Index 
Ausführliche Sitzungsberichte
PDF 4724k
Mittwoch, 28. September 2011 - Straßburg Überprüfte Ausgabe
1. Eröffnung der Sitzung
 2. Durchführungsmaßnahmen (Artikel 88 GO): siehe Protokoll
 3. Lage der Union (Aussprache)
 4. Abstimmungsstunde
  4.1. Entwurf des Berichtigungshaushaltsplans Nr. 4/2011: Eigenmittel und Migrantenströme und Flüchtlingströme (A7-0312/2011 - Sidonia Elżbieta Jędrzejewska) (Abstimmung)
  4.2. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds für die Anpassung an die Globalisierung (Antrag EGF/2010/017 DK/ Midtjylland Machinery, Dänemark) (A7-0309/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)
  4.3. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds zur Anpassung an die Globalisierung: Antrag EGF/2011/003 DE/Arnsberg und Düsseldorf - Automobilindustrie, Deutschland (A7-0311/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)
  4.4. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds für die Anpassung an die Globalisierung - Antrag EGF/2010/026PT/Rohde - Portugal (A7-0310/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)
  4.5. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen Bulgariens und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur EU (Abkommen EU-Argentinien) (A7-0297/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)
  4.6. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen der Republik Bulgarien und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur Europäischen Union (Abkommen EU-Australien) (A7-0296/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)
  4.7. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen Bulgariens und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur EU (Abkommen EU-Neuseeland) (A7-0295/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)
  4.8. Haushaltspolitische Überwachung und Überwachung und Koordinierung der Wirtschaftspolitik (A7-0178/2011 - Corien Wortmann-Kool) (Abstimmung)
  4.9. Haushaltspolitische Überwachung im Euroraum (A7-0180/2011 - Sylvie Goulard) (Abstimmung)
  4.10. Durchsetzungsmaßnahmen zur Korrektur übermäßiger makroökonomischer Ungleichgewichte im Euroraum (A7-0182/2011 - Carl Haglund) (Abstimmung)
  4.11. Vermeidung und Korrektur makroökonomischer Ungleichgewichte (A7-0183/2011 - Elisa Ferreira) (Abstimmung)
  4.12. Verfahren bei einem übermäßigen Defizit (A7-0179/2011 - Diogo Feio) (Abstimmung)
  4.13. Anforderungen an die haushaltspolitischen Rahmen der Mitgliedstaaten (A7-0184/2011 - Vicky Ford) (Abstimmung)
  4.14. Sexuelle Orientierung und Geschlechtsidentität im Rahmen des Menschenrechtsrats der VN (B7-0523/2011) (Abstimmung)
 5. Stimmerklärungen
 6. Berichtigungen des Stimmverhaltens und beabsichtigtes Stimmverhalten: siehe Protokoll
 7. Genehmigung des Protokolls der vorangegangenen Sitzung: siehe Protokoll
 8. Programm „Kostenlose Lebensmittel“ (Aussprache)
 9. Internationales Gipfeltreffen Rio+20 (Aussprache)
 10. EU-Hilfe für Flüchtlinge in Tunesien (Aussprache)
 11. Tagesordnung der nächsten Sitzung: siehe Protokoll
 12. Schluss der Sitzung


  

PRZEWODNICZY: JERZY BUZEK
Przewodniczący

(Otwarcie posiedzenia)

 
1. Eröffnung der Sitzung
Video der Beiträge
 

(Posiedzenie zostało otwarte o godz. 09.05)

 

2. Durchführungsmaßnahmen (Artikel 88 GO): siehe Protokoll

3. Lage der Union (Aussprache)
Video der Beiträge
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Otwieram posiedzenie. Mamy dzisiaj ważną debatę - oświadczenie przewodniczącego Komisji: Stan Unii.

Po wczorajszej bardzo ważnej dla nas wszystkich dyskusji z przewodniczącym strefy euro, panem premierem Junckerem, to jest kolejna debata, która ma nas przybliżyć do rozwiązań najlepszych dla Unii dzisiaj i dać odpowiedź na najważniejsze pytania. Dlatego bardzo poważnie jako Parlament traktujemy tę debatę.

Welcome to the President of the European Commission, Mr José Manuel Barroso, the Vice-Presidents who are present with us, the full college of Commissioners, and representatives of the Polish Presidency. Minister Dowgielewicz is also with us.

I give the floor to the President of the European Commission, Jose Manuel Barroso.

 
  
MPphoto
 

  José Manuel Barroso, Président de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le Ministre, il nous faut être honnêtes et absolument clairs dans l'analyse de l'état de l'Union.

Nous sommes aujourd'hui confrontés au plus grand défi qu'ait connu notre Union, je le crois, dans toute son histoire. Il s'agit d'une crise financière, économique et sociale, mais aussi d'une crise de confiance, tant à l'égard de nos dirigeants en général, de l'Europe elle-même, que de notre capacité à trouver des solutions.

Les causes de la crise sont connues: l'Europe n'a pas répondu aux défis de la compétitivité. Certains de nos États membres ont vécu au-dessus de leurs moyens. Dans les marchés financiers, il y a eu des comportements irresponsables et inadmissibles. Nous avons laissé se creuser des déséquilibres entre nos États membres, particulièrement dans la zone euro. Et les séismes qui secouent l'ordre international, les pressions de la mondialisation ont encore aggravé la situation.

Le résultat est là: nos sociétés éprouvent de vives inquiétudes. Beaucoup de nos citoyens ont peur de l'avenir. Il y a comme jamais, un danger de repli national, pour ne pas dire nationaliste. Les réponses populistes remettent en cause les grandes réussites de l'Union européenne: l'euro, le marché unique, même la liberté de circulation des personnes.

Je crois que nous pouvons dire que la crise de la dette souveraine est aujourd'hui avant tout une crise de confiance politique. Et nos citoyens, mais aussi le monde extérieur, nous observent et se demandent: Sommes-nous vraiment une Union? Avons-nous vraiment la volonté de soutenir la monnaie unique? Les États membres les plus vulnérables sont-ils déterminés à faire les réformes indispensables? Les États membres les plus prospères sont-ils vraiment disposés à faire preuve de solidarité? L'Europe est-elle vraiment capable d'atteindre la croissance et de générer des emplois?

Je vous l'affirme aujourd'hui: oui, c'est une situation grave, mais il y a des solutions à cette crise. L'Europe a un avenir, si nous rétablissons la confiance. Et pour rétablir la confiance nous avons besoin de la stabilité, de la croissance, mais aussi de la volonté politique du leadership politique. C'est ensemble que nous devons proposer à nos citoyens un renouveau européen.

(Applaudissements)

Il nous faut traduire maintenant dans les faits ce que nous avons constaté dans la déclaration de Berlin, signée par la Commission, par le Parlement, par le Conseil européen à l'occasion du cinquantième anniversaire de la signature des traités de Rome – on disait à l'époque...

„Wir leben heute miteinander, wie es nie zuvor möglich war. Wir Bürgerinnen und Bürger der Europäischen Union sind zu unserem Glück vereint.“

"Aujourd'hui, nous vivons unis, comme jamais nous n'avons pu le faire par le passé. Notre chance à nous, citoyennes et citoyens de l'Union européenne, c'est d'être unis." C'est une déclaration, et les mots comptent! Il faut traduire cette volonté dans le courage de chaque jour. Avec nos institutions, et non contre elles, nous pouvons réussir. Pour certains, on le sait, c'est le besoin de stabilité qui l'emporte. Pour d'autres, c'est la croissance. Je vous le dis: nous avons besoin des deux! Certains prêchent la discipline, d'autres la solidarité. Nous avons besoin des deux! Il n'est plus question de solutions au coup par coup, ni de solutions partielles. Il nous faut une détermination pour des solutions globales, une plus grande ambition pour l'Europe.

Je crois vraiment que nous sommes aujourd'hui à une période charnière de notre histoire, à un moment où, si nous n'avançons pas dans l'intégration, nous risquons la fragmentation. C'est donc une question de volonté politique, une épreuve du feu pour toute notre génération.

Oui, il est possible de sortir de cette crise. Non seulement, c'est possible, mais c'est nécessaire! Le leadership politique, c'est cela: rendre possible ce qui est nécessaire.

(Applaudissements)

Let me start with Greece. Greece is and will remain a member of the euro area.

(Applause)

Greece must implement its commitments in full and on time. In turn, the other euro area members have pledged to support Greece and each other. As stated at the Euro Area Summit on 21 July: ‘We are determined to continue to provide support to countries under programmes until they have regained market access, provided they successfully implement those programmes.’ That is why I created the Task Force for Greece. We have just launched an action plan based on two major pillars: around 100 viable and high-quality projects, investing in all Greek regions, to make the best use of Greece’s remaining allocation of the structural funds, and a major drive to reduce bureaucratic procedures for European co-funded projects. EUR 15 billion remain to be spent in Greece from the structural funds. This will support the Greek economy with an urgent programme of technical assistance to the Greek administration. A programme of EUR 500 million to guarantee European Investment Bank loans to Greek SMEs is already under way.

The Commission is also considering a wider guarantee mechanism to help banks start lending again to the real economy. All of this represents huge support for Greece’s fight-back and Greece will have to deliver concrete results. It must break with counter-productive practices and resist vested interests. But we have to be clear about this. This is not a sprint, but a marathon.

The task of building a Union of Stability and Responsibility is not only about Greece. The economic outlook that we face is very difficult. We are confronted with the negative effects of an ongoing global reassessment of risks. It is therefore our responsibility to rebuild confidence and trust in the euro and our Union as a whole. We can do this by showing that we are able to take all the decisions needed to run a common currency and an integrated economy in a competitive, inclusive and resource-efficient way.

For this we need to act in the short, the medium and the long term. Let us start with the short term. The first step is to quickly fix the way we respond to the sovereign debt crisis. This will require stronger mechanisms for crisis resolution. We need credible firepower and effective firewalls for the euro. We have to build on the EFSF and the upcoming European Stability Mechanism. The EFSF must immediately be made both stronger and more flexible. This is what the Commission proposed already in January. This is what Heads of State and Government of the euro area agreed upon on 21 July. Only then, when you ratify this, will the EFSF be able to deploy precautionary intervention; to intervene to support the recapitalisation of banks and intervene in the secondary markets to help avoid contagion.

Once the EFSF is ratified, we should make the most efficient use of its financial envelope. The Commission is working on options to this end. Moreover we should do everything possible to accelerate the entry into force of the ESM. Naturally we trust that the European Central Bank – in full respect of the Treaty – will do whatever is necessary to ensure the integrity of the euro area and to ensure its financial stability.

But we cannot stop there. We must deepen economic coordination and integration, particularly in the euro area. This is at least as big a political task as an economic one.

Today, you will vote on the ‘six-pack’ proposals that we have put before you and the Council one year ago. This ‘six pack’ reforms the Stability and Growth Pact and widens surveillance to macroeconomic balances. We are now back very close to what the Commission originally put on the table. You have played a decisive role in keeping the level of ambition of these proposals, and I really want to thank you and congratulate you for that.

This legislation will give us much stronger enforcement mechanisms. We can now discuss Member States’ budgetary plans before national decisions are taken. This mix of discipline and integration holds the key to the future of the euro area. Only with more integration and discipline can we have a really credible euro area.

These are indeed important steps forward, but we must go further. We need to complete our monetary union with an economic union. We need to achieve the tasks of Maastricht. It was an illusion to think that we could have a common currency and a single market with national approaches to economic and budgetary policy. Let us avoid another illusion that we can have a common currency and a single market with an intergovernmental approach.

(Applause)

For the euro area to be credible – and this is not only the message of the federalists, this is the message of the markets – we need a truly Community approach. We need to really integrate the euro area; we need to complete the monetary union with a real economic union. And this truly Community approach can be built how? In the coming weeks, the Commission will build on the ‘six pack’ and present a proposal for a single, coherent framework to deepen economic coordination and integration, particularly in the euro area. This will be done in a way that ensures the compatibility between the euro area and the Union as a whole. Of course, we do not want the euro area to break the great acquis of the single market and all our four freedoms. At the same time, we can pool decision-making to enhance our competitiveness. This could be done by integrating the Euro Plus Pact into this framework, in full respect of the national implementation competences.

For all of this to work, we need more than ever the independent authority of the Commission to propose and assess actions that the Member States should take. Governments, let us be frank, cannot do this by themselves. Nor can this be done by negotiations between governments. Indeed, within the Community competences, the Commission is the economic government of the Union; we certainly do not need more institutions for this.

(Applause)

For the same reason the Treaties have created supranational institutions. For the same reason the European Commission, the European Central Bank, the European Court of Justice were created. The Commission is the guarantor of fairness. Moreover, the Commission, which naturally works in partnership with the Member States, is voted by and accountable to this House, the directly elected Parliament both of the euro area and of the European Union as a whole.

(Applause)

It is also time to have unified external representation of the euro area. In accordance with the Treaty the Commission will make proposals for this purpose. A Union of Stability and Responsibility built on this basis and with a common approach will also allow the Member States to seize fully the advantages of a bigger market for the issuance of sovereign debt. Once the euro area is fully equipped with the instruments necessary to ensure both integration and discipline, the issuance of joint debt will be seen as a natural and advantageous step for all, on condition that such eurobonds will be ‘stability bonds’, bonds that are designed in a way that rewards those who play by the rules and deters those who do not. As I already announced to this House, the Commission will present options for such ‘stability bonds’ in the coming weeks. Some of these options can be implemented within the current Treaty, whereas fully fledged eurobonds would require Treaty change. This is important because, we can do a lot within the existing Treaty of Lisbon. And there is no excuse for not doing it, and for not doing it now, but it may be necessary to consider further changes to the Treaty.

I am also thinking particularly of the constraint of unanimity. The pace of our joint endeavour cannot be dictated by the slowest. Today we have a Union where it is the slowest member that dictates the speed of all the other Member States. This is also not credible from the markets’ point of view; this is why we need to solve this problem of decision-making. A Member State has of course the right not to accept decisions. That is a question, as they say, of national sovereignty, but a Member State does not have the right to block the moves of others; the others also have their national sovereignty and, if they want to go further, they should go further.

(Applause)

Our willingness to envisage Treaty change should not be a way or an excuse to delay the reforms that are necessary today, but I believe that this longer-term perspective will reinforce the credibility of our decisions now.

A Union of Stability and Responsibility means swiftly completing the work on a new system of regulation for the financial sector. We need well capitalised, responsible banks lending to the real economy. Much has been said about the alleged vulnerability of some of our banks. European banks have substantially strengthened their capital positions over the past year. They are now raising capital to fill the remaining gaps identified by the stress tests in summer. This is necessary to limit the damage of financial market turbulence on the real economy and on jobs.

Over the last three years, we have designed a new system of financial regulation. Let us remember, we have already tabled 29 pieces of legislation. You have already adopted several of them, including the creation of independent supervising authorities, which are already working. Now it is important to approve our proposals for new rules on derivatives, naked short selling and credit default swaps, fair remuneration for bankers. These propositions are there; they should be adopted by the Council and by Parliament.

The Commission will deliver the remaining proposals by the end of this year, namely rules on credit rating agencies, bank resolution and personal responsibility of financial operatives. So we will be the first constituency in the G20 to have delivered on our commitment to global efforts for financial regulation.

In the last three years, Member States – I should say taxpayers – have granted aid and provided guarantees of EUR 4.6 trillion to the financial sector. It is time for the financial sector to make a contribution back to society.

(Applause)

That is why I am very proud to say that today the Commission adopted a proposal for the Financial Transaction Tax.

(Applause)

Today I am putting before you a very important text that if implemented may generate revenue of about EUR 55 billion per year. Some people will ask ‘Why?’. Why? It is a question of fairness. If our farmers, if our workers, if all the sectors of the economy, from industry to agriculture to services, pay a contribution to society, the banking sector should also give a contribution to society.

(Applause)

And if we need – because we need – fiscal consolidation, if we need more revenues, the question is where these revenues are coming from. Are we going to tax labour more? Are we going to tax consumption more? I think it is fair to tax financial activities that in some of our Member States do not pay the proportionate contribution to society.

But it is not only financial institutions who should pay a fair share. We cannot afford to turn a blind eye to tax evasion. So it is time to adopt our proposals on savings tax within the European Union, and I call on the Member States to finally give the Commission the mandate we have asked for to negotiate tax agreements for the whole European Union with third countries.

Stability and responsibility are not enough on their own. We need stability, but we also need growth. We need responsibility, but we also need solidarity. The common economy can only remain strong if it delivers growth and jobs. That is why we must unleash the energy of our economy, especially the real economy.

The forecasts today point to a strong slowdown, but significant growth in Europe is not an impossible dream. It will not come magically tomorrow, but we can create the conditions for growth to resume. We have done it before. We must and we can do it again.

It is true that we do not have much room for a new fiscal stimulus. But that does not mean that we cannot do more to promote growth. First, those who have fiscal space available must explore it – but in a sustainable way. Second, all Member States need to promote structural reforms so that we can increase our competitiveness in the world and promote growth. Together, we can and must tap the potential of the Single Market, exploit all the benefits of trade and mobilise investment at European level.

Let me start with the Single Market. Full implementation of the Services Directive alone could, according to our estimates, deliver up to EUR 140 billion in economic gains, but today, two years after the deadline for implementation, several Member States have still not adopted the necessary laws so we are not benefiting from all the possible gains from having a true services liberalisation in Europe. But we can also do more. We must adopt what is on the table. We have adopted the Single Market Act in the European Commission. A number of key initiatives are ready. We are close to having a European patent which would cut the cost of protection to 20% of current costs. I expect this to be concluded by the end of this year.

Moreover, for the Single Market Act, we should consider a fast-track legislative procedure. By the way, in many areas we should follow a fast-track legislative procedure because we are living in real emergency times. This will allow us to respond to these extraordinary circumstances. Growth in the future will depend more and more on harnessing information technology. We need a digital single market, which will benefit each and every European by around EUR 1 500 per year by using the possibilities of e-commerce to end for instance mobile roaming charges. An extra 10% in broadband penetration would bring us between 1 and 1.5% of extra annual growth.

In a competitive world we must be also well-educated, with skills to face these new challenges. We must innovate and we must act in a sustainable way. We have already presented detailed proposals on innovation, resource-efficiency and how we can strengthen our industrial base. Modern industrial policy is about investing in research and innovation. We need to accelerate the adoption of our efforts to boost the use of venture capital to fund young, innovative companies across Europe.

Sustainable jobs will come if we focus on innovation and new technologies, including green technologies. We must see that ‘green’ and growth go together. For example, the renewables sector has already created 300 000 jobs in the past five years in the European Union. The global green technology market will triple over the next decade.

We must focus our action on where it makes a real impact. Growth in the future means we must actively pursue also our smart regulation agenda, which will give a saving of EUR 38 billion for European companies, particularly for SMEs, but Member States must also do their part in reducing the administrative burden. But we also need investment. These reforms are important, but we also need some kind of investment at European level.

A Union of Growth and Solidarity needs modern, interconnected infrastructures. We have proposed for the next MFF (Multi-Annual Financial Framework) to create a facility to connect Europe – in energy, in transport, in digital. This innovative part of our MFF proposal has to be seen together with another very important innovative idea: the project bond. In the coming weeks the Commission will publish its proposals for EU project bonds. We are also proposing pilot projects, so that we can frontload growth. We can do it even before the MFF is adopted. In this way we can frontload some of the major infrastructure investments Europe needs.

The Union and its Member States should urgently consider how to allow our own policy-driven bank, the European Investment Bank, to do more – possibly much more – to finance long-term investment. To do so, we need to explore ways to reinforce the EIB’s resources and capital base so that it can lend to the real economy.

In the year 2000 there was EUR 22 billion of venture capital in Europe. In 2010 there was only 3 billion. If we want to promote entrepreneurship we must reverse this decline and we need that support namely for SMEs.

We can also get more growth out of the structural funds, by increasing absorption capacity, using the structural funds to support macroeconomic performance. They are essential for innovation, for training, employment, and for SMEs.

I would also like to urge this House to adopt by the end of the year the proposals we made in August to increase cofinancing rates to those countries with assistance programmes. This will inject essential funding into these economies, while reducing pressure on national budgets.

Reforms to our labour markets, public finances and pension systems require a major effort from all parts of society. We all know these changes are necessary, so that we can reform our social market economy and keep our social model, but it is imperative that we hold on to our values – the values of fairness, of inclusiveness and of solidarity.

Right now we need to give concrete hope to the one in five of our young people who cannot find work. In some countries, the situation of our young people is dramatic. I want to call on companies to make a special effort to provide internships and apprenticeships for young people. These can be supported by the European Social Fund. By getting businesses, the social partners, national authorities and the European Union level involved in a Young Opportunities Initiative, we can make a difference. This I believe is the most urgent social matter: to respond to the anxiety of our young people who cannot find a job. It is much better to have an apprenticeship, a traineeship, than to take their anxieties onto the streets expressing their lack of confidence in the Union as a whole.

(Applause)

We must accelerate the most urgent parts of our Growth and Jobs Plan, Europe 2020. The Commission will focus on the situation of young people in each and every Member State in its country-specific recommendations for next year. I believe we must give our future a real chance. But right now we also need to act to help the 80 million Europeans at risk of poverty. This means that the Council must finally approve our proposal to safeguard the programme for the supply of food for the most deprived persons.

(Applause)

I would like to thank this Parliament for the political support it has given to our proposed solution.

Fifty years ago, 12 countries in Europe came together to sign the Social Charter. To be precise, it was in October 50 years ago. Today, the Charter has 47 signatories, including all our Member States. To guarantee these fundamental values in Europe, I believe we need to boost the quality of social dialogue at European level. The renewal of Europe can only succeed with the input and the ownership of all the social partners – of trade unions, of workers, of business, civil society in general.

We should remember that our Europe is a Europe of citizens. As citizens, we all gain through Europe. We gain a European identity and citizenship apart from our national citizenship. European citizenship adds a set of rights and opportunities – the opportunity to freely cross borders, to study, to work abroad. Here again, we must all stand up and preserve and develop these rights and opportunities, just as the Commission is doing now with our proposals on Schengen. We will not tolerate a rolling-back of our citizens’ rights. We will defend the freedom of movement and all the freedoms in our Union.

(Applause)

Mesdames et Messieurs les parlementaires, les activités de la Commission couvrent beaucoup d'autres domaines, vous le savez bien.

Je ne peux pas tous les aborder ici, mais ils sont évoqués dans la lettre que j'ai adressée au Président du Parlement et que vous aurez tous reçue. Toutefois, avant de conclure, laissez-moi parler de la responsabilité externe de l'Union européenne. Je veux une Europe ouverte, une Europe engagée dans le monde. L'action européenne dans le monde est non seulement la meilleure garantie pour nos citoyens, la défense de nos intérêts et de nos valeurs, mais c'est aussi une action indispensable dans le monde.

Aujourd'hui, c'est à la mode de parler du G2. Je crois que le monde ne veut pas d'un G2. Les deux, eux-mêmes, n'auraient pas intérêt à un G2. Nous savons la tension qu'a a créée la bipolarité dans la guerre froide. Je crois que l'Europe est plus que jamais indispensable, si nous voulons un monde juste et un monde ouvert. Je crois que le monde en mutation que nous connaissons a besoin d'une Europe qui assume ses responsabilités. Une Europe influente, une Europe à vingt-sept, bientôt avec l'adhésion de la Croatie, une Europe à vingt-huit. Une Europe qui continue à montrer la voie à suivre, que ce soit en matière de commerce ou de changement climatique, alors que les grands rendez-vous nous attendent: de Durban à Rio+20. L'Europe doit garder sa position de leadership dans ces questions.

Tournons aussi notre regard et notre attention vers nos voisins du sud. Le printemps arabe, c'est une transformation profonde qui aura des conséquences très importantes, non seulement pour ces peuples, mais aussi pour nous, pour notre Europe. C'est pourquoi l'Europe doit être fière. Nous étions les premiers à être aux côtés des Tunisiens, des Égyptiens, des Libyens, qui voulaient la démocratie et la liberté. C'est pourquoi l'Europe soutient ces aspirations légitimes, notamment à travers notre partenariat pour la démocratie et pour la prospérité. Le printemps arabe, je l'espère, c'est aussi la porte ouverte à un espoir de paix pour l'ensemble de la région, à l'idée d'un État palestinien qui doit vivre en paix avec l'État d'Israël, comme l'Europe le souhaite.

(Applaudissements)

Mais tournons aussi notre regard et notre attention vers nos voisins de l'est. Vendredi, je vais participer à Varsovie au sommet du partenariat oriental. Je vais m'y rendre, porteur d'une ambition: une relation politique et une intégration économique plus étroite entre nous et nos partenaires de la région. L'Union européenne a un pouvoir de transformation extraordinaire, d'inspiration pour beaucoup de gens dans le monde. Et si ces pays font des réformes plus profondes, nous pouvons les aider et nous pouvons les associer plus étroitement, d'un point de vue politique, et aussi nous intégrer davantage d'un point de vue économique.

Enfin, ne délaissons pas les plus démunis de tous et soyons à la hauteur de nos engagements pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. Soyons également réalistes et reconnaissons que, pour que l'Europe exerce toute son influence, pour que l'Europe soit vraiment une puissance, il nous faut renforcer la politique étrangère et de sécurité commune. Il faut qu'elle soit crédible. Il faut qu'elle s'appuie sur une dimension de sécurité et de défense commune, si on veut vraiment compter dans le monde. Loin est le temps où certains pouvaient opposer à l'idée d'une défense européenne, la crainte qu'elle puisse nuire à l'Alliance atlantique.

Vous l'avez déjà remarqué; aujourd'hui, ce sont les Américains eux-mêmes qui nous demandent de faire plus en tant qu'Européens. Le monde a changé, le monde est en train de changer fondamentalement. Est-ce que nous voulons vraiment compter dans le monde? C'est pourquoi, au moment où les budgets de la défense sont sous pression, nous devons en faire davantage ensemble, avec les moyens dont nous disposons. La Commission prend en cela sa part de responsabilité en poursuivant les efforts vers un marché unique dans le domaine de la défense et en mettant à profit les compétences qui lui sont conférées par le traité pour développer une base industrielle européenne de défense. Mesdames et Messieurs les députés, ne soyons pas naïfs, le monde est en train de se transformer et, si l'Europe veut compter dans le monde et défendre les intérêts de ses citoyens, si elle veut compter et influencer l'avenir du monde, elle a besoin d'une dimension politique et d'une dimension de défense.

Mesdames et Messieurs les députés, je conclus. À la fin de notre mandat, du mandat de ce Parlement, en 2014, il y aura exactement un siècle qu'éclatait sur ce continent la Grande Guerre, période noire à laquelle a succédé la Seconde Guerre mondiale, une des pages les plus dramatiques de l'histoire de l'Europe et du monde. Aujourd'hui, je crois qu'on peut dire que de telles horreurs sont inimaginables en Europe. Elles le sont dans une large mesure parce que nous avons l'Union européenne. Parce que nous avons, grâce à la vision de l'Europe, à l'intégration économique et politique, construit la garantie de la paix sur notre continent.

(Applaudissements)

C'est pourquoi nous ne pouvons pas laisser mettre en danger cette grande œuvre. Nous l'avons reçue des générations précédentes. Ce ne sera pas notre génération qui va la mettre en cause. Soyons clairs: si on commence à fragmenter l'Europe, si on commence à revenir en arrière, à revenir sur les grandes conquêtes de l'Europe, notre objectif courra, sans aucun doute, un risque de fragmentation. Comme je l'ai dit, à l'origine de la crise que nous connaissons actuellement, il y a un problème politique. C'est notre volonté de vivre ensemble qui est mise à l'épreuve. C'est pourquoi nous devons approfondir l'Union européenne. C'est pourquoi nous avons construit des institutions communes. C'est pourquoi il faut garantir l'intérêt européen. Et la réalité aujourd'hui, c'est que la coopération intergouvernementale n'est pas suffisante pour sortir l'Europe de cette crise, pour doter l'Europe d'un avenir. Tout au contraire, je dois vous le dire très franchement: un certain intergouvernementalisme risque de mener à la renationalisation, à la fragmentation. Un certain intergouvernementalisme pourrait signer la mort de l'Europe unie, telle que nous la voulons.

(Applaudissements)

N'oublions pas que les décisions que l'on prend ou que l'on ne prend pas aujourd'hui vont façonner notre avenir. Il y a une chose que je voudrais vous avouer: je me sens réellement blessé lorsque j'en vois certains, ailleurs dans le monde, nous dicter à nous, Européens, avec un certain paternalisme, ce que nous devons faire. Je crois franchement que, si nous avons des problèmes, des problèmes très sérieux, nous n'avons pas à nous excuser de notre démocratie. Nous n'avons pas à nous excuser de notre économie sociale de marché. Je pense donc que nous devons réclamer à nos institutions, mais aussi à nos États membres, à Paris, à Berlin, à Athènes, à Lisbonne, à Dublin, un sursaut de fierté d'être Européens, un sursaut de dignité. Et nous devons répondre à nos partenaires: "Merci pour vos conseils, mais nous sommes capables d'agir ensemble. Nous sommes capables de passer cette crise." Je veux cette fierté d'être Européen.

(Applaudissements)

Et la fierté d'être Européen, ce n'est pas seulement la fierté de notre grande culture, de notre grande civilisation, de tout ce que nous avons donné au monde, ce n'est pas la fierté de notre seul passé, c'est la fierté de l'avenir qui sera le nôtre. C'est cette confiance-là qu'il nous faut recréer entre nous. Je crois que c'est possible. Certains disent : "C'est très difficile, ce n'est pas possible." Là, j'aimerais rappeler ce qu'a dit un grand homme, un grand Africain, Nelson Mandela : "It always seems impossible, until it is done. Let's do it". Nous pouvons le faire, nous pouvons le faire avec confiance, nous pouvons faire le renouveau de notre Europe.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Joseph Daul, au nom du groupe PPE. – Monsieur le Président de la Commission, cela fait chaud au cœur d'entendre un tel discours. Je vais, tout comme vous, faire peut-être une analyse, mais après ce discours, nous passerons ensemble aux actes.

L'Europe vit une crise de confiance et une crise de croissance. Comme si cela ne suffisait pas, elle traverse une crise de leadership.

Il est plus que temps d'apporter une réponse politique de l'Europe à la crise. Une réponse unie et forte, qui remette la politique à sa place, c'est-à-dire dans la cabine de pilotage; je regarde le Conseil.

Car enfin, de quoi parlons-nous? Nous parlons d'une monnaie – l'euro – créée il y a dix ans. Nous croyons réellement nous donner les moyens pour assurer sa gouvernance. Nous parlons de pays qui, pendant des décennies, ont vécu au-dessus de leurs moyens, toujours plus, sans toujours se demander si les dépenses engagées étaient créatrices de croissance et d'emplois. Nous parlons d'une Europe née pour prévenir des conflits internes et pour assurer la prospérité de ses peuples, et qui, jusqu'ici, a réussi sur tous ces fronts. Mais nous parlons aussi d'une Europe incomprise, voire décriée, parce que ses dirigeants n'ont pas su expliquer pourquoi le choix de l'Europe est le seul choix d'avenir et pourquoi la réponse aux enjeux globaux ne peut être qu'européenne.

L'Union européenne – on l'oublie trop souvent – est l'une des régions les plus avancées et les plus développées. Elle est la première puissance commerciale au monde. Notre devoir est surtout de faire en sorte qu'elle le reste! Quel est le problème, alors? Et comment y remédier? Le problème est que, même si les économistes s'accordent sur les raisons de la crise financière et économique, et sur les réponses à y apporter – à savoir un mix de rigueur et d'incitations à la création de richesses et d'emplois –, la classe politique n'a pas eu le courage de s'y atteler.

Les réformes proposées ces derniers mois par les États membres de l'Union et de la zone euro, en particulier, vont dans le bon sens. Mais elles sont, à l'évidence, insuffisantes, tardives et mal ou non expliquées. Elles procèdent de la méthode intergouvernementale qui – on le voit bien – paralyse l'Europe, tu l'as bien dit.

La méthode nationale, Mesdames et Messieurs, doit faire place à une méthode européenne. Nous ne voulons pas reprendre la subsidiarité ici, mais la méthode communautaire est la seule qui nous permettra de relever de façon unie et efficace les défis urgents et immenses qui sont devant nous. Je comprends que, dans un moment de crise, on ait l'intention de se replier sur soi. Non, il faut sortir et chercher la méthode communautaire. La méthode européenne, ce ne sont pas deux, trois ou quatre Présidents qui portent des messages différents, mais un plan de sortie unique et rapide.

Monsieur le Président de la Commission, vous êtes le chef de l'exécutif du gouvernement économique. Vous l'avez démontré, ce matin, dans votre discours. C'est pourquoi le groupe PPE vous demande instamment de jouer pleinement votre double rôle de proposition et de mise en œuvre des législations européennes décidées avec le Conseil et le Parlement.

La Commission a un rôle capital à jouer: celui de garant de l'intérêt général européen. Cela est difficile, exigeant mais cela s'impose: il faut faire front aux intérêts nationaux qui ne sont pas toujours compatibles avec l'intérêt commun.

(Applaudissements)

C'est indispensable. C'est pour cela que ce Parlement vous a accordé sa confiance au début du mandat et continue à vous l'accorder.

Monsieur le Président de la Commission, cher José Manuel Barroso, je vous demande d'aller plus loin encore dans vos ambitions, car il y a urgence. Il y a urgence à sauver l'euro, à démontrer notre solidarité à l'égard de la Grèce et à l'égard de tous les pays membres qui voient leurs marchés attaqués et leur note dégradée. Il est urgent dans le même temps que ces mêmes pays adoptent et mettent en œuvre des mesures à la hauteur des événements, car la solidarité européenne est à ce prix. Il y a urgence à agir, non pas dans les mois, mais dans les jours et les semaines à venir, pour prouver au monde la capacité des Européens à défendre et à stabiliser leur monnaie. S'ils ne le font pas, c'est l'ensemble de la construction européenne qui s'en trouvera durablement affectée.

La décision que – je l'espère – ce Parlement prendra aujourd'hui sur la gouvernance économique, le fameux six-pack, est un pas important dans la bonne direction. Il faudra maintenant l'appliquer au plus vite, tout comme il faut appliquer au plus vite les décisions du 21 juillet sur les fonds de stabilité.

Monsieur le Président Barroso, les entrepreneurs ont besoin de visibilité et de sécurité. Les marchés attendent de la zone euro et des pays de l'Union dans leur ensemble qu'ils prennent des mesures fortes et cohérentes de réduction des dépenses mais aussi de soutien à la croissance.

Sur le premier volet – celui de l'assainissement des dépenses publiques –, j'ai appelé, il y a quelques jours, à un big bang, à une décision commune des Dix-sept sur la convergence fiscale, budgétaire et sociale. Je réitère cet appel aujourd'hui. Il est très difficile pour un pays de prendre, de façon isolée, les mesures fortes qu'appelle la situation financière de la zone euro. Mais il faut reconnaître que les campagnes électorales qui s'annoncent dans plusieurs pays européens, dans les années à venir, ne seront sûrement pas propices à des mesures courageuses.

Je demande donc à la Commission de se saisir de la proposition de faire converger les taux de fiscalité, notamment pour les entreprises, mais aussi l'âge de la retraite et la durée hebdomadaire de travail. Les Européens ne seront solidaires les uns des autres que s'ils voient appliquer des règles comparables. C'est là qu'on peut se sentir européen.

(Applaudissements)

Je suis convaincu que des décisions fortes et rapides des Dix-sept sur cette triple convergence auraient un impact considérable et seraient un signe tangible de leadership de la part de l'Europe.

Mesdames et Messieurs, je le disais en commençant: autant la crise actuelle est une crise de confiance, qui appelle des décisions collectives, comme celles que je viens de décrire, autant elle est aussi une crise de croissance. Et sans croissance, l'Europe sera incapable de rembourser, ne serait-ce que les intérêts de sa dette. Sans croissance, l'Europe ne sera pas en mesure de se développer et de survivre à la concurrence des pays émergents.

Cette croissance passe par une compétitivité accrue, par un renforcement des moyens mis à la disposition de l'éducation et de la formation et par des efforts accrus dans la recherche, le développement et l'innovation. Je plaide pour un nouveau partenariat public-privé en vue de créer des pôles d'excellence dans la recherche et l'innovation et de créer – pourquoi pas? – un Erasmus du premier travail après le succès de l'Erasmus des universités.

Je souhaite que les décideurs politiques européens soient davantage à l'écoute des entrepreneurs et des partenaires sociaux, qui vivent la réalité de la mondialisation et qui peuvent nous aider à sortir de la crise. Car la croissance, chers collègues, passe aussi par une attention accrue à nos petites et moyennes entreprises. Il ne faut pas les piétiner. Ce sont elles qui nous apportent des emplois et qui nous aident à survivre à la crise. Or, elles doivent supporter beaucoup trop de charges administratives, fiscales et sociales. Si l'on veut qu'elles puissent se développer et embaucher, cette croissance passe par une flexibilité plus grande pour investir ainsi que pour maintenir et créer des emplois.

Le marché intérieur, Mesdames et Messieurs, a été la grande idée des années 1980. Avec le grand marché, l'Europe a gagné des points de croissance et nos industriels ont pu faire des économies d'échelle en accédant à un marché non plus national mais continental. Seulement, nous savons tous ici que le marché intérieur européen est loin d'être achevé, notamment dans le secteur des services.

Je demande à la Commission européenne de s'y atteler avec autant d'ambition et de détermination qu'elle a su le faire il y a vingt ans. C'est là qu'est la croissance. La croissance, chers collègues, ne se décrète pas. Elle se construit par toute une série de mesures structurelles, celles précisément que nous avons déjà approuvées dans la stratégie Europe 2020. Il s'agit maintenant de se retrousser les manches et surtout de mettre en application ces mesures.

Il est temps que l'Europe parle d'une voix haute et intelligible, non seulement pour contrecarrer les populismes, qui sont les ennemis des Européens, mais pour proposer des solutions à long terme, que nos citoyens comprennent et qu'ils attendent. Il est temps que nos élus nationaux acceptent que la souveraineté librement partagée est le seul avenir pour nos pays, et je dis bien le seul!

Je vous demande, José Manuel Barroso, de proposer au Parlement européen et au Conseil un plan de sortie de crise. Un plan qui puisse être une occasion pour les 500 millions d'Européens de repartir sur de nouvelles bases, de refonder leur projet.

Nous avons besoin d'actions et de propositions courageuses, comprises – je le redis – par nos concitoyens. L'Europe a toujours avancé dans les crises, encore faut-il faire les bonnes propositions et y croire. Je dis toujours qu'avant la crise et après la crise, rien ne sera plus comme avant. Cela sera autrement. José Manuel Barroso, nous devons proposer cet "autrement" à nos concitoyens pour qu'ils croient de nouveau en la politique et en l'Europe.

 
  
MPphoto
 

  Martin Schulz, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren! Kommissionspräsident Barroso hat die Lage der Europäischen Union realistisch beschrieben. Sie haben – das haben wir seit langem erwartet – sich endlich kämpferisch gezeigt als derjenige, der im Zentrum des Gemeinschaftsorgans, das Sie vertreten, steht und bereit ist – wie wir heute gehört haben, notfalls auch im Kampf –, die Gemeinschaftsmethode zu verteidigen. Dafür will ich Ihnen im Namen meiner Fraktion herzlich danken. Das ist der richtige Ansatz.

(Beifall)

Wir leben in einer Zeit, wo jahrzehntelange Gewissheiten nicht mehr bestehen. Es gab die Gewissheit, dass die europäische Integration immer weiter voranschreiten würde. Es ist schon 2005 bei den Nein-Stimmen zur Verfassung sichtbar geworden, dass das nicht mehr der Fall ist. Es gab die Gewissheit, dass das europäische Projekt unumkehrbar sei. Das ist nicht mehr der Fall. Es gab die Gewissheit von Generationen, dass Europa den Beitrag leisten würde, dass es ihren Kindern besser gehen würde, als ihnen selbst. Meine Eltern waren sicher, dass es mir besser gehen würde als es ihnen je gegangen ist. Das war so. Das war eine Gewissheit von Generationen. Und wir, die Jüngeren, wir wussten, dass es uns besser gehen würde als unseren Eltern. Das konnte man sehen. Das konnte man mit Händen greifen. Und dahinter stand die Idee von Europa.

Und wie ist es heute? Können wir sagen, dass es unseren Kindern besser gehen wird als uns? Sind nicht unsere Kinder diejenigen, die uns fragen: Wie wollt ihr eigentlich absichern, dass der Wohlstand, den ihr ein ganzes Leben hattet, auch unser Wohlstand sein wird?

Länder, in denen mehr als 50 % z. T. hoch qualifizierter junger Männer und Frauen arbeitslos sind, können nicht verbunden werden mit der Gewissheit, dass Europa, so wie es heute ist, die Voraussetzung dafür schafft, dass es wieder Vollbeschäftigung gibt, dass es soziale Sicherheit gibt, dass die Investitionen in Ausbildung – und Eltern investieren viel in die Ausbildung ihrer Kinder – Früchte tragen. Warum ist das so? Ist das so, weil der europäische Integrationsansatz falsch ist? Ich glaube, da sind wir uns alle einig: Nein, die Idee, dass Europa mit gemeinschaftlichem Handeln ökonomisch, ökologisch, sozial, kulturell, versehen mit dafür geschaffenen Institutionen, diesen Wohlstand sichern kann, ist nach wie vor richtig. Falsch ist, wie mit der Idee umgegangen wird. Falsch ist, wie sie gemanagt wird. Europa hat nicht eine Krise seiner Idee. Europa hat eine Krise seiner Führung. Deshalb war das, was Sie heute hier gesagt haben, richtig. Den Intergouvernementalismus, der in dieser Union blüht, kann man nicht einmal mehr als Intergouvernementalismus bezeichnen! Eines der Organe der Europäischen Union, über die wir nie reden, ist der Rat. Der Rat selbst – Sie müssen einmal mit Männern und Frauen, die im Rat sind, reden –, also das Organ der Regierungen der Europäischen Union, wird entmachtet. Kein Ausschuss der Ständigen Vertreter, kein ECOFIN, kein Rat „Allgemeine Angelegenheiten“ entscheidet noch irgendetwas. Wir haben es mit einem Rückfall in eine Hauptstadtdiplomatie zu tun, die Europa an den Rand des Zusammenbruchs führt.

(Beifall)

Und das angesichts der Herausforderungen, vor denen wir im 21. Jahrhundert stehen! Da kann man wirklich sagen: Das sind die Methoden des Wiener Kongresses im 19. Jahrhundert, wo die Mächtigen Europas, wie sie uns jetzt mitgeteilt haben, einmal im Halbjahr zusammenkommen wollen, um hinter verschlossenen Türen zu beraten und anschließend ihren erstaunten Untertanen mitzuteilen, worüber sie sich mal wieder nicht einigen konnten. Das, meine Damen und Herren, kann nicht die Zukunft Europas sein. Diese Patchwork-Demokratie, die die uns da vorsetzen wollen, bei der am Ende ja nicht etwa der gemeinschaftliche Geist entscheidet, sondern der politische Opportunismus der jeweiligen Hauptstadt! Die politische Taktik der letzten Oppositions- oder Regierungspartei, im großen oder kleinen Mitgliedstaat, ist am Ende wichtiger als die weltweite Stabilität des Währungssystems. Das ist die Krise in Europa, und dem müssen wir uns entgegenstellen! Ich glaube, wir haben heute einen ersten Ansatz gesehen.

Worunter leidet die Europäische Union? Sie leidet darunter, dass die Politik dieser Hauptstadtdiplomatie sich treiben lässt von den Märkten. Übrigens, die gleichen Märkte, und das haben Sie richtigerweise gesagt, die von den nationalen Haushalten vor wenigen Jahren stabilisiert werden mussten. Wenn wir von den Märkten reden, müssen wir einmal konkret werden, Banken, die Milliardenwerte verzockt haben in der Form eines uns ja immer noch – das werden wir heute wieder hören – als Nonplusultra angepriesenen angloamerikanischen Wirtschaftsmodells.

Drei Jahre nach der tiefsten Bankenkrise sind wir in der Situation, tatenlos mit ansehen zu müssen, dass ein Anfang-30-jähriger junger Mann das Geld einer Schweizer Bank in Höhe von 1,5 Milliarden Euro verzockt, verspielt! Der setzt sich an den Computer, tippt ein paar Zahlen rein, schwupp, schon sind 1,5 Milliarden weg. Drei Jahre, nachdem wird diese Spekulationsorgien erlebt haben! Das war eine Schweizer Bank, auf deren Konten – das unterstelle ich einmal – sicher auch Kapital liegt, das aus Griechenland herausgebracht worden ist, um es dort der Besteuerung zu entziehen. Da bin ich ganz sicher.

(Beifall)

Deshalb frage ich diese Regierungschefs: Wann kommen endlich die konkreten Vorschläge für die Marktregulierungen? Wann werden diese verheerenden Spekulationen – übrigens mit Finanzprodukten, die ja kein normaler Mensch mehr versteht – endlich verboten? Wann folgen den unzähligen Versprechungen, die gemacht worden sind, endlich Taten? Das sind die entscheidenden Fragen.

Es entsteht in Europa aufgrund dieses Verhaltens ein gefährliches Vakuum. Ein Vakuum, das durch das Nichthandeln der Regierungen entsteht. Sie haben heute angefangen – spät, wie ich finde, aber hoffentlich nicht zu spät –, Ihren Anteil zu leisten, um das Vakuum zu füllen, und wir, das Europäische Parlament, sind aufgerufen, in Kombination der Gemeinschaftsorgane Kommission und Parlament die gesetzlichen Voraussetzungen dafür zu schaffen, dass da, wo wir es beeinflussen können, diese Marktregulierungen geschaffen werden.

Denn es ist völlig klar: Wenn ich den Menschen in Deutschland, in Griechenland, in Finnland, in der Slowakei oder wo auch immer die Renten kürze, um anschließend als Regierungschef zu sagen, ich muss aber die Banken stabilisieren – deren Manager sagen, sie hätten von den Spekulationen dieses jungen Mannes nichts gewusst, um anschließend mit ihrem Nichtwissen mit millionschweren Abfindungen nach Hause zu gehen – da kann ich verstehen, wenn die Leute auf die Straße gehen und rebellieren! Das kann ich verstehen!

In das Vakuum des Nichthandelns und des Nichtregulierens dringt ein gefährliches Gemisch von Gefühlen ein: Hoffnungslosigkeit einer jungen Generation, Verzweiflung von Eltern, die sehen, dass das, woran sie geglaubt haben, ihr Projekt, nicht mehr liefert, was es bisher geliefert hat. Das führt zu einem gigantischen Misstrauen in unsere gemeinschaftliche Union und in unser gemeinschaftliches Wertekonzept. Diesem Misstrauen muss man begegnen durch konkretes, klares Handeln.

Das haben wir heute gehört. Sie haben Recht. Nicht irgendeiner, der in einem Hinterzimmer ausgekungelt worden ist – und wenn er noch so schön ist und Herman Van Rompuy heißt –, ist der Mann, der dieses Problem lösen kann. Wer die Wirtschaftsregierung in Europa will, der kann sie hier haben, da sitzt sie. Und wer will, dass sie demokratisch kontrolliert wird durch uns, der braucht nur in den Vertrag von Lissabon zu schauen. Da ist das beschrieben.

Was wir nicht brauchen, ist eine Hauptstadtdiplomatie neben den Verträgen. Was wir brauchen sind die europäischen Rechtswerke. Wir sind eine Rechtsgemeinschaft und kein Zufallsgenerator. Wer will, dass diese Krise gelöst wird, der muss die Gemeinschaftinstitutionen stärken, weil die Herausforderungen des 21. Jahrhunderts – Umwelt, Währung, Migration – nicht durch den nationalen Vorgarten gelöst werden können, sondern nur durch ein beherztes Auftreten der europäischen Gemeinschaftsorgane zusammen. Das ist unsere Aufgabe als Europäisches Parlament. Ich glaube, die überwältigende Mehrheit in diesem Hause ist dazu bereit, und die wenigen, die glauben, uns hier – ob mit Fahnen oder Worten – vorexerzieren zu müssen, dass der Nationalstaat die Lösung ist, das sind die Leute, die die Axt an die soziale und friedliche Zukunft der nächsten Generation legen. Deshalb sind die proeuropäischen Fraktionen aufgefordert, gemeinsam zu handeln.

(Beifall)

 
  
MPphoto
 

  Guy Verhofstadt, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, first of all I would like to thank the President of the Commission for his speech on the state of the Union and also for a number of his proposals.

Let us be very blunt about this. As you have recognised, the state of the Union is bad. Let us also repeat here in this House that this crisis is not about Greece and Greece’s debt. This is a crisis about the euro, about the European Union and, in fact, a crisis today about the existence – the vital existence – of the European Union. We are confronted today (shouting from the Chamber) – yes, the only difference is that you gave bad answers to that question, that is the problem – because the real questions we have to ask are: are we able to stand together in this crisis? Are we able to stand united in this crisis? Are we able to show real solidarity in this crisis, and have we the vision to do so, the courage to do so and the political leadership in the European Union to do so? These are the questions that we need to face today.

Let us start with the state of the Union. The state of the Union is bad, but I think we have to face today’s reality. We are in the middle – not at the end – of a crisis, really in the centre of it. Look at the reality. Mistrust of banks has again risen over recent days and weeks. Markets and stocks are at the lowest level since 2008. The International Monetary Fund yesterday lowered its growth forecast for Europe for next year to only 1.1%, down from 1.6%. Some economists are already talking about recession in the Union. Finally – this is important because we will come back to this later on – spreads: the tensions inside our markets have never been so high. Before the financial crisis, the spreads in the eurozone – that is the difference between the average of the obligations, the bonds of other countries (and Germany) – were only 19 – less than 20 – basic points. Today the spreads are ten times higher. The average of the bonds in the eurozone – NT bonds – is more than 200 basic points, with, naturally, Greece at 2 149 basic points of difference – a 21%-higher interest rate. In Portugal there is a difference of more than 1 000, as there is in Spain. In Italy there is a difference of 400 basic points. These are tensions that are not sustainable. This must be solved not yesterday, not today but in a short time period because it is unsustainable to continue like this.

There is a second question that we have to answer today. What solutions were provided for this crisis – mainly by the Council, as has been indicated, and mainly by the Member States? They were half measures, measures that have been seen as too little, too late. You will remember that the first Council initiative after the start of the crisis in December 2009 was to announce a European solution to the crisis by launching EUR 30 billion of bilateral loans to solve the crisis. That was the big idea in February 2010 of the Member States and the Council. No European answers, no: bilateral loans to a single country in the south of Europe. That should create the solution. What we saw was the crisis becoming more and more difficult to overcome.

I should say that the highlight of this bad approach to the crisis has been the casino deal of the real world. The decision was taken between France and Germany not to strengthen the Stability Pact but to weaken the Commission’s proposal on the Stability Pact. We were in the middle of the crisis on the Stability Pact and then the Member States came forward with a proposal, saying that they had a deal in Deauville, near the casino – which is not such a bad one, everybody wins there – and in the end the outcome was that we lowered the sanctions, we lowered the penalties and you could simply continue the game inside the Stability Pact. This has ruined the Stability Pact.

So, Mr Barroso, the most important conclusion of today has to be the message that you gave. You gave it here, very well and to much applause, but now you have to repeat it in another place, somewhere in Brussels, at the Council. I am no longer there, but I am sure we will know what you say there. You will have to repeat it there, telling them that the intergovernmental method is a bad method that cannot work. And why can it not work? Because it needs unanimity; the Polish know about that, as Poland disappeared in the 18th century because of the unanimity rule in the Polish Parliament: that is history and reality. The same could happen in Europe if we continue with this unanimity rule. We have to abolish it. Colleagues, this is the real problem. Why is there such a problem in this crisis? Because the Member States are reluctant to transfer new sovereignty and powers to the European Union. We all know that the only way out of this crisis is a new transfer of powers to the European Union and to the European institutions. That is at stake.

Mr Barroso, I am pleased with a number of the initiatives that you have announced today. They are key to my group. You have said that we shall take an initiative in the coming weeks on eurobonds. You have already found a new name: stability bonds. No problem. You can call them what you like – eurobonds, stability bonds – if they are bonds to mutualise debts and, as you have indicated, to make and create more discipline – not only solidarity – in the Union. Very well, we look forward to this in the coming weeks. You have said that we shall put proposals on the table to organise economic governance beyond the six pack. I think this is necessary and is a first step to real economic and fiscal union. You have also said that you should reflect on the external single representation of the eurozone at international level.

However, what I am asking is that you go further than this and that in the coming two weeks, at the European Council on 17 October, you put a global plan on the table of the Council. Why do you have to do that? Because otherwise they take their own initiatives in the Council. You have the right of initiative; they do not. If you do not use your right of initiative by putting a document on the table with these different initiatives in it, others will fill the vacuum.

This should be done on three specific topics. First of all, the organisation of the real economic government inside the Commission. You have said here that we are the real economic government, but the reality is different. Mr Juncker, Mr Van Rompuy, Mr Rehn, Mr Barroso, the President of the European Central Bank, we have at least five people who represent Europe. We need one, and it can only be a senior Commissioner that you have to appoint. Make him European Minister of Finance and then all this discussion of who is representing the euro would be over.

Secondly, I missed one important element in your proposals. There is a European plan to recapitalise the European banks. The problem of the European banks has not been solved, and we shall not recover from this recession or the stagnation or economic downturn if we do not first of all recreate trust between the banks and recapitalise them. Only a European solution can solve this. I know that Mrs Merkel refused that proposal on 4 October 2008. She heard on the radio that there were some problems with a German bank. So you see what history can signify: if she had heard that news maybe three hours before, she would have accepted the solution of a European rescue plan for banks.

But let us come back to this. Mr Barroso, my request to you is that you put all this in a document on the table of the Council in two weeks’ time. We cannot do it as a European Parliament. The European Council cannot do it. You have the power, you have the right of initiative, and I can tell you that this whole Parliament will be behind you if you take such an action.

(Applause)

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 149(8))

 
  
MPphoto
 

  William (The Earl of) Dartmouth (EFD). - Mr Verhofstadt, do you accept that the French and German Governments, to which you referred in your very eloquent speech, have the absolute right to make decisions in what they judge to be their own national interest?

 
  
MPphoto
 

  Guy Verhofstadt (ALDE). - I think they have that right, they have their sovereignty, but I think the best way today to defend the interest of France and to defend the interest of Germany is to defend the interest of the European Union and to give more power to Europe. That is their interest.

(Loud applause)

 
  
MPphoto
 

  Jan Zahradil, on behalf of the ECR Group. – Mr President, how are you, President Barroso, how do you feel? I must admit I feel a lot of sympathy for you because I genuinely believe that you are aware that the situation is serious. At the same time, I have to admit that I do not share many of your views. I agree with you that fiscal consolidation, curbing of public expenditure and financial rigour are necessary because markets are very sensitive and markets at the moment do not forgive any mistake. However, good intentions are not enough.

Let us make one thing clear: the euro currency was imposed on states of different development, different purchasing power, different GDP per capita, different living standards, different budgeting and different levels of competitiveness. It was done purely for political and ideological reasons because the euro should have served as a tool for further integration, not primarily as a single currency per se.

(Interjection from Mr Cohn-Bendit)

Then came public overspending, lack of discipline, and this directed some countries to the verge of collapse. In normal situations at such a time countries would devalue their currencies to cope with those consequences but, of course, as members of the eurozone, they cannot do that because they are not allowed to do so. So the only solution remaining are firstly bail-outs, more bail-outs and even more bail-outs, or whatever you want to call them, and secondly, transition of monetary union into a fiscal union and, thus, most importantly the debt union.

The logic of the first step, the bail-out step, is that the debts of some will be paid by the others, and the second step will mean a further shift of national power to the European level and further diminishing of the role of Member States. Mr Verhofstadt might like it, I very much doubt that most members of his own group like it as much as he does but, again, the most important thing is whether the people of Europe like it and whether it will help to promote more pro-European thinking amongst European nations. If you think that it does, you are wrong, ladies and gentlemen. I can tell you in my own country a recent poll has shown that 75% of people are against joining the euro, and do you really think that this is a result of some anti-European propaganda? No, it is not a result of anti-European propaganda, it is just a result of people who see and think. They simply do not buy into this idea any more of a federal Europe – that is very simple.

I ask you frankly, President Barroso, do you concede that it may come to a situation where, as the only solution to the current problems, it might be that one or more of the eurozone members would have to leave the monetary union? Secondly, would you admit that some other still non-eurozone members could re-evaluate their thoughts about joining the eurozone or not? Please do not get me wrong. If it comes to that, my feeling is that it will not mean the fall of the euro, because none of us wishes that, but the mentality of the euro at all costs is precisely the way to destroy the euro.

I understand that, if it comes to a reduction of the eurozone, that might be a political disaster for those who invested a great deal of their political capital into that idea, into the idea of a United States of Europe, but that is their problem. President Barroso, I can agree with you when you stressed the necessity to reinforce competitiveness, to complete the single market, to improve the legal background. Believe me, you achieve none of these things with an old and outdated EU framework. Mr Schuman, Mr Monnet, they were undoubtedly nice guys but their ideas are 50 years old. So please let us stop thinking in these terms because now, President Barroso, unfortunately for you, you have almost no choice between bad decisions and even worse decisions. For instance, another ‘worse decision’ you came with, which you have just mentioned, is the financial transaction tax. It sounds fine at first glance, just a small fee for transactions, but in the real world such a tax will lead to only one conclusion: that countries and institutions will seriously reconsider their location and they will leave the European market and this will undermine further the European economy. It is very simple. We need a new EU paradigm for the 21st century. Unfortunately, there is very little chance, almost no chance, of this new paradigm being born in this very building, in this very assembly.

The longer I am here, the more I feel that this assembly is more a part of the problem rather than a part of the solution. I am sorry to say that, I am sorry for you President Barroso, but anyway I wish you good luck.

 
  
MPphoto
 

  Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, Herr Barroso, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Ich glaube, es sitzt hier fast keiner im Raum, der nicht gerne gehört hat, wie Sie uns erklärt haben, Herr Barroso, dass Sie jetzt bereit sind, zum großen Sprung nach vorn für Europa anzusetzen. Sie haben das am Beifall schon ablesen können. Bevor wir uns über die nächsten Abschnitte dieser Sprünge verständigen, möchte ich nochmals etwas zu der Analyse der Situation sagen, wie wir sie sehen. Herr Verhofstadt hat gesagt: Europa ist in einer schlechten Verfassung. Ich würde sagen, wir haben – was Finanz- und Wirtschaftskrise angeht – bisher den worst case verhindert, wir haben aber noch längst nicht alles unter Kontrolle. Wenn wir in die Mitgliedstaaten schauen, stellen wir fest, dass das, was wir immer wieder gesagt haben, nämlich dass wir mit zu kleinen Maßnahmen zu spät dran sind, heute immer noch stimmt. So wird in einigen Mitgliedstaaten jetzt über den EFSF abgestimmt – was nicht verkehrt ist, aber man muss sagen, wenn man das in Zeit und Raum einordnet, dann müsste eigentlich schon über den dauerhaften Krisenmechanismus und seine Architektur und das wirkliche Aufbauen einer Wirtschaftsregierung entschieden werden.

Dieses „zu spät“ und „zu wenig“ trifft aber nicht nur für das Agieren im Rat zu. Wenn ich an das Paket zur wirtschaftspolitischen Steuerung denke, das hier zur Verabschiedung steht, dann muss ich auch da sagen: Wir haben uns Zeit gelassen. Dafür gab es gute Gründe. Trotzdem verpassen wir jetzt einige Chancen, was dieses Paket angeht. Es ist nicht der Sprung nach vorn für gute Entwicklung. Die Unwucht – und auch darüber haben wir schon unglaublich oft geredet – zwischen Stabilisierungspolitik und Politik für Aufbau und für Wege heraus aus der Krise ist auch in diesem Paket nicht in Ordnung.

Das, was ich für das eigentliche Thema der politischen Krise in der Europäischen Union halte, wird weder mit unseren Vorschlägen zur Finanzkrise noch mit unseren Vorschlägen im Rahmen des Sixpacks gelöst. Unser eigentliches Problem ist, dass wir in verschiedenen Bereichen mit verschiedenen Maßnahmen in den letzten Jahren mehr Ungerechtigkeit geschaffen haben. Wenn wir das nicht korrigieren, werden wir die Fliehkräfte, die es ja nicht nur wegen der Hauptstadtdiplomatie gibt, sondern die es auch gibt, weil die Bürger das Vertrauen in die Funktionstüchtigkeit verlieren, nicht kontrollieren und nicht beenden können.

Zum Thema Ungerechtigkeiten: Ich glaube, Herr Barroso, dass wir das so nicht weiterlaufen lassen können, dass viele Jahre lang an den Finanzmärkten wahnsinnig verdient worden ist, bis es zum Knall gekommen ist und dann entschieden worden ist: Wir vergesellschaften die Probleme und lassen die Gewinne bei denjenigen, die fröhlich spekuliert haben. Ich glaube, dass das ein großes Problem ist und dass die Bürger auch verstanden haben, dass die Stabilisierung bisher insgesamt zu ihren Lasten geht. Ich glaube, dass wir in der zunehmenden Notwendigkeit, in der Schuldenkrise zu handeln, auch wieder Dinge tun, die zu noch größerer Ungerechtigkeit führen. Wir können nicht allein auf Einsparmaßnahmen setzen. Wenn Sie sich anschauen, was in Griechenland passiert, was in Irland passiert – allein so eine Zahl wie der Anstieg der Selbstmordraten in diesen Ländern treibt einem doch die Schamesröte ins Gesicht. Man kann nicht einseitig Haushalte sanieren und sparen, man muss das, wofür meine Fraktion sich in der Verhandlung um das Paket zur wirtschaftspolitischen Steuerung die ganze Zeit eingesetzt hat, gleichzeitig machen. Wir müssen überlegen, wie wir die Armut in der Europäischen Union bekämpfen. Wir müssen klären, wie wir in Bildung investieren können. Und wir müssen auch wirklich in nachhaltige wirtschaftliche Entwicklung investieren, sonst werden wir keine Zustimmung für mehr Europa unter der Mehrheit der Bürgerinnen und Bürger finden.

(Beifall)

Ich möchte drei Monate, bevor aus diesem Parlament eine Delegation nach Durban zur nächsten Weltklimakonferenz reisen wird, an dieser Stelle noch einmal ausdrücklich betonen, Herr Barroso: Auch wenn Sie in Ihrer Rede sogar von erneuerbaren Energien und Investitionen in nachhaltige Entwicklung gesprochen haben – es ist wirklich irre, wie vergesslich europäische Politik ist. Wir haben uns in den Jahren 2007 und 2008 darauf verständigt, dass es teurer sein wird, nicht in ehrgeizigen Klimaschutz zu investieren, als wir das bisher ermessen können. Generationengerechtigkeit mit unseren bisherigen Austeritätsmaßnahmen herzustellen, ohne einen klaren Plan, wie man nachhaltige Entwicklung mit den Schwerpunkten Klimaschutz und Ressourceneffizienz organisiert, werden wir so nicht schaffen. An dieser Stelle sind Sie leider sehr schwach.

(Beifall)

Ich wollte eigentlich noch etwas zum Süden des Mittelmeeres sagen. Das streiche ich jetzt. Ich wünsche Catherine Ashton, dass es ihr gelingt, unsere Vergangenheit, die europäische Vergangenheit im Süden des Mittelmeeres zum Thema zu machen. Und ich wünsche viel Glück für die Verhandlungen um Israel und Palästina, denn diese Zwei-Staaten-Lösung und der Frieden dort ist ein weiterer Schlüssel für eine bessere Entwicklung in der arabischen Welt.

Abschließend, Herr Barroso, zu Ihrem angekündigten großen Sprung: Sie wissen, dass wir wollen, dass Sie der Mann sind, der jetzt dafür sorgt, dass etwas, was wir schon die ganze Zeit Wirtschaftsregierung nennen, tatsächlich angegangen wird. Ich glaube, Ihnen werden in den nächsten Wochen – wenn Sie das so konsequent verfolgen, wie sie das hier versprochen haben – manchmal die Ohren klingeln. Und wenn Sie mit der deutschen Bundesregierung oder auch den Niederländern darüber diskutieren, dann werden Sie an Guy Verhofstadt denken und sich fragen, warum er seine liberalen Kollegen in den Regierung nicht stärker gemacht hat.

(Zwischenrufe)

Lieber Guy, wir lieben deinen europäischen Esprit, aber er fehlt uns manchmal, wenn wir mit deinen Kollegen zu tun haben!

Ich möchte noch einen Punkt ansprechen und mich an die andere Seite dieses Hauses wenden. Die polnische Ratspräsidentschaft, Herr Barroso, könnte für diesen Ansatz, den Sie verfolgen, sehr wichtig sein. Mit ihrer Haltung zu Europa und mit ihrer Haltung gegen die Hauptstadtdiplomatie, die bisher stattgefunden hat, könnte die polnische Ratspräsidentschaft einen wirklichen Vorstoß machen in Richtung Vorbereitung einer erneuten Vertragsveränderung und guter Grundlagen für das, was wir uns unter Wirtschaftsregierung vorstellen.

(Beifall)

(Die Rednerin ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ zu beantworten (Artikel 149 Absatz 8 GO).)

 
  
MPphoto
 

  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE). - Herr Präsident! Liebe Rebecca, würdest Du zur Kenntnis nehmen, dass der niederländische Premierminister ja vorgeschlagen hat, einen Kommissar – Olli Rehn, um konkret zu sein – als den quasi europäischen Finanzminister vorzuschlagen? Eine Idee, von der wir der Meinung sind, dass sie richtig und gut wäre.

Die zweite Frage, die ich an Dich habe, ist folgende: Du hast hier von Unwucht gesprochen und von Investitionen, die man machen muss. Wie erklärst Du, dass Rot-Grün hier und heute gegen einen verbesserten, ertüchtigten, gestärkten Stabilitätspakt stimmen wird, um Stabilität für die Eurozone zu erzeugen, während wir in Berlin von Rot-Grün wunderbare Ratschläge bekommen?

(Beifall)

 
  
MPphoto
 

  Rebecca Harms (Verts/ALE). - Herr Präsident! Mir ist durchaus bewusst, dass die holländische Regierung sich zum Teil anders positioniert als die deutsche Bundesregierung. Aber eines darf man wirklich nicht vergessen: dass dieses bedingungslose Bekenntnis zu weniger Intergouvernementalität und zu mehr Europa von den Regierungen, in denen auch die Liberalen sitzen, so wie Guy Verhofstadt es hier vertritt, nicht geteilt und nicht forciert wird.

Zweitens zu unserer Kritik an drei Berichten, die hier heute verabschiedet werden und die um Stabilitätspolitik und um den Umgang mit Haushaltsdefiziten kreisen: Wir sind wirklich fest davon überzeugt, dass man nachhaltige Haushaltspolitik machen muss. Unser Thema heißt auch bei Haushaltspolitik: Generationengerechtigkeit.

Aber die Art und Weise – und da können Sie jetzt sozusagen beispielhaft nach Griechenland gucken – wie da Haushaltspolitik gemacht wird, vertreten wir nicht mit. Wenn man nicht in der Lage ist, gleichzeitig für die jungen Leute Perspektiven zu schaffen, und wenn man nicht in der Lage ist zu sagen, wie denn die nachhaltige Entwicklung, von der immer wieder gesprochen wird, in Gang gesetzt werden soll, dann halten wir das für keinen Beitrag zur Generationengerechtigkeit.

(Beifall)

 
  
MPphoto
 

  Lothar Bisky, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! Herr Präsident Barroso! Die Europäische Union steckt in ihrer schwersten Krise seit ihrer Gründung. Da sind wir uns sicher einig. Es geht natürlich um eine Wirtschafts-, Finanz- und Schuldenkrise, es geht natürlich auch um Griechenland, es geht auch um den Euro. Die Mitgliedstaaten und die Europäische Union haben keine hinreichend wirkungsvollen Finanzmarktregeln aufgestellt. Die Politik droht deshalb zum Spielball der Spekulanten zu werden.

Bisher getroffene Maßnahmen zielen auf Haushaltskonsolidierung durch Ausgabenkürzungen. Konkret bedeutet das vor allem soziale Einschnitte. Es bedeutet Kürzungen für Löhne und Transferleistungen, steigende Arbeitslosigkeit, sinkende öffentliche Investitionen, eine fallende realwirtschaftliche Entwicklung. Entscheidungen werden zunehmend auf intergouvernementalem Wege getroffen, ohne vorherige Abstimmung mit Parlamenten, eher in Abstimmung mit Bankenchefs. Damit verliert die Europäische Union zunehmend Vertrauen und Zustimmung. Europas Skeptiker – das sage ich der sachlichen Feststellung wegen – gewinnen an Boden. Wir stecken mitten in einer politischen Glaubwürdigkeitskrise der Europäischen Union. Ich glaube, da sind wir einer Meinung.

Herr Barroso, weder über die Analyse der Krisenursachen noch über die besten Lösungsvorschläge stimmen wir beide vollends überein. Bei aller notwendigen Kritik betone ich aber, dass wir Linken uns der Verantwortung für die Europäische Union bewusst sind. Die Idee der europäischen Einigung ist auch eine durchaus linke Idee, jedenfalls von vielen Linken in der Vergangenheit und in der Gegenwart verteidigt. Wir verteidigen diese Idee auch in der Zukunft, und wir werden darauf achten, dass sie nicht dem Profitinteresse der Märkte und Spekulanten überlassen wird.

Ich bin überzeugt: Europa braucht viel mehr Kooperation statt weiteren Rückzug in nationale Interessen. Europa braucht eine solidarisch gemeinsam abgestimmte, demokratisch legitimierte Wirtschafts-, Fiskal- und Sozialpolitik. Deshalb unterstützen wir Sie, Herr Barroso, wenn Sie endlich die versprochenen und von diesem Parlament eingeforderten Gesetzesvorschläge vorlegen als erste Schritte für eine umfassende Finanzmarktregulierung, für Besteuerung von Finanzmarkttransaktionen, für Eurobonds, die das Solidaritätsprinzip der Europäischen Union bekräftigen.

Den Wert und die dringende Notwendigkeit der Solidarität zwischen den Staaten und zwischen den Menschen werden wir immer wieder betonen. Solidarität meint nicht nur Finanzhilfen, sondern Solidarität meint auch Widerstand gegen den Kürzungswahn der Regierungen. Als oberster Vertreter einer genuinen europäischen Institution müssten Sie sich unserer Forderung nach Abkehr von diesem Kürzungswahn eigentlich anschließen können.

Bedrohlich erscheint mir zurzeit, dass die soziale Spaltung unserer Gesellschaften massiv voranschreitet. Die Politik orientiert sich auf die Rettung von Banken. Hier stellt sie Kreditrahmen von hunderten Milliarden Euro bereit. Für die kleinen Leute hingegen bleibt nur das Bezahlen der Zeche für die verfehlte Politik der Liberalisierung und Privatisierung. Ihnen werden massive Sparprogramme auferlegt, Sie müssen länger arbeiten, erhalten Kürzungen von Löhnen und Gehältern und Sozialleistungen. Sie sind den Sparprogrammen der Regierungen ausgeliefert.

Die soziale Gerechtigkeit ist völlig unter die Räder gekommen. Das kann so nicht weitergehen. Wir sehen das an Massenaktionen der Bevölkerung in Griechenland, Portugal, Irland und Spanien. Die zeigen das ganz deutlich.

Lassen sie mich zum Schluss feststellen: Entweder wird es einen gemeinsamen solidarischen Weg aus der Krise geben, dann kann die EU besser, sozialer, nachhaltiger, ja demokratischer aus der Krise hervorgehen, oder es gibt keine Lösung für die EU als Ganzes mit schwer voraussagbaren Folgeschäden.

(Beifall)

(Der Redner ist damit einverstanden, eine Frage nach dem Verfahren der „blauen Karte“ zu beantworten (Artikel 149 Absatz 8 GO).)

 
  
MPphoto
 

  Gerard Batten (EFD). - Mr President, and thank you, Mr Bisky, you mention in your speech that anti-Europe sentiment and feeling was gaining ground. Can I ask you to accept that there is a clear distinction between anti-European Union feeling and anti-Europe? The people who are anti the European Union of the political construction, like me, are very pro-Europe. Would you please accept that there is a clear distinction there and we should stop talking about anti-European sentiment and start talking about anti-European Union sentiment?

 
  
MPphoto
 

  Lothar Bisky (GUE/NGL). - Ja, das ist schon ein differenziertes Problem. Allerdings will ich ganz deutlich sagen, welche Gefahren ich sehe. Ich denke, das habe ich auch gesagt. Mit Rückzug auf die Nation lösen wir keines der Probleme des 21. Jahrhunderts.

(Beifall)

Deshalb verteidige ich auch die Gemeinschaftsmethode. Das wollte ich sagen. Ansonsten muss man natürlich bei all diesen Dingen stark differenzieren. Aber die Basis muss sein: Gemeinsam können die Nationen in Europa etwas lösen. Deshalb gibt es die Europäische Union. Einzeln und als Nationen können sie nichts und verfallen zurück ins Mittelalter.

(Beifall)

 
  
MPphoto
 

  Nigel Farage, on behalf of the EFD Group. – Mr President, Mr Barroso told us this morning that the European Union is an inspiration. Mr Barroso, whilst you admitted to there being one or two little economic problems, you made it perfectly clear that jobs and growth were to follow, that everything is going well. In fact you painted a vision that a new period of European renewal is upon us.

As a former Communist yourself you probably remember the old Soviet leaders getting up to give their speeches and telling everybody that there was a record harvest or that tractor production figures were terribly good, and they of course believed that history was on their side. In fact President Khrushchev got up and said to the West: we will bury you. So much did he believe in his own Union.

Now of course we look back at that and we laugh. I think that in our tomorrows people will look back at you and they will say: how on earth did this unelected man get all of this power and how did Europe’s political class sitting in this room decide that the Community method should replace national democracy? I think people will look back in astonishment that we have surrendered democracy.

But what you want to do is to say, right, we have a European Union and what we have to do now is have more of it. So, as an architect – and you are one of the key architects of the current failure – you say that even though everything to date has been wrong we are going to do more of the same.

I thought that was a definition of madness. I cannot believe that this is a rational response to any situation in which you find yourself and, far from it being a State of the Union, I would argue that the Union is in a state because just look at the confusion. We have got you as President of the European Commission, we have a President of the European Parliament; we have got my old friend Herman van Rompuy who is the permanent President of the European Council; we have got the Poles, they are now presidents temporarily of the European Council; we have got presidents all round this room. Goodness me, even I am a President. I am not sure what the collective noun for presidents is, perhaps an incompetence. I do not know.

But certainly when you take away democratic accountability it is clear that nobody really is in charge and it is developing as a Union of intolerance. Anybody who stands up here and dares to give a political view which is different from the received wisdom is written off as mad, insane, violent and fascist; we have heard it for years from these people. The intolerance is so deep that, when we get referendums in France, the Netherlands and Ireland that reject your view, you as a political class see it as a problem to be overcome. So I am very worried about the whole root of this Union.

There is a new nationalism that is sweeping Europe. You want to abolish the nation states, in your case, Mr Schulz, perhaps because you are ashamed of your past. And you now want this flag and a new anthem to replace nation states and you do not care how you get there. If you have to crush national democracy, if you have to oppose popular referendums, you just sweep this aside and say that it is populism.

But it is not, it is democracy. What is sweeping northern Europe now, starting off in April with that amazing result in the Finnish general election, is a new democratic revolution. It is not anti-European. It wants a Europe of trade; it wants a Europe of cooperation; it wants a Europe where we can do student exchanges and we can work in each others’ capital cities; it wants those things. But it does not want this European Union model. Frankly, you are all now yesterday’s men.

(Applause)

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 149(8))

 
  
MPphoto
 

  Andrew Duff (ALDE). - Mr President, I would like to ask Mr Farage what his answer is for little Britain to the challenges of globalisation.

 
  
MPphoto
 

  Nigel Farage (EFD). - Mr President, this point is often made, namely that a country like Britain is only 62 million people and are we not better off being part of a big European club so that we can have more of a voice on the world stage? Funny that, is it not? Here is Britain, the world’s fifth largest trading nation, which is now prohibited from going into World Trade Organisation talks because all of that is done, on our behalf, by an unelected European Commissioner.

Mr Duff, the answer actually is that an independent Britain that trades and cooperates with her European neighbours in an age of globalisation would be able to forge her own trade relationships across the world. It would make sense for a country like ours to start off with the English-speaking world, which shares common law – our own kith and kin in the Commonwealth who we turned our backs on so shamefully.

(Applause)

 
  
MPphoto
 

  Laurence J.A.J. Stassen (NI). - Voorzitter, geachte collega's, de Europese Unie is in feite al failliet. Dit trekt Nederland langzaam mee in een zinkend moeras. De euro moest en zou in landen als Griekenland worden ingevoerd, ongeacht de enorme risico's die vooraf bekend waren. Door die beslissing zitten we nu in een crisis die zijn weerga niet kent. Ondertussen mogen Nederlandse burgers de rekening hiervoor betalen.

De eurofielen die deze problemen hebben veroorzaakt, willen nu zelfs nog een stap verder gaan. Zo pleit voorzitter Barroso openlijk voor het invoeren van eurobonds. Het is een absurd idee, mijnheer Barroso. De eurocrisis is ontstaan doordat zuidelijke eurolanden te gemakkelijk geld konden lenen. Het laatste wat we nu nodig hebben zijn eurobonds waar het nog eenvoudiger wordt om schulden te maken. Dat is het recept voor een volgende crisis.

Wie denkt u eigenlijk te vertegenwoordigen, mijnheer Barroso? Het is toch bekend dat lidstaten als Nederland fel tegenstander zijn van deze eurobonds. Waarom steunt u niet de landen die de Europese Unie nog overeind houden? Voorzitter, het is wat ons betreft helder: de heer Barroso kiest partij voor de eurozondaars. Ondertussen worden landen die hun huishoudboekje op orde hebben, zoals Nederland, als een citroen uitgeperst om de rekening te betalen voor bijvoorbeeld het frauderende Griekenland. Mijnheer Barroso, wat de Partij voor de Vrijheid betreft kan u alvast uw bureau leegruimen en op zoek gaan naar een nieuwe baan. De voorzitter van de Commissie hoort de belangen van alle landen te behartigen. Wat de Partij voor de Vrijheid betreft bent u daar duidelijk niet toe in staat.

 
  
MPphoto
 

  Mikołaj Dowgielewicz, President-in-Office of the Council. − Mr President, President Barroso, Commissioner, honourable Members, first of all let me thank you, Mr President, for the opportunity to speak on behalf of the Council in this crucial debate. I would like to thank President Barroso for his remarks, and I especially want to emphasise what he said about the need to restore growth in the European Union. This has been reflected in a number of interventions today. The growth agenda is also at the very heart of the Polish Presidency programme, where we are working very closely with the Commission ahead of the October European Council.

Here let me mention two elements: first of all, the implementation of the Europe 2020 strategy. It is the EU institutions and the Member States working together in the framework of EU 2020 which will ensure that we emerge stronger from the crisis. Second, the negotiations on the multi-annual financial framework, which we started this autumn. There are, of course, very different opinions on the MFF to be reconciled. Everybody refers to the economic climate that underpins those discussions. In any case we will have to find compromises, and for the Council Presidency there are two elements which are absolutely crucial in those discussions.

First of all, we must have a comprehensive, profound debate on the basis of the proposal from the Commission. Secondly we must find consensus on the idea that the money should be spent on supporting Europe in its search for stable and balanced growth.

Mr President, let me use this opportunity briefly to say that we are looking forward to the very important vote today in Parliament: a very important vote for economic and monetary union and a very important vote for the European Union. This vote on the six-pack is a milestone on our way out of the debt crisis and towards more fiscal and economic transparency and discipline. This will also mean more power for the Commission, and I am happy that we have found support for these proposals in the Council.

I also want to acknowledge in this process the role that Parliament has played in making sure that the package is coherent and ambitious and the fact that you have shown flexibility and responsibility.

Another example, from the last 48 hours: correlation tables, where we actually enhance the role of the Commission as the guardian of the Treaties. This is also a way of showing that we are transparent in the implementation of European legislation and that the Union works.

Finally, another example from the last twelve hours: a compromise in the trialogue on the external financial instruments. The reason why I mention those three – the six-pack, correlation tables and the external financial instruments – is very simple. The message is: the Community method works. The sceptics can be proved wrong, and I address this to Mr Zahradil in particular, because I think people from your party in the Czech Republic and Poland do not read the facts, they just live in a dream that the European Union will crumble. I think you will be proved wrong.

To close, I just want to say that, concerning economic and monetary union, Schengen, foreign and security policy, the single market, energy and all the issues that President Barroso raised today, you can count on an approach by the Presidency which will include more Europe, not less Europe; more support for the Community method rather than intergovernmentalism; and finally, support for ever-closer union and not for ever-looser union. That is the only way to rebuild trust.

 
  
MPphoto
 

  Mario Mauro (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Presidente della Commissione, in tanti, forse tutti, prima di questo dibattito, abbiamo invocato più coraggio e da oggi credo che dovremo chiamarla "Barroso Cuor di Leone".

La crisi economica è anche crisi istituzionale ed è giusto, come Lei ha detto, che rilanciamo il progetto europeo cercando nuove soluzioni alla crisi che viviamo. La paura infatti è la forza trainante di una visione populista e nazionalista ed è il coraggio, che invece è il valore che ha creato l'Europa e le ha dato pace e prosperità.

Attenzione, però, signor Presidente, le nostre idee e le sue proposte sono antitetiche rispetto al populismo, ma i nostri elettori sono spesso gli stessi. Questo significa che se le riforme, cui lei ha fatto cenno, non verranno realizzate nel giro di pochi mesi, paradossalmente, diventeranno il pretesto per critiche euroscettiche. Lei ha aperto con un tris d'assi questa partita, signor Presidente, cali, adesso, l'asso di cuori del "Cuor di Leone", presenti subito le proposte al Parlamento e al Consiglio e ci aggiudicheremo insieme questa mano.

 
  
MPphoto
 

  Corien Wortmann-Kool (PPE). - Dank u wel, Voorzitter. Ik wil u danken, voorzitter Barroso, voor de manier waarop u daadkrachtig ook de gemeenschappelijke methode om onze gemeenschappelijke euro te redden hier hebt uiteengezet.

Straks is er een cruciale stemming over het sixpack waarin we de Europese Commissie als onafhankelijke autoriteit in de steigers zetten. Het heeft maanden geduurd voordat we ook de Raad zover hebben gekregen. Maar dit Parlement heeft stand gehouden. Het is nu cruciaal om met elkaar hier in dit Huis 'ja' te stemmen, want dan kunnen we daarop voortbouwen.

We roepen u echt op om met die ambitieuze voorstellen te komen, want we staan op een tweesprong. Wij kunnen vandaag beslissen om verder te bouwen op die gemeenschappelijke methode voor het economisch bestuur in Europa en dat te hervormen. Het alternatief is: chaos op de financiële markten en de regeringsleiders die het voor het zeggen krijgen. Ook dat is een keuze. Vervolgens moeten we ook in dit Huis, gezamenlijk met alle politieke fracties, verder werken aan de voorstellen die u vandaag heeft gepresenteerd om het verdere bestuur te versterken.

 
  
MPphoto
 

  Tanja Fajon (S&D). - Spoštovani gospod predsednik – moramo biti iskreni, ste rekli. Podali ste nekaj zelo pomembnih sporočil in hvala vam za to.

Želimo si več Evrope, a zdi se, da ne najdemo več skupne politične volje. Dobro ste rekli, da ima Evropa prihodnost, če vzpostavimo zaupanje, za kar rabimo stabilno rast in politično voljo naših voditeljev.

Ljudje so zaskrbljeni, prestrašeni. Živimo v času, ko mladi ne razumejo več smisla evropskega povezovanja. Zanima jih le, kako bodo lahko živeli svoje življenje. Napovedali ste poziv podjetjem, da ponudijo mladim priložnosti za delo in koristijo socialni sklad. Ni dovolj. Rabimo konkretna dejanja, mladi rabijo upanje.

Kriza zaupanja je enako resna kot ekonomska in finančna kriza. Če nam naši državljani ne bodo verjeli, nikoli ne bodo podprli naših potez. Prepozno in neodločno ukrepamo. Zgubljamo še tisto mlado generacijo, ki še verjame v Evropo. Zgubljamo pa tudi države, ki trkajo na vrata Unije, države Zahodnega Balkana, ki imajo evropsko perspektivo, a njihove prihodnosti, gospod predsednik, danes sploh niste omenili.

Torej pridobimo zaupanje ljudi in hvala lepa.

 
  
MPphoto
 

  Charles Goerens (ALDE). – Monsieur le Président, j'aimerais dire à Monsieur le Président de la Commission que l'Europe avait besoin de ce discours. Vous avez rarement été aussi en phase avec votre auditoire. Un diagnostic de plus? Oui, mais doublé d'une incontestable détermination. Cela contraste agréablement avec le rôle plutôt effacé qu'a joué la Commission au cours des dernières années.

Permettez-moi cependant, à mon grand regret d'ailleurs, de rester quelque peu dubitatif. Ceux qui, depuis des années, parmi nos États membres, freinent des quatre fers ne sont pas là aujourd'hui pour nous dire s'ils se rangent derrière les grandes lignes de votre discours.

Un orateur vient de dire que les idées de Robert Schuman et de Jean Monnet sont vieilles de plus de 150 ans. Permettez-moi de rappeler que, pour tenter de faire échec aux idées de Jean Monnet et de Robert Schuman, M. Zahradil, dont il est question, vient de mobiliser des idées vieilles de plus de 150 ans.

 
  
MPphoto
 

  Othmar Karas (PPE). - Herr Präsident, meine Damen und Herren! Herr Kommissionspräsident, Sie haben heute sehr klar gemacht: Sie sind kein honest broker, Sie sind der Chef der europäischen Regierung. Ihre Kommission ist die Wirtschaftsregierung. Daher lehnen wir jede Doppelstruktur ab. Wir sollten uns jetzt dafür einsetzen, die Kakofonie zu beenden und den Kommissionspräsidenten auch zum Vorsitzenden der Staats- und Regierungschefs der 17 zu machen und Olli Rehn zum Vorsitzenden der Eurozone, bis eine Vertragsänderung vorlegt.

Legen Sie uns eine Roadmap zur Schaffung der Wirtschafts- und Sozialunion vor! Machen Sie klar, dass Sie ein Budget benötigen, das die EU-Kommission handlungsfähig macht! Danke für die Eigenmittel! Danke für die Transaktionssteuer! Mehr Entschlossenheit, Ambition und Begeisterung wird die Jugend an Bord bringen und uns die Zukunft zum Freund machen.

 
  
MPphoto
 

  Paulo Rangel (PPE). - Senhor Presidente, queria naturalmente cumprimentá-lo por este suplemento de esperança que deu a todos os deputados europeus e, em particular, aos cidadãos da União Europeia, que nós aqui representamos. E, dito isto, queria dizer que nós esperamos agora da Comissão uma acção muito, muito determinada junto do Conselho para que se possa, no curto prazo, resolver esta crise da dívida soberana.

Sabemos que é uma maratona, mas são precisos sinais imediatos. E, por isso, sem prejuízo de começarmos já todos a pensar numa alteração dos Tratados que dê a tradução política a todo o projecto que aqui hoje trouxemos, sem prejuízo disso, é preciso algo que se faça já. Este conjunto de medidas e, porventura, um acordo, um acordo entre os Estados, aquilo a que temos chamado uma espécie de acordo parassocial que vá para lá dos Tratados e que possa, a partir deste momento, pôr em marcha todas estas ideias.

Muitos parabéns pela sua coragem e pela sua determinação. Creio que nós estamos no bom caminho e saímos daqui hoje com outra determinação.

 
  
MPphoto
 

  Liisa Jaakonsaari (S&D). - Arvoisa puhemies, herra Daul sanoi mielestäni aivan oikein, että mikään ei todennäköisesti ole tämän kriisin jälkeen samoin kuin nyt. Velkakriisi todennäköisesti muuttaa Euroopan asemaa, jos siihen ei saada ratkaisuja tulevaisuudessa.

Otan esimerkin: Eurooppa on tähän mennessä painostanut Kiinaa toteuttamaan ihmisoikeuksia ja oikeusvaltioperiaatetta. Nyt näyttää siltä, että Kiina alkaa painostaa Eurooppaa hyväksymään esimerkiksi Kiinan markkinatalousaseman. Se saattaa vaikuttaa siihen, että tulevaisuudessa Kiina painostaa Eurooppaa hyväksymään mitättömämmät ympäristönormit, heikon kuluttajansuojan. Sen takia velkakriisistä ulos pääseminen on ehdottoman tärkeää Euroopan tulevalle asemalle maailmassa. Siksi kaikki ne ponnistelut, joita komissio, te herra Barroso, olette esittäneet, ovat erittäin tärkeitä ja kunnioitusta herättäviä.

 
  
MPphoto
 

  Emilie Turunen (Verts/ALE). - Hr. formand! Hr. kommissionsformand – tak for din tale. Jeg må sige, at det faktisk er første gang i to år, at jeg tror på det, du siger. Jeg synes, du holdt en god tale i dag. Men når det er sagt, så vil jeg også sige, at vi står i en meget alvorlig krise, både politisk og økonomisk. Derfor er der brug for, at vi omsætter den tale til handling. Du skal vise os resultater, og du skal vise os konkrete forslag. Jeg vil komme med nogle bemærkninger i den forbindelse, for der er brug for noget, der rækker langt ud over det, der er på bordet lige nu. Der er brug for en samlet, koordineret kriseplan for Europa, der sikrer holdbarhed, bæredygtighed og social retfærdighed.

Vi har i den forbindelse brug for tre ting: 1) en resolut forsikring til markederne om, at vi står skulder ved skulder om euroen – der skal ikke være mere slinger i valsen, og det skal du sætte dig i spidsen for, 2) vi kan ikke spare os til ny vækst og beskæftigelse - der er brug for en investerings- og en jobplan, 3) der skal fokus på indtægtssiden igen i Europa. Tak for dit forslag til en finansiel skat – vi har ventet længe. Kære hr. Barroso, vi skal omsætte det, som du har sagt i dag, til konkret handling. Vi skal stoppe med at tro, at nedskæringer og forstillelse kan redde Europa. Vi skal have en overordnet samlet krisestrategi, og det er din vigtigste opgave de næste måneder.

 
  
MPphoto
 

  Alexander Graf Lambsdorff (ALDE). - Herr Präsident! Herr Kommissionspräsident, Sie haben eine sehr gute Rede gehalten! Worauf es jetzt ankommen wird, ist, sie auch umzusetzen, das follow-up, so wie Guy Verhofstadt es gesagt hat, dass da wirklich etwas passiert. Ich glaube, wir sind uns hier weitestgehend einig, wir brauchen mehr Europa, um dieser Krise Herr zu werden. Aber wir brauchen das richtige Europa, und das heißt für uns: Wir wollen eine Stabilitätsunion statt einer Schuldenunion. Wir brauchen eine Schuldenbremse in den nationalen Verfassungen der Regierungen. Wir brauchen – da bin ich anderer Auffassung als mein Fraktionsvorsitzender – weiterhin unterschiedliche Zinssätze, denn die wirken wie eine ökonomische Schuldenbremse. Wir brauchen auch geordnete Staatsinsolvenzen. Wir brauchen also Regeln dafür, was passiert, wenn ein Land zahlungsunfähig wird, damit wir es in der Eurozone halten können – das ist ja der entscheidende Punkt. Und wir brauchen einen Stabilitätspakt mit Zähnen, mit automatischen Sanktionen. Ich muss eines sagen: Dass Rot und Grün hier und heute gegen diesen ertüchtigten Stabilitätspakt stimmen wollen, ist die Fortsetzung der Politik von Gerhard Schröder von 2003, die Zerstörung der Stabilitätskultur in Europa.

 
  
MPphoto
 

  Juan Fernando López Aguilar (S&D). - Señor Presidente, este debate sobre el estado de la Unión tiene lugar en un momento crítico, como se ha dicho: el peor en la historia de la Unión.

Por tanto, el estado no es bueno, pero me sumo a los que han expresado su convicción de que el malestar que recorre Europa no tiene como causa lo que Europa hace, ni mucho menos lo que Europa dice –que, a menudo, recibe aplausos en este hemiciclo– sino la falta de Europa, lo que Europa no hace, la contradicción entre lo que dice y lo que aplaude y lo que realmente hace.

Los Gobiernos hablan de tomar decisiones difíciles: son las que imponen a los ciudadanos, pero no las que se imponen a sí mismos. ¿Están en disposición de renunciar a su miopía, a su «cortoplacismo», a sus intereses estrictamente locales o nacionales en aras de las soluciones necesarias, de hacer lo que hay que hacer y no hacer poco, tarde, fragmentariamente y en la dirección equivocada?

Y, además, añado, que no es verdad que para hacer lo que hay que hacer haga falta reformar los Tratados. ¡No! Me sumo a los que están convencidos de que hubo un tiempo en que no, habiendo instrumentos, hubo determinación y voluntad. Ahora tenemos los instrumentos, sólo nos hacen falta la voluntad y el liderazgo.

(El Presidente interrumpe al orador)

 
  
MPphoto
 

  Jean-Paul Gauzès (PPE). - Monsieur le Président, il y a quelques jours, je vous avais dit, de façon amicale, un certain nombre de choses. Vous n'avez pas raté le rendez-vous d'aujourd'hui.

Nous avons entendu – enfin, je dirais – ces paroles fortes qui sont nécessaires pour faire face à la crise de la décision politique que nous connaissons, car au-delà de la crise économique, financière et sociale, que vous avez décrite, et de la crise de confiance, il y avait et il y a une crise de la décision politique.

En affirmant aujourd'hui haut et fort le rôle de la Commission et ses propositions constructives – dont certaines sont déjà mises en œuvre, sur la réglementation financière notamment – et grâce à ce Parlement, grâce à ce qui sera voté tout à l'heure, je l'espère, et grâce à ce travail en commun que nous pourrons faire à nouveau – comme l'a dit M. Schulz tout à l'heure –, je crois que nous pouvons faire avancer l'Europe dans le bon sens et vous apporter tout le soutien dont vous avez besoin, et que, désormais, vous méritez pleinement.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Marisa Matias (GUE/NGL). - Senhor Presidente, Dr. Durão Barroso, honestamente, há um ano, aqui, anunciou os eurobonds. Hoje repetiu-se, e suspeito que daqui a um ano volte a repetir-se. Pode mesmo chegar-se ao caso de se apresentar a todos nós dizendo: My name is Bond, Eurobond.

Sr. Presidente, nós todos queremos eurobonds, mas a verdade, e o problema, é que a agente de serviço que temos actualmente, a que tem planos secretos, aquela que tem a ordem para matar, é a Sra. Merkel. Ainda hoje ficámos a saber do plano Eureka. Se o Sr. Presidente tiver informação sobre este plano, gostaria muito que nos desse informação, porque nós também gostamos de saber sobre estes planos secretos para, supostamente, salvar a Europa da crise.

Mas, mudando de assunto, Sr. Presidente, quero perguntar-lhe se falou sobre a Palestina. Nós já sabemos que a União Europeia não tem uma posição comum sobre a Palestina. O que eu não percebo, e gostaria de compreender, é como é que a Europa quer ter uma palavra a dizer nas negociações do processo de paz, quando a proposta de apoio orçamental à Autoridade Palestiniana para 2012 representa metade do que foi executado em 2010 e um corte de um terço em relação a 2011. Peço-lhe, por favor, que o comente.

E, por último, aos jovens que se manifestam nas ruas e que referiu, Sr. Presidente, não lhes ofereça estágios. Ofereça-lhes políticas de emprego. Eles agradecem e nós também.

 
  
MPphoto
 

  Niki Tzavela (EFD). - Mr President, I would like to thank President Barroso for his inspiring Community speech. We in the south started as pigs and are now in a period of being guinea pigs. We do not object to that. If we have to be the guinea pigs for testing and finding out the methodology and the process of having a real coherence and a real unity within the European Union, we accept that, but how long will this experiment last?

As a Greek, I accept all the criticism and admit that we have made mistakes and are still making mistakes, but I will do so within my own Parliament and my country. As a European, the question is: how long will the experiment last? If we are to be the catalyst for having a real Union and for having a structural, institutional coherence we accept it. It is worth it.

 
  
MPphoto
 

  Diane Dodds (NI). - Mr President, there is a real sense of déjà vu in this House this morning. We have heard the scale of the economic nightmare, we hear the supposed solutions, and yet, Mr Barroso, we have heard you speak in this House on these things with these promises of solutions many times before.

That sense of déjà vu was heightened for me when I heard one Member actually say that, after your speech, you should be called ‘Barroso the Lionheart’. What nonsense. The political class in this House, led by you and the Presidents in this House, should hang their heads in shame. We have a monetary union that has been politically inspired. It is an ideology that is not working and that is costing Europe’s citizens a significant amount of money as they suffer cuts and more and more depression and a greater downturn in economic growth.

