–midi dans la perspective de la réunion que j'avais au Parlement. D'abord, avec M. Ping. Quel est le problème? Le problème, aujourd'hui, c'est que tout le monde est d'accord, au niveau de l'Union africaine, pour plaider en faveur d'une négociation entre M. Mugabe et M. Tsvangirai, avec évidemment comme principes fondateurs que celui qui doit diriger le gouvernement, c'est le Président de l'opposition, M. Tsvangirai, que ce gouvernement doit être fondé éventuellement sur une coalition dans laquelle le parti de M. Tsvangirai, qui est majoritaire au parlement, aura évidemment la place prépondérante et que ce gouvernement doit avoir les pleins pouvoirs, les pouvoirs les plus investis, les plus étendus en matière de décisions exécutives.

Donc, pour le moment, je pense que vous savez que cette approche semble être contestée. C'est d'autant plus compliqué que M. Tsvangirai émet certains doutes quant au caractère équilibré de la médiation et souhaite manifestement donner à cette médiation un encadrement, un environnement, un accompagnement, disons, qui permette de le garantir en termes d'équilibre. Je ne pose pas de jugement de valeur en disant cela, j'expose simplement la situation. Pour le moment, M. Ping m'a garanti que le travail, je ne dirais pas de médiation, mais le travail, disons, visant à préparer les esprits à cette évolution, était en cours et que, normalement, dans les prochains jours devrait pouvoir se dégager une véritable perspective.

J'ai alors parlé assez longuement avec M. Tsvangirai. Il m'a confirmé qu'il était favorable à un gouvernement, y compris d'union nationale, mais au sein duquel il avait évidemment le pouvoir du dernier mot pour nommer les personnes qui en feraient partie. C'est dans le fond – même s'il ne l'a pas dit en ces termes – un peu un scénario "à la kényane", même si, et je partage ce point de vue, on ne peut pas comparer les deux situations. Elles ne sont pas du tout les mêmes. On fait comme si elles étaient identiques pour des raisons d'opportunité mais, très objectivement, et les hommes et les femmes sont différents, mais la situation est objectivement différente. Donc, c'est un premier élément.

Deuxièmement, il souhaite qu'il y ait un "permanent negotiation team", c'est–à–dire qu'il y ait une équipe pour mener la médiation, ce qui évidemment devrait lui donner des garanties d'équilibre. Il voudrait bien sûr que cette équipe de négociateurs soit placée sous l'égide de l'Union africaine et des Nations unies, comme le ministre l'a signalé. Il m'a l'air raisonnablement optimiste; il croit que les choses sont en mouvement, que les choses bougent. Il mesure, bien entendu, que la question des sanctions est évidemment pertinente, et il a insisté sur le fait – mais je crois que nous en sommes tous convaincus – que s'il y a sanctions, elles doivent toucher des individus et ne doivent pas avoir d'effets directs ou indirects sur les populations, bien entendu.

J'ai le sentiment que l'Union africaine a pris complètement la mesure de sa responsabilité, qu'elle est activement engagée, qu'elle recherche une solution par la médiation qui tienne compte en tout cas, comme le ministre l'a souligné, de cette nécessité de traduire en pouvoir exécutif le résultat du premier tour, parce que c'est le seul résultat qui donne une légitimité à ceux qui en bénéficient.

 
  
  

PRZEWODNICZY: ADAM BIELAN
Wiceprzewodniczący

 
  
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  Michael Gahler, im Namen der PPE-DE-Fraktion. – Herr Präsident! Die Situation in Simbabwe hat in politischer, wirtschaftlicher und humanitärer Hinsicht einen absoluten Tiefpunkt erreicht. Die Menschen dort sind Geiseln eines Regimes, das die Macht nicht aus den Händen geben will, weil sich die Clique um Präsident, oberste Militärs und Geheimdienst weiter an den Ressourcen des Landes bereichern will. Hierzu finanzieren sie Milizen und missbrauchen Polizei und Militär, die die Bevölkerung landesweit terrorisieren.

