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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 18 février 2009 - Bruxelles Edition JO

Rapport annuel 2007 sur les principaux aspects et les choix fondamentaux de la PESC – Stratégie européenne de sécurité et PESD – Le rôle de l’OTAN dans l’architecture de sécurité de l’UE (débat)
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  Anneli Jäätteenmäki (ALDE) , par écrit. – (FI) Madame la Présidente, la Finlande n’a pas à avoir honte des solutions qu’elle a choisies pour sa politique de sécurité. La Finlande en dehors de l’OTAN est en bonne compagnie avec la Suède, l’Autriche et la Suisse. Il est facile de s’identifier à ces pays. Le non-alignement par rapport à l’OTAN est l’alternative moderne d’un État mature.

Nous avons commencé à parler d’un OTAN plus doux après le remplacement, aux États-Unis, d’un président «belliqueux» par un président plus «pacifique». Il faut s’attendre à ce que les discours extatiques sur un OTAN adouci sous le président Obama et la secrétaire d’État Hillary Clinton se fassent plus fréquents. Mais laissons passer le temps et attendons de voir comment l’OTAN évolue.

Je pense quant à moi que la nature fondamentale de l’OTAN n’a absolument pas changé depuis l’échec du système de sécurité bipolaire. La propagande vantant les mérites d’un OTAN adouci a par contre connu un succès considérable.

Nous n’arriverons à rien en nous tournant simplement vers la Russie (Russie, Russie, Russie) ou en attendant une nouvelle Guerre froide. L’OTAN n’est pas non plus une réponse adéquate aux problèmes plus importants auxquels la Finlande sera confrontée dans un avenir proche, qui sont principalement de nature économique.

 
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