 
  
MPphoto
 

  Mirosław Piotrowski (ECR). - Panie Przewodniczący! Pan przewodniczący Barroso stwierdził dzisiaj, że Komisja Europejska jest de facto rządem gospodarczym Unii, można więc wnioskować, że będzie dążyła do sformalizowania tego stanu rzeczy. Na bazie kryzysu Unia chce się odbić do przodu, pogłębiając integrację, tworząc podwaliny super-państwa europejskiego. Mówiąc o kryzysie gospodarczym, nie zauważa się jednak kryzysu demokracji i kryzysu wartości. Zapowiedziano dzisiaj kolejne możliwości zmiany traktatu lizbońskiego, który przyjęto wbrew woli obywateli wyrażonej w referendum w kilku krajach Unii. Budując państwo europejskie, nie mówi się o najważniejszych wartościach, na jakich jest zbudowana Europa, czyli na wartościach chrześcijańskich. Co więcej, dostrzegamy próbę ich dezawuowania. Trzeba jasno i dobitnie stwierdzić, że żadna reforma nie odniesie sukcesu bez powrotu do prawdziwych europejskich korzeni.

 
  
MPphoto
 

  Sylvie Goulard (ALDE). - Monsieur le Président, vous avez dit beaucoup de choses très justes sur la pauvreté, sur la taxe sur les transactions financières et sur les eurobonds, que, grâce à Olli Rehn et à une coopération très fructueuse, nous essayons de faire progresser ensemble.

J'ai une question, Monsieur Barroso. Je la pose sans aucune animosité: pourquoi devrions-nous vous croire aujourd'hui? Pourquoi – vous qui êtes depuis sept ans à la tête de la Commission et depuis deux ans le pilote du bateau communautaire dans la crise – avoir attendu aujourd'hui? N'oubliez pas, en pensant notamment à tous ces jeunes que vous avez évoqués, que si vous décevez, votre responsabilité devant l'histoire sera immense, et ce sera aussi la nôtre si nous restons simplement à contempler le désastre.

 
  
MPphoto
 

  Wim van de Camp (PPE). - Voorzitter, ik wil de heer Barroso hartelijk danken voor zijn speech, en met name voor de vele concrete maatregelen die hij heeft genoemd.

Als Nederlander houd ik altijd mijn zorgen over het tempo. Ik heb de indruk dat de financiële markten meer tempo van Europa willen. Daarnaast hebben wij het spreekwoord in Nederland: 'er is een verschil tussen gelijk hébben – en de heer Barroso heeft gelijk – en gelijk krijgen'. Wij moeten gelijk krijgen.

De relatie met de Raad is al besproken hier vanochtend, maar ik vraag even aan de heer Barroso om te reflecteren op de kritiek van buiten Europa. Mijnheer Greithner was vorige week in Polen en meende opmerkingen te moeten maken over het tempo van Europa. Maar ook de BRICS-landen willen nu Europa helpen. Dat vond ik zelf een belediging voor Europa. Graag een reactie daarop.

 
  
MPphoto
 

  Tunne Kelam (PPE). - Mr President, my country, Estonia, is completing its ninth month in the turbulent eurozone, but I am still clear that the best way to defend the interests of Estonia or France or Portugal is to stand united and to defend first of all the interests of Europe as a whole.

Fingers have today been pointed at the Council. Its will and leadership in acting decisively and convincingly will be crucial to restore trust in the eurozone and the European Union as a whole. Continuing with intergovernmental methods is probably a certain way back to chaos. We now need to head towards an economic union whose speed cannot be dictated by its slowest members.

As for the financial stability facility, it has been tailored to address the crisis in the smaller states. Now the contagion has spread to the big states, and I wonder whether the competences of this authority should now be expanded.

 
  
MPphoto
 

  Jean-Pierre Audy (PPE). - Monsieur le Président, bravo Monsieur le Président Barroso, vous avez une vision équilibrée et juste de la gravité de la situation et des solutions communes à y apporter.

J'ai bien entendu les critiques sur les méthodes. Aujourd'hui, dans cet hémicycle, il y a des absents: nos chefs d'État et de gouvernement. Je voudrais faire un rêve: que nous ayons un grand débat politique sur l'état de l'Union, avec la Commission européenne dans son ensemble – c'est le cas –, les représentants des peuples, les chefs d'État et de gouvernement avec leurs représentants, et le Président van Rompuy. Mais je voudrais dire aux chefs de groupes politiques: Avons-nous invité M. van Rompuy? Avons-nous invité les chefs d'État et de gouvernement, ainsi que des représentants des parlements nationaux?

Nous avons un Conseil européen le 17 octobre. C'est un moment politique considérable. Nous devons mettre sur la table vos propositions, Monsieur le Président Barroso, il faut que nous ayons un grand débat politique avec le Président van Rompuy, qui pourrait préparer cette session du Conseil européen, à notre mini-session de Bruxelles le 13 octobre.

 
  
MPphoto
 

  Csaba Sándor Tabajdi (S&D). - Barroso Úr! „Mi mindig mindenről elkésünk.”. Barroso úr, a magyar költő sorai jutottak eszembe. Ön elkésett ezzel a beszédével. Európa egyszerre foglya a pénzügyi banki körök zsarolásának, de foglya az európai politikai elitek döntésképtelenségének, tesze-toszaságának. Hol volt augusztusban az Európai Bizottság, Barroso úr? Holt volt az Európai Parlament? Lehet kritizálni a kormányfőket, de ők legalább visszajöttek a szabadságukról. Ilyen mentalitással nem lehet Európát irányítani. Sajnálatos, hogy a néppárti képviselők elhalasztották a hatos jogszabálycsomag végszavaztatását. Ami júniusban jó lett volna, mára már kevés, nem elegendő, többre van szükség. Nem elegendő a megszorítás politikája, az európai jobboldal, benne a magyar jobboldal, nem tud mást, csak megszorítani. Gazdasági növekedés munkahelyteremtés nélkül: Európa sose szabadul ki az adósság béklyójából.

 
  
MPphoto
 

  Μαρία-Ελένη Κοππά (S&D). - Κύριε Πρόεδρε, σήμερα πρέπει να αναλογιστούμε αν η Ένωση είναι σε καλύτερη θέση απ’ ό,τι ήταν πέρσι. Δυστυχώς, η απάντηση είναι αρνητική. Η Ευρώπη, τόσο στα μάτια των ευρωπαίων πολιτών όσο και στη διεθνή σκηνή, δείχνει πιο αδύναμη και πιο ευάλωτη μπροστά στην κρίση. Στα οικονομικά κυριάρχησε η αμφιθυμία, η διπλή γλώσσα, η αδυναμία λήψης γενναίων αποφάσεων και, όταν αυτές, έστω και καθυστερημένα, λαμβάνονταν, ήδη από την επόμενη ημέρα ετίθεντο σε αμφισβήτηση. Στο ζήτημα του χώρου ασφάλειας και ελευθερίας, είχαμε μονομερείς πράξεις που αμφισβητούσαν απευθείας τη Συνθήκη Σένγκεν. Στο επίπεδο της κοινής εξωτερικής πολιτικής, η χρονιά αυτή έδειξε για άλλη μια φορά την αδυναμία της Ένωσης να εκφραστεί με ενιαία φωνή.

Κύριε Πρόεδρε, η Ελλάδα έχει δεσμευτεί να εκπληρώσει πλήρως τις υποχρεώσεις της αλλά, για να μπορέσει ο ελληνικός λαός να συνεχίσει το δύσκολο δρόμο των θυσιών, το μήνυμα της Ευρώπης πρέπει να είναι σαφές και καθαρό όπως το δικό σας σήμερα.

 
  
MPphoto
 

  Marielle De Sarnez (ALDE). - Je voudrais dire au Président Barroso que j'ai apprécié son discours et qu'il va tout à fait dans la bonne direction, mais j'aimerais que nous convenions ensemble que, depuis 18 mois, les institutions européennes n'ont pas vraiment été à la hauteur – c'est en tous les cas mon sentiment – de la crise, et qu'elles n'avaient pas réussi, pour le moins, à endiguer cette crise, au fond, de confiance, et cette crise de la dette et de la zone euro. Aujourd'hui, le résultat, c'est que notre Union européenne est affaiblie. Alors, est-ce qu'un sursaut est possible? Vous l'avez dit. Eh bien, je souhaite que vous ayez raison.

À cela, il y a plusieurs conditions: d'abord, il faut mobiliser l'ensemble des acteurs politiques et l'ensemble des institutions européennes dans le même sens. Ensuite, il faut réaffirmer haut et fort les principes qui ont fait l'Europe, c'est-à-dire la solidarité et l'esprit communautaire. Ensuite, il faut dire que le départ d'un seul pays de la zone euro n'est pas une hypothèse. Vous l'avez dit et c'est bien. Ensuite, il faut poser sur la table un paquet d'ensemble cohérent. Guy Verhofstadt l'a dit, il en a donné le détail, je ne vais pas revenir dessus. Enfin, il faut avancer vers une vraie gouvernance économique, mais il faudra progresser également vers une vraie gouvernance politique. Jamais, il n'y a eu autant de responsabilités.

(Le Président retire la parole à l'orateur.)

 
  
MPphoto
 

  Rui Tavares (Verts/ALE). - Senhor Presidente, o ano passado, eu disse-lhe que ainda não tinha acordado para a crise. Agora a crise está aí, fez-se sentir muito claramente e, de facto, acordou toda a agente. O meu medo é que seja demasiado pouco, demasiado tarde.

A Europa precisa de três coisas. Uma, que a sua moeda única emita dívida em seu nome, como qualquer moeda no mundo real. Não pode continuar com 17 dívidas diferentes.

Segundo, precisa que essa dívida seja utilizada num plano de recuperação económica, de emprego, de investimento público, de construção de infra-estrutura. Aí estamos de acordo.

Precisa de uma terceira coisa. Precisa de legitimidade política para usar essa dívida e para fazer esse plano de recuperação económica. E isso é uma coisa que o Presidente da Comissão pode garantir, tomando passos para que o próximo presidente da Comissão seja aquele, ou aquela, que elegerem os 500 milhões de cidadãos nas eleições de 2014.

Para que, finalmente, quando houver boas ideias em cima da mesa, elas não possam ser assassinadas pelos líderes de Paris ou de Berlim, numa cimeira à beira de um casino, e que a voz dos 500 milhões se faça ouvir para, de facto, ter uma União Europeia com solidariedade a sério. Não este tipo de solidariedade que temos agora, que de cada vez que oiço falar nela – confesso – me assusto mais um pouco.

 
  
MPphoto
 

  Miloslav Ransdorf (GUE/NGL). - Po berlínských událostech v roce 1953, kdy politbyro SED vydalo prohlášení, že lid zklamal důvěru politbyra, Bertolt Brecht prohlásil, že doporučuje politbyru, aby si tedy vytvořilo jiný lid, který nezklame jeho důvěru. Z vystoupení pana Barrosa a dalších řečníků jsem získal dojem, že evropské státy, evropské národy zklamaly důvěru Komise. A doporučuji proto panu předsedovi Barrosovi, aby si vytvořil jiný evropský lid, který nezklame jeho důvěru.

 
  
MPphoto
 

  Jaroslav Paška (EFD). - Napriek nesmiernemu úsiliu, ktoré Rada, Komisia i Európsky parlament vynakladajú na stabilizáciu európskeho menového systému, nemôžeme hovoriť o tom, že by sa nám výrazne darilo. Vzájomné osočovanie a prehadzovanie zodpovednosti za nedobrú situáciu na Radu a národné vlády, myslím si, nie je celkom férové.

Veď si len uvedomte, že žiadate napríklad od nových členských krajín, aby v mene svojich občanov prijali nové dodatočné záväzky na stabilizáciu dnes nesolventných štátov v situácii, keď výška priemerného dôchodku je napríklad na Slovensku necelých 400 EUR, čo je takmer štyrikrát menej ako v ťažko skúšanom Grécku, a priemerná mzda je okolo 800 EUR, čo je tiež niekoľkokrát menej ako v krajinách očakávajúcich finančnú pomoc.

Vážený pán predseda Komisie, keď ste taký frajer, skúste sa postaviť pred slovenských občanov a povedať im, že majú ešte viac šetriť a poriadne sa zadlžiť len preto, aby v bohatších, nesolventných krajinách boli naďalej zachované niekoľkonásobne vyššie príjmy. Myslím si, že na solidaritu sa v tomto prípade skutočne nemožno odvolávať...

(Rečník bol prerušený predsedom.)

 
  
MPphoto
 

  Jo Leinen (S&D). - Herr Präsident! Herr Barroso, Sie haben zu einer Renaissance der europäischen Idee aufgerufen. Ich glaube, wir sind uns einig: Die europäische Idee ist gut, aber sie braucht eine neue Begründung, sie braucht ein neues Profil, warum wir Europa – und mehr Europa – im 21. Jahrhundert brauchen. Als Vorsitzender des Umweltausschusses ist mir eine Idee klar: Europa muss eine Stabilitätsunion werden – auch in ökologischer Hinsicht und nicht nur in finanzieller Hinsicht.

Die jungen Leute vor allen Dingen begreifen, dass wir mit 9 Milliarden Menschen zur Hälfte des Jahrhunderts einen Kampf um Energie haben werden, einen Kampf um Rohstoffe, einen Kampf um Lebensmittel. Also schließen wir doch einen europäischen Pakt für ökologische Stabilität mit Energieeffizienz, mit Ressourceneffizienz, mit Nachhaltigkeit! Wir haben damit begonnen, und jetzt in der Krise darf das nicht verlorengehen, das darf nicht zweitrangig werden. Denn diese Probleme werden nicht weggehen, sondern sie bleiben erhalten oder kommen noch stärker. Ermutigen Sie Ihr ganzes Kollegium, dieses ökologische Profil der EU voranzutreiben. Die Jugend Europas wird uns dabei folgen.

 
  
MPphoto
 

  Karin Kadenbach (S&D). - Herr Präsident! Herr Präsident Barroso, Sie haben heute – und ich schließe beim Kollegen Leinen an – von einer Renaissance gesprochen. Renaissance heißt Wiedergeburt. Und wenn wir etwas wiedergebären, dann sollten wir auch wissen, in welches Umfeld dieses neue Projekt hineingeboren wird. Wir haben eigentlich nur in einem Bereich in Europa die vollste Zustimmung zu diesem Projekt Europa, das ist das Friedensprojekt Europa. So, wie im Moment die Politik betrieben wird, gefährden wir auch dieses Projekt und dieses Vertrauen.

Wir haben heute oftmals die Kritik gehört, dass offenbar die Flamme Europa nur noch in diesem Saal wirklich leuchtet und sehr viel Kindesweglegung betrieben wird, wenn wir an den Rat und an die einzelnen Mitgliedstaaten denken. Das heißt, es wird unsere gemeinsame Aufgabe sein – der Parlamentarier, Ihre Aufgabe als Präsident und vor allem auch die Aufgabe der Ratspräsidentschaft –, dazu beizutragen, dass diese Renaissance in einem Umfeld stattfindet, wo Vertrauen der Bevölkerung da ist. Dieses Vertrauen werden wir dann nicht haben, wenn wir diese Europäische Union nicht nur in Richtung Wirtschafts- und Währungsunion, sondern auch in Richtung Sozialunion vorantreiben. Das fehlt mir auch im Sixpack. Hier ist keine Garantie gegeben, dass nachhaltige Wirtschaft betrieben wird, dass Chancen für die Zukunft bestehen. Zukunft in Europa wird es nur geben, wenn die Menschen mit uns in die Zukunft gehen.

 
  
MPphoto
 

  Antonio Cancian (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Presidente Barroso, oggi l'abbiamo sentita carico e tonico, quindi ci fa ben sperare per questo prossimo futuro.

La crisi ci impone oggi scelte e tempi che forse non avremmo fatto in tempi normali. Non riesco e non voglio immaginare lo scenario che si presenterebbe con il fallimento dell'Europa e dell'euro. Quindi le scelte sono rivolte su tre punti: sulle riforme del modello organizzativo, il piano di uscita e attenzione ai tempi. Mi riferisco solamente al piano di uscita, questa va costruita, questa crescita. E qui c'è una grande partita e l'ha menzionata lei attraverso i project bond, relativa a questo piano Marshall, che potremmo chiamare un moderno vero "piano Barroso" che si riferisce a questi 1.600 miliardi di euro che vanno alla costruzione di questo grande piano delle infrastrutture.

Ci faccia essere ancora fieri di questa Europa, per chi ci crede come me e come tanti qua dentro, questo è l'obiettivo che dobbiamo avere subito, attenzione ai tempi, Presidente Barroso!

 
  
MPphoto
 

  Íñigo Méndez de Vigo (PPE). - Señor Presidente de la Comisión, hoy era un día importante y éste era un discurso importante. Creo que lo ha resuelto con buena nota, porque ha puesto usted tres ces: coraje, credibilidad y confianza.

Aquí se ha dicho que el método comunitario es un método anticuado. El método comunitario es el que nos ha permitido muchos años de paz y muchos años de prosperidad. En ese método comunitario la Comisión cumple un papel fundamental, está en el corazón de ese método comunitario.

Por eso, es muy importante que hoy, en un momento de crisis, en un momento de confusión, en un momento en que la gente pide que alguien la guíe, el Presidente de la Comisión Europea haya pronunciado un discurso comprometido.

Cuente usted, señor Presidente, con que, cuando esos compromisos se traduzcan en iniciativas, este Parlamento le va a apoyar políticamente. ¡Enhorabuena!

 
  
MPphoto
 

  Edite Estrela (S&D). - Senhor Presidente, eu gostaria de começar por felicitar o Sr. Presidente Barroso pelo forte discurso, pela mensagem de determinação que aqui nos trouxe, e por isso foi merecidamente aplaudido.

Falou da Europa dos cidadãos. Ora os cidadãos perguntam: como foi possível chegarmos aqui a esta crise, a tantos sacrifícios, quando a Europa tem 7 % da população mundial e 22 % do seu PIB?

Mas a grande questão é esta: como vamos sair daqui? E o Sr. Presidente sabe que os cidadãos estão fartos de palavras, querem é acção. E uma das acções que já deveria ter sido posta em prática era acabar com os offshores. O Presidente Sarkozy, durante a Presidência francesa, falou de acabar com os offshores, mas, até agora, nada foi feito.

Por outro lado, também é preciso proceder à harmonização fiscal, porque sem harmonização fiscal não há moeda única que resista. E acho que é importante que isso seja sublinhado e também que austeridade e responsabilidade devem rimar com solidariedade.

 
  
MPphoto
 

  Sophie Auconie (PPE). - Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, je voudrais vous parler plus spécifiquement du secteur des services publics, pour vous dire qu'il est essentiel pour l'économie de l'Union européenne. Je vous rappelle qu'il représente 26 % du PIB et un tiers des emplois dans l'Union européenne.

Que fait la Commission en la matière? Sous l'impulsion de Michel Barnier, elle a publié en avril dernier le Single Market Act – vous en avez parlé –, qui vise à relancer la croissance au sein du marché intérieur. Je salue cette initiative. Le commissaire Almunia vient, quant à lui, de publier, il y a quelques jours, une réforme des règles des aides d'État s'appliquant aux services d'intérêt général de nature économique. Son ambition de simplifier et de clarifier est soutenue par notre Parlement.

Au-delà de ces deux initiatives, Monsieur le Président, je considère que la Commission doit être beaucoup plus ambitieuse encore. Dès le début de la nouvelle législature, vous vous êtes engagé à proposer une communication sur ce sujet au Parlement, et ce, avant la fin 2011. Or, à ce jour, nous ne voyons rien venir.

Monsieur le Président, n'est-il pas, plus que jamais, utile de valoriser ce secteur? C'est important dans la période que nous traversons.

 
  
MPphoto
 

  Graham Watson (ALDE). - Mr President, I am sure the House will wish Mr Barroso luck in aligning the individual interests of Member States with the collective interest of the Union. We welcome his proposal for stability bonds to lay the basis for future growth.

Many of us understand that Germany has no wish to add to its public debt of EUR 2 000 billion the underwriting of some EUR 3 200 billion issued by the weaker countries of the Union, but does he foresee for the future a common budgetary programme for the eurozone, so that common bonds might be issued for future borrowing? Will he seek to extend the mandate of the European Central Bank, perhaps to add the pursuit of sustainable growth to the goal of price stability?

 
  
MPphoto
 

  Alfreds Rubiks (GUE/NGL). - Paldies, priekšsēdētāj! Barroso kungs, kad es sēžu šajā zālē un klausos Jūsu runas, man gribas aplaudēt, bet kad es aizbraucu uz Latviju pie saviem vēlētājiem un klausos, ko viņi man stāsta, man gribas raudāt. Latvija šodien izmirst. Latvija ir kļuvusi par vienu no visnabadzīgākajām valstīm Eiropas Savienībā. Pie visa tā, ko Jūs uzskaitījāt, manuprāt, es gribētu ieteikt vēl vienu aspektu — mums jādomā par to, lai mūsu darbi sakristu ar vārdiem. Mēs daudz runājam par solidaritāti, par taisnīgumu, par izlīdzināšanu, bet kā lai Latvijas zemnieks saprot vārdu „izlīdzināšana”, ja jūs esat ieplānojuši 2020. gadā Latvijas zemniekam maksāt tikai 52 % par hektāru, tas ir, no Eiropas Savienības vidējā [rādītāja]?

 
  
MPphoto
 

  Angelika Werthmann (NI). - Mr President, I would like to say to Mr Barroso that none of us actually knows the outcome of the current Greek crisis, although everyone is worried about the future of the euro and some even about the Union. To get out of this crisis we have to help and support Europe’s people first. It is of utmost importance to invest in education to boost the job market and to reduce the unemployment rate in Europe, especially among young people. Concerning the EU’s finances, we have to first ask the respective agents to take their responsibility. One thing has to be clearly understood, namely that Member States’ overspending must end since the consequences are taken out on our taxpayers. Finally, I would like to thank him very much for today’s speech but ask him to go ahead and do the work now.

 
  
MPphoto
 

  Anneli Jäätteenmäki (ALDE). - Arvoisa puhemies, Eurooppa on velkakriisissä, vaikka itse asiassa Euroopassa on kyllä rahaa. Kysymys on ennen kaikkea luottamuskriisistä, uskottavuuskriisistä. Arvoisa komission puheenjohtaja, ehdotitte sopimusten muuttamista. Tätä kriisiä ei ratkaista uusilla perussopimuksilla, vaan noudattamalla olemassa olevia sopimuksia, olemassa olevia sitoumuksia. Jäsenvaltioiden on saatava taloutensa tasapainoon ja vähennettävä velkaa.

Pelkään, että te, komission puheenjohtaja, olette johdattelemassa EU:ta talouskriisistä sopimuskriisiin. EU:lla ei ole varaa nyt uusiin kriiseihin, tämä täytyy hoitaa hallitusti niin, että nykyisiä sopimuksia noudatetaan. Arvoisa puhemies, en kannata myöskään eurobondeja. Ne johtavat vain uusiin kriiseihin, ne sallivat jäsenvaltioiden jatkaa holtitonta velanottoaan myös tulevaisuudessa.

 
  
MPphoto
 

  Andrew Duff (ALDE). - Mr President, it is great that we have to install a federal economic government and that this has been recognised by the Commission and acclaimed by Parliament, but I think that also poses problems about the popular legitimacy of this House. Would you agree with me that it is essential also to develop the European political parties to connect the citizen with the strengthened form, style and force of a government that we are going to have?

 
  
MPphoto
 

  Pervenche Berès (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, finalement vous écoutez parfois les socialistes puisque vous allez proposer une taxation des transactions financières et des eurobonds. Alors écoutez-nous encore un peu plus et mobilisez votre Commission pour que le pouvoir d'initiative communautaire soit mis au service d'une lutte efficace contre l'évasion fiscale plutôt que de laisser chacun des États membres négocier bilatéralement des accords avec la Suisse.

Puis, écoutez-nous aussi sur la question sociale car, avouez-le, ce matin vous avez été un peu bref. Qu'avez-vous dit d'une initiative dans le domaine de la restructuration des entreprises? Nous attendons des propositions fortes dans beaucoup de domaines où, manifestement, vous avez du mal à convaincre les États membres. Or, c'est votre mission et votre rôle.

Vous avez dit ce matin, aussi, que vous aviez demandé au Conseil les 400 millions manquants afin que les banques alimentaires puissent faire leur travail cette année dans le désastre économique que nous vivons.

Prenez votre bâton de pèlerin, faites votre travail pour aller convaincre chef d'État après chef d'État. C'est une mission essentielle que vous avez entre les mains, sinon, ceux qui sont dans la pauvreté seront victimes de l'Europe, et cela, nous ne pouvons pas l'accepter.

 
  
MPphoto
 

  Krisztina Morvai (NI). - Mr President, this morning’s session reminded me very much of the congresses of the Communist Party of the Soviet Union in its dynamics, especially as there is one man speaking from the podium and about 90% of those who watch him in front of their television sets understand that what the man says has nothing whatsoever to do with reality and with their experiences, yet their representatives applaud enthusiastically. Why? Because there is a huge gap between the representatives and those whom they are supposed to represent. That is something that should immediately be changed.

Another similarity is that those who want fundamentally to protest and change the system have to face police brutality, as we had to in Hungary between 2006 and 2010. For example, the trade union leader Judit Szima has now been under house arrest for several months, and György Budaházy and Endre Szász, who are opposition leaders who tried to fundamentally alter the system, have been in prison for three years now.

 
  
MPphoto
 

  Philippe Lamberts (Verts/ALE). - Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Commission, vous avez su trouver un ton que les indignés de la Puerta del Sol n'auraient pas renié lorsqu'il s'agit du secteur bancaire.

Nous aurions voulu retrouver cette indignation lorsque, le 21 juillet, vous acceptiez les conditions que les banques vous dictaient pour le deuxième plan d'aide à la Grèce. Nous aurions voulu retrouver cette indignation, lorsque vous adoptiez de nouvelles règles pour les banques. Or, le CRD IV n'est qu'une pâle copie de Bâle III. Quand allez-vous imposer aux banques la séparation des banques "casino" d'avec les banques qui, réellement, financent l'économie.

Enfin, je voudrais reprendre les deux chiffres que vous avez cités sur la taxe sur les transactions financières. Vous dites que les citoyens européens se sont engagés à hauteur de 4 600 milliards et vous annoncez fièrement que la Financial Transaction Tax rapportera peut-être 50 milliards par an. Je ne vois pas là de quoi être rempli de joie. Je ne vois pas là, en tout cas, le signe d'une véritable indignation vis-à-vis de ceux qui sont en train de mettre l'Europe à feu et à sang.

 
  
MPphoto
 

  Ildikó Gáll-Pelcz (PPE). - Tisztelt Elnök Úr! Az euró stabilitásával, valamint általában az Unió helyzetével kapcsolatos aggodalmak sajnos állandósultak. Bár a Bizottság, a Tanács, és az EKB jelentős lépéseket tettek a nemzetközi piacok megnyugtatása érdekében, azonban a gazdasági válság és a görög csődhelyzet megnyugtató kezelése még várat magára. Egyetértek Önnel: bizakodásra adhat okot, hogy az Unió a mai helyzet megoldásához hasonló, történelmi léptékű nagy ugrást már az utóbbi fél évszázadban végrehajtott. Jelenleg is ilyen történelmi helyzetben vagyunk, hisz ma szavazunk a gazdasági irányítás alapjait újraértelmező, a közös gazdasági sikerek zálogát is magába foglaló hatos jogszabálycsomagról, ami azonban értelmezhetetlen a közös fizetőeszköz kellő stabilitása nélkül. Valószínűleg az alapító atyák is meghökkenve köszönnék meg, ha több mint ötven évvel a Közösség megalakulása után a BRICS-országok segítenék ki az euróövezetet a válságból. Elnök úr, tisztelettel arra kérem, hogy nyújtsa be javaslatát mihamarabb.

 
  
MPphoto
 

  Elmar Brok (PPE). - Herr Präsident! Herr Kommissionspräsident, ich danke für die klare Aussage zur Gemeinschaftsmethode. Wir sollten es uns vor Augen halten: Beim Bruch des Stabilitätspakts, beim Bruch von Schengen durch Länder wie Dänemark wurde eines klar: dass es die Mitgliedstaaten über den Rat sind, die die Regeln brechen. Wenn wir Glaubwürdigkeit an den Märkten zurückgewinnen wollen, müssen wir die Regeln einhalten. Das können nicht diejenigen tun, die die potenziellen Sünder sind. Deswegen müssen die Gemeinschaftsinstitutionen gestärkt werden. Ich glaube, das muss auch der Öffentlichkeit deutlich gemacht werden, nicht der umgekehrte Weg. Ich danke Ihnen dafür.

Ein zweiter Punkt dazu: Die Ministerräte geben – wenn es schwierig wird – immer mehr an den Europäischen Rat ab. Jetzt soll noch dieser Europäische Rat der 17 eingeführt werden. Wir haben 25 Jahre lang in der Europäischen Union für die Mehrheitsabstimmung im Ministerrat gekämpft, und jetzt führen wir über den Europäischen Rat wieder das Einstimmigkeitsprinzip ein! Der Europäische Rat, die intergouvernementale Methode ist nicht nur die Methode der mangelnden Demokratie und der mangelnden Transparenz, sondern auch die Methode der Ineffizienz. Auch das müssen wir der Öffentlichkeit deutlich machen, und dafür danke ich Ihnen.

(Beifall)

 
  
MPphoto
 

  Vytautas Landsbergis (PPE). - Mr President, let me recall one of the ideas that our colleague Mr Zahradil has just expressed about the EU just turning into a debt Union. The debt of one becomes the debt of all. We may indeed consider that case, as debt will be covered by all without priority, without final consequences for a debtor.

It reminds me and some of us here as being analogous with the Soviet kolkhoz system, which was exactly the same or very similar: that of total irresponsibility by inefficient or corrupted kolkhoz management throughout the whole agriculture sector, because all wrongdoing or mistakes by individual managers and the political leadership were regularly covered by the state in the name of doctrine and a special sense of solidarity with an inefficient Soviet socialism.

(The President cut off the speaker)

 
  
MPphoto
 

  Zita Gurmai (S&D). - Mr President, European integration was born as a means of overcoming divisions and providing a framework for achieving economic prosperity and sustaining – even reinforcing – Europe’s role in the world. We have, since then, created impressive political and institutional structures and are dealing with many different policies in the framework of the European Union.

However, our achievements are now being challenged as we face major internal and external challenges. The euro crisis represents our greatest test so far. No matter how hard all of us have worked for democratic governance, the legitimacy of the European construction is being questioned. This puts a strain on Europe’s solidarity, something that has only made us stronger in the long run. This was our standing point and should continue to be our beacon, even during the crisis.

I would like to thank President Barroso for addressing us today and draw his attention to an important point. All things considered, we are working for the people – all European citizens. No matter how clever the economic solutions we propose, we need a good foundation. We have to respect a principle which ensures that not a single person is left behind.

 
  
MPphoto
 

  Sophia in 't Veld (ALDE). - Mr President, President Barroso is a bit distracted; I would like to say you spoke beautifully, I would like to congratulate you on your speech, President Barroso, but we are not going to talk our way out of this crisis. You rightly pointed out that we have most of all a political crisis. But here I would like to echo the words of my colleague, Sylvie Goulard, because for the last seven years you held the most powerful position in the European Union and much of this crisis, including the political crisis, came about on your watch.

So, Mr Barroso, the European Parliament and my group in particular have made many concrete proposals today to get out of the crisis. Parliament gave you its confidence in 2004 and 2009 but confidence is not a blank cheque. It has to be earned again and again. Mr Barroso, why should we have confidence this time that you will deliver and that you deserve our confidence in the next two years?

 
  
MPphoto
 

  Petru Constantin Luhan (PPE). - S-au exprimat astăzi aici o serie de îngrijorări în ceea ce priveşte viitorul Uniunii Europene, dar am avut parte şi de un discurs promiţător din partea executivului în ceea ce priveşte ieşirea din criză, dar şi viitorul Uniunii Europene. Din păcate, măsurile implementate de unele guverne în Uniunea Europeană s-au dovedit a fi ineficiente şi de aceea acum, mai mult ca oricând, avem nevoie de o mobilizare totală pentru a revitaliza economia Uniunii Europene.

În acest sens consider că trebuie ca Uniunea Europeană să acţioneze ca o entitate, trebuie să câştige competenţe în ceea ce priveşte coordonarea politicilor fiscale la nivelul Uniunii Europene şi, după caz, să implementeze o guvernare economică comună, dar cu un buget bine finanţat. Trebuie să fie în măsură să răspundă prompt nevoilor la nivel european şi trebuie să pună în aplicare cât mai rapid dispoziţii corespunzătoare pentru gestionarea situaţiilor de criză.

(Preşedintele a întrerupt oratorul)

 
  
MPphoto
 

  Νικόλαος Σαλαβράκος (EFD). - Κύριε Baroso ενθουσιάστηκα από την πίστη την οποία εκφράσατε για το μέλλον της Ευρώπης. Αν μη τι άλλο, εγώ επιθυμώ να σας συγχαρώ γιατί προσπαθείτε. Γνωρίζω τα προβλήματα που αντιμετωπίζετε. Δεν είστε μόνος, αλλά εσείς προσπαθείτε. Κι εδώ σταματώ.

Φοβάμαι όμως, ότι έχουμε ξεκινήσει μία νομισματική ένωση με λάθος τρόπο. Πώς μπορεί να υπάρχει ένα ενιαίο νόμισμα με δεκαεφτά διαφορετικές κυβερνήσεις, δεκαεφτά διαφορετικά κέντρα αποφάσεων, δεκαεφτά διαφορετικά κέντρα αγοράς ομολόγων και διαφορετικές πολιτικές. Άρα το επείγον κατ’ εμέ είναι ότι πρέπει να επιταχύνουμε τα βήματά μας για την οικονομική ένωση της Ευρώπης. Χωρίς την οικονομική ένωση της Ευρώπης, φοβάμαι, ότι μάταια θα προσπαθούμε. Και θέλω να σας πω και κάτι άλλο: ως νομικός, γνωρίζω ότι οι ανώνυμες εταιρείες κεφαλαιοποιούν τις υπεραξίες τους. Έχουμε καταγράψει, κύριε πρόεδρε, υπεραξίες έναντι του δολαρίου. Παρακαλώ κεφαλαιοποιείστε τις.

 
  
MPphoto
 

  José Manuel Barroso, President of the Commission. − Mr President, first of all, let me start by thanking this House for the strong support given to my statement on behalf of the European Commission. I think it is very important for all of us in the European Commission to feel that support coming from the most important political forces in Europe and for you, who have been directly elected by our European citizens.

Of course I was not expecting unanimity. One Member of Parliament, a British nationalist, attacked me on the fact that I am not elected. I want to tell you that since the age of 29 I have always been elected by my own Parliament. I was Prime Minister of my country, I was leader of the opposition of my country and I am here, as President of the Commission, because this Parliament voted for me to be President of the European Commission.

(Applause)

If you do not respect the institution to which you belong yourself, this is not my problem. Regarding Britain, I would like to make this point to you. As far as I know, you have tried several times to be elected to your own British Parliament. How wise the British people are that they have never elected you to your own Parliament and sent you here.

(Applause)

If you want your country to leave the European Union, say it in London and try to get your country to agree. But do not say it here because, as far as we know, your institutions and your country want to remain in the European Union. If your country does not want to be in the European Union, do not speak on behalf of the others, do not speak on behalf of Poland, that just today set their commitment to the Community approach and to a stronger and ever-closer European Union. If Britain believes that it can, because of its past empire, or because of its dimension, defend its interests in the world alone, try to get that point across in your country. But I think the majority here believes, as was said, that to protect our interests, to defend our values in the world of globalisation, to speak with one voice with our American friends or China and Russia, we need a stronger European Union. This stronger European Union is also a way to reinforce our countries, the countries that we all represent around this House.

(Applause)

This point is very important. This is a point of substance, apart from the other funnier parts. How we build a European Union is a point of substance. Are we going to build a European Union against each other or with each other? That is why I welcome this message of support, not only from the most important political forces here and the consensus expressed, but also from the current Presidency of the Council, Poland. We need a Community that matters: a Community spirit and a Community approach to reinforce our common interests. We need to build a European Union with our Member States, but we also need to build a European Union based on the rassemblement of all the major pro-Europeans, the most important political forces of Europe.

I agree with Andrew Duff that we also probably need to reform some of our European political parties, so that we can also have a collective expression in the European public space of this European democracy. Today some of you said ‘yes, but’. Please, among pro-Europeans, do not say the ‘but’, just say ‘yes’. You do not say to your loved ones – your wife or your girlfriend, your husband or your boyfriend – ‘I love you, but’, you say ‘I love you, I support you’. We need your support to make Europe stronger because Europe’s real problem is, as I said, also a problem of confidence.

Let us be completely clear. The problems we have in Europe today did not arise because of the European institutions. The problems we have in Europe today arise because of narrow national interests that have prevented the European project from moving forward. So I say to those of you that criticise me, or the Commission, that we are ready to accept all your criticisms, but the Commission is proud of the work it has achieved. Today we have not only made a speech, but we have put forward a programme with proposals.

Everything I said last year in the European Sate of the Union I checked; we have delivered. Every proposal I made today to you, we will deliver and we need your support and not your doubts and your scepticism. That is very important today because we need to build this stronger support for a stronger Europe in a spirit of confidence. Today you are going to vote on the six-pack; some of you do not agree but the proposals were made by the European Commission one year ago.

We have tabled 29 proposals for the Financial Regulation. Some of the points you have made are already on the table for the Council. About capital of banks we have put forward a capital requirements directive. Some of you do not agree but it is there, our proposal. About tax evasion we have asked the Council, and so far we have not yet received a mandate to negotiate with third countries the issues of taxation because what is happening so far is that countries are negotiating alone.

We have put forward the tax savings directive. Regarding the services publiques, the public services, I have committed to present it before the end of the year and we will do it. We are going to respect all our commitments and today I also put forward before you the financial transaction tax. So there is no lack of proposals. The question today is to get the support, not only of the Parliament but also of our Member States. So when we speak about Europe we have to be clear about what we mean by Europe.

Because this is one of the problems in terms of the scepticism in Europe. Some people say Europe does not deliver. Let us put it frankly: is it Europe that does not deliver or some governments that do not deliver? This is the real question in terms of the European Union.

(Applause)

As I said, one of the problems is political and political confidence and we need to make the case for Europe. Today when some governments say: ‘we do not have enough support for the euro; we do not have some support for the European Union’, probably they are right. But we have to ask them: did you make the case for Europe? Did you make the case for the euro? Did you explain to your citizens what we have to lose if we do not keep our strong commitment to our common achievements? So we need to make the case for Europe. And this is a collective task from the European Commission, of course, from Parliament – and you have been elected and you can of course discuss this matter and I know you are doing it with your electors but also from our governments.

We need to make the case for a stronger Europe, that is why I have highlighted the importance of the political leadership, the political responsibility, and I believe that we can unite ourselves in terms of the points I have made.


The reality is, honourable Members, we have different sensibilities around Europe. We have those who like to highlight stability; others prefer to speak about growth. Those who prefer to insist on responsibility and discipline, others want to insist on solidarity and cohesion. We need all these ideas. We need to put together this vision of a common Europe and the points I have made today to you – and once again I want to thank you for all your support – are not only the points of a speech: they are the points of a commitment programme, and so let us work together to make it happen.

Let us work together to make Europe stronger, let us work together in a true community spirit with the respect for Community matters to deliver for our citizens a stronger, united and open Europe. I believe this is what we need in Europe and what the world needs from us.

 
  
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Dziękuję bardzo, Panie Przewodniczący Komisji, za przedstawienie stanu Unii, za debatę oraz wszystkie uwagi i odpowiedzi, których Pan udzielił. Jesteśmy przekonani, że ta doroczna debata wrześniowa w Parlamencie Europejskim ma podstawowe znaczenie dla kształtowania przyszłości Unii Europejskiej.

Tym samym zamykamy punkt porządku obrad i przechodzimy do głosowań.

 
  
MPphoto
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL). - Senhor Presidente, foi esta semana o terceiro debate em que participei, estive aqui desde o início, inscrevi-me para o catch-the-eye nos três debates, em nenhum desses debates me foi dada a palavra. E eu gostava de perceber a razão desta recusa de palavra no catch-the-eye. Será porque sabiam que eu ia ter uma posição diferente, que iria falar dos protestos de Portugal, dos trabalhadores portugueses, das manifestações do próximo sábado no Porto e em Lisboa?

E eu gostava de ter uma resposta para esta questão, e aqui fica, de facto, o protesto da população portuguesa contra estas políticas.

 
  
MPphoto
 

  President. − Ms Figueiredo, I had 56 colleagues’ names on the list, so 10 of you could not take the floor. You were one of the 10, that is all. I do not have any other explanation. We did not have enough time. I am very sorry about that.

Written statements (Rule 149)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. – A crise a que assistimos hoje precisa de respostas céleres e corajosas. Como a situação na Grécia demonstra, é necessária uma agenda alternativa à austeridade extrema e uma protecção dos mais fracos e dos desempregados que nada têm que ver com a origem desta crise. Para tal, a Europa, para além da necessária consolidação orçamental, tem de assegurar a sua capacidade de investimento para crescer, criar serviços e manter os serviços públicos essenciais. O pacote de governação económica deve incluir um pacto para o crescimento, a fim de que os Estados apliquem investimentos produtivos, capazes de inverter a actual situação económica. A Europa também não mostra visão a médio e longo prazo, esgotando-se numa reacção austera à situação actual. Os objectivos orçamentais devem existir paralelamente aos objectivos da Agenda 2020. Os processos de decisão devem ser mais democráticos e mais fortes, sem nacionalismos, de modo a que a Europa responda mais rápida e eficazmente. Por outro lado, a Europa precisa de um sistema de euro-obrigações que ajude a estabilizar os mercados, de uma taxa sobre as transacções financeiras para obter novas receitas e limitar as formas de especulação, de um orçamento europeu mais forte e dotado de receitas próprias, bem como de acabar com os paraísos fiscais.

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. – Negalima nepritarti, gerbiamas Komisijos Pirmininke, Jūsų teiginiui, kad Europos Sąjungai būtina atsinaujinti. Tebesitęsianti ir gilėjanti krizė labai aiškiai rodo, kad esamas ES valdymo modelis nesugeba reaguoti į sudėtingas situacijas bei sutelkti politinės valios galbūt radikaliems, tačiau neišvengiamiems sprendimams priimti. Vienintelė išeitis mums išlikti kaip solidariai ir vieningai Sąjungai yra peržiūrėti iš principo visą ES valdymo modelį. Komisija privalo tapti ta institucija, kuri nubrėžtų bendras ekonomikos valdymo gaires bei turėtų visas galias prižiūrėti valstybių narių ekonomikas. Be aiškaus ekonominio valdymo struktūros, siūlomos ekonominio valdymo ir koordinavimo priemonės nesudarys prielaidų didesnei ekonomei integracijai ir valstybių narių ekonomikų koordinavimui ir finansinių rinkų priežiūrai.

 
  
MPphoto
 
 

  Ivo Belet (PPE), schriftelijk. – Met dit pakket ingrijpende maatregelen ('sixpack') leggen we de basis voor een sterk Europees economisch beleid en creëren we een dam tegen een mogelijke herhaling van financiële ontsporingen. We leggen de fundamenten voor een gezonde en sterke eenheidsmunt. Dit zijn de maatregelen die ons, die Europa in staat stellen om versterkt uit deze crisis te komen. Het is cruciaal dat de Europese Commissie hierbij de regie in handen krijgt, nauw erop zal toezien dat de regeringen deze maatregelen feilloos respecteren en lidstaten die de bocht uitgaan, tot de orde roept. Op basis van deze heldere regels moeten we nu verdere stappen zetten om de Europese economie in een hogere versnelling te zetten. De Europese obligaties en projectobligaties die voorzitter Barroso hier vandaag aankondigt, kunnen hierbij een cruciale rol spelen. En ook de lancering van een taks op financiële transacties (FTT) is een belangrijke stap vooruit. Europa neemt hiermee het voortouw en creëert een heel belangrijk instrument (55 miljard euro opbrengst per jaar) om de economie en de werkgelegenheid te stimuleren. De invoering van een FTT is tegelijk een sterk politiek signaal naar de Europese burgers. Europa maakt hiermee duidelijk dat ook de financiële instellingen zelf een substantiële bijdrage moeten leveren in tijden van hevige financieel-economische turbulentie.

 
  
MPphoto
 
 

  John Bufton (EFD), in writing. – The State of the Union address failed to acknowledge the disastrous year had by the EU and suggests forging ahead with deeper integration to prevent threats to key legislation such as the Schengen acquis and single currency. There are reasons why these have come under attack. They are unworkable and opposed by many within the EU. To adhere to them demonstrates how dismissive of public opinion and devoid of reason the Commission is. Regulating the financial market to resolve the outcomes of poor judgment by the Commission over the eurozone is thieving from the success of the City of London to feed the failures of the single currency. The naïve utopian view of the Commission is little more than a foolhardy path to failure. Such is the case with common migration policy. How can the Commission control and balance migration without impeding the liberty and mobility they claim are central tenets of the European vision? Expansion is laughable when the EU struggles to effectively operate in the extant Member States. Inking new FTAs undermines national variance and independence. Member States are being lead into a quagmire of interdependence where sovereignty will be an unattainable memory.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. – O discurso hoje feito pelo presidente da Comissão no Parlamento Europeu foi mais um número para mercados verem. Ao mesmo tempo, foi uma tentativa de calar as críticas que vinham acusando a Comissão e o seu presidente de inacção e de sistemática submissão ao directório alemão da Sra. Merkel. No final, os aplausos que uniram a direita à social-democracia são elucidativos e simbólicos de uma "união" que conduziu a UE e os seus Estados-membros à crise actual e que se mantém, como se constatou na aprovação do pacote da governação económica, saudada por Barroso. Um pacote que significa um reforço do PEC e das restrições a ele inerentes, que afectam sobretudo as economias mais débeis e que são em grande parte responsáveis pelo indigente crescimento económico português da última década. Quanto ao resto, o reforço do FEEF mais não representa do que a transferência de (mais) dívida pública detida pela banca para o sector público, isto é, para as costas dos trabalhadores e dos povos. O imposto sobre as transacções financeiras foi anunciado pela n-ésima. Ficam dúvidas sobre os seus efeitos práticos. Para já, poupam-se os produtos financeiros mais especulativos, como os derivados (com taxas irrisórias), enquanto os paraísos fiscais permanecem intocáveis. Poucos resultados práticos no combate à especulação portanto.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. – Perante a mais grave crise das últimas décadas, para a qual contribuíram as políticas neoliberais da União Europeia, a Comissão insiste no aprofundamento da integração capitalista e neoliberal, salpicada com umas pinceladas de demagogia, que não beliscaram o essencial do poderoso sector financeiro.

Não basta afirmar que se cria uma taxa sobre as transacções financeiras, com uma taxa ridícula, se os paraísos fiscais continuam a florescer e os mercados de produtos derivados continuam a alimentar a especulação com as dívidas soberanas dos países de economias mais frágeis.

Mesmo a medida de aumento da taxa de co-financiamento para os países com os programas ditos de assistência financeira, que há anos reclamávamos, peca por tardia e, infelizmente, nem sequer significa um reforço do orçamento comunitário.

Ao insistir nas mesmas políticas neoliberais e nas ditas políticas de austeridade, do reforço do PEC e da centralização do poder económico e político, o que teremos é o aprofundamento das assimetrias económicas e das desigualdades sociais, do desemprego e da pobreza, sem perspectivas de futuro para os cerca de 23 % de jovens desempregados ou para os mais de 100 milhões de pessoas em risco de pobreza.

Por isso, apoiamos as lutas dos trabalhadores e das populações para a ruptura e a mudança que se impõem, como teremos no próximo sábado, em Portugal, com as manifestações da CGTP.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. – V poslednom období sa na nás valia katastrofické správy o situácii eurozóny, EÚ a európskej integrácie ako takej. Súhlasím, že situácia je kritická. Na druhej strane ale nezaškodí trocha historického nadhľadu. EU je stále úspešný projekt, ktorý za nie dlhú dobu svojej trvania dokázal zjednotiť európske národy a stal sa jedným z lídrov globálneho spoločenstva. Aj keď kroky v doterajšej histórii by sa dali kritizovať, ja osobne projekt EÚ doteraz beriem ako veľký úspech multilateralizmu a medzinárodnej spolupráce. Rovnako by som ale chcela dodať, že mám obavy zo scenárov, ktoré sa denne prezentujú v súvislosti so situáciou v eurozóne. Osobne sa hanbím za to, že práve slovenská vláda je tou, ktorá brzdí prijatie opatrení na zabránenie bezprostredne hroziacemu vypuknutiu ďalšej fázy krízy. A chcela by som preto apelovať na absolútne všetkých zúčastnených v dnešných rozhodovaniach, aby odložili svoje stranícke tričká, prestali sledovať krátkodobé politické a národné záujmy a pozreli sa na EÚ ako na celok v kontexte jeho histórie. Stav EÚ je zatiaľ v poriadku, iba perspektívy sú nejasné. Všetko závisí od našich rozhodnutí a ja dúfam, že pri najbližších hodnoteniach stavu Únie nebudeme musieť konštatovať jej úpadok alebo úplný rozpad. Vyvarujme sa historického omylu.

 
  
MPphoto
 
 

  Jiří Havel (S&D), písemně. – Vážený pane předsedo, bylo mi ctí vyslechnout si Vaši zprávu a chtěl bych tímto poděkovat za práci celé Komisi pod Vaším vedením. Odvádíte těžkou práci v nelehké době. Zároveň se však musím přiznat, že mne Vaše zpráva vedle pozitivních pocitů naplnila i značným znepokojením. Pokud jde o unijní budoucnost, zmínil jste potřebu dalších integračních kroků. Avšak Vaše následující teze, že patrně nikoli všechny země Unie budou moci v takovém posilování spolupráce postupovat stejnou rychlostí, je už pro mne zarážející a dokonce nepřijatelná. Chápu to tak, že Komise se hlásí k modelu dvourychlostní Evropy, že chce nadále Evropany dělit na občany první a druhé kategorie. Myslím si, že orgány jako Evropský parlament nebo Evropská komise mají Evropu sjednocovat, nikoli rozdělovat. Nechci být občanem druhé kategorie a nepřeji to ani druhým. Proto naléhavě žádám Komisi, aby primárně připravovala model budoucí sjednocené, a nikoli fragmentované Evropy. Jen taková Evropa může uspět v globální soutěži, může mít konkurenceschopnou práci, výrobu a měnu.

 
  
MPphoto
 
 

  Edit Herczog (S&D), írásban. – Ma, amikor Európában gazdaságpolitikáról beszélünk, akkor szinte kizárólag pénzügypolitikáról esik szó. Annak ellenére történik így, hogy a pénzügyi szektor a gazdaságpolitikának csupán egy nagyon kis szelete. Nekünk – az uniós döntéshozóknak és a hazai törvényalkotóknak egyaránt – az egészről kellene vitáznunk, és minden egyes eszközét mérlegelve kellene döntéseinket meghoznunk. A gazdaságpolitika ugyanis több a pénzügyi lépéseknél. Iránymutatásokat kell adnia az iparnak, teret kell engednie az innovációnak és a kutatás-fejlesztésnek, ösztönöznie kell a beruházásokat. A három „I”-ről kell gondoskodnia: innovation, industry, investment. Ha nem döntünk mielőbb az Európai Unió gazdasági szerepvállalásának irányáról, ezekben a válságban edzett időkben rettentő nehéz lesz a közös, hatékony és sikeres fellépést garantálni. Felelősséggel tartozunk a következő generációknak, nekünk kell biztosítanunk most az ő jövőjük biztonságát is, ehhez pedig innovációra, újra erős európai iparpolitikára és beruházásösztönzésre van szükség.

 
  
MPphoto
 
 

  Danuta Jazłowiecka (PPE), na piśmie. – Szanowni Państwo! Nikt chyba nie wątpi, iż Unia Europejska znajduje się obecnie w głębokim kryzysie. Co więcej, kryzys ten ma nie tylko wymiar ekonomiczny, który jest najbardziej widoczny, ale również polityczny, społeczny i tożsamościowy. Skupiamy się obecnie na ratowaniu wspólnej waluty, staramy się wypracować plan pomocowy dla Grecji i innych zagrożonych bankructwem państw. Jednak przede wszystkim powinniśmy sobie zadać pytanie – jaka powinna być Unia, licząca już niedługo 28 członków? Koncentrując się na reformach ekonomicznych, nie możemy zapominać, iż nasza Wspólnota ma dużo szerszy charakter, że nie jesteśmy jedynie unią gospodarczą i walutową. Wydaje się, iż kryzys budżetowy w niektórych krajach strefy euro przesłonił nam inne zagrożenia. Czy dostrzegamy narastającą falę ksenofobii w naszych społeczeństwach? Czy widzimy, że nasza gospodarka jest coraz bardziej spenetrowana przez Chiny, a Pekin rozgrywa poszczególne kraje członkowskie przeciwko sobie? Czy mamy strategię w stosunku do tego, co dzieje się obecnie w Afryce Północnej? Czy dostrzegamy, że Stany Zjednoczone przestają być już pewnym i stabilnym sojusznikiem? Czy na zadane pytania mamy dzisiaj odpowiedzi, czy mamy strategię, którą możemy wdrażać?

 
  
MPphoto
 
 

  Sławomir Witold Nitras (PPE), na piśmie. – Dzisiaj jest ważny dzień. Dzień, w którym poprzez głosowanie nad sześciopakiem PE mocniej wypowie się na temat kryzysu niż kiedykolwiek wcześniej. Wynik dzisiejszego głosowania pokaże, jaką mamy wizję UE i strefy euro oraz w którą stronę będziemy dążyć. Głęboko wierzę, że droga, którą wybierzemy, będzie drogą stabilnych finansów, niskich deficytów i spadającego zadłużenia.

Musimy jednak pamiętać, że samo zaciskanie pasa nie wystarczy. Następnymi decyzjami, jakie będziemy musieli podjąć, będą decyzje o sposobach na wzrost konkurencyjności naszej europejskiej gospodarki. Według mnie należy jak najszybciej zacząć wdrażać rozwiązania zawarte w pakiecie euro plus tj. przeprowadzenie odpowiedzialnych reform emerytalnych, przedsięwzięcie reform dotyczących indeksacji płac, zmniejszenie obciążeń pracy na rzecz VAT oraz zbudowanie prawdziwie wspólnego rynku. Kolejnymi kwestiami do rozwiązania są kwestie metody finansowania badań, edukacji, innowacji i infrastruktury.

 
  
MPphoto
 
 

  Joanna Senyszyn (S&D), na piśmie. – W debacie o stanie UE najistotniejsze są trzy kwestie: 1. Prawa podstawowe – w dorocznym raporcie ze stosowania Karty praw podstawowych Europejska Agencja Praw Podstawowych zaapelowała o zajęcie się zwłaszcza sposobem traktowania ubiegających się o azyl, wykluczeniem społecznym Romów oraz ochroną danych osobowych. Jeśli Unia chce dalej szczycić się mianem strażniczki praw podstawowych, musi pilnie stawić czoła tym problemom. Ponadto, dwa kraje Unii tj. Polska, sprawująca obecnie prezydencję, oraz Wielka Brytania nie przyjęły w całości Karty praw podstawowych.

2. Kobiety – równouprawnienie kobiet i mężczyzn jest jedynie formalne. W rzeczywistości kobiety są dyskryminowane politycznie, ekonomicznie, społecznie. Zarabiają średnio o 17% mniej niż mężczyźni, zajmują niższe stanowiska, trudniej im awansować i łączyć karierę zawodową z wychowaniem dzieci. Połowa Europejek doświadczyła przemocy, 1-2 mln doznaje jej codziennie. Kobiety są niedoreprezentowane we władzach ustawodawczych i wykonawczych wszystkich szczebli, w zarządach banków, organizacji gospodarczych i dużych firm, w nauce i badaniach naukowych.

3. Ubóstwo – prawie 84 milionom Europejczyków zagraża ubóstwo. Walka z ubóstwem i wykluczeniem społecznym musi być priorytetem. W czasie kryzysu ekonomicznego znacznie zwiększyło się ubóstwo wśród dzieci. W tym kontekście apeluję do Rady i Komisji o opracowanie i wdrożenie strategii, której celem będzie zmniejszenie ubóstwa dzieci o połowę do końca 2012 r.

 
  
MPphoto
 
 

  Nicole Sinclaire (NI), in writing. – President Barroso, To put a positive spin on the multiple crises that the EU is currently experiencing is a seemingly impossible task. But you did your best. You told us that the answer to the Eurozone crisis is the issuing of Eurobonds. You know full well, however, that Germany has rejected the idea. Eurobonds are going nowhere. We hear much talk about the need to address the democratic deficit in the EU. But you spoke to a parliamentary chamber that appeared to be less than half full. Your speech should have inspired, and shown the way to salvation, but MEPs could not even be bothered to turn up and listen. So do not be surprised if the people of Europe fail to report to the polling booths in large numbers, or if the level of citizen engagement is low. We hear much talk of the Commission's environmental concerns and priorities, and yet we, our staff, and the press corps had to come all the way to Strasbourg, as we do 12 times a year, to hear a speech that you could have made in Brussels. President Barroso, the EU is drifting ever further away from reality.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. – O Presidente da Comissão Europeia afirmou hoje que a União Europeia se encontra num ponto de viragem crucial. O caminho para a recuperação económica continua longo e difícil e os efeitos da crise têm sido repetida e seriamente sentidos pelos nossos cidadãos. Subscrevo as suas declarações relativamente à necessidade de todas as forças pró-europeias congregarem esforços em defesa do projecto europeu e agirem no sentido de responder aos desafios através do aprofundamento da integração europeia. Aqui, o papel do Parlamento Europeu e a sua colaboração com a Comissão assumem particular importância. É fundamental um reforço da UE, nomeadamente através do apoio das suas instituições às propostas da Comissão para defender o interesse comum europeu e apoiar a integração europeia. Congratulo o Presidente Barroso pela sua determinação e pela sua coragem e conto com o seu Colégio de Comissários para que apresentem propostas concretas e com verdadeiro impacto até 2020. O Quadro Financeiro Plurianual terá aqui um papel fundamental, centrado nas áreas em que a UE pode fazer a diferença. É essencial unirmos esforços e que possamos construir uma União de estabilidade e de responsabilidade, uma UE de crescimento e de solidariedade, e com uma voz activa e eficaz na cena mundial.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. – Uniunea înseamnă, în primul rând, cei 500 de milioane de cetățeni europeni uniți prin dorința de pace și prosperitate și prin încrederea în modelul social european. Astăzi, în Uniune, 23 de milioane de cetățeni europeni sunt șomeri și 80 milioane de cetățeni europeni sunt expuși riscului sărăciei. Unul din cinci tineri europeni este șomer. Cetățenii europeni se tem pentru viitorul lor și al copiilor lor. Familiile europene se confruntă cu creșterea prețurilor, în special la energie, transport și alimente, și cu diminuarea veniturilor, ceea ce determină scăderea nivelului de trai.

Datorită crizei economice, guvernele statelor membre au redus bugetele pentru educație și sănătate, mii de școli și spitale au fost închise, iar personalul de specialitate disponibilizat.

De asemenea, statele membre aflate în proces de consolidare fiscală au dificultăți în asigurarea co-finanțării pentru proiectele europene, ele înregistrând o rată redusă de absorbție a fondurilor europene. Aceasta este, astăzi, starea Uniunii.

Uniunea și statele membre trebuie să investească cu prioritate în educație și sănătate, dar trebuie să asigure și dezvoltarea infrastructurii de transport, de energie și de comunicații, și, nu în ultimul rând, a agriculturii. Numai prin programe și politici curajoase putem crea locuri de muncă și îndeplini aspirațiile cetățenilor europeni.

 

4. Abstimmungsstunde
Video der Beiträge
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Kolejnym punktem porządku jest głosowanie.

(Wyniki i inne szczegóły głosowania: zobacz protokół)

 

4.1. Entwurf des Berichtigungshaushaltsplans Nr. 4/2011: Eigenmittel und Migrantenströme und Flüchtlingströme (A7-0312/2011 - Sidonia Elżbieta Jędrzejewska) (Abstimmung)
 

- Przed rozpoczęciem głosowania:

 
  
MPphoto
 

  Sidonia Elżbieta Jędrzejewska, sprawozdawczyni. − Panie Przewodniczący! Pozwalam sobie zabrać głos, ponieważ nie mieliśmy debaty na temat tego budżetu korygującego, a dotyczy on bardzo ważnej kwestii, a mianowicie dofinansowania działań Unii Europejskiej związanych z uchodźcami i migracjami. Także bardzo was proszę, szanowni koledzy i koleżanki, o poparcie tego budżetu korygującego, który dofinansowuje tę tak ważną politykę.

 

4.2. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds für die Anpassung an die Globalisierung (Antrag EGF/2010/017 DK/ Midtjylland Machinery, Dänemark) (A7-0309/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)

4.3. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds zur Anpassung an die Globalisierung: Antrag EGF/2011/003 DE/Arnsberg und Düsseldorf - Automobilindustrie, Deutschland (A7-0311/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)

4.4. Inanspruchnahme des Europäischen Fonds für die Anpassung an die Globalisierung - Antrag EGF/2010/026PT/Rohde - Portugal (A7-0310/2011 - Barbara Matera) (Abstimmung)

4.5. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen Bulgariens und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur EU (Abkommen EU-Argentinien) (A7-0297/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)

4.6. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen der Republik Bulgarien und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur Europäischen Union (Abkommen EU-Australien) (A7-0296/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)

4.7. Änderung der Zugeständnisse in den Listen der spezifischen Verpflichtungen Bulgariens und Rumäniens im Zuge ihres Beitritts zur EU (Abkommen EU-Neuseeland) (A7-0295/2011 - Vital Moreira) (Abstimmung)

4.8. Haushaltspolitische Überwachung und Überwachung und Koordinierung der Wirtschaftspolitik (A7-0178/2011 - Corien Wortmann-Kool) (Abstimmung)

4.9. Haushaltspolitische Überwachung im Euroraum (A7-0180/2011 - Sylvie Goulard) (Abstimmung)
 

- Przed rozpoczęciem głosowania:

 
  
MPphoto
 

  Olli Rehn, Member of the Commission. − Mr President, I can confirm to you that the Commission statement is accurately reproduced in Amendment 11, but as it is a very important statement I would like to read this for you to make sure: ‘Before the end of 2011, the Commission intends to present a report to the European Parliament and the Council on the setting up of a system of common issuance of European sovereign bonds (eurosecurities) under joint and several liability, in line with Article 8a(5) of the regulation on the enforcement of budgetary surveillance in the euro area’. These euro securities would aim to strengthen fiscal discipline and increase stability in the euro area through markets as well as by taking advantage of the increase in liquidity, ensuring that Member States enjoying the highest credit standards would not suffer from higher interest rates. The report will, if appropriate, be accompanied by legislative proposals.

In the context of its first report to the Parliament and Council on the application of this regulation as foreseen in Article 8a, the Commission intends to review the functioning of any successor mechanism to the European Financial Stability Mechanism and the European Financial Stabilisation Facility during the period covered by the report. This review will assess the contribution of this mechanism to the preservation of the financial stability of the euro area as a whole, to the reinforcement of budgetary discipline among Member States and to the improvement of economic governance and coordination at EU level. It will also assess the effectiveness of the institutional arrangements which govern the aforementioned mechanism and evaluate the possible benefits in terms of the effectiveness, efficiency and accountability of different institutional arrangements.

 

4.10. Durchsetzungsmaßnahmen zur Korrektur übermäßiger makroökonomischer Ungleichgewichte im Euroraum (A7-0182/2011 - Carl Haglund) (Abstimmung)

4.11. Vermeidung und Korrektur makroökonomischer Ungleichgewichte (A7-0183/2011 - Elisa Ferreira) (Abstimmung)
 

- Przed rozpoczęciem głosowania:

 
  
MPphoto
 

  Olli Rehn, Member of the Commission. − Mr President, I would like to make the following statement on behalf of the Commission. The Commission welcomes the adoption of the regulation on the prevention and correction of macro-economic imbalances. The regulation recognises that the nature, importance and urgency of the policy challenges may differ significantly depending on the Member State concerned and that, given vulnerabilities and the magnitude of the assessment required, the need for policy action is particularly pressing in Member States showing persistently large current account deficits and competitiveness losses. It also recognises that in Member States that accumulate large current account surpluses, policies should aim to identify and implement the measures that help strengthen their domestic demand and growth potential.

In implementing the regulation, the Commission is fully committed to respecting this approach and will ensure that macroeconomic surveillance covers countries with current account deficits and surpluses with appropriate differentiation as regards the urgency of policy responses and the type of corrective actions required.

 

4.12. Verfahren bei einem übermäßigen Defizit (A7-0179/2011 - Diogo Feio) (Abstimmung)

4.13. Anforderungen an die haushaltspolitischen Rahmen der Mitgliedstaaten (A7-0184/2011 - Vicky Ford) (Abstimmung)
 

- Przed rozpoczęciem głosowania:

 
  
MPphoto
 

  Olli Rehn, Member of the Commission. − Mr President, I would like to make a statement as adopted by the Commission.

‘The Commission recalls its commitment towards ensuring that Member States establish correlation tables linking the transposition measures they adopt with the EU directive and communicate them to the Commission in the framework of transposing EU legislation, in the interest of citizens, better law-making and increasing legal transparency and to assist the examination of the conformity of national rules with EU provisions.

‘The Commission regrets the lack of support for the provision included in the proposal for a Council directive on requirements for budgetary frameworks of the Member States which aimed at rendering the establishment of correlation tables obligatory.

‘The Commission, in a spirit of compromise and in order to ensure the immediate adoption of that proposal, can accept the substitution of the obligatory provision on correlation tables included in the text with the provisions encouraging Member States to follow this practice. However, the position followed by the Commission in this file shall not be considered a precedent.

‘The Commission will continue its efforts with a view to finding together with the European Parliament and the Council an appropriate solution to this horizontal institutional issue.’

 
  
  

- Pogłosowaniu:

 
  
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Dziękuję i gratuluję pani Ford.

Zakończyliśmy głosowanie nad six packiem. Chciałem jeszcze raz pogratulować wszystkim sprawozdawcom komisji ECON, która włożyła ogromną pracę, a także komisjom, które składały opinię do tych sprawozdań. Myślę, że to była wielka praca i naszym sprawozdawcom, wszystkim koleżankom i kolegom, którzy włożyli w to tyle wysiłku i uzyskali dobry wynik, należą się jeszcze raz oklaski całej sali.

(oklaski)

 

4.14. Sexuelle Orientierung und Geschlechtsidentität im Rahmen des Menschenrechtsrats der VN (B7-0523/2011) (Abstimmung)
MPphoto
 

  Przewodniczący. − Na tym kończymy głosowania i przechodzimy do wyjaśnień głosowań.

 
  
  

PRESIDE: ALEJO VIDAL-QUADRAS
Vicepresidente

 

5. Stimmerklärungen
Video der Beiträge
  

Explicaciones de voto orales

 
  
  

Informe: Corien Wortmann-Kool (A7-0178/2011)

 
  
MPphoto
 

  Ramona Nicole Mănescu (ALDE). - Am votat în favoarea pachetului de reforme privind guvernanţa economică deoarece ne confruntăm cu o perioadă dificilă, iar acest set de măsuri reprezintă un pas foarte important în cadrul procesului de consolidare a supravegherii macroeconomice şi a disciplinei financiare.

Pentru a putea realiza în viitor obiective precum creşterea competitivităţii, promovarea ocupării forţei de muncă, consolidarea stabilităţii financiare sau îmbunătăţirea situaţiei finanţelor publice, trebuie să ne luăm angajamente mult mai ambiţioase şi mult mai concrete. Experienţa acumulată în prima decadă de funcţionare a Uniunii Economice şi Monetare a scos în evidenţă necesitatea urgentă a unei guvernanţe economice îmbunătăţite, care să implice atât o asumare reală la nivel naţional, cât şi un cadru mult mai solid de supraveghere a politicilor economice, naţionale la nivelul Uniunii.

Astfel, stabilind un set de cerinţe minime pentru cadrele naţionale, vom încuraja atât asumarea de responsabilităţi bugetare, cât şi eficacitatea procedurii de deficit. Şi, nu în ultimul rând, planificarea bugetară a statelor membre trebuie să aibă la bază previziuni realiste, acordând totodată o atenţie corespunzătoare sustenabilităţii sistemelor lor de protecţie socială.

 
  
MPphoto
 

  Gianluca Susta (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, io ho votato a favore, nonostante le indicazioni del mio gruppo, di questo pacchetto.

Credo che in un grave momento di crisi come questo, la cosa più importante che possa fare l'Europa sia rispondere con tempestività a una domanda che nasce dai cittadini. Credo quindi che questo pacchetto sia insufficiente, ma sia assolutamente necessario continuare su questa strada rafforzando gli strumenti per la crescita, ma mettendo sotto controllo i bilanci e dando più regole per poter governare lo sviluppo.

Immagino quindi che sia domani un giorno importante di attenzione verso quello che ha fatto l'Unione europea in questo momento, l'istituzione democratica più importante. Certo, molto resterà ancora da fare, ma questa è una prima risposta importante e non potevamo perdere l'occasione dopo anni di discussioni in cui non si è affrontata con la dovuta tempestività e fermezza la più grande crisi che abbiamo vissuto.

 
  
MPphoto
 

  Peter Jahr (PPE). - Herr Präsident! Die Überschrift in einer deutschen Zeitung war heute: „Stabi-Tiger bekommt jetzt Zähne, EU-Kommission wird bei Eurokontrolle gestärkt“. Ich habe deshalb allen Berichten auch mit ruhigem Gewissen zustimmen können, weil genau das eingetreten ist, was die Einhaltung der Defizite und die Verfehlungen betrifft. Dass wir jetzt einen halbautomatischen Sanktionsmechanismus besitzen, dass wir die Ungleichgewichte ab 2012 auch makroökonomisch überwachen, sind wichtige Schritte in die richtige Richtung. Man könnte auch anders sagen: Das Europäische Parlament hat jetzt gemeinsam mit der Kommission die Hausaufgaben für eine Stabilisierung der Eurozone und der Europäischen Union erledigt. Was jetzt fehlt, ist die aktive Mithilfe der Mitgliedstaaten. Ich möchte auch bitten, dass die Mitgliedstaaten sich der konzertierten Aktion anschließen und Beschlüsse in der gleichen Richtung fassen.

 
  
MPphoto
 

  Barbara Matera (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'esperienza di questi anni e l'attuale situazione di estrema difficoltà che stanno vivendo alcuni paesi dell'eurozona ha evidenziato il bisogno di una più efficace governance economica dell'Unione, fondata su un quadro di sorveglianza comunitario più solido rispetto alle politiche economiche nazionali.

Questo, al fine di concretizzare la stabilità macroeconomica e la sostenibilità delle finanze pubbliche permettendo una crescita durevole della produzione e dell'occupazione. Ritengo dunque fondamentale l'approvazione di questo pacchetto di sei atti legislativi che permetterà di evitare che in futuro si presentino le condizioni che hanno compromesso seriamente la stabilità della nostra economia.

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, ho votato a favore di tutto il pacchetto dei sei provvedimenti e quindi compreso di questo perché rappresentano un passaggio fondamentale per arrivare ad una vera governance europea.

Lo facciamo per assumerci la responsabilità e mettere sotto controllo i bilanci anche laddove i governi nazionali, i governi degli Stati membri, hanno fallito. Ed è questo il momento sul quale si gioca la credibilità delle nostre istituzioni, delle istituzioni europee. L'Europa si assume il dovere di far proprie le istanze dei cittadini, di assicurare quella stabilità, quel governo, per creare le condizioni di crescita senza le quali non ci sarebbe stato e non ci potrebbe essere futuro per i nostri cittadini e soprattutto per le nuove generazioni.

 
  
MPphoto
 

  Salvatore Iacolino (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, anch'io ho dato il mio sostegno a questo così come agli altri dossier che formano il "six-pack" perché convinto che in un momento di straordinaria crisi la risposta del Parlamento europeo complessivamente e delle istituzioni europee debba essere forte, decisa e soprattutto pronta sia sui temi della governance economica sia sui temi della coesione forte dentro le istituzioni europee e su una preventiva verifica delle politiche di coordinamento dei bilanci degli Stati membri.

È proprio lì che bisogna intervenire, stiamo attendendo che tutti gli Stati membri pongano in essere i provvedimenti concreti che al riguardo sono stati richiesti per un piano straordinario che possa rilanciare la competizione, l'occupazione reale, con un occhio ai poveri e all'emarginazione e all'inclusione sociale. Ecco, questi sono i temi su cui ci dovremo concentrare nei prossimi mesi.

 
  
MPphoto
 

  Salvatore Caronna (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, noi stiamo vivendo un passaggio decisivo per il futuro dell'euro e con esso di tutta la costruzione europea. Avere questa consapevolezza significherebbe uscire da una logica miope che subordina tutto ad una ideologica volontà di rigore dei bilanci dei conti.

Tutti vogliamo che i conti dei vari Stati siano in ordine, tutti vogliamo ridurre l'indebitamento. Tuttavia, è chiaro che senza un'intelligente politica di investimenti in grado di ridare fiato all'economia, non ci sarà nessuna possibilità di crescita. L'unico risultato chiaro in questa impostazione è che i prezzi più pesanti, come sempre, verranno pagati dai ceti più deboli. Per questo, insieme al gruppo dei Socialisti e Democratici, abbiamo votato contro questa relazione. Infatti, si prosegue in un'unica direzione che è quella di un rigore senza crescita, una direzione che si è rivelata fino ad ora sbagliata.

 
  
MPphoto
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, yesterday many of us saw the YouTube video of a trader describing how to make money out of default, out of collapse, out of people’s misery as they see their savings, their pensions, their hopes and their dreams fade in front of their eyes. That trader happily told us that Goldman Sachs rules the world. Not governments, he says. It is Goldman Sachs; it is the market.

Well one of the reasons I voted for today’s report is to say, no, it is not the markets that determine our future. It is a civilised, rules-based approach to economic governance. I refuse, I refuse on my own behalf and on behalf of Irish and European citizens, to cede power to the markets and to bow to the madness that is fuelled by profit. I do not have all the answers and yes, we are part of an unstable and badly constructed currency, but I will do all I can to ensure that past mistakes do not influence future outcomes.

The report gives us a roadmap to prevent the next crisis. It does not solve the current problems and yes, phrases like ‘horses bolted’ and ‘stable door’ come to mind. But if you believe the euro, which is on life support, has a chance of surviving, then this report represents another cylinder of oxygen. It is not the cure but it provides us with hope.

 
  
MPphoto
 

  Krišjānis Kariņš (PPE). - Paldies! Paldies, priekšsēdētāj! Mēs labi zinām, ka pasaulē, Eiropā plosās liela vētra — finanšu vētra, uzticības krīzes vētra. Un iemesls, kāpēc finanšu tirgi neuzticas mūsu dalībvalstīm, ir tas, ka netic, ka mūsu dalībvalstis spēs atdot to naudu, kas viņām jau ir jāatdod. Šodienas likumdošanas pakotne — finanšu uzraudzības likumdošanas pakotne, ko mēs kopīgiem spēkiem esam izstrādājuši un pieņēmuši, — ir viens ļoti svarīgs solis, lai mēs šo vētru varētu apturēt, lai mēs varētu atgūt finanšu tirgu uzticību mūsu tautsaimniecībām, mūsu valdībām, galu beigās tas nozīmē mūsu iedzīvotāju labklājību. Bet, kolēģi, es aicinu atcerēties, ka šī likumdošana, šī atrisinās un novērsīs nākotnes problēmas. Mums vēl paliek liels darbs šodien, un es domāju, ka ir Komisijai vietā nākt ar skaidrākiem priekšlikumiem, ko viņi izdarīs, lai novērstu šodienas problēmas, nevis tikai rītdienas. Paldies par uzmanību!

 
  
MPphoto
 

  Andreas Schwab (PPE). - Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich bin der festen Überzeugung, dass die Schlüsse für eine Strategie jetzt gezogen werden müssen, eine Strategie, die Europa insgesamt am Ende, nach der Krise, stärker macht, als bevor wir in die Krise eingetreten sind. Die entscheidende Frage wird sein, ob die nunmehr im Rahmen des Sixpacks beschlossenen Instrumente – insbesondere im Hinblick auf die Berichte der Kollegin Wortmann-Kool und des Kollegen Feio – eine solche tatsächliche Kontrolle wirklich sicherstellen können.

Der nun erreichte Kompromiss zum präventiven Teil des Stabilitätspakts sieht zunächst zwei Schritte vor: Zum einen wird im Rat über eine Empfehlung der Kommission zu Korrekturmaßnahmen im Haushalt eines Mitgliedstaats mit qualifizierter Mehrheit abgestimmt. Wird diese Empfehlung nicht angenommen oder gar nicht erst behandelt, dann kann die Kommission sie innerhalb eines Monats erneut auf den Tisch legen. Der Vorschlag gilt dann als angenommen, wenn der Rat diesen nicht innerhalb von 10 Tagen mit der umgekehrten, einfachen Mehrheit zurückgewiesen hat.

Ich bin vor dem Hintergrund dieser Regelung der Auffassung, dass dies ein Schritt in die richtige Richtung ist. Es bleibt allerdings abzuwarten, ob die Mitgliedstaaten sich diesen rigiden Vorgaben wirklich unterwerfen oder ob sie nicht wie 2003 versuchen werden, diese Regeln zu umgehen. Wir als Parlament müssen alles daran setzen, dass die Gemeinschaftsmethode hier wirklich ihren Vorrang behält und wir diese Regeln am Ende auch effektiv umsetzen können.

 
  
MPphoto
 

  Alajos Mészáros (PPE). - Elnök Úr! Kedves Képviselőtársak! A gazdaságpolitikák összehangolása az Európai Unió közösségébe vetett megerősített hitet jelenti. Ez az Unió hosszú távú válasza a jelenlegi pénzügyi, gazdasági és bizalmi válságra. E felügyelet elsőként vezet be általános szabályalapú nemzetközi makroprudenciális mechanizmusokat, és a fordított többségi szavazással a Bizottságot megerősíti, elismerve, hogy az egyensúlyt nemzetközi szinten kell felügyelni, de tagállami szinten kell kezelni. A kompromisszum, amit ma hozunk a közös értékeink, céljaink melletti elköteleződés. Szavazatommal az Unió integritásának megőrzése mellett tettem le voksomat. Az Unió ezáltal garantálja a tagállamok és az Unió versenyképességét, belső konvergenciáját, az erős monetáris uniót, a fenntartható szociális piacgazdaságot, és megakadályozza a jövőbeli válságok kialakulását. Ez a polgáraink, társadalmaink mai és jövőbeli jólétét biztosítja. Köszönöm, hogy ebben a kompromisszumban egymás mellé álltunk. Köszönöm a lengyel, de főként a magyar elnökségnek e cél eléréséért tett munkát.

 
  
MPphoto
 

  Daniel Hannan (ECR). - Mr President, since the financial crisis hit, the EU has responded with more spending and more debt. It has emptied the treasuries, it has exhausted its credit, it has turned the ECB into a bad bank and now where does it go for funds? Well, the financial transaction tax.

Let us leave aside for a second the idea that we can impose such a tax in isolation in Europe; let us leave aside the bankers having to pass on the cost to their customers. Ask ourselves and say where do most financial transactions in the EU take place? They take place in the city of London. In other words, yet again Britain is being sent the bill in order to prop up a currency which we declined to join. This has been the unhappy story of our association with the EU these past four decades. It is just like the common fisheries policy. We are expected to put more into the common pot from which others will be drawing and those are the two bookends. This has a somewhat manic fin-de-siècle feel about it, these unconstrained ambitions of so many European leaders expecting the peoples to pay, again and again. ‘There be many Caesars, ere such another Julius’ wrote Shakespeare in Cymbeline, ‘Britain is a world by itself and we will nothing pay for wearing our own noses’.

 
  
MPphoto
 

  President. − I am sorry to interrupt Shakespeare but you see time is time.

 
  
MPphoto
 

  Seán Kelly (PPE). - A Uachtaráin, níl mé ach chun óráid amháin a thabhairt ar na hábhair seo agus bhí áthas orm cuidiú leis an ‘six-pack’.

I think one of the down sides in democracy is that governments and opposition parties tend to by-elections if they can get away with it. Of course people respond in kind, the attitude being ‘never pay today what you can put off until tomorrow’. That excessive approach has led us in part, at least, to problems we find ourselves in at the minute. Thankfully, we are beginning to address it and get on top of the situation and, as my colleague Marian Harkin said, politicians are supposed to be in control, not the markets or agencies. This certainly goes a step, or hopefully six steps, in the right direction so that we can have more responsibility in the future.

 
  
MPphoto
 
 

  Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, abbiamo votato anche noi a favore del "six-pack".

Credo molto in un percorso che favorisca una più forte governance economica comune. È un passaggio decisivo quello che stiamo attraversando e quindi è un passaggio irto di difficoltà che non può non vederci consapevoli di quanto l'Europa abbia perso molte occasioni. Voglio ricordare che il 16 giugno il Presidente del Consiglio europeo Van Rompuy è venuto qui a soffermarsi sulla necessità di parlare di eurolandia piuttosto che di eurozona. A giugno i problemi sembravano più lessicali e terminologici che di sostanza.

Poi volevo ricordare che il Presidente Barroso – che ho molto apprezzato oggi per la determinazione e la pervicacia con cui ha condotto la sua relazione – assicurò nel 2008 che non c'era alcun motivo razionale di temere la recessione. Oggi viviamo un momento in cui un nuovo orgoglio europeo ed europeista porta, anche attraverso gli atti approvati da questo Parlamento, a una grande assunzione di responsabilità. E una governance economica più forte è anche una politica che si assume la responsabilità di guidare la crescita e lo sviluppo non delegando gli scenari economici alle speculazioni dei mercati.

 
  
  

Informe: Sylvie Goulard (A7-0180/2011)

 
  
MPphoto
 

  Raffaele Baldassarre (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, la crisi in corso ha dimostrato che il patto di stabilità e crescita non funziona come dovrebbe.

Sei Stati membri di cui tre della zona euro hanno problemi di bilancio e rischiano il default del proprio debito. È una situazione cui bisogna porre fine urgentemente. È importante però che lo si faccia in maniera sostenibile e orientata al futuro. Per questo ho votato a favore della relazione dell'on. Goulard, della quale condivido l'approccio sanzionatorio soprattutto nei casi di manipolazione dei dati finanziari, di statistiche fraudolente o informazioni fuorvianti da parte di uno Stato membro.

Al contempo, però, gli sforzi futuri dovranno essere indirizzati verso quello che è il cuore del problema, ovvero l'insufficienza dell'integrazione economica dell'Unione europea. Le sanzioni avranno un effetto dissuasivo circostanziato se non si provvederà a consolidare il legame delle singole politiche economiche attraverso un aumento delle missioni di sorveglianza da parte della Commissione e, nel medio termine, con l'ausilio degli eurobond.

 
  
MPphoto
 

  Roberta Angelilli (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, con l'approvazione del "six-pack" il Parlamento europeo ha dato finalmente il via libera ad una strategia concreta contro la crisi.

Le parole d'ordine sono stabilità, rigore, trasparenza nei bilanci e riduzione del debito. Ma come ha detto ieri Juncker e ha ribadito oggi Barroso bisogna anche investire su sviluppo e occupazione e pensare ai giovani che si aspettano molto da noi.

E oggi Barroso ci ha presentato le prossime tappe di una strategia veramente coraggiosa. Tra i punti importanti, la presentazione di una serie di proposte sugli eurobond e soprattutto una tassa sulle transazioni finanziarie, un'entrata di 56 miliardi di euro l'anno perché è giusto che anche le banche, forse soprattutto le banche, sostengano i costi della crisi e non solo imprese e cittadini.

 
  
MPphoto
 

  Janusz Władysław Zemke (S&D). - Panie Przewodniczący! Bardzo chciałem podziękować. To rozporządzenie jest nie tylko ważne dla państw, których walutą jest euro, ale jest ono także ważne dla całej Unii. Wydaje mi się, że najważniejszym problemem jest stałe i realne zainteresowanie, bardzo mocne instrumenty, tak by naciskać na państwa, które nie czynią postępów jeśli chodzi o konsolidację swego budżetu. Tolerancja w tym zakresie prowadzi bowiem do wielkich kryzysów, z których wychodzi się bardzo długo i za które płaci się dużą cenę.

Rozwiązania, które zostały przyjęte przez nasz Parlament osobiście wydają mi się tylko pierwszym krokiem. Jest to dobry początek, ale chcę podkreślić z całą mocą, że jest to dopiero pierwszy krok. Potrzebna będzie dalsza determinacja, dalsza konsekwencja i bardzo twarda polityka prowadzona przez poszczególne państwa.

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, intanto vorrei fare i complimenti all'on. Sylvie Goulard per avere affrontato e portato a termine un dossier di questa difficoltà, che rappresenta anch'esso un passaggio fondamentale verso una governance europea.

Ed è un atto che il Parlamento compie in maniera concreta portando avanti quelle che sono le dichiarazioni che abbiamo sentito anche oggi in Aula, ma che spesso non trovano attuazione pratica. Questo è l'invito concreto, ripeto, che stiamo anche formulando nei confronti del Presidente Barroso. Perché quando si fa un'affermazione di principio si è tutti d'accordo. Quando è stato votato in questa sede il programma della Commissione si era d'accordo, ma si tratta di dargli attuazione. Questo provvedimento rappresenta un'attuazione verso quel programma.

 
  
MPphoto
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, I supported the report by Sylvie Goulard. As with other reports encompassing the six pack this morning, it does not purport to solve our current problems. Part of that roadmap was articulated by President Barroso this morning. I think, for the first time, we had some hope injected into the debate and some reality, but of course now what we need is action and we are still waiting for it.

As far as this report is concerned, I was happy to see that Article 9 of TFEU is included, under which the Union will take into account requirements linked to the promotion of a high level of employment, the guarantee of adequate social protection and the fight against social exclusion. These are fine words of course, but we have a responsibility in this Parliament to do all we can to translate them into reality.

I was also very pleased to see flexibility in this report, where it states that a possibility will be provided by the Council to reduce or cancel the sanctions imposed on a Member State on the basis of a Commission proposal following a reasoned request by the Member State concerned. That kind of flexibility will be very important for Member States and, in this context, I would like to specifically mention my own country, Ireland.

 
  
MPphoto
 

  Daniel Hannan (ECR). - Mr President, in the debate this morning, President Barroso declared that he was going to raise the number of people of working age in employment from 67% to 75% by 2020. Who knew it was that easy? Why not just declare that we are going to raise it to 90% or 100%. This has been the story of the euro all along: this belief that communiqués from politicians trump any other reality; that wonderful moment just before the summer when there was a summit and the crisis was declared to be over, but the markets did not get the message and then President Van Rompuy wrote a very huffy article in the Guardian in London saying he was astonished by the behaviour of these markets: how could they be widening the bond spreads in Spain and Italy when they had obviously not been listening to what the EU leaders had said?

That has been the story of the euro all along, and people are entitled to make their own mistakes. Britain is not a member of the single currency – we should be looking on helpfully, but we should not be dragged into it. The problem with these six-pack votes that we have just voted through is that they do not distinguish between the eurozone and the EU as a whole. We are, as Winston Churchill said, ‘interested and associated but not absorbed’. We have our own dream and our own task, and ‘should European statesmen address us in the words that were used of old: “Shall I speak for thee to the King or the Captain of the Host”, we should reply with the Shunamite woman, “Nay sir, for we dwell among our own people”’.

 
  
MPphoto
 
 

  Sirpa Pietikäinen (PPE). - Arvoisa puhemies, ensinnäkin olen erittäin iloinen komission puheenjohtajan Barroson puheenvuorosta, joka osoitti selkeää johtajuutta ja jossa viitattiin jatkotoimenpiteisiin, joita markkinoiden vakauttamista ja Euroopan tulevaisuutta varten tarvitaan.

Olen myös erittäin tyytyväinen siihen, että parlamentti hyväksyy omalta osaltaan sixpackin nyt tässä istunnossa ja – kiitos parlamentin toimenpiteiden – selkeitä askeleita saatiin otettua siihen suuntaan, että taataan vahvempi yhteisömenettely, vahvempi vastuu, parempi läpinäkyvyys ja parempi kontrolli talouden hoidossa.

Kuten kuulimme Barroson puheenvuorosta ja myöskin talous- ja raha-asioiden valiokunnan aikaisemmista kannanotoista, nämä toimenpiteet sinällään eivät vielä ole riittäviä. Tarvitsemme jatkopaketit rahoitusmarkkinoiden osalta ja niiden lisäksi myös talouden vakauttamistoimenpiteiden jatkotoimia.

 
  
  

Informe: Carl Haglund (A7-0182/2011)

 
  
MPphoto
 

  Francesco De Angelis (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'esperienza di questi anni ci fa dire che è necessario un quadro potenziato di governance economica, così come è necessario ampliare e rafforzare il quadro di sorveglianza, rendendolo credibile ed efficace, introducendo sanzioni che potranno rappresentare un deterrente efficace soltanto se la loro applicazione sarà effettiva.

Credo infine che l'Europa non possa rispondere all'emergenza economica e finanziaria esclusivamente attraverso i piani di austerità. È importante mettere a posto i conti, ma tutto questo non basta. Si può fare di più e meglio, soprattutto in termini di equità, di sviluppo e di lavoro ed è per queste ragioni che ho ritenuto di dovermi astenere sulla relazione Haglund.

 
  
MPphoto
 

  Alfredo Antoniozzi (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, con questa relazione abbiamo potuto constatare quali nuovi e importanti poteri il trattato di Lisbona ha messo a disposizione del Parlamento europeo.

Le proposte della Commissione per una migliore governance economica hanno un'importanza decisiva per la nostra crescita economica e nello specifico della zona dei paesi dell'euro. I miglioramenti per la creazione di un quadro normativo solido e coerente introdotti dal Parlamento europeo sono evidenti. Condivido l'impostazione generale di questa relazione e per questo gli ho dato il mio voto favorevole. Abbiamo nuove responsabilità di fronte a noi, il pacchetto di misure va ulteriormente migliorato e rafforzato.

Penso che dobbiamo riservare una maggiore attenzione alla prevenzione delle politiche fiscali e macroeconomiche non sostenibili, ma soprattutto dare un ruolo rilevante al Parlamento nel processo di sorveglianza, prevedendo regolari e sistematici dibattiti e audizioni pubbliche presso il Parlamento stesso.

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, mi congratulo, anche qui, con l'on. Haglund per il lavoro svolto e al quale ho dato il mio voto favorevole, come per tutto il pacchetto.

La relazione definisce sanzioni per gli squilibri macroeconomici, ma c'è da dire che sono sanzioni che vanno irrogate solo ed esclusivamente se il paese membro dimostra di non voler adottare le politiche correttive necessarie, perché se non si migliora lo stato delle finanze non ci può essere, on. De Angelis, possibilità di sviluppo, o sarebbe una possibilità di crescita che sarebbe monca e che non porterebbe a niente.

Per questa ragione credo che il pacchetto che è stato approvato oggi sarà la base per avere quella crescita sulla quale tutti gli Stati devono oggettivamente puntare. Se ci fermiamo qui non avremo sicuramente raggiunto gli obiettivi che ci proponiamo, ma con questo passo potremo sicuramente raggiungere quell'altro obiettivo.

 
  
MPphoto
 

  Paul Murphy (GUE/NGL). - Mr President, the six-pack plan that has just been passed by Parliament represents the institutionalisation of an austerity shock doctrine at the heart of the European Union.

With the surveillance programme, the Commission has now effectively been appointed as a policeman for austerity right across Europe. Fines of hundreds of millions of euros face countries that break with neo-liberal orthodoxy or are deemed to have acted imprudently. In reality they will be placed into a category of miscreant states.

This is all about making working class people pay, through austerity policies, for an economic crisis that they are not responsible for. We do not need to look very far to see what the result of those austerity policies will be. The policies have already failed. Look at Greece – the collapse of its economy, shrunk 7% year on year in the second quarter of 2011 – look at Ireland, look at Spain, look at Portugal: austerity policies have already failed and they will fail again.

 
  
MPphoto
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, I supported the report by Carl Haglund which tells us that experience gained and mistakes made over the last decade show the need for improved economic governance. That governance needs to be based on commonly agreed rules and policies and, indeed, stronger surveillance. But of course that is not all it needs: whether it be eurobonds or stability bonds or a transfer union or the ECB becoming the lender of last resort, other mechanisms are certainly needed to support the euro.

We cannot say that what we have here today will solve our problems but it is part of an overall solution. Today I have mixed feelings. As we vote on these reports, on one level I feel irrelevant, in the sense that we are not actually working to find solutions to the current crisis and that is what concerns citizens. However, citizens also expect systems to work and we are trying to fix a broken system. It is not headline-grabbing stuff but it matters.

 
  
MPphoto
 
 

  Gerard Batten (EFD). - Mr President, the so-called ‘six pack’ imposes economic rule on the Member States via the European Union. The English Parliament established in the reign of King Edward I that its key reason for existing was control of the public finances. In 1642 the English fought a Civil War and then cut off a King’s head precisely in order to establish its sole right to levy taxes.

Now, not by means of an Act of Parliament, but by means of a regulation from the European Union, the British Government is expected to meekly accept financial control by the European Union. If it does, there can no longer be any pretence that Britain is a sovereign nation or a democracy. The British Government should reject and repudiate these regulations and defend the rights of Parliament. To do otherwise is abject surrender.

 
  
  

Informe: Elisa Ferreira (A7-0183/2011)

 
  
MPphoto
 

  Herbert Dorfmann (PPE). - Herr Präsident! Ich habe für den Ferreira-Bericht gestimmt, wie ich für das gesamte Paket gestimmt habe. Ich möchte die Gelegenheit nutzen, Frau Ferreira, der Berichterstatterin, herzlich für die Zusammenarbeit im gesamten abgelaufenen Jahr zu danken und ihr auch zum Stimmergebnis zu gratulieren.

Ich bin überzeugt, dass der Ferreira-Bericht und die damit zusammenhängende makroökonomische Aufsicht eine wirkliche Erneuerung darstellen. Im Bereich des Stabilitäts- und Wachstumspakts haben wir ja nichts anderes getan, als letztendlich das zu verschärfen, was schon da war. Wir haben keine neuen Kriterien eingeführt, und wenn ein Teil des Hauses hier sagt, dass wir damit Wachstum abwürgen werden, dann muss ich umgekehrt fragen: War bei jenen, die den Stabilitäts- und Wachstumspakt in den letzten Jahren nicht eingehalten haben, etwa Wachstum? Und war bei jenen, die ihn am wenigsten eingehalten haben, etwa am meisten Wachstum? Ich glaube, die Analyse der Ergebnisse in den Mitgliedstaaten in diesen Tagen zeigt, dass genau das Umgekehrte der Fall ist.

Aber das, was im Ferreira-Bericht steht, ist eine wirkliche Erneuerung. Es sollte uns helfen, zukünftig frühzeitig – und ich denke das ist grundlegend – zu erkennen, dass in manchen Staaten etwas schiefläuft. Wenn wir das frühzeitig erkannt hätten, dann wären uns Griechenland, Irland, Portugal, Spanien und vielleicht auch Italien erspart geblieben, und wir hätten vielleicht vor Jahren schon gesehen, dass dort etwas nicht so läuft, wie wir es uns eigentlich vorstellen.

Ich wünsche mir jetzt nur, dass dieses Instrument von der Kommission wirkungsvoll eingesetzt wird, dass es sein Ziel erreicht, das heißt zum Wohl der Union zu funktionieren und zum Wohl der Menschen, die in ihr leben.

 
  
MPphoto
 

  Francesco De Angelis (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, è importante che il patto di stabilità e di crescita, il quadro completo della governance economica, sostengano e siano compatibili con le strategie dell'Unione in materia di crescita ed occupazione, con l'obiettivo di incrementare la competitività e la stabilità sociale.

Occorre pertanto prevedere sanzioni per punire le frodi, versare le multe in un fondo centrale per il meccanismo permanente di crisi e regolare maggiormente i mercati finanziari. Ritengo infine che le misure di austerità oggi in discussione rischino di indebolire le politiche di equità sociale.

Non è il caso della relazione Ferreira che ho votato e che introduce apprezzabili elementi di equilibrio sociale. È il resto del pacchetto che non va perché punta solo ed esclusivamente sul rigore e sull'austerità e non promuove la crescita. L'Europa avrà un futuro solo se sapremo coniugare il rigore dei conti con gli obiettivi dello sviluppo, della crescita e del lavoro.

 
  
MPphoto
 

  Cristiana Muscardini (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, la crisi mondiale ha determinato instabilità e incapacità di sopravvivere per le piccole e microimprese che caratterizzano gran parte del tessuto imprenditoriale europeo.

Le misure adottate oggi con l'adozione del "six-pack" saranno di aiuto a prevenire gli squilibri macroeconomici, ma occorre favorire subito le piccole e microimprese. Per questo, con colleghi di diversi gruppi politici, abbiamo presentato una proposta di risoluzione, affinché l'Europa dia vita ad un provvedimento che per tre anni stabilisca una franchigia fiscale per le microimprese fino a 30.000 euro di utili annuali ed un bonus corrispondente alla contribuzione previdenziale per le microimprese che assumono un giovane a tempo indeterminato.