Bereits die Parlamentswahl am 29. März war nach SADC-Standards nicht frei und fair. Der landesweite Einschüchterungsfeldzug seither mit Dutzenden Toten, Tausenden verletzten und verfolgten Menschen machte es dem Sieger des ersten Wahlgangs, Morgan Tsvangirai, unmöglich, seine Wähler in eine Stimmabgabe zu senden, wo sie Angst haben mussten, für ihr Wahlverhalten bestraft zu werden. Der Chef der Wahlbeobachterkommission des Panafrikanischen Parlaments, Marwick Khumalo, und die SADC-Mission bewerten den Vorgang vom 27. Juni wie folgt:

‘The atmosphere prevailing in the country did not give rise to the conduct of free, fair and credible elections. The elections did not represent the will of the people of Zimbabwe.’

Es geht jetzt darum, ein Übergangsszenario zu entwickeln, das zu einer Situation führt, in der eine legitime Regierung und ein legitimer Präsident ins Amt kommen. AU und SADC haben hier eine entscheidende Rolle. Leider hat die stille Diplomatie von Präsident Mbeki über Jahre nichts erreicht. Er hat auch nicht das Vertrauen beider Seiten in dem Konflikt, und er weiß selbst am besten warum.

Aber ich setze darauf, dass die politischen Parteien in Südafrika selbst initiativ werden. Liebe Kollegen aus Südafrika, beschließen Sie in Ihrem Parlament, die Konten und das Eigentum der Profiteure des Mugabe-Regimes in Südafrika einzufrieren. Verweigern Sie Grace Mugabe und anderen die Einreise zum Shopping nach Kapstadt oder Sandton, während die Menschen verhungern. Zeigen Sie Solidarität mit den drei Millionen Simbabwern in Ihrem Land, die nach dem Ende der Mugabe-Herrschaft wieder nach Hause zurückkehren und damit auch Platz machen für Millionen arbeitsloser Südafrikaner. Wir haben erfolgreich Druck auf europäische Firmen ausgeübt, sich aus Simbabwe zurückzuziehen, weil ihre Aktivitäten eine Stabilisierung des Regimes darstellten.

 
  
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  Alain Hutchinson, au nom du groupe PSE. – Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Monsieur le Commissaire, c'est dans une incroyable violence et avec un mépris scandaleux pour les droits humains les plus fondamentaux que le Président Mugabe a confisqué le pouvoir en prenant en otage une population déjà exsangue.

Les socialistes condamnent ces violences et ne reconnaissent aucune légitimité au pouvoir en place. Mais c'est en tout premier lieu à la population zimbabwéenne que pensent les socialistes européens. La FAO estime notamment que 5 millions de Zimbabwéens risquent de souffrir gravement de la faim d'ici le début de l'année 2009.

On sait, par ailleurs, qu'un tiers de la population du Zimbabwe ne survit déjà que grâce à l'aide internationale. Dès lors, il est absolument indispensable que la Commission européenne, le Conseil, chaque État membre et l'ensemble de la communauté internationale, exercent des pressions maximales sur les autorités zimbabwéennes pour qu'elles permettent l'ouverture complète de l'accès des humanitaires et de l'aide internationale aux populations les plus fragilisées. Nous ne saurions insister suffisamment sur ce point, la position actuelle de Mugabe étant tout simplement criminelle.

Dans le même esprit, si nous demandons que l'Union européenne et la communauté internationale prennent des sanctions fortes à l'égard du Zimbabwe, comme vous en avez évoqué la perspective, Monsieur le Ministre, nous insistons également pour qu'elles ne nuisent pas à la population mais qu'elles ciblent les membres du régime responsables des atteintes portées aux droits de l'homme et de la terreur qui règne actuellement dans ce pays.

