Go back to the Europarl portal

Choisissez la langue de votre document :

  • bg - български
  • es - español
  • cs - čeština
  • da - dansk
  • de - Deutsch
  • et - eesti keel
  • el - ελληνικά
  • en - English
  • fr - français (Selected)
  • ga - Gaeilge
  • hr - hrvatski
  • it - italiano
  • lv - latviešu valoda
  • lt - lietuvių kalba
  • hu - magyar
  • mt - Malti
  • nl - Nederlands
  • pl - polski
  • pt - português
  • ro - română
  • sk - slovenčina
  • sl - slovenščina
  • fi - suomi
  • sv - svenska
This document is not available in your language. Please choose another language version from the language bar.

 Index 
 Full text 
Compte rendu in extenso des débats
Lundi 13 décembre 2010 - Strasbourg Edition JO

Procédure de demande unique de permis de résidence et de travail (débat)
MPphoto
 

  Hélène Flautre (Verts/ALE). – Madame la Présidente, il faut bien avouer que c’est quand même extrêmement curieux de commencer une directive qui a pour ambition de garantir un cadre juridique d’accès effectif aux droits pour tous les travailleurs par une longue liste d’exclusion de catégories de travailleurs de cette directive. Cela prend du coup la forme de la construction d’une migration légale mais aussi d’un marché de l’emploi européen en forme de millefeuille où chaque catégorie de travailleurs se verrait affecter, en fonction de sa valeur, une espèce de portefeuille des droits. On est très loin donc d’une approche horizontale et universelle des droits des travailleurs.

Je crois qu’on n’a pas compris encore, chez les responsables européens, que plus de droits pour les travailleurs, c’est plus d’efficacité économique et plus de cohésion sociale, plus de bénéfices individuels et collectifs pour les migrants évidemment, pour les sociétés d’accueil et pour les sociétés d’origine. Comme le montre, d’ailleurs, une étude de la London School of Economics qui dit que la régularisation de 600 000 travailleurs non réguliers en Grande-Bretagne, qui n’auront pas accès à cette procédure de demande unique, rapporterait trois milliards de livres dans les caisses de la Grande-Bretagne. On n’est, je crois, pas du tout à la hauteur des défis.

 
Legal notice - Privacy policy