Così riusciremo ad impedire l'uscita dal mercato di tante realtà che garantiscono occupazione e sviluppo e ridurremo la disoccupazione che ha raggiunto livelli eccessivi a danno della stabilità sociale. Ricordiamo anche al Consiglio la necessità di dar vita al trilogo col Parlamento per il regolamento per la denominazione di origine.

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, il regolamento che abbiamo votato per la prevenzione degli squilibri macroeconomici tra i 27 paesi rappresenta sicuramente un'innovazione rispetto alla situazione precedente. Stabilisce regole e controlli e, in particolare, introduce il concetto di simmetria per cui la Commissione deve valutare non solo i deficit, ma anche il surplus.

In pratica, contrariamente a quanto normalmente viene considerato, cioè che ci sono alcuni paesi cattivi, come la Grecia o come l'Italia, vengono ad essere messi sotto controllo paesi come Germania e Olanda per il fatto di avere consumi interni troppo ridotti. Inoltre il regolamento inserisce fondamentalmente una prospettiva federalista ed insiste quindi sul concetto di equità che rappresenta a nostro avviso uno degli elementi caratterizzanti in positivo del futuro dell'Europa e degli Stati membri. Equità e solidarietà che saranno i presupposti della crescita europea.

 
  
MPphoto
 

  Salvatore Caronna (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, ho molto apprezzato il lavoro che ha fatto l'on. Ferreira con questa relazione.

Infatti, sul pacchetto di sei proposte legislative dedicate alla governance economica, solo su questo io e il mio gruppo abbiamo espresso un voto positivo. L'abbiamo fatto perché si è inserita, tra l'altro, una clausola di protezione dei diritti sociali a partire dalla contrattazione collettiva ed inoltre vi è un rafforzamento del ruolo del Parlamento nell'adozione degli atti delegati.

Dunque pur non potendo cambiare l'equilibrio complessivo del pacchetto di sei proposte, con questa relazione si fa sicuramente un passo in avanti, per avere, tra l'altro, un sistema di sorveglianza che tenga conto dei diritti fondamentali. E quindi, in questo contesto, fermo restando che una visione, a nostro giudizio, basata solo su una politica di austerità non produce risultati positivi, questa relazione sicuramente costituisce una nota positiva in controtendenza.

 
  
MPphoto
 

  Alajos Mészáros (PPE). - Elnök Úr! 2010. szeptember 29-én a Bizottság jogalkotási csomagot terjesztett elő, amelynek célja a gazdasági irányítás megerősítése az EU-ban és az euróövezetben. A csomag hat javaslatból áll. Ezek közül négy foglalkozik költségvetési kérdésekkel, köztük a stabilitási és növekedési paktum reformjával, míg két új rendelet az EU-ban és az euróövezetben felmerülő makrogazdasági egyenlőtlenségek feltárására és kezelésére vonatkozik.

Az utóbbi két javaslatban új elemek jelennek meg. Ezen elemek megelőző része magában foglalja az egyensúlytalanságok kockázatának a mutatók eredménytábláján alapuló rendszeres értékelését, valamint a részletes országelemzések elvégzését. A korrekciós ág azt helyezi kilátásba, hogy azok az euróövezetbe tartozó tagállamok, amelyek nem tartják be megfelelően a rájuk vonatkozó ajánlásokat, túlzott hiány esetén eljárás alá vonhatók, végső soron pedig éves pénzbírság formájában szankcionálhatók. Az egyensúlytalanságok kiigazítási rendszerének nem csak szankciókat, hanem ösztönzőket is tartalmaznia kell. Az elmulasztó tagállamoktól beszedett pénzbírságokat az EU hosszú távú beruházási és munkaügyi céljaira kell felhasználni. Én is örömmel megtámogattam a jelentést.

 
  
MPphoto
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, I supported this report as part of the economic governance package and I was particularly pleased to see in Article 1 that the coordination of economic policies in the Union will, among other things, aim at achieving sustainable growth and social cohesion. This is crucially important for all of us because our policies should in the final analysis achieve growth and social cohesion, otherwise we are wasting our time.

I support the proposals on the European Monetary Fund. They certainly go further than what is being accepted by the Council and I think finally begin to address the elephant in the room. It is crucial that we do this, otherwise we are just seen as irrelevant and we are just not dealing with the reality of the situation.

It is also important that in all of these proposals deliberations will take place in public and that citizens will have an opportunity to scrutinise what is happening and be aware of decisions taken in their name.

Finally, I agree with my colleague Mr Uggias, when he talks about fairness. This is not just about deficits, it is also about surpluses. If we are to be part of a common currency, then we have common responsibilities.

 
  
MPphoto
 
 

  Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, anche sulla relazione Goulard il nostro voto è stato favorevole, perché essa introduce meccanismi di prevenzione agli squilibri macroeconomici, fatti finalmente di regole e garanzie, di quelle regole e garanzie che fino ad ora sono mancate e di cui tanto in questa fase di crisi si è avvertita la mancanza.

Vi è una fase nuova di responsabilità, di controllo, ma anche di sorveglianza sui bilanci nell'area euro, con meccanismi che sono sì semiautomatici – e questa è una delle maggiori critiche che sono state avanzate – ma con sanzioni che finalmente vengono irrogate su tutti gli eventuali squilibri macroeconomici che si dovessero verificare.

È un passo decisivo che, se mi è permessa l'analogia, si completerà con quei passaggi successivi che, anche per una coincidenza fortuita ma importante, oggi il Presidente Barroso ha voluto annunciare: l'introduzione della Tobin tax, la tassazione delle transazioni finanziarie fa sì che i momenti di crisi e di difficoltà non siano pagati solo dalle famiglie, che la prevenzione delle crisi sia pagata non solo sempre e soltanto dai produttori di beni materiali, ma anche da chi opera nel mercato finanziario.

 
  
  

Informe: Diego Feio (A7-0179/2011)

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, la relazione Feio rivede il patto di stabilità e crescita e quindi stabilisce finalmente – vorrei ricordarlo, ora che siamo giunti alla conclusione dopo un anno da quando è stata presentata la proposta – un controllo che impone agli Stati che hanno un rapporto debito/PIL superiore al 60% una riduzione del 5%. Lo fa introducendo e chiarendo il criterio del debito e delle procedure rispetto al ritmo che deve essere seguito.

La Commissione dovrà tenere conto in questo contesto economico globale di una serie di caratteristiche prima di valutare e fare le proprie raccomandazioni al paese membro. Viene introdotto il principio fondamentale secondo cui, riducendo il debito, si hanno meno interessi da pagare e quindi si ha la possibilità di avere più massa di spesa per quanto riguarda gli investimenti e la crescita, che è il vero obiettivo sul quale ci dovremo concentrare nei prossimi mesi.

 
  
MPphoto
 

  Paul Murphy (GUE/NGL). - Mr President, one of the purposes of this Parliament from the point of view of the establishment in Europe is to act as a democratic facade on what is in reality a European Union dominated by big business interests and dominated institutionally by the Commission and the Council. But I think that facade may be beginning to crumble today when you look at what the Parliament has passed.

It has passed a series of measures, the six pack, that is purely neo-liberal and austerity-driven in content. It has opted to give more power to the Commission to act as an austerity policeman and it has used the notion of reverse qualified majority voting to mean that a simple majority in the Council will not be enough to vote against sanctions applied by the Commission to a miscreant Member State.

The limited democracy that exists within the European Union is now being trampled upon in the race to impose austerity. What is the European Union establishment afraid of? They are afraid of the working class, they are afraid of the movements of ordinary people, they are afraid of the general strike in Greece, the protests in Portugal on Saturday, the moves within Spain – and I think they are correct to be afraid. I think the movements have to link up and build a European-wide movement against austerity.

 
  
MPphoto
 
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, I supported this report and I particularly agreed with point 4a, where it states that this regulation does not address the current situation in the short term, but rather is a more structural approach for the medium to long term.

I also support the statement that we need a more integrated and social approach. Several times here today I have said that we are not putting forward solutions to the current crisis, but indeed one possibility that is contained in this report that could improve the situation is the achieving and maintaining of a dynamic internal market. I know this could generate significant growth across the EU and particularly in my own country, Ireland, where this has a significant impact.

Speaking of Ireland, I was pleased to see the statement that the medium-term growth and primary balanced targets of the catching-up countries will be taken into consideration. It also states that measures proposed to a given Member State for correcting imbalances should take into account the Union strategy for growth and jobs. This is certainly an instrument for achieving internal cohesion and also supporting recommendations to respect the Charter of Fundamental Rights and collective bargaining between social partners in Member States. I think all of these issues are important.

 
  
  

Informe: Vicky Ford (A7-0184/2011)

 
  
MPphoto
 

  Raffaele Baldassarre (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, la disponibilità periodica di dati di bilancio aggiornati e affidabili è la chiave per regolare la spesa pubblica e consentire l'adozione rapida di provvedimenti correttivi in momenti di crisi.

Condivido quindi l'esigenza di permettere alla Commissione di sorvegliare, con l'ausilio di un istituto fiscale, la conformità delle regole di bilancio dei singoli Stati membri. Ciò premesso, mi preme sottolineare che, in base al trattato, l'instaurazione di un quadro finanziario a medio termine lascia impregiudicata la facoltà dei nuovi governi eletti di modificare le scelte programmatiche precedentemente adottate.

Quindi è necessario che questa direttiva sia applicata fedelmente e che la Commissione vigili costantemente sulla sua applicazione. Ciò al fine di evitare che l'intervento non abbia un effetto cosmetico bensì concreto ed utile a raggiungere l'obiettivo precipuo della direttiva: il rispetto uniforme della disciplina di bilancio come richiesto dal trattato.

 
  
MPphoto
 

  Giommaria Uggias (ALDE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, oltre un anno fa, quando iniziarono a venire alla luce i primi problemi dell'economia greca e poi di quelle di altri paesi, venni intervistato dal canale europeo. E una delle cose che sollevai era proprio l'attenzione sui dati statistici che hanno consentito ad alcuni paesi di truccare i conti.

La relazione Ford che oggi abbiamo votato e sostenuto introduce invece criteri di trasparenza e indipendenza degli istituti statistici nazionali con sanzioni per coloro che commettono falsi e frodi. È una relazione fondamentale, in quanto mira a evitare la mancanza di trasparenza nell'elaborazione dei dati statistici e li rende uniformi. Questo consentirà al governo europeo e ai governi di tutti i paesi di procedere uniformemente, quindi di avere criteri non solo di conoscenza, ma uniformi anche in termini di azioni.

 
  
MPphoto
 
 

  Marian Harkin (ALDE). - Mr President, I supported this report and I certainly re-echo its sentiments when it says that a comprehensive and integrated solution to the euro area debt crisis is needed, because the piecemeal efforts that we have put in place so far have certainly not worked.

I think what we did today was to put in place one piece of the jigsaw. President Barroso proposed other pieces, among them the financial transaction tax and the beefing-up of the Europe Investment Bank so that it can offer greater assistance to SMEs. He also proposed, as did Commissioner Rehn, solidarity bonds or eurobonds. We need further clarification on this; such bonds may or may not require Treaty change, and I believe the details need to be spelled out.

As far as the flexibility within this report is concerned, we can see that the adoption of the multiannual fiscal planning does not deprive any newly elected governments within the time frame covered by the planning of the chance to modify previous policy options so that they can reflect their own priorities.

My final comment is that these reports are addressing a situation where 17 states are members of the eurozone. If one Member State threatens the stability of the currency and other Member States, we cannot ignore that; we have to try and deal with it in a fair and equitable way.

 
  
  

Propuesta de resolución B7-0523/2011

 
  
MPphoto
 

  Erminia Mazzoni (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, questa risoluzione richiama la dichiarazione resa dalla Vicepresidente Ashton in occasione della celebrazione della Giornata mondiale contro l'omofobia.

Con quella dichiarazione Catherine Ashton ribadì il forte impegno delle Istituzioni europee a favore di tutte le azioni che combattono la violenza nei confronti di ogni persona in ragione dell'orientamento sessuale e dell'identità di genere. Sono contenta che questo Parlamento, con la risoluzione che abbiamo votato, abbia deciso di fare altrettanto.

Volevo tuttavia far presente che il mio voto favorevole alla risoluzione ha un'unica ombra, la contrarietà che ho voluto e dovuto esprimere al paragrafo 11, laddove, ancora una volta, alcune forze politiche tendono in maniera surrettizia ad introdurre argomenti non coerenti, sbagliando sia nel metodo sia nel merito. Nel metodo, perché introdurre il riconoscimento di diritti che afferiscono al settore di competenza della famiglia vuol dire sbagliare, perché il settore non è di competenza di quest'Istituzione, e nel merito, perché nel momento in cui si vuole combattere, si vuole lottare contro ogni violenza, non si può parlare dell'introduzione di elementi di altro tipo.

 
  
MPphoto
 

  Andrea Češková (ECR). - Hlasovala jsem pro tento návrh usnesení, možná ze stejných důvodů, které teď kolegyně uváděla. Sexuální orientace a genderová identita je stále příčinnou závažného porušování lidských práv v řadě zemí. Osoby příslušející k této menšině jsou ve zvýšené formě oběťmi diskriminace a špatného zacházení. V řadě zemí je sexuální orientace a genderová identita důvodem nejen trestního stíhání, ale také nelidského zacházení, mučení či dokonce ukládání trestu smrti, což je pro nás naprosto nepřijatelné. Takovéto porušování lidských práv je neslučitelné se základními principy Evropské unie i Všeobecné deklarace lidských práv, podle které má každý člověk mít stejná práva bez jakéhokoliv rozlišování. Vítám proto také rezoluci Organizace spojených národů, která je jako vůbec první svého druhu věnována konkrétně porušování lidských práv na základě sexuální orientace a genderové identity a která tak prokazuje univerzálnost lidských práv. Podporuje otevřený dialog v rámci této oblasti a jsem přesvědčena, že Evropská unie by měla při vykonávání své vnější i vnitřní činnosti zastávat jednotný přístup k uplatňování lidských práv.

 
  
MPphoto
 

  Sergio Paolo Francesco Silvestris (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, io sono tra quei poco più di cento colleghi che hanno votato contro questo provvedimento e non perché non condivida una piena e forte condanna dell'omofobia, o perché non condivida la necessità che l'Unione europea sia la prima a rispettare la sua Carta dei diritti fondamentali, ma perché ritengo al contrario che quanto introdotto – come diceva anche la collega Mazzoni – al paragrafo 11, sia un tentativo surrettizio che è un film che noi vediamo ripetutamente.

Perché ogni volta che si parla di argomenti che sono ampiamente o genericamente attinenti al problema del riconoscimento di genere, c'è sempre qualcuno che per finalità politiche o per far passare una legislazione che dall'Europa dovrebbe imporre, secondo l'idea di qualcuno, agli Stati membri di riconoscere altri generi oltre quello maschile e femminile, introduce elementi che non hanno nessuna attinenza con quello che si discute.

Io penso che questa Europa che vuole legiferare qualcosa di difforme dalle leggi della natura che ci hanno creati maschi e femmine sia un'Europa che debba cercare di rivedere le sue posizioni e che debba sforzarsi di più di garantire i diritti civili e sessuali di ciascuno e non di approfittare di ogni passaggio di questo genere per introdurre elementi che con questo non c'entrano nulla.

Pertanto, con grande disagio, ho votato contro questa relazione.

 
  
  

Explicaciones de voto por escrito

 
  
  

Informe: Sidonia Elżbieta Jędrzejewska (A7-0312/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Aprovo este relatório, chamando a atenção para a necessária consistência e coerência das dotações atribuídas aos instrumentos da União enquanto condições indispensáveis para uma utilização eficaz e optimizada, atributos muito desejáveis num ambiente orçamental de tensão e restrição.

 
  
MPphoto
 
 

  Marta Andreasen (EFD), in writing. − I voted against amending budget 2011 number 4 because I oppose the non-transparent way in which the transfer is completed. The payments are taken from an unused EERP energy project budget line which is unrelated to the funding required for management of migration flows. This money should come from reserves that are set aside for this purpose. It makes the EERP energy project line look like a hidden reserve intended for other purposes and in an audit would set alarm bells ringing.

 
  
MPphoto
 
 

  Roberta Angelilli (PPE), per iscritto. − Signor Presidente, lo scorso 13 settembre abbiamo votato la modifica del regolamento Frontex chiedendo alla Commissione di creare un piano operativo che aumentasse l'efficacia dell'agenzia e che le conferisse un bilancio adeguato, non solo a sostegno delle risorse umane, ma anche delle attrezzature di monitoraggio e di intervento.

A distanza di pochi giorni, votiamo la proposta di risoluzione che finalmente apporta l'incremento degli stanziamenti di impegno a circa 41,1 milioni di euro per la gestione dei flussi di migranti e rifugiati, destinando questi rispettivamente all'agenzia Frontex, al Fondo per le frontiere esterne e al Fondo europeo per i rimpatri e per i rifugiati.

Plaudo ulteriormente alla proposta perché seguendo i principi di logica e coerenza nel garantire un'allocazione ottimizzata e senza sprechi dei fondi comunitari, le nuove risorse derivano dagli stanziamenti sottoutilizzati relativi alla linea "progetti energetici a sostegno della ripresa economica".

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Au regard de l’actualité internationale, la gestion des flux migratoires et de réfugiés constitue un défi auquel l’Union européenne doit apporter une réponse rapide. Le projet de rapport Jędrzejewska, auquel j’ai apporté mon soutien, va dans ce sens. Les pays européens de la Méditerranée, dont la France, sont les plus exposés au problème. Aussi, dans un esprit de solidarité, l’Union européenne s’est engagée à débloquer des fonds supplémentaires à hauteur de 43,5 millions d’euros pour aider les Etats membres les plus exposés à ces flux. Ainsi, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne (Frontex) et le Fonds européen pour les réfugiés en seront les principaux bénéficiaires.

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Pritariau Tarybos pozicijai, kuria beveik 41,1 mln. eurų didinamas įsipareigojimų asignavimų biudžetas, skirtas migracijos ir pabėgėlių srautams valdyti (per agentūrą FRONTEX, Išorės sienų fondą, Europos grąžinimo fondą ir Europos pabėgėlių fondą). Šis didinimas yra susijęs yra ES priemonėmis ir atsaku į politinius procesus pietinio Viduržemio jūros regiono šalyse.

 
  
MPphoto
 
 

  Mara Bizzotto (EFD), per iscritto. − Il mio voto per questa relazione è stato decisamente favorevole, considerando che essa concerne direttamente una delle questioni più rilevanti per l'attività politica della Lega Nord, ovvero la gestione dell'immigrazione clandestina.

La relazione riguarda in particolare la ridistribuzione e il rafforzamento dei fondi europei destinati alla gestione del fenomeno, tenendo anche conto dei recenti sviluppi in Nord Africa e dell'impatto che essi stanno avendo sull'UE proprio in termini di immigrazione illegale.

La relazione pone come obiettivo il rafforzamento finanziario dell'agenzia Frontex e del Fondo europeo per i rimpatri, che costituiscono gli strumenti primari a disposizione dell'UE per affrontare l'immigrazione, per un totale di 41,1 milioni di euro. La proposta interpreta quindi le esigenze e le priorità della nostra linea politica in materia di immigrazione ed è per questo che ho scelto di esprimermi positivamente.

 
  
MPphoto
 
 

  David Casa (PPE), in writing. − The aim of draft amending budget No 4/2011 to the general budget 2011 is twofold: 1. add a reinforcement of Budget 2011 in commitment to manage refugees and migration flows further to recent developments in Northern Africa and 2. revise the forecast of traditional own resources, VAT and GNI bases, the budgeting of the corrections of UK rebate for the years 2006, 2007 and 2010. The reinforcement of commitment appropriations for the management of refugees and migration flows is crucial as it is a form of response from the EU to the political developments in Southern Mediterranean countries.

 
  
MPphoto
 
 

  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL), γραπτώς. – Ψήφισα κατά στη συγκεκριμένη έκθεση γιατί, επί της ουσίας, πρόκειται για χρηματοδότηση μηχανισμών που συστηματικά καταπατούν τα ανθρώπινα δικαιώματα. Για άλλη μια φορά, υποκριτικά, υποτίθεται ότι αυξάνουμε τη χρηματοδότηση που χρειάζεται για την αντιμετώπιση των προβλημάτων των προσφύγων, των μεταναστών και των τοπικών κοινωνιών αλλά, στην πραγματικότητα, ενισχύονται στρατιωτικοί και κατασταλτικοί μηχανισμοί, ενισχύονται οι απαράδεκτες πτήσεις τσάρτερ που τσουβαλιάζουν μετανάστες και πρόσφυγες και τους ξαναστέλνουν πίσω σε εμπόλεμες περιοχές με άθλιες συνθήκες διαβίωσης. Είναι απαραίτητο να σταματήσουν η υποκρισία και οι αυταπάτες. Με φράχτες, στρατούς και τάφρους, όχι μόνο δεν έχουμε δημοκρατικά κράτη μέλη και ΕΕ, όχι μόνο καταπατούμε διεθνή κεκτημένα, συμφωνίες και ανθρώπινα δικαιώματα, αλλά δεν δίνουμε και λύση στο πρόβλημα. Η χρηματοδότηση πρέπει να έχει στόχο την αξιοπρεπή και ισότιμη διαβίωση όλων μέσω της προστασίας των δικαιωμάτων και της ενίσχυσης της κοινωνικής συνοχής. Η χρηματοδότηση πρέπει να έχει στόχους πραγματικής βοήθειας στις αναπτυσσόμενες χώρες και να συνδυάζεται με τις ευθύνες και τον διεθνή ρόλο μια ειρηνικής και δημοκρατικής εξωτερικής πολιτικής της ΕΕ γιατί, όσο δημιουργούνται εστίες πολέμου, απολυταρχίας και φτώχειας στον κόσμο, τόσο θα εγκαταλείπουν τα σπίτια τους πρόσφυγες και μετανάστες.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. Com este reforço de 43,9 milhões de euros para a gestão dos fluxos migratórios e de refugiados pretende-se dotar as agências e os instrumentos de apoio existentes nesta área com os recursos necessários para poderem estar aptos a apoiar a resposta multifacetada que a UE pretende dar face aos recentes acontecimentos no Sul do Mediterrâneo. A elevada pressão migratória sentida nessa região levou à necessidade de reforçar as acções da União abrangidas pelo Fundo para as Fronteiras Externas, pelo Fundo de Regresso e pelo Fundo para os Refugiados. Deverá ser reforçado o apoio aos esforços desenvolvidos pelos Estados-Membros mais directamente implicados, de forma a poder aliviá-los da carga considerável que sobre eles recai, dando expressão ao princípio fundamental que é o da solidariedade. Deverão, igualmente, ser melhoradas as capacidades da Agência Frontex, nomeadamente para poder efectuar actividades de vigilância marítima no Mediterrâneo.

Apoio este relatório que permite clarificar as posições contraditórias do Conselho, que, por um lado, na sua leitura do projecto de orçamento da UE para 2012, propôs um corte nos fundos atribuídos à gestão dos fluxos migratórios e de refugiados e, por outro lado, aprovou o reforço de várias acções e programas a serem levados a cabo pela Frontex, bem como outros instrumentos e mecanismos nesta área.

 
  
MPphoto
 
 

  Marielle De Sarnez (ALDE), par écrit. – Le budget 2011 de l'UE a été augmenté à hauteur de 52,2 millions d'euros d'engagements afin de mieux gérer les flux migratoires et les flux de réfugiés. Les fonds supplémentaires seront utilisés pour aider les États membres les plus touchés par ces flux, et pour renforcer les contrôles maritimes effectués par Frontex, l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures. Ce financement accru découle des conséquences du Printemps arabe en termes de migrations et d'une demande des dirigeants européens. Au-delà de cette augmentation, si nous voulons vraiment aider les pays, tant de l'Union européenne que du sud de la Méditerranée, alors il nous faut élaborer, enfin, une vraie politique en matière d'immigration. C'est la seule façon de traiter la question des migrations de manière sereine et responsable.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei favoravelmente este relatório por defender a necessidade de reforçar o apoio da União Europeia à gestão dos fluxos migratórios e de refugiados. O aumento natural dos fluxos migratórios necessita de uma resposta multifacetada da UE. Tendo em conta a evolução política nos países mediterrânicos do Sul, é fundamental aumentar a dotação orçamental da Agência Frontex, do Fundo para as Fronteiras Externas, do Fundo Europeu de Regresso e do Fundo Europeu para os Refugiados.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. A presente proposta de orçamento rectificativo pretende dar resposta aos fluxos migratórios e de refugiados na sequência dos recentes desenvolvimentos no Norte de África, sendo financiada através de reafectações e/ou de fundos adicionais. Face à situação excepcional com que os Estados do Sul da Europa se viram confrontados, apoio esta proposta.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O orçamento da União Europeia, para o ano de 2011 foi aprovado, definitivamente, no dia 15 de Dezembro de 2010. Ao longo do primeiro semestre de 2011, a UE assistiu a alterações políticas (Primavera Árabe) em vários países do Sul do Mediterrâneo onde alguns povos, com o apoio da UE, derrubaram regimes totalitários que duravam há décadas. Estes acontecimentos originaram fluxos migratórios significativos em direcção a outros países, nomeadamente do Sul da Europa. Como não tinham sido previstas estas despesas excepcionais, em 17 de Junho de 2011, a Comissão apresentou, nos termos do artigo 314.º do TFUE, o projecto de orçamento rectificativo n.º 4, aprovado pelo Conselho a 12 de Setembro de 2011. Este projecto contempla um reforço de 41,1 milhões de euros (dotações de autorização e dotações de pagamento) para os seguintes Fundos: Fronteiras Externas, Europeu de Regresso e Europeu para os Refugiados, em ordem ao financiamento de acções transnacionais em situações de emergência, a que acresce um reforço de 54 milhões de euros para a Agência Frontex (vigilância marítima). Porque a UE tem de honrar os seus compromissos, sobretudo quando estão em causa os direitos humanos, congratulo-me com a aprovação deste projecto de orçamento rectificativo.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. O orçamento rectificativo hoje votado traduz-se num reforço orçamental para a rubrica que corresponde à gestão dos fluxos migratórios e de refugiados, reforçando e/ou estendendo operações de vigilância marítima no Mediterrâneo, referidas como necessárias para cobrir as necessidades suplementares decorrentes do aumento excepcional e imprevisto dos fluxos migratórios provenientes da África do Norte.

Parte substancial do montante agora mobilizado é direccionado para despesas operacionais da Frontex – 30 milhões de euros em autorizações –, a agência responsável pela implementação da política repressiva, de cariz securitário, da União Europeia no que diz respeito à imigração. Política que escamoteia as causas reais da imigração. Não refere o relatório, mas deveria fazê-lo, que o aumento excepcional e imprevisto dos fluxos migratórios provenientes da África do Norte é indissociável das agressões militares da NATO e de vários países da UE na região, semeando a guerra, a destruição e o caos.

Numa altura em que se aprofunda a crise económica e social na UE, é significativo e simbólico que este reforço do suporte à Europa fortaleza provenha de verbas não utilizadas do Plano de Relançamento da Economia Europeia.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Este orçamento rectificativo hoje votado traduz-se num reforço orçamental para a rubrica que corresponde à gestão dos fluxos migratórios e de refugiados, reforçando e/ou estendendo operações de vigilância marítima no Mediterrâneo, referidas como necessárias para cobrir as necessidades suplementares decorrentes do aumento excepcional e imprevisto dos fluxos migratórios provenientes da África do Norte.

Parte substancial do montante agora mobilizado é direccionado para despesas operacionais da Frontex – 30 milhões de euros em autorizações –, a agência responsável pela implementação da política repressiva, de cariz securitário, da União Europeia no que diz respeito à imigração, escamoteando as causas reais da imigração. Por isso, o relatório não refere, mas deveria fazê-lo, que o aumento excepcional e imprevisto dos fluxos migratórios provenientes da África do Norte é indissociável das agressões militares da NATO e de vários países da UE na região, semeando a guerra, a destruição e o caos.

Numa altura em que se aprofunda a crise económica e social na UE, é significativo e simbólico que este reforço do suporte à Europa fortaleza provenha de verbas não utilizadas do Plano de Relançamento da Economia Europeia.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Najnovší vývoj v južnom Stredomorí spôsobuje vysoké migračné tlaky v tomto regióne. V súlade so závermi Európskej rady z marca 2011 navrhované posilnenie opatrení EÚ v rámci Fondu pre vonkajšie hranice, Európskeho fondu pre návrat a Európskeho fondu pre utečencov umožní podporiť úsilie bezprostredne najviac dotknutých členských štátov, ako aj posilniť kapacity agentúry Frontex na vykonávanie námorného dohľadu v Stredomorí. V základných aktoch týkajúcich sa Fondu pre vonkajšie hranice, Európskeho fondu pre návrat a Európskeho fondu pre utečencov sa predpokladá, že v rámci ich celkového finančného balíka sa istý percentuálny podiel vyčlení na takzvané „opatrenia Spoločenstva“ s určením na financovanie nadnárodných opatrení alebo opatrení, ktoré sú v záujme Spoločenstva ako celku, najmä s cieľom zvládnuť núdzové situácie, ktoré si vyžadujú urýchlené konanie. Mimoriadny rozsah súčasného diania v južnom Stredomorí znamená pre dotknuté členské štáty mimoriadnu záťaž a práve preto Komisia navrhla zvýšiť prídel určený na opatrenia Spoločenstva na maximálny objem stanovený v príslušných základných aktoch. Táto maximalizácia prídelu si vyžaduje zvýšenie rozpočtových prostriedkov pre všetky tri uvedené fondy a prostriedky je potrebné uvoľniť, predovšetkým pre Taliansko, Grécko, Maltu a Cyprus, v snahe uľahčiť zvládnutie vzniknutej situácie.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi tai yra 2011 m. biudžeto įsipareigojimų pagal 3a išlaidų kategoriją didinimas siekiant valdyti pabėgėlių ir migracijos srautus po naujausių pokyčių Šiaurės Afrikoje. Tai finansuojama perskirstant lėšas ir (arba) skiriant papildomų lėšų įsipareigojimams ir visiškai perskirstant mokėjimus.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Zvýšenie viazaných rozpočtových prostriedkov na riadenie migračných tokov a tokov utečencov (prostredníctvom agentúry Frontex, Fondu pre vonkajšie hranice, Európskeho fondu pre návrat a Európskeho fondu pre utečencov) je súčasťou odozvy EÚ na politický vývoj v krajinách južného Stredozemia a v nadväznosti na vývoj v severnej Afrike. Sprievodné zvýšenie platobných rozpočtových prostriedkov je umožnené presunmi z nedostatočne čerpaných platobných rozpočtových prostriedkov.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I voted for this proposal for the reinforcement of commitment appropriations by nearly EUR 41.1 million for the management of migration and refugee flows (through the Frontex Agency, the External Borders Fund, the European Return Fund and the European Refugee Fund) as part of a multiform response of the EU to the political developments in Southern Mediterranean countries.

 
  
MPphoto
 
 

  Véronique Mathieu (PPE), par écrit. – J'ai voté pour le rapport sur la position du Conseil sur le projet de budget rectificatif. Le rapport approuve la position du Conseil. Cette modification du budget permet d'allouer plus de ressources à Frontex, au fonds pour les frontières extérieures, au fonds européen pour le retour et au fonds européen pour les réfugiés. Frontex remplit un rôle fondamental et il convient de lui donner les moyens de remplir ses missions. L'importance de ces divers fonds ne doit pas non plus être négligée. Cette modification permet de tenir compte des récents événements en Afrique du Nord et de gérer de manière appropriée les flux migratoires et de réfugiés en résultant. Les fonds affectés proviennent du poste consacré aux réseaux énergétiques relevant du plan européen pour la relance économique, qui a été sous-exécuté.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – La proposition de modification budgétaire que la Commission nous propose de valider mélange honteusement le financement de la chasse aux immigrés et celui de l'accueil des réfugiés. Il m'est impossible de voter contre, voulant le second volet. Il m'est impossible de voter pour, refusant le premier volet. Je suis contraint de m'abstenir.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. Este orçamento rectificativo tem por objectivo encontrar fundos para responder aos fluxos migratórios e de refugiados na sequência dos recentes desenvolvimentos no Norte de África. Esta situação excepcional pode/deve ser financiada através de reafectações e/ou de fundos adicionais.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − He votado en contra de este informe porque lo que propone es aumentar en 41,1 millones de euros el presupuesto para Frontex. Desde mi grupo parlamentario hemos sido siempre críticos con la política migratoria de la UE. Frontex es uno de los instrumentos principales de esta Europa fortaleza basada en la persecución e incluso la criminalización de los inmigrantes en lugar de trabajar hacia la integración de los mismos. Por este motivo, aumentar el presupuesto a la agencia Frontex supone elevar muros más altos para evitar la entrada de inmigrantes. En ningún caso podemos estar a favor de este tipo de políticas, por lo que he votado en contra.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − After studying the report it became clear that the European Parliament in its resolution approves the position of the Council on the strengthening of some budgetary programmes and a decrease in financial appropriations for the 2012 financial year. I support these changes.

 
  
MPphoto
 
 

  Andreas Mölzer (NI), schriftlich. Die anhaltenden Asylströme, vor allem auch der verstärkte Andrang aus Nordafrika, sorgen für eine wahre Explosion der Asylkosten. Das Gros der Mitgliedsstaaten ist nicht einmal in der Lage ausreichend auszuführen, wie hoch die anfallenden tatsächlichen Kosten sind. Die geplante Umverteilung nicht ausgeschöpfter Zahlungsermächtigungen bedeutet de facto nichts anderes, als dass den EU-Staaten aus dem EU-Budget weniger zurückerstattet wird. Es ist inakzeptabel, dass die Mitgliedsstaaten den Rotstift bei den Sozialleistungen für die eigenen Bürger ansetzen, auf EU-Ebene jedoch die Verpflichtungsermächtigungen für die Migration und Flüchtlingsströme ansteigen und gleichzeitig bei Kriminalitätsprävention und Kriminalitätsbekämpfung gespart werden soll, und das Ganze noch dazu via Mittel, die zulasten des Konjunkturprogramms für Energienetze umgeschichtet werden sollen. Ich lehne dieses Vorhaben ab.

 
  
MPphoto
 
 

  Claudio Morganti (EFD), per iscritto. − Questa relazione mi sembra di estrema puntualità e totalmente condivisibile. È giusto che l'Unione europea possa modificare l'utilizzo dei suoi stanziamenti, soprattutto per far fronte alla pressante emergenza che riguarda i paesi del Nord Africa e che ha pesanti ripercussioni, principalmente per le coste ed il territorio italiano.

Sono necessari adeguati finanziamenti perché l'Europa possa e debba fare la sua parte a salvaguardia dei confini meridionali del continente. Alla luce della ribadita necessità di fondi, risulta ancora più fuori luogo la recente presa di posizione del Consiglio, che propone parecchi tagli in ambito di tutela e difesa dei confini esterni per il prossimo bilancio 2012.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − Gentili colleghi, per la risoluzione appena votata riguardo al rafforzamento del progetto di bilancio per la gestione dei flussi di migranti e rifugiati in seguito a quello che sta succedendo in Nord Africa non potete che trovarmi favorevole. Appunto perché stiamo vivendo un momento dove questo è uno dei problemi all'ordine del giorno, c'è l`assoluta urgenza di un intervento che sia forte e risolutivo, che veda unita tutta l'Europa nel suo sviluppo e appoggio e allontani qualsiasi altro approccio. E' opportuno, in futuro, evitare situazioni come quelle avvenute in Italia qualche mese fa, dove il paese si è trovato a dover fronteggiare una situazione fuori controllo, con un'isola come quella di Lampedusa invasa da uomini, donne e bambini i quali fuggivano da una realtà catastrofica e di guerra. In quei giorni, il concetto di solidarietà europea ha vacillato, quando invece deve essere una delle nostre priorità. Un'azione comune, concertata, con risorse dell'Unione europea per gestire i flussi migratori, non sarà di beneficio solo per le regioni costiere del Mediterraneo, ma sarà uno strumento efficace a beneficio di tutti gli Stati membri

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Aprovei o presente relatório sobre uma alteração ao orçamento da União com vista a um reforço das dotações para autorizações inscritas na sub-rubrica 3a do orçamento de 2011 a fim de gerir os fluxos migratórios e de refugiados na sequência dos recentes desenvolvimentos no Norte de África e a uma revisão da previsão de recursos próprios tradicionais, das bases IVA e RNB e das correcções do RU relativas aos exercícios de 2006, 2007 e 2010. Tais alterações foram votadas com uma ampla maioria em sede da Comissão dos Orçamentos.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. O presente projecto de orçamento rectificativo visa, por um lado, reforçar as dotações para autorizações destinadas à gestão dos fluxos migratórios e de refugiados advindos do Norte de África (questão que ganhou renovado relevo, atendendo aos recentes acontecimentos políticos), e, por outro, rever uma série de rubricas relativas à contribuição dos Estados-Membros para o orçamento comum. Atendendo à tempestividade das alterações propostas, sem deixar de reforçar, muito embora, a necessidade de se adoptar uma linha de orientação política clara e previsível, votei em sentido favorável.

 
  
MPphoto
 
 

  Crescenzio Rivellini (PPE), per iscritto. − Mi congratulo per l'ottimo lavoro svolto dalla collega Jędrzejewska.

L'approvazione della modifica al bilancio per stanziare 43,9 milioni di euro extra per la gestione dei flussi di migranti e rifugiati dimostra che il Parlamento europeo è unito quando si tratta degli sviluppi politici nei paesi del sud del Mediterraneo.

I fondi aggiuntivi saranno utilizzati per aiutare gli Stati membri più colpiti dai flussi e per migliorare il pattugliamento dei mari da parte dall'agenzia europea per le frontiere Frontex, che riceverà fondi extra per 24 milioni di euro. Il resto andrà al Fondo europeo per i rifugiati (12,2 milioni di euro), al Fondo per le frontiere esterne (4,9 milioni di euro) e al Fondo europeo per i rimpatri (2,8 milioni di euro).

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Against. We firmly oppose the ever increasing funding for Frontex.

 
  
MPphoto
 
 

  Licia Ronzulli (PPE), per iscritto. − Ho votato a favore di questo testo perché ritengo necessario stanziare maggiori risorse per far fronte all'eccezionale flusso di migranti e rifugiati provocato dai recenti eventi nei paesi del Sud del Mediterraneo.

In particolar modo concordo che questi fondi aggiuntivi vengano utilizzati per aiutare gli Stati membri più colpiti da questo fenomeno, soprattutto per il pattugliamento dei mari da parte dall'Agenzia europea per la gestione delle frontiere esterne Frontex.

 
  
MPphoto
 
 

  Rafał Trzaskowski (PPE), in writing. − This report grants additional funds for the management of migration and refugee flows via agencies such as Frontex. The European Parliament has shown that it is united when it comes to the political developments in Southern Mediterranean countries.

 
  
MPphoto
 
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), par écrit. – À la suite des révolutions démocratiques des pays arabes, l'Union a décidé d'augmenter la dotation de son budget pour la gestion des flux migratoires et des réfugiés (Rubrique 3a) pour 2011.

Par cette mesure, l'Union prend une de ses premières décisions concrètes en réponse aux soulèvements des pays arabes alors même que son soutien, dont on connaît le passé, à ceux-ci a été tardif et timoré, hors aide humanitaire. Les promesses d'aides financières, notamment à la Tunisie, sont longues à se concrétiser et restent pour l'essentiel de beaux discours.

Cette décision est d'autant plus contestable que cette augmentation est prélevée sur le budget "Réseaux énergétiques du plan européen pour la relance économique", qui aurait pu être utilisé autrement.

Elle porte sur le renforcement de Frontex et donc le contrôle aux frontières et l'aide aux réfugiés, dont on sait qu'elle a du mal à se concrétiser. Elle est révélatrice des contradictions de l'Union. J'ai donc préféré m'abstenir.

 
  
  

Informe: Barbara Matera (A7-0309/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Balsavau už finansinės pagalbos Danijai skyrimą. Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. Danija kreipėsi pagalbos dėl 813 atleidimo atvejų 6 įmonėse, kurios vykdo veiklą mašinų ir įrangos gamybos srityse. Ši paraiška atitinka finansinei paramai taikomus reikalavimus, todėl pritariu 3 944 606 EUR sumos skyrimui.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) foi criado em 2006 para prestar assistência adicional aos trabalhadores afectados pelas consequências de mudanças importantes na estrutura do comércio internacional e para ajudar à sua reintegração no mercado de trabalho. A partir 1 de Maio de 2009, o âmbito de aplicação do FEG foi alargado passando a incluir o apoio a trabalhadores despedidos em consequência directa da crise económica, financeira e social. Numa altura em que nos vemos confrontados com esta grave crise, de que se destaca o aumento do desemprego como uma das principais consequências, a UE deverá utilizar todos os meios ao seu alcance para reagir, nomeadamente no que se refere aos apoios a prestar às pessoas que ficaram sem emprego de um dia para o outro. Assim, apoiei o presente relatório que diz respeito à mobilização de 3.944.606 EUR do FEG a favor da Dinamarca com o objectivo de apoiar os trabalhadores despedidos por seis empresas da divisão 28 Fabrico de máquinas e equipamentos, na região de Midtjylland.

 
  
MPphoto
 
 

  John Bufton (EFD), in writing. − Although I have great sympathy for redundant workers wherever they are in the world, I believe that UK taxpayers’ money, which provides a significant contribution to the EU and thus Global Adjustment Fund budget, is better concentrated on providing jobs for unemployed workers in the UK. Unemployment in the UK continues to rise to unexpected levels. Many of our heavy industries have shut down and our workforce is inundated with EU migrants. It is a slap in the face to hardworking Brits who have lost their jobs in industries that have relocated to other EU countries under EU law to then find that their contributions as taxpayers are being spent by the EU in assisting unemployed people in Denmark. Increasingly the UK is becoming a hub for people who have fled their own EU Member States to try to earn more money or claim benefits in the UK, which they often send large proportions of back home rather than inject it into the local economy. As unemployment continues to rise in the UK, particularly blighting some of the former mining towns in Wales, I cannot justify assenting to aid newly unemployed workers abroad when long-term unemployed people continue to suffer in communities in my constituency.

 
  
MPphoto
 
 

  David Casa (PPE), in writing. − The European Union has set up the appropriate legislative and budgetary instruments to provide additional support to workers who are suffering from the consequences of major structural changes in world trade patterns and to assist their reintegration into the labour market. This proposal requests the institutions involved to make the necessary efforts to improve procedural and budgetary arrangements in order to accelerate the mobilisation of the EGF. I support the rapporteur in this initiative, in hopes for greater efficiency, transparency, and visibility of the Fund.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Muitas indústrias europeias conheceram, nos últimos anos, dificuldades decorrentes da globalização, agravadas pela crise económico-financeira que ameaça boa parte dos Estados do mundo. No caso em apreço, seis empresas dinamarquesas de manufactura de maquinaria e equipamento da região de Midtjylland despediram 813 trabalhadores elegíveis para receberem apoio do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Lamento que também estes trabalhadores sofram com o impacto da recente mudança de paradigma no comércio internacional e com a presente crise e faço votos de que a economia europeia possa encontrar um novo caminho para a prosperidade.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. A União Europeia, ao verificar as consequências sociais muito graves decorrentes da actual crise económica e financeira, criou o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) para prestar um apoio complementar aos trabalhadores atingidos pelas mudanças estruturais no comércio mundial. O presente relatório debruça-se sobre uma proposta de Decisão do Parlamento Europeu e do Conselho relativa à mobilização de 3.944.606 EUR do FEG a fim de apoiar a reintegração de trabalhadores dinamarqueses despedidos em consequência da actual crise económica e financeira. Esta candidatura, a décima quarta a ser examinada no âmbito do Orçamento da UE para 2011, foi apresentada pela Dinamarca em 11 de Maio de 2010 e respeita a 813 despedimentos ocorridos em 6 empresas da Divisão 28 da NACE Rev. 2 (Fabrico de máquinas e equipamento), na região de Midtjylland (DK04), na Dinamarca. Tendo em conta que se trata de um instrumento orçamental específico, e que o montante solicitado tem enquadramento legal e está de acordo com a proposta de Decisão relativa à mobilização do FEG a favor da Dinamarca, voto favoravelmente esta proposta e espero que ela contribua para minorar as dificuldades económicas dos habitantes daquela região e relançar a economia local.

 
  
MPphoto
 
 

  Marian Harkin (ALDE), in writing. − I support this application from Denmark to access Globalisation Funds of EUR 3.9 million from the redundant workers in Midtjylland Machinery. This submission was based on Article 2b and once again shows the need to ensure the continuation of the derogation on the crisis. It is crucial that the Council can reach agreement on this and allow redundant workers to access personalised packages that will give them an opportunity to find their way back to employment.

 
  
MPphoto
 
 

  Jim Higgins (PPE), i scríbhinn. − Vótáil mé ar son na tuarascála maidir leis an gCiste Eorpach um Choigeartú don Domhandú chun tacaíocht a thabhairt do mhuintir na Danmhairge. Le domhandú margaí tá sé tábhachtach go mbeadh an ciste ar fáil do mhuintir na háite seo. In Éirinn, táim sásta leis an EUR 35 milliún atá ar fail anois ón gCoimisiún dóibh siúd a bhí fostaithe sa tionscal togála. Caithfimid athoiliúint a chur ar fáil do na daoine seo.

San fhadtéarma ó thaobh cúrsaí airgid de, tá sé níos saoire don tsochaí an t-airgead seo a chur ar fáil anois, chun comhlachtaí nua a mhealladh níos sciobtha agus fostaíocht a chur ar fáil. Táim sásta go bhfuil na feisirí sa Teach seo ag léiriú a gcuid tuisceana leis an vóta seo ar son an togra le haghaidh cinnidh ó Pharlaimint na hEorpa agus ón gComhairle maidir leis an gCiste Eorpach um Choigeartú don Domhandú a úsáid.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. 2010 m. gegužės 11 d. Danija pateikė paraišką mobilizuoti EGF lėšas dėl darbuotojų atleidimo (813 darbuotojų) iš šešių įmonių, vykdančių (mašinų ir įrangos gamyba) veiklą Vidurio Jutlandijos regione. Vienas iš Komisijos vertinimo kriterijų – atleidimų ir didelių struktūrinių pasaulio prekybos pokyčių ar finansų krizės sąsaja. Šiuo konkrečiu atveju kalbama apie rimtą globalizacijos sukeltų struktūrinių pokyčių poveikį vėjo turbinų gamybos pramonei ES. Be to, pasak Danijos valdžios institucijų, sparčiai plečiantis pasauliniam vėjo energijos sektoriui nebuvo galima numatyti, kad užimtumas Vidurio Jutlandijoje sumažės. Į suderintą individualioms reikmėms pritaikytų paslaugų rinkinį, kurį ketinama finansuoti, įskaitant jo suderinamumą su struktūrinių fondų lėšomis finansuojamais veiksmais, įtrauktos aiškinamosios ir perorientavimo priemonės (siekiant išsiaiškinti darbuotojų tikslus ir planus), papildoma parama tolesniam švietimui ir lavinimui, naujovių laboratorija (čia ypatingas dėmesys bus skiriamas darbuotojų įgūdžių tobulinimui, kad jie būtų parengti ekologiškomis technologijomis grindžiamam pavyzdiniam darbui jau veikiančiose įmonėse), orientavimo programa, konsultacijos kvalifikacijų klausimais, išmokos, skiriamos ieškant darbo, ir judumo išmokos.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Európsky fond na prispôsobenie sa globalizácii bol zriadený s cieľom poskytovať dodatočnú podporu pracovníkom postihnutým dôsledkami veľkých štrukturálnych zmien vo svetovom obchode. Žiadosť sa týka 813 pracovníkov (pričom pomoc sa má poskytnúť 325 z nich) prepustených zo šiestich podnikov. Znižovanie zamestnanosti v regióne Midtjylland sa nedalo predvídať z dôvodu rýchleho rozvoja celosvetového odvetvia veternej energie. Koordinovaný balík personalizovaných služieb, ktorý sa má financovať, vrátane jeho kompatibility s opatreniami financovanými zo štrukturálnych fondov zahŕňa opatrenia na vyjasnenie a presmerovanie (na stanovenie cieľov a plánov pracovníkov), dodatočnú podporu ďalšieho vzdelávania a odbornej prípravy, inovačné laboratórium (zameranie na zvýšenie schopností pracovníkov, ktoré im umožní podieľať sa na vývoji prototypov v odvetví čistej technológie v súčasných spoločnostiach), odborné vedenie, horúcu linku pre kvalifikácie, príspevky na hľadanie zamestnania a príspevky na mobilitu.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I support this proposal which meets the criteria for the mobalisation of the Globalisation Adjustment Fund. One of the criteria for the Commission’s assessment was the evaluation of the link between the redundancies and major structural changes in world trade patterns or the financial crisis, which in this particular case is related to the serious effect of the structural changes brought about by globalisation on the wind turbine manufacturing industry in the EU.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. A UE é um espaço de solidariedade e nela se enquadra o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Estes apoios são fundamentais para o auxílio aos desempregados e às vítimas das deslocalizações que se verificam num contexto globalizado. É cada vez maior o número de empresas que se deslocalizam, aproveitando os reduzidos preços do factor trabalho, praticados em vários países, nomeadamente na China e na Índia, com efeitos nocivos para os países que respeitam os direitos dos trabalhadores. O FEG destina-se a ajudar os trabalhadores vítimas da deslocalização de empresas, e é fundamental para facilitar o acesso a um novo emprego. O FEG já foi, no passado, utilizado por outros países da UE, cabendo agora dar esse auxílio à Dinamarca, que apresentou um pedido de assistência relativamente a 813 casos de despedimento (325 dos quais são potenciais beneficiários de assistência) que ocorreram em seis empresas da Divisão 28 («Fabrico de máquinas e equipamento») da NACE Rev. 2 na região NUTS II da Midtjylland (DK04).

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − He votado a favor de este informe para destinar fondos provinentes del Fondo Europeo para la Adaptación a la Globalización (FEAG) en concreto para los 325 despidos que se han producido en seis empresas cuya actividad se desarrollaba en el marco de la división 28 («Fabricación de maquinaria y equipo») en Dinamarca. El FEAG proporciona ayuda adicional a los trabajadores que sufren las consecuencias de grandes cambios estructurales en los patrones del comercio mundial, así como para ayudarles a reintegrarse al mercado de trabajo. Dinamarca ha presentado solicitud de fondos del FEAG para despidos del sector de la automoción que se ajustan al reglamento del propio Fondo. Ahora debe garantizarse que el FEAG apoye la reintegración al mercado laboral de los trabajadores despedidos, a pesar de que la asistencia del FEAG no debe sustituir a las acciones que sean responsabilidad de las empresas en virtud de la legislación nacional o de convenios colectivos, ni a las medidas de reestructuración de empresas o sectores.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − In order to support the reintegration into the labour market of workers made redundant due to the global financial and economic crisis it is offered to mobilise a total amount of EUR 3 944 606 from the European Globalisation Fund for Denmark. It concerns 813 redundancies, of which 325 are targeted for assistance, in six enterprises during the nine-month reference period from 6 June 2009 to 6 March 2010. I support the mobilisation of the European Globalisation Fund.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização foi criado para prestar um apoio complementar a trabalhadores atingidos pelas consequências de mudanças estruturais importantes dos padrões do comércio mundial. Em 11 Julho 2011, a Comissão adoptou uma nova proposta de decisão relativa à mobilização do FEG a favor da Dinamarca, a fim de apoiar a reintegração no mercado de trabalho de trabalhadores despedidos em consequência da crise económica e financeira mundial. Trata-se da décima quarta candidatura a ser examinada no âmbito do orçamento de 2011 e refere-se à mobilização de um montante total de 3 944 606 EUR do FEG a favor de 813 casos de despedimento (325 dos quais são potenciais beneficiários de assistência) que ocorreram em 6 empresas na região da Midtjylland, na Dinamarca, de nível NUTS II, durante o período de referência de nove meses, de 6 de Junho 2009 a 1 de Março 2010. Tendo sido feita uma análise do processo por todas as partes envolvidas, designadamente a Comissão Europeia, e estando a Comissão de Emprego e o Grupo de Trabalho sobre o FEG a favor da mobilização do Fundo a favor da Dinamarca, votei favoravelmente o presente relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. O pedido apresentado pela Dinamarca para intervenção do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) diz respeito a 813 casos de despedimento (325 dos quais são potenciais beneficiários de assistência) ocorridos em seis empresas da Divisão 28 da NACE Rev. 2 Fabrico de máquinas e equipamento, na região de nível NUTS II Midtjylland. De acordo com a avaliação da Comissão, esta candidatura preenche todos os critérios de elegibilidade definidos legalmente. Com efeito, por força do Regulamento (CE) n.° 546/2009 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 18 de Junho de 2009, que alterou o Regulamento (CE) n.º 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho de 20 de Dezembro de 2006 que institui o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização, o âmbito de aplicação do FEG foi temporariamente alargado, passando a estar prevista a intervenção do FEG em situações como esta em que, como consequência directa da crise económica e financeira mundial, se verifiquem "pelo menos 500 despedimentos num período de nove meses, em particular em pequenas ou médias empresas, numa divisão de nível 2 da NACE, numa região ou em duas regiões contíguas ao nível NUTS II". Votei, por isso, favoravelmente esta resolução, na expectativa de que a assistência aos trabalhadores despedidos possa ser disponibilizada de forma célere e eficiente.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. O Regulamento (CE) n.° 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 20 de Dezembro de 2006, instituiu o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) com o objectivo de apoiar os trabalhadores que perdem os seus postos de trabalho devido a alterações estruturais no contexto da economia global. Concordo com o relatório em causa devido ao facto de ser sensível aos 813 casos de despedimento ocorridos em 6 empresas da área do fabrico de máquinas e equipamento, localizadas na região dinamarquesa de Midtjylland. Esta situação ocorreu devido à rápida expansão do sector da energia eólica e ao facto de a produção de turbinas eólicas ser realizada à escala global e não apenas na União Europeia. O montante de 3.944.606 EUR destina-se a financiar acções de assistência profissional a trabalhadores individuais, não sendo utilizado para reestruturar a empresa ou substituir as medidas que são da inteira responsabilidade da empresa por força da legislação nacional ou de convenções colectivas. Por fim, entendo que devem ser acelerados todos os procedimentos, por forma a que os trabalhadores despedidos possam ter rapidamente acesso a uma formação profissional que lhes permita uma rápida e eficaz reintegração no mercado de trabalho.

 
  
  

Informe: Barbara Matera (A7-0311/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Balsavau už finansinės pagalbos Vokietijai skyrimą. Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. Vokietija kreipėsi pagalbos dėl 778 atleidimo atvejų 5 įmonėse, kurios vykdo veiklą variklinių transporto priemonių, priekabų ir puspriekabių gamybos srityse. Ši paraiška atitinka finansinei paramai taikomus reikalavimus, todėl pritariu 4 347 868 EUR sumos skyrimui.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) foi criado em 2006 para prestar assistência adicional aos trabalhadores afectados pelas consequências de mudanças importantes na estrutura do comércio internacional e para ajudar à sua reintegração no mercado de trabalho. A partir 1 de Maio de 2009, o âmbito de aplicação do FEG foi alargado passando a incluir o apoio a trabalhadores despedidos em consequência directa da crise económica, financeira e social. Numa altura em que nos vemos confrontados com esta grave crise, de que se destaca o aumento do desemprego como uma das principais consequências, a UE deverá utilizar todos os meios ao seu alcance para reagir, nomeadamente no que se refere aos apoios a prestar às pessoas que ficaram sem emprego de um dia para o outro. Assim, apoiei o presente relatório que diz respeito à mobilização de 4.347.868 EUR do FEG a favor da Alemanha com o objectivo de apoiar os trabalhadores despedidos, em duas empresas da divisão 29 Fabricação de veículos automóveis, reboques e semi-reboques, em Arnsberg e Dusseldorf.

 
  
MPphoto
 
 

  John Bufton (EFD), in writing. − Although I have great sympathy for redundant workers wherever they are in the world, I believe that UK taxpayers’ money, which provides a significant contribution to the EU and thus Global Adjustment Fund budget, is better concentrated on providing jobs for unemployed workers in the UK. Unemployment in the UK continues to rise to unexpected levels. Many of our heavy industries have shut down and our workforce is inundated with EU migrants. It is a slap in the face to hardworking Brits who have lost their jobs in industries that have relocated to other EU countries under EU law to then find that their contributions as taxpayers are being spent by the EU in assisting unemployed people in Germany. Increasingly the UK is becoming a hub for people who have fled their own EU Member States to try to earn more money or claim benefits in the UK, which they often send large proportions of back home rather than inject it into the local economy. As unemployment continues to rise in the UK, particularly blighting some of the former mining towns in Wales, I cannot justify assenting to aid newly unemployed workers abroad when long-term unemployed people continue to suffer in communities in my constituency.

 
  
MPphoto
 
 

  David Casa (PPE), in writing. − This proposal requests making the necessary efforts to improve procedural and budgetary arrangements in order to accelerate the mobilisation of the EGF. It should be ensured that the EGF supports the reintegration of individual redundant workers into employment and it should be stressed that the EGF-financed measures should lead to long-term employment. I, along with the rapporteur, urge the President to sign the decision and to forward this resolution to the Council and the Commission.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Décima quinta candidatura a ser avaliada sob o orçamento de 2011, refere-se à mobilização de 4 347 868 euros do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização para auxiliar 778 desempregados no sector da manufactura de veículos automóveis, reboques e semi-reboques nas regiões de Arnsberg e Düsseldorf. Mais um exemplo das mudanças estruturais nos padrões do comércio mundial verificadas nos últimos anos.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório, da autoria de Barbara Matera, versa sobre a proposta de decisão do Parlamento Europeu (PE) e do Conselho relativa à mobilização do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG), nos termos do n.º 28 do Acordo Interinstitucional de 17 de Maio de 2006, entre o PE, o Conselho e a Comissão, sobre a disciplina orçamental e a boa gestão financeira (Candidatura EGF/2010/003 DE Arnsberg and Düsseldorf automotive, Alemanha). Em Julho de 2011, a Comissão adoptou uma nova proposta de decisão relativa à mobilização do FEG a favor da Alemanha para apoiar a reintegração de trabalhadores despedidos por causa da crise mundial, na sequência da candidatura acima referida e apresentada em 9 de Fevereiro de 2010. Trata-se da décima quinta candidatura apresentada no âmbito do Orçamento da UE para 2011, mobilizando 4.347.868 EUR, e pretende atenuar o efeito social provocado pelo despedimento de 778 trabalhadores de 5 empresas Fabricação de automóveis, reboques e semi-reboques nas regiões de Arnsberg (DEA5) e Düsseldorf (DEA1) de nível NUTS 2, na Alemanha, já muito afectadas pelos despedimentos na Nokia (Bochum) e pelo encerramento da General Motors. Congratulo-me com a aprovação desta ajuda e faço votos para que a indústria automóvel alemã recupere rapidamente.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Mais uma sessão plenária, mais um pedido de mobilização do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Desta feita, o pedido foi feito pela Alemanha, para apoiar a reintegração no mercado de trabalho de 778 trabalhadores despedidos, em 5 empresas da divisão 29 na Alemanha, no período de referência de nove meses, de 1 de Março de 2010 a 1 de Dezembro de 2010. Refere-se à mobilização de um montante total de 4 347 868 euros.

Este pedido vem relembrar-nos que em nenhum país os trabalhadores se encontram a coberto dos efeitos da crise capitalista. Apoiámos mais este pedido de mobilização, para que o devido apoio não falte aos trabalhadores despedidos. Mas, mais uma vez, criticamos o facto de se ter tido que recorrer a este instrumento. Ademais, neste caso, não podemos deixar de assinalar um outro aspecto. O montante aprovado é desproporcionadamente superior ao mobilizado para Portugal, pelo despedimento também de largas centenas de trabalhadores, na Rohde.

Isto vem confirmar a justeza das críticas que desde sempre fizemos aos critérios profundamente injustos deste Fundo e ao seu regulamento, que prejudica, em termos relativos, os países mais vulneráveis e que com mais dificuldades se confrontam actualmente.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. A candidatura, processo FEG/2011/003 DE/Arnsberg e Düsseldorf automotive, Alemanha, foi apresentada à Comissão em 9 de Fevereiro de 2011 e complementada com informações adicionais até 28 de Abril de 2011. Quando apreciámos esta proposta no Grupo de Trabalho da Comissão do Emprego e dos Assuntos Sociais, de que faço parte, sublinhei a injustiça desta mobilização a favor da Alemanha, envolvendo 4,3 milhões de euros, quando comparada com a mobilização para Portugal de 1,4 milhões de euros para uma situação semelhante dos trabalhadores despedidos da Rohde. Por isso, embora votando favoravelmente os dois casos para não prejudicar os trabalhadores envolvidos, mais uma vez alertamos para os critérios profundamente injustos deste FEG.

 
  
MPphoto
 
 

  Marian Harkin (ALDE), in writing. − I support the application from the German government to access funds for redundant workers in the automotive industry. This is a very significant sum of money – EUR 4.3 million – and it will help to support the 778 redundant workers. Many of the personalised services, such as training courses leading to qualifications, in-depth guidance for business start-ups and short-term job seekers allowances will assist redundant workers in their re-integration into employment. Given that 10% of redundant workers across the EU received assistance from the EGAF in 2010, it indicates the need for the continuation of this fund and, indeed, its expansion.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. 2011 m. vasario 9 d. Vokietija pateikė paraišką mobilizuoti EGF lėšas dėl darbuotojų atleidimo (778) iš penkių įmonių, vykdančių (variklinių transporto priemonių, priekabų ir puspriekabių gamyba) veiklą Arnsbergo ir Diuseldorfo regionuose. Vienas iš Komisijos vertinimo kriterijų – atleidimų ir didelių struktūrinių pasaulio prekybos pokyčių ar finansų krizės sąsaja. Šiuo konkrečiu atveju kalbama apie naujų variklinių transporto priemonių paklausos ES sumažėjimą kilus pasaulinei finansų ir ekonomikos krizei. Vokietijos valdžios institucijų teigimu, dėl 778 šioje paraiškoje nurodytų atleidimo atvejų dar labiau padidės didžiulis nedarbo lygis Arnsbergo ir Diuseldorfo regionuose, kurie ir taip stipriai nukentėjo nutraukus bendrovės „Nokia“ gamyklos veiklą Bochume ir uždarius bendrovės „General Motors“ gamyklą. Į suderintą individualioms reikmėms pritaikytų paslaugų rinkinį, kurį ketinama finansuoti, įskaitant jo suderinamumą su struktūrinių fondų lėšomis finansuojamas veiksmais, įtrauktos šios priemonės: trumpalaikės darbo paieškos pašalpos, mokymo kursai, išsamus orientavimas norint pradėti savo verslą, praktiniai ir panašią kvalifikaciją turinčių darbuotojų seminarai, orientavimas, aktyvumo skatinimas, įdarbinimo galimybių tyrimai ir pan.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Návrh sa týka 778 pracovníkov, ktorí boli prepustení z piatich podnikov pôsobiacich v regiónoch Arnsberg a Düsseldorf. Týchto 778 prepustených pracovníkov prispeje k vysokánskej miere nezamestnanosti v regiónoch Arnsberg a Düsseldorf, ktoré už predtým boli vážne postihnuté prepúšťaním z podniku Nokia v Bochume a zatvorením závodu General Motors.

Koordinovaný súbor personalizovaných služieb, ktorý sa má financovať, vrátane jeho zlučiteľnosti s opatreniami financovanými zo štrukturálnych fondov zahŕňa hlavne tieto opatrenia:

• krátkodobý príspevok na hľadanie zamestnania – na obdobia, počas ktorých sa prepustení pracovníci aktívne zúčastňujú na aktívnych opatreniach trhu práce;

• kurzy na získanie kvalifikácie – zamerané na prepustených pracovníkov, ktorých kvalifikácia sa neuznáva alebo je zastaraná, a na pracovníkov z oblasti priemyslu;

• podrobné poradenstvo pri zakladaní podnikania – poradenstvo a podpora pri realizácii a financovaní zakladania podnikov;

• workshopy a partnerské skupiny – špecifické poradenstvo v malých skupinách pracovníkov s podobnými pracovnými skúsenosťami.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I supported this application which meets the criteria for using the Globalisation Adjustment Fund. One of the criteria for the Commission’s assessment was the evaluation of the link between the redundancies and major structural changes in world trade patterns or the financial crisis, which in this particular case is related to the decreased demand for new motor vehicles in the European Union as a result of the global financial and economic crisis. As a consequence, the production of motor vehicles in Germany dropped by 13.8% in 2009 as compared to 2008 and by 14% in 2010 as compared to 2008.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. A UE é um espaço de solidariedade e nela se enquadra o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Estes apoios são fundamentais para o auxílio aos desempregados e às vítimas das deslocalizações que se verificam num contexto globalizado. É cada vez maior o número de empresas que se deslocalizam, aproveitando os reduzidos preços do factor trabalho, praticados em vários países, nomeadamente na China e na Índia, com efeitos nocivos para os países que respeitam os direitos dos trabalhadores. O FEG destina-se a ajudar os trabalhadores vítimas da deslocalização de empresas, e é fundamental para facilitar o acesso a um novo emprego. O FEG já foi, no passado, utilizado por outros países da UE, cabendo agora dar esse auxílio à Alemanha, que apresentou um pedido de assistência relativo a 778 casos de despedimento, todos potenciais beneficiários de assistência, em cinco empresas da divisão 29 da NACE Rev. 2 Fabricação de veículos automóveis, reboques e semi-reboques na região NUTS II de Arnsberg (DEA5) e Düsseldorf (DEA1).

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − He votado a favor de este informe para destinar fondos provinentes del Fondo Europeo para la Adaptación a la Globalización (FEAG) en concreto para los 778 despidos que se han producido en cinco empresas cuya actividad se desarrolla en el marco de la división 29 (Fabricación de vehículos de motor, remolques y semirremolques) en Arnsberg (DEA5) y Düsseldorf (DEA1), Alemania. El FEAG proporciona ayuda adicional a los trabajadores que sufren las consecuencias de grandes cambios estructurales en los patrones del comercio mundial, así como ayuda a reintegrarse al mercado de trabajo. Alemania ha presentado solicitud de fondos del FEAG para despidos del sector de la automoción que se ajustan al reglamento del propio Fondo. Ahora debe garantizarse que el FEAG apoye la reintegración al mercado laboral de los trabajadores despedidos, a pesar de que la asistencia del FEAG no debe sustituir a las acciones que sean responsabilidad de las empresas en virtud de la legislación nacional o de convenios colectivos, ni a las medidas de reestructuración de empresas o sectores.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − According to the German authorities, the sudden and drastic crisis related to a reduction in demand for motor vehicles, which could not have been foreseen, resulted in a significant reduction in production capacity utilisation as well as in a significant drop in revenue for suppliers in the automotive industry. The German authorities think that the 778 redundancies covered by this application will further contribute to the rising rate of unemployment in the regions of Arnsberg and Düsseldorf, already seriously affected by the dismissals by Nokia in Bochum and the closing down of General Motors. I agree with such an approach.

 
  
MPphoto
 
 

  Andreas Mölzer (NI), schriftlich. Der EFG wird jährlich mit 500 Millionen Euro ausgestattet und soll dazu dienen, Arbeitnehmer, die von den Folgen weitreichender Strukturveränderungen im Welthandelsgefüge betroffen sind, zu unterstützen. Schätzungen zufolge können jährlich zwischen 35 000 und 50 000 Arbeitnehmer davon profitieren. Maßnahmen, die bei der Arbeitssuche unterstützen, individuell angepasste Weiterbildungsmaßnahmen, Schritte in die Selbständigkeit und Unternehmensgründungen, Mobilitätsbeihilfen, Beihilfen für benachteiligte oder ältere Arbeitnehmer werden mit diesem Geld unterstützt.

Der Antrag wurde auf 4 347 868 Euro für Deutschland gestellt, da auf insgesamt 778 Entlassungen aus fünf Unternehmen reagiert werden muss. Der Bericht hat meine Stimme erhalten, da die Mittel aus dem Fonds für eben solche Fälle gedacht sind und eine Ausschöpfung durchaus sinnvoll ist, um die Wirtschaft zu unterstützen.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização foi criado para prestar um apoio complementar a trabalhadores atingidos pelas consequências de mudanças estruturais importantes dos padrões do comércio mundial. Em 20 de Julho de 2011, a Comissão adoptou uma nova proposta de decisão relativa à mobilização do FEG a favor da Alemanha, a fim de apoiar a reintegração no mercado de trabalho de trabalhadores despedidos em consequência da crise económica e financeira mundial. Trata-se da décima quinta candidatura a ser examinada no âmbito do orçamento de 2011 e refere-se à mobilização de um montante total de 4 347 868 EUR do FEG a favor de 778 despedimentos, todos potenciais beneficiários de assistência, em 5 empresas nas regiões de Arnsberg e Düsseldorf de nível NUTS II, na Alemanha, no período de referência de nove meses, de 1 de Março de 2010 a 1 Dezembro 2010. Tendo sido feita uma análise do processo por todas as partes envolvidas, designadamente a Comissão Europeia, e estando a Comissão de Emprego e o Grupo de Trabalho sobre o FEG favoráveis à mobilização do Fundo a favor da Alemanha, votei favoravelmente o presente relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. O pedido apresentado pela Alemanha para intervenção do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) diz respeito a 778 casos de despedimento ocorridos em cinco empresas da Divisão 29 da NACE Rev. 2 Fabricação de veículos automóveis, reboques e semi-reboques, nas regiões NUTS II de Arnsberg e Düsseldorf. De acordo com a avaliação da Comissão, esta candidatura preenche todos os critérios de elegibilidade definidos legalmente. Com efeito, por força do Regulamento (CE) n.° 546/2009 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 18 de Junho de 2009, que alterou o Regulamento (CE) n.º 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho de 20 de Dezembro de 2006 que institui o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização, o âmbito de aplicação do FEG foi temporariamente alargado, passando a estar prevista a intervenção do FEG em situações como esta em que, como consequência directa da crise económica e financeira mundial, se verifiquem "pelo menos 500 despedimentos num período de nove meses, em particular em pequenas ou médias empresas, numa divisão de nível 2 da NACE, numa região ou em duas regiões contíguas ao nível NUTS II". Votei, por isso, favoravelmente esta resolução, na expectativa de que a assistência aos trabalhadores despedidos possa ser disponibilizada de forma célere e eficiente.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. O Regulamento (CE) n.° 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 20 de Dezembro de 2006, instituiu o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) com o objectivo de apoiar os trabalhadores que perdem os seus postos de trabalho devido a alterações estruturais no contexto da economia global. Voto favoravelmente o presente relatório de mobilização do FEG a favor da Alemanha que permite a concessão de um envelope financeiro no valor de 4.347.868 EUR para fazer face às dificuldades de reintegração no mercado de trabalho das 778 pessoas despedidas em duas empresas da área de fabricação de veículos automóveis, reboques e semi-reboques, localizadas nas regiões de Arnsberg e Dusseldorf. Importa frisar que o montante em causa visa contribuir para financiar serviços personalizados na área da formação profissional e não substituir as responsabilidades legais assumidas pelas empresas em causa. Gostaria ainda de frisar que as instituições envolvidas devem envidar os melhores esforços no sentido de tornar as disposições processuais e orçamentais mais eficazes, por forma a que a mobilização do FEG seja mais rápida.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. − Am votat pentru raportul privind cererea de mobilizare a Fondului European de Ajustare la Globalizare (FEAG) înaintată de Germania, pentru industria de automobile din regiunile Arnsberg și Dusseldorf. Cererea în cauză privește 778 de concedieri din 5 întreprinderi din industria constructoare de autovehicule, din regiunile Arnsberg și Dusseldorf din Germania, în perioada martie-decembrie 2010. Cele 778 de disponibilizări vor creste rata șomajului din regiunile Arnsberg și Dusseldorf, afectate deja în mod grav de disponibilizările Nokia, în Bochum, și de închiderea întreprinderii General Motors.

Autoritățile germane susțin că aceste concedieri au fost cauzate de reducerea drastică a cererii de autovehicule noi in Europa, cu consecințe dramatice pentru industria auto din Germania.

Producția de autovehicule din UE din primele trei trimestre ale anului 2010 a fost cu 14% mai mică decât în aceeași perioadă din 2008, iar în 2009 producția de autovehicule din Germania a scăzut cu 13,8% în comparație cu 2008 și cu 16,1% în comparație cu 2007.

Solicit Comisiei și statelor membre să depună eforturile necesare pentru a ameliora mecanismele procedurale și bugetare în vederea accelerării mobilizării FEAG. De asemenea, solicit Comisiei colectarea și publicarea de date cu privire la beneficiarii FEAG care au fost reintegrați pe piața muncii.

 
  
  

Informe: Barbara Matera (A7-0310/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Balsavau už finansinės pagalbos Portugalijai skyrimą. Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. Portugalija kreipėsi pagalbos dėl 974 atleidimo atvejų vienoje įmonėje, tačiau atleidimas paveikė ir greta esančią savivaldybę. Ši paraiška atitinka finansinei paramai taikomus reikalavimus, todėl pritariu 1 449 500 EUR sumos skyrimui.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) foi criado em 2006 para prestar assistência adicional aos trabalhadores afectados pelas consequências de mudanças importantes na estrutura do comércio internacional e para ajudar à sua reintegração no mercado de trabalho. A partir 1 de Maio de 2009, o âmbito de aplicação do FEG foi alargado passando a incluir o apoio a trabalhadores despedidos em consequência directa da crise económica, financeira e social. Numa altura em que nos vemos confrontados com esta grave crise, de que se destaca o aumento do desemprego como uma das principais consequências, a UE deverá utilizar todos os meios ao seu alcance para reagir, nomeadamente no que se refere aos apoios a prestar às pessoas que ficaram sem emprego de um dia para o outro. Assim, apoiei o presente relatório que diz respeito à mobilização de 1.449.500 EUR, do FEG a favor de Portugal com o objectivo de apoiar os trabalhadores despedidos pela empresa Rohde, em Santa Maria da Feira.

 
  
MPphoto
 
 

  John Bufton (EFD), in writing. − Although I have great sympathy for redundant workers wherever they are in the world, I believe that UK taxpayers’ money, which provides a significant contribution to the EU and thus Global Adjustment Fund budget, is better concentrated on providing jobs for unemployed workers in the UK. Unemployment in the UK continues to rise to unexpected levels. Many of our heavy industries have shut down and our workforce is inundated with EU migrants. It is a slap in the face to hardworking Brits who have lost their jobs in industries that have relocated to other EU countries under EU law to then find that their contributions as taxpayers are being spent by the EU in assisting unemployed people in Portugal. Increasingly the UK is becoming a hub for people who have fled their own EU Member States to try to earn more money or claim benefits in the UK, which they often send large proportions of back home rather than inject it into the local economy. As unemployment continues to rise in the UK, particularly blighting some of the former mining towns in Wales, I cannot justify assenting to aid newly unemployed workers abroad when long-term unemployed people continue to suffer in communities in my constituency.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Congratulo-me com a aprovação do Parlamento Europeu relativamente à mobilização de 1,4 milhões de euros do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização a favor de Portugal, destinados a apoiar 680 trabalhadores despedidos da fábrica de calçado da Rohde, em Santa Maria da Feira. É a quarta vez que Portugal recorre a este fundo, criado para ajudar a reintegrar no mercado de trabalho as pessoas que perderam o emprego devido aos efeitos da globalização ou da crise económica e financeira mundial. Na sequência de 974 despedimentos na Rohde – Sociedade Industrial de Calçado Luso-Alemã, Lda. –, Portugal candidatou-se ao FEG, em 26 de Novembro do ano passado. Dos 974 trabalhadores despedidos, 680 são potenciais beneficiários de assistência. O pacote de assistência incluirá o reconhecimento de competências, formação profissional, bolsas para formação por iniciativa pessoal, formação e ajuda com vista à criação de empresas, apoio à auto-colocação e incentivos ao recrutamento. O custo total estimado deste pacote ascende a 2,23 milhões de euros, 1,4 milhões dos quais foram solicitados ao FEG (65% dos custos totais).

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. Com o alargamento deste Fundo a candidaturas, a partir de 2009, que requeiram assistência para trabalhadores despedidos em consequência directa da crise financeira e económica global, a candidatura apresentada por Portugal relativamente aos despedimentos feitos na Rohde passou a ser elegível.

A candidatura de mobilização do FEG foi apresentada em 26 de Novembro de 2010, na sequência do despedimento por parte da empresa Rohde, com sede em Santa Maria da Feira, de 974 trabalhadores. A assistência financeira deve ser dinâmica e ser prestada o mais rápida e eficientemente possível, tendo como objectivo primordial apoiar a reinserção individual dos trabalhadores despedidos na vida activa. E as medidas adoptadas devem conduzir, a longo prazo, à criação de mais empregos.

Congratulo-me com o facto de o orçamento para 2011 ter sido reforçado com as dotações necessárias, permitindo cobrir esta candidatura, cerca de 1 449 500 euros. Lamento que tenha demorado tanto tempo para estes trabalhadores poderem receber a assistência necessária e espero que se possa proceder a uma revisão do FEG, de forma a introduzir as melhorias necessárias, que permitam obter uma maior eficiência, transparência e visibilidade no futuro.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei favoravelmente este relatório por considerar que a mobilização do FEG será um apoio importante para os 974 trabalhadores despedidos nos municípios de Santa Maria da Feira e Ovar. Para além da prestação de um apoio individualizado, pontual e temporário, este montante a transferir deverá contribuir para programas que promovam a reinserção destes trabalhadores na vida activa, mais concretamente, para o reconhecimento de competências, para a formação profissional e para formação e ajuda com vista à criação de micro, pequenas e médias empresas.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. A Rohde chegou a ser uma das maiores fábricas de calçado em Portugal e uma importante fonte de postos de trabalho para as populações dos municípios de Santa Maria da Feira e de Ovar. O seu encerramento, fruto da concorrência externa e da diminuição das encomendas da casa-mãe na Alemanha, teve consequências sociais graves – nomeadamente desemprego de longa duração – que ainda hoje se repercutem nos referidos concelhos. Como português, não posso deixar de apoiar a proposta de decisão e espero que o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização seja mobilizado com a máxima brevidade de modo a poder auxiliar prontamente os trabalhadores elegíveis para este apoio. Faço votos de que estes possam integrar-se no mercado de trabalho e consigam superar este período difícil.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório versa sobre a proposta de decisão do Parlamento Europeu (PE) e do Conselho relativa à mobilização do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG), nos termos do n.º 28 do Acordo Interinstitucional de 17 de Maio de 2006, entre o PE, o Conselho e a Comissão, sobre a disciplina orçamental e a boa gestão financeira (Candidatura “EGF/2010/026 PT/Rohde”, Portugal). Em 17 de Agosto de 2011, a Comissão adoptou uma nova proposta de decisão relativa à mobilização do FEG a favor de Portugal para apoiar a reintegração de trabalhadores despedidos por causa da crise mundial. Trata-se da décima sexta candidatura no âmbito do Orçamento da UE para 2011, apresentada à Comissão em 26 de Novembro de 2010, sobre a mobilização de um montante de 1.449.500 EUR, e pretende atenuar o efeito social provocado pelo despedimento de 974 trabalhadores de uma empresa do sector do calçado localizada em Santa Maria da Feira, mas que afectou, igualmente, o município de Ovar, da NUTS II: Norte e Centro de Portugal. Congratulo-me com a aprovação desta proposta e faço votos para que atenue os efeitos sociais provocados pelos despedimentos da Rohde e ajude a integração destes trabalhadores no mercado de trabalho.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Mais um pedido de mobilização do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Mais uma vez, toca a Portugal. Este pedido visa apoiar a reintegração no mercado de trabalho de trabalhadores despedidos na Rohde – um total de 974 despedimentos, sendo 680 potenciais beneficiários de assistência. O montante total é de 1 449 500 euros. A história deste despedimento é, infelizmente, semelhante a tantas outras.

Refere-se no relatório que a empresa foi adquirida conjuntamente pela Square Four e pelo banco comercial Morgan Stanley, numa tentativa de salvar a Rohde e a sua quota de produção. Segundo o plano, a fábrica em Portugal deveria continuar em produção. Só que, como em tantas outras histórias semelhantes, entretanto, começaram os despedimentos. Juntou-se-lhes a diminuição das encomendas por parte da empresa-mãe alemã, circunstâncias que afectaram a situação da fábrica da Rohde situada em Santa Maria da Feira, dando-se início a um processo de falência, em Setembro de 2009, que acabou por levar ao encerramento da fábrica e ao despedimento dos trabalhadores.

Mais uma vez, aqui fica a denúncia dos injustos critérios deste Fundo e do seu regulamento. Para um número de trabalhadores semelhante, a Alemanha apresenta um pedido e obtém a mobilização de um montante cerca de três vezes superior ao mobilizado para Portugal.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. A decisão sobre a mobilização do FEG a favor de Portugal visa apoiar a reintegração no mercado de trabalho de trabalhadores despedidos, num montante total de 1 449 500 euros, envolvendo 974 despedimentos, sendo 680 potenciais beneficiários de assistência.

A candidatura foi apresentada pelo governo português à Comissão Europeia no final de 2010. Refere-se no documento que a empresa foi adquirida numa tentativa de salvar a Rohde, devendo a fábrica em Portugal continuar em produção. Entretanto, começaram os despedimentos, a que se juntou a diminuição das encomendas por parte da empresa-mãe alemã, circunstâncias que afectaram a situação da fábrica da Rohde situada em Santa Maria da Feira, dando-se início a um processo de falência, em Setembro de 2009, que acabou por levar ao encerramento da fábrica e ao despedimento dos trabalhadores.

Quando apreciámos esta proposta no Grupo de Trabalho da Comissão do Emprego, de que faço parte, sublinhei a injustiça desta mobilização a favor de Portugal envolvendo apenas 1,4 milhões de euros, quando a mobilização para uma situação idêntica na Dinamarca envolveu 3,9 milhões de euros e para a Alemanha cerca de 4,4 milhões de euros.

Embora votando-os todos favoravelmente para não prejudicar os trabalhadores envolvidos, mais uma vez alertámos para os critérios profundamente injustos deste FEG.

 
  
MPphoto
 
 

  Marian Harkin (ALDE), in writing. − I support the mobilisation of the EGAF for the 680 redundant workers in Portugal. This application was based on Article 2a of the EGAF Regulation which establishes the link between redundancies and globalisation. The package of measures proposed include personalised services and I am particularly pleased to see that the recognition, validation and certification of competences including knowledge and skills acquired in formal and informal situations is reflected in the package. This is an important tool as is the training available for entrepreneurs. In particular the technical support offered is important. Finally, the financial support for the creation of a business up to EUR 20 000 Euro per job created is an important incentive.

 
  
MPphoto
 
 

  Jim Higgins (PPE), i scríbhinn. − Vótáil mé ar son na tuarascála maidir leis an gCiste Eorpach um Choigeartú don Domhandú chun tacaíocht a thabhairt do mhuintir na Portaingéile, go háirithe chun cúnamh a thabhairt dóibh siúd atá dífhostaithe anois de bharr dúnadh na monarchan bróg "Rohde". Le domhandú margaí tá sé tábhachtach go mbeadh an ciste ar fáil do mhuintir na háite seo. Táimid ag caint faoi 974 duine a bhfuil gcuid jabanna caillte acu. Caithfimid athoiliúint a chur ar fáil do na daoine seo.

San fhadtéarma ó thaobh cúrsaí airgid de, tá se níos saoire don tsochaí an t-airgead seo a chur ar fáil anois, chun comhlachtaí nua a mhealladh níos sciobtha agus fostaíocht a chur ar fáil. Táim sásta go bhfuil na feisirí sa Teach seo ag léiriú a gcuid tuisceana leis an vóta seo ar son an togra le haghaidh cinnidh ó Pharlaimint na hEorpa agus ón gComhairle maidir leis an gCiste Eorpach um Choigeartú don Domhandú a úsáid.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi Europos prisitaikymo prie globalizacijos padarinių fondas įsteigtas siekiant teikti papildomą pagalbą darbuotojams, nukentėjusiems nuo didelių pasaulio prekybos sistemos struktūrinių pokyčių. 2011 m. rugpjūčio 17 d. Komisija priėmė naują pasiūlymą dėl sprendimo dėl EGF lėšų mobilizavimo Portugalijai siekiant remti darbuotojų, atleistų iš darbo dėl pasaulinės finansų ir ekonomikos krizės padarinių, grįžimą į darbo rinką. Vienas iš Komisijos vertinimo kriterijų – atleidimų ir didelių struktūrinių pasaulio prekybos pokyčių ar finansų krizės sąsaja. Šiuo konkrečiu atveju Portugalija nurodo, kad ypač didelę žalą dėl krizės patyrė drabužių ir avalynės pramonės sektoriai. Šiuos sektorius itin paveikė išorės veiksniai, kaip antai vartotojų perkamosios galios sumažėjimas. Ekonomikos nuosmukis turėjo neigiamą poveikį darbo rinkai, nedarbo lygis išaugo, o tai padarė įtakos vartotojų pasitikėjimui. Siekiant vėl įtraukti darbuotojus į darbo rinką, į suderintą individualioms reikmėms pritaikytų paslaugų rinkinį, kurį ketinama finansuoti, įskaitant tai, ar jis suderinamas su struktūrinių fondų lėšomis finansuojamas veiksmais, įtrauktos šios priemonės: informavimas ir orientavimas, gebėjimų pripažinimas, patvirtinimas ir sertifikavimas, profesinis mokymas, asmenine iniciatyva pasirinkto mokymo stipendijos, parama asmenims, kurie įsidarbina patys, parama verslui, naujai įmonei steigti teikiama parama, integracijos planai ir pan.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Žiadosť sa týka sa prepustenia 974 pracovníkov (pomoc je určená 680 z nich) v jednom podniku obuvníckeho priemyslu pôsobiacom prevažne v obci Santa Maria Da Feira, ale aj v priľahlej zasiahnutej obci Ovar, a keďže sa obe obce nachádzajú v dvoch regiónoch NUTS II – Santa Maria Da Feira v regióne Norte a Ovar v regióne Centro v Portugalsku, v štvormesačnom referenčnom období medzi 19. májom 2010 a 19. septembrom 2010. Rovnako ako dve predchádzajúce žiadosti spĺňa všetky predpoklady na poskytnutú pomoc.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − One of the criteria for the Commission’s assessment was the evaluation of the link between the redundancies and major structural changes in world trade patterns or the financial crisis, and in this particular case, Portugal argues that the clothing and footwear industries were strongly hit by the crisis. These sectors are very vulnerable to external factors such as loss of consumer purchasing power. The economic recession had a negative impact on the labour market, unemployment levels rose, and this affected consumer confidence. As a consequence, manufacturing industries experienced a sharp drop in sales and production. The Portuguese authorities report that Portugal recorded a decline in GDP over the last two quarters of 2008 and in 2009 (a 4% decrease according to the Banco de Portugal). Both clothing and footwear industries recorded a decrease in exports (EUR 24 million in clothing, EUR 6 million in footwear). Portuguese footwear exports declined in 2009 to EUR 1 207 million, representing 6.4 % less than those of the previous year.

 
  
MPphoto
 
 

  Marisa Matias (GUE/NGL), por escrito. O Parlamento Europeu aprovou a mobilização de 1,4 milhões de euros para apoiar os trabalhadores despedidos da Rohde, empresa de calçado de Santa Maria da Feira, uma região com uma taxa de desemprego superior à média nacional. 974 trabalhadores, 87 % dos quais mulheres, foram alvo de despedimento colectivo após um processo de falência no mínimo duvidoso. Votei favoravelmente.

O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização não evita despedimentos nem falências, mas permite apoios reforçados a vítimas de despedimentos colectivos. A aprovação deste apoio é um importante sinal em contraciclo às políticas de eliminação de direitos sociais e de facilitação de despedimentos.

Lamento, contudo, a lentidão de todo o processo. O apoio acabará por ser desbloqueado 17 meses depois dos primeiros despedimentos. Gostaria ainda que o programa tivesse contemplado mais medidas na área da educação e formação, uma vez que 78,5 % são trabalhadores pouco qualificados (não completaram a escolaridade obrigatória).

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. A UE é um espaço de solidariedade e nela se enquadra o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização. Estes apoios são fundamentais para o auxílio aos desempregados e às vítimas das deslocalizações que se verificam num contexto globalizado. É cada vez maior o número de empresas que se deslocalizam, aproveitando os reduzidos preços do factor trabalho, praticados em vários países, nomeadamente na China e na Índia, com efeitos nocivos para os países que respeitam os direitos dos trabalhadores. O FEG destina-se a ajudar os trabalhadores vítimas da deslocalização de empresas, e é fundamental para facilitar o acesso a um novo emprego. O FEG já foi, no passado, utilizado por outros países da UE, cabendo agora dar esse auxílio a Portugal, que requereu assistência em relação a um caso relativo a 974 despedimentos, 680 dos quais são potenciais beneficiários de assistência, ocorridos numa empresa localizada principalmente no município de Santa Maria da Feira, e que afectaram igualmente o município contíguo de Ovar, ambos localizados respectivamente em duas regiões de nível NUTS II: Norte e Centro de Portugal.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − He votado a favor de este informe para destinar fondos provinentes del Fondo Europeo para la Adaptación a la Globalización (FEAG) en concreto para los 680 despidos que se han producido en una empresa radicada principalmente en el municipio de Santa Maria Da Feira, pero que también afectó al municipio vecino de Ovar, en Portugal. El FEAG proporciona ayuda adicional a los trabajadores que sufren las consecuencias de grandes cambios estructurales en los patrones del comercio mundial, así como ayuda a reintegrarse al mercado de trabajo. Portugal ha presentado solicitud de fondos del FEAG para despidos del sector de la automoción que se ajustan al reglamento del propio Fondo. Ahora debe garantizarse que el FEAG apoye la reintegración al mercado laboral de los trabajadores despedidos, a pesar de que la asistencia del FEAG no debe sustituir a las acciones que sean responsabilidad de las empresas en virtud de la legislación nacional o de convenios colectivos, ni a las medidas de reestructuración de empresas o sectores.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − On 17 August 2011 the Commission adopted a new proposal for a decision on the mobilisation of the EGF in favour of Portugal in order to support the reintegration in the labour market of workers made redundant due to the global financial and economic crisis. Good stuff, Barroso, very beautiful lobbying of Portugal. By the way, the conditions of the European Globalisation Fund are adjusted in a way to prevent other countries, such as Latvia, Lithuania, Estonia, from participating in the mobilisation.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Portugal apresentou uma candidatura ao FEG, em 26 de Novembro do ano passado, na sequência de 974 despedimentos na Rohde – Sociedade Industrial de Calçado Luso-Alemã, Lda.–, uma empresa fabricante de calçado. Dos 974 trabalhadores despedidos, 680 são potenciais beneficiários de assistência (as autoridades portuguesas estimam que cerca de 70% dos trabalhadores despedidos participarão nas medidas co-financiadas pelo FEG, enquanto os restantes encontrarão outro emprego, deslocar-se-ão para fora do país, passarão à reforma ou participarão noutras acções complementares às co-financiadas pelo FEG). O pacote de assistência incluirá o reconhecimento de competências, formação profissional, bolsas para formação por iniciativa pessoal, formação e ajuda com vista à criação de empresas, apoio à auto-colocação e incentivos ao recrutamento. Por todas estas razões, votei favoravelmente o presente relatório que promoverá a reintegração destes trabalhadores portugueses no mercado de trabalho.

 
  
MPphoto
 
 

  Miguel Portas (GUE/NGL), por escrito. O Parlamento Europeu aprovou a mobilização de 1,4 milhões de euros para apoiar os trabalhadores despedidos da Rohde, empresa de calçado de Santa Maria da Feira, uma região com uma taxa de desemprego superior à média nacional. 974 trabalhadores, 87 % dos quais mulheres, foram alvo de despedimento colectivo após um processo de falência no mínimo duvidoso. Votei favoravelmente.

O Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização não evita despedimentos nem falências, mas permite apoios reforçados a vítimas de despedimentos colectivos. A aprovação deste apoio é um importante sinal em contraciclo às políticas de eliminação de direitos sociais e de facilitação de despedimentos.

Lamento, contudo, a lentidão de todo o processo. O apoio acabará por ser desbloqueado 17 meses depois dos primeiros despedimentos. Gostaria ainda que o programa tivesse contemplado mais medidas na área da educação e formação, uma vez que 78,5 % são trabalhadores pouco qualificados (não completaram a escolaridade obrigatória).

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. O pedido apresentado por Portugal para intervenção do Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) relativamente a 974 casos de despedimento (680 dos quais são potenciais beneficiários de assistência), ocorridos na Rohde, preenche todos os critérios de elegibilidade definidos legalmente. Com efeito, por força do Regulamento (CE) n.° 546/2009 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 18 de Junho de 2009, que alterou o Regulamento (CE) n.º 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho de 20 de Dezembro de 2006 que institui o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização, o âmbito de aplicação do FEG foi temporariamente alargado, passando a estar prevista a intervenção do FEG em situações como esta em que, como consequência directa da crise económica e financeira mundial, se verifiquem "pelo menos 500 despedimentos num período de quatro meses numa empresa de um Estado-Membro, incluindo-se neste número os trabalhadores despedidos de empresas suas fornecedoras ou produtoras a jusante". Congratulo-me, por isso, com a aprovação da presente proposta, fazendo votos para que a assistência aos trabalhadores despedidos possa ser disponibilizada de forma célere e eficiente e para que a mobilização do FEG possa contribuir para a reintegração efectiva destes trabalhadores no mercado de trabalho.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. O Regulamento (CE) n.° 1927/2006 do Parlamento Europeu e do Conselho, de 20 de Dezembro de 2006, instituiu o Fundo Europeu de Ajustamento à Globalização (FEG) com o objectivo de apoiar os trabalhadores que perdem os seus postos de trabalho devido a alterações estruturais no contexto da economia global. A Rohde - Sociedade Industrial de Calcado Luso-Alemã, Lda.–, é uma empresa de calçado que decidiu encerrar a sua actividade, tendo originado o despedimento de 974 trabalhadores. Em 26 de Novembro de 2010, Portugal apresentou um pedido de mobilização do FEG com vista a obter financiamento para a realização de um programa de formação destinado a 680 trabalhadores despedidos na empresa de Santa Maria da Feira. Voto favoravelmente o presente relatório por entender que os fundos atribuídos a Portugal no valor de 1,4 milhões de euros (65% do valor global orçamentado) irão contribuir de forma decisiva para a reintegração profissional dos trabalhadores. Pretende-se que participem em acções de formação profissional, reconhecimento de competências e tenham acesso a bolsas de estímulo ao empreendedorismo. Importa salientar que o FEG não se deve substituir às responsabilidades legais e financeiras da Rohde, sendo este um apoio complementar concedido pela UE para diminuir as dificuldades sociais dos trabalhadores portugueses.

 
  
MPphoto
 
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), par écrit. – Comme toujours, je me suis abstenue sur le vote de cette nouvelle mobilisation du Fonds d'ajustement à la mondialisation.

Je ne peux pas m'opposer au financement par l'Union européenne de mesures de formation individuelle de travailleurs licenciés, en l'occurrence des ouvriers employés par des usines de chaussures au Portugal.

Cependant, je ne peux soutenir le principe même du Fonds d'ajustement à la mondialisation qui, par des interventions ponctuelles, sur des entreprises et des régions précises et dans le cadre de critères stricts, sert à financer des plans sociaux.

Il me semble que l'Union européenne se donne ainsi bonne conscience à bon compte et justifie ainsi ipso facto les conséquences sociales de sa politique économique de dérégulation.

Nombre de travailleurs à travers l'Europe sont touchés par la crise; ils méritent tous le soutien de l'Union européenne et ils attendent la mise en place d'une Europe sociale qui s'assure que les droits des travailleurs soient enfin placés devant les intérêts des actionnaires.

Le Fond d'ajustement à la mondialisation n'est qu'un cautère sur une jambe de bois et n'est en rien une réponse appropriée à la crise.

 
  
  

Informe: Barbara Matera (A7-0309/2011), (A7-0310/2011), (A7-0311/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Aprovo o presente relatório apoiando fortemente que o FEAG seja um instrumento de solidariedade da UE para com trabalhadores afectados pelos efeitos negativos da globalização e da crise actual.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Európsky fond na prispôsobenie sa globalizácii (EGF) bol zriadený s cieľom poskytovať doplňujúcu podporu pracovníkom prepusteným v dôsledku významných zmien v štruktúre svetového obchodu spôsobených globalizáciou a pomôcť im pri opätovnom začlenení sa na trh práce. V prípade žiadostí podaných od 1. mája 2009 bol rozsah pôsobnosti EGF rozšírený s cieľom zahrnúť podporu pre pracovníkov prepustených priamo v dôsledku celosvetovej finančnej a hospodárskej krízy. Dánsko podalo 11. mája 2010 žiadosť o mobilizáciu EGF v dôsledku prepúšťania v 6 podnikoch, ktoré podľa klasifikácie NACE Revision 2 pôsobia v divízii 28 („Výroba strojov a zariadení“) v regióne NUTS II Midtjylland (DK04) a do 21. marca 2011 ju doplnilo o dodatočné informácie. Keďže žiadosť spĺňa všetky požiadavky, Komisia navrhuje uvoľniť prostriedky vo výške 3 944 606 EUR. Rovnako som toho názoru, že EGF by sa mal mobilizovať s cieľom poskytnúť finančný príspevok v prospech žiadosti predloženej Dánskom.