Bien sûr, nous devons aussi encourager l'Union européenne et les structures régionales comme la SADC à prendre le leadership avec le Parlement élu et la société civile du Zimbabwe dans la résolution démocratique et rapide de la crise actuelle.

Monsieur le Président, je souhaite évoquer rapidement un dernier point qui concerne les 200 000 Zimbabwéens déplacés. Nous demandons au voisin sud-africain et au Président M'Beki en particulier, de faire preuve de responsabilité en ne renvoyant pas chez eux les réfugiés zimbabwéens venus trouver refuge en Afrique du Sud.

 
  
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  Fiona Hall, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, the people of Zimbabwe have suffered horrendously. After years of intimidation, brutality and economic meltdown, the election came as the final twist of the screw. Since the election, the violence has continued unabated. At least 90 people have been killed since the first round of polling on 29 March and just this Monday residents were attacked and abducted from an IDP camp east of Harare.

We may feel tempted to just wring our hands in despair but I believe there are things that the EU can do towards a solution to the crisis. Firstly, the EU can offer diplomatic support to those seeking to find a way forward via an interim transitional government involving all parties in civil society and respecting the results of the first round.

A transitional coalition is an African approach that has over the years worked in a number of other countries such as Togo and the Democratic Republic of Congo.

However, the motion for a resolution notes the failure to date of President Mbeki’s quiet diplomacy and it may be the case that a different African neighbour respected by all sides would be better placed to broker such negotiations. And, if there is an international accompaniment, that would also be helpful in the negotiations.

Secondly, we must step up the pressure against Mugabe in the international community. Russia’s adherence to the G8 summit call for sanctions was very encouraging and I welcome the Council’s comments on the strengthening of sanctions by a number of countries.

Thirdly we must start planning ahead now for the day when Zimbabwe has a legitimate government and will need a broad package of international support.

Finally, we must not forget that ordinary Zimbabweans are in desperate straits and need basic aid now just to keep going.

 
  
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  Philip Claeys (NI). – De Europese Unie heeft al geruime tijd sancties tegen de socialistische dictator Mugabe lopen, maar deze sancties worden niet altijd op een consequente en eenduidige manier toegepast. Zo hebben wij meegemaakt dat het Portugese voorzitterschap van de Europese Unie blijkbaar geen enkel probleem had om Mugabe uit te nodigen op de Europees-Afrikaanse Top.

De Europese Unie had ook duidelijk protest moeten aantekenen tegen de groteske aanwezigheid van Mugabe op de Top van de Wereldvoedselorganisatie in Rome niet zo lang geleden. Het inreisverbod van Mugabe en trouwens van alle topfiguren van zijn regime moet waterdicht toegepast worden en ook uitgebreid worden. Wij moeten in elk geval nadenken over het uitbreiden van de sancties tegen het regime van Mugabe in het algemeen. Die sancties moeten doortastend en ondubbelzinnig zijn, en wij moeten ook druk uitoefenen op de regering van Zuid-Afrika, dat met die zogenaamde stille diplomatie in feite alleen maar tijd heeft gekocht voor het regime van Mugabe.

 
  
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  Geoffrey Van Orden (PPE-DE). – Mr President, the crisis in Zimbabwe did not burst suddenly on an unsuspecting world: this is the 16th time in eight years that we have debated a motion for a resolution on Mugabe as he has systematically and deliberately plundered his country, ruined the economy and oppressed the Zimbabwean people.

The response of the international community until very recently has been pathetic. At least the European Union imposed targeted sanctions – but it could not even properly uphold these. The Africans – with a very small number of honourable exceptions – have merely applauded Mugabe. They should be ashamed.

What is to be done? Firstly, it should be made clearer in the Council that no EU state will recognise the illegitimate regime of Mugabe. I am heartened that the EU is extending its sanctions.

Secondly, the European Union and its Member States should be persuading African countries, especially the SADC, to join these sanctions against the Mugabe regime if negotiations fail.

