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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 11 novembre 2009 - Bruxelles Edition JO

Conclusions du Conseil européen des 29-30 octobre 2009 y inclus le mandat et les attributions du président du Conseil Européen et du haut-représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-président de la Commission, ainsi que la structure de la nouvelle Commission (suite du débat)
MPphoto
 

  Michel Barnier (PPE). - Monsieur le Président, grâce à la ténacité de la Présidence suédoise, que je remercie à mon tour, nous avons le traité de Lisbonne. Mais un traité comme celui-ci n’est pas un projet, c’est un outil, une boîte à outils au service du projet européen, et il appartient donc aux hommes et aux femmes qui animent les institutions – la Commission, son président, le Conseil – et à nous-mêmes ici de bien utiliser ces outils dans l’avenir au terme d’une période de transition qui a été très longue – trop longue

Parce que nous sommes maintenant mieux armés pour relever trois grands défis face auxquels, mes chers collègues, nous jouerons tous ensemble non seulement la crédibilité de l’Union européenne, mais, pour reprendre le mot de Václav Havel tout à l’heure, sa souveraineté.

Le premier défi, c’est celui de la crise dont on ne doit pas – dont on ne peut pas – sortir comme on y est entré, comme si rien ne s’était passé. Il y a des leçons à tirer dans notre dialogue avec les États-Unis en particulier, en matière de gouvernance, en matière de solidarité, en matière de transparence, de régulation de l’économie mondiale, et pour nous, Européens, il y a des leçons à tirer pour la sauvegarde – j’emploie ce mot à dessein –, la consolidation du marché intérieur, dans la «réconciliation du marché et du social», pour reprendre un mot que je fais mien de Mario Monti, à qui le président Barroso a d’ailleurs confié utilement une mission sur ce sujet.

Le deuxième défi, c’est celui de la croissance verte. À Kyoto, nous avons pris la tête en la matière, grâce à la Commission européenne. Nous devons garder cette position en veillant naturellement à obtenir de nos partenaires, des autres grands pays, des grandes régions, une attitude réciproque.

Et puis, le troisième défi, il consiste pour nous à être à la table, non pas «derrière la table», mais «à la table» de ceux qui vont décider de l’ordre – ou du désordre – du monde dans les vingt ans qui viennent. Ce n’est pas facile quand on est vingt-sept nations, mais c’est pourtant vital, sauf si nous acceptons, ce que personnellement je n’accepte pas, d’être des sous-traitants ou d’être sous l’influence des autres pays.

Voilà pourquoi nous mettons beaucoup de confiance dans le futur travail du haut-représentant à qui il appartiendra de créer une véritable culture diplomatique et stratégique commune. Madame, Monsieur le Président, plus tôt nous serons prêts, mieux ce sera pour les citoyens européens. Voilà pourquoi nous attendons avec impatience et confiance les décisions que vous prendrez.

 
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