 
  
MPphoto
 
 

  Marta Andreasen (EFD), in writing. − I voted against the European Globalisation Adjustment Fund because its real function is to make the people of the nations of Europe feel that the EU is taking care of them in the ongoing economic crisis. It gives most money to workers, not in the countries worst affected but in those who are doing better. Not alone that, but it gives money to workers who are in receipt of redundancy packages and are eligible for unemployment benefits. I would like to find out how many workers that have benefited from the fund have found jobs in the field where they been retrained.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − In favour. The European Globalisation Adjustment Fund has been created in order to provide additional assistance to workers suffering from the consequences of major structural changes in world trade patterns. According to the provisions of point 28 of the Interinstitutional Agreement of 17 May 2006 on budgetary discipline and sound financial management (1) and of Article 12 of Regulation (EC) No 1927/2006 (2), the Fund may not exceed a maximum amount of EUR 500 million, drawn from the margin under the global expenditure ceiling from the previous year, and / or from the cancelled commitment appropriations from the previous two years, excluding those related to Heading 1b. The appropriate amounts are entered into the budget as a provision as soon as the sufficient margins and/or cancelled commitments have been identified. Concerning the procedure, in order to activate the fund, the Commission, in the event of a positive assessment of an application, presents to the budgetary authority a proposal for mobilisation of the fund and, at the same time, a corresponding request for transfer. In parallel, a trialogue could be organised in order to find an agreement on the use of the fund and the amounts required. The trialogue could take a simplified form.

 
  
  

Informe: Vital Moreira (A7-0297/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Dėl Tarybos sprendimo dėl Europos Sąjungos ir Argentinos Respublikos susitarimo pasikeičiant laiškais pagal 1994 m. Bendrojo susitarimo dėl muitų tarifų ir prekybos (GATT) XXIV straipsnio 6 dalį ir XXVIII straipsnį dėl nuolaidų pakeitimų Bulgarijos Respublikos ir Rumunijos įsipareigojimų sąrašuose joms stojant į Europos Sąjungą sudarymo projekto.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. A adesão da Bulgária e da Roménia à União implicou um alargamento da união aduaneira entre os Estados-Membros, pelo que existiu a necessidade de negociar ajustamentos compensatórios com membros da Organização Internacional do Comércio que dispusessem de direitos sobre aqueles países. Semelhante ajustamento é devido se a adopção da tarifa externa da União significar um decréscimo de vantagens para os Estados terceiros. Tal foi o caso da Argentina que, como defende o relator, deve agora ser compensada por este prejuízo, uma vez que, conforme dispõe o n.º 4 do artigo XXIV do GATT: o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. A presente recomendação apresentada por Vital Moreira versa sobre o projecto de decisão do Conselho relativa à celebração de um acordo, sob a forma de troca de cartas, entre a União Europeia (UE) e a República da Argentina, nos termos do artigo XXIV, n.º 6, e do artigo XXVIII do Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio (GATT) de 1994, no que respeita à alteração de concessões previstas nas listas da República da Bulgária e da Roménia no contexto da adesão destes países à UE. O objectivo deste Acordo, assinado em Abril de 2011, é proceder a um ajustamento compensatório em virtude do aumento dos direitos consolidados e cumprir os requisitos da Organização Mundial do Comércio (OMC). Os produtos objecto deste acordo são a carne desossada de búfalo e de bovinos, proveniente da Argentina, bem como o aumento do contingente pautal erga omnes para o trigo-mole, a cevada destinada à indústria da cerveja e o milho. Considerando que a Argentina ficou prejudicada nos seus direitos comerciais com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária, congratulo-me com a aprovação do presente acordo e com o restabelecimento dos direitos comerciais argentinos.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Como consequência da adesão à União Europeia, os Estados-Membros são constrangidos a harmonizar as suas políticas comerciais com as regras comunitárias. Disso é exemplo este relatório. Tendo em conta os acordos estabelecidos entre a UE e diferentes países em relação às pautas aduaneiras e comércio, os países que pedem a adesão à UE têm que alterar as concessões previstas nas suas listas. Aquando da adesão da Bulgária e da Roménia, as concessões de direitos aduaneiros destes dois países à Argentina eram menores do que aqueles que estavam estabelecidos ao nível da UE. Assim, argumenta-se que, para se cumprirem os requisitos da OMC e não prejudicar a Argentina, estes dois países devem abrir os seus mercados aos produtos argentinos.

Consideramos que este constrangimento e esta obrigação agridem o direito soberano de cada país de decidir as relações bilaterais que estabelece internacionalmente, no plano comercial, de acordo com os seus interesses e com as necessidades da sua população. Esta alteração às concessões nas listas da Bulgária e Roménia não irá alterar o volume de importações de produtos argentinos para a União Europeia, pelo que o impacto noutros países, como Portugal, será inexistente.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Na sequência da adesão à União Europeia, os Estados-Membros são constrangidos a harmonizar as suas políticas comerciais com as regras comunitárias. Disso é exemplo este relatório. Tendo por base os acordos estabelecidos entre a UE e diferentes países em relação às pautas aduaneiras e comércio, os países que pedem a adesão à UE têm que alterar as concessões previstas nas suas listas. Aquando da adesão da Bulgária e da Roménia, as concessões de direitos aduaneiros destes dois países à Argentina eram menores do que aqueles que estavam estabelecidos ao nível da UE. Assim, argumenta-se que, para se cumprirem os requisitos da OMC e não prejudicar a Argentina, estes dois países devem abrir os seus mercados aos produtos argentinos. Este constrangimento e esta obrigação agridem o direito soberano de cada país de decidir as relações bilaterais que estabelece internacionalmente, no plano comercial, de acordo com os seus interesses e com as necessidades da sua população. Esta alteração às concessões nas listas da Bulgária e Roménia não irá alterar o volume de importações de produtos argentinos para a União Europeia, pelo que o impacto noutros países, como Portugal, será inexistente.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi šio dokumento tikslas yra sudaryti susitarimą su Argentina įtraukiant Bulgariją ir Rumuniją. Siekiant įgyvendinti PPO reikalavimus šiose sutartyse sprendžiami du klausimai. Pirma, kompensuotinų aukštesnių muito tarifų kompensavimas. Dažniausiai naudojamas metodas yra šaliai paskirtos tarifinės kvotos atidarymas arba galiojančių kvotų padidinimas. Antra, pasirengimo narystei erga omnes tarifinė kvota Bulgarijai ir Rumunijai (ne priskirta tam tikrai šaliai, bet atvira visam pasauliui) turi būti pridedama prie galiojančių ES erga omnes tarifinių kvotų. Šioje sutartyje kalbama apie galvijų mėsą be kaulų (Argentina), buivolieną be kaulų (Argentina), taip pat erga omnes tarifinės kvotos padidinimą paprastiesiems kviečiams, miežiams, salykliniams miežiams ir kukurūzams. Argentina turi teisę reikalauti, kad jos prekybos teisės, kurias šiek tiek neigiamai paveikė ES muitų sąjungos išplėtimas įstojus Rumunijai ir Bulgarijai, būtų atkurtos. Muitų sąjungos arba laisvos prekybos zonos tikslas turėtų būti palengvinti prekybą sąjungą sudarančiose teritorijose ir nesudaryti kliūčių prekybai su kitomis šalimis, kurios sudarė susitarimus su šiomis teritorijomis. Šis susitarimas dar kartą parodo, kad ES stengiasi gerbti daugiašalės prekybos taisykles. Manau, kad Komisija teisingai pasirinko tarifinės kvotos padidinimo metodą Argentinai svarstomiems produktams, kadangi tai tinkamiausia priemonė kompensuoti valstybei, kuri nusipelno kompensacijos.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Argentína má právo na obnovenie svojich obchodných práv, ktoré boli mierne deformované v dôsledku rozšírenia colnej únie EÚ s Rumunskom a Bulharskom. EÚ chce dodržiavať pravidlá mnohostranného obchodného systému a podieľať sa na kolektívnej pripravenosti dosiahnuť komplexnú dohodu v dauhaskom kole rokovaní o rozvoji. Rozšírenie EÚ je vo všeobecnosti prínosom pre členov WTO. Ak mali pristupujúce krajiny vyššie clá než clá EÚ, získali tým členovia WTO. V opačnom prípade, keď mali pristupujúce krajiny nižšie clá, než clá EÚ a teraz ich musia zvýšiť, EÚ kompenzuje rozdiel. Takže vo všeobecnosti získajú výhodu členovia WTO.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the agreement with Argentina and voted to give it consent. Argentina has the right to have its trading rights, which were slightly eroded due to the enlargement of the EU customs union with Romania and Bulgaria, restored.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Il mio voto alla relazione Moreira per quanto concerne l’accordo UE-Argentina è favorevole. Sono stati individuati bene i punti cardine per i quali è doveroso trovare un accordo, nel pieno rispetto delle regole del regime commerciale multilaterale.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O n.º 4 do artigo XXIV do GATT sublinha que o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. Assim sendo, congratulo-me com a aprovação deste relatório, pois a Argentina tem o direito de ver os seus direitos comerciais restabelecidos, direitos esses que ficaram ligeiramente prejudicados com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária. Com este tipo de acordos a UE demonstra respeitar as regras do regime de comércio multilateral, esperando desta forma contribuir para uma vontade colectiva de alcançar um acordo global no âmbito da Ronda de Doha.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Con la adhesión de Bulgaria y Rumanía, la UE ha ampliado su unión aduanera. En consecuencia, de acuerdo con las normas de la OMC (artículo XXIV, apartado 6, del GATT), la UE estaba obligada a entablar negociaciones con los miembros de la OMC que tuvieran derechos de negociación en las listas de cualquiera de los miembros adherentes para acordar un ajuste compensatorio. He votado, pues a favor, para regularizar esta situación con Argentina.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − The EU was obliged under WTO rules (GATT Article XXIV:6) to enter into negotiations with WTO members having negotiating rights in the schedules of any of the acceding members in order to agree on compensatory adjustment. Such adjustment is due if the adoption of the EU’s external tariff regime results in an increase in tariff beyond the level for which the acceding country has bound itself at the WTO. I abstained.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. A Argentina havia ficado com os seus direitos comerciais ligeiramente prejudicados com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária, tendo tido essa adesão como consequência a redução dos direitos pautais da Argentina. Este acordo é testemunha de que a UE tenciona respeitar as regras do regime de comércio multilateral, esperando desta forma contribuir para uma vontade colectiva de alcançar um acordo global no âmbito da Ronda de Doha. Os estudos feitos e o diálogo realizado com as partes interessadas confirmaram que este acordo não prejudica os interesses agrícolas da UE, a minha principal preocupação, uma vez que se limita a restabelecer os direitos anteriormente existentes da Argentina. Por estes motivos dei o meu voto favorável a este relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. Com o alargamento do espaço comunitário à Bulgária e à Roménia impôs-se a necessidade de reformular, no plano externo, os acordos relativos a regimes pautais celebrados com Estados terceiros. Nos termos do GATT (Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio), o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. O objecto do Acordo sob a forma de cartas entre a União Europeia e a Argentina enquadra-se neste contexto de renegociação, visando reequilibrar o leque de direitos de ambas as partes contratantes, dentro do quadro normativo da regulação comum pautal. No caso concreto, o acordo tem por objecto a carne desossada de bovinos, a carne desossada de búfalo e o aumento do contingente pautal relativo ao trigo mole, à cevada, à cevada destinada à indústria da cerveja e ao milho. Por concordar com o objecto deste acordo, votei em sentido favorável.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − In favour. With the accession of Bulgaria and Romania, the EU has enlarged its customs union. Consequently, the EU was obliged under WTO rules (GATT Article XXIV:6) to enter into negotiations with WTO Members having negotiating rights in the schedules of any of the acceding Members in order to agree on compensatory adjustment.

Such adjustment is due if the adoption of the EU’s external tariff regime results in a tariff increase beyond the level for which the acceding country has bound itself at the WTO, whilst taking ‘due account of reductions of duties on the same tariff line made by other constituents of the customs union upon its formation’. The procedure set forth in Article XXVIII GATT(1), as elaborated in the guidelines adopted on 10 November 1980 (BISD 27S/26-28)(2) and in the Understanding on the Interpretation of Article XVIII of 1994(3) are to be followed.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Nach dem Beitritt Rumäniens und Bulgariens zur EU und ihrer Zollunion waren gemäß den WTO-Bestimmungen Anpassungen vorzunehmen. Das Abkommen mit Argentinien betrifft Weichweizen, Gerste, Braugerste und Mais, für die jeweils eine Aufstockung des Zollkontingents festgelegt wurde - ohne eine Beeinträchtigung der landwirtschaftlichen Interessen der EU befürchten zu müssen. Ich habe dem Bericht zugestimmt.

 
  
MPphoto
 
 

  Iva Zanicchi (PPE), per iscritto. − L'Unione europea, con la politica di allargamento ha allargato di conseguenza la propria unione doganale, dovendo però adeguarsi a quanto previsto dalla normativa dell'OMC. Ciò ha comportato l'avvio di negoziati con i paesi membri dell'OMC detentori di diritti di negoziato con uno dei paesi aderenti al fine di convenire un adeguamento compensativo.

L'accordo raggiunto con l'Argentina, per cui ho espresso quest'oggi il mio voto favorevole, consente al paese sudamericano di vedere ripristinati i propri diritti commerciali, che erano stati leggermente ridotti a causa dell'allargamento dell'unione doganale dell'UE con l'adesione della Romania e della Bulgaria.

Tale accordo rappresenta un'ulteriore testimonianza del fatto che l'Unione europea intende rispettare le regole del regime commerciale multilaterale, con la speranza di contribuire alla comune volontà di giungere, in tempi relativamente brevi, ad un accordo globale.

 
  
  

Informe: Vital Moreira (A7-0296/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Pritariau Tarybos sprendimui. ES įstojus Bulgarijai ir Rumunijai, išsiplėtė jos muitų sąjunga. Todėl ES pagal PPO taisykles įpareigota pradėti derybas su PPO narėmis, turinčiomis derybų teisę dėl bet kurios stojančiosios šalies įsipareigojimų sąrašo, siekiant susitarti dėl kompensacinio sureguliavimo. Toks sureguliavimas privalomas, jei patvirtinus ES išorės muitų tarifų režimą muitų tarifai padidėja, palyginti su muitais, dėl kurių stojančioji šalis įsipareigojo PPO. Šioje sutartyje kalbama apie avieną ir ožkieną. Australija turi teisę reikalauti, kad jos prekybos teisės, kurias šiek tiek neigiamai paveikė ES muitų sąjungos išplėtimas įstojus Rumunijai ir Bulgarijai, būtų atkurtos. Komisija pasiūlė tarifinės kvotos padidinimo metodą svarstomiems produktams kaip tinkamiausią kompensacijos priemonę.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Pelas afinidades históricas e culturais que mantém com a Europa, a Austrália pode vir a assumir importância crescente num mundo multipolar. Tal como com a Argentina, Brasil, China, Cuba e Estados Unidos, também a Austrália se viu prejudicada no tocante aos seus direitos aduaneiros aquando da adesão da Bulgária e da Roménia à União Europeia, e deverá ser compensada mediante o aumento dos contingentes pautais dos produtos afectados.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. A presente recomendação apresentada por Vital Moreira versa sobre o projecto de decisão do Conselho relativa à celebração de um acordo, sob a forma de troca de cartas, entre a União Europeia (UE) e a Austrália, nos termos do artigo XXIV, n.º 6, e do artigo XXVIII do Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio (GATT) de 1994, no que respeita à alteração de concessões previstas nas listas da República da Bulgária e da Roménia, no contexto da adesão destes países à UE. O objectivo deste Acordo é proceder a um ajustamento compensatório em virtude do aumento dos direitos consolidados e cumprir os requisitos da Organização Mundial do Comércio (OMC). Embora o Conselho tenho autorizado a Comissão a iniciar as negociações em Janeiro de 2007, o Acordo só foi assinado em 24 de Maio de 2011. Os produtos objecto deste acordo são as carnes de animais das espécies ovina e caprina. Habitualmente, o alargamento da UE é benéfico para os Membros da OMC. No entanto, e considerando que a Austrália ficou prejudicada nos seus direitos comerciais com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária, congratulo-me com a aprovação do presente acordo e com o restabelecimento dos direitos comerciais australianos.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi šio dokumento tikslas yra sudaryti susitarimą su Australija įtraukiant Bulgariją ir Rumuniją. Siekiant įgyvendinti PPO reikalavimus šiose sutartyse sprendžiami du klausimai. Pirma, kompensuotinų aukštesnių muito tarifų kompensavimas. Dažniausiai naudojamas metodas yra šaliai paskirtos tarifinės kvotos atidarymas arba galiojančių kvotų padidinimas. Antra, pasirengimo narystei erga omnes tarifinė kvota Bulgarijai ir Rumunijai (ne priskirta tam tikrai šaliai, bet atvira visam pasauliui) turi būti pridedama prie galiojančių ES erga omnes tarifinių kvotų. Šiame susitarime kalbama apie avieną ir ožkieną. Australija turi teisę reikalauti, kad jos prekybos teisės, kurias šiek tiek neigiamai paveikė ES muitų sąjungos išplėtimas įstojus Rumunijai ir Bulgarijai, būtų atkurtos. Muitų sąjungos arba laisvos prekybos zonos tikslas turėtų būti palengvinti prekybą sąjungą sudarančiose teritorijose ir nesudaryti kliūčių prekybai su kitomis šalimis, kurios sudarė susitarimus su šiomis teritorijomis. Šis susitarimas dar kartą parodo, kad ES stengiasi gerbti daugiašalės prekybos taisykles. Manau, kad Komisija teisingai pasirinko tarifinės kvotos padidinimo metodą Australijai svarstomiems produktams, kadangi tai tinkamiausia priemonė kompensuoti valstybei, kuri nusipelno kompensacijos.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Austrália má právo na obnovenie svojich obchodných práv, ktoré boli mierne deformované v dôsledku rozšírenia colnej únie EÚ s Rumunskom a Bulharskom. Cieľom colnej únie alebo oblasti voľného obchodu by malo byť uľahčovanie obchodu medzi územiami, ktoré ich tvoria, a nie vytváranie prekážok obchodu ostatných zmluvných strán s týmito územiami. Táto dohoda je ďalším znakom toho, že EÚ chce dodržiavať pravidlá mnohostranného obchodného systému a podieľať sa na kolektívnej pripravenosti dosiahnuť komplexnú dohodu v kole rokovaní o rozvoji z Dauhá. Komisia právom zvolila ako nástroj kompenzácie rozšírenie colných kvót príslušných výrobkov Austrálie, pretože je to najcielenejší spôsob poskytnutia kompenzácie krajine, ktorej vznikli predpoklady na kompenzáciu. I keď Komisia neuskutočnila riadne posúdenie vplyvu, výskumy a dialóg so zainteresovanými stranami potvrdzujú, že táto dohoda nepoškodí poľnohospodárske záujmy EÚ, pretože obnoví predtým existujúce práva Austrálie.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the agreement with Australia and believe the European Parliament is right to give its consent. Australia has the right to have its trading rights, which were slightly eroded due to the enlargement of the EU customs union with Romania and Bulgaria, restored.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Anche in questo caso il mio voto è favorevole. Concordo con il relatore sul fatto che l'Australia abbia il diritto di vedere ripristinati i propri diritti commerciali, che erano stati leggermente ridotti a causa dell'allargamento dell'unione doganale dell'UE con l'adesione della Romania e della Bulgaria.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O n.º 4 do artigo XXIV do GATT sublinha que o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. Assim sendo, congratulo-me com a aprovação deste relatório, pois a Austrália tem o direito de ver os seus direitos comerciais restabelecidos, direitos esses que ficaram ligeiramente prejudicados com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária. Com este tipo de acordos a UE demonstra respeitar as regras do regime de comércio multilateral, esperando desta forma contribuir para uma vontade colectiva de alcançar um acordo global no âmbito da Ronda de Doha.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Con la adhesión de Bulgaria y Rumanía, la UE ha ampliado su unión aduanera. En consecuencia, de acuerdo con las normas de la OMC (artículo XXIV, apartado 6, del GATT), la UE estaba obligada a entablar negociaciones con los miembros de la OMC que tuvieran derechos de negociación en las listas de cualquiera de los miembros adherentes para acordar un ajuste compensatorio. He votado, pues a favor, para regularizar esta situación con Australia.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − Since this report concerns the European Parliament’s assent to an agreement between the European Union and Australia in the course of Bulgaria and Romania’s accession to the European Union I voted in favour.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. Com o alargamento do espaço comunitário à Bulgária e à Roménia impôs-se a necessidade de reformular, no plano externo, os acordos relativos a regimes pautais celebrados com Estados terceiros. Nos termos do GATT (Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio), o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. O objecto do Acordo sob a forma de cartas entre a União Europeia e a Austrália enquadra-se neste contexto de renegociação, visando reequilibrar o leque de direitos de ambas as partes contratantes, dentro do quadro normativo da regulação comum pautal. No caso concreto, o acordo tem por objecto as carnes de animais das espécies ovina ou caprina. Por concordar com o objecto deste acordo, votei em sentido favorável.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Nach dem Beitritt Rumäniens und Bulgariens zur EU und ihrer Zollunion waren gemäß den WTO-Bestimmungen Anpassungen vorzunehmen. Das Abkommen mit Australien betrifft Schaf- und Ziegenfleisch. Eine Beeinträchtigung der landwirtschaftlichen Interessen der EU werden nicht befürchtet. Ich habe daher zugestimmt.

 
  
  

Informe: Vital Moreira (A7-0295/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Zigmantas Balčytis (S&D), raštu. − Pritariau Tarybos sprendimui. ES įstojus Bulgarijai ir Rumunijai, išsiplėtė jos muitų sąjunga. Todėl ES pagal PPO taisykles įpareigota pradėti derybas su PPO narėmis, turinčiomis derybų teisę dėl bet kurios stojančiosios šalies įsipareigojimų sąrašo, siekiant susitarti dėl kompensacinio sureguliavimo. Toks sureguliavimas privalomas, jei patvirtinus ES išorės muitų tarifų režimą muitų tarifai padidėja, palyginti su muitais, dėl kurių stojančioji šalis įsipareigojo PPO. Šioje sutartyje kalbama apie avieną ir ožkieną bei aukštos kokybės jautieną. Naujoji Zelandija turi teisę reikalauti, kad jos prekybos teisės, kurias šiek tiek neigiamai paveikė ES muitų sąjungos išplėtimas įstojus Rumunijai ir Bulgarijai, būtų atkurtos. Komisija pasiūlė tarifinės kvotos padidinimo metodą svarstomiems produktams kaip tinkamiausią kompensacijos priemonę.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. A Nova Zelândia será compensada pela diminuição dos seus direitos aduaneiros após a adesão da Bulgária e da Roménia à União Europeia, mediante o aumento dos contingentes pautais afectados por aquela diminuição. Ao promover esta compensação, a União Europeia age com lisura e procura respeitar o espírito do GATT de forma a contribuir para um comércio mundial cada vez mais justo e livre.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. A presente recomendação apresentada por Vital Moreira versa sobre o projecto de decisão do Conselho relativa à celebração de um acordo, sob a forma de troca de cartas, entre a União Europeia (UE) e a Nova Zelândia, nos termos do artigo XXIV, n.º 6, e do artigo XXVIII do Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio (GATT) de 1994, no que respeita à alteração de concessões previstas nas listas da República da Bulgária e da Roménia, no contexto da adesão destes países à UE. O objectivo deste Acordo, assinado em 28 de Abril de 2011, é proceder a um ajustamento compensatório em virtude do aumento dos direitos consolidados e cumprir os requisitos da Organização Mundial do Comércio (OMC). Os produtos objecto deste acordo são as carnes de animais das espécies ovina ou caprina e as carnes de alta qualidade de animais da espécie bovina. Habitualmente, o alargamento da UE é benéfico para os Membros da OMC. No entanto, e considerando que a Nova Zelândia ficou prejudicada nos seus direitos comerciais com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária, congratulo-me com a aprovação do presente acordo e com o restabelecimento dos direitos comerciais neozelandeses.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi šio dokumento tikslas yra sudaryti susitarimą su Naująja Zelandija įtraukiant Bulgariją ir Rumuniją. Siekiant įgyvendinti PPO reikalavimus šiose sutartyse sprendžiami du klausimai. Pirma, kompensuotinų aukštesnių muito tarifų kompensavimas. Dažniausiai naudojamas metodas yra šaliai paskirtos tarifinės kvotos atidarymas arba galiojančių kvotų padidinimas. Antra, pasirengimo narystei erga omnes tarifinė kvota Bulgarijai ir Rumunijai (ne priskirta tam tikrai šaliai, bet atvira visam pasauliui) turi būti pridedama prie galiojančių ES erga omnes tarifinių kvotų. Šiame susitarime kalbama apie avieną ir ožkieną (Australijai ir Naujajai Zelandijai) ir aukštos kokybės jautieną. Naujoji Zelandija turi teisę reikalauti, kad jos prekybos teisės, kurias šiek tiek neigiamai paveikė ES muitų sąjungos išplėtimas įstojus Rumunijai ir Bulgarijai, būtų atkurtos. Muitų sąjungos arba laisvos prekybos zonos tikslas turėtų būti palengvinti prekybą sąjungą sudarančiose teritorijose ir nesudaryti kliūčių prekybai su kitomis šalimis, kurios sudarė susitarimus su šiomis teritorijomis. Šis susitarimas dar kartą parodo, kad ES stengiasi gerbti daugiašalės prekybos taisykles. Manau, kad Komisija teisingai pasirinko tarifinės kvotos padidinimo metodą Naujajai Zelandijai svarstomiems produktams, kadangi tai tinkamiausia priemonė kompensuoti valstybei, kuri nusipelno kompensacijos.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Komisia právom zvolila ako nástroj kompenzácie rozšírenie colných kvót pre príslušné výrobky Nového Zélandu, pretože je to najcielenejší spôsob poskytnutia kompenzácie krajine, ktorá si zaslúži kompenzáciu. Aj keď Komisia neuskutočnila riadne posúdenie vplyvu, výskum a dialóg so zainteresovanými stranami potvrdzujú, že táto dohoda nepoškodí poľnohospodárske záujmy EÚ, pretože len obnoví predtým existujúce práva Nového Zélandu. EÚ a Nový Zéland si navzájom oznámia ukončenie svojich interných postupov potrebných na nadobudnutie platnosti dohody. Treba veriť, že aj naša partnerská krajina ukončí svoje interné postupy bez prieťahov, aby výrobcovia čoskoro mohli čerpať výhody z prístupu na trh.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the agreement with New Zealand and believe the European Parliament is right to give its consent. New Zealand has the right to have its trading rights, which were slightly eroded due to the enlargement of the EU customs union with Romania and Bulgaria, restored.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Anche l’accordo con la Nuova Zelanda è necessario, soprattutto per compensare l'aumento dei dazi consolidati.

Il mio voto alla relazione sull’accordo UE-Nuova Zelanda sulla modifica di concessioni negli elenchi della Bulgaria e della Romania nel quadro della loro adesione all'UE è favorevole.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O n.º 4 do artigo XXIV do GATT sublinha que o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. Assim sendo, congratulo-me com a aprovação deste relatório pois a Nova Zelândia tem o direito de ver os seus direitos comerciais restabelecidos, direitos esses que ficaram ligeiramente prejudicados com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária. Com este tipo de acordos a UE demonstra respeitar as regras do regime de comércio multilateral, esperando desta forma contribuir para uma vontade colectiva de alcançar um acordo global no âmbito da Ronda de Doha.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Con la adhesión de Bulgaria y Rumanía, la UE ha ampliado su unión aduanera. En consecuencia, de acuerdo con las normas de la OMC (artículo XXIV, apartado 6, del GATT), la UE estaba obligada a entablar negociaciones con los miembros de la OMC que tuvieran derechos de negociación en las listas de cualquiera de los miembros adherentes para acordar un ajuste compensatorio. He votado, pues a favor, para regularizar esta situación con Nueva Zelanda.

.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − Since this report concerns the European Parliament’s assent to an agreement between the European Union and New Zealand in the course of Bulgaria and Romania’s accession to the European Union I voted in favour.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. A Nova Zelândia ficou com os seus direitos comerciais ligeiramente prejudicados com o alargamento da união aduaneira da UE à Roménia e à Bulgária, tendo tido essa adesão como consequência a redução dos direitos pautais da Argentina. Este acordo é mais um exemplo de que a UE tenciona respeitar as regras do regime de comércio multilateral, esperando desta forma contribuir para uma vontade colectiva de alcançar um acordo global no âmbito da Ronda de Doha. Os estudos feitos e o diálogo realizado com as partes interessadas confirmaram que este acordo não prejudica os interesses agrícolas da UE, a minha principal preocupação, uma vez que se limita a restabelecer os direitos anteriormente existentes da Nova Zelândia. Por estes motivos dei o meu voto favorável a este relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. Com o alargamento do espaço comunitário à Bulgária e à Roménia, impôs-se a necessidade de reformular, no plano externo, os acordos relativos a regimes pautais celebrados com Estados terceiros. Nos termos do GATT (Acordo Geral sobre Pautas Aduaneiras e Comércio), o estabelecimento de uma união aduaneira ou de uma zona de livre comércio deve ter por objectivo facilitar as trocas comerciais entre os territórios constitutivos e não criar entraves ao comércio de outras partes contratantes com estes territórios. O objecto do Acordo sob a forma de cartas entre a União Europeia e a Nova Zelândia enquadra-se neste contexto de renegociação, visando reequilibrar o leque de direitos de ambas as partes contratantes, dentro do quadro normativo da regulação comum pautal. No caso concreto, o acordo tem por objecto as carnes de animais das espécies ovina ou caprina e carnes de alta qualidade de espécie bovina. Por concordar com o objecto deste acordo, votei em sentido favorável.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Nach dem Beitritt Rumäniens und Bulgariens zur EU und ihrer Zollunion waren gemäß den WTO-Bestimmungen Anpassungen vorzunehmen. Die Erweiterung des Zollkontingents für Neuseeland betrifft Schaf- und Ziegenfleisch sowie Rindfleisch hoher Qualität. Beeinträchtigungen der landwirtschaftlichen Interessen seitens der EU seinen verbreiteter Einschätzung nicht zu befürchten, ich habe daher auch diesem Abkommen zugestimmt.

 
  
  

Informe: Vital Moreira (A7-0295/2011), (A7-0296/2011), (A7-0297/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Aprovo este relatório, estando de acordo com o Artigo XXIV e Artigo XXVIII do Acordo Geral de Tarifas e Trocas Comerciais (GATT) de 1994, no que concerne à modificação de concessões nos calendários da Bulgária e da Roménia no curso de acessão à União Europeia.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Pristúpením Bulharska a Rumunska EÚ rozšírila svoju colnú úniu. V dôsledku toho bola EÚ v zmysle pravidiel WTO povinná začať rokovania s členmi WTO, ktorí majú právo rokovať v rámci zoznamov záväzkov pristupujúcich členov, s cieľom dohodnúť sa na kompenzačnom vyrovnaní. Cieľom je dosiahnuť vzájomne uspokojivé vyrovnanie, aby sa kompenzovalo zvýšenie viazaných ciel. Obe strany majú záujem na dosiahnutí dohody. Dňa 29. januára 2007 Rada poverila Komisiu začať rokovania v zmysle článku XXIV ods. 6 GATT s krajinami, ktoré majú právo na kompenzáciu. Parafovanie dohody s Novým Zélandom sa uskutočnilo 7. septembra 2010. Rada schválila podpísanie dohody 11. apríla 2011. Podpísanie dohody s Novým Zélandom sa uskutočnilo 28. apríla 2011. Aby sa splnili požiadavky WTO, v týchto dohodách sa riešia dve otázky. Prvou je kompenzácia vyšších ciel, ktoré sa musia kompenzovať, tou druhou je skutočnosť, že predvstupovú colnú kvótu Bulharska a Rumunska treba pridať aj k jestvujúcej colnej kvóte EÚ uplatňovanej voči všetkým. Vítam dohodu s Novým Zélandom a zastávam názor, že Európsky parlament by mal udeliť svoj súhlas. Nový Zéland má právo na obnovenie svojich obchodných práv, ktoré boli mierne oslabené v dôsledku rozšírenia colnej únie EÚ na Rumunsko a Bulharsko.

 
  
  

Informe: Corien Wortmann-Kool (A7-0178/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Voto contra este relatório. Em particular, chamaria a atenção para que a detecção, a prevenção e a correcção dos desequilíbrios macroeconómicos têm de ter em consideração as vulnerabilidades específicas de cada país ou região, como é o caso de regiões e países mais periféricos, cujos recursos e geo-posicionamento são uma mais valia para a economia europeia. Ressalvo, no entanto, a máxima importância para a introdução do Artigo 5-A no Regulamento, que defende que a Comissão tenha um papel mais forte ao limitar o papel do Conselho nas advertências e sanções a Estados-Membros.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Face à la crise économique et financière, l’Union européenne doit se montrer résolue et ambitieuse. Le Parlement se prononce ici sur ledit "Paquet 6" ou "paquet gouvernance", qui contient 6 propositions législatives visant à renforcer la gouvernance économique européenne. L'objet du rapport Wortmann-Kool consiste à modifier et renforcer le Pacte de croissance et de stabilité qui, dans sa forme actuelle, se trouve être insuffisant. Ce rapport prévoit des mesures de prévention qui devraient permettre d’anticiper toute nouvelle crise. Ainsi, il vise à renforcer la discipline budgétaire en surveillant l’augmentation des dépenses des Etats, en mettant en place un "semestre européen" où les responsables politiques européens et nationaux se réuniront pour discuter des questions économiques. La Commission européenne pourra également émettre des recommandations aux Etats membres. Persuadée que la coordination économique et budgétaire entre les Etats européens doit être profondément renforcée, j'ai voté en faveur du rapport de ma collègue Korien Wortmann-Kool.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. A coordenação das políticas económicas dos Estados-Membros, tal como estabelecido no Tratado sobre o Funcionamento da União Europeia (TFUE), implica a observância dos seguintes princípios orientadores: preços estáveis, finanças públicas e condições monetárias sólidas e uma balança de pagamentos sustentável. Pretende-se estabelecer normas que regulem o conteúdo, a apresentação, o exame e o acompanhamento dos programas de estabilidade e dos programas de convergência no âmbito da supervisão multilateral a exercer pela Comissão e pelo Conselho para evitar, numa fase precoce, a ocorrência de défices orçamentais e de uma dívida excessivos e promover a supervisão e coordenação das políticas económicas, apoiando assim a realização dos objectivos da União em matéria de crescimento e emprego. O Parlamento Europeu será envolvido no Semestre Europeu, a fim de aumentar a transparência, a apropriação e a responsabilização em relação às decisões tomadas, nomeadamente através do diálogo económico. O Conselho será obrigado a justificar publicamente, no Parlamento Europeu, sempre que não seguir as recomendações da Comissão Europeia relativamente a situações de violação do Pacto de Estabilidade e Crescimento. Destaque-se a introdução da votação por maioria invertida em todo o pacote, nomeadamente na parte preventiva do Pacto de Estabilidade e Crescimento. Pelo exposto, apoiei o presente relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Bennahmias (ALDE), par écrit. – Le paquet gouvernance économique a été adopté. J'ai voté contre (pour la grande majorité des rapports) car je crois que nous arrivons trop tard avec ces rapports. Nous sommes en complet décalage avec la situation de crise actuelle que nous connaissons. La crise de l'Europe est telle qu'il y a urgence... mais urgence de faire autre chose: un tel paquet pourrait faire sens dans une période de stabilité mais elle paraît bien lointaine aujourd'hui.

Mettre l'accent sur le renforcement des sanctions, le durcissement des règles sans proposer un projet d'investissement économique, environnemental et social à grande échelle est une erreur. L'austérité est déjà une réalité pour tous les peuples européens; ce dont nous avons besoin c'est d'une vision positive pour l'avenir.

Le projet d'eurobonds qu'on retrouve dans le rapport de ma collègue S. Goulard est un des vecteurs d'une sortie de crise. À noter que ces emprunts européens ne devraient pas servir seulement au remboursement de la dette mais devraient être aussi au service de l'investissement. Pour financer des projets d'avenir dans le domaine énergétique, les transports, la recherche et l'innovation, c'est maintenant que nous avons besoin de ces "project bonds", comme on les appelle, et non pas dans trois ou cinq ans.

 
  
MPphoto
 
 

  Sebastian Valentin Bodu (PPE), în scris. − Adoptarea pachetului celor 6 acte normative privind guvernanţa economică va acoperi un gol legislativ în funcţionarea Uniunii Europene. Actuala criză a deficitelor bugetare a arătat că Uniunea nu poate funcţiona corect doar pe bază de încredere, iar solidaritatea fără mecanisme de supraveghere şi control poate distruge încrederea cetăţenilor unora dintre statele membre în construcţia europeană.

Echilibrul găsit între mecanismele de corecţie financiară şi aspectele sociale ar fi trebuit să ducă la un vot consensual din partea tuturor grupurilor politice, însă acest lucru nu s-a întâmplat, socialiştii abţinându-se sau votând împotriva unora dintre articole - aceasta după ce au încercat reîntoarcerea legilor în comisia parlamentară de specialitate (ECON). Însă compromisul făcut de PPE, ALDE şi ECR a prevalat şi a permis trimiterea şi adoptarea în plen a pachetului.

Îmi doresc ca acest pachet şi mecanismele prevăzute să funcţioneze, astfel încât nimeni să nu mai poată spune pe viitor că nu a avut la dispoziţie instrumente adecvate pentru a opri un parcurs greşit al unui stat membru. Bineînţeles că pachetul legislativ se adresează provocărilor viitoare, UE rămânând în continuare să găsească sau să aplice o soluţie pentru actuala criză.

 
  
MPphoto
 
 

  Alain Cadec (PPE), par écrit. – L'adoption du paquet "gouvernance économique" est un pas historique pour la zone euro et l'Union dans son ensemble. La crise de la dette souveraine grecque nous apporte chaque jour la preuve de la nécessité d'une véritable gouvernance économique européenne, et d'un pacte de stabilité et de croissance fort, crédible et respecté. Nous ne sortirons de cette crise qu'en assainissant durablement nos finances publiques.

Les mesures que nous avons adoptées aujourd'hui permettront de renforcer le pacte de stabilité et de croissance et d'améliorer les mécanismes de surveillance pour prévenir et corriger les déséquilibres macro-économiques pouvant mener à une contagion. Des mesures fortes et courageuses s'imposent pour traiter l'ensemble des éléments qui ont contribué à faire empirer la crise.

Je salue l'annonce par le Président de la Commission, José Manuel Barroso, de la création d'une taxe sur les transactions financières. Je milite depuis plusieurs mois en faveur de la création d'une telle taxe, que le Président Sarkozy et la Chancelière Merkel ont appelée de leurs vœux. Dès le mois de mars, le Parlement européen a appelé la Commission européenne à faire des propositions en ce sens. Je suis heureux que cet appel ait été enfin entendu.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a Resolução legislativa por concordar que se deverá proceder à apresentação e avaliação dos programas de estabilidade e convergência antes de serem tomadas decisões fundamentais sobre os orçamentos nacionais para os anos seguintes. Deverá, portanto, ser fixado um prazo específico para a apresentação dos referidos programas. O pacto de Estabilidade e de Crescimento e todo o quadro de governação económica complementam e apoiam a Estratégia da União para o Crescimento e o Emprego.

 
  
MPphoto
 
 

  Νικόλαος Χουντής (GUE/NGL), γραπτώς. – Καταψήφισα την έκθεση και συνολικά το πακέτο για την οικονομική διακυβέρνηση γιατί το συγκεκριμένο πακέτο αποτελεί τη λάθος απάντηση στην κρίση. Η νεοφιλελεύθερη ερμηνεία ότι για την κρίση στην Ευρωπαϊκή Ένωση ευθύνονται τα υπερβολικά δημόσια χρέη και η απειθαρχία στο Σύμφωνο Σταθερότητας οδηγεί στη συνέχιση των ίδιων αντικοινωνικών, αντιαναπτυξιακών πολιτικών. Έτσι προωθούνται νέες πολιτικές μείωσης των δημόσιων κοινωνικών δαπανών και η συρρίκνωση των εργασιακών και κοινωνικών δικαιωμάτων. Ο απόλυτος έλεγχος των δημοσιονομικών πολιτικών από την Επιτροπή και οι κυρώσεις οικονομικής αλλά και πολιτικής φύσης, μεγιστοποιούν το έλλειμμα δημοκρατίας στην Ευρωπαϊκή Ένωση. Η εφαρμογή του πακέτου θα βαθύνει την ύφεση, θα αυξήσει την ανεργία και θα διευρύνει τις κοινωνικές και περιφερειακές ανισότητες

 
  
MPphoto
 
 

  Philip Claeys (NI), schriftelijk. − De federalisten in het Europees Parlement misbruiken de problemen in enkele lidstaten van de Eurozone om een gecentraliseerd economisch beleid op te dringen aan alle andere lidstaten. Op die manier onttrekt men opnieuw bevoegdheden aan het democratisch oordeel van de kiezers. De soevereiniteit van de lidstaten wordt verder uitgehold, en het democratisch deficit wordt weer een stuk groter. Van het subsidiariteitsbeginsel blijft zo goed als niets meer over.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico. Apoio o Relatório Wortmann-Kool sobre o reforço da supervisão orçamental e coordenação das políticas económicas. Concordo com a introdução da votação por maioria invertida em todo o pacote, e em especial na parte preventiva do Pacto de Estabilidade e Crescimento. É desta forma reforçado o papel da Comissão Europeia ao exigir ao Conselho uma maioria qualificada para derrogar a decisão da Comissão.

Acho muito importante o diálogo económico aqui previsto, que assegura uma maior transparência e responsabilização e a evidente e necessária ligação com o semestre europeu. Aplaudo o reforço das regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento, permitindo uma maior vigilância, procurando evitar, numa fase precoce, a ocorrência de défices orçamentais, mas também de dívidas excessivas, visando um crescimento sustentável.

 
  
MPphoto
 
 

  George Sabin Cutaş (S&D), în scris. − Astăzi a avut loc votul final al Parlamentului European asupra pachetului legislativ privind guvernanţa economică, un pachet de 6 propuneri care se referă la coordonarea politicilor economice în cadrul Uniunii Europene.

Am ales să mă opun majorităţii acestor propuneri, considerând că soluţia pentru actuala criză economică nu poate fi una compusă exclusiv din măsuri de austeritate. Uniunea Europeană are nevoie de măsuri de ajustare fiscală, însă acestea trebuie combinate în egală măsură cu elemente de favorizare a investiţiilor, a creării de locuri de muncă și a creşterii economice. Pachetul de austeritate care a fost votat astăzi în Parlamentul European ar putea alimenta stagnarea economică și accentua precaritatea situaţiei în care se află numeroşi cetăţeni ai Uniunii Europene.

Cu toate acestea, apreciez anunţul făcut astăzi de domnul Barroso şi întărit de domnul Olli Rehn, Comisarul european pentru afaceri economice, privind propunerile pe care executivul european le pregăteşte de introducere a unei taxe pe tranzacţii financiare şi de emitere a unor obligaţiuni comune europene. Punerea în aplicare a celei de-a doua iniţiative ar permite o reducere a datoriilor statelor membre și ar creşte lichiditatea de pe piaţa europeană, favorizând perspectiva mult aşteptată a unei relansări economice.

 
  
MPphoto
 
 

  Vasilica Viorica Dăncilă (S&D), în scris. − Am votat împotriva majorității propunerilor incluse în acest raport, ele riscând să accentueze situația dificilă pe care Uniunea Europeană o cunoaște din punct de vedere economic. Am ales să mă opun majorității acestor propuneri deoarece consider că soluția pentru actuala criză economică nu poate fi una compusă exclusiv din măsuri de austeritate.

Uniunea Europeană are nevoie de măsuri de ajustare fiscală, însă acestea trebuie combinate în egală măsură cu elemente de favorizare a investițiilor, a creării de locuri de muncă și a creșterii economice.

 
  
MPphoto
 
 

  Mário David (PPE), por escrito. O relatório integra uma das seis propostas legislativas do Parlamento Europeu e do Conselho sobre a prevenção e a correcção dos desequilíbrios macroeconómicos no âmbito do Pacto de Estabilidade e Crescimento (PEC). Deste relatório destaca-se a relevância dada aos critérios estabelecidos no PEC e à necessidade da sua inclusão nas jurisdições dos Estados-Membros (EM), assegurando que os EM incluam os critérios no seu orçamento de défice e dívida pública anuais. Voto favoravelmente este relatório por considerar que integra um plano de reestruturação necessária à eficiência e rigor da política económica europeia, acrescentando valor a todo o pacto legislativo em causa. Considero que uma boa governação económica se atinge com uma melhor coordenação política através de um quadro de fiscalização fortalecido, que garanta a transposição nacional das normas comunitárias. Não pode, contudo, ficar sem crítica que propostas feitas pela Comissão em 15 de Setembro de 2010 só tenham merecido o Acordo do Conselho mais de um ano depois.

 
  
MPphoto
 
 

  Proinsias De Rossa (S&D), in writing. − I opposed four of the so-called ‘six-pack’ because they are economically misguided, and will reinforce the EU austerity programme driving us into recession. Austerity measures which fail to protect investment will kill growth, destroy jobs and derail economic recovery. Without growth a return to sound public finances will be simply impossible. I welcome today’s adoption of the regulation establishing a system for detecting and correcting macroeconomic imbalances. It contains important measures protecting social rights, ensuring that a wide range of potential economic imbalances will be monitored. There is a clear alternative to brute austerity. We need a broader and more ambitious agenda for the euro zone. We need an alternative economic governance scheme that includes: 1. A European Growth and Jobs Pact to promote investment, recovery, growth and jobs as well as restoring public finances. 2. Stronger and more democratic decision-making arrangements, so that Europe can respond promptly and effectively. 3. A strong system of eurobonds to stabilise markets and lower interest rates. 4. A tax on financial transactions, to raise new revenue and limit harmful forms of speculation 5. A larger European budget to support European-wide policies and financed through own resources.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei contra o relatório sobre a supervisão das situações orçamentais e supervisão e coordenação das políticas económicas, porque integra um pacote legislativo sobre governação económica cujas medidas se resumem quase exclusivamente a austeridade e sanções, o que trará consequências muito negativas para a economia europeia e para os cidadãos europeus. A austeridade por si só não resolverá a crise na zona euro. São necessárias políticas de consolidação das contas públicas, que promovam o crescimento inteligente, a coesão social e o emprego e que prevejam, designadamente, a criação de um sistema de eurobonds e de uma taxa sobre as transacções financeiras.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Da recente crise podemos tirar duas importantes ilações: a necessidade de finanças públicas organizadas e a urgência de trabalhar no sentido de uma maior coordenação de políticas económicas entre os Estados-Membros, com um acento tónico na prevenção. E é exactamente sobre estes dois pontos que este relatório versa. Quero, desde já, destacar a importante inclusão do Semestre Europeu neste documento legislativo, permitindo cada vez mais, e em prol de uma união económica forte e equilibrada, uma efectiva plataforma para a discussão política conjunta das politicas orçamentais adoptadas por todos os Estados-Membros. Insisto na importância vital de todos os Estados-Membros da União terem as finanças públicas em ordem, bem como na necessidade de adopção de politicas económicas cada vez mais responsáveis, que garantam a sustentabilidade e crescimento. Precisamos de adoptar políticas de poupança, principalmente em tempos de bonança, para melhor enfrentar tempos de maior adversidade. Considero este relatório fundamental para alcançarmos, como União, uma coordenação e uma cada vez maior prevenção e correcção de políticas erradas. Por fim, gostaria de agradecer à minha colega de grupo, Corien Wortmann-Kool, pelo trabalho exemplar na condução e conclusão deste pacote.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório, elaborado por Corien Wortmann-Kool, debruça-se sobre a proposta de Regulamento do Parlamento Europeu e do Conselho, que altera o Regulamento (CE) n.º 1466/97 do Conselho, relativamente ao reforço da supervisão das situações orçamentais e à supervisão e coordenação das políticas económicas. A crise económica e financeira mundial veio revelar alguma fragilidade no seio da União Europeia, por isso torna-se necessário dispormos de um quadro completo de governação económica que vá de encontro à estratégia da UE para o crescimento e emprego. A situação económica actual é muito complicada, por isso precisamos de uma resposta forte e sustentada. Porque se torna necessário estabilizar a sustentabilidade económica da zona euro, votei favoravelmente este relatório, pois entendo que estabelece um conjunto de princípios rigorosos mas realistas, nomeadamente a coordenação preventiva de todas as finanças europeias, a criação de condições de estabilidade de modo a não transmitirmos às gerações futuras as dificuldades que, actualmente, se vivem em alguns países da UE, em suma, a passagem para uma verdadeira governação económica na UE.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Mais uma peça do pacote dos seis diplomas legislativos da chamada governação económica, que visa reforçar a supervisão das situações orçamentais e a supervisão e coordenação das políticas. Este regulamento estabelece as normas que regulam o conteúdo, a apresentação, o exame e o acompanhamento dos programas de estabilidade e dos programas de convergência, no âmbito da supervisão multilateral que a Comissão e o Conselho querem realizar, numa fase precoce, com o argumento de evitar a ocorrência de défices orçamentais e dívida excessivos e promover a supervisão e coordenação das políticas económicas. Estamos perante um inaceitável esvaziamento de competências das estruturas políticas próximas dos cidadãos e que estes controlam.

Argumentam sempre que o objectivo é o crescimento e o emprego, mas, como esquecem as políticas de solidariedade e coesão económica e social, apostando apenas nas políticas monetaristas e neoliberais que interessam aos grupos económicos e financeiros para lhes garantir mais lucros, o que teremos, como as experiências da Grécia, da Irlanda e de Portugal já demonstram à evidência, é mais desigualdades sociais, mais desemprego e mais pobreza. Assim, com estes diplomas, vamos assistir a uma degradação da situação económica, social e política, a qual, inevitavelmente, há-de provocar mais tensões sociais e novos conflitos de consequências imprevisíveis.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Votámos contra este relatório que faz parte do pacote dos seis diplomas legislativos da governança económica e pretende reforçar a supervisão das situações orçamentais e a supervisão e coordenação das políticas. Este regulamento estabelece as normas que regulam o conteúdo, a apresentação, o exame e o acompanhamento dos programas de estabilidade e dos programas de convergência, no âmbito da supervisão multilateral que a Comissão e o Conselho querem realizar, numa fase precoce, com o argumento de evitar a ocorrência de défices orçamentais e dívida excessivos e promover a supervisão e coordenação das políticas económicas.

Argumentam sempre que o objectivo é o crescimento e o emprego, mas, como esquecem as políticas de solidariedade e coesão económica e social, apostando apenas nas políticas monetaristas e neoliberais que interessam aos grupos económicos e financeiros para lhes garantir mais lucros, o que teremos, como as experiências da Grécia, da Irlanda e de Portugal já demonstram, é mais desigualdades sociais, mais desemprego e mais pobreza. Assim, com estes diplomas, vamos assistir a uma degradação da situação económica, social e política, a qual, inevitavelmente, há-de provocar mais tensões sociais e novos conflitos de consequências imprevisíveis.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Koordinácia hospodárskych politík členských štátov v rámci EÚ by mala zahŕňať dodržiavanie vedúcich zásad cenovej stability, zdravých verejných financií a menových podmienok a udržateľnej platobnej bilancie. Cieľom Paktu o stabilite a raste sú zdravé verejné financie ako prostriedok posilňovania podmienok pre cenovú stabilitu a pevný udržateľný rast prispievajúci k tvorbe nových pracovných miest. Preventívna časť Paktu o stabilite a raste vyžaduje, aby členské štáty dosiahli a udržali strednodobý rozpočtový cieľ a na tento účel predkladali programy stability a konvergenčné programy. Plnenie strednodobého rozpočtového cieľa stavu rozpočtu by členským štátom malo umožniť vytvorenie bezpečnej rezervy so zreteľom na referenčnú hodnotu 3 % HDP s cieľom zaistiť rýchly pokrok smerom k udržateľnosti a získať priestor na rozpočtové manévrovanie, najmä so zreteľom na potreby verejných investícií. Povinnosť dosiahnuť a udržiavať strednodobý rozpočtový cieľ sa musí uplatniť formou vymedzenia zásad obozretnej tvorby fiškálnej politiky. V záujme zachovania súladu s rámcom fiškálneho dohľadu treba zriadiť osobitný mechanizmus presadzovania pre prípady, keď prevláda trvalá a významná odchýlka od obozretnej tvorby fiškálnej politiky. Odkazy uvedené v nariadení (ES) č. 1466/97 musia zohľadňovať nové číslovanie článkov v Zmluve o fungovaní Európskej únie a i preto sa domnievam, že toto nariadenie by sa malo zodpovedajúcim spôsobom zmeniť a doplniť.

 
  
MPphoto
 
 

  Vicky Ford (ECR), in writing. − I abstain as the main effect of this report will be within the eurozone and for countries committed to joining the eurozone. Whilst I welcome measures to enforce stronger fiscal discipline, I also respect the rights of Members from those countries to make their own decisions on this report. Despite the text here, the UK cannot be forced to act on recommendations under SGP due to TFEU Protocol 15.

 
  
MPphoto
 
 

  Robert Goebbels (S&D), par écrit. – J'ai voté avec la grande majorité des socialistes contre le paquet "gouvernance économique". La discipline budgétaire est tout simplement nécessaire. Les États doivent accepter d'être contrôlés et, en cas de dérapage, être rappelés à l'ordre. Mais je suis contre des sanctions dites "automatiques" prises au niveau de hauts fonctionnaires, fussent–ils Commissaires. Les élus du peuple, les députés, les ministres doivent prendre leurs responsabilités.

Cela s'appelle la démocratie. En sus, je ne crois pas que les marchés vont être impressionnés par le "six pack" économique. L'horizon de la plupart des traders est tellement limité par l'appât du gain, qu'un "six pack" économique leur évoque au mieux 6 cannettes de bière. Au lieu de s'autoflageller sur la politique fiscale, l'Union européenne devrait mettre sous pression les marchés, en leur imposant des restrictions sur les opérations spéculatives et la transparence sur toutes les opérations financières.

 
  
MPphoto
 
 

  Mathieu Grosch (PPE), schriftlich. Im heutigen Kontext der Finanz- und Wirtschaftkrise ist es relativ unverständlich, wie der Rat sich in den Finanzdebatten als Addition verschiedener Landesinteressen zeigt, anstatt sich zu gemeinsamen Positionen durchzuringen. Die Haushaltsdisziplin gehört zu diesen sensiblen Themen: In guten Zeiten fordern die Länder diese Disziplin ein, in schlechten wollen sie davon abweichen.

Daher gibt dieser Bericht klare Zeichen des Parlaments, um die erforderliche Stabilität zu erreichen.

 
  
MPphoto
 
 

  Roberto Gualtieri (S&D), per iscritto. − Con il voto contrario alla relazione Wortmann-Kool, così come a tutto il "pacchetto governance", il gruppo S&D non dice di no a regole europee più forti e stringenti per le politiche fiscali degli Stati membri, ma esprime il proprio dissenso ad una specifica linea di politica economica: una linea incentrata unicamente sull'austerità di bilancio e per questo inadeguata ad affrontare la drammatica crisi economico-finanziaria in atto. Il gruppo S&D aveva chiesto, come condizione per il suo sostegno al pacchetto, l'introduzione di una golden rule in grado di "salvare" dalla scure dei tagli gli investimenti produttivi. L'alleanza tra il PPE, l'ALDE e i conservatori euroscettici dell'ECR, spalleggiata dal Consiglio, ha respinto questo possibile compromesso, rendendo inevitabile il nostro voto negativo, che contesta una linea destinata ad aggravare la crisi dei debiti sovrani e a colpire pesantemente sia la coesione sociale che le prospettive di crescita dell'Europa.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – J'ai voté contre le rapport Wortmann-Kool car il ne permet en aucun cas d'assurer durablement la sortie de la crise financière, économique et sociale. En se cantonnant uniquement à une dimension punitive, le paquet gouvernance économique enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation et d'investissement pour l'avenir, ce rapport fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance, en détruisant des emplois, et empêchera donc de fait le retour à l'équilibre budgétaire. L'assainissement des finances publiques ne doit pas aller sans une politique de croissance et de reprise, et ce paquet de gouvernance économique n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute-puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Gerald Häfner (Verts/ALE), schriftlich. Wir treffen Regelungen, die Staaten und Steuerzahler - Bürger und Gesellschaften! - binden. So sehr das fiskalpolitisch und ökonomisch in einer Währungsunion nötig erscheint, bedeutet es zugleich eine dramatische Einschränkung von Freiheit und Demokratie. Die so getroffenen Entscheidungen werden in den nächsten Jahren Hunderte von Millionen Menschen hart treffen. Sie werden Absenkungen bei Sozialausgaben, Löhnen und Renten ebenso zur Folge haben wie die Verhinderung notwendiger Investitionen in die Zukunft unserer Länder. Soweit das der Nachhaltigkeit, Generationengerechtigkeit und Kooperation in der Finanz- und Wirtschaftspolitik dient, ist es zu begrüßen. Solange aber in diesen Einsparungen die Antwort auf die Finanzkrise der letzten Jahre gesehen wird und deren wirkliche Ursachen nicht angegangen werden, ist es fatal, trifft die Falschen und liefert unverändert das Gemeinwesen und die öffentlichen Haushalte an die noch immer nicht angemessen regulierte Welt der Finanzspekulationen aus. Die beschlossenen Maßnahmen sind, alleine, noch nicht die Therapie, sondern setzen den Skandal fort, der zu einer massiven Umschichtung führt: von den Steuerzahlern zu den Banken, aus dem öffentlichen in den privaten Bereich, aus dem Topf für Investitionen, Kultur, Soziales in die Taschen verantwortungslos agierender Finanzagenturen, aus der Realwirtschaft, von den produktiv Tätigen und Leistungsträgern zu den leistungslosen Vermögensanlegern, von der Zukunft in die Vergangenheit. So gefährden wir unser Gemeinwesen.

 
  
MPphoto
 
 

  Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. − I abstained on the six reports on economic governance as they relate primarily to the eurozone of which my country is not a part.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi ekonomikos ir finansų krizė išryškino poreikį persvarstyti ekonominės ir pinigų sąjungos pagrindus, siekiant sustiprinti turimas priemones ir praplėsti koordinavimo bei daugiašalės priežiūros procedūras. Ekonomikos valdysenos teisės aktų paketą sudaro šeši pasiūlymai, kuriais siekiama pagerinti Ekonominėje ir pinigų sąjungoje (EPS) vykdomos ekonomikos politikos koordinavimą ir priežiūrą atsižvelgiant į strategiją „Europa 2020“ ir Europos semestrą, t. y. naują priežiūros ciklą, sujungsiantį procesą laikantis Stabilumo bei augimo pakto nuostatų ir bendrų ekonomikos politikos gairių. Du nagrinėjami pasiūlymai yra susiję su perviršinio deficito procedūra. Kiti keturi pasiūlymai susiję su daugiašale priežiūros sistema. Šiame pasiūlyme dėl reglamento išdėstomos nuostatos, kuriomis užtikrinamas atsargios fiskalinės politikos vykdymas bei valstybių narių viešųjų finansų tvarumas. Nepaisant šių tikslių gairių, dabartinė ekonominė padėtis byloja, kad pažanga siekiant vidutinės trukmės tikslų iš esmės buvo nepakankama. Be to, praktiškai paaiškėjo, kad struktūrinis balansas nėra tinkama priemonė šalies pagrindinei fiskalinei būklei įvertinti. Taigi siūlomu reglamentu numatomos konkrečios taisyklės, skirtos valstybių narių ekonominės politikos bei veiklos koordinavimui užtikrinti.

 
  
MPphoto
 
 

  Cătălin Sorin Ivan (S&D), în scris. − Am votat împotriva acestui raport pentru că consider că este împotriva logicii economice ca în perioadă de recesiune să ceri asemenea măsuri care, în mod cert, vor împiedica şi mai mult creşterea economică. În plus, consider că acest raport se opune în mod clar Strategiei Europa 2020. Există alternative şi Grupul Social Democrat din Parlamentul European a propus o politică mult mai coerentă, ce are ca prim obiectiv creşterea economică şi crearea de locuri de muncă.

 
  
MPphoto
 
 

  Filip Kaczmarek (PPE), na piśmie. − Głosowałem za sprawozdaniem pani Corien Wortmann-Kool. Głosowałem też za całym zestawem, który nazywamy „sześciopakiem”. To bardzo ważny pakiet. Dziwię się, że niektórzy koledzy nie rozumieją, że naszym obowiązkiem jest walka z kryzysem. Jestem dumny, że udało się dojść do porozumienia międzyinstytucjonalnego w trakcie polskiej prezydencji. Jestem dumny, że mimo iż Polska nie należy do strefy euro, to aktywnie włączyła się w poszukiwanie rozwiązań i porozumienia. Charakterystyczne jest to, że opozycja w różnych krajach próbuje dezawuować postanowienia „sześciopaku”. Partyjne interesy wygrywają z rozważną troską o wspólne dobro. Szkoda! Socjaliści głosowali przeciw. A zatem głosowali przeciw ludziom. Brak reakcji na kryzys uderzy w zwykłych obywateli. To nie jest działanie prospołeczne. Wręcz przeciwnie. Walka z kryzysem powinna być naszym wspólnym celem. Mam nadzieję, że w przyszłości nawet socjaliści zrozumieją znaczenie tego zadania.

 
  
MPphoto
 
 

  Tunne Kelam (PPE), in writing. − I congratulate Parliament and my political group the EPP for the adoption of the economic governance package. The very fact that majority of this House supports the framework of urgent legislative measures to prevent further financial crisis, introducing necessary fiscal discipline, provides hope that the crisis can be overcome. Especially important is introducing the automatic sanctions mechanism, which could lead us to relying more on the community method. The Commission has to take the lead in this issue, with Member States who are unable to fulfil the necessary economic criteria taking responsibility.

The speed of the EU as a whole cannot be dictated by the slowest ones. Continued domination of the intergovernmental method will turn the EU backward. The only way to restore confidence and boost economic growth will be moving from financial union toward an economic union while bringing the single market to its completion in all sectors, including the services and digital market sectors.

 
  
MPphoto
 
 

  Marine Le Pen (NI), par écrit. – Après un an de débat, le Parlement soumet au vote de notre assemblée son paquet de mesures pour une nouvelle gouvernance économique de l'Union. Il s'agit d'imposer aux États membres le maintien de leur déficit en dessous de 3 % du PIB et celui de leur dette publique en dessous de 60 % du PIB. Les budgets nationaux seront donc surveillés et évalués en amont par la Commission et les États membres; c'est ce qu'on appelle le Semestre européen.

Puis, des recommandations seront données si les politiques de désendettement ne sont pas suivies. Et si cela perdure, les mauvais élèves seront menacés d'une demande de dépôt de fonds équivalant à 0,2 % de leur PIB, ce dépôt se transformant en amende si le mauvais élève refuse de se plier aux règles.

Contrôle, évaluation, recommandations puis sanctions, voilà ce que les peuples souverains d'Europe vont devoir supporter d'une Commission sans légitimité démocratique. Ce paquet gouvernance économique est une véritable mise sous tutelle, une atteinte inacceptable à la souveraineté et à la liberté des peuples de décider de leur avenir. Pire, tout cela ne servira à rien car les plans de rigueur et d'austérité qui seront imposés étrangleront la croissance et accentueront de manière dramatique et irréversible la crise puis la faillite.

 
  
MPphoto
 
 

  Bogusław Liberadzki (S&D), na piśmie. − Głosowałem, podobnie jak cała Grupa Postępowego Sojuszu Socjalistów i Demokratów, przeciw 4 regulacjom, wstrzymałem się w jednym przypadku i głosowałem za sprawozdaniem pani Ferreiry. Powód jest jasny od wielu miesięcy. Opowiadamy się za podwyższeniem dyscypliny budżetowej, opowiadamy się za metodą wspólnotową, przeciw renacjonalizacji polityki gospodarczej i finansowej, które deklaratywnie są zapisane w sześciopaku. Opowiadamy się przeciw samym tylko cięciom i wyrzeczeniom. Wyrzeczenia i cięcia mają dotyczyć ludzi sfery budżetowej, ludzi pracy najemnej, przedsiębiorców, pośrednio emerytów i rencistów. Chcę, tak jak moja grupa polityczna, nowej polityki gospodarczej i finansowej Unii – opodatkowania transakcji finansowej, emisji euroobligacji projektowych i stabilizacyjnych. Dopiero dzisiaj ze strony przewodniczącego Barroso padły jednoznaczne deklaracje. Wyjście z kryzysu jest możliwe przy aktywnej polityce inwestycyjnej, tworzeniu nowych miejsc pracy i warunków do podnoszenia konkurencyjności gospodarki.

 
  
MPphoto
 
 

  Astrid Lulling (PPE), par écrit. – Le vote du paquet sur la gouvernance économique, et surtout du rapport Wortmann-Cool, est un acte important quoique tardif face à la crise de la zone euro. Il est heureux que le Conseil ait cédé sur quelques points essentiels qui permettront de renforcer le pacte de stabilité, dont les violations répétées ont conduit à l'impasse actuelle.

Le pacte de stabilité constituera un moyen d'éviter des sorties de route caractérisées. Son application n'interviendra toutefois qu'une fois qu'une sortie de la crise systémique de l'euro aura été enclenchée. La situation actuelle commande des solutions d'urgence que les institutions se doivent de mettre en place rapidement.

Au vu des enjeux, je regrette l'attitude déplorable du groupe socialiste, qui s'est muré dans une opposition stérile au lieu de se joindre aux Européens convaincus pour renforcer le pacte de stabilité. Une heure après que le Président de groupe socialiste, M. Schulz eut déclaré que la résolution de la crise exigeait des institutions communautaires plus fortes, en sauvegardant la méthode communautaire, son groupe a choisi la politique politicienne en rejetant l'accord intervenu sur la gouvernance économique. Mal avisé, le groupe socialiste s'est rendu lui-même le pire service qui soit en ce moment.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Zo skúseností získaných počas prvého desaťročia fungovania hospodárskej a menovej únie, ako aj z chýb urobených v danom období vyplýva potreba zlepšiť správu ekonomických záležitostí v Únii, ktorá by mala vychádzať z väčšej zodpovednosti jednotlivých členských štátov za spoločne dohodnuté pravidlá a politiky a z pevnejšieho rámca dohľadu nad národnými hospodárskymi politikami na úrovni Únie. Toto nariadenie umožní vydávať odporúčania a požadovať úročené vklady od tých členských štátov, ktoré nedodržiavajú svoje strednodobé ciele fiškálnej konsolidácie, aj keby ich výsledky boli v súlade s pravidlami Paktu stability a rastu (3 % deficit, 60 % dlh). Nariadenie som nepodporil, lebo:

1) neanalyzuje, ako takéto riadenie hospodárskej politiky prispeje k plneniu stratégie Európa 2020; takéto pravidlá povedú k tomu, že ciele dlhodobého rastu, modernizácie a udržateľnosti sa budú musieť podriadiť krátkodobým rozpočtovým a trhovým tlakom;

2) pravidlá nemajú oporu v ekonomickej teórii a budú zväzovať ruky politikom;

3) nariadenie preferuje škrty vo výdavkoch na úkor zvyšovania príjmov; tým brzdí rast, zamestnanosť a prispieva k demontáži štátu.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome this proposal establishing a legal framework for the surveillance of the national reform programmes. I would have liked a stronger emphasis on growth and jobs.

 
  
MPphoto
 
 

  Clemente Mastella (PPE), per iscritto. − La recente crisi finanziaria ha messo in luce la necessità di rivedere e potenziare gli strumenti già esistenti in materia di coordinamento e di sorveglianza multilaterale delle politiche economiche dei vari Stati membri. Questo è lo scopo ambizioso del pacchetto sulla governance economica oggi qui votato.

Il Patto di stabilità e crescita si fonda sull'obiettivo di finanze pubbliche sane, come mezzo atto a rafforzare le condizioni per la stabilità dei prezzi, per una crescita forte e sostenibile e per l'occupazione. Possiamo, quindi, trarre beneficio da forme di vigilanza più rigorose che garantiscano un'azione degli Stati membri coerente e aderente al quadro di coordinamento finanziario dell'Unione.

Questa nuova strategia deve porre l'accento sullo sviluppo e il rafforzamento del mercato unico, deve promuovere le relazioni commerciali internazionali e la competitività, onde prevenire e correggere gli squilibri eccessivi delle posizioni di bilancio.

Il Consiglio e la Commissione devono rendere pubbliche le loro posizioni e decisioni nelle opportune fasi delle procedure di coordinamento. Riteniamo, inoltre, della massima importanza che il rafforzamento della governance economica vada di pari passo con il potenziamento della legittimità democratica della governance europea. A questo riguardo, il ruolo del Parlamento europeo deve essere rafforzato in tutto il processo di sorveglianza.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Dopo un’attenta analisi della base giuridica utilizzata e delle obiezioni espresse dalla Commissione ritengo opportuno votare a favore della relazione della collega Wortmann-Kool sulla proposta di regolamento del Parlamento europeo e del Consiglio che modifica il regolamento (CE) n. 1466/97 per il rafforzamento della sorveglianza delle posizioni di bilancio nonché della sorveglianza e del coordinamento delle politiche economiche.

È evidente che il patto di stabilità ha bisogno di essere riformato a partire dall’esperienza degli ultimi anni. Concordo soprattutto sul fatto che bisognerebbe consentire, in caso di grave recessione non solo economica ma anche sociale, una deviazione temporanea dalla politica di bilancio quale definita dal regolamento.

 
  
MPphoto
 
 

  Mairead McGuinness (PPE), in writing. − I voted in favour of this report which is one part of the economic governance package. Experience has shown that more robust and timely actions are required to tackle budgetary imbalances in Member States. By updating the rules of the Stability and Growth Pact’s preventative arm, this proposal on strengthening the surveillance of national budgets achieves this. Member States will be required to undertake corrective actions at the earliest opportunity and can no longer ignore Commission recommendations regarding imbalances. I believe the time allowed to undertake these corrective actions is both realistic and achievable.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce texte organise le contrôle de la Commission sur l'ensemble des composantes des budgets nationaux dans le cadre du Semestre européen. Il prépare l'arbitrage entre les "bons élèves", ceux qui tiendront leurs budgets entre l'équilibre budgétaire et 2 % du PIB, et les "mauvais élèves", ceux qui ne le feront pas.

Des sanctions sont prévues. En seront exemptés les États qui réforment leur système de retraite. Des plans de rigueur renforcés seront imposés aux États dont la dette serait supérieure à 60 % du PIB ou exposée à plus de risques que les autres. Maigre point positif: la demande que soit indiqué dans les plans de stabilité et de convergence si les parlements nationaux ont pu les débattre. Je vote contre ce texte et dénonce son intolérable agression contre la souveraineté populaire des Nations.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. A experiência adquirida e os erros cometidos durante a primeira década de funcionamento da União Económica e Monetária mostram a necessidade de uma melhor governação económica na União, que deve assentar numa maior apropriação nacional das normas e políticas comumente adoptadas e num quadro de fiscalização mais robusto, a nível da União, das políticas económicas nacionais. Em conformidade com as disposições jurídicas e políticas de cada Estado-Membro, os parlamentos nacionais devem ser devidamente envolvidos no Semestre e na elaboração dos programas de estabilidade, dos programas de convergência e dos programas nacionais de reforma, a fim de aumentar a transparência, a apropriação e a responsabilização em relação às decisões tomadas. O Comité Económico e Financeiro, o Comité de Política Económica, o Comité do Emprego e o Comité da Protecção Social serão consultados no âmbito do Semestre, sempre que tal se afigure adequado. As partes interessadas pertinentes, nomeadamente os parceiros sociais, serão envolvidas no âmbito do Semestre sobre as principais questões políticas, sempre que tal se afigure adequado, em conformidade com as disposições do TFUE e as disposições jurídicas e políticas nacionais.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Este informe propone como solución al aumento del déficit público controlar y limitar el gasto público, como ya ha aplicado España con el "reformazo". El informe además aumenta el poder de la Comisión Europea al otorgarle la capacidad de imponer sanciones a aquellos Estrados miembros que no cumplan con los objetivos de control del déficit. Esto es a todas luces inaceptable. Este informe entraña la madre del cordero de las soluciones que la UE está dando para salir de la crisis, medidas de austeridad y de recortes que van a conseguir el resultado contrario a lo que esperan: aumento de la pobreza, de la exclusión y de las desigualdades. Son medidas que ahondan en las políticas que precisamente nos han llevado a la crisis. El control del gasto público llevará al decrecimiento y recesión, en lugar de impulsar, como debieran, medidas para generar desarrollo y para proteger a los más desfavorecidos, que no siendo los culpables de esta crisis la están y la van a seguir pagando. Esta crisis, que la paguen los responsables de ella, no los trabajadores. Evidentemente he votado rotundamente en contra.

 
  
MPphoto
 
 

  Claudio Morganti (EFD), per iscritto. − Mi sono voluto astenere su questa e sulle altre relazioni previste per la realizzazione della nuova governance economica europea.

Si tratta di misure magari utili, ma comunque tardive, e che giungono a dimostrare il fallimento della politica economica comunitaria, dall'introduzione dell'euro in avanti. Erano stati già previsti da Maastricht e dal successivo Patto di stabilità e crescita alcuni criteri per prevenire situazioni pericolose e abbiamo visto come siano miseramente falliti: la Grecia nel '99 non rispettava alcun criterio e solo due anni dopo era già nell'euro; inoltre il Portogallo, altro paese oggi in enormi difficoltà, era stato il primo a ricevere ammonimenti nel 2002 riguardo la sua situazione di deficit.

Tutte queste regole in passato non erano servite a nulla: staremo ora a vedere se queste nuove iniziative avranno una qualche utilità per cercare almeno di salvare il salvabile.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − La sorveglianza delle politiche di bilancio degli Stati membri viene rafforzata e il potere di scrutinio e iniziativa passa dal Consiglio alla Commissione, questi due dei punti più importanti della relazione Wortmann Kool che condivido in pieno. E' importante che la Commissione valuti i programmi annuali di stabilità degli Stati, fornisca un parere e possa attivare un formale avvertimento in cui vengono indicati i passi da intraprendere allo Stato membro che rischia l'inadempimento. Concordo anche con la soluzione di compromesso in merito alla mancata adozione di misure atte a porre fine alla violazione delle regole della parte preventiva del PSC che avviene mediante una procedura di “votazione in due stadi”. Sostengo poi la possibilità per il Parlamento Europeo di convocare uno Stato, oggetto di raccomandazioni da parte del Consiglio, a riferire dinanzi la commissione ECON del Parlamento. Colgo l'occasione per fare i complimenti alla relatrice.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Dentro do pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro, foi também votado o presente projecto de parecer que diz respeito ao reforço da supervisão das situações orçamentais e à supervisão e coordenação das políticas económicas. Votei favoravelmente o presente relatório por acompanhar, no essencial, as preocupações da Relatora, designadamente no que se refere às alterações incidentes sobre as seguintes questões-chave: 1) O quadro da UE para a supervisão orçamental deverá ser alargado de modo a incluir a dimensão do emprego e a dimensão social; 2) As orientações para as políticas de emprego dos Estados­Membros, deverão ser tidas em conta na apresentação dos respectivos programas de estabilidade e convergência, bem como durante a apreciação desses programas; e 3) Os programas de estabilidade e convergência dos Estados­Membros deverão incluir informações sobre a coerência dos objectivos orçamentais dos Estados­Membros com a estratégia da UE para o crescimento e o emprego, como a Estratégia 2020, e, em especial, com as orientações gerais para as políticas económicas e as orientações para as políticas de emprego. Sublinho a introdução da votação por maioria revertida em todo o pacote, nomeadamente nesta parte preventiva do Pacto de Estabilidade e Crescimento.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. O sucesso da política económica comunitária advém, em larga medida, da vitalidade da actuação de todos aqueles que, com menor ou maior proximidade, intervêm no processo da sua implementação. Neste contexto, importa sublinhar a necessidade de a Comissão, na qualidade de verdadeira instância executiva da UE, desempenhar um papel activo de supervisão e controlo, com vista a garantir uma governação económica capaz de fazer face aos desafios que se lhe deparam. De salientar ainda a necessidade de articulação das instâncias comunitárias com os parlamentos nacionais.

 
  
MPphoto
 
 

  Crescenzio Rivellini (PPE), per iscritto. − Il voto di oggi è arrivato due settimane dopo che alcuni Stati membri, guidati dalla Francia, avevano rinunciato a chiedere che le segnalazioni inviate dalla Commissione fossero approvate dal Consiglio.

Noi deputati temevano che tale prevedimento avrebbe favorito il mercanteggiamento a porte chiuse fra i governi. Invece, l'accordo approvato obbligherà i paesi dell'eurozona a trovare una maggioranza per respingere gli avvertimenti della Commissione, che in caso contrario saranno direttamente applicabili. Pertanto, gli Stati della zona euro non potranno più ignorare gli avvertimenti della Commissione in materia di politiche di bilancio.

Inoltre, la legislazione sulla governance economica dovrebbe spingere i governi nazionali a correggere più celermente una situazione economica problematica, garantire maggiore trasparenza e democraticità del processo decisionale e migliorare la qualità e l'attendibilità delle statistiche.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Against. The text downgrades some counter-cyclical waivers contained in the original Commission proposal by introducing a more restrictive definition of what has to be understood as an ‘economic downturn’, allowing for a less stringent adjustment path in such situations.

 
  
MPphoto
 
 

  Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (PPE), par écrit. – Le Parlement européen franchit aujourd'hui une étape historique dans la lutte contre la crise qui secoue l'Europe et menace dangereusement la zone euro. Le vote du paquet gouvernance en discussion depuis plus d'un an est une avancée importante dont nous devons nous féliciter. Les six textes que comporte ce paquet reflètent un équilibre subtil entre souveraineté nationale et nécessaire coordination européenne en matière budgétaire. Il permettra enfin d'assurer la viabilité de la monnaie unique et la confiance des marchés. Les sanctions infligées aux États irresponsables ne seront plus laissées aux aléas des marchandages du Conseil, mais feront l'objet de mesures transparentes mises en œuvre sous l'égide de la Commission européenne, composées d'un volet préventif et d'un volet curatif, censés rétablir une gestion saine des déficits publics.

Il nous faut néanmoins rester lucide: ces mesures sont essentielles, mais ne seront pas suffisantes. Deux conditions sont intrinsèquement liées à la réussite du système: un réel investissement dans la croissance d'une part, et une intégration et une solidarité plus poussées des économies européennes d'autre part, grâce à la création notamment d'un ministère européen des finances et la mise en place d'euro-obligations. Ne reculons pas devant cette occasion historique.

 
  
MPphoto
 
 

  Czesław Adam Siekierski (PPE), na piśmie. − Chciałbym wyrazić swoją satysfakcję w związku z przyjęciem w dniu dzisiejszym przez Parlament tzw. sześciopaku. Kryzys gospodarczy, którego skutki nadal doświadczamy udowodnił, że dotychczasowy system dyscyplinowania finansów krajów członkowskich zawiódł na całej linii. Pakt Stabilności i Wzrostu mający gwarantować wypełnianie kryteriów konwergencji przez kraje strefy euro okazał się w rzeczywistości jedynie listą pobożnych życzenień. Przymykanie oka przez Komisję Europejską na wieloletnie łamanie tego paktu doprowadziło w końcu do największego kryzysu wspólnej waluty w jej historii. Przyjęty dziś pakiet rozwiązań legislacyjnych stwarza nową jakość w koordynacji gospodarek unijnych. Moim zdaniem kluczową kwestią jest wyposażenie UE w instrument pozwalający reagować jej na nadmierne zadłużanie się danego państwa członkowskiego. Przypomnijmy, że zgodnie z Traktatem z Maastricht poziom długu publicznego kraju strefy euro nie powinien przekroczyć 60% PKB. Tymczasem dla przykładu obecny wskaźnik ten dla Grecji wynosi prawie 150%! Bardzo dobrym rozwiązaniem jest również ustanowienie ram kontroli wydatków budżetów państw członkowskich - zgodnie z pakietem możliwe będzie ich zwiększenie jedynie proporcjonalnie do wzrostu PKB. Powinno to zapobiec "państw na kredyt". Jedyną rzączą, która może budzić niedosyt w przyjętym przez nas "sześciopaku" jest niezbyt rygorystyczny system sankcji i kontroli państw nie przestrzegających dysycplny fiskalnej.

 
  
MPphoto
 
 

  Francisco Sosa Wagner (NI), por escrito. − El «paquete sobre gobernanza económica» resuelve una parte de las lagunas existentes en cuanto a un verdadero gobierno económico de la UE.

Aunque llega tarde, nos parece necesario y camina en la dirección que yo, como europeísta y federalista, defiendo. Ahora bien, si el paquete resuelve ciertas cuestiones, sigue siendo una solución tímida, teniendo en cuenta la amplitud de la crisis que vivimos.

En este sentido, lamentamos el lento avance en la regulación de los mercados financieros (especulación de la deuda de los Estados, SWAPS, control de los bonus bancarios y fondos especulativos,…), el lento avance en una política fiscal europea que armonice al menos el impuesto de sociedades y en una política de estímulo a la creación de puestos de trabajo.

Echamos de menos asimismo la tímida mirada a la partida de los ingresos que se verían sensiblemente aumentados si se luchara seriamente contra la evasión y el fraude fiscal y se liquidaran los restos de paraísos fiscales que aún existen entre nosotros. Falta también la organización de un servicio europeo independiente de calificación.

Preciso es, en fin, reforzar el papel del Parlamento Europeo en el mecanismo de supervisión y corrección presupuestario que hoy aprobamos.

 
  
MPphoto
 
 

  Kay Swinburne (ECR), in writing. − The ECR has always supported the eurozone’s efforts to find a way out of the crisis and to ensure that it does not happen again. It is regrettable, however, that the chosen way of doing so requires that the whole of the EU, and not just the eurozone, must be subject to the new and intrusive powers that have been handed to the Commission through the economic governance package. The ECR cooperated fully to make the new system as effective, accountable and transparent as possible and to reduce its impact on the Member States outside the eurozone. It is a shame that governmental profligacy and contempt for the Stability and Growth Pact has required such a system to be put in place, and we hope that all Member States have now learnt that fiscal prudence is essential at all times, and not just when times are bad. Even though we have not been able to support this report, we hope that Parliament’s vote will go some way towards restoring the faith of the markets that proper action is being taken. But from now on, it is for the eurozone to sort out the mess in which it finds itself.

 
  
MPphoto
 
 

  Konrad Szymański (ECR), na piśmie. − W dzisiejszym głosowaniu posłowie PiS do Parlamentu Europejskiego poparli 6 aktów prawnych, które mają za zadanie uściślić kontrolę nad politykami budżetowymi i gospodarczymi państw członkowskich, by lepiej chronić się przed zaburzeniami makroekonomicznymi, a także by procedura nadmiernego deficytu budżetowego była bardziej efektywna.

Należy zastrzec, że nowe instrumenty nie stanowią skończonej recepty na kryzys strefy euro. Co więcej istnieje ryzyko takiego używania nowych kompetencji, że konkurencyjność Europy zamiast zyskiwać, będzie tracić. Kraje członkowskie muszą przede wszystkim uniknąć upowszechnienia w skali całej UE złych rozwiązań w zakresie polityki pracy, budżetowej czy fiskalnej. Najbliższe lata muszą być dla Polski okresem uważnego badania, czy nowe mechanizmy wpływają pozytywnie na konkurencyjność naszych gospodarek. Dopiero wynik tego kryzysowego testu strefy euro zdecyduje o ścieżce przyjmowania przez Polskę wspólnej waluty.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. A votação final do denominado six package é um sinal claro que a União Europeia pretende, através de mecanismos preventivos e de correcção, evitar futuras dívidas soberanas, nomeadamente défices orçamentais e dívidas excessivos. Uma área monetária comum urge aplicar políticas económicas e financeiras concertadas, ou seja a criação de um governo económico europeu. Este relatório pretende, assim, reforçar os instrumentos do Pacto de Estabilidade e Crescimento, dando maior ênfase ao critério da dívida pública com limite específico de 60 % do PIB. A institucionalização do Semestre Europeu, com o reforço do diálogo económico entre as instituições e os Estados-Membros, e a inclusão nos programas nacionais de reformas dos objectivos fixados pela UE, são algumas das mudanças. O objectivo de inclusão do mecanismo de votação invertida por maioria qualificada no Conselho, em todas as fases do procedimento de avaliação, não foi possível. O PE insistiu, contudo, na necessidade deste procedimento, quando o Estado-Membro não tome as medidas apropriadas de combate à dívida e ao défice. Este relatório é, assim, o primeiro passo, de muitos, que a UE precisa de dar para se impor como bloco económico forte e coeso, capaz de responder aos abalos económicos e financeiros.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. − Am votat împotriva raportului privind consolidarea supravegherii pozițiilor bugetare și supravegherea și coordonarea politicilor economice întrucât întregul pachet privind guvernanța economică introduce doar măsuri de austeritate și nu conferă statelor membre posibilitatea de a investi în măsuri de creștere economică și de creare de locuri de muncă.

Conform propunerii Comisiei, fiecare stat membru își prezintă anual, până la 30 aprilie, programul național de reformă. Consiliul evaluează, la recomandarea Comisiei, dacă măsurile de politică planificate și ipotezele economice ale programelor naționale de reformă sunt realiste. În cazul statelor membre care nu aparțin zonei euro, Comisia și Consiliul monitorizează implementarea programelor de convergență pentru a identifica diferențe semnificative între poziția bugetară și obiectivul bugetar pe termen mediu. În cazul unei devieri importante de la traiectoria de ajustare în vederea atingerii obiectivului pe termen mediu, Comisia adresează o avertizare statului membru în cauză iar Consiliul, în termen de o lună, adoptă o recomandare pentru măsuri de politică în care se stabilește un termen-limită de cinci luni pentru corectarea devierii.

Consider că aceste măsuri de austeritate limitează flexibilitatea statelor membre în a-și defini propriul set de măsuri care să asigure dezvoltare economică și socială și, implicit, să contribuie la atingerea obiectivului pe termen mediu.

 
  
MPphoto
 
 

  Rafał Trzaskowski (PPE), na piśmie. − Parlament Europejski po raz pierwszy od wejścia w życie traktatu lizbońskiego wykorzystał nowe uprawnienia w dziedzinie makrogospodarczej i wystąpił, jako współlegislator na równi z Radą UE. Jest to podwójny sukces negocjacyjny i europarlamentu i polskiej prezydencji.

 
  
MPphoto
 
 

  Thomas Ulmer (PPE), schriftlich. Ich habe dem Bericht zugestimmt, weil hier die Mechanismen und Kontrollfunktionen der Haushaltssünder deutlich besser erfasst werden und letzten Endes dann auch sanktionierbar sind. Als Teil des sogenannten Sixpacks geht das Parlament hier den richtigen Weg, der auch Rat und Kommission im Prinzip dazu zwingt, nicht untätig zu bleiben.

 
  
MPphoto
 
 

  Peter van Dalen (ECR), schriftelijk. − Ik steun de voorstellen uit het zogenaamde sixpack. Het is hard nodig dat de lidstaten hun begrotingsdiscipline op orde krijgen én houden. En dat het toezicht daarop wordt versterkt. Onderdeel van het sixpack is het verslag Wortmann-Kool. Dat verslag gaat de goede richting op maar het gaat niet ver genoeg. Het geeft uiteindelijk toch de politiek de mogelijkheid te besluiten over sancties tegen Eurozondaars. Dat vind ik ongewenst: sancties moeten automatisch kunnen worden opgelegd zonder dat de politiek zich daar mee kan bemoeien. Echter, het is belangrijk dat het gehele sixpack wordt aangenomen. Zou het onverhoopt worden verworpen dan is morgen de eurocrisis op een hoogtepunt. Dat wil ik niet en daarom steun ik toch ook het verslag Wortmann-Kool.

 
  
MPphoto
 
 

  Derek Vaughan (S&D), in writing. − The austerity-only approach approved by the Parliament today is not the answer to the economic difficulties faced by countries across Europe. Short-term deficit cuts are not what we need. If we want to deal with debts and deficits, we need to boost growth and employment. These austerity measures will fail to protect investment, will kill growth, will provide no new jobs and will seriously compromise the road to economic recovery. Those countries, including the UK, that are already implementing right wing austerity plans have demonstrated that this approach is simply not working.

 
  
MPphoto
 
 

  Dominique Vlasto (PPE), par écrit. – Mieux vaut prévenir que guérir! Les graves difficultés que rencontrent aujourd'hui la plupart des Etats membres ont été révélées directement par la crise de 2008. Arrêtons de prendre les décisions quand il est trop tard et que l'on n'a plus le choix ! Il est plus facile et moins onéreux d'anticiper, de traiter en profondeur les problèmes en amont, que d'y parer superficiellement après. C'est tout l'enjeu de cette directive, dont le but est de garantir la transparence, la responsabilité et la coordination budgétaire dans la zone euro. Pour éviter les erreurs du passé, nous prenons nos responsabilités par la mise en place d'un volet préventif dans cette surveillance, qui m'apparait comme le complément nécessaire du volet correctif. La Commission disposera de la légitimité pour assurer cette surveillance et pourra ainsi avertir les Etats qui ne respectent les règles qu'ils ont acceptées. L'objectif reste de prendre le taureau par les cornes tant qu'il en est encore temps, avant que la crise de la dette souveraine ne prenne les proportions qu'elle a atteintes en Grèce. Ces mesures sont, à mon sens, une étape indispensable pour renforcer notre monnaie unique et retrouver le chemin de la croissance et de la stabilité.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Der Bericht über den Ausbau der haushaltspolitischen Überwachung und Koordinierung der Wirtschaftspolitiken behandelt die notwendige Koordinierung der mitgliedstaatlichen Wirtschaftspolitik – mittels Stabilitäts- und Konvergenzprogrammen, kontinuierlicher Evaluierung, ergänzt durch strenge Überwachungsmaßnahmen und einen effektiven Durchsetzungsmechanismus, bei gleichzeitiger Stärkung der nationalen Eigenverantwortung. Durch kohärente Verknüpfung verwandter Politiken soll Wachstum nachhaltig gesichert werden und die Finanzmärkte einer verstärkten Regulierung und Überwachung untergeordnet werden. Durch die Einbeziehung der nationalen Parlamente und des Europäischen Parlaments während des gesamten Koordinierungsverfahrens werden demokratische Legitimität und Transparenz (die Stabilitäts- und Konvergenzprogramme werden veröffentlicht) gewährleistet. Ich habe zugestimmt.

 
  
MPphoto
 
 

  Anna Záborská (PPE), písomne. − Súbor šiestich legislatívnych návrhov, ktoré by mali do budúcnosti zabrániť vzniku podobných situácií, ako je prebiehajúca fiškálna kríza, tu vraj mal byť už od začiatku spoločnej meny. Dnes je vraj jasné, že postupy obsiahnuté v týchto návrhoch mali byť súčasťou Paktu stability a rastu. Vraj bolo ilúziou myslieť si, že spoločná mena a jednotný trh je zlučiteľná so zachovaním národných prístupov k hospodárskej a rozpočtovej politike. Stojíme tak na prahu hospodárskej a fiškálnej únie. No keď Slovensko vstupovalo do eurozóny, nikto nespomínal stratu suverenity v oblasti zostavovania rozpočtu, vlastnej daňovej a hospodárskej politiky. Preto nestačí len dodatočne prijať prísnejšie opatrenia, ale ak sa chceme podobným chybám v budúcnosti vyhnúť, mali by sme si v prvom rade priznať, že sme sa pomýlili. Inak nepotrvá dlho a chybu si zopakujeme. A výsledkom nebudú Spojené štáty európske, ale len akési Spojené peňaženky európske – platiť budú všetci, no zodpovedný nebude vlastne nikto.

 
  
MPphoto
 
 

  Iva Zanicchi (PPE), per iscritto. − In un momento di straordinaria e gravissima crisi economica, l'Europa deve far fronte ai problemi dei propri cittadini.

Ho espresso un voto favorevole a questa relazione perché allo stato attuale delle cose c'è bisogno di una governance più efficace all'interno dell'area UE, che permetta di ottenere maggiore stabilità e garantire una futura crescita economica.

Più competitività per le imprese europee, maggiori possibilità di occupazione, lotta alla crescente povertà sono gli obiettivi da raggiungere con l'impegno delle istituzioni comunitarie e di tutti gli Stati membri, per permettere all'Unione europea di uscire dalla crisi e non delegare la crescita economica alle speculazioni dei mercati finanziari.

 
  
  

Informe: Sylvie Goulard (A7-0180/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Reprovo este relatório. É urgente que, no domínio da governação económica, a União Europeia decida mais rápido quando o diagnóstico é óbvio. E não podemos decidir o mínimo necessário. Principalmente na periferia da Europa, os jovens, os pobres e os desempregados estão a pagar a crise que decorre da falta de capacidade de previsão, mas também de reacção. Os controlos orçamentais exigidos por certos Estados-Membros não se devem sobrepor à possibilidade de crescimento dos Estados-Membros mais vulneráveis, caso contrário a Zona Euro poderá sofrer graves consequências. A ênfase deve ser dada ao crescimento e ao emprego e à disponibilização dos fundos necessários aos Estados-Membros mais vulneráveis.

 
  
MPphoto
 
 

  Elena Oana Antonescu (PPE), în scris. − Supravegherea bugetară permite statelor membre să beneficieze de o coordonare promptă la nivelul Uniunii Europene și face posibilă o supraveghere consolidată și o evaluare simultană atât a măsurilor bugetare, cât și a reformelor structurale care promovează creșterea și ocuparea forței de muncă. Cadrul de supraveghere bugetară ar trebui să fie însoțit, în special în perioade de recesiune economică, de eforturi eficace de stimulare a creșterii durabile, de protejare a coeziunii sociale și de creare de locuri de muncă, respectându-se, în același timp, prioritățile și necesitățile fiecărui stat membru. Consider că, în vederea eficientizării aplicării supravegherii bugetare, sunt necesare stimulente și sancțiuni suplimentare. Aceste sancțiuni ar trebui să consolideze credibilitatea cadrului de supraveghere bugetară din Uniunea Europeană, iar stimulentele ar trebui să consolideze respectarea legislației. Prezentul regulament stabilește un sistem de stimulente și sancțiuni pentru o mai bună aplicare a componentei preventive și a componentei corective a Pactului de stabilitate și de creștere și pentru consolidarea coordonării și a supravegherii disciplinei bugetare în zona euro, precum și pentru menținerea stabilității financiare a acestei zone. Am votat în favoarea acestui raport.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Si l’on souhaite prévenir une crise économique et financière de la zone euro, il est important de mettre en place une surveillance budgétaire efficace. C’est pour cette raison que j’ai voté en faveur du rapport Goulard qui offre une série de sanctions à l’égard des Etats membres qui s’éloigneraient du Pacte de stabilité et de croissance. Les Etats membres réunis en Conseil pourront ainsi sanctionner un « mauvais élève » par le biais de recommandations ou en lui demandant de constituer un dépôt, avec ou sans intérêt, visant à corriger son déficit excessif. Si ces mesures s’avèrent insuffisantes, il devra payer une amende. Les intérêts des dépôts et les recettes des amendes seront alloués au Fonds européen de stabilité financière, puis au Mécanisme européen de stabilité qui le remplacera en 2013. Le Parlement européen est associé à ces mesures de surveillance budgétaire dans le cadre du « dialogue économique ». Ainsi, l’Etat membre concerné par les sanctions pourra s’exprimer devant ce dernier sur sa situation budgétaire. Enfin, dans le cadre du renforcement de la gouvernance économique, la Commission européenne rédigera un rapport sur les « euro-obligations » d’ici la fin de l’année.

 
  
MPphoto
 
 

  Vito Bonsignore (PPE), per iscritto. − Ho espresso voto favorevole sulla relazione Goulard, che ha il merito di stabilire il controllo e la sorveglianza di bilancio e degli squilibri macroeconomici dei paesi europei, permettendo maggior rigore al Patto di crescita e stabilità.

Così come ho votato a favore di tutto il pacchetto cosiddetto "six-pack". Grazie ai testi approvati oggi, il Parlamento europeo ha dato finalmente il via libera a una strategia europea improntata al rigore e alla stabilità. Anche le proposte presentate oggi in quest’Aula dal Presidente Barroso vanno nella giusta direzione, anche se esse necessitano – a mio avviso – di tempi certi e rapidi.