Thirdly, the members of the Joint Operations Committee – the military gang that is behind Mugabe – should be put on notice that they will be held responsible for the systematic atrocities against the people of Zimbabwe. It is not too late for some senior members of the armed forces and police – and senior ZANU-PF functionaries for that matter – to abandon Mugabe and to come over to the democratic forces.

Fourthly, France should call for an emergency session of the Human Rights Council in Geneva to address the situation in Zimbabwe and, fifthly, more robust action is required by the United Nations.

Above all, we must actively encourage the African Union to become even more positively and actively engaged in pushing for this government of national unity. This, of course, should be based on the outcome of the elections of 29 March rather than the farce of 27 June, as both the President-in-Office and the Commission have indicated.

We have heard from the MDC spokesman, Nelson Chamisa, that there are currently no negotiations between ZANU-PF and the MDC. Instead there is continuing violence. The African Union must insist on an end to violence and the appointment of a mediator, backed by observers, who will have the confidence of the MDC.

Mugabe yet again is playing for time. There must be a deadline for negotiations to be successfully completed and someone meanwhile should offer Mugabe a retirement home.

 
  
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  Glenys Kinnock (PSE). – Mr President, I, like others, will have to comment on the fact that the Parliament which was duly elected on 29 March in Zimbabwe has never met and its elected members continue to be harassed and intimidated and suffer from violence.

Our resolution calls for a strengthening of sanctions, and of course we will also have to join the calls made at the UN for an international arms embargo and for worldwide travel bans and the freezing of assets.

We know who the additional ringleaders that need to be targeted are, we know who the henchmen are, who the bag carriers are. You have Chihuri, the police chief; Shiri, the Air Force head; Gono, the governor of the central bank; Chinamasa, the Justice Minister; Bonyongwe, the chief of Central Intelligence: these are the people that can and must be targeted. Our resolution clearly reflects the pre-conditions laid down by the MDC.

All talks must be based on the outcome of the 29 March election which the MDC won and not on the sham run-off in June.

It must be a transitional arrangement designed to lead to a new constitution – nobody has mentioned that, and that is what Morgan Tsvangirai is calling for – followed by fresh elections. He says very clearly, and I quote him, ‘I want no power deals and no power sharing’.

As Geoffrey van Orden has said, there are no negotiations going on so we should not take heart from the current situation.

There has to be an additional mediator. Clearly Mr Mbeki is unable to do it alone and we call for an African Union nominee to be put in place. That nominee must be of equal standing with Mr Mbeki and people like Mr Chissano and Mr Kufuor come to mind at this stage.

Finally the unchecked state-sponsored brutality and violence and savagery have to stop, and that is why the international community must act, and act urgently, in the interests of the suffering people of Zimbabwe.

 
  
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  Eoin Ryan, on behalf of the UEN Group. – Mr President, once a beacon of hope, an example of African self-empowerment and a leader among African states, Zimbabwe is now the epicentre of African despair and hopelessness. The people of Zimbabwe deserve better, and they must get it. But it is going to take an ending of the regime of Robert Mugabe, a murdering thug, for this to become a reality.

We in the international community must toughen our resolve against this tyrannical Mugabe regime. I welcome the fact that the UN Security Council is considering an imposition of further sanctions against the leadership of Zimbabwe, including the implementation of an arms embargo. How is it that a country where there are five million people dependent on food aid, where inflation has reached over ten billion per cent, and where a loaf of bread now costs over ZWD 1 billion, still has one of the best equipped armies in the African continent and is totally awash with weapons? That is an extraordinary admission.

The recent presidential campaign was not a legitimate election. The brutality of the Mugabe regime was such that 90 people were killed, 3 500 were injured and a further 200 000 people were displaced during the campaign. These are hardly the ingredients of a free, fair and transparent democratic contest.

South Africa and other African countries must intensify the pressure against Robert Mugabe. Nelson Mandela was right when he said that there was a tragic failure of leadership in Zimbabwe. South Africa exercises strong political influence over the Mugabe Government, and South Africa must show strong and decisive leadership on this issue for the people of Zimbabwe and also for the people of Africa, who are having to watch this leader lead his country down into the swamp.

 
  
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  Josep Borrell Fontelles (PSE). – Señor Presidente, para no repetir lo que ya han dicho otros colegas, me concentraré en la apertura del Parlamento.

Las elecciones de marzo fueron elecciones que dieron la mayoría a la oposición, y antes del 17 de julio, el Parlamento de ese país tiene que constituirse. Nosotros, como parlamentarios, deberíamos concentrar nuestros esfuerzos en la presión de la Unión Europea por conseguir que esa esperanza democrática que significa un parlamento con mayoría de la oposición pueda funcionar. La palanca que debe ser utilizada. Nosotros, insisto, deberíamos hacer todo lo posible para que, más allá del simulacro de las elecciones presidenciales, las legislativas, que dieron un resultado reconocido y favorable a la oposición, permitan poner en marcha el Parlamento.

El segundo tema es el mediador. Está claro que Sudáfrica ha llegado al límite de su capacidad de mediación, por no calificarla de otra manera. Es imprescindible que haya otro mediador que acompañe, si no sustituya, por lo menos acompañe, al Presidente de Sudáfrica. De lo contrario, también la mediación va a parecer un mecanismo pervertido y sometido al Gobierno de Zimbabue.

 
  
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  José Ribeiro e Castro (PPE-DE). – Mr President, it is no longer just Mugabe and his regime that are under scrutiny. Mugabe, because of his terrible deeds and this whole tragic farce, has already been condemned by international public opinion. It is the international community that is under scrutiny now. It is Thabo Mbeki, it is the SADC and the AU, it is China, it is us in the EU, it is the United Nations. The Zimbabwean people, Tsvangirai and the MDC deserve all our support and solidarity in these difficult times. We could invite Morgan Tsvangirai to come to a meeting of the Committee on Foreign Affairs and the Committee on Development in July or September.

We all continue to receive terrible news from Zimbabwe about the violence there. We must not fail. Morgan Tsvangirai and the MDC majority deserve not just words of comfort or any sort of consolation position but rather to be invested in office according to the results of the 29 March elections. The international community, if it fails in the transition – if we fail – will be covered with shame. I hope it will not happen like that.

 
  
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  Marios Matsakis (ALDE). – Mr President, Mr Mugabe’s regime is responsible not only for election fraud but also for arbitrary arrests and the torture and murder of hundreds of citizens in Zimbabwe for a number of years now.

So far, resolutions and sanctions appear to have been ineffective. I suggest that the time has come to initiate action to bring Mr Mugabe before an international court of law, charged with crimes against humanity. I know Zimbabwe has not signed the convention relating to the International Court in The Hague, but I am sure some other procedure having an international law basis could be found, and perhaps Commissioner Michel or the President-in-Office could enlighten us on this.

I believe that only if such drastic action is taken will this African dictator and his accomplices be forced to start thinking and listening to reason and which will eventually rid their country and the international community of their criminal presence.

 
  
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  Ewa Tomaszewska (UEN). – Panie Przewodniczący! Chciałabym zaapelować do Komisji o rozeznanie i przygotowanie propozycji działań, które byłyby skuteczne wobec Roberta Mugabe, który stosuje nadal przemoc i który lekceważy całkowicie wynik wyborów marcowych. W tej chwili praktycznie jesteśmy bezradni i jedyną naszą możliwością przeciwdziałania są słowa. Bardzo bym prosiła, by przygotować takie rozeznanie, jakie działania można podjąć, żeby osądzić go, tak aby w Zimbabwe zapanował pokój i by ludność tego kraju miała rzeczywiście szanse skorzystania z przysługujących jej uprawnień obywatelskich.