Abbiamo il dovere, infatti, di dare segnali concreti e incoraggianti ai mercati finanziari e ancor prima ai nostri cittadini. Il pacchetto di misure che abbiamo approvato oggi va perciò ulteriormente migliorato e potenziato. Auspico, dunque, quanto prima azioni europee di lotta alla povertà, alle speculazioni finanziarie e alle materie prime, una chiara politica di convergenza fiscale e una precisa regolamentazione in materia di pensioni, orario di lavoro e tagli alla spesa corrente

 
  
MPphoto
 
 

  Jan Březina (PPE), písemně. − Členské státy, jejichž měnou je euro, by měly provádět takové hospodářské politiky, které podporují řádné fungování Hospodářské a měnové unie, a vyvarovat se politik, které ho ohrožují. Za účelem zajištění řádného fungování Hospodářské a měnové unie umožňuje Smlouva přijmout v eurozóně zvláštní opatření nad rámec ustanovení použitelných pro všechny členské státy. Aby bylo prosazování rozpočtového dohledu v eurozóně účinnější, jsou podle mého názoru zapotřebí dodatečné sankce. Tyto sankce by měly posílit důvěryhodnost rámce pro fiskální dohled v Unii. Sankce pro členské státy, jejichž měnou je euro, v rámci preventivní složky Paktu o stabilitě a růstu by měly motivovat k obezřetné fiskální politice. Tato politika by měla zajistit, aby tempo růstu veřejných výdajů za normálních okolností nepřekročilo obezřetně plánované střednědobé tempo růstu HDP. Oceňuji, že v rámci nápravné složky Paktu o stabilitě a růstu sankce pro členský stát, jehož měnou je euro, spočívá v povinnosti složit neúročený vklad v případě rozhodnutí Rady o existenci nadměrného schodku a v povinnosti uhradit pokutu v případě nesplnění doporučení Rady k odstranění nadměrného schodku. Považuji za přínosné, že pokud Komise rozhodne o uložení sankce, může být toto rozhodnutí zvráceno jedině většinou členských států.

 
  
MPphoto
 
 

  Cristian Silviu Buşoi (ALDE), în scris. − Zona euro traversează o perioadă de criză profundă din cauza unor insuficienţe ale fundamentelor pe care a fost construită zona euro. Pactul de stabilitate este un instrument deosebit de util pentru disciplina bugetară, însă acesta a fost aplicat necorespunzător, permiţând apariţia dezechilibrelor macroeconomice actuale. Pentru evitarea unor astfel de situaţii pe viitor, dar şi pentru recâştigarea încrederii pieţelor financiare în moneda unică, este nevoie de o serie de reforme structurale pentru remedierea punctelor slabe ale sistemului de supraveghere bugetară în zona euro.

Consider că acordul la care s-a ajuns aduce astfel de îmbunătăţiri. Unul dintre progresele cele mai importante este folosirea majorităţii calificate inversate atunci când se impun sancţiuni pentru nerespectarea Pactului de stabilitate. Aceasta va întări poziţia Comisiei Europene, care este organismul independent care ar trebui să fie însărcinat cu aplicarea sancţiunilor, întrucât este puţin probabil ca statele membre să-şi aplice sancţiuni reciproc prin majoritate calificată, aşa cum s-a văzut din experienţele anterioare.

Referinţa la euro-obligaţiuni este binevenită, întrucât acestea pot fi o soluţie pentru criza datoriilor suverane, înlesnind finanţarea pe pieţele financiare la dobânzi mai mici. Evident, euro-obligaţiunile trebuie să acopere doar o parte din datoria publică şi să conţină elemente care să descurajeze comportamentele de tip „free-rider”.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a Resolução legislativa por concordar que o reforço da governação económica deve incluir um envolvimento maior do Parlamento Europeu e dos parlamentos nacionais. A Comissão deve ter um papel de coordenação mais enérgico no processo de supervisão reforçada, principalmente no que diz respeito às avaliações, ao acompanhamento, às missões in situ, às recomendações e aos alertas específicos a cada Estado-Membro. Para garantir um diálogo permanente com os Estados-Membros, tendo em vista a consecução dos objectivos do presente Regulamento, a Comissão deverá realizar visitas de inspecção.

 
  
MPphoto
 
 

  Philip Claeys (NI), schriftelijk. − In tegenstelling tot de andere verslagen waarover vandaag werd gestemd en die een gecentraliseerd economisch beleid opdringen aan alle lidstaten van de eurozone, heb ik mij onthouden van stemming over dit verslag omdat het uitdrukkelijk het principe stelt dat lidstaten die hun begrotingscijfers manipuleren en vervalsen, zoals Griekenland dat gedaan heeft, daarvoor moeten gesanctioneerd worden. In plaats van altijd maar voor de vlucht vooruit te kiezen, zou men beter de lidstaten die hun verplichtingen niet nakomen de wacht moeten aanzeggen en voor hun verantwoordelijkheid plaatsen.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico. Apoio o Relatório Goulard sobre a aplicação efectiva da supervisão orçamental. É importante que se estabeleçam parâmetros comuns que assegurem uma compilação correcta e independente de estatísticas, que são essenciais para delinear as estratégias orçamentais, bem como a respectiva monitorização. Aplaudo a previsão de multas, até ao máximo de 0,2 % do PIB, nos casos de estatísticas fraudulentas, de forma a penalizar fraudes relacionadas com o cálculo do défice e da dívida pública, tanto dentro como fora da zona euro. Concordo com a possibilidade de os países fora do euro poderem aderir a este sistema.

 
  
MPphoto
 
 

  Corina Creţu (S&D), în scris. − Am votat împotriva pachetului de iniţiative economice deoarece ele vizează exclusiv o radicalizare a măsurilor de austeritate, neglijând complet efectele sociale. În lipsa unei stimulări a creşterii economice, a investiţiilor, blocajul crizei riscă să continue. Măsurile de austeritate nu sunt un panaceu universal, iar cazul dramatic al Greciei arată acest fapt. Disciplina fiscală trebuie dublată de măsuri împotriva stagnării economice. Fără stimularea consumului, crearea de locuri de muncă și investiții publice puternice nu vom avea relansare economică.

 
  
MPphoto
 
 

  Mário David (PPE), por escrito. O relatório suporta, na generalidade, a posição da Comissão, apresentando, todavia, novas propostas destinadas à prevenção e correcção dos desequilíbrios macroeconómicos dos Estados-Membros. Saliento o reforço do diálogo económico entre os Estados-Membros, a Comissão, o Parlamento Europeu e o Conselho, bem como a criação de multas para a apresentação de estatísticas fraudulentas, dentro e fora da Zona Euro. Voto favoravelmente o presente relatório por considerar que as regras de disciplina orçamental saem reforçadas e que por isso este caminho reforça objectivamente as instituições comunitárias e vai de encontro aos princípios fundadores da nossa União. Lamento, contudo, mais uma vez, que propostas feitas pela Comissão em 15 de Setembro de 2010 só tenham merecido o Acordo do Conselho mais de um ano depois.

 
  
MPphoto
 
 

  Marielle De Sarnez (ALDE), par écrit. – Le "paquet de six" donne davantage de poids au pacte de stabilité et de croissance actuel (PSC), grâce à des contrôles de meilleure qualité et à un stade antérieur des déficits et de la dette. Il innove en forçant les décideurs politiques à agir rapidement pour restaurer la santé des économies menacées par des déséquilibres macroéconomiques, tels que des bulles dans le secteur du prix de l'immobilier ou une diminution de la compétitivité. Enfin, il a pour but d'assurer que les statistiques, essentielles pour prendre des décisions budgétaires saines et contrôler le budget, soient plus précises, en particulier grâce à une collecte plus indépendante. Mais ce texte n'est qu'une première pierre à l'édifice. D'autres décisions devront être prises pour renforcer la gouvernance économique (création d'un fonds monétaire européen et d'un marché obligataire, mutualisation d'une partie de la dette ...). De même, des actions résolues en faveur de l’éducation, de l’innovation ou encore de la compétitivité seront nécessaires.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei contra o relatório sobre supervisão orçamental na área do euro, porque integra um pacote legislativo sobre governação económica cujas medidas se resumem quase exclusivamente a austeridade e sanções, o que trará consequências muito negativas para a economia europeia e para os cidadãos europeus. A austeridade por si só não resolverá a crise na zona euro. São necessárias políticas de consolidação das contas públicas, que promovam o crescimento inteligente, a coesão social e o emprego e que prevejam, designadamente, a criação de um sistema de eurobonds e de uma taxa sobre as transacções financeiras.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Neste relatório, quero destacar aquele que considero o mais importante avanço: a possibilidade de criação de um sistema que não se baseie apenas na vertente sancionatória do Pacto de Estabilidade e Crescimento (PEC), mas que, pelo contrário, permita a introdução de verdadeiros incentivos que conduzam e desenvolvam uma efectiva vontade nos governos dos Estados-Membros de cumprir as regras estabelecidas no PEC. Neste sentido, saliento a futura apresentação de um estudo, pela Comissão Europeia, relativo à emissão de títulos de dívida europeus com responsabilidade solidária e partilhada. Gostaria ainda de realçar o extraordinário trabalho aqui desenvolvido, com a institucionalização de um diálogo económico entre as várias instituições europeias, a par da promoção da participação dos parlamentos e governos nacionais num verdadeiro debate democrático quanto a políticas económicas. Por fim, gostaria de felicitar a minha colega Sylvie Goulard pelo trabalho desenvolvido e empenhamento em obter o máximo deste pacote.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório, elaborado por Sylvie Goulard, debruça-se sobre a proposta de Regulamento do Parlamento europeu (PE) e do Conselho relativamente à aplicação eficaz da supervisão orçamental na área do euro. A actual situação económica e financeira de vários Estados-Membros da UE demonstra a ineficácia dos Planos de Crescimento e Estabilidade (PEC), pois, além da necessidade de um controlo rigoroso do défice público dentro dos valores definidos pelo Tratado de Maastrich, torna-se imperioso controlar o endividamento público e privado. As instituições europeias tudo têm feito para ajudar os Estados-Membros a saírem da crise. Todavia, estes têm de ser mais rigorosos com as suas contas públicas. É inadmissível que haja países a falsificarem as suas estatísticas para enganarem a União Europeia (UE). Saúdo, pois, o reforço dos mecanismos de coordenação e supervisão que aumentam a vigilância aos orçamentos dos países da UE - de modo a evitar que cometam erros grosseiros nas suas políticas orçamentais que possam pôr em causa a própria União Económica e Monetária - nomeadamente as agências de controlo, bem como a introdução de um conjunto de sanções a todos os Estados-Membros que cometerem desequilíbrios orçamentais. Só assim conseguiremos mais desenvolvimento e maior crescimento económico.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Este relatório reconhece algumas das dificuldades e dos erros cometidos durante a primeira década de funcionamento da União Económica e Monetária. Mas, fazendo-o, logo empreende uma autêntica fuga em frente, insistindo num quadro de fiscalização mais robusto, por parte da Comissão e do Conselho, das mesmas políticas económicas que estão na base dos erros e dificuldades mencionados. Entretanto, acrescenta que tais políticas devem ter especial incidência no desenvolvimento e reforço do mercado único. Isto significa que pretendem mais políticas neoliberais, mais privatizações, mais livre concorrência, geradora de divergência e desigualdades, mais políticas que favorecem os mais fortes à custa dos mais fracos.

Ou seja, acaba por insistir no mesmo tipo de políticas monetaristas e neoliberais, apertando mais ainda o autêntico garrote imposto aos Estados-Membros, sem cuidar das causas dos problemas nem das políticas alternativas que tivessem em conta os diferentes graus de desenvolvimento das economias. Assim, insiste no pagamento de multas para os Estados que não cumprirem as exigências que lhes forem impostas pelo PEC reforçado.

Como aconteceu com os demais diplomas legislativos do chamado pacote da governação económica, também votámos contra este relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Também votámos contra este relatório do pacote dos seis diplomas legislativos da governança económica. É uma das peças legislativas fundamentais do pacote sobre a governação económica. Trata-se do regulamento relativo à aplicação eficaz da supervisão orçamental na área do euro. Reconhecendo as dificuldades e os erros durante a primeira década de funcionamento da União Económica e Monetária, faz uma fuga para a frente e insiste num quadro de fiscalização mais robusto, por parte da Comissão e do Conselho, das políticas económicas nacionais. Entretanto, vai sempre acrescentando que tais políticas devem ter especial incidência no desenvolvimento e reforço do mercado único.

Isto significa que pretendem mais políticas neoliberais, mais privatizações, mais livre concorrência, mais políticas que favorecem os mais fortes à custa dos mais fracos. Ou seja, acaba por insistir no mesmo tipo de políticas e critérios monetaristas e neoliberais, aprofundando o autêntico garrote imposto aos Estados-Membros, sem cuidar das causas dos problemas nem das políticas alternativas que tivessem em conta os diferentes graus de desenvolvimento das economias. Assim, insiste no pagamento de multas para os Estados que não cumprirem as exigências que lhes forem impostas pelo PEC reforçado.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Svetová hospodárska a finančná kríza odhalila a prehĺbila potrebu intenzívnejšej koordinácie a lepšieho dohľadu nad hospodárskymi politikami v hospodárskej a menovej únii. Existujúce nástroje a metódy koordinácie a dohľadu umožnili EÚ zdolať krízu, ktorú by nijaký členský štát neprekonal sám. Európske inštitúcie a členské štáty reagovali rýchlo a naďalej sa spolu usilujú o zotavenie sa z krízy, ktorá v našej generácii nemá obdobu. Členské štáty, ktorých menou je euro, majú osobitný záujem a zodpovednosť uskutočňovať hospodárske politiky, ktoré podporujú riadne fungovanie hospodárskej a menovej únie, a zabrániť politikám, ktoré ju ohrozujú. Zmluva o fungovaní Európskej únie a najmä na jej článok 136 spolu s článkom 121 ods. 6 umožňuje prijatie osobitných opatrení v eurozóne, ktoré presahujú ustanovenia uplatniteľné na všetky členské štáty, s cieľom zabezpečiť riadne fungovanie hospodárskej a menovej únie. Na účinnejšie presadzovanie rozpočtového dohľadu v eurozóne sú nevyhnutné ďalšie sankcie, ktoré by mali poskytovať stimuly pre obozretnú tvorbu fiškálnej politiky. Tak by bolo možné účinne dosiahnuť a zachovať strednodobý rozpočtový cieľ a zabezpečiť rýchle napredovanie k udržateľnosti a zároveň zachovať priestor na rozpočtové manévrovanie, najmä so zreteľom na nevyhnutnosť verejných investícií.

 
  
MPphoto
 
 

  Vicky Ford (ECR), in writing. − I abstain as the effect of this report will be within the eurozone. Whilst I welcome measures to enforce stronger fiscal discipline, I also respect the rights of Members from those countries to make their own decisions on this report.

 
  
MPphoto
 
 

  Nathalie Griesbeck (ALDE), par écrit. – J'ai voté en faveur des six rapports du paquet législatif sur la réforme de la gouvernance économique, car celui-ci apporte un certain nombre de réponses à la crise grave que connait l'Union européenne, mais aussi et surtout parce que, devant la grande instabilité que nous connaissons actuellement, il faut rétablir la confiance. Ce ne sont certainement pas ces mesures qui permettront définitivement de sortir l'Europe de l'ornière dans laquelle elle se trouve, mais elles offrent les premières bases de ce vers quoi nous devons aller. Je pense en particulier à la création d'un véritable gouvernement économique de la zone euro, à la mutualisation de la dette, à l'instauration des euro-obligations et la création d'un taxe sur les transactions financières, autant de "mesures" que j'appelle de mes vœux depuis de nombreux mois.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – J'ai voté contre le rapport Goulard car il ne permet en aucun cas d'assurer durablement la sortie de la crise financière, économique et sociale. En se cantonnant uniquement à une dimension punitive, le paquet gouvernance économique enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation et d'investissement pour l'avenir, ce rapport fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance, en détruisant des emplois, et empêchera donc de fait le retour à l'équilibre budgétaire. L'assainissement des finances publiques ne doit pas aller sans une politique de croissance et de reprise, et ce paquet de gouvernance économique n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute–puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Gerald Häfner (Verts/ALE), schriftlich. Die diesem Report - und dem gesamten Sixpack - zugrundeliegenden Analysen greifen zu kurz. Ebenso die ergriffenen Maßnahmen. Es ist richtig, dass eine Währungsunion ohne solide Fiskalpolitik und ausreichende ökonomische Konvergenz ihrer Mitgliedsländer unmöglich ist. Es ist aber auch richtig, dass die gegenwärtige Krise ausgelöst wurde, als die Staaten und die EZB begannen, mit hunderten von Steuermilliarden Bankinstitute und Finanzagenturen, die infolge wahnwitziger Spekulationen instabil geworden waren, zu stützen. Damit haben wir nach meiner Überzeugung die Krise nicht beendet, die Spekulation nicht eingedämmt, sondern das Feuer erst noch entfacht. Denn die staatlichen Garantien führen dazu, dass mit geringem Risiko und mit obszönen Gewinnmargen weiter spekuliert wird - mittlerweile vor allem gegen die Staaten selbst. Das so ausgelöste Rennen können und werden wir nicht gewinnen, solange wir nicht für neue, faire Regeln sorgen. Zu diesen gehört gerade nicht, dass Spekulationsprofite kassiert, Milliardenverluste aber den Steuerzahlern aufgebürdet werden. Zu diesen gehört vielmehr, neben anderen, eine Umschuldung mit anteiligem Forderungsverzicht der Gläubiger, Risiko und Haftung wieder zusammenzubringen, Geschäfts- und Investmentbanken zu trennen und nur erstere zu retten (was sie nicht brauchen), Casinos aber pleite gehen zu lassen, Eigenkapitalvorschriften anzuheben, Hebel einzuschränken, die schärfere Regulierung der Finanzmärkte und eine Finanztransaktionssteuer.

 
  
MPphoto
 
 

  Филиз Хакъева Хюсменова (ALDE), в писмена форма. − Дадох своята подкрепа за настоящия доклад, защото бюджетното наблюдение в еврозоната е основа за укрепването и подобряването на икономическото управление в Съюза и ще доведе до засилване на национална ангажираност към европейската икономическа политика.

Подкрепям адекватното регулиране и надзор на финансовите пазари, минималните изисквания за бюджетните рамки на държавите-членки и създаването на надежден и постоянен механизъм за разрешаване на кризи, като смятам, че това би допринесло за подобряване на политиката за устойчив растеж и работни места, за насърчаване на конкурентоспособността в ЕС и на международната търговия. Смятам, че създаването на Европейския семестър за координация на политиките и упражняване на засилено наблюдение и извършване на оценка на бюджетните мерки са необходимост за подобряването на рамката за бюджетно наблюдение в Европа.

Намирам, че докладът е особено ценен за създаването на здрав и надежден механизъм за предотвратяване на прекомерния дълг и за разрешаване на проблема с дълга в еврозоната. Смятам, че предлаганата система от стимули и санкции би допринесла за повишаване на гаранциите за спазването на Пакта за стабилност и растеж.

 
  
MPphoto
 
 

  Eija-Riitta Korhola (PPE), kirjallinen. − Euroopan velkakriisi on antanut meille muistutuksen siitä, miten käy, jos yhteisistä pelisäännöistä ei pidetä kiinni. Eurovaluutan tueksi laadittua vakaus- ja kasvusopimusta on laiminlyöty surutta ja antaumuksella. Jahka käsillä oleva kurimus on saatu, tyylipisteillä tai ilman, jätettyä taakse, tapahtuneesta on toivottavasti opittu jotain.

Tämä käsiteltävänä ollut lainsäädäntöpaketti osoittaa ajattelutavan tervettä muutosta. Erityisen tervetulleena pidän sitä, että rikkomuksista seuraavien sanktioiden lankeamisesta on tehty ministerineuvoston oletusarvoinen kanta ja niiden kumoamisesta määräenemmistön vaativa päätös.

Taloudelliset sanktiot huonosta taloudenpidosta eivät kuitenkaan ole paras mahdollinen lähestymistapa. Ne lähtökohtaisesti vaikeuttavat entisestään rikkurimaan pääsyä sallittuihin raja-arvoihin, minkä lisäksi tätä vaikutusta lieventämään tarkoitetut takaportit alentavat sanktioiden täytäntöönpanon todennäköisyyttä siinä määrin, että sanktioiden todellinen pelotevaikutus on kyseenalaistettavissa. Siksi pidän varteenotettavana vaihtoehtona jäsenvaltion äänivallan osittaista tai kokonaista menettämistä neuvostossa tilanteissa, joissa taloudelliset sanktiot eivät olisi tehokas ratkaisu.

Vaikka Goulardin mietintö onkin suurelta osin oikean suuntainen, minun on äänestettävä sitä vastaan, koska siinä tuetaan niin kutsuttuja eurobondeja. Haluan muistuttaa, että perussopimustasolla on hyvästä syystä säädetty, etteivät jäsenvaltiot ole vastuussa toistensa sitoumuksista tai ota niitä vastatakseen. Ylikansallisten velkakirjojen käyttöönotto olisi räikeässä ristiriidassa tämän sopimuskohdan kanssa. Viime kädessä kunkin jäsenvaltion tulee ansaita markkinoiden luottamus pitämällä huolta omasta maksukyvystään ja asettamalla taloutensa tasapainoon.

 
  
MPphoto
 
 

  Petru Constantin Luhan (PPE), în scris. − Doresc să felicit raportorul pentru următoarele prevederi ale documentului rezultat în urma negocierilor: amenda (de 0,2% din PIB) în cazul prezentării de statistici frauduloase de date privind deficitele și datoria; competențele crescute acordate Comisiei, care va putea solicita furnizarea mai multor informații decât era prevăzut anterior și prin instituirea de misiuni de supraveghere în statele membre; realizarea, la intervale regulate, de către Comisie, a unei evaluări elaborate a sistemului de guvernanţă economică, în special a eficacității și a adecvării sancțiunilor; oportunitatea lansării de invitaţii de către comisia competentă a Parlamentului European către Comisie, Președintele Consiliului și, după caz, Președintele Consiliului European sau Președintele Eurogrupului pentru a discuta deciziile adoptate.

Este de asemenea salutară oportunitatea comisiei competente a Parlamentului European de a invita statul membru vizat de deciziile în cauză să participe la un schimb de opinii.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Správa špecifikuje povahu bezúročných vkladov, úročených vkladov a pokút. Nepodporil som ju z dôvodu, že ak nepodporujem nariadenie o dohľade ani postup pri nadmernom schodku, nemôžem podporovať ani s nimi súvisiaci systém sankcií. Dodržiavanie reformovaného Paktu stability a rastu by navyše nemalo byť motivované iba pokutami, ale aj pozitívne. Pravicová väčšina navyše z predchádzajúcich návrhov vypustila záväzok zaviesť eurodlhopisy.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the fact that Parliament has won the right to invite finance ministers from countries that have received a warning to hearings, with Member States having long insisted that this should not be the case.

 
  
MPphoto
 
 

  Marisa Matias e Miguel Portas (GUE/NGL), por escrito. Votamos contra o relatório, mas na alteração 10, sobre a emissão de obrigações europeias, Eurobonds, fui favorável. Estas significam um passo importante e necessário para encontrar soluções solidárias, entre os Estados-Membros, para a resolução da crise da dívida soberana.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Il mio voto è favorevole. Sono concorde soprattutto sul fatto che occorra che le raccomandazioni politiche annuali della Commissione siano discusse in seno al Parlamento europeo prima di passare al vaglio del Consiglio.

Inoltre il migliorato quadro della governance economica deve basarsi su varie politiche interconnesse e coerenti fra loro a favore della crescita sostenibile e dell'occupazione, in particolare su una strategia dell'Unione per la crescita e l'occupazione che ponga l'accento sullo sviluppo e il rafforzamento del mercato interno.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce rapport précise la teneur des sanctions qui attendent les États qui ne se plieraient pas aux injonctions de la Commission européenne. Il ne s'inquiète pas un instant des conséquences que de telles sanctions auront sur les peuples et de la légitimité qu'a la Commission de sanctionner des gouvernements élus. Seul bémol proposé: des débats publics qui auront lieu au Parlement européen à la proposition de celui-ci. Pas dans l'État concerné. Il ne faudrait pas que le peuple se mêle de la machination dont il est victime? Je m'engage à ne jamais laisser la Commission frapper la France. Je vote contre.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O reforço da governação económica deve incluir um envolvimento maior do Parlamento Europeu e dos parlamentos nacionais A realização e manutenção de um mercado único dinâmico devem ser consideradas um elemento do bom funcionamento da União Económica e Monetária. A Comissão deve ter um papel de coordenação mais enérgico no processo de supervisão reforçada, principalmente no que diz respeito às avaliações, ao acompanhamento, às missões in situ, às recomendações e aos alertas específicos a cada Estado-Membro. Mais concretamente, há que limitar o papel do Conselho nos processos de tomada de decisão em matéria de sanções e utilizar a votação por maioria qualificada invertida no Conselho.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Este informe es el complemento al informe Corien Wortmann-Kool y ahonda en la línea de presionar a los Estados miembros a cumplir con el rigor presupuestario que exige la UE. Y en el caso de no ser así y no cumplir con estas exigencias europeas, el informe detalla la lista de sanciones a aplicar. De nuevo mi voto ha sido un no rotundo.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − Cari Colleghi, faccio i miei complimenti alla on. Goulard per la sua relazione, tecnica e severa. Il PSC non avrebbe senso se non venisse supportato da un sistema di sanzioni finanziarie. E concordo con il modus operandi graduale (prima come deposito fruttifero, poi infruttifero, e infine come ammenda) per i paesi che non rispettano gli obblighi sia della parte “preventiva” sia di quella “correttiva” del PSC. Sostengo anche il riferimento agli eurobond. Questi possono essere una buona forma di finanziamento per l'Europa, ma è importante che vi sia una discussione seria e dedicata sul tema e che sia contenuta in una proposta separata, che la Commissione si è impegnata a presentare.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Ainda dentro do pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro, foi votado o presente projecto de parecer que diz respeito à execução eficaz da supervisão orçamental na área do euro. Votei favoravelmente o presente relatório por acompanhar, no essencial, as preocupações da Relatora, designadamente no que se refere às alterações incidentes sobre as seguintes questões-chave: 1) A execução da supervisão orçamental deve estar sempre subordinada às exigências relacionadas com a promoção de um nível elevado de emprego; 2) a garantia de uma protecção social adequada e a luta contra a exclusão social; 3) O reforço da supervisão orçamental, através de um sistema de controlo do cumprimento, não só através de um sistema de multas (sanções), mas também por um sistema de incentivos, e 4) o reforço do papel do Parlamento Europeu, bem como dos parlamentos nacionais, em todo o processo de supervisão. Sublinho a introdução da obrigatoriedade do Conselho justificar publicamente, no Parlamento Europeu, sempre que não seguir as recomendações da Comissão Europeia relativamente a situações de violação do Pacto de Estabilidade e Crescimento.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. A supervisão orçamental por parte das instituições comunitárias, dentro da zona euro, é essencial para garantir a estabilidade da moeda comum. Assim, a Comissão deve adoptar uma postura activa de vigilância, coordenando a sua actuação com as instâncias executivas dos Estados-Membros e com os parlamentos nacionais e não descurando a realização de visitas de inspecção aos diferentes Estados. Por esta via, reforçando-se o controlo da execução orçamental, pode garantir-se preventivamente a emergência de dificuldades suplementares que afectam todo o espaço comunitário.

 
  
MPphoto
 
 

  Frédérique Ries (ALDE), par écrit. – J'ai voté pour l'excellent rapport de ma collègue Sylvie Goulard sur la surveillance budgétaire dans la zone euro. C'est une composante essentielle du paquet législatif sur la réforme de la gouvernance économique, appelé le "six pack" dans le jargon européen. La proposition forte du rapport est formulée en ces termes: "Les États membres dont la monnaie est l'euro devraient mutualiser [...] pour cent de la dette souveraine sous la forme d'engagements solidaires (titres de la zone euro)."

C'est l'idée forte portée par les libéraux européens depuis des mois, appelant à la création d'euro-obligations, soit une mutualisation de la dette et la capacité pour les pays actuellement en cure d'austérité d'emprunter à des taux raisonnables sur les marchés. Bien sûr, mutualiser les dettes ne les fera pas disparaître. Il va sans dire que la Grèce, comme les autres pays à risques, doivent préalablement s'engager dans un assainissement de leurs finances publiques.

Mais la plus grande force des euro-obligations réside certainement, au-delà de la réduction des coûts financiers supportés par les États membres, dans la promotion de l'euro comme monnaie refuge. Une alternative crédible au dollar puisque 25 % des réserves de change chinoises se font déjà dans la monnaie européenne.

 
  
MPphoto
 
 

  Robert Rochefort (ALDE), par écrit. – Au regard de la crise grecque et de la situation inquiétante de plusieurs autres Etats membres au déficit très important, il est essentiel de s'assurer qu'à l'avenir, le respect de la discipline budgétaire sera une réalité. Je suis soulagé que les longs mois d'âpres négociations sur le "paquet gouvernance" entre le Parlement et le Conseil aient enfin abouti - même si j'aurais bien sûr souhaité que cela arrive plus rapidement. Ce règlement, relatif à la surveillance budgétaire dans la zone euro, établit un système de sanctions - dépôt de 0,2% du PIB de l'Etat membre en tort, avec intérêt ou sans intérêt - visant à mieux faire respecter les volets préventif et correctif du pacte de stabilité et de croissance. Il a aussi pour objectif de lutter contre les déclarations inexactes des Etats membres au sujet des données relatives à leur déficit public ou à leur dette publique, par un système d'amendes pour ceux qui auraient fait preuve de négligence. A noter également que le texte invite la Commission à présenter au Parlement et au Conseil, avant fin 2011, un rapport sur la possibilité d'émettre des «euro-obligations». J'attends avec impatience les prochains pas de la Commission en ce sens.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Against. Given the fact that there is a ‘mechanical’ link between the Wortmann-Cool report and the Goulard report and given that the trialogue outcome deletes most of the good elements of the latter, including the review clause on Eurobonds, it was logical to maintain the vote against of the ECON committee. As a matter of consistency, Green ECON MEPs decided to table 6 amendments co-signed with S&D particularly on Eurobonds, fiscal convergence, capping of the total amount of financial sanctions and other incentives for compliance.

 
  
MPphoto
 
 

  Licia Ronzulli (PPE), per iscritto. − Ho votato a favore di questo testo perché, partendo dalle proposte della Commissione europea, ritengo fondamentale dare vita ad un pacchetto potenziato di governance economica, nell'interesse di tutti gli Stati membri. Soprattutto in un periodo in cui i debiti pubblici contratti sembrano mettere a repentaglio l'esistenza stessa della moneta unica, è necessario approvare un quadro europeo di sorveglianza delle politiche economiche più solido ed efficace.

Questa vasta riforma della governance comunitaria deve prevedere un ruolo rafforzato per la Commissione europea in qualità di guardiano indipendente sugli orientamenti e le politiche economiche degli Stati membri.

 
  
MPphoto
 
 

  Kay Swinburne (ECR), in writing. − The ECR has always supported the eurozone’s efforts to find a way out of the crisis and to ensure that it does not happen again. We abstained on this report as, since our Group to a large extent represents non-eurozone Member States, it would not be appropriate to interfere with legislation that only concerns the eurozone. The ECR cooperated fully to make the new system as effective, accountable and transparent as possible and, even though this report does not concern the non-eurozone members, we were very happy to contribute. It is a shame that governmental profligacy and contempt for the Stability and Growth Pact has required such a system to be put in place, and we hope that all Member States have now learnt that fiscal prudence is essential at all times, and not just when times are bad. We hope that Parliament’s vote will go some way towards restoring the faith of the markets that proper action is being taken. But from now on, it is for the eurozone to sort out the mess in which it finds itself.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. − Am votat împotriva raportului referitor la propunerea de regulament privind aplicarea eficientă a supravegherii bugetare în zona euro întrucât întregul pachet privind guvernanța economică introduce doar măsuri de austeritate și nu conferă statelor membre posibilitatea de a investi în măsuri de creștere economică și de creare de locuri de muncă.

Comisia ar trebui să aibă un rol mai important de coordonare în cadrul procedurilor de supraveghere consolidată, dar consider că în textul unui regulament nu putem stipula ca țările care au o poziție economică sau bugetară mai slabă să plătească o primă/rată mai mare a dobânzii sau să aibă dreptul să împrumute până la concurența unei proporții mai mici din PIB în eurotitluri.

De asemenea, consider că a obliga un stat membru ce are un deficit excesiv să constituie un depozit nepurtător de dobânda, în valoare de 0,2% din PIB-ul său și aplicarea unei amenzi de 0,2% din PIB-ul unui stat membru ce are un deficit excesiv în situația în care Consiliul consideră că acesta nu a întreprins, în termenul prevăzut, acțiuni eficiente ca răspuns la recomandările sale, sunt doar măsuri foarte dure de austeritate care nu vor favoriza dezvoltarea economică și crearea de locuri de munca în acel stat membru.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Kopā ar ziņojumu par pārmērīga budžeta deficīta novēršanas procedūras īstenošanu, ziņojums par budžeta uzraudzību eirozonā ekonomiskās pārvaldības likumdošanas paketi papildina ar vairākām būtiskām prasībām.

Stabilitātes un izaugsmes paktā ir noteikts, ka vidēja termiņa budžeta mērķa korekcija un ievērošana ir nodrošināma, ieviešot procentus nesošu depozītu, ko uz laiku attiecinātu uz eirozonas valstīm, kuras nav veikušas pietiekamu budžeta konsolidāciju.

Kā liecina Grieķijas gadījums, vienas valsts finanšu statistikas datu viltošana var izraisīt katastrofālas sekas visā Eiropas Savienībā, tādēļ ir vitāli nepieciešams bez kavēšanās uzlabot gan statistikas datu apkopošanu un iesniegto datu pārbaudi, gan arī ieviest nopietnus sodamērus atbildīgajām dalībvalstīm.

Ziņojums par budžeta uzraudzību eirozonā nosaka tieši šāda veida sankciju izveidi pret dalībvalstīm, proti, par statistikas datu viltošanu vai nepareizu datu iesniegšanu nopietnas nolaidības rezultātā. Minētais sods būtu mērojams līdz 0,2 % no valsts IKP.

Kaut skeptiski raugos uz prasību Komisijai sagatavot priekšlikumus eiroobligāciju izveidei, tomēr augstāk minēto prasību pieņemšanu uzskatu par lietderīgu.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Ich bin für eine wesentliche Stärkung des Stabilitäts- und Wachstumspaktes im Euroraum. Die Einhaltung derartiger Verpflichtungen ist nur mittels einer effektiven Durchsetzung einschneidender Sanktionen möglich. Mit einer Geldeinlage/Geldbuße in Höhe von bis zu 0,2 % des BIP ist ein nicht unwesentliches Strafmaß festgesetzt, langfristiger Effekt dieses Sanktionsmechanismus wäre, dass bei Mitgliedstaaten, die über Jahre mit einer nachlässigen Haushaltsführung regieren und infolgedessen den Rettungsschirm beanspruchen müssen, dieser (zumindest nicht ausschließlich) aus dem Steuergeld von BürgerInnen gespeist ist, welche sich an die Regeln halten, was in nachvollziehbarer Weise von den meisten Europäischen BürgerInnen als unfair gesehen wird. Als Lehre aus den bisherigen Erfahrungen im Stabilitäts- und Wachstumspakt werden künftig auch Manipulationen von Statistiken mit nicht unwesentlichen Geldbußen geahndet.

 
  
  

Informe: Carl Haglund (A7-0182/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Abstenho-me neste relatório. Não posso votar favoravelmente este relatório porque não elimina a ideia de que a visão da austeridade deve fazer face à crise e põe barreiras ao necessário investimento público enquanto instrumento de recuperação.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – La crise actuelle a prouvé que les Etats membres subissaient plutôt qu’ils n’agissaient. Par conséquent, l’Union européenne a décidé de mettre en place un paquet de six propositions qui visent à renforcer la gouvernance économique européenne. Je soutiens donc une Europe plus impliquée et plus ambitieuse en la matière afin qu’elle soit capable d’anticiper toute nouvelle crise. Pour cela, l’Union européenne a décidé de mettre un place un nouveau système capable de prévenir les déséquilibres macroéconomiques, notamment commerciaux. Repris dans le rapport Haglund, ce système instaurera une série de mesures qui viendront compléter celles contenues dans le rapport Ferreira. Ainsi, si un Etat n’a pas été capable de résorber ses déséquilibres en suivant les recommandations faites par le Conseil, il devra constituer un dépôt et à terme payer une amende dont le montant sera alloué au Fonds européen de stabilité financière puis au Mécanisme européen de stabilité qui le remplacera en 2013. Etant pour une surveillance économique renforcée, j’ai voté en faveur du rapport Haglund.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. A prevenção e correcção dos desequilíbrios macroeconómicos é um importante instrumento para fazer face às fragilidades que decorrem, nomeadamente, das tendências estruturais de médio e longo prazo, das divergências crescentes no interior da UE, assim como dos efeitos colaterais das políticas dos diferentes Estados-Membros. É importante alargar o âmbito de supervisão com a finalidade de se evitarem desequilíbrios macroeconómicos prejudiciais. O quadro para a prevenção e correcção dos desequilíbrios macroeconómicos deve colocar a tónica na detecção precoce e na prevenção de potenciais desequilíbrios. Pelo exposto, apoiei, o presente relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Cristian Silviu Buşoi (ALDE), în scris. − Zona euro are în acest moment nevoie, mai mult ca oricând, de încrederea pieţelor financiare, iar pentru aceasta trebuie să adoptăm măsuri care să oblige statele membre să-şi respecte angajamentele luate prin Pactul de stabilitate. După cum s-a văzut din experienţele precedente, statele membre nu au reuşit să-şi impună o disciplină bugetară în mod eficace, contribuind astfel la criza datoriei publice care a afectat grav credibilitatea monedei unice.

Pentru supravegherea eficientă şi detectarea la timp a dezechilibrelor macroeconomice e nevoie de informaţii statistice fiabile. Posibilitatea aplicării de amenzi în cazul comunicării de date macroeconomice false, mai ales când scopul este acela de a ascunde depăşirea ţintelor prevăzute în Pactul de Stabilitate, va descuraja practicile neloiale.

La fel ca în cazul celorlalte rapoarte din pachetul legislativ, aportul calitativ major pentru executarea măsurilor de corectare a dezechilibrelor macroeconomice excesive este posibilitatea adoptării sancţiunilor prin majoritatea calificată inversată, precum şi publicitatea deliberărilor Consiliului pe tema sancţiunilor. Astfel vor fi evitate acordurile obscure între statele membre, care să duca la clemenţă în aplicarea sancţiunilor şi la declanşarea unor crize ca şi cea pe care o traversăm în prezent.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a Resolução legislativa por concordar que o quadro de governação económica reforçada deverá assentar em várias políticas interligadas de crescimento e emprego sustentáveis, coerentes entre si, nomeadamente uma estratégia da União para o crescimento e o emprego - com especial incidência no desenvolvimento e reforço do mercado interno e no fomento do comércio internacional e da competitividade -, um quadro eficaz de prevenção e de correcção de défices orçamentais excessivos (Pacto de Estabilidade e Crescimento), um quadro sólido de prevenção e correcção dos desequilíbrios macroeconómicos, requisitos mínimos para os quadros orçamentais nacionais e uma regulação e supervisão reforçadas do mercado financeiro.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico.

Apoio o Relatório Haglund sobre a aplicação de medidas para corrigir o excesso de desequilíbrios macroeconómicos, onde se estabelece um regime de sanções para efeitos da correcção efectiva desses desequilíbrios. Apoio o uso crescente dos procedimentos automáticos, em que os avisos e as sanções só poderão ser bloqueados pelo Conselho através de uma maioria qualificada.

 
  
MPphoto
 
 

  Mário David (PPE), por escrito. O regulamento atribui uma importância acrescida ao quadro de comparação de indicadores macro-económicos dos Estados-Membros, como uma ferramenta de identificação e monitorização de desequilíbrios (sistema de alerta precoce), que desencadeará um estudo mais profundo de forma a perceber as verdadeiras causas desses desequilíbrios. Voto favoravelmente o presente relatório, por acreditar que os novos mecanismos de supervisão criados (ou já existentes mas melhorados) permitirão duma forma mais clara identificar e corrigir desequilíbrios numa fase embrionária, o que permitirá acções correctivas em moldes mais eficientes e eficazes. Gostaria, contudo, de ter visto o papel do Parlamento Europeu sair mais reforçado no âmbito deste processo, nomeadamente no que diz respeito à sua inclusão no processo decisório. Eu sei que me estou a repetir, mas tenho absolutamente que criticar o facto de que propostas feitas pela Comissão em 15 de Setembro de 2010 só tenham merecido o Acordo do Conselho mais de um ano depois.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Abstive-me na votação do relatório relativo às medidas de execução para corrigir os desequilíbrios macroeconómicos excessivos na área do euro, porque integra um pacote legislativo sobre governação económica cujas medidas se resumem quase exclusivamente a austeridade e sanções, o que trará consequências muito negativas para a economia europeia e para os cidadãos europeus. A austeridade por si só não resolverá a crise na zona euro. São necessárias políticas de consolidação das contas públicas, que promovam o crescimento inteligente, a coesão social e o emprego e que prevejam, designadamente, a criação de um sistema de eurobonds e de uma taxa sobre as transacções financeiras.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Gostaria de me congratular com a introdução de um mecanismo comum de sanções para a correcção de desequilíbrios macroeconómicos, a par com o que sucede agora, nas regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento. O procedimento contemplado neste relatório é totalmente novo no enquadramento jurídico comunitário e acredito que irá desempenhar um papel indispensável nas futuras políticas macroeconómicas dos Estados-Membros. Vai permitir não só uma maior coordenação, como também uma maior responsabilização dos governos a nível nacional e comunitário. Quero ainda destacar a introdução da regra da maioria qualificada invertida no Conselho quando exista a adopção de decisões essenciais para o efectivo funcionamento deste pacote. Por fim, gostaria de felicitar o meu colega Carl Haglund por todo o excelente trabalho e dedicação.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. Os Ministros das Finanças dos Estados-Membros da União Europeia reuniram-se, no passado dia 16 de Setembro, em Wroclaw – Polónia, sob a Presidência polaca do Conselho, para apreciarem um pacote de seis actos legislativos (cinco regulamentos e uma directiva), visando a melhoria da governação económica da UE, o qual tinha sido objecto de intensas negociações entre o Conselho e o Parlamento Europeu que apresentou mais de 2000 propostas de alteração. O presente relatório, elaborado por Carl Haglund, insere-se nesta estratégia e contempla medidas de execução que visam corrigir os desequilíbrios macroeconómicos na área do euro. Em Abril de 2011, a Comissão dos Assuntos Económicos e Monetários havia, já, aprovado um conjunto de medidas destinadas a reforçar o Pacto de Estabilidade e Crescimento bem como a supervisão orçamental. Congratulo-me com a aprovação de mais este regulamento que, além de evitar o endividamento e o défice excessivos, vai potenciar a detecção precoce de desvios orçamentais e de desequilíbrios macroeconómicos prejudiciais de modo a que as autoridades competentes possam adoptar, em tempo útil, as medidas correctivas necessárias. Além disso, o novo quadro legislativo irá contemplar um conjunto de sanções dissuasoras de falhas por parte dos Estados-Membros.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Consideramos esta resolução um passo positivo no plano dos direitos em função do género e da orientação sexual, e contra a discriminação. Por isso a votámos favoravelmente. Mas não podemos deixar de tecer algumas considerações. Os direitos humanos são de facto indivisíveis. Todavia, a União Europeia, ao tempo que dá este passo positivo, está envolvida num processo de acelerada negação e mesmo destruição de direitos sociais (que são direitos humanos), e até mesmo de direitos económicos e políticos. Assim acontece em inúmeros Estados-Membros, ao abrigo da dita austeridade, mas muito especialmente naqueles, como Portugal, sujeitos a verdadeiros programas de agressão FMI-UE. Esses ataques afectam todos, incluindo os grupos sociais mais referidos nesta resolução.

Simultaneamente, vários países da UE e a própria UE estão envolvidos em operações de ingerência e de agressão, como no caso da Líbia, ou de complacência com crimes, como no caso dos crimes israelitas contra o povo palestiniano, ou, no passado, o envolvimento em actos de profundo desrespeito pelos direitos humanos, como os voos da CIA e as prisões secretas, que põem em causa os princípios referidos nesta resolução. Ou seja, falta credibilidade à União Europeia para falar de direitos humanos universais e indivisíveis.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Votámos contra este relatório que apoia no essencial a proposta da Comissão sobre o regulamento relativo às medidas de execução para corrigir os desequilíbrios macroeconómicos excessivos na área do euro, sendo mais uma das peças legislativas fundamentais do pacote sobre a governação económica. Preocupa-se sobretudo com um regime de sanções e com a aplicação das multas aos Estados que não cumpram as exigências impostas pela Comissão Europeia na base dos actos delegados. O Parlamento Europeu pretende a sua aplicação a todos os Estados que, mesmo não sendo membros da zona euro, tenham notificado a Comissão da sua vontade de aplicar o presente regulamento.

É mais um processo de ingerência que insiste na aplicação do mesmo tipo de políticas e critérios monetaristas e neoliberais, aprofundando o autêntico garrote imposto aos Estados-Membros, sem cuidar das causas dos problemas nem das políticas alternativas que tivessem em conta os diferentes graus de desenvolvimento das economias.

O que faz é ampliar a aplicação de sanções e o pagamento de multas para os Estados que não cumprirem as exigências que lhes forem impostas, colocando-os numa posição de autêntica submissão perante as instituições europeias, apenas para servir interesses de grupos económicos e financeiros, o que é inaceitável.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Návrhy Komisie na zlepšenie správy ekonomických záležitostí majú veľký význam pre budúcnosť EÚ a hospodársky rast, najmä v eurozóne. Zo skúseností získaných počas prvého desaťročia hospodárskej a menovej únie vyplýva potreba zlepšiť rámec správy ekonomických záležitostí, ktorý by mal byť založený na posilnenej zodpovednosti jednotlivých členských štátov. Vyslovujem podporu rozsiahlej reforme rámca správy založenej na metóde Únie, ako i silnú a nezávislú Komisiu, ktorá by zohrávala kontrolnú a vedúcu úlohu v novom hlbšom a širšom rámci dohľadu nad hospodárskou politikou. V rámci pre predchádzanie makroekonomickým nerovnováham a ich nápravu sa musí klásť dôraz na skoré zistenie potenciálne škodlivých makroekonomických nerovnováh a ich predchádzanie. Dohľad nesmie byť založený na statickom a zjednodušenom rámci. Je veľmi dôležité zabezpečiť, aby postup vychádzal z podrobnej ekonomickej analýzy prostredníctvom hĺbkových hodnotení skúmajúcich širokú škálu ekonomických faktorov a zároveň zohľadňoval špecifické okolnosti krajín. Správa ekonomických záležitostí a vnútroštátna hospodárska politika by mali byť viac vecou spoločného záujmu zúčastnených strán. I preto sa domnievam, že je potrebné výraznejšie zapojiť národné parlamenty na vnútroštátnej úrovni a na úrovni EÚ. Okrem toho by členské štáty mali zaviesť vnútroštátne pravidlá a inštitúcie, ktoré budú v súlade s cieľmi Paktu o stabilite a raste.

 
  
MPphoto
 
 

  Vicky Ford (ECR), in writing. − I abstain as the effect of this report will be within the eurozone. Whilst I welcome measures to enforce stronger fiscal discipline, I also respect the rights of Members from those countries to make their own decisions on this report.

 
  
MPphoto
 
 

  Catherine Grèze (Verts/ALE), par écrit. – Je me suis abstenue sur le vote de ce rapport. En effet, il prévoit des sanctions des Etats-membres en cas de déséquilibres macro-économiques sans prévoir lui-même, ni le paquet législatif auquel il appartient, les structures de gouvernance économique dont l'Europe a profondément besoin. A l'heure où la crise frappe profondément la population européenne, le Parlement européen ne peut envoyer le signal de l'austérité, incompréhensible, inexplicable aux citoyens et mettant à mal le projet européen. De plus, ce rapport n'est pas assez ambitieux. Certes, il faut se contraindre à éviter les déficits publics, mais pas au détriment de la justice sociale et des investissements pour le futur nécessaires à une économie durable. En d'autres termes, il faut plus d'Europe pour faire face à la crise : une union fiscale, sociale et politique plus aboutie et un budget européen avec des ressources propres.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – Je me suis abstenue sur le rapport Haglund, afin de ne pas compromettre la bonne application des dispositions prévues dans le rapport Ferreira, concernant la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques. Il n'en reste pas moins que le paquet gouvernance économique enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation et d'investissement pour l'avenir, ce paquet fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance et en détruisant des emplois. Ce paquet n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute-puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Jiří Havel (S&D), písemně. − V červnu t.r. byl v EP schválen legislativní balíček obsahující šest návrhů pro vytvoření dokonalejšího rámce pro správu ekonomických záležitostí EU, který by měl vést k vyšší makroekonomické stabilitě členských států v dlouhodobém horizontu. Toto by mělo být dosaženo i vyšším zapojením EP a vnitrostátních parlamentů do postupů koordinace hospodářské politiky. Nedílným předpokladem pro dosažení takového ambiciózního záměru musí být propracovaný a vynutitelný systém sankcí pro účinnou nápravu nadměrné makroekonomické nerovnováhy v eurozóně, viz také zpráva paní Ferreirové. Systém by měl být vytvořen takovým způsobem, aby bránil výskytu asymetrických šoků a rovněž přispíval k udržitelnému růstu a tvorbě pracovních míst a byl tak v souladu se strategií Evropa 2020.

Ačkoliv konečné stanovení výše pokuty může být leckdy problematické, její výše a způsob vynucování byly vytvořeny na základě citlivého všeobecného politického konsensu. Nicméně mám výhrady k navrženému způsobu možnosti uvalení úročené zálohy před vlastním udělením sankce. Celkově lze konstatovat, že předkládaná zpráva kolegy Carla Haglunda, která souvisí s implementací zprávy paní Ferreirové, je krok správným směrem, nicméně úročená záloha se jeví jako problematická a zasloužila by si další diskusi. Z tohoto důvodu se zdržuji hlasování.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi pasiūlyme dėl reglamento dėl vykdymo užtikrinimo priemonių, skirtų perviršiniam makroekonominiam disbalansui naikinti euro zonoje išplečiamas ekonominės priežiūros procesas, kuris iš dalies nustatytas Stabilumo ir augime pakte. Taigi biudžeto priežiūra ir fiskalinė priežiūra papildomos mechanizmu, kuris gali padėti nustatyti makroekonominį disbalansą, jo išvengti ir jį pakoreguoti. ES reikia didesnės ekonominės priežiūros, kuri turėtų apimti visas susijusias ekonomikos sritis. Taigi makroekonominis disbalansas turėtų būti vertinamas kartu su fiskaline politika ir ekonomikos augimą skatinančiomis struktūrinėmis reformomis. Makroekonominio disbalanso prevencijos ir naikinimo mechanizmą sudaro du pasiūlymų projektų paketai. Pirmasis priemonių paketas bendrai apibrėžtas pasiūlyme dėl reglamento dėl perviršinio disbalanso procedūros, kuriuo siekiama sukurti makroekonominio disbalanso problemų nustatymo ir sprendimo sistemą. Antrajame pasiūlymo projekte pagrindinis dėmesys skiriamas perviršinio makroekonominio disbalanso naikinimo priemonių vykdymo užtikrinimui. Jis taikytinas tik eurą įsivedusioms valstybėms narėms ir sudaro paskatas valstybėms narėms kuo anksčiau spręsti makroekonominio disbalanso problemas ir prireikus užtikrinti tinkamų korekcinių priemonių taikymą.

 
  
MPphoto
 
 

  Cătălin Sorin Ivan (S&D), în scris. − Acest raport pune în practică măsurile de corectare a dezechilibrelor macroeconomice depistate prin mecanismele expuse în raportul Ferreira, însă consider că era necesară o etapă intermediară prin depunerea unei garanţii cu dobândă înaintea impunerii sancţiunii de 0,1% din PIB. Dacă aceste măsuri ar fi fost luate în considerare, Uniunea ar fi avut la dispoziţie o serie de măsuri mai flexibile.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Nariadenie definuje systém sankcií za účelom efektívnej nápravy nadmerných makroekonomických nerovnováh, ako ich definuje správa Ferreira. Výška pokuty sa určuje na 0,1 % HDP daného členského štátu. Hlavnou výhradou voči záverečnému kompromisu je možnosť ešte pred uvalením sankcie trestať členský štát úročeným vkladom. Zdržal som sa hlasovania, pretože napriek kritike predmetnej správy táto úzko súvisí s implementáciou správy Ferreira, ktorú som podporil.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I agree with this report that strengthening economic governance should go hand in hand with reinforcing the democratic legitimacy of economic governance in the Union, which should be achieved through a closer and more timely involvement of the European Parliament and the national parliaments throughout the economic policy coordination procedures.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Il miglioramento del quadro della governance economica dovrebbe basarsi su un insieme di politiche interconnesse e coerenti a favore di una crescita e un'occupazione sostenibili, fondate su una solida strategia dell'Unione per la crescita e l'occupazione.

Per fare sì che gli squilibri esistenti vengano attenuati non possiamo agire diversamente. La relazione del collega Haglund mi pare vada in questa direzione.

 
  
MPphoto
 
 

  Mairead McGuinness (PPE), in writing. − I support this report which proposes that all Member States will be subject to macroeconomic surveillance. Early detection of a macroeconomic imbalance is crucial to ensure the proper functioning of the Economic and Monetary Union. Provisions are laid down for a Commission scoreboard to examine the economic, financial and structural factors in individual Member States, indicating any imbalance. While this proposal forms just one part of the overall governance package, its role as an effective alert system will be key.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce règlement permettra à la Commission d'imposer des amendes annuelles aux États réfractaires à son autorité. Les sommes ainsi obtenues seront allouées au Fonds de stabilité UE-FMI dont les peuples grec, irlandais et portugais subissent les effets. Le seul bémol apporté par le Conseil est une graduation dépôt portant intérêts-sanctions qui ne change rien au fond de l'affaire. Je vote contre ce texte.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O quadro de governação económica reforçada deverá assentar em várias políticas interligadas de crescimento e emprego sustentáveis, coerentes entre si, nomeadamente uma estratégia da União para o crescimento e o emprego - com especial incidência no desenvolvimento e reforço do mercado interno e no fomento do comércio internacional e da competitividade -, um quadro eficaz de prevenção e de correcção de défices orçamentais excessivos (Pacto de Estabilidade e Crescimento), um quadro sólido de prevenção e correcção dos desequilíbrios macroeconómicos, requisitos mínimos para os quadros orçamentais nacionais e uma regulação e supervisão reforçadas do mercado financeiro. É essencial que o procedimento se insira no ciclo anual de supervisão multilateral. A existência de dados estatísticos fiáveis é fundamental para a supervisão dos desequilíbrios macroeconómicos. Para garantir a existência de estatísticas sãs e independentes, os Estados-Membros deverão assegurar a independência profissional das autoridades estatísticas nacionais, de acordo com o código de práticas das estatísticas europeias estabelecido no Regulamento (CE) n.º 223/2009. Além disso, a disponibilidade de dados orçamentais sólidos também é importante para a supervisão dos desequilíbrios macroeconómicos. Este requisito deve ser garantido pelas normas previstas a este respeito pelo Regulamento (UE) n.º [.../...] relativo à aplicação efectiva da supervisão orçamental na área do euro, em particular o seu artigo 6.º-A.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Para corregir los desequilibrios macroeconómicos la propuesta de la Comisión consiste en sanciones. Ya he explicado al hablar del informe Goulard por qué no creo que la salida a la crisis sean los corsés para controlar el gasto público, y mucho menos los castigos y sanciones en caso de no cumplir con este dogma. El Pacto de Estabilidad y Crecimiento no puede de ningún modo ser la base para generar políticas de empleo, porque está basado en los principios que precisamente han hecho desaparecer empleos. El semestre europeo no pude ser parte de la solución a la crisis, al ser un arrebato de la soberanía de los Estados en favor de la Comisión y sus dictados neoliberales. De nuevo voto negativo.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − Experience gained during the first decade of the Economic and Monetary Union shows a clear need for an improved economic governance framework, which should be built on stronger national ownership of commonly agreed rules and policies and on a more robust surveillance framework at the European level of national economic policies. I completely favour an extensive reform of the governance framework based on the Community (Union) method and a strong and independent Commission overseeing and giving directions in the new deeper and wider economic policy surveillance framework.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − Come la relazione della onorevole Goulard, anche quello del collega Haglund è il corollario importante e fondamentale per porre in essere un'efficace sorveglianza in materia di squilibri macroeconomici. Senza, infatti, un serio strumento di dissuasione si rischierebbe di vanificare l'impianto della procedura per squilibri eccessivi. Nello specifico concordo che se il meccanismo di allerta segnala la presenza di squilibri eccessivi si dia inizio alla procedura correttiva e la Commissione possa indirizzare un avvertimento a tale Stato. E soprattutto se lo Stato non intraprende le misure adeguate, è prevista l’applicazione di sanzioni finanziarie (pari allo 0,1 per cento del PIL).

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Votei favoravelmente o presente relatório relativo às medidas de execução para corrigir os desequilíbrios macroeconómicos excessivos na área do euro e que faz parte do pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro. As propostas da Comissão relativas à melhoria da governação económica revestem-se da maior importância para o futuro da UE e para o crescimento económico, em particular na área do euro. A importância crucial destas medidas determinou que os relatores do Parlamento Europeu decidissem examinar exaustivamente as propostas da Comissão como um pacote e melhorá-las de forma a instaurar um quadro sólido e coerente para as próximas décadas. Os relatores tomaram como ponto de partida para o seu trabalho as propostas da Comissão. É a primeira vez que o Parlamento co-decide juntamente com o Conselho sobre a evolução macroeconómica da União. Sublinho a inclusão no regulamento para desequilíbrios macroeconómicos da obrigatoriedade da Comissão Europeia analisar tantos os países com problemas de deficit como países em situação excedentária, de modo a ter uma perspectiva realista do quadro macroeconómico europeu.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. Uma governação económica integrada, articulando em rede a actuação das instituições comunitárias com as instâncias nacionais, é essencial para corrigir os desequilíbrios macroeconómicos na zona euro. Atendendo à existência de um espaço monetário partilhado, a inobservância, por parte de um dos Estados-Membros, do quadro regulativo comum, vem a repercutir-se na situação de todos os demais, impondo-se a necessidade de medidas sancionatórias que garantam a eficácia de funcionamento de todo o espaço. Por outro lado, não se pode prescindir de uma base decisória segura, assente em dados fiáveis sobre a realidade económica comunitária, impondo-se, por esta via, a necessidade de promover estatísticas rigorosas que sirvam de auxílio às instâncias de decisão política.

 
  
MPphoto
 
 

  Frédérique Ries (ALDE), par écrit. – Aujourd'hui, défendre l'Union européenne, c'est appeler à plus de gouvernance économique et budgétaire et prôner l'Union sacrée. Le rapport Haglund voté ce midi par 395 voix pour, 64 contre, et 201 abstentions émanant principalement des partis de gauche, montre l'aversion de ces derniers pour la discipline et les sanctions, puisque c'est de cela qu'il s'agit avec ce règlement qui vise à apporter des solutions aux déséquilibres macroéconomiques excessifs dans la zone euro!

Le Parlement européen a en effet sagement décidé de prévoir des sanctions modulables en cas de non-respect par les États membres des recommandations de la Commission et du Conseil sur les grands agrégats économiques que sont principalement le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage ou encore l'inflation.

Pour ma part, je me félicite de cette vaste réforme du cadre de gouvernance sur la base de la méthode communautaire, qui va bien au-delà de la classique surveillance budgétaire, et qui assure plus d'indépendance à la Commission dans le contrôle des politiques économiques des États membres. Seules la cohérence des 27 politiques macroéconomiques et la réduction de la concurrence fiscale et sociale permettront à l'Union européenne de retrouver la voie de la croissance et des emplois durables.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Against. Very much concerned with the measures in case of non-compliance with the excessive imbalance procedure a sanction of 0.1% of GDP due every year until compliance.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. A aprovação deste relatório, incluído no "six pack", pretende, antecipadamente, identificar e corrigir os desequilíbrios macroeconómicos, antes que os mesmos se transformem em problemas reais para as economias nacionais. Importa assim, identificar os riscos, saber se eles são da responsabilidade do país ou se vêm do exterior e fazer as devidas recomendações no tempo certo. O reforço do papel da Comissão, como vigilante e fiscalizadora das políticas relativas ao PEC, é fundamental para a implementação de um verdadeiro governo económico europeu, reforçando assim o método comunitário. Para além do estabelecimento de um sistema inteligente simétrico, com a inclusão de mais dados macroeconómicos e estruturais no painel de indicadores estatísticos, sublinho o novo procedimento relativo aos desequilíbrios excessivos, pelo qual a Comissão poderá, antecipadamente, advertir o Estado-Membro. Caso o mesmo ignore a advertência, a Comissão poderá elaborar uma recomendação a dirigir pelo Conselho, para que esse país adopte medidas correctivas (usando a denominada votação por maioria qualificada invertida). Mais do que a imposição de sanções, importa agora tomar as medidas necessárias para evitar futuras crises. O reforço do papel da Comissão Europeia, em todo o processo preventivo e de vigilância, realça uma vez mais a necessidade de centralizar as decisões no pilar comunitário da UE.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Vēlos apsveikt deputātu Karlu Haglundu ar veiksmīgi padarīto darbu, veidojot ziņojumu par priekšlikumu Eiropas Parlamenta un Padomes regulai par izpildes pasākumiem pārmērīgas makroekonomiskās nelīdzsvarotības koriģēšanai euro zonā.

Ziņojumā ir rūpīgi izskatīti Eiropas Komisijas priekšlikumi, kā uzlabot ekonomikas pārvaldību, izmantojot tos sistēmas pilnveidošanai.

Lai arī sākotnējais Komisijas projekts ir pozitīvi vērtējams, tajā lielāks uzsvars jāliek uz neefektīvas fiskālās un makroekonomiskās politikas novēršanu.

Eiropas Parlaments ir papildinājis priekšlikumus pārmērīgas makroekonomiskās nelīdzsvarotības koriģēšanai ar prasībām visām dalībvalstīm iestrādāt Stabilitātes un izaugsmes pakta noteikumus savā budžeta procedūrā, piešķirt lielāku, neatkarīgāku uzrauga lomu Komisijai, kā arī palielināt Parlamenta uzrauga funkcijas.

Lai nodrošinātu lielāku pārredzamību un atbildību, kā arī izbeigtu politisko 'tirgošanos' Padomē vai starp dalībvalstīm un Komisiju, Komisijai un Padomei jāapņemas pamatot un publiskot savu nostāju un lēmumus visos procedūras posmos.

Vienlaikus ziņojumā ir iekļautas konkrētas ekonomikas pārvaldības sastāvdaļas, kā procentnoguldījums vai ikgadējā naudassoda apmērs 0,1 % apmērā no IKP iepriekšējā gadā, ja dalībvalsts nav veikusi korektīvos pasākumus pēc tās negatīva makroekonomiskā novērtējuma.

 
  
MPphoto
 
 

  Dominique Vlasto (PPE), par écrit. – Nous ne pouvons pas bénéficier d'une monnaie commune d'une part et mener une gestion non coordonnée des deniers publics d'autre part. L'actualité nous montre que le manque de convergence et le déséquilibre entre les comptes publics européens sont autant de brèches dans lesquelles s'engouffrent les spéculateurs qui cherchent à profiter des difficultés de la zone euro.

Aujourd'hui, nous réagissons afin de ne plus laisser cette opportunité aux marchés financiers. Pour cela, ma famille politique a eu le courage de permettre le développement d'instruments préventifs et curatifs qui renforceront le pacte de stabilité et de croissance. Alors que la méthode de maîtrise des déficits reposait jusqu'à présent sur la bonne volonté des États, la Commission a désormais la possibilité de recommander des sanctions financières, allant du dépôt d'argent à l'amende financière, pour les États qui ne rempliraient pas leurs obligations. En adoptant ces mesures visant à limiter les déficits publics, l'Union évite le réflexe dévastateur du repli sur soi, montre sa détermination de sortir de cette crise par le haut et surtout rappelle que le partage d'une monnaie commune exige une solidarité maximale, mais également un partage des responsabilités.

 
  
  

Informe: Sylvie Goulard (A7-0180/2011), Carl Haglund (A7-0182/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Rafał Trzaskowski (PPE), in writing. − From the beginning, I have strongly supported the six Economic Governance Regulations, designed to prevent future budgetary and economic crises in the Member States. I welcome now adoption of the package and wish to congratulate the rapporteurs and both the Hungarian and Polish Presidencies.

 
  
  

Informe: Elisa Ferreira (A7-0183/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Voto favoravelmente, na medida em foram alcançados os compromissos mais importantes para os socialistas. O relatório promove um maior envolvimento do Parlamento Europeu nas decisões sobre desequilíbrios macroeconómicos; exige que sejam considerados os objectivos da Estratégia Europa 2020 e inclui, no Artigo 1.°, a necessidade de se prestar atenção aos Direitos Sociais, indo ao encontro do que está consagrado no TFUE.

 
  
MPphoto
 
 

  Elena Oana Antonescu (PPE), în scris. − Cadrul îmbunătățit de guvernanță economică trebuie să se bazeze pe o strategie a Uniunii Europene pentru creștere economică și ocuparea forței de muncă, pe un cadru eficace pentru prevenirea și corectarea pozițiilor bugetare excesive, pe un cadru robust pentru prevenirea și corectarea dezechilibrelor macroeconomice, pe reglementarea și supravegherea consolidată a pieței financiare. Coordonarea politicilor economice ale statelor membre trebuie să se desfășoare în contextul orientărilor generale ale politicilor economice și al liniilor directoare referitoare la ocuparea forței de muncă și trebuie să implice respectarea unor principii directoare precum stabilitatea prețurilor, soliditatea și sustenabilitatea finanțelor publice și a condițiilor monetare. Obiectivul unei coordonări economice consolidate trebuie să fie instituirea unei uniuni economice și sociale stabile, bazate pe principiile procedurii comunitare.

Piața internă trebuie să contribuie la dezvoltarea durabilă a Uniunii, pe baza unei creșteri economice echilibrate și a stabilității prețurilor, a unei economii sociale de piață cu o competitivitate ridicată, urmărind atingerea obiectivului ocupării integrale a forței de muncă și al coeziunii sociale, precum și asigurarea unui nivel ridicat de protecție a mediului și a îmbunătățirii calității acestuia. Am votat în favoarea acestui raport.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – En faveur d’un renforcement de la politique économique et monétaire de l’Union européenne, j’ai voté pour le rapport Ferreira. Ce rapport contient deux volets : un volet préventif et un volet correctif. Sur le plan préventif, la Commission européenne sera en charge de surveiller ces déséquilibres. Dès qu’un déséquilibre excessif est identifié chez un Etat, ce dernier devra le corriger en appliquant les recommandations du Conseil. Ce rapport s’inscrit dans la lignée du rapport Haglund qui vient compléter les mesures prises pour contrer les déséquilibres excessifs.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. Em 29 de Setembro de 2010, a Comissão Europeia apresentou um pacote legislativo com o objectivo de reforçar a Governação económica na União Europeia e da zona Euro. Esse reforço deve estar ligado ao reforço da legitimidade democrática das decisões tomadas, ou seja, com o envolvimento mais próximo e atempado das partes interessadas, dos Parlamentos Nacionais e do Parlamento Europeu. O presente relatório, que apoiei, estabelece regras pormenorizadas para a detecção de desequilíbrios macroeconómicos, bem como para a prevenção e correcção de desequilíbrios macroeconómicos excessivos na União. É concebido o mecanismo de alerta para facilitar a identificação precoce e a monitorização de desequilíbrios. Se as medidas tomadas ou previstas no plano de medidas correctivas ou o respectivo calendário de implementação forem considerados insuficientes, o Conselho, com base numa recomendação da Comissão, adopta uma recomendação para os Estados-Membros apresentarem um novo plano de medidas correctivas num prazo de dois meses. A recomendação da Comissão relativa ao incumprimento é considerada como adoptada pelo Conselho, salvo se, por maioria qualificada, este decidir rejeitar a recomendação no prazo de dez dias a contar da sua adopção pela Comissão. Os Estados-Membros podem solicitar a convocação de uma reunião do Conselho para a votação da decisão.

 
  
MPphoto
 
 

  Sergio Berlato (PPE), per iscritto. − Signor Presidente, onorevoli colleghi, la relazione oggi in discussione è di particolare importanza perché riguarda l'adozione del pacchetto di proposte legislative sulla governance economica volto a definire un quadro solido per i prossimi decenni, che garantisca compatibilità tra la disciplina fiscale e la crescita economica dell'Unione europea.

Il quadro completo della governance economica dovrebbe sostenere ed essere compatibile con le strategie dell'UE in materia di crescita ed occupazione nonché con l'obiettivo di incrementare la competitività degli Stati membri e la stabilità sociale in tutte le regioni dell'Unione.

L'esperienza acquisita durante il primo decennio di funzionamento dell'Unione economica e monetaria evidenzia l'esigenza di un miglioramento del quadro di governance economica che, a mio avviso, dovrebbe fondarsi su due elementi principali: una più forte titolarità nazionale delle norme e delle politiche decise di comune accordo e un più solido sistema di sorveglianza a livello europeo delle politiche economiche nazionali.

Accolgo con favore, inoltre, la previsione di sanzioni per punire le frodi o l'indisponibilità ad agire in base alle raccomandazioni concordate senza che per essa sussista una ragionevole giustificazione. Ritengo, infine, che il miglioramento del quadro della governance economica non possa prescindere da una maggiore regolamentazione e sorveglianza dei mercati finanziari.

 
  
MPphoto
 
 

  Mara Bizzotto (EFD), per iscritto. − Mi sono astenuta dal voto su questa relazione relativa al nuovo regolamento sulla prevenzione e la correzione degli squilibri macroeconomici.

Da un lato, l'obiettivo della relazione è certamente condivisibile, in quanto viene proposta l'adozione di misure atte ad evitare il ripetersi di crisi finanziarie come quella greca. Tuttavia, tali misure comporterebbero un intervento consistente dell'UE nei bilanci nazionali, il che potrebbe risultare in un'eccessiva interferenza della stessa UE nelle questioni economiche degli Stati membri.

Pertanto, preferisco astenermi dal voto su misure di questo tipo fintanto che non sarà possibile valutare nel dettaglio quale peso avranno per gli Stati membri stessi.

 
  
MPphoto
 
 

  Jan Březina (PPE), písemně. − Jsem toho názoru, že koordinace hospodářských politik členských států v Unii, jak stanoví Smlouva, by měla zahrnovat dodržování hlavních zásad, mezi něž patří stabilní ceny, zdravé veřejné finance a měnové podmínky a udržitelná platební bilance. Mnohostranný dohled uvedený v čl. 121 odst. 3 a 4 Smlouvy je jistě vhodné doplnit o zvláštní pravidla pro odhalování, prevenci a nápravu makroekonomické nerovnováhy. Ztotožňuji se s tím, že se tento postup bude opírat o mechanismus včasného varování, který včas odhalí vznikající makroekonomickou nerovnováhu a bude založen na využití orientačního a transparentního srovnávacího přehledu v kombinaci s ekonomickým úsudkem. Postup monitorování a nápravy nepříznivé makroekonomické nerovnováhy s preventivními a nápravnými prvky vyžaduje posílené kontrolní nástroje vycházející z nástrojů používaných v rámci postupu při mnohostranném dohledu. Může se jednat například o posílené kontrolní mise prováděné Komisí v členských státech a další podávání zpráv členským státem v případě vážné nerovnováhy nebo nerovnováhy ohrožující řádné fungování Hospodářské a měnové unie.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a resolução legislativa por concordar que a coordenação das políticas económicas dos Estados-Membros no âmbito da União deverá ser desenvolvida no contexto das orientações gerais das políticas económicas e das orientações para o emprego e implicar a observância dos princípios orientadores em matéria de estabilidade dos preços, solidez e sustentabilidade das finanças públicas e das condições monetárias, e a sustentabilidade da balança de pagamentos. A Comissão e o Conselho deverão cooperar estreitamente quando elaborarem o painel de avaliação e o conjunto de indicadores macroeconómicos e macrofinanceiros relativos aos Estados-Membros. Os indicadores e os limiares devem ser estabelecidos e ajustados quando necessário, de forma a adaptarem-se ao carácter evolutivo dos desequilíbrios macroeconómicos, entre outras razões, devido à evolução dos riscos que pesam na estabilidade macroeconómica ou à melhoria da disponibilidade de estatísticas relevantes. A Comissão deverá apresentar, para apreciação pelas comissões competentes do Conselho e do Parlamento Europeu, sugestões sobre planos para estabelecer e adaptar os indicadores e os limiares. A Comissão deverá informar o Conselho e o Parlamento Europeu sobre alterações dos indicadores e limiares, e explicar as suas razões para tais modificações.

 
  
MPphoto
 
 

  Françoise Castex (S&D), par écrit. – Le Parlement européen a voté aujourd’hui le paquet "gouvernance économique", après de longues négociations. Pour nous, socialistes français et européens, il constitue un pacte d'austérité qui empêche les Etats membres de relancer l’économie et de se protéger des marchés. Au final, seules les propositions portées par notre collègue Elisa Ferreira permettront d'apporter des solutions concrètes aux déséquilibres macroéconomiques minant la soutenabilité et les bases sociales de la zone euro. Nous refusons que la Grèce soit aujourd'hui rendue seule responsable de l'aggravation des divergences économiques existant dans la zone euro.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico.

Apoio o Relatório da Deputada Elisa Ferreira que estabelece regras pormenorizadas para a detecção de desequilíbrios macroeconómicos e para a prevenção e correcção de desequilíbrios macroeconómicos excessivos na UE. Apoio a criação de um mecanismo de alerta concebido para facilitar a identificação precoce e a monitorização de desequilíbrios quer a curto prazo quer de desequilíbrios resultantes de tendências estruturais e a longo prazo.

Felicito a Comissão pela previsão do scoreboard, que é composto por um pequeno número de indicadores macroeconómicos e macrofinanceiros relevantes, práticos, simples, mensuráveis e disponíveis relativos aos Estados­Membros. Acho igualmente importante a inclusão no regulamento da obrigatoriedade de a Comissão Europeia analisar tanto os países com problemas de défice como países em situação excedentária, de modo a ter uma perspectiva realista do quadro macroeconómico europeu.

 
  
MPphoto
 
 

  Lara Comi (PPE), per iscritto. − Ho votato a favore di questo importante regolamento poiché, da quanto risulta dalla relazione, le valutazioni e le relative operazioni sono ritenute attendibili. Gli articoli sono stati elaborati con cura e precisione senza mai discostarsi dagli obiettivi fondamentali che ci siamo posti: prezzi stabili, finanze pubbliche e condizioni monetarie sane, bilancia dei pagamenti sostenibile. Bisogna approfittare di questo momento di crisi e incertezza per riformare le nostre legislazioni sfruttando la nostra esperienza passata e presente. Per questo motivo è essenziale che il Parlamento europeo continui a ricoprire un ruolo primario nel controllo delle politiche economiche degli Stati membri. Se l'adozione del regolamento rappresenta un importante risultato, il recepimento negli ordinamenti interni, infatti, è un obiettivo ancora più importante per far sì che la normativa sia ben attuata dagli Stati membri e non si creino ostacoli o barriere al mercato unico.

 
  
MPphoto
 
 

  Corina Creţu (S&D), în scris. − Am votat pentru prevenirea şi corectarea dezechilibrelor macroeconomice, pentru că avem nevoie de un instrument puternic, așa cum este regulamentul propus, pentru a aborda problema echilibrului precar, care este generată, în special, de tendinţele structurale pe termen mediu şi lung, de discrepanţele tot mai pronunţate din cadrul Uniunii (şi în special din zona euro), precum şi de efectele de propagare ale politicilor individuale ale statelor membre .

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei a favor do relatório Elisa Ferreira, porque apresenta medidas importantes para a prevenção de futuras crises, tais como a definição de um quadro de indicadores com o objectivo de identificar e corrigir desequilíbrios macroeconómicos que venham a surgir na UE e na zona euro.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. É muito importante realçar a importância deste regulamento, que, sendo totalmente novo no enquadramento jurídico comunitário, é absolutamente inovador no seu conteúdo e naquilo que propõe: identificar e corrigir desequilíbrios macroeconómicos na União. Na sequência das lições a retirar da recente crise, este relatório distingue-se pela vontade de, em prol de uma união económica forte e equilibrada, primar pela vigilância e coordenação de políticas económicas adoptadas nos diversos Estados-Membros, nomeadamente destacando-se a necessidade de supervisionar tanto países deficitários como países excedentários de modo a obter um panorama geral concreto. Este relatório visa criar um mecanismo de alerta para possíveis futuros desequilíbrios que possam ocorrer em determinado Estado-Membro, permitindo a sua imediata e eficaz correcção. Por fim, gostaria de felicitar a minha compatriota Elisa Ferreira por todo o seu empenho e dedicação, que não foi sempre fácil, mas claramente meritório.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. Os Ministros das Finanças dos Estados-Membros da União Europeia (UE) reuniram-se, no passado dia 16 de Setembro, em Wroclaw – Polónia, sob a Presidência polaca do Conselho, para apreciarem um pacote de seis actos legislativos (cinco regulamentos e uma directiva), visando a melhoria da governação económica da UE, o qual tinha sido objecto de intensas negociações entre o Conselho e o Parlamento Europeu que apresentou mais de 2000 propostas de alteração. O presente relatório, elaborado pela deputada Elisa Ferreira, insere-se nesta estratégia e sustenta um regulamento que visa prevenir e corrigir os desequilíbrios macroeconómicos na zona do euro, particularmente numa altura em que a União Europeia atravessa uma fase muito complicada devido à possível bancarrota de um dos seus Estados-Membros. Saúdo o acordo obtido pelos Ministros das Finanças ciente de que constitui um sinal muito positivo para os investidores e para os mercados financeiros e uma prova da capacidade da UE em ultrapassar os seus problemas e congratulo-me com a aprovação deste relatório que constituirá uma resposta que ajudará a evitar crises futuras. Para esse efeito, baseia-se numa lógica de austeridade e no reforço de sanções para os países que não respeitarem a regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Este relatório é parte integrante do chamado pacote da governação económica. Como os demais relatórios que integram este pacote, também este mereceu o nosso voto contra.

Não basta identificar desequilíbrios macroeconómicos nos Estados-Membros se não houver políticas comunitárias alternativas de convergência e de coesão económica e social para colmatar os tais desequilíbrios. Além do mais, identificando os desequilíbrios há que enunciar as suas causas – o que, da direita à social-democracia, sempre têm sido incapazes de fazer. Nomeadamente, reconhecendo que a criação da moeda única, à imagem do marco alemão, assentou em pressupostos errados, que apenas serviram interesses de grupos económicos e financeiros dos países de economias mais fortes. E que essa é a causa fundamental do agravamento das crises nas economias mais frágeis.

Não basta por isso fazer declarações de boas intenções sobre a defesa do emprego e dos direitos laborais e sociais se, depois, em vez de pôr fim ao Pacto de Estabilidade e ao Pacto para o Euro Mais, preferem alargar exigências e reforçar sanções contra países de economias mais débeis e contra os seus povos, vítimas das políticas neoliberais.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Votámos contra este relatório por fazer parte do pacote dos seis diplomas legislativos da governança económica, revelando contradições que se vivem na União Europeia. Não basta identificar desequilíbrios macroeconómicos nos Estados-Membros se não houver políticas comunitárias alternativas de solidariedade e de coesão económica e social para colmatar os tais desequilíbrios. Por isso, não basta fazer declarações de boas intenções sobre defesa do emprego e dos direitos laborais e sociais se, depois, em vez de pôr fim ao Pacto de Estabilidade e ao Pacto para o euro, substituindo-os por um verdadeiro Pacto de Progresso e Desenvolvimento Social, preferem alargar exigências e reforçar sanções contra países e povos vítimas das políticas neoliberais.

Enquanto os responsáveis europeus não reconhecerem que as suas políticas são a causa fundamental das crises que persistem, vamos assistir a uma degradação da situação económica, social e política, a qual, inevitavelmente, há-de provocar mais tensões sociais e novos conflitos de consequências imprevisíveis. O que acontecerá enquanto não reconhecerem que a criação da moeda única, à imagem do marco alemão, assentou em pressupostos errados, que apenas serviram interesses de grupos económicos e financeiros fortes. E que essa é a causa fundamental do agravamento das crises nas economias mais frágeis.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Šesť legislatívnych návrhov, ktoré Komisia prijala v septembri minulého roku v rámci jedného balíka s cieľom zaistiť súdržnosť všetkých legislatívnych textov, má mimoriadny význam pre budúcnosť EÚ a najmä eurozóny. Parlament má v úmysle zlepšiť návrhy Komisie s cieľom vytvoriť silný a súdržný rámec pre nasledujúce desaťročia, ktorý zaručí zlučiteľnosť fiškálnej disciplíny a cieľov hospodárskeho rastu a zamestnanosti v Únii a vo všetkých členských štátoch. Len táto podmienka zaistí stabilitu a udržateľnosť Únie a eura. Táto výzva prichádza v osobitne ťažkom čase pre Úniu a eurozónu, ktoré čelia napätiu v oblasti rastu, zamestnanosti a vnútorných nezhôd, ktoré vážne zhoršuje závažná medzinárodná kríza, ale je to tiež vhodný čas na zmenu, doplnenie a nápravu jestvujúceho modelu vzhľadom na minulé a súčasné poznatky. Je to prvýkrát, čo Parlament spolurozhoduje s Radou o makroekonomickom vývoji a fiškálnej disciplíne v Únii. Posilnenie správy ekonomických záležitostí musí ísť ruka v ruke s posilnením demokratickej legitímnosti prijatých rozhodnutí, čo si vyžaduje užšie a včasnejšie zapojenie nielen príslušných zainteresovaných strán, ale najmä národných parlamentov a Európskeho parlamentu do celého procesu, pre udržateľný a vyvážený rast Únie ako celku. I preto sa vyslovujem za rozsiahlu reformu rámca správy založenú na metóde Spoločenstva (Únie).

 
  
MPphoto
 
 

  Vicky Ford (ECR), in writing. − I am opposed to this report. Although it is important to monitor and take action to correct imbalances this report potentially goes much further, especially with regard to symmetry and the wide list of indicators. The powers given to the Commission are vague and very widely worded and, in my view, this could lead to significant dilution of subsidiarity.

 
  
MPphoto
 
 

  Estelle Grelier (S&D), par écrit. – Comme la majorité de mes collègues socialistes, j'ai voté contre quatre des 6 textes du Paquet Gouvernance Economique. J’ai voté en faveur du rapport sur la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques et me suis abstenue sur le rapport relatif aux mesures d'exécution en vue de remédier aux déséquilibres macroéconomiques. A l'issue des nombreuses négociations menées à Bruxelles, la plupart des nouvelles mesures adoptées ne font qu'imposer l'austérité pour les citoyens sans prendre en compte la nécessaire relance économique à mettre en œuvre pour retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi. Le rapport Ferreira était le seul à apporter des solutions convaincantes sur ce point. Ce rapport prévoit en effet de garantir la protection des droits sociaux, et de mettre en place un vaste éventail d'indicateurs économiques permettant de réellement tenir compte de la situation dans chaque pays. Il préconise également une approche symétrique, en pointant du doigt la responsabilité des Etats très excédentaires dans le développement des déséquilibres macroéconomiques. Je me suis abstenue sur le rapport Haglund, bien que je n’adhère pas à son contenu punitif, car son adoption était nécessaire pour permettre la mise en œuvre des mesures préconisées dans le rapport Ferreira.

 
  
MPphoto
 
 

  Catherine Grèze (Verts/ALE), par écrit. – Je me suis abstenue sur le vote de ce rapport. En effet, il prévoit un plan de surveillance accrue des Etats-membres en cas de déséquilibres macro-économiques excessifs sans prévoir lui-même ainsi que le paquet législatif auquel il appartient, les structures de gouvernance économique dont l'Europe a profondément besoin. A l'heure où la crise frappe profondément la population européenne, le Parlement Européen ne peut envoyer le signal de l'austérité, incompréhensible, inexplicable aux citoyens et mettant à mal le projet européen. De plus, ce rapport n'est pas assez ambitieux. Certes, il faut se contraindre à éviter les déficits publics mais pas au détriment de la justice sociale et des investissements pour le futur nécessaires à une économie durable. En d'autres termes, il faut plus d'Europe pour faire face à la crise : une union fiscale, sociale et politique plus aboutie et un budget européen avec des ressources propres.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – J'ai voté pour le rapport Ferreira car le groupe des Socialistes et Démocrates a obtenu dans ce texte des avancées importantes. En effet, la surveillance budgétaire s'appliquera non seulement aux pays en déficit, mais aussi à ceux qui sont fortement en excédent, afin qu'ils soutiennent leur demande intérieure, et permettra ainsi de limiter les déséquilibres internes à la zone euro. Il n'en reste pas moins que le paquet gouvernance économique enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation, et d'investissement pour l'avenir, ce paquet fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance et en détruisant des emplois. Ce paquet n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute-puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Gerald Häfner (Verts/ALE), schriftlich. Der Ansatz des Sixpack greift nicht tief genug. Wir haben derzeit keinen Mangel an Geld, sondern eine Geldschwemme. Nur an der falschen Stelle. Mit der Zulassung unregulierter Spekulationscasinos haben wir Anreize geschaffen, die dazu beitragen, dass heute etwa 98% des weltweit zirkulierenden Geldes weder produktiven noch konsumtiven Aufgaben, sondern rein spekulativen Zwecken dient. Diese zerstörerischen "Finanzmärkte" - der Begriff ist eigentlich eine Perversion in sich, da Geld keine Ware sein kann, sondern seinen Wert jeweils nur dadurch erhält, dass es eine Verbindung mit einem tatsächlichen Wert, der menschlichen Fähigkeit, einer Ware oder Dienstleistung, eingeht - dominieren längst die reale, wertschöpfende Ökonomie und haben zunehmend auch die Staaten in der Hand. Das heißt nicht, dass wir uns von ihnen die Maßnahmen diktieren lassen dürfen. Öffentliche Verschuldung abzubauen ist sinnvoll und nötig. Wirtschaft und Gesellschaften strangulieren, ohne das geschilderte Problem anzugehen, nicht. Sonst verschärfen die ergriffenen Maßnahmen die Bedrohung anstatt wirksam dagegenzusteuern. Jeder Schuld steht ein Guthaben, jeder Zinszahlung ein Zinsgewinn gegenüber. Die unvorstellbaren Profite dieses unverantwortlichen Spekulierens werden privat eingeschoben, die Kosten der Gemeinschaft aufgeladen. Durch unbegrenzte Schuldengarantien verschärfen wir diese Spekulationsspirale noch. Ohne Risiko und Haftung wieder zusammenzubringen, ohne Schuldenschnitt, ohne die Realisierung von Verlusten bei Banken und Anlegern können wir der Krise nicht entkommen.

 
  
MPphoto
 
 

  Филиз Хакъева Хюсменова (ALDE), в писмена форма. − Намирам за крайно необходимо приемането на регламент за предотвратяване и коригиране на макроикономическите неравновесия в страните членки на Европейския съюз и затова подкрепям законодателната резолюция на Европарламента по този повод.

Икономическите и финансовите данни на страните членки недвусмислено показват, че много от държавите не спазват правилата и политиките, в чието приемане са участвали. Не можем да продължаваме по този начин, защото той компрометира демократичните ценности, обезсмисля общите ни усилия и ги обрича на провал.

Повече от наложително е това да се промени, защото трудно отминаващата криза заплашва политическите устои на Съюза и защото той не може да бъде световен фактор ако не подобри макроикономиката си.

Оценявам като силни практични ходове обвързването на наблюдението на икономиките на страните с номинални, финансови и структурни показатели, и мониторингът на Комисията върху корективните действия, извършвани от държавите членки. Намирам, че предвидената в документа публичност допълнително ще съдейства за постигане на целите му и че ще позволи да се следи доколко новият механизъм ще допринесе за изпълнението на Стратегията за растеж и работни места.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi pasiūlymu dėl makroekonominio disbalanso prevencijos ir naikinimo papildoma pagal strategiją „Europa 2020“ numatyta daugiašalė priežiūros tvarka, įtraukiant visiškai naują elementą, t. y. perviršinio disbalanso procedūrą. Šiuo pasiūlymu sukuriama makroekonominio disbalanso problemų nustatymo ir sprendimo sistema. Šis pasiūlymas turėtų būti nagrinėjamas kartu su reglamentu dėl vykdymo užtikrinimo priemonių, skirtų perviršiniam makroekonominiam disbalansui naikinti. Abu šie aktai sudaro visavertį makroekonominio disbalanso prevencijos ir naikinimo mechanizmą. ES reikia didesnės ekonominės priežiūros, kuri turėtų apimti visas susijusias ekonomikos sritis. Taigi makroekonominis disbalansas turėtų būti vertinamas kartu su fiskaline politika ir ekonomikos augimą skatinančiomis struktūrinėmis reformomis. Galima apibrėžti tendenciją, kuriai būdingas ne tik ekonominės politikos priežiūros išplėtimas, kad ji apimtų ne tik biudžeto priežiūrą, siekiant išvengti pernelyg didelio makroekonominio disbalanso, bet ir fiskalinės priežiūros stiprinimas. Taikant šią procedūrą turėtų būti sukurtas įspėjimo mechanizmas, kuriuo būtų anksti nustatomas atsirandantis makroekonominis disbalansas. Jis turėtų būti pagrįstas naudojama orientacine ir skaidria rezultatų suvestine, kurioje būtų orientacinės ribos, ir ekonomikos vertinimu. Atliekant šį vertinimą turėtų būti atsižvelgiama, inter alia, į nominaliąją ir realiąją konvergenciją euro zonoje ir už jos ribų.

 
  
MPphoto
 
 

  Cătălin Sorin Ivan (S&D), în scris. − Din tot acest pachet supranumit six-pack, raportul doamnei Ferreira este singurul care ţine cont de realităţile sociale şi instituie măsuri care ne vor permite în viitor să putem depista cât mai curând orice dezechilibru economic din statele membre. Dacă aceste măsuri ar fi existat, problema Greciei ar fi fost remarcată mult mai devreme şi am fi putut lua măsuri mult mai uşoare pentru a salva economia, atât a Greciei, cât şi cea europeană.

 
  
MPphoto
 
 

  Jarosław Kalinowski (PPE), na piśmie. − Przeciwdziałanie zaburzeniom równowagi makroekonomicznej z pewnością będzie służyło wzmocnieniu ładu gospodarczego w Unii Europejskiej i strefie euro, który został zaburzony przez ogarniający Europę kryzys finansowy. Ulepszenie mechanizmów nadzoru oraz środków egzekwowania korekty występujących zaburzeń będzie skutecznie zapobiegać występującym rozbieżnościom pomiędzy państwami członkowskimi. Bardzo ważną rolę w tej kwestii powinny odgrywać wskaźniki wczesnego wykrywania takich zaburzeń, które skutecznie ostrzegą i dadzą więcej czasu na niezbędne przeciwdziałania. Z drugiej strony należy jednak zwrócić szczególną uwagę na fakt, aby stosowane instrumenty, do których należą między innymi procedura nadmiernego deficytu oraz roczne grzywny, nie wpłynęły negatywnie na relacje i podejście społeczeństw państw członkowskich do kwestii zacieśniania integracji europejskiej.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Toto nariadenie zavádza systém odhaľovania a nápravy makroekonomických nerovnováh.

Vďaka kvalitnej práci spravodajkyne Ferreira zo socialistickej skupiny nariadenie obsahuje dôležité úspechy, najmä v oblasti sociálnych práv. Obsahuje komplexný zoznam makroekonomických nerovnováh (vrátane nezamestnanosti a ukazovateľov reálnej ekonomiky), ktoré treba monitorovať a nesústredí sa len na pôvodne navrhované selektívne a politicky motivované indikátory (deficit, dlh a pod.). Za potenciálny zdroj nerovnováh nepovažuje nielen deficitné, ale aj chronicky prebytkové krajiny.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I voted for this report as a constructive measure to help tackle the financial crisis.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Il mio voto alla relazione Ferreira sulla proposta di regolamento del Parlamento europeo e del Consiglio sulla prevenzione e la correzione degli squilibri macroeconomici è favorevole.

Il miglioramento del quadro della governance economica non può essere dissociato da una maggiore regolamentazione e sorveglianza dei mercati finanziari.

 
  
MPphoto
 
 

  Mairead McGuinness (PPE), in writing. − I supported the Ferreira report on the prevention and correction of macroeconomic imbalances. The report suggests that the current economic and financial crisis can be explained partly by economic imbalances between Member States and within the private sector. To prevent and correct those imbalances at an earlier stage, this report proposes a new early warning mechanism as part of the package on economic governance. Requiring Member States to address their macroeconomic imbalances is not about imposing measures that hurt countries or their citizens or punishing those already under a lot of pressure. The report concludes it is more harmful if excessive macroeconomic imbalances are not dealt with, as they can have a drastic effect on the economy as a whole.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – La Commission pourra désormais distribuer bons et mauvais points à sa guise. Elle mettra elle-même en place les indicateurs qui lui permettront de noter les États et de les sanctionner de façon semi-automatique. Tout cela est validé par le Conseil, qui accepte la logique souveraineté limitée qu'entraîne le vote à la majorité inversée.

La seule avancée obtenue par le Parlement sur ce texte est particulièrement ténue. La Commission et le Conseil s'engageraient à respecter le rôle des partenaires sociaux et des parlements nationaux ainsi que les systèmes nationaux de fixation des salaires. C'est la moindre des choses. Pourtant cet engagement est de fait annihilé par le Pacte Euro plus et le Semestre européen. Supercherie. Je vote contre ce texte.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. A coordenação das políticas económicas dos Estados¬-Membros no âmbito da União deverá ser desenvolvida no contexto das orientações gerais das políticas económicas e das orientações para o emprego e implicar a observância dos princípios orientadores em matéria de estabilidade dos preços, solidez e sustentabilidade das finanças públicas e das condições monetárias, e a sustentabilidade da balança de pagamentos. Um procedimento de supervisão e correcção de desequilíbrios adversos macroeconómicos, contendo elementos preventivos e correctivos, requer instrumentos de supervisão reforçados, baseados nos instrumentos usados no procedimento de supervisão multilateral. Este procedimento pode incluir missões reforçadas de supervisão da Comissão nos Estados-Membros, em cooperação com o Banco Central Europeu (BCE) para os Estados-Membros da área do euro e do MTC2, e a apresentação adicional de relatórios por parte do Estado-Membro em caso de graves desequilíbrios, incluindo desequilíbrios que comprometam o bom funcionamento da União Económica e Monetária. Os parceiros sociais e outras partes interessadas a nível nacional devem, portanto, participar no diálogo, quando relevante.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Este informe supone la parte "preventiva" de todo el entramado, es decir, poder detectar de antemano posibles situaciones futuras similares a la actual. O dicho de otra manera, crear mecanismos de alerta que salten cuando un país se esté acercando un nivel de déficit público demasiado elevado para los límites marcados por la UE. Todo esto para poder extender las recetas de ajustes y austeridad con anterioridad a que estalle el problema. He votado en contra, por supuesto.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − The prevention and correction of macroeconomic imbalances is a powerful instrument to address fragilities arising, namely, from medium- and long-term structural trends, from the enlarging divergences within the Union (and euro area in particular) and the spillover effects of individual Member States’ policies. The complexity and novelty of this approach will require the construction of a scoreboard with a limited but adequate set of indicators (to be agreed between Council and Parliament) and with the definition of upper and lower thresholds; the scoreboard should not be interpreted automatically but rather be complemented by thorough economic analysis and ‘in loco’ dialogue and surveillance missions. I support the report of Elisa Ferreira.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − Cari colleghi, la relazione dell'onorevole Ferreira è importante, perché sebbene non tocchi direttamente il Patto di crescita e stabilità, allarga lo spettro dei fattori da tenere in considerazione per avere un quadro chiaro e ampio e poter compiere un'analisi completa degli Stati. La procedura per l’identificazione degli squilibri macroeconomici è fondamentale e concordo sulla creazione della tabella di indicatori quantitativi, sia di valutazioni qualitative. Al contempo come per il PSC, la procedura per la correzione degli squilibri eccessivi (Excessive Imbalance Procedure - EIP) è la condicio sine qua non per far sì che la Commissione sia vista davvero come una guardiana del rigore e della stabilità.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Em 29 de Setembro de 2010, a Comissão apresentou um pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro. O pacote é composto por seis propostas: quatro delas tratam de questões orçamentais, incluindo uma reforma do Pacto de Estabilidade e Crescimento (PEC), enquanto dois novos regulamentos visam detectar e resolver os desequilíbrios macroeconómicos emergentes na UE e na zona do euro. O presente projecto de parecer diz respeito à proposta, apresentada pela Comissão, de regulamento do Conselho que altera o Regulamento n.º 1466/97 relativo ao "reforço da supervisão das situações orçamentais e à supervisão e coordenação das políticas económicas. É consensual que o PEC, tanto na sua vertente preventiva como na sua vertente correctiva, falhou e carece de ser reformado. Concordo com as alterações apresentadas à proposta inicialmente apresentada pela Comissão e que geraram uma maioria alargada de apoio no Parlamento Europeu. Defendendo ser importante ter em consideração a experiência adquirida durante os anos da existência do anterior PEC e, por outro lado, ter igualmente em consideração o aumento da democraticidade da governação económica através do reforço do papel do Parlamento Europeu em todo o processo de supervisão, votei favoravelmente o presente relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Rovana Plumb (S&D), în scris. − În septembrie 2010, Comisia a prezentat un pachet legislativ având drept scop consolidarea guvernanței economice în UE și în zona euro, fiind necesară dezvoltarea unei noi proceduri structurate pentru prevenirea și corectarea dezechilibrelor macroeconomice nefavorabile în toate statele membre.

Pentru a dezvolta o strategie coordonată pentru ocuparea forței de muncă, statele membre și Uniunea ar trebui să acționeze în conformitate cu principiile directoare ale promovării unei forțe de muncă calificate, instruite și a unor piețe ale muncii care să răspundă schimbărilor economice. Piața internă ar trebui să acționeze pentru dezvoltarea durabilă a Uniunii, întemeiată pe o creștere economică echilibrată și pe stabilitatea prețurilor, pe o economie socială de piață cu grad ridicat de competitivitate, care tinde spre ocuparea deplină a forței de muncă și spre coeziune socială, precum și pe un nivel înalt de protecție și de îmbunătățire a calității mediului.

Măsurile propuse unui anumit stat membru pentru a corecta dezechilibrele ar trebui să țină seama de obiectivele unei strategii a Uniunii pentru creștere și locuri de muncă și de necesitatea de a utiliza o astfel de strategie drept un instrument pentru asigurarea unei coeziuni interne durabile.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. A prevenção e correcção dos desequilíbrios macro-económicos deve assentar numa acção conjunta de todos os operadores comunitários. Neste sentido, salienta-se a função de orientação comum da Comissão e do Conselho, desde logo no momento inicial de delimitação dos indicadores macroeconómicos relevantes para a definição de um painel de avaliação da situação dos Estados-Membros, disponibilizando-se, por esta via, índices que servem de base à aferição da situação macroeconómica dos Estados. Por outro lado, importa sublinhar a necessidade de uma postura colaborante por parte dos Estados-Membros, na procura de linhas partilhadas de orientação política.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Abstention. The Commission acknowledges that ‘in the years preceding the crisis large internal and external debt positions were built up in some member States on the back of unsustainable levels of consumption and housing bubbles. At the same time persistent weaknesses in domestic demand nourished rendered some member States particularly vulnerable to external developments (...) These accumulated imbalances and divergences in competitiveness trends weakened the EU and the euro area response to the crisis and make economic adjustment more painful’. In order to prevent and correct such imbalances so far ignored in the current Growth and Stability Pact, on the negative side the EP lost the demand to have the list of the scoreboard indicators to be defined by delegated acts.

Also and very unfortunately under the pressure of Germany the Council disavowed the compromise on symmetry reached with the Hungarian Presidency and in its last version came back to a version without the word. In the end the word 'symmetry' got lost in the last negotiations. Even though the symmetric rationale is still present in the text is has been weakened by the trialogues given that in the final text action is deemed more urgent and pressing in deficit Member States than in Surplus member States.

 
  
MPphoto
 
 

  Kay Swinburne (ECR), in writing. − The ECR has always supported the eurozone’s efforts to find a way out of the crisis and to ensure that it does not happen again. It is regrettable, however, that the chosen way of doing so requires that the whole of the EU, and not just the eurozone, must be subject to the new and intrusive powers that have been handed to the Commission through the economic governance package. The ECR cooperated fully to make the new system as effective, accountable and transparent as possible and to reduce its impact on the Member States outside the eurozone. It is a shame that governmental profligacy and contempt for the Stability and Growth Pact has required such a system to be put in place, and we hope that all Member States have now learnt that fiscal prudence is essential at all times, and not just when times are bad. We have voted against this report as it does not inspire confidence that the lessons of the crisis have been learnt, and in this case we doubt that Parliament’s vote will assure the markets that proper action is being taken.

 
  
MPphoto
 
 

  Claudiu Ciprian Tănăsescu (S&D), in writing. − I supported this report as it establishes a system for detecting and correcting macroeconomic imbalances, while, at the same time, protecting social rights and having a symmetrical approach in monitoring both surplus and deficit countries. Furthermore, the regulation ensures the monitoring of a wide range of potential sources of imbalances, including the monitoring of social indicators such as unemployment.

 
  
MPphoto
 
 

  Γεώργιος Τούσσας (GUE/NGL), γραπτώς. – Η συμφωνία των πολιτικών εκπροσώπων του κεφαλαίου για το λεγόμενο "πακέτο οικονομικής διακυβέρνησης" που υπερψηφίστηκε σήμερα από τις πολιτικές δυνάμεις του κεφαλαίου σηματοδοτεί την αποφασιστικότητα των μονοπωλίων για την ακόμη μεγαλύτερη ένταση της επίθεσης ενάντια στην εργατική τάξη και τα λαϊκά στρώματα σε ολόκληρη την ΕΕ. Το πολιτικό προσωπικό του κεφαλαίου έπαιξε ακόμη μια φορά το χιλιοπαιγμένο θέατρο των δήθεν διαφωνιών Συμβουλίου της ΕΕ των αστικών κυβερνήσεων με την Επιτροπή και Ευρωκοινοβουλίου για να καταλήξει σε μια προσυνεννοημένη αντιδραστική συμφωνία-κόλαση για την εργατική τάξη. Θεσμοθετεί τη δραστική μείωση μισθών, συντάξεων, κοινωνικών παροχών και δικαιωμάτων των εργαζομένων, στο όνομα της "δημοσιονομικής σταθερότητας" και της "ανταγωνιστικότητας", της διασφάλισης δηλαδή της μονοπωλιακής κερδοφορίας. Ανάγει σε νόμο της ΕΕ τους ωμούς εκβιασμούς ενάντια στους λαούς να αποδεχτούν τον σφαγιασμό των δικαιωμάτων τους, προβλέποντας και επιβάλλοντας αυτόματες κυρώσεις στα κράτη μέλη - στην εργατική τάξη και τα λαϊκά στρώματα - όταν αυτά δεν υπηρετούν αποτελεσματικά την "ανταγωνιστικότητα" των μονοπωλίων. Η ευρωενωσιακή νομοθεσία για την ονομαζόμενη "Ενισχυμένη Οικονομική Διακυβέρνηση", μαζί με το "Ευρωπαϊκό εξάμηνο" (προληπτικός έλεγχος των προϋπολογισμών των κρατών μελών"), το αντιλαϊκό "Σύμφωνο Ανταγωνιστικότητας" και τον Ευρωπαϊκό Μηχανισμό Στήριξης -"ελεγχόμενης πτώχευσης", αποτελούν ένα σιδερένιο μηχανισμό ενάντια στην εργατική τάξη και τα λαϊκά στρώματα όλων των κρατών μελών.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Izvērtējot līdzšinējo Ekonomikas un monetārās savienības darbības pieredzi, jāsecina, ka starp primārajiem Eiropas valstu, īpaši eirozonas, uzdevumiem ir ekonomikas pārvaldības uzlabošana, efektīvas sistēmas ieviešana pārmērīga valsts budžeta deficīta novēršanai, ka arī stingrāka finanšu tirgus regulēšana un uzraudzība.

Ar šo ziņojumu Eiropas Parlaments paredz īpaša brīdināšanas mehānisma ieviešanu, kas ļautu laikus atklāt makroekonomiskās nelīdzsvarotības riskus Savienībā. Brīdināšanas mehānisma pamatā būtu regulāri, Komisijas veikti dalībvalstu finanšu un makroekonomisko situāciju vērtējumi.

Šim mērķim ir paredzēta Eiropas Parlamenta, Padomes un Komisijas kopīgi veidotu specifisku, indikatīvu un pārredzamu rādītāju kopsavilkumu izveide, tajos iekļaujot gan nominālo un faktisko konverģenci, gan valstu iekšējo un ārējo nelīdzsvarotību, ražīguma izmaiņas un tā veidotājus, piemēram, pētniecībai un izstrādei, ārvalstu/iekšzemes ieguldījumiem, kā arī izmaiņām nozarēs, tostarp enerģētikā, kas ietekmē IKP un tekošo kontu. Rādītāji vismaz reizi gadā būtu arī jāpārskata un jāatjauno, lai novērstu turpmāk tādas situācijas, kāda radās Īrijas gadījumā, kad novecojušu rādītāju dēļ netika laikus konstatēta krīzes tuvošanās.

Ja dalībvalstī tiktu konstatēta makroekonomiskā nelīdzsvarotība, tai tiktu sagatavoti ieteikumi izpildei noteiktā termiņā, vajadzības gadījumā iesaistot ieinteresētās personas, tostarp sociālos partnerus.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Schon anlässlich des zehnjährigen Bestehens der Wirtschafts- und Währungsunion wurden – vor der Krise – zunehmende Divergenzen zwischen den Mitgliedstaaten festgelegt. Das Korrektursystem dieser Ungleichgewichte soll künftig verhindern, dass Europa noch einmal in eine Extremsituation gerät, wie die, in der wir uns seit 2008 befinden.

 
  
MPphoto
 
 

  Iva Zanicchi (PPE), per iscritto. − La prevenzione e la correzione degli squilibri macroeconomici rappresentano un importante mezzo per affrontare le fragilità che derivano dalla crisi dell'eurozona e dei mercati finanziari.

Il testo dell'on. Ferreira, per cui ho espresso il mio voto favorevole, fa parte del cosiddetto "six-pack", che costituisce una base concreta per rafforzare le politiche economiche europee: ma solo se intenderemo l'approvazione del pacchetto sulla governance economica come un punto di partenza – e non come un punto di arrivo – questo potrà costituire una solida piattaforma per uscire dalla crisi e tornare a sperare in una nuova crescita economica per l'area UE.

 
  
  

Informe: Diogo Feio (A7-0179/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Abstenho-me neste relatório. Apesar de ser necessário cortar nos défices públicos, o relatório poderia ir mais longe, porque veicula a ideologia de que uma agenda de austeridade, com procedimentos, incentivos, sanções, etc., tudo resolve e não considera que indicadores sociais, como o desemprego, podem vir a agudizar a crise social.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – La crise actuelle montre que les Etats de la zone euro ne peuvent plus vivre au-dessus de leurs moyens. J’ai donc voté en faveur du rapport de mon collègue Diogo Feio. Car, il est temps que les Etats assument leurs responsabilités. Ainsi, l’Union européenne, dans le cadre du "Paquet sur la gouvernance économique", demande aux Etats membres de corriger rapidement leurs déficits excessifs. Pour y parvenir, l’Union prévoit une procédure à suivre détaillée dans ledit rapport. Cette procédure permettra à l’Union européenne d’avoir un droit de regard renforcé sur le déficit et la dette d’un Etat. Il s’agit ici de redresser plus rapidement les finances d’un Etat. La Commission européenne pourra ainsi agir dans un délai plus bref et exercer davantage de pression en multipliant les visites sur place. L’Etat qui ne respectera pas ses engagements pourra être sanctionné d’une amende dont le montant sera alloué au Fonds européen de stabilité financière puis au Mécanisme européen de stabilité qui le remplacera en 2013.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. A crise económica e financeira expôs e aumentou a necessidade de coordenação e melhoria da supervisão das políticas económicas na União Económica e Monetária (UEM). Estas experiências recentes revelaram também lacunas e deficiências no actual sistema de coordenação e nos procedimentos existentes de supervisão. O presente relatório, que apoiei, estabelece as disposições para acelerar e clarificar a aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos. O objectivo do procedimento relativo aos défices excessivos consiste em evitar défices orçamentais excessivos e, caso venham a ocorrer, de os corrigir rapidamente, caso em que o cumprimento da disciplina orçamental é avaliado com base no défice orçamental e nos critérios da dívida pública. Para reforçar o diálogo entre as instituições da União, em especial o Parlamento Europeu, o Conselho e a Comissão, e garantir maior transparência e responsabilização, a comissão competente do Parlamento Europeu pode convidar o Presidente do Conselho, a Comissão e, se for caso disso, o Presidente do Conselho Europeu ou do Eurogrupo a comparecer perante a Comissão para debater a decisão do Conselho. A Comissão competente do Parlamento Europeu pode proporcionar ao Estado-Membro visado pelas referidas recomendações, notificação e decisões a oportunidade de participar numa troca pontos de vista.

 
  
MPphoto
 
 

  Jan Březina (PPE), písemně. − Pakt o stabilitě a růstu vychází z cíle zdravých veřejných financí, které jsou prostředkem pro posílení podmínek pro cenovou stabilitu a pro silný udržitelný růst podpořený finanční stabilitou, jenž bude přispívat k tvorbě pracovních míst. Jsem toho názoru, že pravidla týkající se rozpočtové kázně by se měla posílit zejména kladením většího důrazu na výši a vývoj zadlužení a celkovou udržitelnost. Zjišťování existence nadměrného schodku na základě kritéria dluhu a postup tohoto zjišťování by se podle mého názoru neměly orientovat výhradně na nedodržení číselné doporučené hodnoty, ale měly by vždy zohledňovat všechny rozhodující faktory, jimiž se zabývá zpráva Komise podle čl. 126 odst. 3 Smlouvy. Ve zprávě Komise podle čl. 126 odst. 3 Smlouvy by měla být přiměřeně zohledněna kvalita vnitrostátního fiskálního rámce, neboť právě on hraje rozhodující úlohu při podpoře fiskální konsolidace a udržitelných veřejných financí. Aby bylo možno sledovat dodržování doporučení a výzev Rady k nápravě nadměrného schodku, je podle mého názoru třeba, aby v nich byly uvedeny roční rozpočtové cíle, které jsou v souladu s požadovaným fiskálním zlepšením po očištění od cyklických vlivů a bez jednorázových a dočasných opatření.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a resolução legislativa por concordar que o quadro comum de governação económica necessita de ser melhorado, nomeadamente no que respeita ao reforço da supervisão orçamental, em conformidade com o elevado grau de integração alcançado entre as economias dos Estados-Membros na União Europeia, em especial na área do euro As regras de disciplina orçamental devem ser reforçadas, nomeadamente atribuindo um papel muito mais relevante aos níveis e à evolução da dívida e à sustentabilidade em geral. Devem ser igualmente reforçados os mecanismos destinados a garantir o cumprimento dessas regras e a respectiva aplicação.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico. Apoio o excelente Relatório do Deputado Diogo Feio relativo à aceleração e clarificação da aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos. O objectivo do procedimento relativo aos défices excessivos consiste em evitar défices orçamentais excessivos e, caso venham a ocorrer, corrigi-los rapidamente. Aplaudo a exigência de maior rapidez no processo para que a Comissão Europeia torne públicas as suas recomendações.

Considero importante que a Comissão mantenha um diálogo permanente com as autoridades dos Estados­Membros, estando igualmente prevista a possibilidade de efectuar missões destinadas a avaliar a situação económica real do Estado-Membro e a identificar eventuais riscos ou dificuldades no cumprimento dos objectivos deste regulamento. Apoio a possibilidade que é dada à Comissão de poder realizar missões de vigilância adicionais e que possa associar o BCE a essas visitas.

 
  
MPphoto
 
 

  Mário David (PPE), por escrito. Neste relatório, destaca-se a proposta pela redução da divida soberana com base numa taxa média num período de 3 anos, por contraposição a uma taxa fixa anual pelo mesmo período anteriormente defendida pela Comissão. Voto favoravelmente estas alterações, por considerar que representam um instrumento legislativo importante para o desenvolvimento de uma acção correctiva que assegure a sustentabilidade fiscal dos Estados-Membros. Sublinho que, com a aprovação deste documento, a Comissão passa a ter responsabilidades em termos de coordenação e supervisão, assumindo uma posição mais dinâmica na avaliação e acompanhamento do desempenho de cada Estado-Membro. Trata-se de um passo importante para a reestruturação, reforço e para um maior dinamismo da Política de Estabilidade e Crescimento Europeia. Gostaria, por fim, de enfatizar que só uma coordenação económica efectiva poderá conduzir a uma UE mais coesa e mais competitiva e não posso deixar de criticar o facto de que propostas feitas pela Comissão em 15 de Setembro de 2010 só tenham merecido o Acordo do Conselho mais de um ano depois.

 
  
MPphoto
 
 

  Ioan Enciu (S&D), în scris. − Am votat în favoarea acestui raport deoarece consider că prevenirea şi corectarea dezechilibrelor macroeconomice constituie un instrument puternic pentru a aborda problema echilibrului delicat, generată în special de tendinţele structurale pe termen mediu şi lung, de discrepanţele tot mai accentuate din cadrul Uniunii, precum şi de efectele de propagare ale politicilor statelor membre individuale. Actuala consolidare a guvernanţei economice trebuie să fie însoţită de consolidarea legitimităţii democratice a deciziilor luate, fapt care necesită o implicare directă nu numai a părţilor interesate relevante, ci şi a parlamentelor naţionale şi a Parlamentului European pe tot parcursul procesului. Experienţa acumulată de către uniunea economica şi monetară, în prima sa decada de funcţionare, a arătat necesitatea clară a unui cadru de guvernanţă economică îmbunătăţit, care ar trebui să se bazeze pe o asumare mai puternică la nivel naţional a normelor şi a politicilor convenite de comun acord şi pe un sistem mai solid de supraveghere, la nivel european, a politicilor economice naţionale.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Abstive-me na votação do relatório sobre a aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos, porque integra um pacote legislativo sobre governação económica cujas medidas se resumem quase exclusivamente a sanções, o que trará consequências negativas para a economia europeia e para os cidadãos europeus. A austeridade por si só não resolverá a crise na zona euro. São necessárias políticas de consolidação das contas públicas, que promovam o crescimento inteligente, a coesão social e o emprego.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório, da responsabilidade de Diogo Feio, debruça-se sobre uma proposta de regulamento do Conselho que altera o Regulamento (CE) n.º 1467/97 do Conselho relativo à aceleração e clarificação da aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos e insere-se no pacote legislativo de governação económica que o Parlamento Europeu vota nesta sessão. A crise económica e financeira mundial - que tarda em dar sinais de abrandar - veio comprovar a necessidade, por parte da União Europeia, de uma melhor coordenação e supervisão das políticas económicas da União Económica e Monetária. Entre as situações que têm merecido a atenção dos economistas e dos políticos, situa-se o controle dos défices excessivos e os desequilíbrios macroeconómicos dos Estados-Membros. O dilema com que nos debatemos é: como controlar os défices excessivos e assegurar o crescimento económico? O novo pacote legislativo responde a esta questão: supervisão muito mais forte no Pacto de Estabilidade e Crescimento, aumento da responsabilidade e da transparência de modo a termos, nos Estados-Membros, finanças públicas sustentáveis. Assim, voto favoravelmente este relatório, cujas propostas se inserem numa reforma mais abrangente realizada no âmbito da Estratégia EUROPA 2020, e espero que contribuam para a criação de uma economia mais forte e sustentável.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Este relatório, parte integrante do chamado pacote da governação económica, insere-se na mesma filosofia dos demais. Com o pretexto de dotar a União Europeia dos meios necessários para prevenir futuras crises, reforçam-se as políticas e orientações que estão, em boa medida, na base da presente crise.

Mas porque não é fácil fazê-lo, pelo menos com a anuência dos cidadãos, procura-se o reforço do directório que comanda os destinos da UE, nele concentrando mais e mais poder económico e político, afastando as decisões dos cidadãos, das estruturas de poder que controlam e que lhes são próximas. Aperta-se ainda mais o garrote sobre os Estados-Membros, em especial sobre os países de economias mais frágeis, e sobre os seus povos. Estas novas regras reforçam o papel de supervisão da Comissão; reforçam a ingerência nas políticas económicas, sociais, orçamentais e fiscais, com o argumento de evitar a ocorrência de défices orçamentais e dívida excessivos, prevendo a aplicação de sanções aos Estados-Membros mais fragilizados.

Este conjunto de seis diplomas legais regula também o chamado Semestre Europeu (verificação anual dos orçamentos nacionais), prevê audições aos ministros das Finanças dos Estados-Membros no Parlamento Europeu e estabelece um mecanismo de sanções mais célere, incluindo multas elevadas. Em lugar de atender às dificuldades dos mais frágeis, somam-se-lhes mais dificuldades.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. O Parlamento Europeu aprovou, hoje, o chamado pacote legislativo da governação económica, com o argumento de que visam dotar a UE dos meios necessários para prevenir futuras crises. Mas, na realidade, do que se trata é do reforço do poder económico e político que domina a União Europeia, estabelecendo um garrote para os Estados-Membros e os seus povos, sobretudo dos países de economias mais frágeis.

Estas novas regras reforçam o papel de supervisão da Comissão, de ingerência nas políticas económicas, sociais, orçamentais e fiscais com o argumento de evitar a ocorrência de défices orçamentais e dívida excessivos, prevendo a aplicação de sanções aos Estados-Membros mais fragilizados e a aplicação de novos indicadores para detectar os chamados desequilíbrios macroeconómicos.

Este conjunto de seis diplomas legais regula também o chamado Semestre Europeu (verificação anual dos orçamentos nacionais), prevê audições aos ministros das Finanças dos Estados-Membros no Parlamento Europeu e estabelece um mecanismo de sanções mais célere, incluindo multas elevadas.

Alguns dos textos legislativos foram aprovados por uma escassa maioria, com os deputados de esquerda e centro-esquerda a votarem contra ou a absterem-se na votação de várias partes do pacote por considerarem que a legislação se centra demasiado na disciplina orçamental e na austeridade, em detrimento do crescimento económico e do emprego. Por isso votámos contra.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Koordinácia hospodárskych politík štátov Únie, ako sa ustanovuje v Zmluve o fungovaní Európskej únie, by mala znamenať dodržiavanie hlavných zásad zameraných na stabilné ceny, zdravé verejné financie a menové podmienky a udržateľnú platobnú bilanciu. Pakt o stabilite a raste sa zakladá na zdravých verejných financiách ako prostriedkoch posilňovania podmienok cenovej stability a silného udržateľného rastu podporeného finančnou stabilitou a vhodného na vytváranie zamestnanosti. Je nevyhnutné zlepšiť spoločný rámec pre správu ekonomických záležitostí v súlade s vysokou úrovňou integrácie, ktorú dosiahli hospodárstva členských štátov v EÚ a najmä v eurozóne. Je potrebné posilniť pravidlá v oblasti rozpočtovej disciplíny. Na vykonávanie existujúceho postupu pri nadmernom deficite na základe kritéria deficitu a kritéria dlhu je nevyhnutné určiť numerickú referenčnú hodnotu, na základe ktorej sa posúdi, či sa pomer štátneho dlhu k HDP dostatočne znižuje a vyhovujúcim tempom približuje k referenčnej hodnote. Odkazy uvedené v nariadení (ES) č. 1467/97 by mali zohľadňovať nové číslovanie článkov ZFEÚ a nahradenie nariadenia Rady (ES) č. 3625/93 nariadením Rady (ES) č. 479/2009 z 25. mája 2009 o uplatňovaní protokolu pri postupe pri nadmernom schodku, ktorý tvorí prílohu k Zmluve o založení Európskeho spoločenstva. Domnievam sa teda, že nariadenie (ES) č. 1467/97 by sa malo príslušne zmeniť a doplniť.

 
  
MPphoto
 
 

  Vicky Ford (ECR), in writing. − I abstain as the effect of this report will be within the eurozone. Whilst I welcome measures to enforce stronger fiscal discipline, I also respect the rights of Members from those countries to make their own decisions on this report.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – J'ai voté contre le rapport Feio car il ne permet en aucun cas d'assurer durablement la sortie de la crise financière, économique et sociale. En se cantonnant uniquement à une dimension punitive, le paquet gouvernance économique enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation et d'investissement pour l'avenir, ce rapport fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance, en détruisant des emplois, et empêchera donc de fait le retour à l'équilibre budgétaire. L'assainissement des finances publiques ne doit pas aller sans une politique de croissance et de reprise, et ce paquet de gouvernance économique n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute-puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Gerald Häfner (Verts/ALE), schriftlich. Wir sind feige und gelähmt. Starren auf die "Finanzmärkte" wie das Kaninchen auf die Schlange. Wir lassen uns von den "Märkten" das Handeln diktieren - ohne zu verstehen, dass es sich dabei nur um Scheinriesen handelt, deren Macht von uns geliehen ist: geliehen von Gesetzgebern, die ihrer verdammten Pflicht, das Geld- und Finanzwesen durch den Erlaß angemessener Rechtsordnungen sinnvoll zu regulieren, nicht ernsthaft und unerschrocken nachkommen. Alle Maßnahmen zielen darauf, "das Vertrauen der Märkte wiederzugewinnen". Doch dabei verspielen wir etwas viel wichtigeres: das Vertrauen der Bürger - deren Geld wir mit immer neuen Versprechen in ein Faß ohne Boden werfen, die wir für die exorbitanten Gewinne multinationaler Finanzjongleure bluten lassen und die wir bei all diesen Entscheidungen regelmäßig übergehen. Weichenstellungen gigantischen Ausmaßes und mit jahrzehntelangen, dramatischen Folgen für jede/n einzelne/n treffen wir hinter dem Rücken der Bürger ohne substanzielle und ergebnisoffene öffentliche Diskussion. Die Bürger werden zu ohnmächtigen Zuschauern degradiert. Das kann nicht ohne Folgen bleiben. Wir züchten geradezu die Wut, Frustration, Politik- und Europaverdrossenheit, die unser Gemeinwesen zersetzt. Ich tue mich deshalb mit Entscheidungen wie dieser immer schwerer. Nicht, weil ich keine Meinung dazu habe. Ich habe eine klare Position. Aber das ist nicht der Maßstab. Sondern: Was wollen die Bürger Europas. Wir sollten sie endlich fragen.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi reglamento paskirtis – išvengti didelių biudžeto politikos klaidų, kurios galėtų kelti riziką viešųjų finansų tvarumui. To siekiama valstybes nares įpareigojant vengti perviršinio valdžios sektoriaus deficito, kuris nustatomas remiantis dviem pagrindiniais kriterijais: deficitu ir skola. Pagal perviršinio deficito procedūrą (PDP), kurią taikant įgyvendinamas draudimas turėti perviršinį deficitą, numatyta veiksmų, kurių reikėtų imtis, seka. Ši sistema remiasi vykdymo užtikrinimo mechanizmu, pagal kurį numatomos finansinės sankcijos už šio reglamento nuostatų nesilaikymą. Būtina Stabilumo ir augimo pakto korekcinės dalies reforma, kad būtų pašalinti trūkumai, išryškėję įvykus ekonomikos ir finansų krizei. Taigi pasiūlyme pagrindinis dėmesys kreipiamas į šias priemones: ketinama pradėti taikyti PDP skolos kriterijų. Ši priemonė – tai atsakas į tai, kad iki šiol skolos kriterijus atliko antraeilį vaidmenį, nors abu (deficito ir skolos) kriterijai turėtų būti lygiaverčiai; euro zonos valstybėms narėms nustatomos naujos finansinės sankcijos, siekiant užkirsti kelią perviršiniam bendrajam deficitui, o jam susidarius, kuo greičiau jį koreguoti; nustatyti aiškesnę ir lankstesnę sistemą Komisijai teikti galimas rekomendacijas. Taigi pagrindinis šio pasiūlymo tikslas – neleisti atsirasti perviršiniam deficitui ir jį koreguoti, išvengti didelių biudžeto politikos klaidų ir nustatyti išsamias taisykles, kurių turi būti laikomasi taikant perviršinio deficito procedūrą.

 
  
MPphoto
 
 

  Cătălin Sorin Ivan (S&D), în scris. − Acest raport reprezintă practic continuarea şi extinderea logicii greşite a raportului Wortmann-Kool privind supravegherea pozițiilor bugetare și supravegherea și coordonarea politicilor economice. De aceea, am ales să votez împotriva acestui raport.

 
  
MPphoto
 
 

  tVladimír Maňka (S&D), písomne. − Toto nariadenie určuje odporúčania, varovania a nakoniec aj sankcie pre tie členské štáty eurozóny, ktoré nedodržujú pravidlá Paktu stability a rastu o 3-percentnom deficite a 60-percentnom dlhu. Logika nariadenia je taká istá ako pri správe o preventívnom nástroji Paktu (Wortmann-Kool), a teda trpí rovnakými nedostatkami. Výsledkom bude, že ciele dlhodobého rastu, modernizácie a udržateľnosti sa budú musieť podriadiť krátkodobým rozpočtovým a trhovým tlakom. Nariadenie sa zakladá na politicky zaujatej koncepcii rozpočtovej konsolidácie, ktorá preferuje škrty vo výdavkoch na úkor zvyšovania rozpočtových príjmov. Takýmto spôsobom prispieva k demontáži štátu. Preto som hlasoval proti.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the view that the Commission should have a stronger and more independent role in the enhanced surveillance procedure. This concerns Member-State-specific assessments, monitoring, missions, recommendations and warnings. In addition, the role of the Council needs to be reduced in the steps leading to potential sanctions and the reversed qualified majority voting in the Council needs to be used wherever possible in accordance with the TFEU. The member of the Council representing the Member State concerned and those that are not complying with the Council recommendations to take corrective action under the Stability and Growth Pact or to address excessive macroeconomic imbalances should not participate in the vote.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Occorre una soluzione globale e integrata per la crisi del debito nell'area dell'euro, dato che finora un approccio frammentario non ha funzionato. È giusto che il Parlamento abbia chiarito questo aspetto. Concordo anche sul fatto che la Commissione assuma un ruolo più incisivo ed indipendente.

È prioritario che ci sia un’azione convinta per il rilancio della stabilità dell’euro. Occorre che il meccanismo permanente di risoluzione delle crisi sia adottato con la procedura legislativa ordinaria e ispirato al metodo dell'Unione. Per queste ragioni il mio voto alla relazione Feio è favorevole.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce texte impose l'accélération des procédures de correction des déficits des États membres. Une procédure plus rapide encore sera mise en œuvre en cas de "déficit prévu et délibéré". En cas de non-respect des consignes de la Commission et du Conseil, l'État sera immédiatement sanctionné. Seule dérogation prévue, hors catastrophe économique, la mise en place d'un système de retraite par capitalisation. Ainsi est instituée une sorte de fédéralisme autoritaire et arbitraire qui tuera l'idée européenne et défigurera l'idée fédérale. Je vote contre.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O quadro comum de governação económica necessita de ser melhorado, nomeadamente no que respeita ao reforço da supervisão orçamental, em conformidade com o elevado grau de integração alcançado entre as economias dos Estados ¬Membros na União Europeia, em especial na área do euro. Ao ter em conta as reformas sistémicas dos regimes de pensões entre os factores relevantes, o elemento central a considerar deverá ser se essas reformas reforçarão a sustentabilidade a longo prazo do sistema global de pensões, sem todavia aumentarem os riscos para a situação orçamental a médio prazo. Por forma a facilitar o cumprimento das recomendações e notificações para correcção de situações de défice excessivo emitidas pelo Conselho, é necessário que as mesmas definam objectivos orçamentais anuais compatíveis com a necessária melhoria da situação orçamental, em termos corrigidos de variações cíclicas e líquidos de medidas extraordinárias e temporárias. Neste contexto, o valor de referência anual de 0,5% do PIB deve ser entendido como base média anual.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − En este informe se detallan los pasos a seguir y los tiempos para la reducción del déficit público, siempre, claro está, sobre la base de políticas de austeridad y recortes: durante 3 años consecutivos se tendrá que reducir el 5% la deuda pública en los Estados donde ésta supere el 60% del PIB, inclusive aquellos Estados donde el déficit sea inferior a la barrera del 3% del PIB. De nuevo, este informe propone, para crear crecimiento y desarrollo, la limitación del gasto público. Esto, a mi juicio y a juicio de mi grupo parlamentario, supone una contradicción en sí mismo. Así que de nuevo he votado decididamente en contra de este informe.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − Cari Colleghi, sostengo con convinzione la relazione dell'onorevole Feio. E' fondamentale che nella valutazione non si guardi solo al deficit ma anche al debito. Va, quindi, in questo senso l'inserimento del criterio numerico per la riduzione del debito pubblico al “ritmo adeguato” richiesto dal Trattato, in base al quale la differenza tra il debito pubblico corrente e il valore di riferimento del 60 per cento dovrà essere ridotta al ritmo medio di un ventesimo nell'arco di 3 anni. Un altro fattore fondamentale riguarda il fatto che nell’applicare la regola sul debito pubblico, la Commissione dovrà prendere in considerazione “tutti gli altri fattori rilevanti” (tra cui figurano il debito privato e le caratteristiche del sistema bancario), e ciò è fondamentale per i paesi con un alto risparmio privato.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Dentro do pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro, foi igualmente votado o presente projecto de parecer que diz respeito à proposta da Comissão que altera o regulamento relativo à aceleração e clarificação da aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos. Votei favoravelmente o presente relatório por acompanhar, no essencial, as preocupações do relator, designadamente no que se refere aos seguintes pontos: 1) a execução da supervisão orçamental dever estar subordinada aos grandes objectivos da UE; 2) o controlo das regras de disciplina orçamental dever ter em consideração não só às graves crises económicas, mas também as crises sociais susceptíveis de ter um impacto sobre a situação financeira dos governos; 3) as multas aplicadas aos Estados­Membros que não cumpram as respectivas recomendações deverem ser utilizadas no apoio ao cumprimento dos objectivos a longo prazo da UE em matéria de investimento e emprego e não ser distribuídas pelos Estados­Membros que não são objecto de qualquer procedimento relativo aos défices excessivos, como propunha a Comissão, e 4) a consulta regular dos parceiros sociais e uma maior participação dos parlamentos nacionais deverem constituir-se como os pré-requisitos necessários para um quadro de supervisão credível e transparente.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. A disciplina orçamental dos diversos Estados-Membros é condição necessária para o equilíbrio do espaço comunitário no seu todo. Neste contexto, como é sabido, a eficácia do controlo afigura-se mais eficiente do que a gravidade da sanção. Justifica-se, assim, a preocupação em garantir a celeridade dos procedimentos de défice excessivo. Todavia, qualquer alteração que se faça ao quadro regulativo não pode ignorar a situação presente, nem a necessidade de garantir aos Estados um período de adaptação que lhes permita reconduzir a sua actuação aos limites postulados pelo direito comunitário.

 
  
MPphoto
 
 

  Crescenzio Rivellini (PPE), per iscritto. − Si è votato, oggi, durante la sessione plenaria di Strasburgo, la relazione sull'attuazione della procedura per i disavanzi eccessivi.

La relazione del collega Diogo Feio sostiene essenzialmente l'approccio della Commissione, sebbene con alcuni cambiamenti. Il cambiamento maggiore consiste nella richiesta di riduzione del debito su un ammontare medio nell'arco di tre anni invece che considerare un ammontare fisso per ogni singolo anno.

Inoltre, la lista dei fattori rilevanti che sono presi in considerazione durante gli accertamenti è stata modificata ed aggiornata. Infine gli Stati membri con una deroga potranno applicare i regolamenti qualora lo vorranno.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Against both amended proposal and legislative resolution. Even though the Council accepted the EP wording (Green suggestion) that due account should be taken of the influence of the cycle on the pace of debt reduction and that other relevant factors should be taken into account in the EDP, the rule in itself remains pro-cyclical and as such is hardly credible.

 
  
MPphoto
 
 

  Kay Swinburne (ECR), in writing. − The ECR has always supported the eurozone’s efforts to find a way out of the crisis and to ensure that it does not happen again. It is regrettable, however, that the chosen way of doing so requires that the whole of the EU, and not just the eurozone, must be subject to the new and intrusive powers that have been handed to the Commission through the economic governance package. The ECR cooperated fully to make the new system as effective, accountable and transparent as possible and to reduce its impact on the Member States outside the eurozone. It is a shame that governmental profligacy and contempt for the Stability and Growth Pact has required such a system to be put in place, and we hope that all Member States have now learnt that fiscal prudence is essential at all times, and not just when times are bad. Even though we have not been able to support this report, we hope that Parliament’s vote will go some way towards restoring the faith of the markets that proper action is being taken. But from now on, it is for the eurozone to sort out the mess in which it finds itself.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Teixeira (PPE), por escrito. O pacote legislativo da governação económica deve ser afirmado como um instrumento fundamental da União Europeia para prevenir futuras crises e fomentar a competitividade económica. Um quadro regulamentar adequado é necessário para atingir objectivos fulcrais como o relançamento da economia europeia e da afirmação do seu mercado interno, a sustentabilidade dos sistemas de pensões e as reformas estruturais no sentido de fomentar o emprego e garantir a flexibilidade e a segurança no mercado de trabalho. Neste contexto, uma aceleração e uma clarificação da aplicação do procedimento relativo aos défices excessivos são fundamentais para medir e controlar a dinâmica da dívida na zona Euro e uma revisão das regras existentes deve ser feita para evitar o agravamento das situações existentes e permitir um quadro mais claro e mais flexível para futuras recomendações da Comissão. Uma governação económica europeia, com um método comunitário mais forte, deve ser uma preocupação comum a todos os Estados-membros. Para o sucesso desta governação europeia, deve existir um reforço da responsabilidade dos Estados-Membros e dos seus parlamentos nacionais, devendo os programas nacionais de reforma contribuir para uma abordagem integrada orientada pelo objectivo do crescimento e da criação de emprego. Pelas razões descritas, votei a favor do relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. − Am votat împotriva raportului privind aplicarea procedurii de deficit excesiv întrucât pachetul privind guvernanța economică introduce doar măsuri de austeritate și nu conferă statelor membre posibilitatea de a investi în măsuri de creștere economică și de creare de locuri de muncă.

Obiectul procedurii de deficit bugetar excesiv este prevenirea deficitelor publice excesive și stimularea corectării lor. Respectarea disciplinei bugetare este examinată pe baza criteriului deficitului public și a criteriului datoriei publice. Consiliul decide cu privire la existența unui deficit excesiv în decurs de două luni și face recomandări statului membru respectiv. Recomandarea Consiliului stabilește un termen limită de șase luni pentru ca respectivul stat să întreprindă acțiuni concrete și un termen limită pentru corectarea deficitului excesiv, care trebuie să se realizeze în anul următor constatării acestuia. Consiliul invită statul membru să atingă obiective bugetare anuale care să permită reducerea deficitului de cel puțin 0,5% din PIB ca valoare de referință, pentru a se asigura corectarea deficitului excesiv în termenul limită prevăzut de somație.

Consider că aceste măsuri de austeritate limitează flexibilitatea statelor membre în definirea propriului set de măsuri care să asigure o dezvoltare economică și socială și, implicit, să contribuie, pe termen mediu și lung, la reducerea deficitului excesiv.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Uzlabotai ekonomikas pārvaldības sistēmai ES ir jābalstās uz savstarpēji saskaņotām politikas nostādnēm ilgtspējīgas izaugsmes un nodarbinātības uzlabošanai, kas balstītas uz Stabilitātes un izaugsmes pakta pamatprincipiem.

Īpaša uzmanība jāpievērš gan iekšējā tirgus attīstībai, gan starptautiskās tirdzniecības un konkurētspējas veicināšanai, efektīvam valstu budžetu regulējumam, makroekonomisku svārstību novēršanai, efektīvākai finanšu tirgus uzraudzībai un regulējumam.

Lai to panāktu, vispirms ir nepieciešams pieņemt konkrētas prasības valstu budžetiem līdz ar sankcijām šo prasību ilglaicīgas neievērošanas gadījumā. Ziņojumā ir noteikts — nepiemērotas budžeta sistēmas vai pārlieka budžeta deficīta gadījumā, dalībvalstij tiek noteiktas prasības, kas jāizpilda ne vēlāk kā sešu mēnešu laikā. Ja situācija ir sevišķi kritiska, dalībvalstij var likt rīkoties trīs mēnešu laikā, lai budžeta deficīts tiktu samazināts gada laikā.

Lai nodrošinātu nepieciešamo disciplīnu eirozonas dalībvalstu starpā, ir panākta vienošanās par pastiprināta uzrauga lomas piešķiršanu Komisijai, kura turpmāk ne vien izvērtēs ekonomisko situāciju dalībvalstīs, bet arī dosies speciālās uzraudzības misijās uz tām — ja nepieciešams, Eiropas Centrālās bankas pavadībā.

Ir paredzētas arī sankcijas — naudassods līdz 0,5 % no valsts IKP, kas tiktu iemaksāts Eiropas finanšu stabilitātes instrumenta budžetā.

Šie visi ir būtiski soļi ceļā uz saskaņotu monetāro politiku, bez kuras nevar eksistēt vienotas valūtas savienība.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Die langfristige Tragfähigkeit der öffentlichen Finanzen ist zentraler Punkt, um einer Situation, wie wir sie heute haben, künftig vorzubeugen. Der Beschluss, dass in einem Mitgliedstaat ein übermäßiges Defizit besteht, wird vom Rat – unter Berücksichtigung der Entwicklungen bei der mittelfristigen Wirtschaftslage einschließlich der Beiträge aufgrund von Arbeit, Kapitalbildung und des Faktors Produktivität, der Entwicklungen bei den mittelfristigen Hauhaltspositionen und den Entwicklungen des mittelfristigen Staatschuldenstandes sowie dessen Dynamik und Nachhaltigkeit – erlassen. Bei der Bewertung der Einhaltung des Defizit- und Schuldenstandskriteriums wird auch die Umsetzung von Rentenreformen angemessen berücksichtigt angesichts künftiger Herausforderungen, eine vorausschauende Maßnahme. Ich habe dem Bericht zugestimmt.

 
  
  

Informe: Vicky Ford (A7-0184/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Reprovo este relatório. A coordenação das políticas económicas dos Estados-Membros da União Europeia deve estar prioritariamente focada na criação de emprego e na luta contra a exclusão social, não apenas no equilíbrio dos preços e das finanças.

 
  
MPphoto
 
 

  Elena Oana Antonescu (PPE), în scris. − În mai multe țări, poziţiile bugetare aparent solide din perioada de dinainte de criză mascau o dependenţă puternică de veniturile excepționale pentru finanţarea cheltuielilor; scăderea acestor venituri a contribuit la creşterea abruptă a deficitelor bugetare.

Pentru a răspunde acestor neajunsuri, este nevoie de o coordonare şi de o supraveghere a politicii bugetare care să vizeze consolidarea Pactului de stabilitate și creștere prin dotarea acestuia cu instrumente de executare mai eficace şi prin completarea Pactului cu dispoziţii referitoare la cadrele bugetare naţionale. Cadrul bugetar este menit să garanteze că statele membre aplică politici bugetare prudente, astfel încât să nu fie necesară adoptarea unor forme mai stricte de coordonare pentru a evita periclitarea sustenabilităţii finanţelor publice și potențialele consecinţe negative pentru întreaga uniune economică și monetară.

În consecinţă, statele membre sunt invitate să prezinte programe de stabilitate şi convergenţă în care să își precizeze planurile de atingere a obiectivelor bugetare pe termen mediu, care sunt definite ca procent din PIB în termeni structurali.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Une meilleure gouvernance économique nécessite la mise en place d’ « exigences minimales » sur le plan budgétaire. Ces exigences permettront non seulement d’éviter des déficits excessifs mais également d’être mieux préparé en cas de récession économique. C’est la raison pour laquelle l’Union européenne, dans le cadre des six propositions qui figurent dans le « Paquet de la gouvernance », a décidé d’instaurer des mesures dont la publication des prévisions macroéconomiques et l’indépendance des dispositifs statistiques rendront les politiques budgétaires des Etats membres plus transparentes et mieux encadrées. Ces mesures sont reprises dans le rapport Ford qui prône plus d’indépendance des dispositifs statistiques. Etant pour le renforcement des cadres budgétaires des Etats, j’ai donc voté en faveur du rapport Ford.

 
  
MPphoto
 
 

  Regina Bastos (PPE), por escrito. As propostas da Comissão relativas à melhoria da governação económica revestem-se da maior importância para o futuro da UE e para o crescimento económico. O presente relatório, que apoiei, estabelece normas específicas aplicáveis aos quadros orçamentais dos Estados-Membros, necessários para garantir o cumprimento das obrigações dos Estados-Membros, em matérias de evitar défices orçamentais excessivos. Defende a necessidade dos Estados-Membros criarem sistemas contabilísticos que abranjam, de forma integral e consistente, todos os sectores da administração pública; acresce que os Estados Membros deverão assegurar que o seu plano orçamental se baseie em previsões macroeconómicas e orçamentais realistas, recorrendo, para isso, às informações mais actualizadas. Todos os organismos e fundos das administrações públicas que não fazem parte dos orçamentos ordinários a nível dos subsectores devem ser identificados e apresentados, juntamente com outras informações pertinentes, no âmbito do procedimento orçamental anual. O planeamento orçamental deve basear-se no cenário macro-orçamental mais provável ou num cenário mais prudente. Com a finalidade de apoiar os Estados-Membros na elaboração das suas previsões orçamentais, deverá a Comissão fornecer previsões da despesa da UE, com base no nível da despesa programada no âmbito do quadro financeiro Plurianual.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a Resolução legislativa por concordar que um elemento fundamental para assegurar a utilização de previsões realistas para a condução das políticas orçamentais é a transparência, que implica a publicação não só da previsão oficial macroeconómica e orçamental elaborada para fins de planeamento orçamental, mas também das metodologias, dos pressupostos e dos parâmetros relevantes que serviram de base à elaboração dessas previsões dada a interdependência entre os orçamentos dos Estados-Membros e o orçamento da União, a fim de apoiar os Estados-Membros na elaboração das suas previsões orçamentais, a Comissão deve fornecer previsões da despesa da UE, com base no nível da despesa programada no âmbito do quadro financeiro plurianual.

 
  
MPphoto
 
 

  Carlos Coelho (PPE), por escrito. A actual crise económica, financeira e social demonstrou que o modelo de governação económica em vigor na União não funcionou: o quadro de supervisão revelou-se muito frágil e as regras do Pacto de Estabilidade e Crescimento não foram respeitadas.

Concordo por isso com o pacote de medidas que a Comissão Europeia apresentou sobre a governação económica, que deverá ter um papel decisivo para a prevenção de crises futuras e para o reforço da competitividade europeia e do crescimento económico. Apoio o Relatório Ford sobre os requisitos para quadros orçamentais dos Estados-Membros. Aplaudo o facto de o Regulamento ser aplicável a todos os Estados-Membros da UE, estabelecendo um quadro legal necessário para um controlo efectivo e atempado do cumprimento das regras, com base numa análise fiável e independente.

Deverá, assim, contribuir para um aumento da transparência no processo de tomada de decisões, bem como da responsabilização dos decisores políticos. Apoio a possibilidade de os governos poderem actualizar o seu quadro orçamental a médio prazo, de modo a reflectir as suas novas prioridades políticas, embora deva claramente realçar as diferenças em relação ao anterior quadro orçamental.

 
  
MPphoto
 
 

  Mário David (PPE), por escrito. O relatório suporta, na sua generalidade, a posição da Comissão. Todavia, uma atenção especial é dada à necessidade de autonomia das instituições estatística e fiscal nacionais. Voto favoravelmente o presente relatório, por considerar que uma maior coordenação a nível dos orçamentos dos Estados-Membros, estejam ou não dentro do Euro é sempre preferível ao contrário, embora considere que se poderia ter ido mais longe nesta coordenação. Correndo o risco de me repetir, tenho mais uma vez que lamentar que propostas feitas pela Comissão em 15 de Setembro de 2010 só tenham merecido o Acordo do Conselho mais de um ano depois.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei contra o relatório sobre os requisitos aplicáveis aos quadros orçamentais dos Estados-Membros, porque integra um pacote legislativo sobre governação económica cujas medidas se resumem quase exclusivamente a austeridade e sanções, o que trará consequências muito negativas para a economia europeia e para os cidadãos europeus. A austeridade por si só não resolverá a crise na zona euro. São necessárias políticas de consolidação das contas públicas, que promovam o crescimento inteligente, a coesão social e o emprego e que prevejam, designadamente, a criação de um sistema de eurobonds e de uma taxa sobre as transacções financeiras.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. Se queremos realmente prevenir futuras crises, se queremos criar uma União económica coesa e responsável, se queremos enveredar por uma perspectiva de prevenção e de correcção, e se queremos apostar no crescimento sustentável, então, para este pacote ficar completo, era essencial ter esta directiva. Nesta directiva, encontramos um conjunto de premissas essenciais que, por altura da sua aplicação pelos governos nacionais, tornará as regras de política orçamental mais transparentes, nomeadamente na publicação de previsões e de desempenho orçamentais. Acredito que, com tudo aquilo que agora alcançamos, a União estará cada vez mais preparada para, de uma forma unida, coordenar e prevenir eventuais problemas, deficiências ou desequilíbrios. Por fim, queria agradecer à minha colega, Vicky Ford, por todo o seu esforço e desempenho na conclusão deste relatório.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. O presente relatório, da responsabilidade de Vicky Ford, debruça-se sobre uma proposta de directiva relativa os requisitos aplicáveis aos quadros orçamentais dos Estados-Membros da União Europeia. Esta proposta de directiva, que faz parte um pacote de seis actos legislativos (six pack - cinco regulamentos e uma directiva) e visa a melhoria da governação económica da UE, foi alvo de intensas negociações entre o Conselho e o Parlamento Europeu, que apresentou mais de 2000 propostas de alteração, tendo sido aprovada pelos Ministros das Finanças dos Estados-Membros da UE, sob a Presidência polaca do Conselho, no passado dia 16 de Setembro, em Wroclaw, na Polónia.

Esta directiva tem de ser aplicada de forma fiel e rigorosa, pois permitirá à União Europeia controlar e penalizar os Estados-Membros. Não pode ter, como muitas vezes acontece, um efeito puramente cosmético. Tem de ser eficaz e obrigar os países a disponibilizarem dados estatísticos idóneos que permitam um diagnóstico correcto da situação financeira de cada Estado-Membro. Congratulo-me com a aprovação desta directiva que constitui uma solução abrangente e integrada para combater a crise, introduz critérios de transparência e sanções para quem fornecer dados incorrectos e incentiva a responsabilidade orçamental ao estabelecer requisitos mínimos para os orçamentos nacionais.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Votámos contra este relatório, que se refere à proposta de directiva que estabelece os requisitos aplicáveis aos quadros orçamentais dos Estados-Membros, por constituir um dos mais graves atentados à sua soberania, situação que será ainda mais grave para aqueles da zona euro que sejam considerados em défice excessivo, e que, além da vigilância permanente por parte da Comissão Europeia, poderão ser sujeitos a sanções.

É uma directiva que faz parte do pacote legislativo relativo à denominada governação económica, constituído por seis diplomas legislativos, e que é um verdadeiro atentado aos direitos sociais e laborais, integrando-se também na cruzada da União Europeia contra a independência e soberania nacionais, patente no acordo final entre as três instituições – Parlamento Europeu, Conselho e Comissão Europeia.

O adiamento desta votação apenas serviu para confirmar o que já estava decidido. Os seus resultados visam um ataque sem precedentes aos direitos dos parlamentos nacionais e à Constituição da República Portuguesa, cujos deputados ficam condicionados pelas orientações da União Europeia sobre os orçamentos dos seus países, orientações essas cada vez mais neoliberais.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Je potrebné vychádzať zo skúseností získaných počas prvého desaťročia fungovania hospodárskej a menovej únie. Nedávny hospodársky vývoj predostrel nové výzvy týkajúce sa vykonávania fiškálnej politiky v Únii a najmä zdôraznil nevyhnutnosť jednotných požiadaviek, pokiaľ ide o pravidlá a postupy vytvárajúce rozpočtové rámce členských štátov. Vlády a podsektory verejnej správy členských štátov vedú systémy verejného účtovníctva, ktoré obsahujú prvky ako účtovníctvo, vnútorná kontrola, finančné výkazníctvo a audit. Mali by sa ich odlišovať od štatistických údajov, ktoré sa týkajú výsledkov verejných financií, založených na štatistických metodikách, a od prognóz alebo opatrení na tvorbu rozpočtu, ktoré sa týkajú budúcich verejných financií. Predpokladom zostavenia kvalitnej štatistiky porovnateľnej vo všetkých členských štátoch sú úplné a spoľahlivé postupy verejného účtovníctva pre všetky sektory verejnej správy. Na správne fungovanie rámca rozpočtového dohľadu Únie a dobre načasované monitorovanie umožňujúce prijímať rýchle opatrenia v prípade nepriaznivej rozpočtovej situácie je nevyhnutná dostupnosť fiškálnych údajov. Zásadným prvkom pri zaistení kvality týchto údajov je podľa môjho názoru transparentnosť, ktorá musí zahŕňať ich pravidelnú dostupnosť.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – J'ai voté contre le rapport Ford car il ne permet en aucun cas d'assurer durablement la sortie de la crise financière, économique et sociale. En se cantonnant uniquement à une dimension punitive, le paquet "gouvernance économique" enferme les États membres dans des politiques d'austérité.

Au lieu d'assurer des politiques de relance, de soutien à la consommation et d'investissement pour l'avenir, ce rapport fait payer la crise aux citoyens, en étouffant la croissance, en détruisant des emplois et en empêchant donc de fait le retour à l'équilibre budgétaire. L'assainissement des finances publiques ne doit pas aller sans une politique de croissance et de reprise, et ce paquet de gouvernance économique n'est rien d'autre qu'une abdication devant la toute-puissance des marchés financiers et des agences de notation. Un autre chemin était possible; la droite européenne devra assumer cette lourde responsabilité de ne pas l'avoir choisi.

 
  
MPphoto
 
 

  Juozas Imbrasas (EFD), raštu. − Pritariau dokumentui, kadangi pagrindinis šio pasiūlymo tikslas – skatinti fiskalinę atsakomybę nustatant minimalius nacionalinių sistemų reikalavimus ir užtikrinti perviršinio deficito procedūros veiksmingumą. Siekiama nustatyti išsamias taisykles, kurių turi būti laikomasi taikant perviršinio deficito procedūrą.

 
  
MPphoto
 
 

  Jarosław Kalinowski (PPE), na piśmie. − Mądre planowanie i zarządzanie budżetowe jest podstawą stabilizacji finansów publicznych. Kryzys finansowy, który dotknął strefę euro oraz pozostałe kraje członkowskie, uświadomił nam potrzebę wprowadzenia zmian w kwestii zarówno ram budżetowych, jak i ram nadzoru. Zmiany te pomogą przywrócić zaufanie rynków do państw członkowskich Unii Europejskiej, zaufanie, które utraciliśmy poprzez słabą kontrolę rozmiaru deficytów krajowych. Należy zwrócić uwagę, że nie może się to odbywać kosztem wspierania zrównoważonego wzrostu, który jest podstawą zwiększania poziomu zatrudnienia oraz wydajności i spójności społecznej.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Táto smernica Rady zavádza pravidlá ohľadom rozpočtových rámcov členských štátov v súvislosti s dodržiavaním ich záväzkov voči EÚ, najmä v oblasti deficitu. Tiež zavádza pravidlá rozpočtového plánovania členských štátov.

Správa nepovažuje rozpočet za nástroj na zlepšenie hospodárskej situácie členských štátov. Znižovanie dlhu a vyrovnaný rozpočet vníma ako ciele samé o sebe, bez ohľadu na možné využitie rozpočtovej politiky na nápravu makroekonomických nerovnováh. Smernica zníži kapacitu národných vlád reagovať na hospodárske prepady. Preto som hlasoval proti.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I welcome the fact that this report says: The Stability and Growth Pact and the complete economic governance framework should complement and be compatible with a Union strategy for growth and jobs.

 
  
MPphoto
 
 

  Mario Mauro (PPE), per iscritto. − Sono d’accordo sul fatto che la necessità di una soluzione globale e integrata alla crisi debitoria della zona euro discende dal fatto che l'approccio frammentario non ha finora funzionato.

Realizzare e mantenere un mercato unico dinamico va considerata parte integrante del normale e corretto funzionamento dell'Unione economica e monetaria. Il mio voto alla relazione Ford sulla proposta di direttiva del Consiglio relativa ai requisiti per i quadri di bilancio degli Stati membri è favorevole.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – Ce rapport met en place un "Semestre européen plus" en organisant le contrôle des cadres budgétaires pluriannuels des États membres. Il oblige à la publication trimestrielle des niveaux d'endettement et de déficit de chaque État membre et des comptes détaillés de toutes ses administrations centrales comme locales, comme y sont contraintes les entreprises dans le modèle libéral. Les agences de notation n'ont plus qu'à se servir! Je vote contre ce texte. Les Français l'aboliront.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. As previsões macroeconómicas e orçamentais erróneas e irrealistas podem prejudicar consideravelmente a eficácia do planeamento orçamental e, consequentemente, comprometer o empenho no cumprimento da disciplina orçamental, ao passo que a transparência e a discussão das metodologias previsionais podem aumentar significativamente a qualidade dessas mesmas previsões.

A transparência constitui um elemento fundamental para assegurar a utilização de previsões realistas na condução das políticas orçamentais, o que implica a publicação não só da previsão macroeconómica e orçamental oficial que é elaborada para fins de planeamento orçamental, como também das metodologias, dos pressupostos e dos parâmetros relevantes que serviram de base à elaboração das referidas previsões.

A fim de facilitar a elaboração das previsões utilizadas no planeamento orçamental e clarificar as diferenças entre as previsões da Comissão e as dos Estados-Membros, cada Estado-Membro deve ter a oportunidade de discutir anualmente com a Comissão os pressupostos subjacentes à elaboração das previsões macroeconómicas e orçamentais.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Este informe trata sobre los organismos nacionales y europeos que deben velar por el rigor presupuestario en los presupuestos nacionales, y de que éstos estén en línea con el de la UE. Si bien parecería un informe inofensivo, está de nuevo basado en crear los mecanismos para que los Estados miembros cumplan con los requisitos de control del déficit público a través del recorte del gasto. Por tanto, de nuevo he votado en contra.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − The resolution is meant to contribute to stronger economic and budgetary coordination for the EU as a whole and for the euro area in particular. As a result, the EU’s interdependent economies will be better placed to chart a path to growth and job creation. I voted in favour.

 
  
MPphoto
 
 

  Vital Moreira (S&D), por escrito. Apesar de me ter abstido na votação de alguns dos relatórios do chamado pacote de governo económico, considero este conjunto legislativo um notável progresso na integração das políticas orçamentais e das políticas económicas dos Estados-Membros, em ordem a reforçar a disciplina orçamental e a diminuir os desequilíbrios macroeconómicos e as assimetrias de competitividade, que são condições de estabilidade do euro, da retoma económica e da competitividade externa da economia europeia.

Este pacote legislativo corrige algumas das principais insuficiências na arquitectura do euro e da união monetária, que tinham sido há muito identificadas. Se este novo regime tivesse sido instituído no início da união monetária, é muito provável que a UE tivesse resistido de outra maneira à crise bancária, e depois económica, de 2008, e poderia ter sido poupada à actual crise da dívida pública.

Se não pudemos evitar a crise, ao menos que tiremos lições dela para evitar novas crises no futuro. De resto, a aprovação deste pacote legislativo envia uma forte mensagem de confiança aos mercados financeiros e aos agentes económicos, quanto às garantias de estabilidade do euro. Por isso é de saudar a aprovação desta profunda reforma.

 
  
MPphoto
 
 

  Alfredo Pallone (PPE), per iscritto. − I bilanci nazionali sono al centro del controllo della Commissione e sono il punto di partenza per avere delle politiche finanziarie sane e sostenibili. Occorre quindi partire dai requisiti minimi che le procedure del bilancio pubblico devono soddisfare a livello sia centrale sia locale, per far sì che siano rispettati determinati parametri e soprattutto per permettere la comparabilità e l'analisi dei dati. E per evitare perdite di tempo e differenze normative mi rallegro del fatto che la trasposizione della direttiva a livello nazionale non richiede necessariamente nuove leggi, ma saranno sufficienti atti di natura amministrativa.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. O presente projecto de parecer relativo ao estabelecimento de requisitos aplicáveis aos quadros orçamentais dos Estados-Membros foi votado, incluindo-se no pacote legislativo destinado a reforçar a governação económica na UE e na zona do euro. Votei favoravelmente o presente relatório por acompanhar, no essencial, as preocupações da relatora, designadamente no que se refere às alterações incidentes sobre as seguintes questões-chave:

1) o objectivo geral da proposta deve estar relacionado com a promoção de um nível elevado de emprego, a garantia de uma protecção social adequada e a luta contra a exclusão social;

2) devem ser criadas regras a fim de assegurar melhorias nos quadros orçamentais nacionais no contexto do Semestre Europeu para a coordenação de políticas;

3) os requisitos referentes aos quadros orçamentais nacionais devem garantir não só que o planeamento financeiro dos Estados­Membros assente em previsões realistas, mas também garantir que seja dispensada a devida atenção à sustentabilidade dos respectivos sistemas de protecção social, incluindo sistemas de saúde e de pensões;

4) por fim, os requisitos referentes aos quadros orçamentais nacionais devem ser também concebidos de forma a encorajar os Estados­Membros a alcançar os objectivos de emprego e de crescimento da UE.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. A governação económica, enquanto adopção de medidas políticas que visam atingir determinados resultados práticos, só é capaz de satisfazer os seus objectivos mediante a existência de dados fiáveis acerca da situação dos Estados-Membros. Isto é, o sucesso ou o fracasso da intervenção económica dos Estados-Membros torna-se tanto mais aleatório quanto menos fiáveis forem os dados disponíveis. Assim, a necessidade de transparência e fiabilidade das previsões macroeconómicas e orçamentais, por parte dos Estados-Membros, é condição necessária para o sucesso das medidas de governação económica. Por conseguinte, impõe-se neste domínio a cooperação entre os Estados-Membros e a Comissão, orientada por um critério de procura de realismo de dados, de modo a propiciar uma actuação política eficaz.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − Abstention. The Commission’s legislative package released last September has in this perspective the explicit aim of strengthening surveillance of economic policies and ensuring effective compliance with fiscal consolidation on the one hand, as well as taking proper account of macrofinancial imbalances such as excessive levels of private debt or weakness of internal demand on the other hand. These macrofinancial imbalances have been largely ignored in the framework of the current Growth and Stability Pact, which solely focuses on public deficits and public debt ratios. Although the report as it stands increases transparency and accountability of the budgetary process at the Member State level, still many question marks remain on how Member States are going to interpret it.

 
  
MPphoto
 
 

  Frédérique Ries (ALDE), par écrit. – Je me réjouis de l'adoption ce midi du rapport sur le paquet de gouvernance économique, désormais appelé "six pack" dans le jargon européen. Un vote décisif et un pas en avant vers une gouvernance économique européenne, vers une Europe plus fédérale aussi. Ce n'est pas ce paquet de mesures qui sauvera aujourd'hui l'euro des épreuves qu'il traverse.

Mais ces mesures structurelles tirent les leçons de la crise actuelle, et des laxismes des politiques budgétaires menées ces 20 dernières années. Le rapport Ford sur le renforcement des cadres budgétaires des États membres contribue à redresser la barre et tire particulièrement les leçons du cas grec.

En substance, il consiste à imposer des règles plus exigeantes et contraignantes aux États membres dans la confection de leurs budgets nationaux. Il impose également l'indépendance des instituts statistiques nationaux, et prévoit des sanctions en cas de falsification des chiffres transmis aux institutions européennes, une impérieuse nécessité, quand on sait à quel point la Grèce a trafiqué ses statistiques à l'époque de son adhésion à la zone euro en 2001.

 
  
MPphoto
 
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D), în scris. − Am votat împotriva raportului referitor la propunerea de directivă privind cerințele referitoare la cadrele bugetare ale statelor membre întrucât întregul pachet privind guvernanța economică introduce doar măsuri de austeritate și nu conferă statelor membre posibilitatea de a investi în măsuri de creștere economică și de creare de locuri de muncă.

Pentru buna funcționare a cadrului de supraveghere bugetară a Uniunii este importantă disponibilitatea publică a datelor fiscale, a previziunilor macroeconomice și bugetare oficiale și a metodologiilor, ipotezelor și a parametrilor pe care se bazează aceste previziuni. De asemenea, sunt necesare adoptarea standardelor internaționale de contabilitate pentru sectorul public și independența profesională a autorităților naționale de statistică, precum și a Curților de conturi naționale.

Este important ca metodologiile, ipotezele și parametrii pe care se bazează previziunile macroeconomice și bugetare ale Comisiei să fie publicate, iar nivelul datoriei și al deficitului statelor membre, precum și evoluția acestora, să fie publicate de Eurostat cel puțin trimestrial. Consider însa că rolul Comisiei este acela de a coordona politicile macroeconomice și bugetare ale statelor membre pentru respectarea Pactului de stabilitate și creștere. Comisia poate, prin pârghiile pe care le are, să impună îmbunătățirea activității autorităților naționale de statistică, dar nu trebuie să se substituie acestora.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Eirozonas krīzē un pastāvošajās grūtībās lielā mērā ir vainojams ne vien vienotas monetārās politikas trūkums, bet arī neprecīza un viegli viltojama statistikas veidošanas un apkopošanas sistēma.

Vēlos tādēļ paust atbalstu ziņojumam par priekšlikumu Padomes direktīvai par prasībām dalībvalstu budžeta struktūrām, kas attiecas uz visām ES dalībvalstīm un īpašu vērību pievērš tieši uzticamas valsts uzskaites prakses un kvalitatīvas statistikas nodrošināšanai, kā arī neatkarīgai revīzijai valstu budžeta jautājumos, kas ir pamatkomponenti ES fiskālās uzraudzības sistēmai un tās efektīvai darbībai.

Padome ir mudinājusi dalībvalstis gan pašu vajadzībām, gan Eiropas Savienības interesēs sagatavot un publiskot tabulas ar iespējami precīziem šīs direktīvas un transponēšanas pasākumu atbilstības datiem.

Balstoties uz Komisijas un Padomes ieteikumiem, ziņojumā ir iekļauti visi būtiskākie elementi vispārējai valdības finanšu un budžeta struktūru pārredzamībai un izvērtēšanai, kas tiks atspoguļota ikgadējos Komisijas izvērtējumos un progresa ziņojumos.

 
  
MPphoto
 
 

  Dominique Vlasto (PPE), par écrit. – Chacun se souvient de l'onde de choc provoquée par la découverte du maquillage de la dette grecque. Cette manipulation comptable a déclenché une crise sans précédent pour la zone euro.

Un an après cette révélation, le Conseil et notre assemblée tirent les leçons de cet échec en adoptant une directive visant à harmoniser les méthodes de contrôle des comptes publics. Cette directive garantira une meilleure transparence et une meilleure identification des systèmes nationaux de comptabilité publique, qui seront soumis à des audits indépendants. Par ailleurs, les prévisions budgétaires nationales seront contrôlées et comparées régulièrement avec les prévisions budgétaires d'Eurostat et, en cas de différences significatives, les États membres seront amenés à apporter des justifications qui devront convaincre. D'aucuns dénoncent la perte de souveraineté consentie par l'adoption de ce texte, mais en la matière, la faillite des États membres serait bien plus dommageable que les efforts de convergence et de transparence que nous venons d'adopter et dont je me félicite.

Ce changement est à mon sens incontournable: nous ne pouvions plus bénéficier d'une monnaie commune et mener une gestion irresponsable des deniers publics; cela aurait été au détriment de l'Union monétaire et des générations futures et je ne l'accepte pas.

 
  
MPphoto
 
 

  Angelika Werthmann (NI), schriftlich. Mit den Erfahrungen und den Lehren, die aus der Krise gezogen wurden, müssen die Bestimmungen des Stabilitäts- und Wachstumspaktes adaptiert und verbessert sowie die notwendigen Ergänzungen bei den Bestimmungen zu den nationalen haushaltspolitischen Rahmen vorgenommen werden. Die Richtlinie über die Anforderungen an die haushaltspolitischen Rahmen der Mitgliedstaaten enthält Bestimmungen zur Transparenz der Haushaltsdaten, zur Planung und dem Monitoring mittelfristiger Ziele. Ich habe zugestimmt.

 
  
MPphoto
 
 

  Iva Zanicchi (PPE), per iscritto. − Ho espresso un voto favorevole alla relazione della collega on. Ford, che pone in evidenza la natura nazionale dei regolamenti fiscali e insiste sull'indipendenza delle istituzioni di ambito statistico e fiscale.

Pur seguendo ampiamente l'orientamento tenuto dalla Commissione europea, il testo propone interessanti modifiche che riguardano in particolar modo gli Stati membri fuori dall'eurozona e quelli che non adotteranno l'uso dell'euro nell'immediato futuro.

 
  
  

Informe: Corien Wortman-Kool (A7-0178/2011), Diogo Feio (A7-0179/2011), Sylvie Goulard (A7-0180/2011), Carl Haglund (A7-0182/2011), Elisa Ferreira (A7-0183/2011), Vicky Ford (A7-0184/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Franck Proust (PPE), par écrit. – Nous avons imposé de nouvelles règles du jeu qui viendront renforcer le pacte de stabilité et de croissance. Concrètement, nous avons donné à l'Europe les moyens de surveiller et sanctionner, le cas échéant, les Etats les plus dépensiers. Nous avons dessiné les contours de la gouvernance économique européenne, en partenariat avec l'ensemble des pays. Voter ce paquet législatif, c'était une question de responsabilité politique envers nos concitoyens et nos économies. C'est aussi un signal fort envoyé aux marchés financiers. Je salue enfin l'annonce faite en amont de ce vote par le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso, de créer une taxe sur les transactions financières, voulue depuis longtemps par le Président Nicolas Sarkozy et la Chancelière Angela Merkel. Contrairement aux eurodéputés socialistes français, nous prenons nos responsabilités. Au-delà des clivages partisans, tous les Etats membres se sont ralliés à ces principes. Aussi, je constate l'ampleur des divergences au sein de la gauche européenne entre ceux qui sont aux affaires de leurs pays et font preuve de réalisme, et ceux qui voient encore le monde sous le prisme de l'idéologie politique.

 
  
  

Informe: Diogo Feio (A7-0179/2011), Sylvie Goulard (A7-0180/2011), Carl Haglund (A7-0182/2011), Elisa Ferreira (A7-0183/2011), Vicky Ford (A7-0184/2011)

 
  
MPphoto
 
 

  Marta Andreasen (EFD), in writing. − I voted against this so called six-pack of regulations on economic governance. This is an attempt to use this crisis to further integrate the member states into a federal union by taking away from them the ability to set their own budgets. This is the most fundamental power a nation has. The six-pack is being held out as part of the cure for those heavily indebted countries who are now said to be a threat to the euro and the EU itself, but it is already too late. Instead these countries should be allowed to exit the euro and save themselves.

 
  
MPphoto
 
 

  Proinsias De Rossa (S&D), in writing. − I opposed four of the so-called ‘six-pack’ because they are economically misguided, and will reinforce the EU austerity programme driving us into recession. Austerity measures which fail to protect investment, will kill growth, destroy jobs and derail economic recovery. Without growth a return to sound public finances will be simply impossible. I welcome today’s adoption of the regulation establishing a system for detecting and correcting macroeconomic imbalances. It contains important measures protecting social rights, ensuring that a wide range of potential economic imbalances will be monitored. There is a clear alternative to brute austerity. We need a broader and more ambitious agenda for the euro zone. We need an alternative economic governance scheme that includes: 1. A European Growth and Jobs Pact to promote investment, recovery, growth and jobs as well as restoring public finances. 2. Stronger and more democratic decision-making arrangements, so that Europe can respond promptly and effectively. 3. A strong system of eurobonds to stabilise markets and lower interest rates. 4. A tax on financial transactions, to raise new revenue and limit harmful forms of speculation 5. A larger European budget to support European-wide policies and financed through own resources.

 
  
MPphoto
 
 

  Philippe de Villiers (EFD), par écrit. – L'Europe s'enfonce dans la crise, les États membres ont abandonné tout moyen d'agir et l'Union européenne a démontré que son projet politique étouffant pour les économies nationales était défaillant.

L'intégration européenne à tout prix entraîne un blocage évident, les gouvernants illégitimes et irresponsables nous proposent comme d'habitude la fuite en avant. Quel aveuglement!

Renforcer la "gouvernance économique européenne" signifierait en quelque sorte transformer le bourreau en chirurgien sans changer ni ses méthodes ni ses outils.

Il faut redonner de l'air à l'économie; nous devons pour cela retrouver nos libertés nationales en acceptant les efforts indispensables, en mettant en place les coopérations nécessaires tout en protégeant nos emplois et nos marchés.

 
  
MPphoto
 
 

  Karin Kadenbach (S&D), schriftlich. Ich habe gegen die Berichte Wortmann-Kool (A7-0178/2011), Goulard (A7-0180/2011), Feio (A7-0179/2011) und Ford (A7-0184/2011), gestimmt, da sie kein ausgewogenes Paket zur wirtschaftspolitischen Steuerung darstellen. Sparmaßnahmen, die keine Investitionen sichern und die Nachfrage unterdrücken, verhindern Wachstum, vernichten Arbeitsplätze und verunmöglichen wirtschaftlichen Aufschwung, der die Voraussetzung für eine Rückkehr zu einem ausgeglichenen Haushalt ist. Das Paket ist sozial unausgewogen. Es gibt dem Druck der Finanzmärkte nach und überlässt die Kosten der Krise den Bürgerinnen und Bürgern. Es herrscht ein Defizit an demokratischer Kontrolle bei den wichtigsten wirtschaftspolitischen Entscheidungen. In monatelangen Verhandlungen hat sich unsere Fraktion für einen Kompromiss stark gemacht, aber die konservative Mehrheit in Rat und Parlament hat sich geweigert, auch nur einen Fingerbreit von ihrer rigiden Sparpolitik abzurücken, selbst als immer deutlicher wurde, dass dieser Ansatz Europa kontinuierlich weiter in Richtung auf eine „Double-Dip-Rezession“ treibt. Die S&D Fraktion hat eine klare Alternative dazu aufgezeigt – der genaue Wortlaut findet sich in dem Papier „Ein gerechter Ausweg aus der Krise“ (http://www.socialistsanddemocrats.eu/gpes/media3/documents/3574_DE_fair_way_out_crisis_de_100908.pdf).

 
  
MPphoto
 
 

  Andreas Mölzer (NI), schriftlich. Die Verschärfungen des Stabilitätspakts bügeln durch eine „Automatisierung“’ der Defizitverfahren den gröbsten Unfug aus. Sünder, in dem Fall verschuldete Mitgliedsstaaten im Rat, richten nicht mehr über die Sünder. Diese Reform hat jedoch keine Lösung für die aktuelle Schuldenkrise in Griechenland und Portugal parat. Beide Länder sind nicht in der Lage, diese zu bedienen und damit insolvent. Der Stabilitätspakt wird in Zukunft eine Transferunion nicht vermeiden. Bei asymmetrischen Schocks ist die notwendige Wechselkursvarianz das einzige Kriterium, das zur Bildung einer Währungsunion herangezogen werden sollte. Ansonsten wird eine fiskalische Transferunion notwendig. Somit kann lediglich die Spaltung des Währungsraums in einen Hart- und Weichwährungsverbund eine demokratisch nicht legitimierte Transferunion verhindern. Die Auswirkungen politischer Wunschvorstellungen und Träumereien, die sich in diesen zentralistischen Maßnahmen wiederfinden, kann man anhand der Aufruhre in den südlichen Mitgliedstaaten studieren.

Die Anführung der Beobachtung von „Ungleichgewichten“ durch die Europäische Kommission ist wirkungslos. Im schlimmsten Fall wird Wettbewerbsfähigkeit wegen „zu hoher“ Leistungsbilanzüberschüsse bestraft. In den positiven Szenarien werden die Vorschläge zur Mäßigung der Lohnzuwächse, die durch die Anreizverzerrung in einem falsch konstruierten Währungsraum entstehen, verpuffen. Die politischen Freiheiten der Mitgliedstaaten dürfen unter keinen Umständen in Zweifel gezogen werden. Daher habe ich gegen den vorliegenden Bericht und die mit ihm in Verbindung stehenden anderen Berichte des sogenannten Six-Packs gestimmt.

 
  
MPphoto
 
 

  Sampo Terho (EFD), kirjallinen. − EU:n nykyinen vakaus- ja kasvusopimus olisi noudatettuna riittänyt aivan hyvin – ja riittäisi yhä. En usko tilanteen paranevan uusia sääntöjä kehittämällä, kun edellisiäkään ei noudatettu. Six-packiin on liitetty rankaisumekanismi, jotta sääntöjen noudattaminen vastaisuudessa olisi houkuttelevampaa. Jos rankaisu pannaan täytäntöön, se pahentaa kriisimaan asemaa entisestään. Jos sitä ei toteuteta, jää rangaistuspykälä kuolleeksi kirjaimeksi.

Vaikka näillä uusilla säännöillä olisikin ennennäkemätöntä tehoa, ne tulevat liian myöhään. Six-packissa puhutaan ylivelkaantumisen ennaltaehkäisystä aikaisessa vaiheessa, mutta kriisimaiden kriisiytymisen "ennaltaehkäisy" on jo vuosia myöhässä. Muut jäsenvaltiot ymmärtävät saaduista esimerkeistä, millaisesta uhkasta on kysymys, ja tekevät ilman EU:n toimivaltuuksien lisäämistäkin kaikkensa valtiontalouden konkurssin välttämiseksi. Nykyistä kriisiä ei näillä säännöillä ehkäistä, koska se on jo nyt pahimmillaan.

Six-pack on valtaisa askel kohti EU-liittovaltiota. On väärä mielikuva, että Suomi pääsisi nyt valvomaan ja ohjaamaan esimerkiksi Kreikkaa. Todellisuudessa EU-komissio pääsee valvomaan Suomea ja muita jäsenvaltioita. Meidän oikeutemme eivät lisäänny, vaan päinvastoin, saamme uusia velvollisuuksia. Suomen alamaisuus EU:n edessä virallistuu myös talouspolitiikassa.

Kansanvallan kannalta pahinta on, että valvonta ja uudet toimivaltuudet keskittyvät komissiolle. Europarlamenttikin saa six-packin määrittelemissä prosesseissa lähinnä seurata tilannetta sekä keskustella siitä komission ja neuvoston kanssa. Tästä eteenpäin kansanvalta selvittää valintojaan virkamiesvallalle. Kyseessä on suuri byrokratian voitto demokratiasta.

 
  
MPphoto
 
 

  Inese Vaidere (PPE), rakstiski. − Primārie ES uzdevumi attiecībā uz tās ekonomisko un monetāro stabilitāti ir iegrožot valstu izšķērdību un aizsargāt ekonomikas izaugsmi pret makroekonomikas rakstura traucējumiem. Šie ir jautājumi, kurus risina ziņojums par priekšlikumu Eiropas Parlamenta un Padomes regulai, ar ko groza Regulu (EK) Nr. 1466/97 par budžeta stāvokļa uzraudzības un ekonomikas politikas uzraudzības un koordinācijas stiprināšanu.

Pēc garajām un grūtajām pārrunām ES institūciju un dalībvalstu starpā panāktais kompromiss, kas atspoguļots šajā ziņojumā, ir atbalstāms sekojošu iemeslu dēļ:

pirmkārt, uzsvars tiek likts ne tikai uz valsts budžeta deficīta, bet arī valsts parāda kontrolēšanu, nosakot strikti ievērojamu robežu 3% no IKP deficīta un 60% no IKP valsts parāda limitam.

otrkārt, tiks ieviests Eiropas ekonomikas politikas koordinēšanas pusgads ar individuālu vidēja termiņa budžeta mērķu noteikšanu dalībvalstīm, bet Komisijai piešķirtas stiprākas uzraudzības funkcijas;

treškārt, ir noteikts, ka nacionālajām budžeta un reformu programmām jāatbilst ES attīstības mērķiem un prioritātēm;

ceturtkārt, tiks palielināta pārredzamība un caurskatāmība lēmumu pieņemšanas procesā;

un, piektkārt, ziņojumā ir iekļauts jauns statistikas iestāžu neatkarības princips.

 
  
MPphoto
 
 

  Iuliu Winkler (PPE), in writing. − Today’s vote on the ‘six pack’ of legislative proposals on European economic governance was a source of enormous satisfaction and pride for me and, at the same time, a source of major disappointment. Satisfaction, because the European Parliament has delivered the right thing for the citizens of Europe. Pride, because the promoter of the economic governance package was once again the EPP, the real driving force of Europe. Major disappointment, because the way majorities were built during the votes has shown that many in the EP still do not get it. Many speak about the future of Europe without really believing it has one. Europe has a future. I deeply believe in it. But the future of the European Union is not an intergovernmental future. It is a community-method-based future. The future Union will not be a Union of Nation States, it will be a Union of communities and of regions, or there will be no future at all for it. Furthering the transfer of sovereignty in a real community spirit has to be conducted under the aegis of the European Parliament, directly elected by the 500 million citizens of the United Europe.

 
  
  

Propuesta de resolución B7-0523/2011

 
  
MPphoto
 
 

  Luís Paulo Alves (S&D), por escrito. Aprovo a presente proposta de resolução que adopta a resolução, de Junho de 2011, do Conselho de Direitos Humanos das Nações Unidas, sobre Direitos Humanos, Orientação Sexual e Identidade. Partilho da opinião de que o PE deve apoiar esta resolução e sublinho a necessidade de salvaguardar todos os direitos da comunidade LGBT.

 
  
MPphoto
 
 

  Sophie Auconie (PPE), par écrit. – Suite au discours de la Haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton, sur le travail du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, une proposition de résolution sur « les droits de l’homme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » a été déposée par le Parlement européen. En tant que présidente de l’association « Femmes au Centre », je suis profondément attachée au respect des droits fondamentaux et à la lutte contre les discriminations de genre. C’est pour cette raison que j’ai apporté mon soutien à cette proposition.

 
  
MPphoto
 
 

  Izaskun Bilbao Barandica (ALDE), por escrito. − Quiero expresar mi satisfacción porque los pasos que se han dado últimamente en las Naciones Unidas y otras instituciones internacionales, y el que damos hoy aquí aprobando esta resolución, están ayudando a consagrar la orientación sexual e identidad de género como un derecho humano específico.

Estamos contribuyendo a reducir las vulneraciones que en muchos países se producen todavía, como la penalización de la homosexualidad, la discriminación a todos los niveles o la persecución de los diferentes.

La crisis económica y los problemas que tenemos para reaccionar firmemente ante ella amenazan el modelo europeo. Sin embargo, todos sabemos que lo necesitamos. Europa es útil para la economía y el bienestar de la ciudadanía, pero también para la mejora y protección de sus derechos, aquí y en todo el mundo.

La resolución de hoy, sobre orientación sexual, es un buen ejemplo de ello y una demostración de que Europa aporta, cada día, libertad y valores humanos a un mundo que sólo saldrá de la crisis apelando a esos principios.

 
  
MPphoto
 
 

  Mara Bizzotto (EFD), per iscritto. − Ho deciso di esprimermi contro questa proposta di risoluzione sui diritti umani, l'orientamento sessuale e l'identità di genere. Nonostante il documento si proponga come obiettivo il tema dell'orientamento sessuale, verso la fine compaiono alcune clausole che auspicano la promozione del diritto d'asilo e del diritto alla libera circolazione.

Tali clausole, che tra l'altro sono completamente estranee al tema del documento, appaiono come un tentativo di promuovere l'immigrazione clandestina e il principio del non rimpatrio e risultano pertanto inaccettabili. Per queste ragioni, il mio voto è stato contrario.

 
  
MPphoto
 
 

  Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. − Balsavau dėl šios rezoliucijos, kadangi Europos Sąjunga ir jos valstybės narės savo politikoje turėtų užtikrinti pagarbą žmogaus teisėms, o Europos Sąjungos pozicija Jungtinių Tautų Žmogaus teisių taryboje turėtų būti tvirtesnė ir svaresnė. Nors gyvename demokratijos laikais ir dedame visas pastangas ginant pagrindines žmogaus teises ir laisves, tačiau didelį rūpestį vis dar kelia daugybė žmogaus teisių pažeidimų ir plačiai paplitusi diskriminacija, pagrįsta lytine tapatybe, tiek pačioje Europos Sąjungoje, tiek trečiosiose šalyse. Taigi ši JT Žmogaus teisių tarybos priimta rezoliucija yra svarbi siekiant užtikrinti tarptautinių žmogaus teisių standartų laikymąsi bei įgyvendinimą, siekiant nediskriminuoti žmonių. Be to, reikia atkreipti dėmesį į tai, kad pagarba žmogaus teisių visuotinumui, jo skatinimas ir išsaugojimas yra Europos Sąjungos etinių ir teisinių įsipareigojimų dalis. Svarbu, kad valstybės narės labiau bendradarbiautų su trečiosiomis šalimis, dalyvaudamos visuotinės reguliarios peržiūros ir sutarties priežiūros institucijų procedūrose tam, kad užtikrintų Europos Sąjungos išorės ir vidaus veiksmų žmogaus teisių srityje nuoseklumą, kaip ir numatyta Europos Sąjungos sutartyje. Be to, valstybės narės ir Komisija kartu turėtų visapusiškai spręsti šių nelygybės apraiškų klausimus.

 
  
MPphoto
 
 

  Proinsias De Rossa (S&D), in writing. − I supported this resolution which echoes the recent adoption by the UN Human Rights Council of a resolution on human rights, sexual orientation and gender identity. Respect for, and the promotion and safeguarding of, the universality of human rights is fundamental to the European Union’s ethical and legal acquis. The European Union attaches paramount importance to universal and indivisible human rights which apply equally to all regardless of their sexual orientation and gender identity. There is continuing concern regarding the numerous human rights violations and widespread discrimination based on sexual orientation and gender identity, both in the European Union and in third countries. The European Union and its Member States should guarantee respect for human rights in their own policies and practice. Moreover, the Commission should produce a comprehensive road map against homophobia and discrimination on grounds of sexual orientation and gender identity. Indeed the High Representative, the Commission and Member States should further promote, in partnership with third countries, human rights in relation to sexual orientation and gender identity through bilateral human rights dialogues, the European Instrument for Democracy and Human Rights (EIDHR) and other external financial instruments.

 
  
MPphoto
 
 

  Philippe de Villiers (EFD), par écrit. – Une nouvelle fois, le Parlement européen se prononce sur ce qui ne le concerne pas et de surcroît pour promouvoir la théorie contre-nature du "gender".

Non contents de détruire ce qui reste de la famille en Europe, les députés européens souhaitent en faire un élément de la politique extérieure européenne et promouvoir cette idéologie dans le reste du monde.

La dignité intrinsèque de la personne humaine est un des fondements de notre civilisation; cette dignité, il est juste de la défendre. Cependant, il n'y a pas à distinguer des catégories de bénéficiaires des droits fondamentaux en fonction de pratiques, d'opinions ou de choix personnels.

De plus, il appartient aux Nations, c'est-à-dire aux États membres, et non pas à l'Union technocratique européenne, de se déterminer sur les questions de droit civil et de défendre leurs positions particulières aux Nations-unies.

 
  
MPphoto
 
 

  Anne Delvaux (PPE), par écrit. – Je regrette que les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenre ne soient toujours pas pleinement respectés au sein de l'Union européenne (en ce compris leur droit à l'intégrité physique, à la vie privée et familiale, à la liberté d'opinion et d'expression, à la non-discrimination et à la libre circulation). Cette résolution – que j'ai votée – invite les États membres et la Commission à s'employer pleinement à combler ces inégalités qui subsistent encore aujourd'hui et demande à la Commission d'élaborer une feuille de route détaillée contre l'homophobie, la transphobie et les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.

 
  
MPphoto
 
 

  Ioan Enciu (S&D), în scris. − Am votat în favoarea acestei propuneri de rezoluţie deoarece respectarea, promovarea şi garantarea universalităţii drepturilor omului fac parte integrantă din acquis-ul Uniunii Europene şi reprezintă una dintre bazele unităţii şi integrităţii acesteia. În ciuda acestui fapt, atât în UE cât şi în ţări terţe, numeroase încălcări ale drepturilor omului legate de orientarea sexuală şi de identitatea de gen au loc zilnic.

Consider că Uniunea Europeană şi statele sale membre trebuie să garanteze respectarea drepturilor omului în propriile politici şi practici, pentru a îşi consolida în permanenţă spiritul de libertate şi democraţie. Avem nevoie de un dialog deschis pe tema drepturilor omului, a orientării sexuale şi a identităţii de gen între toate statele membre ale ONU din toate regiunile pentru a putea elimina discriminarea şi pentru a promova toleranţa şi respectul pretutindeni.

Nu în ultimul rând, susţin solicitarea adresată Comisiei, menţionată în propunerea de rezoluţie, de a se elabora o foaie de parcurs cuprinzătoare împotriva homofobiei, transfobiei şi a discriminării pe motive de orientare sexuală şi de identitate de gen în cel mai scurt timp.

 
  
MPphoto
 
 

  Edite Estrela (S&D), por escrito. Votei favoravelmente esta resolução por considerar que a União Europeia deve assumir um papel de liderança na promoção de um diálogo respeitoso e aberto sobre direitos humanos, orientação sexual e identidade de género entre todos os Estados membros da ONU, no âmbito da 19ª sessão do Conselho de Direitos Humanos prevista para a Primavera de 2012.

 
  
MPphoto
 
 

  Diogo Feio (PPE), por escrito. O direito à liberdade e o princípio da igualdade são conceitos enformadores da civilização ocidental e dos Estados de direito. É por isso que estes Estados garantem, nas suas declarações universais e nas suas constituições, que ninguém possa ser discriminado com base na sua orientação sexual. Este foi um progresso fundamental na luta contra a discriminação e contra a homofobia. Porém, infelizmente, sabemos que ainda há muitos Estados que não acolhem estes princípios e que praticam uma verdadeira barbárie contra homens e contra mulheres tendo apenas por base a sua orientação sexual diferente. É por concordar com a eliminação de todas as formas de discriminação que votei favoravelmente a resolução.

 
  
MPphoto
 
 

  José Manuel Fernandes (PPE), por escrito. A presente proposta de resolução do Parlamento Europeu sobre direitos humanos, orientação sexual e identidade de género no Conselho dos Direitos do Homem das Nações Unidas foi apresentada por deputados de todos os grupos políticos, na sequência de declaração da Vice-Presidente da Comissão/Alta Representante da União Europeia para os Negócios Estrangeiros e a Política de Segurança, Catherine Ashton, nos termos do n.º 2 do artigo 110.º do Regimento. A defesa dos direitos humanos tem sido, ao longo da sua existência, uma das principais bandeiras da UE. Não obstante terem subscrito a Carta dos Direitos Fundamentais, há Estados-Membros onde estes princípios são violados por uma questão de orientação sexual e identificação de género. Numa altura em que as Nações Unidas e outras instituições internacionais consagram a orientação sexual e identidade de género como um direito humano específico, saúdo a aprovação desta proposta de resolução que, defendendo os valores humanos e o princípio da liberdade, contribuirá, certamente, para reduzir a penalização e discriminação dos homossexuais.

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. Em 1947, a ONU estabeleceu o princípio dos dois Estados para o território da antiga Palestina. O Estado de Israel foi constituído e reconhecido como membro da ONU. O povo palestino aguarda há 64 anos pela concretização do seu legítimo e inalienável direito a um Estado independente. Um princípio reafirmado por várias deliberações das Nações Unidas ao longo dos anos. O pedido apresentado à Assembleia Geral das Nações Unidas pelo presidente da Autoridade Nacional Palestiniana, para o reconhecimento do Estado da Palestina, soberano e viável, nas fronteiras anteriores a 1967, incluindo Jerusalém Oriental, como membro de pleno direito das Nações Unidas, surge na decorrência lógica de todas essas resoluções e dos princípios da Carta das Nações Unidas. Todavia, a realidade no território é a da consolidação e avanço da ocupação israelita, apoiada por sucessivas administrações dos EUA, com a conivência da UE. Submetendo o povo palestino às mais diversas formas de violência e opressão. Num momento em que se exigia justiça, clareza e o apoio incondicional ao direito inalienável do povo palestino, esta resolução é ambígua, dando cobertura à continuação da imposição de condicionalismos que favorecem a manutenção da situação existente desde há décadas. Por isso, não a votámos favoravelmente.

 
  
MPphoto
 
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL), por escrito. Os direitos humanos são de facto indivisíveis, mas o que se passa é que a União Europeia (UE) não está a cumprir esse preceito, pois, ao mesmo tempo que dá passos positivos nos direitos em função do género e da orientação sexual, está envolvida num processo de acelerada negação e mesmo destruição de direitos sociais (que são direitos humanos), como mesmo de direitos económicos e políticos. Esses ataques afectam todos, incluindo os grupos sociais mais referidos nesta resolução.

Simultaneamente, vários países da UE e a própria UE estão envolvidos em operações de ingerência e de agressão, como no caso da Líbia, ou de complacência com crimes, como no caso dos crimes israelitas contra o povo palestiniano, ou, no passado, o envolvimento em actos de profundo desrespeito pelos direitos humanos, como os voos da CIA e as prisões secretas, que põem em causa os princípios referidos nesta resolução. Ou seja, falta credibilidade à União Europeia para falar de direitos humanos universais e indivisíveis.

Assim, embora tendo votado favoravelmente esta resolução, rejeitamos que, em nome dos direitos humanos, se proceda a manobras de ingerência e mesmo de agressão, presentes ou futuras, que são elas próprias grosseiras violações de Direitos Humanos e do próprio Direito Internacional.

 
  
MPphoto
 
 

  Monika Flašíková Beňová (S&D), písomne. − Rešpektovanie, presadzovanie a ochrana univerzálnej platnosti ľudských práv sú súčasťou etického a právneho acquis Európskej únie a jedným zo základných kameňov európskej jednoty a integrity, no napriek tomu v Európskej únii a v tretích krajinách dochádza denne k mnohým prípadom porušovania ľudských práv spojených so sexuálnou orientáciou a s rodovou identitou. EÚ a jej členské štáty by mali vo svojich vlastných politikách a postupoch zaručovať dodržiavanie ľudských práv, aby posilnili pozíciu Únie v UNHCR a urobili ju dôveryhodnou. Únia prikladá všeobecným a nedeliteľným ľudským právam mimoriadny význam a zahŕňa tému sexuálnej orientácie a rodovej identity do svojej činnosti v Organizácii Spojených národov, v rámci regionálnych orgánov a do niektorých svojich dvojstranných dialógov o ľudských právach. Napriek týmto skutočnostiam však viacero zmluvných orgánov OSN monitorujúcich dodržiavanie ľudských práv, osobitných spravodajcov a agentúr, ako aj generálny tajomník OSN a Vysoká komisárka OSN pre ľudské práva vyjadrili vážne znepokojenie nad porušovaním ľudských práv, s ktorým sa stretávajú lesbičky, homosexuáli, bisexuáli a transsexuáli na celom svete. Domnievam sa preto, že je potrebné sa v plnej miere zaoberať vzniknutou situáciou a bolo by namieste, aby Komisia vypracovala komplexný plán boja proti homofóbii, transfóbii a diskriminácii na základe sexuálnej orientácie a rodovej identity.

 
  
MPphoto
 
 

  Lidia Joanna Geringer de Oedenberg (S&D), in writing. − Article 1 of the UN Universal Declaration on Human Rights reads ‘All human beings are born free and equal in dignity and rights. They are endowed with reason and conscience and should act towards one another in a spirit of brotherhood’. On 17 June 2011 the UN Human Rights Council reaffirmed the universality of this Declaration by adopting a first resolution on ‘Human rights, sexual orientation and gender identity’. This resolution is a significant step for safeguarding the rights of the LGBT community, for it acknowledges human rights violations based on sexual orientation and gender identity; it calls for better protection of the rights of this community, and it recognises the legitimacy of human rights defenders working on these issues. While I welcome this positive development in the UN, I remain alert to the ongoing human rights violations, based on sexual orientation and gender identity, which still take place in many countries around the world. The fact that 21 EU members co-sponsored this resolution sends a powerful message to our citizens, our colleagues and partners overseas. It demonstrates the EU’s commitment to human rights, freedom of expression and freedom of choice. These rights, ultimately, are the core values of the EU.

 
  
MPphoto
 
 

  Sylvie Guillaume (S&D), par écrit. – Le vote de cette résolution est particulièrement important dans la défense des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenre qui continuent encore trop souvent à faire l'objet de discriminations – voire de violences – au sein de l'Union européenne. À cet égard, nous devons saluer les travaux des Nations unies qui cherchent à faire avancer le droit des personnes trans et la reconnaissance de l'identité de genre.

Contrairement à ce que voudraient laisser croire en France plusieurs députés de l'UMP qui ont demandé récemment au gouvernement de retirer des manuels scolaires qui expliquent l'impact du contexte socioculturel sur l'identité de genre, il faut insister sur le fait que l'identité de genre ne se résume pas à la biologie!

Enfin, nous devons également insister pour que la dimension du genre et l'orientation sexuelle soient pleinement prises en compte s'agissant de l'examen des demandes d'asile, afin d'identifier au plus tôt la vulnérabilité de ces personnes et le besoin de procédures adéquates qui en découle.

 
  
MPphoto
 
 

  Ian Hudghton (Verts/ALE), in writing. − This resolution highlights the fact that discrimination based on sexual orientation and gender identity is still a reality both within and outwith the EU. The resolution calls on the EU’s institutions and Member States to take action to bring about a change in attitudes and I entirely endorse its sentiments.