 
  
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  Czesław Adam Siekierski (PPE-DE). – Panie Przewodniczący! Zimbabwe wymaga pomocy międzynarodowej i naszego wsparcia, ale w kraju tym konieczne są reformy. Unia Europejska, Unia Afrykańska i RPA powinny dążyć do podjęcia dialogu między partią rządzącą a opozycyjną. Zimbabwe musi wreszcie wkroczyć na drogę demokracji i powołać rząd jedności narodowej. [...] inicjatywę ONZ, zgodnie z którą na Zimbabwe zostanie nałożone embargo na dostawy broni oraz zamrożeniu podlegać będą aktywa ludzi z najbliższego otoczenia Mugabe. Należy natomiast podjąć kroki, które umożliwią działalność organizacji humanitarnych. Rozwiązaniem może być dostarczanie pomocy do najbardziej potrzebujących regionów Zimbabwe poprzez organizacje pozarządowe.

 
  
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  Mairead McGuinness (PPE-DE). – Mr President, Mugabe is not listening and that is the tragedy because if he were he would do the right thing and go back to the elections of March and live with that result. I thought one of the most shameful things that happened was that Mugabe attended the World Food Summit where he was allowed to parade, when in fact he is the cause of some of the major global food insecurity problems in his own country and on his own continent.

I spoke to a farmer from Zimbabwe just last week at a conference in Brussels and the harm that has been done to the food production base of that country is quite horrific. Somebody else said it is horrendous that a country can be armed to the teeth and that its people can be suffering hunger, violence, intimidation and torture.

South Africa needs to do more. The continent itself needs to be strong in its condemnation and we need to push them and urge them and convince them that this is the right thing to do, because our people are looking to us to take definitive action in a situation which is quite appalling.

 
  
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  Luís Queiró (PPE-DE). – Aquilo que se passa actualmente no Zimbabué é um desafio à nossa consciência e à nossa capacidade de acção. De um lado está um poder legitimado pela violência, exercido contra o povo que tem provocado miséria e que tem beneficiado da conivência de outras ditaduras e autocracias africanas. Do outro estão as forças que lutam pacificamente pela democracia e os direitos humanos. Está o povo do Zimbabué e pode e deve estar a comunidade internacional, desde logo a União Europeia.

Ora, a União Europeia, como aqui foi dito, pode dar uso ao seu poder diplomático, pode aplicar sanções, recusar vistos, pressionar as potências regionais, apoiar os defensores da democracia e dos direitos humanos. E nós, Parlamento Europeu, o que é que podemos fazer mais? Podemos apoiar a nossa resolução amanhã e recomendar à Comissão e ao Conselho estas iniciativas, evidentemente, mas não só, podemos também provar que a nossa acção é consequente com o nosso discurso e oferecer ao líder da oposição Morgan Tsvangirai o prémio Sakharov. É um desafio que fica já lançado aos meus colegas parlamentares. Deste modo teremos oportunidade de premiar uma luta e, simultaneamente, contribuir para uma vitória democrática e pacífica.

 
  
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  Jean-Pierre Jouyet, Président en exercice du Conseil. − Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, cher Louis Michel, Mesdames et Messieurs les députés, le débat a été parfaitement clair, les conclusions à en tirer le sont également, les interventions ont été fortes et c'est bien normal, car l'Union européenne ne doit accepter qu'une formule, celle qui respecte la volonté du peuple du Zimbabwe telle qu'elle s'est exprimée lors du premier tour des élections, et c'est ce résultat qui doit servir de base à tout règlement.

Nous examinerons avec la Commission la situation du Zimbabwe à l'occasion du prochain Conseil du 22 juillet. Nous prendrons en compte les observations qui ont été formulées ainsi que les suggestions qui ont été faites, non pas à la France, Monsieur Van Orden, mais à la Présidence du Conseil de l'Union européenne. La France en elle-même n'a pas de pouvoir en tant que tel, elle a simplement le mandat qui lui est confié par l'Union européenne dans ce cadre-là, y compris ce que vous avez proposé en ce qui concerne la convocation d'une session extraordinaire sur les droits de l'homme à Genève si le Conseil en a, bien évidemment, la possibilité.

Nous suivrons les recommandations toujours sages et tout à fait expérimentées faites par Louis Michel en ce qui concerne le suivi des efforts de médiation. Je crois que, de ce point de vue, on ne peut pas être allé au-delà, en termes de revendications, de ce que M. Tsvangirai lui-même a recommandé au commissaire lors de l'entretien qu'il a eu avec lui, et je crois que c'est la position que nous devons suivre.

L'Union européenne, le Conseil et la Commission doivent rester en contact avec les acteurs engagés, la SADC, l'Union africaine ainsi que l'Afrique du Sud dont je salue, une nouvelle fois, la délégation qui est présente parmi nous, et nous devrons naturellement prendre en compte la résolution qui sera votée par votre Parlement demain dans le cadre des travaux que nous aurons au Conseil.

Je n'ai rien d'autre à ajouter, je m'en remets bien évidemment, sur ce point, à l'expérience et à l'éloquence de Louis Michel, sans vouloir abuser de son temps.

 
  
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  Louis Michel, membre de la Commission. − Monsieur le Président, je serai très bref; Monsieur le Ministre a tout dit, les intervenants ont tout dit aussi.

Je ne peux évidemment que partager totalement la teneur des interventions, notamment celles de M. Van Orden et de Mme Kinnock, mais je dois ajouter, en même temps, que le pouvoir de la Commission est bien sûr essentiellement un pouvoir diplomatique, mais aussi, peut-être, un pouvoir de préparation de ce que nous pourrions mettre en œuvre au cas où – ce que nous souhaitons évidemment de toutes nos forces et favoriserons par tous les moyens de pression dont nous disposons – la médiation pourrait aboutir à l'avènement d'un gouvernement conduit par M. Tsvangirai.

Je partage donc totalement la teneur des interventions de M. Van Orden, de Mme Kinnock et de toutes les personnes qui sont intervenues, de Mme Hall, de M. Hutchinson, de M. Gahler; j'espère n'oublier personne. Il y a juste un élément sur lequel je ne suis pas d'accord. Vous savez que j'ai l'habitude de dire les choses franchement. Je ne suis pas d'accord que l'on condamne la Présidence portugaise pour avoir organisé à Lisbonne un sommet que l'on attendait depuis des années et que la question zimbabwéenne empêchait de tenir.

Il était quand même temps que l'on ait ce sommet Union européenne/Afrique et, à un moment donné, il fallait bien passer à l'acte. On sait très bien que la présence de Mugabe était en fait assurée par la volonté de l'Union africaine de ne pas être contrainte par l'autre partie, à savoir la partie européenne, dans le choix des invitations. Je pense donc que c'est là une critique injuste.

Par ailleurs, je voudrais mettre l'accent sur la situation particulièrement difficile où se trouve l'Afrique du Sud. Il n'est pas plus simple pour l'Afrique du Sud de se mouvoir dans cette position que pour le Président M'Beki de jouer le rôle de médiateur. Pour le moment, en l'occurrence, tout le monde sait parfaitement que le premier pays à ressentir les effets de la crise ou de la non-résolution de la crise au Zimbabwe, c'est l'Afrique du Sud. Je vous demande donc de replacer les choses dans la perspective des difficultés de ce pays; je pense par ailleurs que ce pays apporte à cette médiation tout le soin qu'elle doit y apporter.

Je partage évidemment l'avis de tous les intervenants selon lequel cette médiation devrait être élargie à la fois, d'ailleurs, pour le confort de l'Afrique du Sud, mais aussi pour la perception équilibrée que peuvent avoir de la situation les différents acteurs qui interviennent dans la résolution de cette crise.