 
  
MPphoto
 
 

  Vladimír Maňka (S&D), písomne. − Treba jednoznačne vysloviť svoje znepokojenie nad mnohými prípadmi porušovania ľudských práv a rozšírenou diskrimináciou založenou na sexuálnej orientácii a rodovej identite tak v Európskej únii, ako aj v tretích krajinách. Cieľom EÚ je zabezpečiť, aby sa plne uplatňovali medzinárodné normy v oblasti ľudských práv bez ohľadu na sexuálnu orientáciu a rodovú identitu jednotlivca. Členské štáty EÚ dlhodobo podporujú zahrnutie otázky sexuálnej orientácie a rodovej identity do činnosti Rady pre ľudské práva a ďalších orgánov OSN. Práva lesbičiek, homosexuálov, bisexuálov a transsexuálov vrátane práva na telesnú integritu, práva na súkromný a rodinný život, práva na slobodu názoru a prejavu, práva na slobodu zhromažďovania, práva na nediskrimináciu, práva na slobodu pohybu a práva na azyl sa v Európskej únii ešte stále nie vždy plne dodržiavajú. Členské štáty a Komisia by sa v plnej miere mali zaoberať týmito nerovnosťami. Komisia by mala vypracovať komplexný plán boja proti homofóbii, transfóbii a diskriminácii na základe sexuálnej orientácie a rodovej identity.

 
  
MPphoto
 
 

  David Martin (S&D), in writing. − I voted for this report which calls on the High Representative and Member States to systematically promote, in partnership with third countries, the protection and respect of human rights in relation to sexual orientation and gender identity at the United Nations and in other multilateral fora, and bilaterally in their human rights dialogues.

 
  
MPphoto
 
 

  Jean-Luc Mélenchon (GUE/NGL), par écrit. – L'Union européenne, si prompte à donner des leçons de droits de l'homme, devrait commencer par respecter le principe universel de l'égalité des droits. Cette résolution commune a le mérite de le rappeler et de demander le respect de ce droit pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transexuelles. Rien ne saurait remettre en cause le droit des lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-le-s à un travail digne à égalité avec tous les autres travailleurs et travailleuses. Rien ne saurait remettre en cause l'égalité devant toutes les unions civiles et les droits qui en découlent, devant l'accès aux soins et à la sécurité sociale. Faire le contraire, c'est nier l'égalité citoyenne qui est le fondement même de la démocratie.

 
  
MPphoto
 
 

  Nuno Melo (PPE), por escrito. O direito à liberdade e o princípio da igualdade são fundamentais no código de valores da UE. É por isso que qualquer tipo de discriminação é totalmente rejeitado por todos os Estados-Membros, sobretudo a discriminação com base na orientação sexual. Porém, infelizmente, sabemos que há ainda muitos Estados que não se regem por estes princípios e, por conseguinte, muitos homens e mulheres continuam a ser vítimas de discriminações em todo o mundo, com base na sua orientação sexual. Temos que continuar a trabalhar para evitar que tais discriminações se mantenham.

 
  
MPphoto
 
 

  Willy Meyer (GUE/NGL), por escrito. − Lamentablemente, son numerosas todavía las violaciones de los derechos humanos y la discriminación generalizada por motivos de orientación sexual e identidad de género, tanto en la Unión Europea como en terceros países. En esta resolución se denuncia este hecho y se pide a los Estados miembros y a la Alta Representante que pongan en marcha todos los mecanismos necesarios para que esta situación se acabe y se ataje de raíz. Por eso he votado a favor.

 
  
MPphoto
 
 

  Alexander Mirsky (S&D), in writing. − In June 2011 the UN Human Rights Council (UNHRC) adopted the first-ever UN resolution on ‘Human rights, sexual orientation and gender identity’. MEPs in several groups have expressed the wish to echo this historical development by: voicing the European Parliament’s endorsement of this resolution and its welcoming positive developments in the field of sexual orientation and gender identity at the UN in recent years; encouraging the HR/VP and Member States to push for LGBT rights at the UN and bilaterally; calling on the EU and Member States to better safeguard LGBT people’s fundamental rights in the EU. I abstained.

 
  
MPphoto
 
 

  Claudio Morganti (EFD), per iscritto. − Mi sono espresso in maniera negativa su questa risoluzione, poiché ritengo giusto tutelare i diritti di tutti, ma ovviamente ci devono essere dei limiti.

Non posso assolutamente accettare che tra i presunti diritti ci sia quello alla famiglia, come esplicitamente indicato al punto 11. La famiglia è una, e una soltanto, ovvero quella formata da un uomo e una donna. Solo l'unione di un uomo e una donna può infatti permettere, in maniera naturale, l'allargamento stesso e il vero compimento della famiglia con la nascita dei figli.

Mi sembra quindi che questa risoluzione si spinga ben oltre l'accettabile: non è certo la prima volta che l'Unione europea va in questa direzione, ma noi della Lega respingeremo sempre con forza questa idea per nulla condivisibile. La famiglia deve restare quella tradizionale: padre, madre e figli.

 
  
MPphoto
 
 

  Mariya Nedelcheva (PPE), par écrit. – J'ai voté en faveur de la résolution sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre au Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Il faut une prise de conscience collective de la gravité des violations des droits de l'homme fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Encore aujourd'hui au XXIe siècle, l'on constate quotidiennement ce type de violations. Partout dans le monde, y compris en Europe. Les discriminations sont partout dans nos sociétés, elles sont ouvertes ou sous-entendues.

La Commission et les États membres doivent continuer à les combattre à l'intérieur et à l'extérieur des frontières de l'Union européenne. Nous devons vivre avec notre temps. Lorsque je vois que les troubles de l'identité sexuelle sont classés parmi les pathologies dans la Classification internationale des maladies, je constate tristement que nous continuons à fermer les yeux, peut-être par hypocrisie, sur une réalité sociale qui fait pourtant bien partie des murs.

 
  
MPphoto
 
 

  Γεώργιος Παπανικολάου (PPE), γραπτώς. – Η Ευρωπαϊκή Επιτροπή και ο Παγκόσμιος Οργανισμός Υγείας έχουν γίνει κατ’ επανάληψη αποδέκτες καταγγελιών για παραβιάσεις των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της ευρείας κλίμακας διακρίσεων με βάση τον γενετήσιο προσανατολισμό και την ταυτότητα φύλου, τόσο στην Ευρωπαϊκή Ένωση όσο και σε τρίτες χώρες. Είναι προφανές ότι, παρά τις ενέργειες του ΟΗΕ, υπάρχουν σημαντικά προβλήματα και τα κράτη οφείλουν να δεσμευτούν για αποτελεσματικότερες πολιτικές στο θέμα αντιμετώπισης των διακρίσεων μέσω νομοθετικών πράξεων που διασφαλίζουν την προστασία της διαφορετικότητας, μέσω συνεργασιών μεταξύ τους αλλά και μέσω ανταλλαγής καλών πρακτικών με τρίτες χώρες. Οπωσδήποτε όμως, θα πρέπει να δίνεται προσοχή τόσο στις πηγές χρηματοδότησης για την προώθηση των συνεργασιών αυτών όσο και στους ορισμούς και στις αναφορές που προτιμώνται ιδίως στο θέμα του γενετήσιου προσανατολισμού και της ταυτότητας φύλου. Για αυτόν τον λόγο απέρριψα τροπολογίες που δεν εξασφάλιζαν αυτές τις προϋποθέσεις αλλά υπερψήφισα την έκθεση στο σύνολό της.

 
  
MPphoto
 
 

  Maria do Céu Patrão Neves (PPE), por escrito. Votei favoravelmente a presente resolução, que requer a participação construtiva dos Estados-Membros, em parceria com países terceiros, no Exame Periódico Universal e nos procedimentos dos órgãos do Tratado para velar pelo respeito dos direitos humanos em relação à orientação sexual e à identidade de género na União Europeia e nos países terceiros.

 
  
MPphoto
 
 

  Bernd Posselt (PPE), schriftlich. Gerade weil die Menschenrechte Grundlage und Kern unserer Arbeit als Europäisches Parlament sind und weil wir jede Diskriminierung von Menschen vehement bekämpfen, sind wir besonders empfindlich, wenn diese Themen für ideologische Zwecke missbraucht werden. Dies ist der Grund, warum meine Kollegen von der CSU, viele andere Christdemokraten und ich selbst gegen die vorliegende Entschließung und die meisten rot/rot/grünen Änderungsanträge gestimmt haben. Die Basis unserer Haltung ist die EU-Grundrechtecharta, ebenso wie es die Verfassungen der Mitgliedstaaten und die christlichen Werte sind. Die Ehe ist und bleibt die auf Dauer angelegte Verbindung zwischen Mann und Frau, die gemeinsam mit Kindern eine Familie bildet. In der Grundrechtecharta ist ausdrücklich festgelegt, daß die Definition von Ehe und Familie Sache der Mitgliedstaaten bleibt. Deshalb haben Themen wie gleichgeschlechtliche Partnerschaften und Ähnliches nichts in einer Menschenrechtsentschließung zu suchen, erst recht nicht ihre – völlig inakzeptable – Gleichsetzung mit der Ehe.

 
  
MPphoto
 
 

  Paulo Rangel (PPE), por escrito. A defesa e a garantia dos direitos humanos constituem não só elementos integrantes da tradição cultural europeia, mas também o ponto de partida do edifício normativo comunitário. Neste sentido, a União Europeia vela, em todas as instâncias em que participe, pela defesa de uma orientação política apoiada e centrada na protecção do ser humano. Sendo este o escopo da presente resolução, centrada, de modo particular, na orientação sexual e identidade de género, votei favoravelmente.

 
  
MPphoto
 
 

  Robert Rochefort (ALDE), par écrit. – Les droits de l'homme sont l'un des ciments éthiques et juridiques de l'Union européenne. De tous temps, elle a plaidé et œuvré pour leur respect, leur promotion et leur sauvegarde. Ces efforts doivent perdurer. Mais il est également essentiel de rappeler et de protéger le caractère indivisible de ces droits. Ils doivent en effet s'appliquer à tous, quels que soient le sexe, l'orientation sexuelle ou encore l'identité de genre. Les travaux en ce sens se multiplient dans les plus grandes instances internationales et il était du devoir de l'Union européenne d'affirmer son attachement à la protection de ces droits pour tous. Les violations de ces droits, par des pratiques discriminatoires ou par des actes de violence, doivent cesser au plus vite. L'Union européenne doit assurer la mise en place d'un dialogue ouvert, respectueux tant sur son territoire que dans le cadre de ses relations avec les pays tiers. Je me réjouis donc de l'adoption de cette résolution lors de la session plénière du Parlement européen.

 
  
MPphoto
 
 

  Zuzana Roithová (PPE), písemně. − Toto usnesení EP je velmi obecné, členské státy jsou obviněny z toho, že v nich denně dochází k porušování lidských práv, která souvisejí se sexuální orientací a genderovou identitou, přitom neuvádí jediný příklad. Jak zpráva OSN, tak také toto usnesení EP nejsou závaznými dokumenty, ale i přesto je škoda, že tyto deklaratorní texty vykazují tolik chyb a povrchních soudů, jsou v nich špatně citovány dokumenty, určitá práva jsou úmyslně vytržena ze souboru lidských práv a nejsou uvedeny příklady jejich porušení. Z těchto důvodů jsem usnesení nepodpořila. Navíc pro takové usnesení v této chvíli ani není důvod.

 
  
MPphoto
 
 

  Raül Romeva i Rueda (Verts/ALE), in writing. − In favour. The European Parliament: 1. reiterates its concern regarding the numerous human rights violations and widespread discrimination based on sexual orientation and gender identity, both in the European Union and in third countries; 2. acknowledges and supports the work already undertaken by the Human Rights Council, the UN Secretary-General, the High Commissioner for Human Rights, UN human rights treaty bodies, special rapporteurs and other UN agencies to ensure that international human rights standards apply fully, regardless of a person’s sexual orientation and gender identity; 3. welcomes the adoption of Resolution A/HRC/17/19 on human rights, sexual orientation and gender identity by the Human Rights Council.

 
  
MPphoto
 
 

  Joanna Senyszyn (S&D), na piśmie. − Poparłam rezolucję w sprawie praw człowieka, orientacji seksualnej i tożsamości płciowej w państwach członkowskich Organizacji Narodów Zjednoczonych. Podkreślam potrzebę stosowania się państw członkowskich do wniosków sprawozdań Agencji Praw Podstawowych, w szczególności zawartych w sprawozdaniu z listopada 2010 r. „Homofobia, transfobia i dyskryminacja ze względu na orientację seksualną i tożsamość płciową”. W tym kontekście apeluję również do Komisji Europejskiej o opracowanie i wprowadzenie unijnego instrumentu przeciwko nadużyciom i przemocy z powodu nienawiści motywowanej uprzedzeniami wobec osób LGBT.

Popieram także wyrażony w rezolucji apel o aktywną promocję praw człowieka w zakresie orientacji seksualnej i tożsamości płciowej w partnerstwie z krajami trzecimi. Istotne w tym zakresie są dwustronne rozmowy poświęcone prawom człowieka oraz wykorzystanie europejskiego instrumentu na rzecz wspierania demokracji i praw człowieka na świecie. Niezbędne jest, aby problematyka orientacji seksualnej i tożsamości płciowej była na stałe włączona do prac Rady Praw Człowieka i innych organów ONZ. Temat ten powinien być poruszony podczas 19. sesji Rady Praw Człowieka w 2012 r.

 
  
MPphoto
 
 

  Thomas Ulmer (PPE), schriftlich. Ich habe den Bericht abgelehnt, weil er sich in die endlose Reihe der Gutmenschenberichte einreiht, die sich schön lesen, aber nur am Rande etwas mit der Realität zu tun haben.

 
  
MPphoto
 
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), par écrit. – Le Parlement européen a adopté ce mercredi à une très large majorité (442 voix pour, 104 contre) une résolution sur les violations des droits de l'homme liées à l'orientation sexuelle et au genre. La question de la nécessité de lutter contre les discriminations en ce domaine se pose de façon universelle tant dans le cadre de la politique extérieure de l'Union qu'au sein même des États membres.

Les droits fondamentaux des personnes LGBT y sont réaffirmés y compris le droit de vivre en famille. De surcroît, le texte de la résolution a été renforcé en plénière par l'adoption d'amendements conjoints des différents groupes de gauche et même des amendements de la GUE/NGL comme la dépsychiatrisation du parcours transsexuel, transgenre, le libre choix de l'équipe soignante, la simplification du changement d'identité et sa prise en charge par la sécurité sociale.

J'ai donc voté pour cette résolution.

 
  
MPphoto
 
 

  Anna Záborská (PPE), písomne. − Stáva sa pomaly pravidlom, že tak závažné témy, akou je nepochybne aj otázka hodnotových postojov EÚ na pôde OSN, sa dostávajú na program plenárneho zasadnutia tohto parlamentu až na poslednú chvíľu. Predložený návrh uznesenia, ktoré požaduje bezvýhradné presadzovanie tzv. nových ľudských práv, za aké sa považuje aj sexuálna orientácia a rodová identita, vo všetkých aspektoch zahraničnej politiky EÚ, sme mali navyše k dispozícii len v jednom jazyku. V rozprave mohol vystúpiť len jeden rečník za každú politickú frakciu. Len ťažko sa preto môžem ubrániť dojmu, že niekto sa snaží obmedziť legitímnu diskusiu o týchto otázkach. Je to škoda. Rovnako ma mrzí, ak je každý prejav pochybnosti o tom, či je správne za každú cenu vydeľovať skupiny ľudí zo širšieho spoločenstva na základe ich sexuálnej orientácie či identity, automaticky označovaný za homofóbiu, transfóbiu alebo diskrimináciu. Politika v oblasti ľudských práv by mala byť inkluzívna. Preto som hlasovala proti predloženému uzneseniu.

 

6. Berichtigungen des Stimmverhaltens und beabsichtigtes Stimmverhalten: siehe Protokoll
MPphoto
 

  El Presidente. − Con esto concluimos las explicaciones de voto.

(La sesión, interrumpida a las 13.35 horas, se reanuda a las 15.00 horas)

 
  
  

PRESIDE: MIGUEL ANGEL MARTÍNEZ MARTÍNEZ
Vicepresidente

 

7. Genehmigung des Protokolls der vorangegangenen Sitzung: siehe Protokoll
Video der Beiträge
 

(Se aprueba el Acta de la sesión anterior)

 

8. Programm „Kostenlose Lebensmittel“ (Aussprache)
Video der Beiträge
MPphoto
 

  El Presidente. − Como punto siguiente tenemos las declaraciones del Consejo y de la Comisión sobre el programa de distribución gratuita de alimentos 2011/2845(RSP).

 
  
MPphoto
 

  Marek Sawicki, Urzędujący Przewodniczący Rady. − Panie Przewodniczący! Dziękuję za włączenie tego punktu pod dzisiejsze obrady. Ta debata dotyczy spraw fundamentalnych – dotyczy solidarności europejskiej, jej obecnego stanu, dotyczy europejskiej, czyli naszej odpowiedzialności za słabszych, ubogich, wykluczonych (często nie z własnej winy).

Jestem Państwu wdzięczny za możliwość poinformowania o postępach w pracach nad tym istotnym dossier. Wiem, że w marcu 2009 roku Parlament Europejski zdecydowaną większością głosów przyjął sprawozdanie posła Siekierskiego, a ostatnio w lipcu 2011 roku wystosował apel o szybkie znalezienie rozwiązania, aby program żywnościowy mógł być kontynuowany w kolejnych latach. O znaczeniu tego programu dla naszych obywateli świadczy fakt, że z unijnej bezpłatnej pomocy żywnościowej korzysta 18 milionów osób (nie tylko ludzie bezrobotni, bezdomni, migranci, osoby w podeszłym wieku, upośledzeni społecznie, ludzie w różny sposób poszkodowani przez los, ale także rodziny wielodzietne i osoby samotnie wychowujące dzieci). Przypominam, że ponad 80 milionów osób jest zagrożonych ubóstwem w Unii Europejskiej, w tym 20 milionów dzieci.

Wiem, że w realizację programu zaangażowanych jest tysiące lokalnych organizacji charytatywnych, setki, tysiące wolontariuszy, którzy rozdają żywność ubogim. Zwykle robią to młodzi ludzie, którzy w ten sposób uczą się pomagać innym. Program ten od przeszło 20 lat nie tylko przyczynia się do realizacji celów wspólnej polityki rolnej, ale przyczynia się także do budowy społeczeństwa obywatelskiego, do rozwoju społecznego. Możemy powiedzieć, że program realizuje cele strategiczne Unii Europejskiej 2020. Miliony obywateli, organizacje charytatywne czekają na pomyślne informacje ze Strasburga i Brukseli. Zapewne wielu przysłuchuje się tej dzisiejszej debacie.

Obecny program umożliwia przekazywanie żywności z zapasów interwencyjnych na rzecz wyznaczonych organizacji, które rozprowadzają ją wśród osób najbardziej potrzebujących w Unii Europejskiej. W ostatnich latach wspólna polityka rolna uległa zasadniczej zmianie. Zakupy interwencyjne jako narzędzie regulacji rynku zostały całkowicie wycofane w przypadku niektórych produktów lub znacząco ograniczone. W konsekwencji na przestrzeni lat znacząco wzrosło uzależnienie programu pomocy żywnościowej od zakupów z rynku. Choć wciąż prowadzone są działania w ramach tego programu, znacznie ograniczone zostały zasoby przyznane mu na przyszły rok. Istnieje obawa, że w 2013 roku zasoby te ulegną dalszemu ograniczeniu lub nawet całkowicie ich zabraknie.

W tym miejscu chciałbym stanowczo podkreślić, że prezydencja dąży do wypracowania kompromisu umożliwiającego kontynuację programu w pełnym jego wymiarze. W Radzie większość państw członkowskich opowiada się za programem, ale występuje mniejszość blokująca. Kraje przeciwne programowi argumentują swoje stanowisko w sposób różny. Większość twierdzi, że program realizuje cele polityki społecznej, a ta jest w gestii państw członkowskich, dlatego też ich zdaniem Unia Europejska nie powinna wspierać ludzi ubogich z budżetu unijnego. Niestety trudno mi się zgodzić z takim podejściem. Nie chcę krytykować tych państw, gdyż nie jest to rola prezydencji. Słowo solidarność w tym przypadku oznacza pomoc najbardziej potrzebującym. Pamiętajmy, że uczestnictwo w programie jest dobrowolne. Jak Komisja powtarza, nie ma żadnych przeciwwskazań budżetowych ani prawnych, aby program był kontynuowany. W budżecie unijnym mamy zarezerwowaną kwotę 500 milionów euro rocznie. Realizacja programu kosztuje jednego obywatela zaledwie 1 euro rocznie. Komisarz Cioloş wyjaśniał wielokrotnie, że wyrok Europejskiego Trybunału Sprawiedliwości z 13 kwietnia 2011 roku nie jest przeszkodą dla podjęcia politycznej decyzji. W celu zmiany zaskarżonego przepisu Komisja pięć miesięcy później przedstawiła zmieniony wniosek. Jego przyjęcie w obecnym lub nieco zmodyfikowanym kształcie rozwiąże problem legalności zakupów z rynku. Tak więc wszystko jest w rękach Rady i Parlamentu. Przeciwnicy programu nie mają żadnych podstaw, aby zasłaniać się kwestiami prawnymi czy technicznymi. Powiedzmy sobie szczerze: to na ich barkach leży odpowiedzialność za losy tego programu. W tej sprawie nie mogą się zachowywać jak chory, który rozbija termometr.

Ograniczając lub likwidując program, nie ograniczamy ubóstwa. Ono uderzy naszą Europę ze zdwojoną siłą. Nie wstydźmy się biedy, lecz aktywnie ją ograniczajmy. Jak Państwo wiecie, Komisja zaproponowała, by w nowych wieloletnich ramach finansowych przesunąć finansowanie pomocy żywnościowej z działu II do działu I. Zdaniem Komisji tam właśnie, ze względu na swoje założenia, program ten wpisuje się lepiej w strategię Europa 2020. W odpowiednim czasie Komisja przedstawi nowy wniosek ustawodawczy dotyczący okresu rozpoczynającego się w roku 2014. Miejmy nadzieję, że program znajdzie wtedy poparcie wszystkich państw członkowskich. Oczywiście program nie rozwiąże problemu ubóstwa, ale może przyczynić się do jego redukcji. Nawet w najbogatszych państwach Unii Europejskiej znajdują się osoby potrzebujące, które przeżywają problemy. Ubóstwem dotknięte są nie tylko osoby z miast, ale zwłaszcza te zamieszkujące małe miasteczka lub słabo zaludnione obszary wiejskie.

Z powodu trwającego kryzysu gospodarczego, rosnącego bezrobocia zwiększa się liczba ludzi, którzy nie mogą zaspokoić podstawowych potrzeb życiowych – im trzeba pomóc, im musi pomóc Unia Europejska. Z tego właśnie względu umieściliśmy ten program w porządku posiedzenia Rady ds. Rolnictwa i Rybołówstwa we wrześniu. Ostatnia debata na forum Rady na wniosek polskiej prezydencji była debatą publiczną. Każdy obywatel mógł ją śledzić w internecie. Niestety od 3 lat w sprawie rozwiązań mamy w Radzie impas. Szkoda, że w czasie kryzysu, kiedy liczba potrzebujących żywności rośnie, wrażliwość społeczna, zwykły solidaryzm europejski u niektórych polityków maleje.

Sprawa programu żywnościowego dla najuboższych zostanie omówiona prawdopodobnie na październikowej Radzie ds. Polityki Społecznej. Chcę pana przewodniczącego oraz szanownych europosłów zapewnić, że prezydencja robi wszystko, co w naszej mocy, by znaleźć rozwiązanie w ramach bieżących dwustronnych kontaktów z rządami państw członkowskich sprzeciwiających się wnioskowi zarówno na szczeblu ministrów rolnictwa, jak i szefów rządu.

Wiem, że niektóre delegacje zastanawiają się, czy decyzji w tej sprawie nie powinna podjąć Rada Europejska w dniach 17-18 października. W tej sprawie wyślę w najbliższych dniach list do przewodniczącego, pana Van Rompuya.

Prezydencja jest w pełni świadoma, że wnioski Komisji cieszą się zdecydowanym poparciem wielu europosłów. Poparcie takie deklaruje też wiele państw członkowskich. Mogę jedynie zapewnić Wysoką Izbę, że dołożymy wszelkich starań, by przełamać obecny impas i jak najszybciej wypracować uzgodnione stanowisko w Radzie. Pięć poprzednich prezydencji nie było w stanie poczynić postępów i rozbić mniejszości blokującej ale wciąż wierzę, że uda się dokonać tego za mojego przewodnictwa.

Chciałbym podziękować tej Izbie za poparcie programu, ale zwrócić się również do Państwa o pomoc w przekonaniu rządów i parlamentów krajowych, które opowiadają się przeciwko unijnej pomocy żywnościowej dla najuboższych osób w Unii Europejskiej. Liczę bardzo na Państwa zaangażowanie.

Program ten jest potwierdzeniem, że Unia Europejska czuje się odpowiedzialna za najbardziej potrzebujących obywateli, promuje idee solidarności. Miliony obywateli Unii Europejskiej ma świadomość, że w trudnych momentach Unia Europejska o nich nie zapomina. Mogą oni liczyć na pomoc Brukseli i Strasburga. Nie wyobrażam sobie, żeby program ten nie był kontynuowany w przyszłości. Straci na tym nie tylko wizerunek Unii Europejskiej i unijnych instytucji, ale stracimy my wszyscy.

 
  
MPphoto
 

  Dacian Cioloş, membre de la Commission. − Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, le thème du programme d'aide alimentaire aux plus démunis dont nous débattons aujourd'hui est un thème extrêmement important, et d'une grande actualité.

Nous savons tous que, suite à la crise économique grave, le nombre de citoyens qui font appel à ces programmes pour être nourris a augmenté dramatiquement. Les files qui s'étirent devant les organisations caritatives en offrent un témoignage éloquent. Or, depuis vingt-cinq ans, nous avons un programme qui fait ses preuves en soutenant ces organisations. 440 000 tonnes par an leur sont distribuées, ce qui représente plus de la moitié de ce que les banques alimentaires fournissent aux plus pauvres dans les États membres. Ce sont 18 millions de personnes qui attendent notre décision. Les bénéficiaires de ce programme sont 18 millions chaque année en moyenne. Alors qu'un programme existe et fonctionne correctement, certains veulent le faire disparaître en ce moment précis où, peut-être, plus que jamais, nous en avons besoin.

Je vais être très clair sur ce point. Les questions juridiques et financières qui se posent pour que le programme puisse continuer à exister peuvent être résolues pour 2012 et 2013. Ce qui manque, c'est la volonté politique de certains. Là aussi, je souhaite être clair: on ne peut pas se cacher derrière un arrêt de la Cour de justice européenne. L'arrêt de la Cour de justice européenne ne met pas en cause l'opportunité de ce programme. Ce qu'il met en cause, c'est une base juridique, qui doit être actualisée, et c'est justement aux institutions politiques de décider de la modification de cette base juridique.

De ce point de vue, la Commission européenne a clairement fait son choix, puisque, pour la période d'après 2013, elle a déjà proposé dans le cadre de ses propositions concernant le nouveau cadre financier pluriannuel, d'inscrire ces programmes dans la politique de cohésion économique et sociale, avec un budget de 2,5 milliards d'euros pour la période 2014-2020. Ceci justement pour assurer la pérennité de ces programmes. Pour les années 2012 et 2013, qui sont actuellement en cause et qui appellent l'urgence, la proposition de la Commission, que le Conseil a mise en délibération depuis 2008 et que j'ai amendée en septembre 2010, pour prendre en compte vos remarques, permettrait de faire la soudure entre les règlements actuels limitant les achats principalement aux produits d'intervention, et l'année 2014, à partir de laquelle on aura aussi une nouvelle base juridique dans le cadre de la politique de cohésion sociale.

J'ai déjà prévenu le Conseil, comme M. le Président Marek Sawicki l'avait dit, que, si une telle décision ne devait pas intervenir du côté du Conseil dès maintenant, puisque le Parlement a déjà exprimé son point de vue, le plan de 2012 ne représenterait qu'un quart de celui des années passées. Et pour 2013, il n'y aura pas de plan, puisqu'il est assez peu probable qu'on ait une intervention importante sur le marché permettant de disposer de stocks publics. S'il n'y a pas modification de la base réglementaire actuelle au titre de la décision politique que le Conseil devrait prendre, on risque de ne pas pouvoir allouer ne fût-ce qu'un euro au programme 2013, alors que le budget existe.

Je souhaiterais aujourd'hui vous remercier pour le soutien constant que vous avez apporté à ce dossier et, notamment, pour votre résolution récente du 7 juillet, qui met l'accent sur la nécessité de trouver un accord permettant le maintien de ce dispositif.

Je suis également conscient qu'une grande partie d'entre vous a exprimé le souhait que le programme continue d'être financé entièrement par le budget communautaire. À cet égard, j'ai montré de quelle flexibilité j'étais capable pour ce qui est des conditions à créer pour que tous les États membres intéressés puissent participer. Et je l'ai montrée aussi au Conseil, je suis prêt à me montrer flexible si le Conseil arrive à trouver une majorité pour prendre la décision.

J'ai pris acte de la discussion qui a eu lieu au Conseil le 20 septembre; la Commission est en train d'examiner les solutions pour tenter de débloquer la situation et, éventuellement, de proposer une base juridique commune pour la politique agricole commune et la politique sociale de manière que nous puissions en disposer dès maintenant pour les années 2012 et 2013. J'espère pouvoir débloquer la situation politique au sein du Conseil.

Je compte sur votre soutien actif pour permettre un accord rapide, car je pense que c'est là une occasion de plus de montrer que l'Europe ne se limite pas à Bruxelles ou à Strasbourg, mais que l'Europe, c'est une affaire de terrain et que ce programme est par excellence un programme de terrain. Je pense que nous ne devons pas avoir peur d'assumer politiquement cette Europe de terrain. Nous croyons en la concrétisation quotidienne de cet idéal et je suis convaincu que vous resterez toujours fidèles à cet idéal, à ce principe de réalisation de choses concrètes sur le terrain propres à montrer aux citoyens que l'Europe agit sur le terrain et qu'elle est solidaire.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Czesław Adam Siekierski, w imieniu grupy PPE. – Panie Przewodniczący! W wyniku kryzysu, który trwa już wyjątkowo długo, warunki życia obywateli Europy uległy znacznemu pogorszeniu: rośnie bezrobocie, duża część pracowników otrzymuje mniejsze płace, ceny detaliczne żywności ciągle rosną, skala ubóstwa poszerza się. Biedniejsi emeryci oszczędzają na wydatkach na żywność, aby móc kupić lekarstwa. Wielu z nich, podobnie jak duża część bezrobotnych, korzysta z bezpłatnej dystrybucji żywności.

W Europie mamy już około 80 milionów ludzi żyjących w ubóstwie lub na granicy ubóstwa. Co mamy powiedzieć ludziom, którzy nas pytają: dlaczego w takiej sytuacji Unia obcina wydatki na bezpłatną dystrybucję żywności? W toku reformowania Wspólnej Polityki Rolnej ograniczany jest coraz bardziej skup interwencyjny. Czy z tego tytułu, że zmniejsza się liczba i wielkość produktów w zapasach, mamy ograniczyć dostarczanie niedożywionym ludziom bezpłatnej żywności?

Nie tak dawno dyskutowaliśmy nad tym zagadnieniem na tej sali plenarnej. Właściwie wszyscy jednoznacznie wypowiadali się za utrzymaniem bezpłatnej dystrybucji żywności na dotychczasowym poziomie. Więc pytam: dlaczego głos parlamentarzystów, którzy mają mandat z nadania wyborców, nie jest brany pod uwagę? Myślę, że powinno nam być bardzo przykro z tego powodu. Bo jaka jest wiarygodność instytucji unijnych, które tak często odwołują się do solidarności, wyrównywania szans, przeciwdziałania wykluczeniu?

Należy również przypomnieć, że walka z ubóstwem jest jednym z celów strategii „Europa 2020”. Cieszę się, że znaczenie programu bezpłatnej dystrybucji żywności dla łagodzenia skutków kryzysu docenił pan przewodniczący Komisji Europejskiej Barroso, wspominając o tym w swoim dzisiejszym wystąpieniu w debacie o stanie Unii. Apeluję do rządów i posłów tych krajów, które blokują przyznanie odpowiednich środków na ten szczytny cel, prosząc jednocześnie o zmianę ich stanowiska. W projekcie perspektywy finansowej 2014-2020 zarezerwowano na realizację tego programu kwotę w wysokości 2,5 mld euro, tj. 350 mln euro rocznie, podczas gdy dotychczas na realizację programu przeznaczano 500 mln rocznie, co oznacza redukcję o 30%. A więc ilość środków na realizację tego powinna być zwiększona w nowej perspektywie finansowej do 3,5 mld rocznie, żebyśmy utrzymali...

(Przewodniczący odebrał posłowi głos)

 
  
MPphoto
 

  Luis Manuel Capoulas Santos, em nome do Grupo S&D. – Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhor Ministro, caros Colegas, o debate em que estamos aqui a participar não deveria sequer ter existido. O mais elementar bom senso e sentido de solidariedade deveriam ter já resolvido o problema que estamos aqui hoje a debater.

No espaço europeu que consideramos o expoente da prosperidade, da liberdade e da justiça, existem hoje, segundo as próprias estimativas da União Europeia, mais de 40 milhões de pessoas em risco de pobreza alimentar, isto é, sem acesso a uma refeição completa de dois em dois dias.

Em 2009, foram distribuídas 440 mil toneladas de alimentos a cerca de 18 milhões de pessoas. Ninguém duvida de que em 2012 a situação será ainda mais grave. A crise económica e financeira, que não pára de se agravar, tem lançado no desemprego muitas pessoas e famílias, num contexto em que as políticas sociais têm sido drasticamente reduzidas.

É, por isso, incompreensível e inaceitável a atitude de seis Estados-Membros que bloquearam a saída legal para que o financiamento para a ajuda alimentar se pudesse manter em 2012 ao nível dos anos anteriores.

Saúdo, por outro lado, o gesto da Comissão, na pessoa do Sr. Comissário, que se empenhou em encontrar a solução legal adequada para contornar a questão suscitada pelo Tribunal Europeu.

A atitude do Conselho revela uma insensibilidade social chocante que contraria todos os valores em que está alicerçada a construção europeia. Denuncio, por isso, com veemência, a posição recente do Conselho de Ministros da Agricultura e apelo à Presidência polaca e aos Chefes de Estado e de Governo para que, na sua próxima reunião, resolvam de uma vez por todas este problema e desautorizem os seus ministros da Agricultura, repondo a imagem de solidariedade e de justiça que é apanágio da Europa e que alguns ministros parecem, infelizmente, ter esquecido.

 
  
MPphoto
 

  George Lyon, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, we find ourselves in a very difficult situation here today regarding this programme. In my opinion – and I want to make this very clear – this programme belongs in social policy and not European agricultural policy. I believe that perhaps we should go further, and it should be a national responsibility. That is why we will support the move proposed by the Commission in its post-2014 MFF, which seeks a long-term solution to the problem and paves a way for a solution to be found when it is moved from Heading 1 to Heading 2.

However, the situation we face today concerning the next two years of this programme is completely and utterly unacceptable. We need to find a swift solution. The risk is clear. The money available to charities in 20 Member States will drop from EUR 500 million to only EUR 113 million if the Council continues to block a solution, leaving over 18 million poor in need who normally benefit from the programme.

That is a scandalous situation that we find ourselves in. It is not acceptable to let this happen in 21st century Europe, especially at a time of crisis. We need to urge the Council to take their responsibilities seriously. Regardless of whether you believe the programme should be national or whether it should be moved to social policy, there is a duty to find a way forward to solve the problem for the next two years and to find a transitional solution to unlock the situation for the coming two years. The Council should work together with the Commission and Parliament to end this short-term deadlock.

We need to find a proper, agreed, solid basis for the long-term future of this programme. It is unacceptable that the poor should be taken hostage by this legal dispute and this inability of the Council to find a common line. It is now time that national governments took their responsibilities seriously and worked together with the Commission and this Parliament to come up with a quick solution that ensures that those who need this programme for the years 2012 and 2013 are satisfied and that their needs are met.

 
  
MPphoto
 

  James Nicholson, on behalf of the ECR Group. – Mr President, like the last speaker, I think we are in a difficult position on this particular issue. While I recognise this has helped over 18 million people and has done a tremendous job throughout the whole of the European Union in many areas where it is implemented, we are now in a position where the funding is seriously being questioned. We have to deal with this, and the Minister made it clear that stocks in 2013 are going to be more limited than they will have been in 2012. That is a reality. We all know that the security of food supply is not there as it has been in the past, and this is a tremendous challenge for us all.

But like the previous speaker, let me say I have to question whether this should come out of an agricultural budget or the social budget. I think we have to get it right. We cannot just simply fudge something because we disagree with it in many ways, so which fund would pay? I think this is the bottom line and question. I would ask Commissioner Cioloş whether this fund is effective and efficient.

We all know about the waste of food and we have talked about the food that is being wasted throughout Europe. Is this the best way to deal with poverty? I think we have to get underneath this if we want to find a solution. I recognise there is a great risk of poverty throughout the whole of the European Union, and I recognise that and I want from the bottom of my heart to help, but we have to question it. I sincerely hope and trust that a solution to this problem can be found. I want the Agriculture Council to find that solution, because I do not believe we can simply turn a blind eye. However, I do not necessarily believe we are addressing the problem in the right way.

 
  
MPphoto
 

  Karima Delli, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, le nombre de pauvres et de chômeurs ne cesse d'augmenter au sein de l'Union européenne. Plus de 43 millions d'Européens sont menacés de pauvreté alimentaire. L'heure est grave. Aujourd'hui, six États membres veulent mettre fin au programme d'aide alimentaire sans aucune solution de remplacement: l'Allemagne, la Suède, le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la République tchèque. Certes, il y a une décision de la Cour de justice et nous devons la respecter. Toutefois, Monsieur le Commissaire, le Parlement vous a interpellé, en juillet dernier, sur une initiative de notre groupe, les Verts, et vous avez fait des propositions pertinentes pour sauvegarder le programme.

Les Verts sont prêts à travailler avec vous sur des solutions à long terme mais, dès lors que des millions de personnes dépendent de ce système, nous ne pouvons pas laisser diviser par quatre le budget de l'aide alimentaire. L'urgence est réelle. Si rien n'est fait d'ici la fin de l'année, ce sont plus de 300 millions d'euros qui manqueront aux banques alimentaires, et rien ne garantit que les gouvernements nationaux seront capables de prendre le relais pour combler ce manque. C'est donc une réelle question de solidarité entre les peuples. Ne laissons pas une minorité de gouvernements irresponsables priver des millions d'Européens d'une aide alimentaire parce que c'est, avant tout, une question de survie.

La lutte contre la pauvreté et la malnutrition nécessite également une réforme de la PAC. Nous devons changer fondamentalement notre façon de produire afin de rapprocher la production alimentaire et les populations – notamment les plus pauvres – qui ont aussi droit à une alimentation saine et équilibrée.

Seule une PAC vraiment durable nous permettra d'assurer que moins d'Européens auront besoin de l'aide alimentaire. Le Conseil doit revenir à la raison et laisser ceux qui sont dans le besoin recourir à cette aide vitale.

Je m'adresse, en particulier, au futur gouvernement danois, qui aura la responsabilité d'assurer la présidence de l'Union européenne dès janvier. Revenez à la raison! Faut-il des émeutes de la faim en Europe pour se rendre compte de l'impérieuse nécessité de changer de logique? Quand il s'agit de sauver les banques, le Conseil sait trouver les solutions, mais quand il s'agit de sauver les banques alimentaires, il n'y a plus personne!

Le Parlement a eu des mots forts la dernière fois: "Les êtres humains sont plus importants que la finance." Il est grand temps de le réaffirmer. Nous serons, en tout cas, très vigilants, et nous ne manquerons pas de renouveler notre appel de manière constructive.

 
  
MPphoto
 

  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident! Notleidende bedürfen nicht des Mitleids oder des Zynismus, sondern der Verwirklichung ihrer Rechte als Bürgerinnen und Bürger. Wir haben gestern hier in demselben Raum über das Menschenrecht auf Nahrungssicherheit in den Entwicklungsländern gesprochen, und heute müssen wir uns damit auseinandersetzen, dass einige Regierungen – wie die von Deutschland, Dänemark, Tschechien, Schweden, den Niederlanden und Großbritannien – bewusst Menschen dieses Recht beschneiden, indem sie die Fortsetzung des Programms „Kostenlose Lebensmittel“ verweigern. 43 Millionen Menschen in der Europäischen Union sind von Ernährungsarmut betroffen, d. h. sie können sich nicht einmal jeden zweiten Tag eine vollwertige, ausgewogene Nahrung leisten. 19 Millionen Menschen sind auf das Programm „Kostenlose Lebensmittel“ angewiesen.

2010 lautete das Motto zum Europäischen Jahr gegen Armut in Deutschland „Mit neuem Mut“. Wer Arme nur als Zahlen in den Statistiken hin und her schiebt, sollte gefälligst selbst mehr Mut fassen und dafür Sorge tragen, dass in gemeinsamer Solidarität ausreichende und vollwertige Nahrungsmittel für Menschen in allen Regionen der Europäischen Union zur Verfügung stehen.

 
  
MPphoto
 

  Димитър Стоянов (NI). - Г-н председател, първият урок, който научих в университета, който ми беше преподаден по икономика беше, че безплатен обяд няма. В България има два милиона и половина пенсионери. Много пъти съм ви казвал и ще го кажа пак, че средната пенсия в България е 150 евро.

Когато от тази сума се извадят средствата за комунални услуги и за лекарства, на практика не остава нищо за храна. Ако е вярно това, което г-н Sawicki каза, че на един гражданин на Европейския съюз се пада едно евро участие в програмата, това означава, че българските пенсионери са допринесли за тази програма с два милиона и половина евро от и без това недостатъчните им пари.

В същото време въпросната програма не съществува в моята страна. И въпреки, че аз искам да се присъединя към всички колеги, които говориха преди мен, и смятам, че тази програма трябва да бъде продължена, бих искал да призова комисаря и Комисията да вземат мерки, така че тази програма да стане достъпна за всички нуждаещи се граждани на Европейския съюз във всички държави членки.

Благодаря също на г-жа Zimmer, че назова тези държави, които блокират в момента решението в Съвета. Понеже тя го направи бързо заради краткото време на изказване, искам да помоля г-н Sawicki да повтори имената на тези държави, така че да може всички ние, всички европейски граждани, които са тук на балкона и ни гледат по Интернет, също да чуят кои блокират това правилно социално решение.

 
  
MPphoto
 

  Albert Deß (PPE). - Herr Präsident, Herr Kommissar, Herr Minister, liebe Kolleginnen und Kollegen! Sie, Herr Kommissar, und Sie, Herr Minister, sowie viele Mitgliedstaaten haben sich für eine Weiterführung der Lebensmittelhilfe für Bedürftige ausgesprochen. Dazu ist – wie wir gehört haben – eine politische Entscheidung notwendig. Die Verantwortung für dieses wichtige Thema liegt aber primär bei den Mitgliedstaaten.

Es ist nicht hinnehmbar, dass Menschen in Europa nicht genügend zu essen haben. Es liegt in der sozialen Verantwortung der Mitgliedstaaten, dies sicherzustellen. In Deutschland gibt es Gesetze, wonach die ausreichende Ernährung für alle Bundesbürger gewährleistet sein muss. Das Urteil des Europäischen Gerichtshofs hat den Rahmen der bisherigen Hilfe verändert. Marktzukäufen wurden enge Grenzen gesetzt. Das Gericht hat festgestellt, dass das jetzige Programm in der jetzigen Form nicht der Rechtsgrundlage der Verträge entspricht. Ich bin mir bewusst, dass Antworten gefunden werden müssen, um die Hilfe für Millionen Bedürftige in der EU sicherzustellen. Aber ich betone noch einmal: Die sozialpolitische Verantwortung liegt bei den Mitgliedstaaten.

Vielleicht sollte man auch darüber nachdenken, ob es nicht besser wäre, statt eines europäischen Programms Programme in den Mitgliedstaaten aufzulegen, die über unseren sozialen Bereich in Brüssel mitfinanziert werden, damit die Nahrungsmittelhilfe in allen Mitgliedstaaten sichergestellt wird. Damit könnten auch die europäische Solidarität, zu der ich mich ausdrücklich bekenne, sichergestellt und die Programme fortgesetzt werden. Die EVP-Fraktion wird sicher mitarbeiten, um Lösungen für die Betroffenen zu finden. Ich habe es einmal in Brasilien erlebt, wo ich mit einer Reisegruppe war, dass uns junge Brasilianer gebeten haben, dass sie das, was wir auf dem Teller noch übrig hatten, bekommen. Für mich war das schockierend, solches in einem reichen Agrarland erleben zu müssen. In Europa darf es überhaupt nicht passieren, dass Menschen nicht genügend zu essen haben.

 
  
MPphoto
 

  Paolo De Castro (S&D). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, Presidente Sawicki, Commissario Cioloş, il programma di distribuzione degli aiuti alimentari a favore di cittadini a rischio povertà rappresenta uno strumento di straordinaria importanza per la sussistenza delle fasce più deboli della nostra società, un dispositivo che ha rappresentato un successo della politica agricola comune degli ultimi anni e che consente all'Unione di distribuire ogni anno 440.000 tonnellate di cibo gratis ad oltre 18 milioni di poveri e famiglie in difficoltà.

Un numero che purtroppo coinvolge molti bambini e che è destinato ad aumentare in un momento in cui l'accesso al cibo viene definito un diritto fondamentale. Non possiamo quindi che esprimere incomprensione e contrarietà nei confronti della minoranza di blocco a favore dei tagli agli aiuti emersi in sede di Consiglio dei ministri dell'Agricoltura.

Siamo consapevoli della sentenza della Corte di giustizia e lavoreremo perché ci sia un testo dopo il 2013 che tenga conto evidentemente dei rilievi della Corte, ma non possiamo certamente permettere di interrompere questo programma. Credo che, mentre l'Europa oggi discute di 500 milioni di euro di un programma di aiuto agli indigenti, negli Stati Uniti per oltre quarant'anni la legge americana, il Fair Deal, guarda agli aiuti agli indigenti con un programma di oltre 20 miliardi di dollari.

Credo che sia quindi davvero necessario profondere tutti i nostri sforzi e ringrazio in questo la Presidenza polacca e il ministro Sawicki, ringrazio anche il coraggio e la forza con cui il Commissario Dacian Cioloş ha voluto prendere a cuore questo problema. Dobbiamo trovare una soluzione.

 
  
MPphoto
 

  Liam Aylward (ALDE). - Mr President, at present 43 million people in the EU are at risk of food poverty, meaning that they cannot afford a meal with meat, chicken or fish every second day. The blocking minority in Council towards this programme is unacceptable. Opposition to this scheme on the basis of competence, bureaucracy or budget are semantics that mean nothing to those who are hungry and rely on this programme.

One of the five objectives of the EU 2020 strategy is the reduction of poverty and social exclusion in the European Union. This programme represents a real method of physically addressing poverty that delivers immediate results. While it does not address the root causes of poverty it improves the immediate situation for those who cannot afford to feed themselves or their families. Sometimes we need to take the small goals and not always be looking at the ideological bigger picture.

Many EU programmes addressing poverty and social inclusion are very well intentioned and well written but they often stay on paper without ever benefiting the EU citizens they are targeting. This programme directly assists organisations and currently provides food for 13 million people suffering from poverty in 19 Member States and has distribution chains involving some 240 food banks and charities. That is real and measurable assistance on the ground, directly benefiting those who need it most and not just an aspirational goal.

A little bit of common sense if not some compassion is required from EU leaders on this issue and I welcome the comments by the President of the Commission on this earlier today and also the contributions from the Commissioner and the Minister earlier in this debate. Now is not the time to be playing politics with such an important programme.

 
  
MPphoto
 

  Ilda Figueiredo (GUE/NGL). - Senhor Presidente, já por diversas vezes aqui sublinhámos a importância de manter um regime de ajuda alimentar gratuita de que beneficiam cerca de 18 milhões de pessoas, como aconteceu em 2009. E, sabendo-se que mais de 43 milhões de pessoas estão numa situação de pobreza extrema e em risco de pobreza alimentar, incluindo 20 milhões de crianças, que também aqui na Europa procuram às vezes no caixote do lixo a comida que não têm em casa, não se pode aceitar que este programa seja reduzido de 500 milhões para apenas 113 milhões de euros em 2012 e em 2013.

Sendo certo que a pobreza exige outras medidas de fundo e não políticas ditas de austeridade, que só estão a agravar a pobreza e a exclusão social, é fundamental que se tenha em conta a resolução do Parlamento Europeu do passado dia 4 de Julho, incluindo também a promoção de um acordo sobre rendimentos mínimos garantidos, na base de 60 % do rendimento médio nacional de cada Estado-Membro.

É tempo de a Comissão também apresentar aqui uma proposta sobre este tema.

 
  
MPphoto
 

  Herbert Dorfmann (PPE). - Herr Präsident, Herr Kommissar, Herr Minister, geschätzte Kolleginnen und Kollegen! Ich denke, es steht außer Zweifel, dass es Aufgabe der Öffentlichkeit ist, Menschen, die in Armut leben, zu unterstützen, und dass es unsere Aufgabe ist, darauf zu achten, dass unsere 500 Millionen Bürger zumindest genug zum Essen haben. Es steht auch außer Zweifel, dass uns dieses Programm Sympathien bringt. Ich denke, wir leben in einer Zeit, wo uns Sympathien nicht ganz schlechttun.

Ich möchte daran erinnern, dass wir in diesem Haus vor nicht allzu langer Zeit die Agenda 2020 verabschiedet haben, in der steht, dass die Verringerung der Armut ein Ziel bis zum Jahr 2020 ist. Wenn wir heute ein Programm streichen, das in diese Richtung geht, dann ist das nicht ganz konsequent – auch unter dem Gesichtspunkt, dass Lebensmittel in den nächsten Jahren sicher nicht billiger, sondern wohl eher teurer werden. Aber es muss schon so sein, dass dieses Programm ein wirkliches Programm zur Bekämpfung der Armut ist und dass es in Abstimmung mit den Mitgliedstaaten durchgeführt wird, die ja an und für sich für die Sozialpolitik zuständig sind.

Es darf auch nicht ein Programm sein, das wie in anderen Staaten – es wurde schon erwähnt, in den Vereinigten Staaten von Amerika – ein ganz einfaches Instrument der Agrarpolitik ist, bei dem es also vor allem darum geht, die Überschüsse abzubauen.

Wir haben Größenordnungen, wie sie z. B. die Vereinigten Staaten anwenden, also einen ganz bedeutenden Prozentsatz des gesamten Agrarhaushaltes, in der Europäischen Union nicht notwendig. Unsere Agrarpolitik funktioniert vollkommen anders.

Deswegen wird es dringend notwendig sein, kurzfristig – d.h. immer innerhalb des derzeit laufenden Finanzrahmens – das Programm wieder zu öffnen und darauf zu achten, dass es weiter- und fortgeführt wird. Langfristig werden wir uns wohl im Sinne des Spruchs des Gerichtshofs überlegen müssen, ob das Ziel mit anderen Methoden besser erreicht werden kann.

 
  
MPphoto
 

  Estelle Grelier (S&D). - Monsieur le Président, le Conseil des ministres européens de l'agriculture a échoué à s'opposer à une diminution de 75 % de l'aide alimentaire européenne en faveur des plus démunis. 75 %!

Nous constatons tous, sur le terrain, que le blocage de ce dossier par une minorité d'États membres suscite un émoi, une incompréhension et une exaspération au sein de l'opinion publique, des associations caritatives et de leurs bénévoles et, bien entendu, des bénéficiaires. Cette situation porte atteinte à la crédibilité et à l'image de l'Union.

Les citoyens perçoivent que l'Europe consacre beaucoup d'énergie et de moyens à rassurer les marchés, comme en témoigne le discours de M. Barroso ce matin, et qu'elle se mobilise de moins en moins pour porter secours aux populations les plus durement touchées par la crise. Cela alimente un sentiment d'injustice et de défiance à l'égard des institutions européennes, potentiellement explosif sur le plan social et démocratique.

Notre assemblée a pris ses responsabilités, Monsieur le Commissaire – vous l'avez dit –, la Commission également. Que les États – y compris la France, dont les dirigeants pleurent des larmes de crocodiles sur ce dossier – se mettent d'accord. S'ils le veulent – vous l'avez dit, Monsieur le Commissaire, c'est une question de volonté politique – lundi, ce sujet est clos au Conseil des ministres de l'emploi et des affaires sociales. Il n'aurait jamais dû être ouvert par solidarité et respect pour les bénéficiaires.

 
  
MPphoto
 

  Marielle De Sarnez (ALDE). - Monsieur le Président, nous le voyons avec la crise de l'euro, nous le voyons avec la question du programme d'aide alimentaire pour les plus démunis: les égoïsmes nationaux sont tristement de retour. Les États membres se replient frileusement sur eux et le principe de solidarité, qui a fondé et inspiré la création de l'Europe, est mis à mal tous les jours. Ceci n'est pas acceptable. Et ça l'est d'autant moins quand cela affecte les plus pauvres, ceux qui sont confrontés aux plus grandes difficultés et ceux qui ont, vitalement, besoin d'obtenir de l'aide alimentaire auprès des associations caritatives. Ils sont aujourd'hui plus de 13 millions en Europe et l'Europe ne peut et ne doit pas les laisser tomber.

Monsieur le Commissaire, vous l'avez vous-même exprimé avec une grande justesse dans tout ce que vous avez dit et écrit: "L'Union européenne ne peut pas faire défaut." Les États membres doivent donc mettre fin à cette situation inacceptable de blocage. Il en va, d'abord et essentiellement, de la dignité des plus démunis et des plus pauvres, surtout à un moment où la crise s'abat sur notre continent. Mais il en va aussi de la dignité de nos institutions européennes. Dans ce combat, je le dis à la Commission et à la Présidence du Conseil, vous devez savoir que nous sommes à vos côtés, que nous sommes, ici, tous rassemblés et pleinement engagés dans ce combat.

 
  
MPphoto
 

  Patrick Le Hyaric (GUE/NGL). - Monsieur le Président, au-delà de tous les beaux discours qu'on entend ici, il y a une double tache noire sur le fronton de notre Union européenne.

D'abord, peut-on se contenter de constater en permanence l'augmentation de la pauvreté comme un phénomène naturel? Je crois plutôt que c'est la marque de l'échec de cette Europe ultralibérale, et l'austérité va encore l'aggraver. Ensuite, il y a l'imminence d'une catastrophe alimentaire, parce qu'on s'apprête à supprimer l'aide alimentaire à ces mêmes pauvres alors qu'il faudrait l'augmenter.

De quoi parle-t-on au juste? De moins de 500 millions d'euros pour permettre à 18 millions de personnes de manger au moins une fois tous les deux jours, alors qu'a été mis en place un plan de 440 milliards d'euros visant à sécuriser les banques.

Certes, il y a moins d'interventions agricoles, comme cela a été dit, mais il y a toujours des subventions aux exportations, Monsieur le Commissaire. Il existe donc des crédits. D'autre part, on peut aussi ouvrir un chapitre nouveau "Cohésion sociale pour l'aide aux plus démunis". Or, cela, je crois, ne peut se faire en réduisant les fonds sociaux et les fonds de cohésion.

 
  
MPphoto
 

  Michel Dantin (PPE). - Monsieur le Président, Monsieur le Président en exercice du Conseil, Monsieur le Commissaire, cela fait maintenant plus de trois ans que le débat autour du plan d'aide aux plus démunis se trouve désespérément enlisé au Conseil. Cette situation intenable de blocage n'est pas acceptable. Elle est d'autant moins acceptable que l'arrêt de mort de ce plan est prononcé au moment même où notre continent connaît une crise économique et sociale d'une violence sans précédent, qui plonge dans la tourmente tant de nos concitoyens.

Il est des symboles qui construisent l'Europe et d'autres qui la fragilisent dangereusement. Veillons à ne pas détruire, aujourd'hui, ce qui a été patiemment bâti hier, surtout au moment où les difficultés que nous connaissons semblent distendre les liens qui unissent nos États et poussent les peuples à des sentiments nationalistes qui tournent le dos à l'Europe.

Rétablir le chacun pour soi comme réflexe normal et acceptable ne correspond pas à ma conception de l'Europe et ce n'est pas, non plus, celle du groupe démocrate-chrétien auquel j'appartiens. Nos peuples méritent mieux! Ils méritent l'Europe que nous construisons ensemble depuis plus de cinquante ans, mais une Europe qui ne se résume pas à une simple entente économique. Elle incarne au contraire des valeurs qu'il nous faut, plus que jamais, embrasser, des valeurs qui placent l'homme au centre des préoccupations politiques.

Il est impératif de sortir, aujourd'hui, des débats juridiques stériles, pour prendre des décisions politiques justes et responsables. Une affectation au Fonds social européen, au sein d'un fonds créé spécifiquement, au titre de la politique agricole commune révisée, le débat n'est pas là! Il n'est plus là!

L'arrêt de la Cour de justice crée désormais une situation d'urgence qui frappera bientôt 18 millions d'Européens qui bénéficient de l'aide alimentaire. La véritable question est, désormais, de savoir quelle est notre conception commune de l'Europe et de son avenir.

Ma conviction est que son destin ne passera, en aucun cas, par une renationalisation complète ou partielle de l'aide alimentaire, fût-ce symboliquement. Ne nous y trompons pas, ce n'est qu'ensemble que nous parviendrons à relever les immenses défis qui sont aujourd'hui face à nous. Ce n'est qu'ensemble, et en nous montrant unis et solidaires que, sur notre continent, nous conserverons demain les moyens d'assurer un horizon de prospérité à l'ensemble de nos concitoyens.

Monsieur le Commissaire, vous avez proposé des mesures de manière courageuse, il est grand temps de ...

(Le Président retire la parole à l'orateur.)

 
  
MPphoto
 

  Marc Tarabella (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président du Conseil en exercice, ceci n'est pas un débat, ceci est une suite de monologues qui vont tous dans le même sens, parce que nous partageons tous la même opinion avec quelques divergences de vues sur les modalités.

Mais il faut répéter que ce n'est pas l'Europe qui est responsable, que ce sont les six gouvernements des pays qui ont déjà été cités, mais qu'il faut répéter. Les gouvernements de l'Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la République tchèque, du Danemark et de la Suède, pays en plus qui ne figurent pas parmi les plus pauvres de l'Union européenne, mais qui sont parmi les plus égoïstes – ou qui le deviennent. Et ce qu'il faut absolument faire comprendre à ces pays, c'est qu'ils doivent prendre leurs responsabilités. Est-ce qu'ils veulent être responsables, coupables et se rendre complices de non-assistance à personnes en danger? Car c'est de cela qu'il s'agit.

Le programme mérite d'être maintenu, a fortiori en période de crise et pour les 18 millions de citoyens européens les plus démunis. Dans trois mois, c'est l'hiver. Il faut trouver les solutions, bien sûr, pour après 2014, mais surtout pour 2012 et 2013, de manière transitoire. Et c'est du juridisme qu'il faut faire, c'est retirer le budget de l'agriculture pour le faire passer à la cohésion sociale sous une ligne "Fonds aux plus démunis". L'Europe ne doit pas se dérober. Les États membres sont bien sûr coresponsables, mais l'Europe ne peut pas se dérober dans ce volet social qui est très important.

 
  
MPphoto
 

  Nathalie Griesbeck (ALDE). - Monsieur le Président, oui, les bras m'en tombent, comme on disait dans mon village autrefois, quand je vois dans notre assemblée aujourd'hui, à la fois Monsieur le Commissaire, la Présidence polonaise et l'ensemble des collègues, quels que soient les bancs sur lesquels ils se trouvent, être tout à fait du même avis sur le caractère scandaleux et indigne de ce débat sur le programme européen d'aide aux plus démunis.

Cette décision est tout à fait scandaleuse et indigne. Cette remise en question est tout à fait irresponsable de la part des six États qui bloquent ou, on pourrait peut-être dire, qui débloquent en ce moment. C'est surtout un signal politique qui risque d'être fatal à ce que nous essayons de construire. Donc, j'appelle solennellement – comme vient de le faire Marc – nos collègues, qui sont aujourd'hui tous d'accord, nos collègues allemands, anglais, suédois, danois, néerlandais et tchèques, à faire pression sur leurs États pour que cesse cette position indigne de notre Union européenne, ce signal politique qui risque de lui être fatal.

 
  
MPphoto
 

  Esther Herranz García (PPE). - Señor Presidente, esta mañana el Presidente de la Comisión, señor Barroso, ha sacado este tema a colación en el debate sobre el estado de la Unión. Eso da una idea de la importancia que la Comisión le da. Ha hablado de esperanza, de inclusión y de solidaridad.

En un momento de crisis económica, como en el que nos encontramos, donde cada vez hay más gente parada, cada vez más gente está rondando el umbral de la pobreza, este bloqueo manifestado por algunos Estados miembros es el más absoluto ejemplo de insolidaridad.

Esos países que se oponen, los más ricos de la Unión Europea, pueden poner en riesgo el mantenimiento de un programa que, con un 1 % del presupuesto de la política agrícola común, ayuda a dieciocho millones de personas.

Tiene razón el señor Comisario cuando saca los colores a esos miembros del Consejo que son incapaces de demostrar solidaridad en este momento.

Animo a la Presidencia polaca a que, de aquí a antes de que acabe su Presidencia, continúe con ese apoyo para sacar adelante este programa. Lo merece. Y lo merecen todas las personas que lo necesitan y merece también esta Unión Europea ese voto de confianza y, sobre todo, esa respuesta a sus ciudadanos.

El Consejo de Ministros de la Unión debería tener en cuenta, además, la opinión del Parlamento de no sólo mantener el programa, sino, incluso, de mejorarlo, como pidió ya esta Cámara.

Me gustaría también recordar a los Jefes de Estado y de Gobierno que esperamos, que confiamos en que en su próxima Cumbre se tomen en serio estos asuntos y desbloqueen de una forma política esta situación.

 
  
MPphoto
 

  Iratxe García Pérez (S&D). - Señor Presidente, señor Comisario, la sentencia del Tribunal Europeo de Justicia deja clara la pertinencia de mantener este programa. Es más, las nuevas perspectivas financieras 2014-2020 avalan su continuidad enmarcándolo en el objetivo de reducción de la pobreza.

Debemos abordar la modificación del Reglamento vigente para que, manteniendo los elementos fundamentales del mismo, se logre articular un mecanismo de puesta en marcha del programa que permita mejorar su planificación.

Es fundamental que, en el marco de nuestra política agraria, estos alimentos de primera necesidad continuen llegando a los más de 18 millones de ciudadanos europeos en situación de exclusión social.

El Parlamento debe lanzar una llamada de atención a la minoría de bloqueo del Consejo. Hemos escuchado muchas veces esta mañana y esta tarde el término «solidaridad». Pensamos que es un valor fundamental de la Unión que empieza por el derecho básico a la alimentación de todos los ciudadanos.

No permitamos que la ceguera de unos pocos dé al traste con un instrumento que, hoy más que nunca, es necesario, y no olvidemos que en ocasiones el mayor beneficio se obtiene en la conciencia y no en las carteras.

 
  
MPphoto
 

  Corinne Lepage (ALDE). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président du Conseil, mes chers collègues, l'Europe, ce n'est pas seulement une Union monétaire ou économique. Nos concitoyens attendent d'autres choses, surtout en période de crise économique et sociale. Personne ne peut comprendre que de simples raisons juridiques privent 18 millions de personnes de pouvoir tout simplement se nourrir, ce qui est un droit vital, que nos conventions reconnaissent.

Par voie de conséquence, on ne peut que se réjouir des propos tenus par le commissaire tout à l'heure et demander à chacun de nos collègues d'insister auprès de son gouvernement respectif pour que le Conseil prenne une position digne. La seule position qui puisse être prise ici d'autant plus que les fonds communautaires sont là, c'est de permettre la poursuite de cette aide alimentaire à laquelle nos concitoyens doivent pouvoir prétendre dans des conditions décentes et dignes. C'est une question de dignité, et c'est une question de solidarité.

 
  
MPphoto
 

  Rareş-Lucian Niculescu (PPE). - În primul rând, permiteţi-mi să-mi exprim satisfacţia, la fel ca şi alţi colegi în dezbaterea de astăzi, în legătură cu faptul că preşedintele Barroso a găsit de cuviinţă să menţioneze acest important subiect al programelor de ajutor alimentar în discursul domniei sale din această dimineaţă despre starea Uniunii. De acest program beneficiază la ora actuală 18 milioane de europeni. Acest lucru înseamnă că mai mult de unul din treizeci de europeni au primit ajutoare alimentare. Întreaga Uniune se luptă cu consecinţele crizei, iar riscul sărăciei a sporit, lupta împotriva excluziunii sociale este unul dintre cele mai importante scopuri ale politicii sociale ale Uniunii Europene, iar lipsa alimentelor este cea mai dură dintre toate formele de excluziune.

Tot în această dimineaţă preşedintele Barroso a spus aici, în faţa Parlamentului, că menirea instituţiilor politice este de a face posibil ceea ce este necesar. De aceea, îmi exprim convingerea că pot fi găsite soluţiile pentru depăşirea actualului impas de natură juridică.

În ceea ce priveşte cheltuielile cu ajutoarele alimentare, să nu uităm că fiecare cetăţean european produce anual 180 de kilograme de deşeuri alimentare, nivelul risipei este uluitor, jumătate din alimentele produse în fiecare an în Europa sunt aruncate şi transformate în deşeuri. Limitarea aceste risipe ne-ar permite să asigurăm hrana necesară pentru toţi săracii Europei şi nu numai. Ignorarea acestora este inacceptabilă din punct de vedere etic. Programele de ajutor alimentar care funcţionează cu folos de un sfert de secol trebuie să continue.

 
  
  

VORSITZ: LIBOR ROUČEK
Vizepräsident

 
  
MPphoto
 

  Ulrike Rodust (S&D). - Herr Präsident, meine Damen und Herren! Um eines vorwegzunehmen: Mir als Sozialdemokratin ist es ein wichtiges Anliegen, bedürftigen Menschen zu helfen. Doch dabei steht für mich vor allem die Schaffung von Arbeitsplätzen im Vordergrund, damit die Menschen Chancen haben, sich selbst zu versorgen. Meiner Ansicht nach ist das Nahrungsmittelhilfsprogramm für Bedürftige in seiner jetzigen Form nicht der richtige Weg, um den Menschen zu helfen, sich selbst zu helfen. Für mich sind das Almosen, und das wiederum ist menschenunwürdig.

Relativ klar erscheint mir, dass der Kauf von Nahrungsmitteln und die kostenlose Verteilung an Bedürftige keine Agrarpolitik darstellt, sondern in den Bereich der Sozialpolitik fällt. Und nach der aktuellen Rechtsgrundlage ist Sozialpolitik Sache der Mitgliedstaaten. In Deutschland gibt es das System der Tafeln. Hierbei sammeln ehrenamtliche Helfer Lebensmittel ein, die beispielsweise von Supermärkten nicht mehr verwendet werden. In Anbetracht der Tatsache, dass in Europa jährlich 89 Millionen Tonnen Lebensmittel auf dem Müll landen, sind solche Initiativen sinnvoll, aber auch Almosen. Lassen Sie uns vernünftige Infrastrukturen schaffen, damit Menschen nicht auf Almosen angewiesen sind. Das heißt z. B. Unabhängigkeit durch gute Arbeit und gute Renten.

 
  
MPphoto
 

  Γεώργιος Παπαστάμκος (PPE). - Κυρία Πρόεδρε, παρέλκει η επιχειρηματολογία υπέρ του αυτονοήτου. Η ανάγκη συνέχισης του επισιτιστικού προγράμματος υπέρ των απόρων, ιδίως υπό την τρέχουσα δυσμενέστατη κοινωνική συγκυρία, είναι επιτακτική. Ως εκ τούτου δεν μπορεί να γίνει δεκτή η προτεινόμενη δραστική μείωση των πόρων για το 2012. Ζητούμε, άμεσα, νέο νομικό πλαίσιο για την πλήρη αξιοποίηση των διαθεσίμων πόρων στο πλαίσιο της τρέχουσας δημοσιονομικής περιόδου καθώς και συνέχιση του προγράμματος κατά την μετά το 2013 περίοδο. Πέραν της αναγκαιότητας εφοδιασμού γεωργικών προϊόντων από τη δημόσια αποθεματοποίηση, αλλά και από την αγορά, επιπλέον η επιλογή των διανεμομένων προϊόντων οφείλει να μην περιορίζεται σε αυτά για τα οποία υπάρχει παρέμβαση, αλλά να παρέχεται η ευχέρεια ευρύτερης επιλογής σε κάθε κράτος μέλος βάσει των πραγματικών αναγκών. Η Επιτροπή εισηγείται, κύριε επίτροπε, την καθιέρωση χρηματοδότησης. Αντιλαμβάνεστε βεβαίως τη δυσκολία, εάν όχι την αδυναμία, που συνεπάγεται η πρόταση αυτή για ορισμένα κράτη μέλη τα οποία έχουν μεγαλύτερη ανάγκη χρήσης του προγράμματος. Τέλος, σε όσους ζητούν επανεθνικοποίηση των επισιτιστικών προγραμμάτων ως υπόθεση κοινωνικής πολιτικής εκάστου κράτους μέλους, απαντώ ότι, πέραν της κοινωνικής του διάστασης, το πρόγραμμα συμβάλλει στη σταθεροποίηση των γεωργικών αγορών και του γεωργικού εισοδήματος στην Ένωση. Πολλώ δε μάλλον σηματοδοτεί συμβολισμό ελάχιστης έκφρασης αλληλεγγύης υπέρ των απόρων πολιτών της.

 
  
MPphoto
 

  Pervenche Berès (S&D). - Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil, cette question n'est pas une question de subsidiarité car l'aide sociale et la lutte contre la pauvreté sont l'affaire de tous au sein de l'Union européenne. Ce n'est pas une question subsidiaire car c'est une grande question: il s'agit de permettre à des personnes en situation de grande pauvreté non pas de faire l'aumône, mais de se nourrir. Aucun État membre ne peut se détourner de ces objectifs.

Le Président de la Commission européenne nous a dit, ce matin, qu'il était temps que le secteur financier paie les dégâts de cette crise. Nous, nous disons qu'il est temps aussi que le budget de l'Union européenne continue à aider le travail remarquable qu'accomplissent sur le terrain ceux qui font fonctionner les banques alimentaires en vue de permettre aux personnes en situation d'extrême pauvreté d'avoir accès à un peu de dignité. Nous n'accepterons pas, non plus, d'organiser la solidarité des pauvres avec les pauvres. Si ce programme doit être financé – et il devra sans doute l'être, au titre de l'aide sociale, du Fonds social européen – il faudra alors compenser.

Monsieur le Président en exercice du Conseil, nous vous le disons, c'est aussi sur la base de votre capacité à résoudre en urgence, dès lundi, cette affaire que nous jugerons le bilan de votre présidence.

 
  
MPphoto
 

  Мария Неделчева (PPE). - Г-н председател, уважаеми колеги, никой от нас не е безчувствен към факта, че 80 милиона души в Европейския съюз са заплашени от бедност и 14 милиона са зависими от хранителната програма. По-зле, тази тенденция може да се задълбочи.

Най-важно е Комисията да намери правно основание за съществуващата хранителна програма и за нова такава. Внезапно спиране и драстично намаляване на помощите носи повече вреди в дългосрочен план отколкото ползи в краткосрочен такъв.

Още няколко важни точки: Вярно е, тези помощи трябва да бъдат давани на тези, които реално имат нужда, за да се избегне зависимостта от тях. Но зависимост се преодолява с даване на шансове за развитие на тези хора. И крайната нужда най-вече не бива да бъде смесвана със зависимостта.

Второ, ролята на структурните фондове и тяхната целесъобразност е от значение. Но в тяхната основа е и важността на качественото и здравословно хранене още в детска възраст и в продължение на целия живот. Нашата роля е да помогнем на хората така, че недостигът на храна да не води до зависимост, а зависимостта да не предопределя развитието.

В глобален план, по-общи действия като тези с агенцията на ООН излъчват много силен сигнал, който Европейският съюз дава извън нашия континент. И накрая, борбата с глада е цел на хилядолетието. Още по-важно, борим се за нова ОСП, която не може да си позволи да подхранва различия и да създава нови несправедливости.

Нека не губим ценности и принципи от поглед и спазваме думата, която сме дали още от самото начало.

 
  
MPphoto
 

  Vasilica Viorica Dăncilă (S&D). - Programul european pentru persoanele defavorizate a contribuit la atingerea obiectivelor politicii sociale, alături de dimensiunea ei agricolă. Programul s-a dovedit a fi un instrument important pentru anumite categorii de persoane afectate de sărăcie, mai ales în condiţiile actualei crizei economice şi financiare. De aceea, consider necesară susţinerea europeană a persoanelor defavorizate la un nivel comparabil cu cel din acest an, ştiind că politica agricolă comună are componente sociale, iar persoanele nevoiaşe trebuie în continuare să fie asistate. În baza principiului solidarităţii europene, cele şase state membre trebuie să dea dovadă de înţelegerea situaţiei categoriilor sărace şi să accepte continuarea programului la parametrii necesari.

 
  
MPphoto
 

  Elisabeth Morin-Chartier (PPE). - Monsieur le Président, nous avons le devoir de répondre à la détresse des plus démunis qui bénéficient du PEAD. Et nous sommes particulièrement attachés à la pérennité de ce programme, expression de la solidarité européenne. Trois messages: à la Présidence d'abord. Je veux dire combien le Conseil va être observé sur ce point, qu'il doit se montrer digne des valeurs fondatrices de l'Europe pour faire éclater une minable minorité de blocage. À la Commission européenne, je tiens à dire combien il est logique de suivre votre proposition, Monsieur le Commissaire, de rattacher le PEAD au Fonds social européen. Mais le Fonds social européen est le premier outil d'intégration sociale par l'intégration professionnelle. Je demande donc qu'il soit intégralement préservé et qu'il soit augmenté de l'aide alimentaire dont ont besoin les plus démunis; nous serons extrêmement vigilants sur ce point.

Enfin, troisième message, aux parlementaires celui-là. Les parlementaires sont tous ici totalement mobilisés. Mais je veux m'adresser à ceux des pays de la minorité de blocage. Je veux qu'aujourd'hui, dès aujourd'hui, ils portent auprès de leurs gouvernements le message qu'ils doivent faire arrêter cette minable position européenne qui entache l'Europe.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Agustín Díaz de Mera García Consuegra (PPE). - Señor Presidente, sí, hablamos de solidaridad, de pobres. En la reunión del Consejo de Agricultura, una minoría de bloqueo se opuso a la modificación del Reglamento por el que se regulan las ayudas alimentarias en favor de los más desfavorecidos. El argumento ya lo ha dado el Ministro Sawicki.

Pero es preciso recordar al Consejo que el 60 % de los fondos es necesario para alimentar a 79 millones de personas que en Europa viven por debajo del umbral de la pobreza. Esos fondos son aportados por los gobiernos nacionales, regionales, locales y por las ONG. La Unión Europea, hasta el pasado mes de abril, contribuía con el 40 %.

La posición de la minoría de bloqueo supone la drástica reducción de las ayudas para el próximo año y su completa desaparición en el año 2013. Lo condenamos. Agradezco a la Presidencia polaca y a la Comisión su determinación para mantener el programa, y condeno rotundamente la posición de los países del bloqueo.

Y les pregunto a los países del bloqueo: ¿Dónde está la compasión? ¿Cuándo han oído hablar de la compasión? Señor Cioloş, ¡ánimo!, y, señor Presidente en ejercicio del Consejo, ¡ánimo!, porque ningún tribunal puede contravenir la ley de Dios y la compasión.

 
  
MPphoto
 

  Karin Kadenbach (S&D). - Herr Präsident, Herr Kommissar, Frau Kommissarin! Wir haben heute Vormittag über die Lage der Union diskutiert, und es sind immer wieder die Ausdrücke Vertrauen, Glaubwürdigkeit und Solidarität gefallen. Wie zynisch muss es den Europäerinnen und Europäern vorkommen, wenn wir jetzt, weil die rechtliche Situation ungeklärt scheint, einfach sagen: Dann hungert weiter, bis das geklärt ist.

Wenn wir das, was wir heute Vormittag gesagt haben, die Renaissance, den Glauben an die Europäische Union, mit Leben erfüllen wollen, dann darf es hier kein Zögern geben. Möge es andere juristische Lösungen geben, die liegen aber in der Zukunft. Für die Gegenwart brauchen wir die Verteilung von Nahrungsmitteln an Bedürftige. Wir brauchen das Vertrauen der Menschen, und die Menschen brauchen etwas zu essen.

 
  
MPphoto
 

  José Bové (Verts/ALE). - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je ne vais pas répéter ce que tout le monde a déjà dit mais je crois que l'Europe a effectivement un vrai problème de crédibilité, aujourd'hui, avec ce qui est en train de se passer.

On est en train de nous faire un procès juridique, en nous disant d'un côté: "Il y a la politique européenne" et de l'autre: "Il y a la politique des États". Mais si le traité de Rome, en 1958, nous dit qu'il faut garantir l'alimentation de tous les Européens et la sécurité alimentaire, nous sommes bien dans une politique européenne. Ce n'est pas ici une politique des États!

Aujourd'hui, cette situation montre, en plus de l'égoïsme d'un certain nombre d'États, que ce n'est pas de plus d'Europe que nous manquons mais plutôt d'un manque de volonté européenne chez un certain nombre de chefs d'État et de gouvernement.

Je voudrais, ici, saluer le commissaire européen, M. Cioloş, qui, dans une tribune du journal Le Monde, a eu le courage d'affirmer que cette politique était indispensable pour les plus pauvres des Européens. Si nous ne sommes pas capables de remettre en cause la décision du Conseil, cette Europe sera désavouée par ses citoyens.

 
  
MPphoto
 

  Mairead McGuinness (PPE). - Mr President, I think the message from this House is very clear. We want this programme to continue because of its humanitarian aspect. I was listening to the lengthy debate and I was just wondering whether those who benefit from meals at the food bank are troubled by the legal base under which the food they are eating comes? Do they worry about the sort of detail that we worry about in this Parliament? There are plenty of brains in this room to come up with a solution. I do not want to condemn the Member States who are blocking this; I do not think that is a good way forward. I want to try and persuade them of the value of this programme for the solidarity of the European Union. I want to see a short-term solution for the next two years but I would also like, as Jim Nicholson has said, to review what we might do post-2014. Sometimes you need to do things differently, but we have an immediate problem. For example, there is in Ireland EUR 1 million which will be lost for food aid, so a short-term solution is needed. I plead with those who are blocking to stop.

 
  
MPphoto
 

  Alejandro Cercas (S&D). - Señor Presidente, señor Comisario, yo estoy aquí para unir mi voz a la de todos los colegas que el día 4 de julio y hoy, aquí, de una manera tan masiva, queremos ayudarle en ese empeño de lavar esta vergüenza que cae sobre Europa con esa decisión incomprensible de una minoría de cinco países en el Consejo.

No puede ser, de ninguna manera, que unos países, que incluso están fuera del programa, estén impidiendo que Europa avance en su solidaridad y que avance en este apoyo. No a quienes luchan contra la pobreza, porque éste no es un programa de lucha contra la pobreza. No nos engañemos, colegas: éste es un programa de lucha contra el hambre.

Hay ochenta millones de pobres en Europa, pero son trece millones los que necesitan esto para comer. Y no puede haber ningún argumento, ni jurídico, ni presupuestario, porque si preguntamos a los diputados, preguntamos a los ciudadanos, se podrá recortar de cualquier sitio menos de este.

Por favor, señor Comisario, siga usted adelante. Cambie esa decisión del Consejo. Por favor, que la prensa, que los ciudadanos europeos sepan que sus diputados no quieren que esa vergüenza caiga sobre nosotros. Y busquen una solución de solidaridad que no sea de los pobres con los pobres, busquen una solución de solidaridad de los que más tienen con los que menos tienen.

Pero, en cualquier caso, que este programa no se pare y que de una manera provisional y de una manera definitiva se levante la vergüenza de que en esta Europa de la opulencia y del despilfarro haya gente que pasa hambre.

 
  
MPphoto
 

  Mario Mauro (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, vorrei aiutare a chiarire un equivoco. Il principio di sussidiarietà non solo difende le prerogative degli Stati, ma allude anche con chiarezza al fatto che se qualche Stato non è capace di provvedere interviene il livello superiore, in termini sussidiari.

È quindi fondata la possibilità che intervenga la Commissione europea, bene lo ha compreso la Presidenza polacca, bene lo ha compreso la Commissione europea. Dobbiamo quindi in questa circostanza null'altro fare che mobilitare i nostri sforzi per rispondere al bisogno di 18 milioni di persone cui evidentemente il livello statale di alcuni paesi non è in grado di provvedere.

Questo dobbiamo fare e nel farlo dobbiamo anche essere attenti, cioè, vogliamo spostare sul capitolo del sociale? Benissimo. Però, attenzione, perderemmo la virtù della filiera del settore dell'agricoltura, che è stata capace di ben gestire il meccanismo delle eccedenze e perderemmo forse anche la possibilità di chiarire quando il sociale deve essere di competenza nazionale o di competenza comunitaria.

 
  
MPphoto
 

  Corina Creţu (S&D). - Mă alătur şi eu celor care au condamnat aici cinismul şi egoismul guvernelor celor şase ţări membre care au decis să se opună programului european de ajutor alimentar. Anul trecut am marcat la nivel european anul împotriva sărăciei. Din păcate, iată că a fost o acţiune mai degrabă simbolică, din moment ce atunci când trebuie trecut la fapte există guverne care îşi asumă făţiş lipsa de solidaritate cu cetăţenii defavorizaţi ai Uniunii Europene.

Acest program este unul din foarte puţinele instrumente prin care Uniunea Europeană poate interveni direct în sprijinul cetăţenilor europeni. Când există peste 40 de milioane de persoane în nevoie, cred că sunt imorale atât această opoziţie, cât şi abandonarea problemei finanţării programului într-un hăţiş birocratic şi administrativ. Adresez de aceea un apel Comisiei să rezolve problema finanţării din bugetul pentru agricultură şi să asigure continuarea la acelaşi nivel ca şi până acum a ajutorării alimentare a celor mai săraci dintre cetăţenii Uniunii.

 
  
MPphoto
 

  Anne Delvaux (PPE). - Monsieur le Président, six États membres détiennent entre leurs mains le sort de 18 millions d'Européens dans le besoin. Six États membres qui affirment ne faire, ni plus ni moins, que du juridisme. Le juridisme est une chose, l'humanisme et les choix politiques en sont une autre. Comment ne pas manifester notre colère à l'égard de ceux qui restent sourds aux cris d'alarme lancés par les associations qui aident les plus démunis.

Et nous, députés européens, représentants de tous les citoyens, voulons-nous d'une Europe où les égoïsmes nationaux fixent les politiques, faisant peu de cas des ressortissants des États en difficulté budgétaire? Pas question de renationaliser cette aide. Non! Maintenons ce programme, donnons-lui une base juridique plus forte, mais ne laissons pas tomber celles et ceux qui, dans l'immédiat, en 2012, comptent sur cette aide, dans des temps de crise particulièrement difficiles.

 
  
MPphoto
 

  Dacian Cioloş, membre de la Commission. − Monsieur le Président, j'aimerais apporter quelques précisions et clarifications à la suite des remarques que certains d'entre vous ont faites, non pour convaincre ceux qui sont déjà convaincus de la nécessité de poursuivre ce programme, mais peut-être pour faire parvenir certains messages aux oreilles de ceux qui doivent les entendre.

Certains disent: "Un programme qui relève de la politique sociale est peut-être du niveau national." Que ce programme relève de la politique sociale, pourquoi pas? Je l'ai déjà dit, la Commission a fait son choix: pour la période 2014-2020, elle propose d'inscrire le budget de ce programme dans le cadre de la politique de cohésion et d'inclusion sociale. Cela est possible. Faut-il qu'il relève du niveau national? Je pense que c'est une décision politique, à prendre ici, et, selon moi, la majorité va se prononcer pour la période 2014-2020.

Actuellement, la question que nous nous posons concerne les années 2012 et 2013. Pour cette période, le Parlement, tout comme le Conseil, a été d'accord lors de l'adoption du budget, pour que ce programme relève de la politique agricole commune. Il est vrai que les choses ont changé mais je souhaite confirmer et renforcer, encore, l'idée que la Cour de justice ne met pas en cause un règlement. La Cour de justice demande simplement que l'on respecte un règlement en vigueur. La Commission propose maintenant de modifier ce règlement, afin qu'on puisse progresser. Mais ce n'est pas à la Cour de justice de prendre des décisions politiques. Je pense qu'il y a des instances en Europe pour le faire. La Commission demande que les institutions qui doivent prendre les décisions politiques les prennent. La Commission a fait son travail en faisant une proposition législative prenant aussi en compte les observations de la Cour de justice. Mais la Cour de justice ne limite pas les achats sur les marchés. Elle dit simplement que le règlement actuellement en vigueur ne les permet pas. Changeons dès lors le règlement! Un règlement est fait pour être modifié!

(Applaudissements)

Le fait d'intégrer, à partir de 2014, ce programme dans la politique sociale ne nous empêche pas de prendre, aujourd'hui, la décision – comme je l'ai dit – avec une base juridique commune. Nous maintenons la base juridique agricole puisque, pour 2012, il nous reste des stocks pour plus de 100 millions d'euros. Ce programme ne peut donc pas, pour 2012, relever de la seule politique sociale, puisque nous avons des stocks.

La Commission propose de maintenir la double base juridique – la politique agricole commune et la politique sociale. C'est ce qu'elle va proposer lors du Conseil Affaires sociales, qui aura lieu au début de la semaine prochaine. J'espère que ce Conseil Affaires sociales ou le prochain Conseil agricole arrivera à une décision.

Des remarques ont également été faites sur le cofinancement. Certains États membres ne pourraient pas se permettre le cofinancement que la Commission propose dans la proposition législative sur la table. Je l'ai déjà dit, à plusieurs reprises; la Commission est prête à revoir cette idée de cofinancement si c'est elle qui bloque la décision. J'ai l'espoir que nous arriverons à prendre une décision, car je sais que, la Présidence polonaise est tout aussi déterminée que la Commission.

Concernant l'efficacité de ces fonds – M. Nicholson avait soulevé cette question – et le gaspillage, nous pourrons voir comment, à partir de 2014, nous pourrons améliorer le fonctionnement de ce programme. Quant à son efficacité, c'est un des programmes pour lequel on peut donner des chiffres: 440 millions de tonnes sont distribués à 18 millions de bénéficiaires. Il y a clairement des bénéficiaires derrière l'utilisation de cet argent. Cet argent, ces 500 millions d'euros par an, que nous avons utilisés jusqu'à présent, sont souvent employés comme leviers pour la collecte de produits qui ne sont pas gaspillés. Souvent – comme vous le savez – des magasins de la grande distribution contribuent aussi, avec les banques alimentaires, à alimenter les réserves destinées au plus démunis; cet argent est aussi utilisé comme levier. Globalement, le programme a, dans les États membres, une valeur bien supérieure à 500 millions, mais cet argent est utilisé comme levier.

Voilà les quelques précisions que je souhaitais faire, encore une fois, avec l'espoir  – et je pourrais dire presque la conviction – qu'on arrivera, avec le Conseil, à trouver une majorité pour assurer la poursuite de ce programme.

Il n'est pas encore trop tard mais, dans quelques mois, ça pourrait l'être. J'espère que ça ne sera pas le cas.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Marek Sawicki, Urzędujący Przewodniczący Rady. − Panie Przewodniczący! Wysoka Izbo! Panie Komisarzu! Dziękuję bardzo za tę debatę, bo wierzę, że pomoże mi ona rozsupłać gordyjski węzeł zawiązany 28 listopada 2008 r. Właśnie wtedy powstała mniejszość blokująca. Przypominam, że od tego czasu mieliśmy już sześć prezydencji i, począwszy od prezydencji francuskiej, każda z nich ten trudny problem jak gorący kartofel przerzucała kolejnym prezydencjom. Ja mówię jasno: polska prezydencja nie chce tym tematem dzielić się z następną. Dołożymy wszelkich starań, żeby ten problem został rozwiązany w najbliższym czasie.

Chcę także zwrócić uwagę na to, że jako politykowi jest mi trochę wstyd, że grupę blokującą tworzą państwa, które wcześniej bardzo obficie korzystały z instrumentów interwencji na rynku i wtedy, kiedy te zapasy były wysokie, nie widziały nic zdrożnego w przekazywaniu ich najuboższym. Dziś, kiedy zapasów interwencyjnych nie ma, robimy z tego sztuczny problem prawny. A przecież komisarz jasno mówi: to nie jest problem prawny, to nie jest problem finansowy, to jest problem decyzji politycznej. To przecież dzisiaj tutaj przyjmowaliście Państwo sześciopak ratujący finanse wielkich banków. Czy tym sześciu rządom nie jest wstyd, że brak decyzji w sprawie drobnych pieniędzy dla 18 milionów ludzi?

Ja się cieszę, że ta debata dziś tutaj ma charakter publiczny. Nie chowając głowy w piasek tydzień temu podjąłem temat na publicznej debacie w Radzie po to, żeby europejskie społeczeństwo miało jasną ocenę, kto i dlaczego. I teraz wierzę, wierzę, Panie Przewodniczący, że po tej debacie sumienia rządów blokujących zostaną ponownie obudzone.

 
  
MPphoto
 

  President. − The debate is closed.

Written statements (Rule 149)

 
  
MPphoto
 
 

  Elena Oana Antonescu (PPE), în scris. – Milioane de cetățeni sunt afectaţi de perioada economică dificilă şi de creşterea rapidă a preţurilor la produsele alimentare. Există mai mulţi oameni decât ne dăm seama pentru care lipsa hranei adecvate este o preocupare zilnică: 43 de milioane de europeni nu-şi permit să mănânce carne sau peşte o dată la două zile. Cred că aceasta este o cifră care atrage atenţia.

Programul „Alimente gratuite” vizează persoane care se întreabă cu teamă dacă-şi vor putea hrăni copiii mâine, persoane care nu se gândesc ce vor mânca seara la cină, ci dacă vor avea ceva de mâncare, persoane care mănâncă doar la cantinele de ajutor social. Sunt de acord că trebuie să facem mai multe pentru a garanta calitatea nutritivă a produselor alimentare distribuite. Este important ca alimentele să fie de calitate bună, să fie cât mai proaspete. Consider că prin dezbaterea de astăzi ar trebui să fie transmis un mesaj foarte clar: nu-i uitaţi pe cei care aşteaptă la cantina săracilor sau aşteaptă să primească următorul pachet cu alimente. Aşadar, nu trebuie să așteptam prea mult! Trebuie să punem acest program de ajutor alimentar pe o bază permanentă pentru viitor.

 
  
MPphoto
 
 

  George Sabin Cutaş (S&D), în scris. – Fondurile alocate Programului pentru ajutor alimentar, în 2012, vor fi reduse la mai puțin de un sfert comparativ cu bugetul din acest an. Există riscul ca din 2013 programul să înceteze din cauza opoziției a șase țări membre ale Uniunii Europene față de posibilitatea continuării sprijinirii celor mai defavorizați cetățeni din bugetul pentru Politica Agricolă Comună, ca și până acum.

Dincolo de discuția tehnică privind transferarea ajutoarelor de hrană din bugetul UE pentru agricultură la bugetele sociale ale statelor membre se află, de fapt, lipsa de voință politică a celor șase guverne central și vest-europene de a contribui la un program de solidaritate cu cei mai săraci dintre europeni, în condițiile în care cifra acestora este în permanentă creștere din cauza crizei economice.

Doresc să-mi exprim aprecierea față de disponibilitatea arătată de comisarul Dacian Cioloș pentru identificarea unei soluții de continuare a ajutorului alimentar, sistem inițiat încă din 1987 de Președintele de atunci al Comisiei Europene, Jacques Delors.

Solicit celor șase guverne să dea dovadă de solidaritate și înțelepciune, în contextul actual extrem de dificil. Încă mai este timp pentru a conștientiza că UE devine o construcție tot mai șubredă din cauza egoismelor naționale și a dispariției liantului fundamental – solidaritatea.

 
  
MPphoto
 
 

  Frédéric Daerden (S&D), par écrit. – Clairement, la solidarité européenne est en danger. Les réticences de certains États membres à venir en aide à la Grèce l'ont démontré. Cette affaire du PEAD est un nouvel exemple. L'argument juridique invoqué par certains n'est qu'un prétexte; il ne s'agit en fait que d'une question de volonté politique. Le Parlement a démontré sa volonté d'aider les plus démunis, par ses initiatives sur le sujet, comme à propos de la réduction de la pauvreté, objectif fondamental de la stratégie Europe 2020.

Je me réjouis des initiatives que vous avez prises avec la même volonté. Le Parlement et les 18 millions d'Européens dans le besoin comptaient sur vous pour convaincre le Conseil d'accepter enfin et vite ces propositions, que ce soit dans le cadre des politiques agricoles ou sociales. C'est une nécessité. C'est une question de dignité.

 
  
MPphoto
 
 

  Σπύρος Δανέλλης (S&D), in writing. – Το πρόγραμμα, μετά την τροποποίηση του 2010, είχε επεκταθεί στα τρόφιμα που κάλυπτε, συμπεριλαμβάνοντας τα φρούτα, τα λαχανικά και το μαγειρικό λάδι. Υπήρχε ένας λόγος γι αυτό. Ο λόγος ήταν η βελτίωση της διατροφικής ισορροπίας του προγράμματος. Και πολύ σωστά. Διότι θα ήταν υποκριτικό να έχουμε σε λειτουργία ένα πρόγραμμα που διανέμει τρόφιμα δωρεάν, μόνο και μόνο για να ξεφορτωθεί τα αποθέματα από την Κοινή Γεωργική Πολιτική, αδιαφορώντας για τις διατροφικές ανάγκες των συμπολιτών μας. Τη στιγμή που η ΕΕ έχει σταματήσει το dumping στις διεθνείς αγορές, μια τέτοια λειτουργία του προγράμματος θα αντιστοιχούσε με dumping τροφίμων στους απόρους της ΕΕ.

 
  
MPphoto
 
 

  Daciana Octavia Sârbu (S&D), în scris. – În Uniunea Europeană, 79 de milioane de oameni trăiesc sub pragul sărăciei, iar anul trecut 18 milioane de cetățeni au beneficiat de hrana oferită prin programul „alimente pentru persoanele cele mai defavorizate”.

Traversăm o perioadă de criză economică, în care sărăcia se adâncește în mod vizibil, în special sub presiunea măsurilor de austeritate aplicate de unele guverne, și din ce în ce mai mulți oameni suferă de foame. Mi se pare inadmisibil că, într-un asemenea moment deosebit de dificil, purtăm discuții despre reducerea bugetului alocat acestui program sau despre finanțarea lui din bugetele statelor membre. Asemenea decizii ar fi iresponsabile. Consider că acest program trebuie menținut printre prioritățile noastre, ca program european finanțat din bugetul PAC, chiar dacă produsele distribuite sunt preluate de pe piață și nu din stocurile de intervenție.

Vreau să solicit Președinției Poloneze să facă presiuni pentru a menține acest mecanism de garantare a accesului la hrană pentru cele mai defavorizate categorii. Dreptul la hrană este un drept fundamental și trebuie să facem tot posibilul să asigurăm cetățenilor noștri acest drept.

 
  
MPphoto
 
 

  Olga Sehnalová (S&D), písemně. – Program „Potraviny zdarma“ (Food for Free) pomáhá lidem ohroženým chudobou již 20 let. Česká republika je jednou ze zemí, které návrh nařízení nepodporují. Ve svém stanovisku uvádí, že tato problematika vyžaduje řešení na národní úrovni prostřednictvím sociální politiky, nikoliv na úrovni evropské, a to včetně budoucích nařízení o čerpání Evropského sociálního fondu. Umožnění nákupu potravin na trhu, a tím pádem ústup od dřívějšího hlavního cíle, účelného využívání unijních intervenčních zásob, již tuto problematiku staví mimo agendu společné zemědělské politiky. Toto stanovisko, bohužel, nenabízí aktuální řešení pro program, který každoročně pomáhá 18 milionům těch nejchudších. Jsem přesvědčena, že zejména tuto skutečnost by měli mít všichni aktéři na zřeteli při hledání východiska z nynější patové situace.

 
  
MPphoto
 
 

  Kathleen Van Brempt (S&D), schriftelijk. – Door de stugge en hardvochtige houding van zes lidstaten, dreigen miljoenen Europeanen dieper in armoede te verzeilen. Net wanneer meer en meer Europeanen getroffen worden door de bankencrisis en voedselhulp nodig hebben, draaien deze landen de kraan dicht. Niet omdat er geen geld is, wel omdat ze vinden dat dit sociaal beleid is dat beter exclusief aan de lidstaten wordt overgelaten. Dat is tekenend voor een liberale visie op Europa die enkel economisch, maar zelden sociaal is. Zij hebben nog altijd niet begrepen dat sterk Europees sociaal beleid dat minimumrechten garandeert elke lidstaat ten goede komt! Het is dan ook geen verrassing dat de dwarsliggers die landen zijn die een hardvochtig besparingsbeleid opdringen zonder aandacht voor de sociale gevolgen. Het is ook geen toeval dat net deze landen openlijk de Europese solidariteit hoe langer hoe meer in twijfel trekken. Als signaal kan het alvast tellen dat deze landen in het Europees Jaar van de Vrijwilliger op zulke brute en onverantwoordelijke manier het lovenswaardige werk van de vele vrijwilligers in voedselbanken, vzw's en liefdadigheidsorganisaties onderuit halen. Ze zouden beter een voorbeeld nemen aan de belangeloze inzet van duizenden vrijwilligers om een betere en meer solidaire samenleving te bouwen.