Enfin, nous préparons pour le moment, pour répondre à une question qui a été posée, un véritable paquet "développement et humanitaire" pour assurer, en cas d'arrivée au pouvoir de M. Tsvangirai, un accompagnement immédiat, pour donner tout de suite au peuple zimbabwéen des raisons de croire en ce changement de gouvernement et, peut-être aussi, pour susciter sur place une certaine appétence de changement de régime, avec le soutien de l'opinion locale, de l'opinion publique, et, bien entendu, celui de de la communauté internationale mobilisée.

Dernier point sur l'Union africaine. Je voudrais aussi plaider pour un peu de compréhension. Quel est le problème pour l'Union africaine? Le problème, pour l'Union africaine, comme je l'ai déjà dit, c'est qu'elle a à gérer deux opinions différentes. Une opinion qui est extrêmement critique, ouvertement critique, à l'égard du Zimbabwe et de son Président virtuel et une autre opinion qui est d'avis qu'il faut être plus souple, que les sanctions ne serviront à rien, qu'il ne faut pas de sanctions. L'unité n'est donc pas aisée à obtenir au sein de l'Union africaine; il faut le savoir et c'est pour cela qu'il faut lire aussi les conclusions des réunions de l'Union africaine dans cette perspective-là, avec ce regard-là!

Je dois dire que les informations que j'ai reçues tout à l'heure m'inclinent à croire en tout cas que, pour le moment, l'unité est en marche et que l'Union africaine pourra faire des propositions utiles et efficaces pour sortir de cette crise qui est, évidemment, lamentable, et qui est une véritable insulte à tous ceux qui, en Afrique, portent la démocratie et la font avancer.

 
  
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  Przewodniczący. − Otrzymałem dwa projekty rezolucji(1) złożone zgodnie z art. 103. ust. 2.

Zamykam debatę.

Głosowanie odbędzie się w czwartek 10 lipca 2008 r.

Oświadczenia pisemne (art. 142)

 
  
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  Colm Burke (PPE-DE), in writing. – The recent elections in Zimbabwe were a sham with Mugabe being the only eventual candidate, having intimated Tsvangirai and other members of the MDC to the point of withdrawal. There should now be fresh presidential elections in this country precluding most vehemently state-sponsored violence, intimidation and murder.

I welcome yesterday's decision of the G8 summit in Japan to adopt financial and other sanctions against members of the Zimbabwean government. It is significant that there has been consensus at this level, even from Russia, on a strong condemnation of the Mugabe regime. A UN Security Council resolution concluding that Zimbabwe is now a threat to international peace and security is looking likely. I would urge China not to block this important action during this coming week.

I regret that the African Union is not doing enough to isolate Mugabe as I believe that this union, along with the Southern African Development Community and the Pan-African Parliament, are the key forums which should be charged with removing such a despot. The human rights violations currently being perpetrated by the Zimbabwean government are bordering on crimes against humanity and I believe that the UN Security Council should also therefore consider referring members of this government to the International Criminal Court in the not too distant future.

 
  
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  James Nicholson (PPE-DE), in writing. – The recent elections in Zimbabwe were wholly illegitimate and undemocratic, sparking widespread criticism and condemnation from the international community.

Although the situation in Zimbabwe has prompted concern for a while now, the fallout of these elections and evidence of brutal state-sponsored violence against supporters of Tsvangirai's opposition MDC party have brought the crisis to another level.

Zimbabwe now finds itself in an extremely grave situation. In addition to this political crisis, years of mismanagement by Mugabe's regime has left the country's economy in tatters and its currency virtually worthless. Life expectancy for both men and women is under forty and recent events have prompted many to leave the country and seek refuge in neighbouring African states, which is proving to put pressure on the stability of the entire region.

I welcome this resolution which stresses the EU's unequivocal rejection of the recent election results in Zimbabwe due to their undemocratic and illegitimate nature. The resolution also wholeheartedly denounces the use of political violence by the Mugabe regime and calls for sanctions to be used against those who support it, both inside and outside of Zimbabwe.

 
  

(1)Patrz protokół

Правна информация - Политика за поверителност