 
  
MPphoto
 
 

  Dominique Vlasto (PPE), par écrit. – Monsieur le Président, Chers Collègues, Chacun ici s'accorde à dire que le PEAD est une manifestation tangible et efficace de la solidarité de l'Union. Malheureusement, une minorité d'Etats membres irresponsables s'obstinent à bloquer ce dossier au Conseil pour des raisons idéologiques et financières. Aujourd'hui, les citoyens nous regardent et ils ne comprennent pas que l'Europe n'agisse pas d'avantage pour relever le défi de la pauvreté. Cette posture politique, à contretemps, est terrible pour l'image de l'UE: au moment où, l'hiver approchant, la vulnérabilité des plus démunis est la plus forte, nous mettons en péril le travail pourtant essentiel des banques alimentaires européennes. Alors que ce programme ne représente que 1 % du budget de la PAC et bénéficie chaque année à plus de 13 millions d'Européens dans le besoin, l'idée que l’on puisse faire des économies à son détriment me semble donc complètement inopportune et d’un intolérable cynisme. La balle est désormais dans le camp du Conseil qui doit impérativement revenir à la raison lors de la prochaine réunion des Ministres de l'Agriculture. La Commission et le Parlement ayant proposé une nouvelle base juridique pour pérenniser ce programme, le Conseil ne peut plus se cacher derrière le droit !

 

9. Internationales Gipfeltreffen Rio+20 (Aussprache)
Video der Beiträge
MPphoto
 

  President. − The next item is the debate on

– the oral question to the Council on key objectives for the United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20 summit) in Rio de Janeiro, by Jo Leinen, on behalf of the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety (O-000181/2011 – B7-0436/2011), and

– the oral question to the Commission on key objectives for the United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20 summit) in Rio de Janeiro, by Jo Leinen, on behalf of the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety (O-000182/2011 – B7-0437/2011).

 
  
MPphoto
 

  Jo Leinen, Verfasser. − Herr Präsident, Herr Ratspräsident, Professor Kraszewski, Kommissare Connie Hedegaard und Janez Potočnik, liebe Kolleginnen und Kollegen! Das Europäische Parlament begrüßt außerordentlich die Einberufung einer UNO-Konferenz Rio+20. Wir legen dieser Bürgerkammer der EU eine Entschließung vor, die von Mitgliedern aus verschiedenen politischen Familien dieses Hauses gesponsert wurde, d. h. es gibt eine ganz breite Übereinstimmung hier im Haus, dass dieser Erdgipfel nächstes Jahr in Brasilien ein Erfolg werden muss.

Wenn wir 20 Jahre zurückschauen auf die erste Rio-Konferenz 1992, da gab es ein unheimliches Engagement, unheimlich viel Hoffnung, dass wir im Wirtschaften auf diesem Planeten Erde eine Trendwende schaffen. Wenn man sieht, was in den 20 Jahren passiert ist, dann gab es sicherlich viel Engagement, das muss man sagen. Es hat sich auch einiges getan. Aber die Trends, die Megatrends gehen immer noch in die falsche Richtung.

Wenn wir uns die Ökonomie anschauen – heute Morgen haben wir viel darüber diskutiert –, dann sehen wir, dass sich neben der Realwirtschaft eine Finanzwirtschaft gebildet hat, die viel mächtiger ist als die traditionelle Wirtschaft, und dass die Spekulation in der Finanzwirtschaft auch die Realwirtschaft bedroht und damit ganze Länder, ganze Regionen, viele, viele Menschen.

Wenn man sich auf dem sozialen Sektor die Entwicklung der letzten 20 Jahre ansieht, dann gibt es unermesslichen Reichtum und leider auch unermessliche Armut. Die Kluft zwischen Arm und Reich ist weiter auseinandergegangen. Wenn wir zum Gebiet der Ökologie kommen, dann müssen wir feststellen: Der ökologische Fußabdruck der Menschheit auf diesem Planeten Erde ist und bleibt nach wie vor negativ. Wir haben in den 20 Jahren enorme Flächen an Wäldern abgeholzt. Wir haben die Meere überfischt. Wir haben Energieressourcen verbraucht, die Millionen Jahre zu ihrer Entstehung gebraucht haben. Wir haben die Böden verschlechtert. Dies sind also Warnzeichen für dieses 21. Jahrhundert, die uns sagen: So kann es nicht weitergehen. Da muss eine Wende kommen. Da muss wirklich eine nachhaltige Entwicklung noch mal neu probiert werden.

Wir brauchen nächstes Jahr in Rio einen neuen Aufbruch. Wir brauchen einen neuen politischen Willen, ein neues Engagement. Und wir brauchen auch eine Agenda mit konkreten Vorschlägen. Notwendig – das wird erkannt – ist die bessere Integration dieser drei Pfeiler Ökonomie, Ökologie und soziale Entwicklung. Wirtschaften ist ja gut und wichtig, aber die Wirtschaft muss auch den Menschen und der Umwelt dienen. Eine Wirtschaft, die Menschen zerstört, die Umwelt zerstört, ist keine gute Wirtschaft. Wir müssen das Wirtschaften in diesem größeren Zusammenhang neu definieren. Das Parlament hat hier viele Vorschläge gemacht, was notwendig wäre: die Schaffung der richtigen Rahmenbedingungen, Regulierung, aber auch marktgängige Instrumente, die helfen, in den Ökonomien unserer Länder auch Privatkapital zu engagieren, dann das Management des Naturkapitals, um Übernutzung zu verhindern und einzugreifen, wenn Ökosysteme übergenutzt werden.

Wir haben auch die Bilanzierung dessen, was wir tun, in dem, was wir Bruttoinlandsprodukt nennen, das BIP. Wir wissen, dass das BIP nicht mehr ausreicht, weil es nicht die ganze Wahrheit sagt über unsere Aktivitäten in ökologischer und sozialer Hinsicht. Deshalb meinen wir: Das Leitmotiv für die nächsten Jahre, für dieses Jahrzehnt muss eine nachhaltige Wirtschaft sein, eine Wirtschaft, die kohlenstoffarm ist, die ressourceneffizient ist.

Wir wissen, dass es auf der Welt keinen gerechten Zugang zu den Ressourcen gibt. Wir sehen, dass große Ländereien aufgekauft werden und in etlichen Ländern, auch in Afrika, die Gefahr besteht, dass die Menschen ihre Nahrungsmittel nicht mehr erzeugen können, weil es einen Landraub gibt. Das ist ein Phänomen, dem wir uns widmen müssen.

Wir sehen, dass es nicht überall einen Zugang zu Energie gibt. Zwei Milliarden Menschen haben keinen Zugang zu geordneter und regelmäßiger Energie – ein Riesennachteil für Entwicklung. Auch der Zugang zu Wasser ist weitläufig in der Welt nicht gleichmäßig verteilt. Ich will nur diese drei nennen. Es gibt auch noch andere Barrieren, wo Menschen einfach keinen Zugang zu den Ressourcen haben, weil sie arm sind, weil sie nicht privilegiert oder unterprivilegiert sind und dergleichen mehr.

Wir brauchen für eine nachhaltige Entwicklung auch eine Verlagerung der Steuerlast, die wir von den Menschen einfordern. Heute liegt der Großteil der Steuerlast auf der Arbeit, die verrichtet wird, und es ist klar: Die Steuerlast muss reduziert werden, von der Arbeit auf den Naturverbrauch, auf den Energieverbrauch. Ein großes Thema, bei dem wir auch die Finanzminister und die Wirtschaftsminister in unseren Mitgliedstaaten brauchen.

Ich will es abrunden: Diese Nachhaltigkeit braucht ein Engagement von der lokalen bis zur globalen Ebene. Die Zivilgesellschaft ist eine ganz wichtige Ressource. Die Menschen müssen mitmachen, und wir müssen sie einbinden. Der Staat hat seine Aufgabe, aber die Privatwirtschaft hat auch ihre Aufgabe. Wir müssen den privaten Sektor noch mehr dazu bringen, das Wissen, das Know-how für die Nachhaltigkeit einzusetzen. Auf der globalen Ebene brauchen wir schlichtweg eine bessere governance, wie man sagt, eine bessere Struktur, um diese ökologischen und Nachhaltigkeitstrends zu organisieren. In Rio wird auch darüber geredet, ob das UNEP in seiner heutigen Form ausreicht. Die Antwort ist klar: Nein. Wir brauchen bessere Strukturen auf globaler Ebene. Wir im Parlament hoffen, dass die EU mit einer Stimme spricht. Wir werden mit einer Delegation in Durban sein, und wir werden unterstützen, dass Europa hier wirklich eine Zielmarke setzt, dass wir Vorreiter sind: eine Agenda 2020 für eine nachhaltige Entwicklung auf diesem Planeten Erde.

 
  
MPphoto
 

  Andrzej Kraszewski, Urzędujący Przewodniczący Rady. − Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! Panie Komisarzu! Panie Posłanki! Panowie Posłowie! Rzeczywiście jest tak, że w obecnej dobie rozwój zrównoważony to bodaj najważniejsze zadanie ochrony środowiska. Minęło już 20 lat i jesteśmy w przededniu bardzo ważnej konferencji, która właśnie w dwudziestą rocznicę tej pierwszej będzie starała się, po pierwsze, podsumować to wszystko, co zostało dokonane w dziedzinie rozwoju zrównoważonego. Po drugie, będzie starała się wytyczyć nowe kierunki działań po to, by ten rozwój uzyskać.

Na pewno każdy z Państwa, ale i bardzo wiele osób, które interesują sprawy ochrony środowiska, zadają sobie to samo pytanie, które usłyszałem w wypowiedzi pana przewodniczącego Leinena: Czy zrobiliśmy wszystko, by rozwój zrównoważony móc uznać na dobrym torze? Moja opinia jest nienajlepsza. Uważam, że aczkolwiek zrobiliśmy pewne istotne postępy, nie zrobiliśmy tego, co powinniśmy zrobić. Dlatego właśnie uważam, że Rada ma bardzo ważne zadanie, by również i tutaj Unia Europejska była liderem – tak jak i w innych dziedzinach –, i by wypracować ambitny plan i ambitne konkluzje na tę ważną konferencję, która odbędzie się w przyszłym roku.

Tematy tej konferencji to zielona gospodarka oraz zmiany instytucjonalne, które również są bardzo potrzebne. To nie wyczerpuje oczywiście kwestii zrównoważonego rozwoju, ale zielona gospodarka to jest to, co – mogę powtórzyć za panem posłem Jo Leinenem – jest absolutną koniecznością. Ile jeszcze nawet w krajach rozwiniętych mamy do czynienia z taką gospodarką liniową typu: wydobądź, przetwórz, sprzedaj, użyj i wyrzuć. Z tym trzeba skończyć. Nie stać Ziemi na to, by w ten sposób marnotrawić zasoby. To jest bardzo istotny element. Element nie tylko technologiczny, ale element wychowania nowego konsumenta. Takiego konsumenta, który będzie znał wagę zasobów, będzie znał wagę tego, co daje mu Ziemia, i będzie umiał to wykorzystać w ten sposób, by – po pierwsze – oszczędzić energię i surowce, po drugie, będzie wiedział, że powinien poddać to, co zużywa, recyklingowi. Temu wszystkiemu są poświęcone konkluzje, nad którymi w tej chwili pracujemy.

Chciałbym bardzo serdecznie podziękować Parlamentowi za to, że myśli również o tym, przyjmując swój dokument, który jest dla nas wsparciem w naszych pracach. To jest dla nas ważne, ponieważ dzięki temu ten dokument nasz będzie lepszy.

Kwestia zmian instytucjonalnych jest równie istotna, ponieważ uważamy, że obecna instytucja ONZ-owska - UNEP, w obliczu wyzwań, które stoją przed współczesnym światem, nie jest wystarczająca. Opowiadamy się za tym, by powstała wyspecjalizowana agencja ONZ-owska, która będzie miała przedyskutowany mandat i będzie mogła sprawniej działać na rzecz właśnie między innymi zrównoważonego rozwoju. To jest bardzo ważne.

To nie znaczy, że nie dotknęliśmy spraw społecznych, które są trzecim filarem rozwoju zrównoważonego. Ta konferencja, która odbędzie się w przyszłym roku w Rio, zajmuje się sprawą walki z ubóstwem. I to jest ogromnie ważne, ponieważ ten wymiar społeczny, z jednej strony, powinien przeciwdziałać nadmiernemu konsumeryzmowi, powinien przeciwdziałać temu rodzajowi gospodarki, która jest tym szczęśliwsza, im więcej człowiek konsumuje, ale również powinien mieć w opiece tych spośród nas, mieszkańców planety, którzy bardzo często nie mają podstawowych warunków do życia. Dlatego ta druga strona tej działalności również w tej konferencji jest bardzo ważna.

Panie Posłanki! Panowie Posłowie! Te rzeczy, które tutaj w skrócie omówiłem, będą zawarte w naszych konkluzjach, nad którymi teraz pracujemy. One w tej chwili są przedmiotem naszych prac - również kwestie finansowe. Muszę powiedzieć, że polska prezydencja uczyniła sobie z tych kwestii jeden z priorytetów i w ciągu następnych dwóch tygodni w Polsce organizujemy konferencję Rio+20, która będzie właśnie zajmowała się tymi sprawami, na której będziemy te kwestie dyskutować.

Jeszcze raz pragnę bardzo serdecznie podziękować za zaproszenie mnie na tę ważną sesję. Spełniam w ten sposób niejako swoją obietnicę, którą dałem podczas przesłuchania przed Komisją Ochrony Środowiska, że będę starał się często rozmawiać z Parlamentem, rozmawiać z posłami. I to jeszcze nie jest koniec. Bardzo dziękuję.

 
  
MPphoto
 

  Janez Potočnik, Member of the Commission. − Mr President, thank you for this opportunity to outline the main objectives for the European Union for the forthcoming United Nations Conference on Sustainable Development: Rio+20. As you have probably noticed, in his speech this morning, the President outlined Rio+20 as one of the major external action activities on which the Commission will focus next year.

I am also delighted that Commissioner Hedegaard is able to join me for this debate, particularly as she is a member of the United Nations Global Sustainability Panel and as I know that the resolution of this House particularly draws attention to the links with climate issues. I should also say that Commissioner Piebalgs is closely involved in the development of the European Union position for the summit, in view of the development and poverty eradication aspects.

Rio+20 is a unique opportunity for the world, and for the European Union, to advance its commitments on sustainable development through both themes which will be discussed there: firstly, the green economy in the context of sustainable development and poverty eradication and secondly, the institutional framework for sustainable development.

On the green economy, we need to be clear that this is a vehicle for delivering on sustainable development. It can secure growth and development and, at the same time, contribute to improving human well-being, providing decent jobs, tackling poverty and preserving natural capital. It offers opportunities for countries in all stages of economic development. Building on the Commission’s communication ‘Rio+20: towards the green economy and better governance’, adopted in June, we are now working towards a consolidated European Union position in time for the 1 November UN deadline for international input. Discussions with Member States are still ongoing.

Our objective should be to make sure that Rio+20 will give renewed political impetus to sustainable development through an ambitious vision, goals and tangible actions at both international and also national levels. Any such vision and goals will have to be backed with tangible action. On the green economy we propose to focus on the efficient and sustainable management of resources and natural capital: water, renewable energy, oceans, sustainable agriculture and fishing, and materials and chemical management. This reflects the approach we set out in the resource efficiency roadmap, as part of the EU 2020 Strategy, which the Commission adopted last week.

The enabling conditions for the transformation towards a green economy in these areas can be established through the right kinds of regulatory and market conditions, mobilising public and private financial resources and also investing in capacity building. We envisage that a green economy roadmap should map out all actions undertaken at international level with specific time frames to ensure commitment well into the future.

As a complement to international actions and commitments, national actions would depend on national circumstances and could be supported with measures such as best practice examples and policy guidelines. Examples of specific international actions include the strengthening and expanding of the European Union Water Initiative, including new agreements on the Law of the Sea, particularly in areas beyond national jurisdiction, and establishing an international regime on chemicals. To monitor progress it will be essential to develop indicators and a globally agreed system of economic, environmental and social accounting. Through such concerned actions the sustainable management of resources in key sectors such as water, energy, oceans and forests can become the thrust of future economic growth and global markets.

The sectors we propose underpin the livelihoods of many and are, particularly in developing countries, linked to basic subsistence. Access to water, food and energy are some of the basic human needs that must be met to alleviate poverty. Please do not imagine that resource efficiency is only a concern for developed countries. It is also of crucial importance for the sustainable development of developing countries.

Last but not least, to reinforce global sustainable development and environmental governance through institutional reform is also essential. Strengthening sustainable development governance could be achieved by the reinforcement of ECOSOC in the United Nations or the establishment of a Council on Sustainable Development. These are the potential ways forward and we need to enhance the UN Environment Programme, possibly by upgrading it into a specialised agency. As I stated clearly in the plenary of the European Economic and Social Committee last week, Rio will also have to establish means for greater participation of business and civil society. I absolutely hope and count on your strong support and your presence in Rio.

I would like to apologise that I will have to leave the House before we conclude the debate because I have to catch the flight to Amsterdam and Berlin. On Saturday morning I am flying to New Delhi in India. We will have the preparatory ministerial meeting for Rio+20, where we will discuss precisely the issues which we are discussing together today and a part of our agenda. I want us to show via the European presence that we want to be active in all stages and also on all levels.

Finally, as I mentioned, last week we adopted the resource efficiency roadmap, which I hope will be supported by the Council and the Parliament. Actually I do not doubt this after hearing both of the speakers before me, because many of the things which you both mentioned are indeed part of the substance of that resource efficiency roadmap. In a way it is also the roadmap to the green economy. So via that we would become a real, credible partner internationally, because we would show that we know how we have to clean up our own house in a way that shows how the work should be done in the future.

 
  
MPphoto
 

  President. − Commissioner Potočnik, I wish you good luck and success in New Delhi.

 
  
MPphoto
 

  Connie Hedegaard, Member of the Commission. − Mr President, thank you for the opportunity to share some views also from the side of global climate policy and how to position the European Union best in the run-up to the Rio Conference on Sustainable Development.

Firstly, let me share a few points from the work of the Global Sustainability Panel, established by Ban Ki-Moon with the very clear view that we should give some recommendations for the Rio+20 Conference. The Panel will have its last meeting in December and will publish its recommendations by the middle of January, in time hopefully to make an impact on the Rio+20 process.

Sustainable development as defined by the Brundtland Commission in 1987 and as agreed in Rio in 1992 was never truly realised. Patterns of growth and consumption are by and large the same as before. Unfortunately, emerging economies did not learn enough from the mistakes made by us, the developed countries – the principle of grow first and clean up later – but this cannot be a growth strategy for the 21st century.

Instead we need political leadership to set a new growth agenda: growth, yes – but the important question will be ‘what kind of growth?’ It must be a growth that includes environmental and social concerns at the same level as economic ones. New indicators of growth, way beyond GDP, are necessary. We need to measure well-being of people and preservation of nature, and of course this agenda must appeal equally to developed and developing countries.

The world must also move away from the old north-south paradigm. We must move towards a paradigm of mutual interdependence. Interdependence in a globalised world is a strong driver for change. It is linked to population growth and growing resource scarcity. Business as usual will take this planet beyond its natural boundaries with catastrophic effects. We need science to guide political decisions on all environmental boundaries. A call for urgency must come out of Rio.

The focus of the Panel’s work has been the interlinked nexus of energy, food and water, with climate change as an overarching theme. The world community has already been mobilised on climate change. Climate change is still there and is also there in the minds of the people. It is important that we do not change from one topic to another. It is still the overarching theme and how we address it – and that we address it globally – is still decisive for what kind of world we will have in this 21st century. So climate change must still be an overarching theme.

To the very relevant points made by Mr Potočnik I would just add two other points for emphasis, first on energy. Eliminating energy poverty is a precondition to eradicating poverty. In the panel we therefore consider targets for access to energy, for sustainable energy and for renewable energy sources. At the same time, the global energy system – supply, transformation, delivery and use – is the dominant contributor to climate change, representing around 60% of total current greenhouse gas emissions.

I am glad to see highlighted in the Parliament’s resolution that the transition towards a green economy requires a radical transformation of the energy sector. I think this is absolutely crucial and I actually believe this is one of the areas where hopefully Rio+20 can deliver a very specific recommendation that can lead to immediate action. This of course requires concerted and coordinated effort, but I think it is very important that we in Europe push in this direction.

Let me just mention a second point. Part of the reason for the inadequate progress on sustainability is evident: there is a significant market failure that we must correct, namely inadequate pricing. The negative consequences of the way we exploit nature and the environment are not usually visible or immediate. This must be corrected. Their externality and invisibility allows the end user often to remain ignorant of this kind of cost related to our growth, so the price signals to the markets and consumers today are flawed. To change this, people, corporations and governments must be made aware of the full effects of their choices. In other words, we need to price things in a way that reflects the true costs.

Internalisation of the external effects means factoring in the consequences, thereby making them a part of the decision-making process. This means introducing market-based instruments such as taxes, charges and emission trading, in order to give economic incentives to limit external effects.

I think this pricing issue should also be a very prominent issue for Rio+20. I think that with these things – access to sustainable energy and the pricing issue – among a lot of other recommendations in Rio, we could deliver something that would result in immediate action when we come back from Rio because, with many of the other things, we all know that it will take a very long time before we see them in the real world. Here are some tangible things that could lead to immediate action. I think it is very important also to focus on that.

 
  
MPphoto
 

  Karl-Heinz Florenz, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, meine Damen und Herren! Ich war 1992 in meinen jungen Jahren als Abgeordneter mit in Rio, und ich habe ziemlich genau verfolgt, was wir damals beschlossen haben, und was wir wirklich umgesetzt haben.

Herr Ratspräsident, Sie haben viele richtige Dinge gesagt, u.a. dass wir eine grüne Wirtschaft in Europa, aber auch weltweit vorantreiben müssen. Nur, Herr Kommissar, damit müssen wir in Europa anfangen. Wenn ich mir überlege, dass wir in den osteuropäischen Ländern noch munter den Müll auf die Deponie fahren, dass der Müll in anderen, etwas weiterentwickelten Ländern in die Verbrennungsanlagen kommt und dort leichtfertig verbrannt wird, dann müssen wir gute Beispiele setzen. Sie haben ja glücklicherweise auch angedeutet, dass wir eine dieser drei Säulen wirklich intensiv bearbeiten.

Die Frage der Armut ist vom Kollegen Leinen angesprochen worden. Ich möchte noch einmal auf das Dreigestirn von Sozialem, Wirtschaft und Umwelt eingehen. Das läuft bei uns und weltweit immer noch zu separat. Das sind so Züge, die laufen auf einer Schiene, und irgendwo gibt es einen Crash, und dann gibt es ein unglückliches Endergebnis.

Ich glaube, wir müssen die Kraft aufbringen, gemeinsam diese Züge parallel auf die Schiene zu setzen, um zu gemeinsamen Ergebnissen zu kommen. Dann gibt es auch diesen unnötigen Streit nicht. Wenn wir 2050 neun Milliarden Menschen auf dieser Erde haben, dann gibt es überhaupt keine Alternative zu Nachhaltigkeit. Und da liegt auch unsere westeuropäische Chance, nicht nur elegante Technologie zu entwickeln, sondern sie auch weltweit zu verkaufen. Das wäre eines meiner ganz großen Anliegen.

Frau Kommissarin, wenn man eine Wahl gewonnen hat, dann muss man gleich am nächsten Tag für die nächste Wahl kämpfen. Und so müssen wir das auch bei der UNO machen. Wir haben immer wieder darüber geredet, dass uns die Strukturen nicht gefallen. Da haben Sie Recht. Das ist ja in Europa auch so, und darüber haben wir gerade heute Morgen umfangreich darüber diskutiert. Die Strukturen bei der UNO sind ja ganz nett, aber funktionsuntüchtig.

Wir müssen gleich nach dieser Konferenz damit anfangen, die Strukturen zu verändern, und wir müssen uns irgendwann einmal von diesem Einstimmigkeitsprinzip abwenden. Wir haben ja gerade heute Morgen hier gehört, dass diejenigen, die für so etwas kämpfen, sehr häufig nichts Gutes im Sinne haben.

 
  
  

IN THE CHAIR: GILES CHICHESTER
Vice-President

 
  
MPphoto
 

  Vittorio Prodi, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la risoluzione sul vertice Rio+20 punta i riflettori sul principio cruciale dell'equità.

Un'equità su scala globale internazionale che assicura ai paesi in via di sviluppo il diritto al loro sviluppo; un'equità intergenerazionale che non faccia pagare a chi verrà dopo di noi il prezzo delle nostre decisioni; un'equità che diventa così autentica solidarietà e vettore per un nuovo sviluppo sostenibile. Dobbiamo rifiutare la vecchia concezione di tre pilastri indipendenti – quello economico, quello sociale e quello ambientale – e riconoscere invece la natura interdipendente di tali elementi perché sono indivisibili.

Definire le condizioni per uno sviluppo davvero sostenibile richiede non solo che sviluppiamo nuovi standard, come il progetto oltre il prodotto interno lordo, ma anche che garantiamo il coinvolgimento attivo di tutte le parti a tutti i livelli di governance. È proprio focalizzando sull'indivisibilità di equità, solidarietà e governance globale che potremo liberarci dello schermo delle false libertà e ritornare a modelli societari centrati sulla persona e sul bene comune.

Rio+20 è dunque un appello ad un'etica alta e in tale contesto acquistano valore le proposte che il Parlamento europeo presenta, sia sul piano finanziario che su quello meramente tecnologico: dalla tassa sulle transazioni finanziarie internazionali, al supporto di progetti per la salvaguardia dell'ambiente, con l'orizzonte più ampio di una riforma fiscale globale che sposti la tassazione dal lavoro all'uso delle risorse; dalla valutazione dell'impatto che la produzione dei biocarburanti può avere sull'approvvigionamento alimentare e sulla biodiversità, con l'accento sulla valutazione globale dell'impatto tecnologico sull'ambiente e le società.

Le nostre proposte intendono preparare il terreno ad una conferenza internazionale che segni davvero una svolta politica nella pianificazione dello sviluppo del pianeta.

 
  
MPphoto
 

  Gerben-Jan Gerbrandy, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, I would like to start by thanking the Commissioners and the Minister for their constructive contributions to this debate. I will not go back twenty years like Karl-Heinz Florenz, but rather I want to take you back 400 years when William Shakespeare wrote his famous words ‘to be or not to be’. I believe that a contemporary and more economically-oriented Shakespeare could now write ‘to be sustainable or not to be at all’. Because that is the question.

The world is currently developing towards a green economy; an economy where sustainability is a key condition for being competitive. Leading companies are aware of this and are investing in that vision, but unfortunately most companies still consider sustainability as something which costs a lot of money.

For that reason, Rio+20 comes at the right moment. It is a huge opportunity to show the world that being efficient with resources, emitting less and investing in green technology does pay off. Let Rio+20 be a worldwide wake-up call and not only involve the business community but let them commit themselves to the objectives of the green economy.

But that is the ‘green economy’ side of the Summit; what about the other top issue: a constitutional framework, governance, or politicians? Are they working along these same lines? No. Just watch the presidential debates in the US for five minutes, and it is rather painful to see how science is put aside for short-term political reasons.

I am afraid that governments speaking in quite general terms do not deliver on what they agree to do in international agreements, but is a clean environment and the conservation of species not a universal right just like human rights? Of course it is; that is why I strongly endorse the establishment of an international environmental court. It sends a clear message out into the world that environmental issues are trans-boundary and should be dealt with as such.

Shakespeare’s Hamlet is not particularly known for its happy end, but if we are ambitious for Rio+20 the contemporary Shakespeare I started with will have the opportunity to find a happy end in his new play.

 
  
MPphoto
 

  Julie Girling, on behalf of the ECR Group. – Mr President, may I say how happy I am to see you in the chair; it is the first time I have had the pleasure.

Marking 20 years since the Rio Earth Summit of 1992, this is a timely opportunity to assess our approach to international dialogues on the environment and development. We need to ask ourselves if we are moving in the right direction. Rather than producing a wish list of outcomes based on the triumph of hope over experience, we need to accept the pace of development and find ways of mitigating its effects.

I would like to resist the temptation to grandstand on the bigger issues today and confine myself to talking about the resolution which we have in front of us, because there are a number of blind alleys that we can stray down. Firstly, nuclear energy. The Fukushima tragedy must not be used as a modern-day Trojan horse to push the anti-nuclear rhetorical agenda. Nuclear energy is an essential part of the energy mix. Yes, let us insist that future facilities are not situated in areas of seismic activity, but this is not an excuse for asking for a ban.

I would also like to mention GMOs. To suggest that they are not sustainable development is disproportionate. I am fully aware of the various arguments put forward by anti-GMO lobbies and pro. I know there are very strong feelings in Member States, but there are currently GMO crops authorised for use in the European Union, and it would be entirely wrong to label them as unsustainable and to promote organic agriculture only in this resolution.

Finally, the call for a financial transaction tax. We hear it almost every day; we heard it again this morning from the President of the Commission. It is fast becoming the panacea for all our woes. This is not realistic. With the current economic conditions, we need to think much more carefully. I welcome the Commissioner’s outline and look forward to more detail on that subject.

This is a non-legislative resolution. If it is read by the UN, it will merely serve to send out mixed signals ahead of our Member States’ negotiations. Let us resist the temptation to unnecessarily politicise, stick to a script we can all subscribe to, and get on with making a real difference.

 
  
MPphoto
 

  Sandrine Bélier, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Monsieur le Représentant du Conseil, Madame la Commissaire, Monsieur le Commissaire et chers collègues, le contexte de préparation du quatrième Sommet de la Terre est difficile. Bien sûr, il nous appartient de faire face à la crise financière et économique que connaît la zone euro. Mais une crise n'en chasse pas une autre et elles sont souvent liées. Eh oui, la crise de la dette ne touche pas seulement la Grèce et les finances européennes. La crise n'est pas que financière. C'est aussi une crise sociale et écologique à laquelle nous devons mettre fin.

Nous sommes aujourd'hui en déficit écologique. Nous avons commencé à entamer notre crédit il y a quarante ans et depuis, la dette se creuse. Les inégalités se renforcent, les agios grossissent chaque année: dérèglements climatiques, déforestations, effondrement des stocks de poissons, perte de la biodiversité en sont les signes les plus flagrants. Une seule solution pour l'humanité: régler sa dette. Et pour ce faire, il appartient aux responsables de ce monde d'agir solidairement, maintenant, dès 2012, pas dans dix ans.

Je crois que l'Union européenne a un rôle primordial à jouer et que le quatrième Sommet de la Terre à Rio, en juin 2012, est le cadre idéal pour prendre de nouveaux engagements, pour changer nos modèles de développement économique. Pour une nouvelle économie verte. Oui à une économie moins consommatrice des ressources, plus équitable, et qui s'inscrirait dans la soutenabilité écologique et la justice sociale. Oui à de nouveaux indicateurs allant au-delà du PIB. Oui au principe de bioconditionnalité, mais non à la marchandisation et à la privatisation des biens communs. Non à la reproduction des modèles qui nous ont conduits là où nous en sommes aujourd'hui.

Et puis, oui à un statut international des réfugiés environnementaux. Oui à plus de responsabilité, de justice et de démocratie environnementale. Nous, élus responsables, vingt ans plus tard, qu'avons-nous à répondre à Severn Suzuki? Quelle réponse donnerons-nous si un autre enfant se lève à Rio en juin 2012 et nous exprime sa peur de l'avenir, son incompréhension face aux inégalités régnant sur la planète et nous implore d'agir avant qu'il ne soit trop tard?

La résolution que nous voterons demain est un des éléments de la réponse. Cette résolution, telle que votée par la commission de l'environnement de ce Parlement, est une position ambitieuse, volontaire et responsable. Et j'appelle mes collègues à ne pas l'affaiblir. J'appelle la Commission et le Conseil à lui donner la portée qu'elle mérite au plus haut niveau, pour un développement soutenable à l'échelle mondiale.

(Applaudissements)

 
  
MPphoto
 

  Oreste Rossi, a nome del gruppo EFD. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la Conferenza delle Nazioni Unite sullo sviluppo sostenibile è la continuità dei vertici mondiali precedenti e riprende peraltro i contenuti del Vertice del Millennio delle Nazioni Unite tenutosi nel 2000 e, nella fattispecie, gli Obiettivi di sviluppo del millennio.

Ritengo che l'economia sostenibile rappresenti un'opportunità di crescita per le imprese europee, a condizione che si pongano obiettivi realistici e realizzabili, evitando un aumento ingiustificato dei costi di produzione che le esporrebbe alla concorrenza di paesi non sottoposti agli stessi vincoli.

È fondamentale che l'Unione europea riesca a mettere in atto una strategia internazionale efficace per fare in modo che le normative europee in campo ambientale, che sono attualmente tra le più rigorose a livello mondiale, siano adottate anche dai paesi terzi, attraverso impegni comparabili e vincolanti. Questo obiettivo è prioritario per garantire alle imprese europee un level palying field che consenta loro di rimanere sul mercato e di essere competitive a livello globale.

A tal fine riteniamo che la leva principale sulla quale si dovrebbe insistere con un maggiore approccio strategico sia il rafforzamento delle partnership internazionali per la promozione e la diffusione delle tecnologie sostenibili e a basso impatto ambientale nei paesi emergenti e nei paesi in via di sviluppo.

È indispensabile, nel caso non si raggiunga un accordo globale, che l'Europa non possa e non debba impegnarsi in modo unilaterale, pena il fallimento del sistema imprese. Un'arma di pressione nei confronti dei paesi terzi che non vogliono impegnarsi per un futuro ecocompatibile è l'imposizione di dazi alle frontiere, proporzionali alla valutazione del vantaggio economico che essi ricavano dal loro mancato impegno.

 
  
MPphoto
 

  Kartika Tamara Liotard, namens de GUE/NGL-Fractie. – De resolutie Rio+20 toont ambitie op het gebied van duurzame ontwikkeling, met misschien wel als belangrijkste punt de afstand die genomen wordt van kernenergie. Het is zaak dat het Parlement zich nu uitspreekt tegen deze tikkende tijdbom. Het is niet de vraag óf kernenergie de wereld naar de knoppen zal helpen, maar wannéér. Dat is begin dit jaar wel weer gebleken tijdens de verschrikkelijke ramp in Fukushima en nog geen twee weken geleden, veel dichter bij huis, in Frankrijk. Veel collega's zijn hiervan geschrokken en ik hoop dat ze morgen daar ook naar stemmen. De energievraag is groot, maar milieu en sociale stabiliteit vernielen met kernenergie is zeker niet de oplossing.

De Rio-resolutie pleit verder voor minder ontbossing, vooral in Latijns-Amerika. Daarover heb ik een opmerking. Vóór wij Brazilië en omliggende landen kunnen aanspreken op de kap van regenwouden, moeten wij zelf in Europa actie ondernemen. Die regenwouden worden in grote mate gekapt om soja te verbouwen voor de Europese markt. Europa is medeverantwoordelijk voor massale ontbossing in Latijns-Amerika en moet de import van deze 'regenwoudsoja' aan banden leggen, anders kunnen we Brazilië en omliggende landen volgend jaar onmogelijk aanspreken op de verwoesting van hun regenwoud.

De resolutie spreekt zich ook uit tegen GGO's en dat juich ik van harte toe. Maar Europa heeft dit jaar eerder zelf verzuimd om een totaal verbod op GGO's in te stellen. Net als bij de regenwouden geldt hier: een beter milieu begint bij jezelf.

Tot slot waterbeheer. Schoon drinkwater is een mensenrecht. Drinkwatervoorziening moet in publieke handen blijven. Ik hoop dat we dat morgen als volksvertegenwoordigers nog een keer bevestigen. Ik vertrouw erop dat het Europees Parlement morgen de ambities van de Rio-resolutie bevestigt en ik vraag hetzelfde van de Raad en de Commissie.

De spreker is bereid een "blauwe kaart"-vraag te beantwoorden (artikel 149, lid 8, van het Reglement)

 
  
MPphoto
 

  Romana Jordan Cizelj (PPE). - Kolegico bi rada vprašala, katero grozovito tragedijo v zvezi z jedrsko energijo v Franciji je imela v mislih in kaj misli, da je realističen scenarij, če bomo v Evropskem parlamentu zahtevali, da se odrečemo jedrski energiji. Kako lahko na tak način zagotovimo večjo varnost in trajnostni razvoj ljudi v svetu?

 
  
MPphoto
 

  Kartika Tamara Liotard (GUE/NGL). - Ik heb het laatste deel van de vraag niet helemaal gehoord, maar er zijn in Frankrijk twee weken geleden ongelukken gebeurd met een opslag. Daarbij zijn werknemers besmet geraakt en zijn er verschrikkelijke ongelukken gebeurd. Nu moeten we niet doen alsof er niets aan de hand is. Kernenergie heeft heel grote gevaren, dat hebben we ook gezien in Japan. Dat leidt tot sociale en milieu-instabiliteit. Daar moeten we niet mee doorgaan. Er zijn voldoende andere duurzame oplossingen waarbij we geen kernafval hebben, die we in Europa verder kunnen inzetten. Daar moeten we hier mee beginnen, zodat we ook naar andere landen toe onze ambities kunnen waarmaken.

De spreker is bereid een "blauwe kaart"-vraag te beantwoorden (artikel 149, lid 8, van het Reglement)

 
  
MPphoto
 

  Димитър Стоянов (NI). - Понеже аз разбрах края на въпроса на предишната депутатка и ще опитам да го задам, така че да ви е по-ясно. Ако утре решим да забраним ядрената енергия и затворим всички ядрени електроцентрали в Европа и забраним строителството на нови, от къде ще дойде енергията, която ще загубим от ядрените електроцентрали? С какво предлагате да я заменим тази енергия?

 
  
MPphoto
 

  Kartika Tamara Liotard (GUE/NGL). - Als we alle miljarden aan subsidies die gaan naar vernieuwingen op het gebied van kernenergie zouden steken in echte ontwikkelingen op het gebied van duurzame energie, met behulp van water, zon en wind, zouden we veel verder komen dan steeds maar weer te investeren in kernenergie en die in stand te houden. We moeten kijken naar echt duurzame vormen van energie.

 
  
MPphoto
 

  Nick Griffin (NI). - Mr President, for some years now climate realists like me have struggled to understand what lies behind the man-made global warming hoax which will be further exploited at Rio+20.

Various theories have been put forward. Post-1989, it gave the far left a new stick with which to beat the West. Maurice Strong and the United Nations saw it as a way of promoting one-world government. It has handed carbon traders and wind factory profiteers a taxpayer-funded blank cheque. But none of the above explains the hitherto puzzling role of big oil and neo-con foundations in funding the environmentalist protest groups which have led the climate-change and anti-nuclear propaganda offensives.

Now, however, their real agenda is coming to light. Phoney green hysteria has blocked the potential for nuclear and coal electricity to power our civilisation in the post-peak oil world. This gap allows those who will profit from gas fracking to say that we have no choice but to exploit this environmentally disastrous energy source. Of course we have no choice, because their useful idiot Greens have denied us the other alternatives.

So now we face a fracking gold rush in, among other targets, Lancashire, Wales, southern England, France and Poland, where George Soros has just won an almost exclusive licence to loot and pollute almost the entire country. The neo-cons and globalists are also excited about the potential of fracked gas to advance their geopolitical agenda of reducing the influence of Russia and destabilising the Arab world.

Climate change never was about drowning polar bears. It was always about big business profit and elite power.

 
  
MPphoto
 

  Richard Seeber (PPE). - Herr Präsident! Ich glaube, das Papier, das wir vorliegen haben, ist ein sehr ausgewogenes. Aber ich möchte auch meiner Enttäuschung darüber Ausdruck verleihen, dass wir hier offensichtlich eine Nukleardebatte führen. Mit oder ohne Kernkraft, das ist nicht das Problem, unter dem die Welt leidet. Also lassen Sie uns die wahren Probleme ansprechen und nicht darüber diskutieren, ob wir Kernkraft brauchen oder nicht.

Ein wirkliches Problem ist das Wasser. Wir haben auf der Erde zwar 70 % Wasser – es heißt ja auch, die Erde ist der blaue Planet – es sind aber nur 3 % davon effektiv als Süßwasser verfügbar. Um das bildlich zu machen: Dieser Teil des Parlaments hier wäre die Landmasse, der restliche Teil hier wären die Ozeane, aber nur eine Sitzreihe hier hinauf ist wirklich das Süßwasser, um das konkurriert wird.

Es ist ein Faktum, dass bereits heute 1 Milliarde Menschen ohne Wasser sind. Es ist auch ein Faktum, dass der Wasserverbrauch doppelt so schnell steigt wie die Weltbevölkerung. Das ist eine der großen Herausforderungen, vor der wir stehen.

Vor allem vergessen Sie nicht, dass derzeit der Wasserbedarf hauptsächlich aus fossilen Reserven genutzt wird. Das heißt, wenn diese Reserven nicht mehr aufgefüllt werden, sind sie verloren. Um Ihnen ein Beispiel zu geben: In Peking beispielsweise fällt der Wasserspiegel täglich um einen halben Meter. Ich glaube, das zeigt eigentlich sehr anschaulich, wie stark der Druck auf diese Reserve ist.

Wir müssen hier wirkliche Antworten geben, und diese Antworten müssen sowohl angebotseitig als auch nachfrageseitig sein. Nachfrageseitig ist sicher die Landwirtschaft sehr gefordert. Sie verbraucht derzeit weltweit ca. 93 % des verfügbaren Wassers, aber 50 % dieses verfügbaren Wassers gehen einfach durch Leitungen, durch Kanäle, durch Verdunstung verloren. Hier müssen wir durch moderne Technologien ansetzen. Ebenso der tägliche Konsum: Nachhaltig wären ca. 25 Liter Wasser pro Tag, wie es in Südafrika beispielsweise verbraucht wird, in Europa verbrauchen wir ca. die zehnfache Menge. Darum sollten wir hier auch überlegen, was wir machen können.

Aber auch angebotsseitig sind wir gefragt, d. h. wir müssen überlegen, wie wir Wasser durch moderne Technologien verfügbar machen können. Lassen Sie uns hierin zusammenarbeiten, und bitte konzentrieren wir uns auf die wahren Probleme und nicht auf die Frage Kernkraft, ja oder nein.

 
  
MPphoto
 

  Judith A. Merkies (S&D). - Voorzitter, commissaris, twintig jaar geleden werd er met veel hoop gereageerd na Rio. Met minder hoop gaan we eigenlijk deze Rio twintig jaar later in. De vraag is dus: hoe brengen we die hoop terug, de hoop dat er, ondanks de steeds schaarser wordende grondstoffen en de ecosystemen die onder druk staan, toch welvaart mogelijk is? Daar hebt u en uw collega Potočnik verschillende voorstellen voor gedaan. Maar het hele probleem is: hoe maak je dat op wereldniveau concreet?

We hebben allemaal mooie visies en mooie plannen en u hebt een hele goede voorzet gedaan. Alleen de vraag is: welke concrete doelen wilt u halen in Rio? Is dat een nieuw orgaan? Is dat een nieuw regeling voor, zoals men dat noemt, het internaliseren van externe kosten, dus het opnemen van milieu- en sociale kosten in de prijs van producten? Hoe wilt u dan die afspraken maken? Zit de WTO en de G20 ook aan tafel?

Water is natuurlijk een heel serieus probleem en daar vallen afspraken over te maken. Alleen, hoe gaat u dat doen en waar gaat het precies om, want water laat zich heel moeilijk over de aarde verschuiven. Maar natuurlijk is het gebruik van water over de hele aarde een heel belangrijke discussie. Alleen, blijven we daar in discussie steken of komen er concrete maatregelen?

Op de site van Rio+20 worden door allerlei organisaties fantastische aanbevelingen gedaan over wat wij allemaal kunnen doen of wat wereldleiders zouden moeten doen. Wat gaat de Commissie daarmee doen en hoe geven we gestalte aan een standaardplatform? Ik wil eindigen met een quote die ook mijn collega heeft gebruikt. Oscar Wilde zei ooit: "The world is an oyster but I used the wrong fork". Hoe gaan we de juiste vork gebruiken en die parel vinden?

 
  
MPphoto
 

  Jean-Luc Bennahmias (ALDE). - Monsieur le Président, comme l'indique le Programme des Nations unies pour l'environnement, le concept d'économie verte est complémentaire du concept de développement durable. Il n'est pas destiné à le remplacer. Avec cette résolution, nous affirmons qu'il s'agit de mettre enfin l'économie au service du développement durable, et non pas de déléguer la gestion de la crise écologique aux multinationales et institutions financières.

On ne peut plus se contenter d'appeler à la mise en place de nouveaux mécanismes de marché et de nouvelles technologies. Le pilotage et la transition vers une économie verte se fonderont nécessairement sur la prise en compte des externalités et sur de nouvelles approches de la performance économique. De nouveaux indicateurs complémentaires du PIB propres à mesurer le progrès des sociétés, dans le sillage des travaux de la commission présidée par Amartya Sen, Joseph Stiglitz et Jean-Paul Fitoussi, devront donc être discutés à Rio.

Pour une meilleure gouvernance, il faut faire du Programme des Nations unies pour l'environnement une institution des Nations unies à part entière. Il faut qu'on arrive aussi à créer cette organisation mondiale de l'environnement dont on parle depuis trop longtemps, une organisation à laquelle il faudra annexer un tribunal pénal international chargé de juger les infractions graves à l'environnement. Il faut aussi associer pleinement la société civile. De ce point de vue, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale constitue un très bon modèle de gouvernance. Que Rio+20 débouche sur un mandat pour négocier l'élaboration d'une convention internationale sur l'évaluation des technologies sera une des demandes phares de la société civile. Cela me paraît être un point crucial et j'enjoins le Conseil de mentionner ce point dans ses conclusions.

En effet, différentes technologies ont différentes conséquences environnementales, mais aussi sociales et économiques, voire géopolitiques, qu'il conviendrait d'évaluer. Allons-nous laisser de puissantes technologies telles que la biologie synthétique ou la géo-ingénierie se développer sans aucun contrôle? Une telle convention sur l'évaluation des technologies serait tout à fait conforme aux pratiques et aux lois européennes. Il y a urgence. Il est plus que temps de passer au stade des décisions et des réalisations.

 
  
MPphoto
 

  Peter van Dalen (ECR). - (begin buiten bereik van de microfoon) komen er allerlei thema's aan de orde. Ik pak er vandaag één specifiek uit: het thema van de overbevissing. Dat gaat echt de verkeerde kant op. Op het ogenblik wordt ongeveer tachtig procent van alle vissoorten overbevist, waardoor er allerlei soorten dreigen te verdwijnen. Ik denk dat juist als het over de wereldzeeën gaat, we daarover afspraken moeten maken, want we vissen allemaal uit dezelfde vijver. Die afspraken moeten gaan over duurzaam visserijbeheer, dat wil zeggen, dat erop toegezien wordt dat de visbestanden op peil kunnen blijven en dat er gebruik wordt gemaakt van vangsttechnieken waardoor de zeebodem gespaard blijft en de bijvangst vermindert. Veel mensen zijn werkzaam in de visserijsector en ongeveer een kwart van de wereldbevolking heeft vis als belangrijkste voedselbron. Daarom, Voorzitter, niet een quotetje van een ander, maar een quotetje van mijzelf: als wij in Rio het tij niet keerde, is de schade onherstelbaar.

 
  
MPphoto
 

  Satu Hassi (Verts/ALE). - Arvoisa puhemies, hyvät kollegat, Riossa kylmän sodan juuri päätyttyä toiveet olivat korkealla kehityksen kääntämisestä kestävälle tielle, mutta tulokset esimerkiksi ilmastonmuutoksen hillinnässä ja biodiversiteetin suojelussa ovat jääneet aivan liian vähäisiksi.

Kymmenen vuotta myöhemmin Johannesburgissa EU nosti esille resurssitehokkuuden. Valitettavasti emme tässäkään asiassa ole kyenneet näyttämään riittävän hyvää esimerkkiä.

Nyt on kulunut melkein kymmenen vuotta Johannesburgista ja 20 vuotta Riosta, mutta komission tuoreessa tiekartassa resurssitehokkaasta Euroopasta luvataan edelleen lähinnä konsultaatioita. Siinä esitetään kaikki oikeat perustelut, kaikki oikeat yleisluonteiset tavoitteet, muttei vieläkään konkreettisia tavoitteita lainsäädännöstä puhumattakaan.

Meidän pitää pystyä parempaan. Kuulumme kuitenkin siihen pieneen osaan ihmiskuntaa, joka käyttää maailman resursseja paljon yli oikeudenmukaisen osuutensa.

 
  
MPphoto
 

  Derek Roland Clark (EFD). - Mr President, the Rio +20 Earth Summit 2012 sounds important – but is it really? The Socialist one-world agenda has been having a hard time of it of late. Global problems require global solutions: sounds good. But global governance through scare stories about man-made global warming has fallen flat. People in the UK, US and China are hugely disbelieving. Everybody knows that CO2 is not the cause of the ice ages coming and going. So how can a little extra CO2 be a problem now, whether or not it causes a little extra global warning? Is not a little warming a good thing? Would anyone here really prefer icebergs in the Channel and polar bears in Brussels?

The same goes for the even more vague scare stories that have been peddled using meaningless rhetoric since Rio twenty years ago. No one knows what sustainable development really means – and who would want unsustainable development anyway? The environmentalists’ ‘ban everything accept windmills’ attitude is going to send us back to the Middle Ages unless we put a stop to it.

You are calling in this document for tangible actions and accountable targets, but of course that is all just Soviet five-year plans all over again. It is about time we recognised these failed Communist policies for what they are and go back to the honest free-market approach which creates wealth for all by innovation and hard work, not by endless interfering and political tinkering.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 149(8)).

 
  
MPphoto
 

  Karl-Heinz Florenz (PPE). - Herr Präsident! Es scheint mir zwecklos zu sein, aber eine Einladung möchte ich an ihn aussprechen. Ich habe ihn noch nie in den Beratungen über Rio oder über andere große weltweite Konferenzen gesehen, aber immer hier im Plenum reden gehört.

Ich möchte Sie wirklich bitten, Herr Kollege, kommen Sie doch einmal in den Ausschuss. Setzen Sie sich mit uns auseinander, offerieren Sie uns Ihre Angebote, und dann reden wir mit Ihnen weiter über die Wortmeldungen. Mit dem Wortbeitrag, den Sie gerade geliefert haben, kann man überhaupt nichts anfangen.

 
  
MPphoto
 

  President. − I think the question was: have you attended any Rio summits?

 
  
MPphoto
 

  Derek Roland Clark (EFD). - Mr President, I have not and judging by the last, not the last Rio, but the last one in Copenhagen, I am glad I did not. It was a complete failure from beginning to end.

 
  
MPphoto
 

  Sophie Auconie (PPE). - Monsieur le Président, Madame le Commissaire, Monsieur le Représentant du Conseil, chers collègues, depuis le Sommet de la Terre de 1992 à Rio, le concept du développement durable entre, chaque jour un peu plus, dans les habitudes des habitants de cette planète et, notamment, de nos concitoyens européens.

Je voudrais dire combien je suis d'accord avec M. Kraszewski et avec Jean-Luc Bennahmias. Oui! il faut renforcer le Programme des Nations unies pour l'environnement par une agence de l'ONU, voire, créer une nouvelle organisation mondiale de l'environnement ayant de véritables moyens d'agir. En attendant, je me félicite de l'ambition qu'a l'Union européenne, portée par ce Parlement, de jouer un rôle moteur dans les discussions futures et, notamment, celles prévues en juin 2012 à Rio.

J'approuve ainsi les grandes lignes de la résolution élaborée par la commission de l'environnement et je voudrais remercier mon collègue Florenz pour sa patience à mon égard.

Cependant, un point m'inquiète particulièrement: comme vous le savez, l'article 194 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne dit, extrêmement clairement, que le choix du mix énergétique est une compétence nationale et uniquement nationale. Certains collègues n'accordent, apparemment, aucune valeur au traité et voudraient que l'Union européenne demande, subitement, au monde entier de sortir du nucléaire; ceci, alors même que certains pays, en son sein, sont producteurs d'énergie nucléaire et que d'autres, encore, en sont de grands consommateurs.

Nous ne serons crédibles que sur des perspectives réalistes. Pour moi, si le Parlement s'engage dans cette voie et s'apprête à lancer ce type de message au monde entier, je ne pourrais, malheureusement, donner ma voix à la résolution mise au vote demain.

Madame le Commissaire, le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

L'énergie nucléaire contribue directement à ce développement durable en étant l'une des énergies les moins émettrices de CO2. Dès lors, pour moi, il est clair que la réponse à Fukushima doit être d'assurer un niveau optimal de sécurité nucléaire et de promouvoir cette exigence au niveau international. Des normes de sécurité plus élevées et mieux contrôlées, en toute transparence, voilà ce dont nous avons besoin!

 
  
MPphoto
 

  Rovana Plumb (S&D). - Mr President, I would like to congratulate the Commissioners and the Minister speaking on behalf of the Polish Council for their contributions, and I would also like to thank Mr Leinen who is the author of this resolution. Now I shall speak in my mother tongue, Romanian.

Consider că rezoluţia este una care exprimă o poziţie puternică a Parlamentului European şi ea trebuie să fie valorificată. Sigur că suntem angajaţi cu toţii în dezvoltarea durabilă şi măsurile necesare pentru a asigura generaţiilor prezente, dar şi generaţiilor viitoare, un viitor sigur şi corect. Şi cred că trebuie să punem accentul pe accesul corect şi echitabil la resursele naturale pentru că acesta este o condiţie esenţială pentru dezvoltarea durabilă, pentru eradicarea sărăciei dar şi a protecţiei mediului. Conceptul de economie ecologică, aşa cum a spus şi domnul ministru Krashevski, este un concept care trebuie luat în considerare la nivel mondial, iar Uniunea Europeană trebuie să-şi păstreze rolul de lider în asumarea şi respectarea angajamentelor la nivel internaţional, în special pe schimbările climatice, subliniind potenţialul de investiţii în noi tehnologii, în industrii nepoluante, în tehnologii curate ca şi motor de creştere economică durabilă, de creare de locuri de muncă şi de protejarea mediului. De asemenea, dialogul social este o condiţie esenţială pentru a asigura dezvoltarea durabilă.

 
  
MPphoto
 

  Struan Stevenson (ECR). - Mr President, we must take great care that we adopt a strategy for greening of the economy that supports policies that in fact achieve those objectives, and not policies that achieve the exact opposite.

In Scotland right now we have set targets of 100% energy from renewables by 2020. The Scottish Government has stated that it will not allow new nuclear power stations to be built, but rather it will race ahead with a mad dash for renewables based mainly around onshore and offshore wind, tidal and wave energy. But these projects are being funded by a sea of subsidies paid by the poor beleaguered consumers. What we are witnessing is a dramatic transfer of money from the poor to the rich and from the consumers to the wealthy estate owners and power companies. Scotland’s consumers have recently seen their bills go up by between 10% and 20%. In July the Department of Energy in Whitehall revealed that rising bills have pushed 5.5 million households into fuel poverty. That is one-fifth of British homes. The most vulnerable people in society will be forced to make the choice between food or fuel.

This is a scandal of unparalleled proportions, but it is one of the unintended consequences of pursuing a policy of greening the economy, which is in fact driving people into poverty rather than eradicating it. Nor can such a policy be described as sustainable when wind turbines only provide energy for around 22% of their working life. They do not work when there is no wind and they have to be switched off when there is too much wind. So every megawatt of installed wind capacity has to be backed up with a megawatt of installed baseload which, in the case of Scotland where no nuclear power will be allowed in the future, means a heavy reliance on high CO2-emitting gas or coal plants. A green economy is worth striving for, but not at any cost.

 
  
MPphoto
 

  Bas Eickhout (Verts/ALE). - Voorzitter, twintig jaar na de vorige duurzaamheidstop in Rio de Janeiro zijn we eigenlijk nog niet heel veel verder gekomen. Biodiversiteit neemt wereldwijd nog steeds af. De broeikasgassen nemen toe. De oceanen worden nog alsmaar verder leeggevist. De verdroging neemt toe.

Is onze economie dan zoveel beter? We merken nu met de economische crisis de gevolgen van de financiële luchtbellen waarop wij onze economie hebben gebouwd. Rio de Janeiro betekent dus dat we zowel ecologische als economisch van koers moeten veranderen. En zoals vaker het geval is, hier in deze zaal zijn we het allemaal met elkaar eens. Minister Kraszewski wil een groenere economie, commissaris Hedegaard, commissaris Potočnik, allemaal zijn ze voor die groenere economie. Maar willen we geloofwaardig zijn, dan zullen we dat ook zelf echt moeten doen en het goede voorbeeld moeten geven. Waar is Polen als we het hebben over een ambitieuze klimaatagenda? Dan horen we niets over de groene economie. In het landbouwbeleid, wanneer komt die echte vergroening? In het visserijbeleid, gaan we dat leegvissen nu echt aanpakken? Als we het hebben over Rio de Janeiro, moeten we ook echt zelf, als Europa, het goede voorbeeld gaan geven.

 
  
MPphoto
 

  Jaroslav Paška (EFD). - Od prvej konferencie Organizácie Spojených národov o životnom prostredí už uplynulo takmer dvadsať rokov, čo je dosť dlhá doba na to, aby sme dokázali zodpovedne posúdiť, čo sme za tieto roky pre ekologicky udržateľný život na Zemi urobili. Je to dosť dlhá doba aj na to, aby sme si dokázali kvalifikovane stanoviť nové úlohy a ciele na ďalšie roky.

Nadchádzajúca konferencia OSN o udržateľnom rozvoji Rio+20 sa má orientovať na dve hlavné témy. Prvá sa bude venovať ekologickému hospodárstvu v kontexte udržateľného rozvoja a odstraňovania chudoby a druhá inštitucionálnemu rozvoju a rámcu trvalo udržateľného rozvoja. Táto konferencia môže byť dôležitým impulzom na prechod k celosvetovému ekologickému hospodárstvu. Musíme sa však usilovať o to, aby sme pre ňu pripravili efektívne mechanizmy na dlhodobý prenos jej záverov do každodenného života. Pre zaistenie vízie a cieľov samitu bude treba pripraviť dobrý realizačný plán pre „zelené“ hospodárstvo, ktorý bude definovať rozsah medzinárodných, regionálnych a národných krokov a opatrení, s merateľnými ukazovateľmi a cieľmi dosiahnutého pokroku. Na prípravu takéhoto plánu – akejsi cestovnej mapy ekologického hospodárstva – by sme mali využiť čas, ktorý nám ešte ostáva do rokovania samitu Zeme Rio+20 v júni 2012.

 
  
MPphoto
 

  Bogusław Sonik (PPE). - Panie Przewodniczący! Koledze Eickhoutowi chciałbym powiedzieć, że zapraszam go do Polski, bo ja żyję tam od kilkudziesięciu lat i nie widziałem wysychających rzek, a jeżeli chodzi o emisję CO2, to Polska zredukowała zgodnie z uzgodnieniami Protokołu z Kioto tę emisję o ok. 30%, czego nie zrealizował żaden z krajów Europy Zachodniej.

Rio+20 to duże wyzwanie i szansa na wypracowanie ponadnarodowych rozwiązań zapewniających rozwój gospodarczy przy jednoczesnym zaspokajaniu potrzeb społeczeństwa i środowiska. Odpowiedzią na powiązane problemy są trzy konwencje z Rio, dobrze znane i szeroko omawiane na forum unijnym, które dotyczą różnorodności biologicznej, zmian klimatu i pustynnienia. Szczyt Rio+20 powinien być przede wszystkim impulsem do opracowania skoordynowanego podejścia do tych trzech konwencji, a Unia powinna być liderem w rozmowach na temat spójnej strategii. Wynikiem szczytu powinny być konkretne działania stanowiące impuls do rozwoju zielonej gospodarki, w tym np. plany dotyczące kosztów ochrony środowiska w procesie podejmowanych decyzji gospodarczych, stworzenie efektywnych mechanizmów i programów dostosowanych do globalnych wyzwań, które będą zaspakajały potrzeby państw rozwiniętych, jak i tych rozwijających się.

Konferencja w Rio nie powinna być wykorzystywana do realizowania partykularnych interesów partyjnych, politycznych czy ideologicznych. Myślę tutaj np. o pojawiających się ostatnio próbach eliminowania energii jądrowej czy gazu łupkowego, zwanego obecnie enigmatycznie paliwem niekonwencjonalnym. Miks energetyczny, jak powiedziała koleżanka Auconie, należy do krajów członkowskich. Tylko konsensus i mądry kompromis pozwoli połączyć cele Rio+20 z koniecznością zrównoważonego dostępu do różnych źródeł energii.

 
  
MPphoto
 

  Kriton Arsenis (S&D). - Mr President, Rio+20 is an opportunity to set the planet on a sustainable path, to go into the mechanics of the details and how we are going to do it. We speak a lot in this Parliament, but the main task is to vote tomorrow on the resolution. I would like to mention some points about some split votes and separate votes that have been proposed by the EPP.

I know most of my colleagues in the Committee on the Environment from the EPP and I wonder how the EPP can ask for the deletion of the need to integrate biodiversity into the national accounts. This is one of the basic reasons for us going to Rio+20. How can you ask to delete our concern about the Brazilian Government’s new forest code? It is very well known that this will not allow the Brazilian Government to meet its obligations on deforestation. How can you delete the concerns about offshore oil exploration in environmentally fragile areas, or be against access to adequate and healthy food as a basic human right, or oppose the measures against speculation on the price of basic food that leads to food crises around the world? I am sure that this was a mistake and I hope you will fix that.

 
  
MPphoto
 

  Konrad Szymański (ECR). - Panie Przewodniczący! My się oczywiście zgadzamy, że rozwój powinien mieć możliwie zrównoważony charakter. Ta rezolucja jest jednak o czymś innym. Pod pretekstem równoważenia globalnego rozwoju autorzy proponują nam rozwiązania albo nieadekwatne, albo wprost szkodliwe. Cóż bowiem wspólnego ze zrównoważonym rozwojem gospodarczym ma wprowadzanie podatku od transakcji finansowych? Przypominam, że dzisiaj rano przewodniczący Barroso już zdążył wydać pieniądze zebrane z tego podatku, tyle że wydał je na środki walki z kryzysem finansowym, więc będzie bardzo trudno wydać te pieniądze raz jeszcze, tym razem na politykę klimatyczną. Przypominam również, że wiązanie podatku z określonymi wydatkami jest niezgodne z zasadą uniwersalności podatku.

Zakaz produkcji ropy niekonwencjonalnej, który dotyka śladową część terenów Kanady i Stanów Zjednoczonych, nie ma nic wspólnego ze zrównoważonym rozwojem. Podobnie hamowanie czy też globalne wypisanie się z użytkowania energii nuklearnej nie ma nic wspólnego ze zrównoważonym rozwojem. Wprowadzanie tych wątków do tej niezwykle rozdętej rezolucji oznacza tylko jedno – brak wspólnego stanowiska Unii Europejskiej na konferencję w Rio.

Są w tej rezolucji również recepty, które mogą przynieść skutki wprost katastrofalne, w szczególności dla najbardziej ubogich części populacji światowej. Mam na myśli postulat globalnego znowu wycofywania się z kopalnych źródeł energii i zastępowania ich źródłami odnawialnymi. Nawet europejskie, najbogatsze społeczeństwa nie są w stanie ponieść kosztów tej zmiany, narzekają na jej wysokie koszty. W jaki sposób te koszty mają być poniesione przez społeczeństwa, które żyją na granicy ubóstwa? Kto zapłaci za budowę nowych sieci, za instalacje wypełniające luki w dostawach energii, za same nowe instalacje? Rezolucja w tym kształcie nie nadaje się do przyjęcia, ale jeżeli będzie przyjęta, odegra tylko i wyłącznie szkodliwą rolę dla koordynacji europejskiej polityki przed szczytem globalnym w Rio.

 
  
MPphoto
 

  Romana Jordan Cizelj (PPE). - Spoštovani, govorimo o trajnostnem razvoju in o mednarodnih pogajanjih in odkar sem v tem parlamentu opažam, da so poslanci tu večkrat v dilemi. Imajo namreč dve možnosti: prva možnost je ta, da se osredotočimo na problem in ga poskušamo rešiti. Druga možnost pa je ta, da problem izrabimo za politično promocijo.

V prvem primeru tvegamo, da bi morali trdo delati za negotov rezultat, ljudje pa o našem delu verjetno sploh ne bi bili obveščeni. To je za politično kariero slabo. V drugem primeru pa moramo le govoriti o polemičnih notranjepolitičnih temah, ob tem pa ni prav nič pomembno, ali so za mednarodna pogajanja relevantne ali ne. Ampak zagotovljena nam je medijska odzivnost in to je za politično kariero dobro.

Jaz sem za to, da se osredotočimo na reševanje problema. Za to pa bi morala biti tudi naša resolucija bolj osredotočena in krajša. Zajeti bi morala globalni kontekst brez nepotrebnih notranjih politik. Odstavek o jedrski energiji v resoluciji je zgrešen in ne predstavlja rešitve. Kaj bomo sploh dosegli, če ga bomo sprejeli? Niti ena država se ne bo zaradi poziva Evropskega parlamenta odrekla uporabi jedrske energije.

Če želimo delati dobro, moramo ljudem zagotoviti zdravo okolje in varnost. V povezavi z jedrsko energijo lahko k temu pripomoremo tako, da zahtevamo najvišje možne jedrske standarde in mednarodno harmonizacijo teh standardov. To pa je realna možnost in k takemu delovanju se mora zavezati Unija. To je tudi še kako povezano s kvaliteto življenja ljudi znotraj in zunaj meja Unije.

Ogrožajo nas podnebne spremembe, jedrska energija pa je tisti energetski vir, ki proizvaja elektriko brez izpustov toplogrednih plinov. Sicer pa predstavlja energetika pomemben del prehoda v zeleno gospodarstvo in sama podpiram razvoj trajnostnih virov energije ter močno osredotočenje na učinkovito rabo energije.

 
  
MPphoto
 

  Edite Estrela (S&D). - Vinte anos depois, verificamos que houve progressos mas sabemos também que há ainda um longo caminho a percorrer para se alcançarem os objectivos então definidos. 1,4 mil milhões de pessoas vivem ainda num estado de pobreza e as principais afectadas são mulheres.

Na Europa há 80 milhões de pessoas em risco de pobreza, por isso esta resolução é importante. A próxima Cimeira deve ser aproveitada pela comunidade internacional para responder aos desafios relativos aos três pilares do desenvolvimento sustentável. A Comissão e o Conselho devem ter uma posição ambiciosa e unida nas negociações, tendo em vista obter um compromisso político forte, que dê resposta aos múltiplos desafios, tais como a erradicação da pobreza, a saúde, a alimentação, o emprego, a igualdade de género ou o abastecimento energético.

A Cimeira deve também promover a transição para uma economia verde, promover as energias renováveis, a eficiência energética, mas também medidas que garantam o acesso universal à energia.

Nesta Cimeira devem ser renovados os compromissos no sentido de promover o acesso à água potável e alimentos saudáveis, a protecção dos ecossistemas e da biodiversidade, a utilização eficiente dos recursos, a gestão sustentável das florestas e o combate à desflorestação. É uma agenda importante e urgente para se defender o planeta e para darmos respostas às pessoas e melhorar a sua qualidade de vida.

 
  
MPphoto
 

  Daciana Octavia Sârbu (S&D). - Conferinţa Rio + 20 ne oferă şansa importantă de a discuta despre provocări globale precum exploatarea eficientă a resurselor, sustenabilitate şi securitate alimentară. Vreau să subliniez două elemente importante în contextul rezoluţiei de mâine. Primul este legat de agricultură. În România 30% din populaţie lucrează în agricultură. Pentru milioane de oameni activităţile agricole reprezintă unica sursă de venit şi singurul sprijin important pentru subzistenţă. Majoritatea deţin exploataţii agricole de mici dimensiuni. La fel se întâmplă şi în alte state membre, precum şi în alte ţări din afara Uniunii Europene. Fermele mici care au un impact redus asupra mediului şi care oferă securitate alimentară pentru milioane de oameni trebuie susţinute şi promovate. Al doilea element pe care îl subliniez are legătură cu mediul marin. Acesta reprezintă o sursă pe care o exploatăm în comun şi de aceea se impune o gestionare internaţională eficientă a sa.

 
  
MPphoto
 

  Lena Kolarska-Bobińska (PPE). - Panie Przewodniczący! Wszystkich nas łączy bardzo silne przekonanie, że wspólne działania na rzecz walki ze zmianami klimatu są niezbędne i musimy wspólnie wypracować plan działań na rzecz zrównoważonego rozwoju na następne 10 lat i lepszy, skuteczniejszy niż dotąd, plan walki z ubóstwem. Niezbędne jest wypracowanie w tym celu globalnego porozumienia, bo obecnie jesteśmy w bardzo trudnej sytuacji. My wymuszamy na naszych obywatelach, na naszych przedsiębiorcach bardzo trudne dla nich zmiany, podczas gdy innych państw na naszym globie nie obowiązują te same zasady. Jak wytłumaczyć naszym obywatelom, przedsiębiorcom, że oni muszą, a inni nie? W Europie mamy nasze cele 2020, mamy system ETS i trwałe standardy, ale w Stanach, Indiach czy Chinach środki te nie są stosowane w praktyce. Jak przekonać ludzi, że należy zamknąć elektrownie węglowe, gdy wiedzą, że w tym czasie powstaje 10 nowych elektrowni węglowych w Chinach? Bardzo trudno jest powiedzieć im, że ceny energii wzrosną, a miejsca pracy przeniosą się zagranicę. A w Indiach bardzo często słyszeliśmy, że dzięki porozumieniu w sprawie klimatu Europa po prostu chce zdusić rodzące się nowe potęgi gospodarcze, chce osłabić ich zdolność konkurencyjną.

Na pewno jesteśmy w stanie zrobić więcej niż dotychczas, ale te zobowiązania nie mogą dotyczyć jednego kontynentu. Ponieważ jedynym sprawiedliwym sposobem, by zdynamizować nasze działania jest wspólne porozumienie, wydaje mi się, że musimy też szukać planów B i planów C, czyli takich co powiedzą, co mamy robić, jeśli nie uda się osiągnąć tego globalnego porozumienia.

Często słyszymy „myśl globalnie, działaj lokalnie”, ale może trzeba by to hasło trochę odwrócić. Musimy działać i myśleć globalnie, ale dopiero później myśleć jak przenieść to na nasze podwórko. Może właśnie więc zaczynać powoli od naszego podwórka i przechodzić dalej.

 
  
MPphoto
 

  Maria Da Graça Carvalho (PPE). - Apesar dos progressos realizados ao longo das duas décadas que se seguiram à Cimeira do Rio, muitos dos compromissos assumidos em termos de desenvolvimento sustentável ainda não foram cumpridos.

O Rio +20 representa uma oportunidade para reafirmar o compromisso com a transição para uma economia verde. Esta transição exige uma transformação radical do sector da energia, que passa pela promoção das energias renováveis e da eficiência energética.

As energias renováveis e a eficiência energética têm potencial para atenuar as alterações climáticas, contribuir para o desenvolvimento social e económico e melhorar a segurança do abastecimento. Nesse sentido, realço a importância da inovação e da ciência e a necessidade da cooperação científica e tecnológica e da transferência de tecnologia para os países em desenvolvimento e a promoção do desenvolvimento sustentável.

Por outro lado, é fundamental apoiar programas de educação e formação, nomeadamente para os jovens em todos os países. A promoção de novas competências ajudará a criar novos empregos e a diminuir as injustiças sociais.

 
  
MPphoto
 

  Alajos Mészáros (PPE). - Elnök Úr! A Rio+20 konferencia kivételes lehetőséget kínál számunkra, hogy bonyolult függőségben lévő világunkat a fenntartható fejlődés útján vezethessük tovább. Az elmúlt évek tapasztalatai és pozitív eredménye ellenére is látjuk, hogy jelentős végrehajtási hiányosságok és kihívások maradtak még fenn. Egy olyan gazdaság kialakítására van szükségünk, amely képes növekedést és fejlődést biztosítani, munkahelyeket teremt és csökkenti az egyenlőtlenségeket.

Egy ilyen gazdaság lehet a zöld gazdaság, amely magában foglalja az alacsony szén-dioxid-kibocsátású és erőforráshatékony megoldások alkalmazását. Megvalósításához azonban számos piaci és szabályozási feltételt kell biztosítanunk. Mivel szén-dioxid kibocsátásunkat egyre jobban csökkenteni akarjuk, nem értek egyet az atomenergia teljes kihagyásával energiastratégiánkból, és nyomatékosan támogatom a 46. pont törlését. Egyelőre nincs más lehetőségünk nagy mennyiségű energia előállítására nulla százalékos kibocsátás mellett. Hiszek abban, hogy a Rio+20 konferencia meghatározó lehetőség lesz a fenntartható fejlődés előmozdítására. Nem elégedhetünk meg azonban csupán egy jó szándékot tükröző nyilatkozattal, kézzelfogható intézkedésekre van szükség.

 
  
MPphoto
 

  Vasilica Viorica Dăncilă (S&D). - Problema siguranţei nucleare a revenit în dezbaterea publică după dezastrul de la Fukushima, accident care a generat îngrijorări în statele Uniunii Europene. Aceasta a evidenţiat nu doar riscurile energiei nucleare, dar şi cel al unor decizii politice în domeniu luate într-un context emoţional şi sub presiunea opiniei publice. Consider că deciziile politice referitoare la mixul energetic european trebuie să ţină seama de dezvoltarea noilor tehnologii cu emisii reduse de carbon pentru a evita implementarea forţată a unor scheme de sprijin care pot provoca distorsiuni în piaţa de energie şi creşteri ale preţului electricităţii. Cred, totodată, că aşteptările consumatorilor care doresc electricitate sigură, stabilă şi la un preţ accesibil trebuie să aibă prioritate.

 
  
MPphoto
 

  Miroslav Mikolášik (PPE). - Podľa odhadov sa svetová populácia rozrastie v roku 2050 na 9 miliárd, čím dopyt po obmedzených prírodných zdrojoch vzrastie. A ekologické problémy sa pri súčasnom štýle rozvoja hospodárstva môžu prehĺbiť.

Ale na druhej strane zastávam názor, že planéta nie je nijako preľudnená, že má dosť zdrojov energií a môže mať i dosť potravín na to, aby ľudia na tejto planéte dôstojne žili. Potreba celosvetovej solidarity pri podporovaní udržateľnej spotreby a výroby si však vyžaduje posilnenie spolupráce medzi rozvinutými a rozvojovými krajinami a vytvorenie jasného harmonogramu na plnenie stanovených politických záväzkov.

Čo sa týka Európskej únie, udržateľný rozvoj je prierezovou prioritou vo všetkých procesoch a politikách Európskej únie. Na záver by som chcel povedať, že nesúhlasím s paragrafom 46, ktorý vyzýva na zavretie všetkých jadrových elektrární, a nepostavením nových. To by sme sa dostali do skutočných energetických problémov.

 
  
MPphoto
 

  Silvia-Adriana Ţicău (S&D). - Summitul pentru dezvoltare durabilă de la Rio trebuie să ofere soluţii pentru dezvoltarea unei eco-economii mondiale, eficientă din punct de vedere al utilizării resurselor şi care să contribuie la îndeplinirea obiectivelor mileniului. Este nevoie de o agricultură ecologică, capabilă să asigure hrana tuturor locuitorilor planetei. În acest context, atrag atenţia asupra importanţei accesului universal la apa potabilă, care este o resursă deficitară.

De asemenea, este nevoie să încurajăm utilizarea tuturor surselor de energie cu emisii reduse de dioxid de carbon şi a energiilor din surse regenerabile, dar mai ales a măsurilor privind creşterea eficienţei energetice în transporturi, în agricultură, în industrie şi în domeniul locuinţelor. Aceste măsuri vor asigura preţuri accesibile pentru electricitate, dar şi creşterea securităţii energetice. Pentru atingerea obiectivelor privind asigurarea cu energie a consumatorilor la un preţ suportabil şi atingerea ţintelor în domeniul schimbărilor climatice, este necesară menţinerea tuturor surselor de energie cu carbon scăzut.

În final, summitul pentru dezvoltare ar trebui să asigure accesul universal la educaţie şi la servicii de sănătate. Acest lucru trebuie promovat.

 
  
MPphoto
 

  João Ferreira (GUE/NGL). - A Cimeira da Terra realizada há 20 anos concentrou as atenções, as preocupações e as esperanças de muitos milhões de pessoas pelo mundo fora. Vinte anos depois, entre avanços e recuos, as preocupações agravaram-se. O ambiente não existe separadamente de tudo o resto: da sociedade e da economia.

O nosso maior problema ambiental é hoje a existência de um sistema económico e social, dominante à escala mundial, que, nas palavras de Marx, ou cresce e acumula, ou morre. Um sistema que permanentemente se confronta com os limites de uma terra que, sendo generosa, é finita e cujos equilíbrios e processos vitais dependem de equilíbrios por vezes muito delicados.

Não vale a pena tentarem pintar de verde o capitalismo. É a sua insustentabilidade intrínseca que deve ser discutida no Rio no próximo ano. São as actuais políticas comerciais, agrícolas, energéticas, industriais, também económicas e financeiras, que ali devem ser discutidas e postas em causa.

 
  
MPphoto
 

  Angelika Werthmann (NI). - Herr Präsident! Die im Juni 2012 in Rio stattfindende Konferenz der UN über nachhaltige Entwicklung reiht sich in eine historische Reihe von Umwelt- und Nachhaltigkeitskonferenzen ein. Nach jeder Konferenz waren wieder neue Ziele im Zeichen einer nachhaltigen Entwicklung definiert worden. Es ist bereits einiges erreicht worden. Doch unsere Anstrengungen müssen weitergehen. Thematisch wird es zwei Schwerpunkte geben: erstens green economy im Kontext nachhaltiger Entwicklung und Armutsbekämpfung. Es muss sichergestellt werden, dass Ressourcen schonender Umgang mit der Umwelt und wirtschaftliche Entwicklung vor allem der Entwicklungs- und Schwellenländer Hand in Hand gehen.

Zweitens die institutionellen Rahmenbedingungen nachhaltiger Entwicklungen. Mittel und Wege müssen gefunden werden, damit nachhaltige Entwicklung Realität wird.

 
  
MPphoto
 

  Connie Hedegaard, Member of the Commission. − Mr President, thank you very much for the Parliament’s expression of active support and for your useful written input on Rio.

As I have heard this debate, there is clearly a very strong resonance with our Communication and the position we are developing in the Commission with the Council, so thank you for that. We are looking forward to continued cooperation on the very long way to achieve what we want in Rio. We must work together now to get a strong EU position for our input into the UN system which should harness and express our common ambitions for Rio, and I think we are well on track to meet that.

I will make a few comments on everything that has been said. First, Mrs Merkies said we need specific goals. The Commission very much agrees with that. That is why we will try to come up with tangible proposals for specific goals when it comes to water, energy, the oceans, sustainable agriculture and forestry. We will really try to make very tangible proposals.

The other question from Mrs Merkies was how we are going to do it. There, I think we have something to offer in the European Union, because we have very good examples that pricing works and we have very good examples that setting targets works. I would also say that with the Millennium Development Goals, although they are not perfect, the world has seen that setting such goals helps to keep a lot of governments focused on what they need to deliver: access to water, access to education and so on. They have not been perfect and they have not been fully fulfilled, but the world has basically moved in the right direction, so that is why we should continue along this way. When the Millennium Development Goals were set, it was in a world that did not speak too much of environmental goals and not too much of energy goals and that is why we need to get that into the Rio+20.

Mr Stevenson was in favour of moving to a green economy provided that it cost nothing. This is not doable. It is true that to make the transformation into a green economy will demand investments. I think that it is very important to emphasise that to continue business as usual also comes at a very high price. We heard some of it here today: the depletion of fishing stocks, for instance, forestry, nature or raw materials. It is a misunderstanding in the debate that if we simply continued business as usual then it would cost us nothing. What we are talking about is whether we want to invest in business as usual – and then clean up afterwards and pay the very high price – or we want to choose a wiser development strategy and get the growth we need for the nine billion that have been mentioned many times. As long as we still have this choice, I think it is very important that the European Union is trying to push the world in the right direction.

That leads me to my third and last point. I agree with Mr Gerbrandy who spoke about the issue of whether to be sustainable or not. But then the question of course is whether the EU should then influence these kinds of global conferences, and I understood that the answer from Mr Clark would be no. I must say I disagree strongly. I think that we have a very fine track record in Europe over many years, that we can actually try to push the world in a better direction by our very strong involvement. I think we should try to do that also for Rio+20.

The world is at a very important crossroads and I think the world would be poorer if we were not investing our energy and our policies in trying to use influence here. That is what we should do, and I look forward very much to working with Mr Leinen and the rest of the Parliament to get a strong and united EU position on our way to Rio – hopefully to achieve not just a lot of words and fine declarations, but things and recommendations that can lead to immediate action moving the world into a more sustainable place.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. ROBERTA ANGELILLI
Vicepresidente

 
  
MPphoto
 

  Andrzej Kraszewski, Urzędujący Przewodniczący Rady. − Pani Przewodnicząca! Pani Komisarz! Panie i Panowie Posłowie! Co my wiemy po 20 latach od Rio? Wiemy dużo więcej. Nauka poszła na tyle naprzód, że dzięki pracom choćby IPCC dużo lepiej zdajemy sobie sprawę z tego, jakie są skutki działania człowieka na Ziemi. To powinno być dla nas nauką i to powinno nam uzmysłowić, że nie mamy czasu. Czasu nam nie zostało dużo. Badania trwają i nie jest wykluczone, że okaże się, że weszliśmy w to, co nazywamy peak oil. A jeśli teraz Chińczycy, Indie i inne kraje znajdujące się na szybkiej ścieżce rozwoju powtórzą logikę rozwoju choćby Japonii czy Korei? Sprawa ta, która w cudzysłowie mówiąc, jest pewnym strachem, że nasze wnuki nie będą miały jak żyć na tej planecie – to, Panie i Panowie Posłowie, to jest nasz problem, a nie naszych wnuków. Dlatego jest ogromnie ważne, by wyjść z logiki rozwoju eksponencjalnego, by w każdym następnym roku było szybciej aniżeli w tym, a w następnym jeszcze szybciej. Na razie taki jest stan rzeczy, na razie taka jest logika.

Tu jest wielka rola Unii Europejskiej. Unia Europejska nieraz pokazała swoją rolę jako przywódca i czynimy również obecnie ogromne wysiłki, i pani komisarz Hedegaard wie dobrze, i ja wiem również jako polska prezydencja z jakimi trudnościami spotykamy się, rozmawiając z największymi emitentami, usiłując przekonać ich do tego, by dopasowali swój krok do Unii Europejskiej. Nie możemy w tym ustawać. Rio musi być kolejnym krokiem, kolejną odpowiedzią naszą na te zagrożenia, które stają się faktem. Istotne jest, byśmy serio potraktowali zieloną gospodarkę. Gospodarka zielona to nie jest kwestia, która może spowodować wzrost ubóstwa, wręcz przeciwnie. Zielona gospodarka powinna być w ten sposób prowadzona, by tworzyć nowe miejsca pracy, by zapewniać nam dobrobyt, spełnienie naszych aspiracji i jednocześnie dawać pracę. Tak więc to jest pewna gra, która jest dość finezyjna i w którą musimy się nauczyć grać.

Jeszcze słowo na temat technologii. Nie całą technologię jeszcze znamy. Nie cała technologia jest nam dostępna po to, by z całą pewnością móc powiedzieć: tylko i wyłącznie, na przykład, odnawialne źródła energii. Ale jeżeli rozwiną się techniki akumulacji energii – już choćby wspomnieć o tym – być może ten piękny, idealny świat będzie możliwy w ciągu kilkudziesięciu – 20, 30, 40 lat.

Jeszcze raz chciałbym podkreślić moją dumę jako polskiej prezydencji z uczestniczenia również i tutaj w tym, co nazywamy ledership Unii Europejskiej. Słuchając pana posła Florenza, słuchając pana posła Jo Leinena, jestem spokojny, że Parlament Europejski razem z Radą i razem z Komisją Europejską ten ledership zapewni i będziemy mogli sprawy rozwoju zrównoważonego na tej ważnej konferencji w Rio uznać za rzeczywisty postęp. Dziękuję bardzo.

 
  
MPphoto
 

  Presidente. − Comunico di aver ricevuto una proposta di risoluzione1 conformemente all'articolo 115, paragrafo 5.

La discussione è chiusa.

La votazione si svolgerà giovedì 29 settembre.

Dichiarazioni scritte (articolo 149)

1Vedasi processo verbale.

 
  
MPphoto
 
 

  Sebastian Valentin Bodu (PPE), în scris. – Summitul Rio+20 din iunie 2012 este o ocazie unică pentru liderii mondiali de a stabili agenda privind sustenabilitatea pe următorii 10 ani şi pentru a reafirma nevoia de solidaritate la nivel mondial. Ar fi un semnal important ca statele participante să fie reprezentate la nivel de şef de stat sau Guvern.

Economia ecologică şi sectorul privat nu trebuie să ducă la decizii populiste şi nesustenabile economic. Dezvoltarea durabilă trebuie să devină la nivelul UE o prioritate în cadrul tuturor proceselor şi politicilor UE, dacă aceasta doreşte să demonstreze consecvenţă atât pe plan intern, cât şi internaţional. Summitul Rio+20 este o ocazie extrem de importantă pentru a întări parteneriatul dintre statele industrializate şi cele în curs de dezvoltare.

Cu un singur lucru nu sunt însă de acord, în speţă intenţia de a interzice exploatarea atomică în scopul producerii de energie. Închiderea centralelor atomice ar provoca o blocare a economiei şi a vieţii sociale, aşadar cred că răspunsul la o astfel de provocare este întărirea măsurilor de siguranţă. Mi-aş fi dorit aşadar ca mandatul dat CE de către PE în cadrul negocierilor privind summitul Rio sa fie în spiritul acestei idei.

 
  
MPphoto
 
 

  Ioan Enciu (S&D), în scris. – Susţin propunerile rezoluţiei privind conferinţa ONU pentru dezvoltare durabilă, dar doresc să semnalez faptul că paragraful care face referire la eliminarea completă a energiei nucleare din mixul energetic european contravine intereselor anumitor state membre, România fiind unul dintre acestea.

Consider că energia nucleară este esenţială, cel puţin pe termen mediu, în vederea asigurării unui preţ suportabil al electricităţii pentru consumatorii finali. De asemenea, aceasta este o tehnologie cu emisii reduse de carbon, care poate contribui substanţial la atingerea obiectivelor Europene în domeniul schimbărilor climatice.

Deciziile politice grăbite în domeniul producerii energiei, luate sub presiunea opiniei publice şi într-un context emoţional neadecvat, pot avea urmări grave. Acestea pot afecta siguranţa aprovizionării cu energie, pot duce la creşterea preţurilor pentru combustibilii fosili şi pot chiar pune în pericol independenţa energetică a UE.

Dezvoltarea de noi tehnologii energetice şi operarea pieţei de energie trebuie să se facă în favoarea consumatorilor şi nu în detrimentul acestora. Trebuie să asigurăm un flux stabil de energie la un preţ suportabil, iar de aceea aceste aspecte trebuie analizate corespunzător înainte de a se lua decizii precum cea privind rolul energiei nucleare în mixul energetic european.

 
  
MPphoto
 
 

  Véronique Mathieu (PPE), par écrit. – Tout d'abord je m'oppose fermement au paragraphe 46 prévoyant la fermeture des centrales nucléaires et interdisant la construction de toute nouvelle infrastructure. Il ne faut pas céder à l'alarmisme déclenché par les récents événements. Il faut certes veiller très strictement à la sûreté de toute centrale nucléaire. C'est ma préoccupation première. Néanmoins ce paragraphe est irresponsable. Le nucléaire représente une part essentielle de nos ressources en énergie : 78% de l'électricité est d'origine nucléaire. Le nucléaire nous garantit une indépendance énergétique et une stabilité d'approvisionnement. De plus le nucléaire reste aujourd'hui l'énergie la plus propre et fiable. A l'heure actuelle nous ne pouvons en faire l'économie. Par ailleurs cette résolution est disproportionnée. Il faut certes protéger l'environnement mais il faut également rester réaliste et ne pas pénaliser nos économies par des exigences écologiques excessives. Cette résolution remet en cause cet équilibre subtil et va au-delà des mesures nécessaires à la protection de l'environnement. Je compte donc m'abstenir sur le vote de ce rapport.

 
  
MPphoto
 
 

  Pavel Poc (S&D), písemně. – Navzdory článku 194 Smlouvy o fungování Evropské unie, který dává členským státům právo stanovit si podmínky pro využívání svých energetických zdrojů, právo volby mezi různými energetickými zdroji a stanovení základní skladby zásobování energií, se podařilo prosadit skupině Zelených do návrhu usnesení o vypracování společného postoje EU pro jednání konference Organizace spojených národů o udržitelném rozvoji Rio+20 bod 46, který v druhé části vyzývá k postupnému vyřazení stávajících jaderných elektráren z provozu a k zastavení stavby nových jaderných elektráren. Takový návrh je nepřijatelný nejen pro Českou republiku, která je a bude na jaderné energii značně závislá. Také další členské státy s využitím jaderné energetiky počítají a jakékoli omezování by znamenalo zvýšenou závislost na fosilních palivech a nárůst emisí skleníkových plynů. Pokud má Evropa splnit své závazné cíle v oblasti změny klimatu, je nutné využít všechny dostupné možnosti získávání energie, včetně jaderné. Rizika jsou spjata i s řadou jiných průmyslových odvětví, a přesto nezakazujeme těžbu ropy nebo výrobu chemikálií. Místo toho existuje snaha všemi dostupnými prostředky zajistit nejvyšší standardy bezpečnosti a ochrany životního prostředí. Racionální diskuse v oblasti jaderné energetiky by se měla zaměřit především na zajištění maximální bezpečnosti a na nakládání s radioaktivním odpadem a vyhořelým palivem.

 

10. EU-Hilfe für Flüchtlinge in Tunesien (Aussprache)
Video der Beiträge
MPphoto
 

  Presidente. − L'ordine del giorno reca la dichiarazione della Commissione sul sostegno dell'Unione europea ai rifugiati in Tunisia.

 
  
MPphoto
 

  Cecilia Malmström, Member of the Commission. − Madam President, the situation of the refugees stranded in North Africa is of course an issue of major concern. When the crisis began, the Commission immediately called for a meeting between Member States, the Commission, the IOM and the UNHCR to discuss the situation of the refugees stranded in Libya and to get an assessment of the resettlement needs.

As you know, the European Union tried to evacuate – and succeeded in evacuating – thousands of people from third countries and bring them back to their countries of origin. We also called for the Member States to pledge resettlement places for refugees coming from the region. Several Member States announced their readiness to consider resettlement or to rearrange their annual quotas in order to be able to resettle urgent cases. In parallel, the Commission financed humanitarian assistance to be provided to all refugees leaving the country. That also included an evacuation process from places such as Misratah, the establishment of refugee camps and assistance with registration and reports.

In May this year I organised a meeting with the Ministers, a pledging conference on resettlement of the stranded refugees. Further pledges were made. In total, EU Member States pledged 408 places for refugees from North Africa. In addition, Norway pledged 300. This is good but is clearly not enough.

The Commission is, as you know, not directly involved in the process of resettlement itself. That is jointly run by the UNHCR, the Member States and the IOM. The information I have on the statistics there is based on the figures I got from the UNHCR. So far, eight EU Member States have agreed to consider 374 cases submitted by the UNHCR. Of this number so far, seven Member States have accepted 303 refugees for resettlement; 155 have already departed: 25 to Belgium, 130 to Sweden.

We are very aware that the need for a settlement is much greater. However, that decision rests with the Member States. What the Commission can do is quite limited. We can encourage Member States through financial support from the European Refugee Fund, particularly for the regions where there is a regional protection programme in place. As an incentive, Member States can receive EUR 4 000 from the Refugee Fund per resettled refugee coming from any of these countries.

The Regional Protection Programme in North Africa includes Egypt, Libya and Tunisia and is run jointly with the UNHCR. At the Commission’s request, the programme has an important resettlement component financed from its EUR 3.6 million budget. This is intended to speed up the sometimes very slow process.

It is not yet possible to assess how many of the 3 083 of the settlement places pledged by the Member States formally within their quotas for REF funding for next year will be allocated from this region, but I hope that the urgent need in North Africa will be considered and that the Member States will use large parts of their quotas to resettle refugees from Egypt, Libya and Tunisia.

The regional protection programmes in North Africa were created to increase the protection space in the region. It is our long-term goal to build up an asylum capacity together with these new governments so that the improved international standards can be in place. This is also part of the mobility partnership that we are seeking with these countries.

As for the joint EU resettlement programme, there is disagreement over the procedure. I very much regret that the compromise proposals so far have not been able to gain support. The European Refugee Fund is, as you know, quite a large and complex mechanism and is run according to well-defined rules. The pledging of resettlement places must take place by June each year, and that means that any amendment to the Refugee Fund decision must be finalised very soon to ensure a smooth operation.

I can assure you that the Commission is working hard to develop better and more flexible ways to fund EU resettlement, and that will be part of the post-2013 financial instrument. We hope that increased funding, combined with new flexible rules, will result in more resettlement from EU Member States.

Ladies and gentlemen, this year we are celebrating the 60th anniversary of the Geneva Convention. During the commemoration in Geneva in December this year, state commitments will, hopefully, be made. The UNHCR has expressed hope that the EU Member States will come forward with new resettlement pledges, and we will continue to call on the Commission to resettle the most vulnerable refugees from North Africa and the Horn of Africa. Today, before this Parliament, I would like to ask you to join us in urging the Member States to do more and to show solidarity with those countries where there are people in extreme need of help and resettlement. Together maybe we can achieve something so that new commitments could be made. This would be a true commitment for solidarity and responsibility, sharing and also showing European Union values at their best.

 
  
MPphoto
 

  Agustín Díaz de Mera García Consuegra, en nombre del Grupo PPE. – Señora Presidenta, señora Comisaria, a iniciativa mía, del 13 al 16 de julio visitamos Túnez, los campos de su frontera con Libia y el campo de Sousa: cuatro mil quinientas personas de Darfur, de Eritrea, de Somalia, de Sudán, de Etiopía, marfileños, palestinos o iraquíes en situaciones infrahumanas, sufriendo un calor extremo a una temperatura de cincuenta grados.

Enfermedades, violencia, el campo quemado tres veces, falta de higiene y el agua escasa y a veces salina. Una gran labor del ACNUR, de la Cruz Roja, de la Media Luna Roja, de Médicos sin Fronteras, y otros.

Túnez ha sido solidario con los desplazados y refugiados de Libia. Ha acogido en sus casas particulares a noventa mil libios. Pero nadie se ocupa, más allá de la emergencia, de los que están en Sousa.

Hay una gran diferencia entre la Europa donante –la que da– y la Europa que no recibe. La solidaridad es hacia fuera, pero no ejerce la solidaridad en su territorio.

Se trata hoy de hacer un llamamiento apasionado en favor del reasentamiento, de la acogida de los cuatro mil en territorio europeo. No es ni difícil ni costoso. Hay compromisos, como ha dicho la Comisaria, pero hace falta algo más que voluntad y declaraciones de intenciones.

Hay que reasentar cuanto antes a estos grupos que en Sousa sufren tantas penalidades y que en Europa podrían encontrar una esperanza para sus vidas destruidas.

Que no nos abandone Europa, nos dijeron muchas veces, y voces desesperadas. Otros decían: mi hijo ha perdido diez kilos, está desnutrido, necesito atención médica, no podemos ir a ninguna parte.

Las ofertas de acogida suman, sumarían –de realizarse– setecientas dieciocho, pero quedan tres mil setecientos siete. Ruego encarecidamente, señora Presidenta, al Consejo y a la Comisión su compromiso para resolver cuanto antes este grave problema humanitario.

 
  
MPphoto
 

  Claude Moraes, on behalf of the S&D Group. – Madam President, we will of course join with the Commissioner in urging Member States to do more. As Mr Díaz de Mera García Consuegra has said for those of us on the delegation – and a few of us are now in the Chamber – there were some harrowing sights in the refugee camps, and it is worth putting that on record. On a daily basis, children, women and men face extreme heat, sandstorms, limited access to clean water, inadequate sanitation and hygiene facilities. Of course this is the story of all refugee camps in extreme areas, but I think all of our colleagues would agree that what we also saw was extreme generosity by the Tunisian people, by the army. These are people of whom many are living on the poverty line, yet they took refugees into their own homes and we witnessed this story.

What it means for us is a contrast between that and a more urgent situation today. I spoke to the UNHCR last week and it has identified 5 291 persons in extreme positions who could be resettled. They have been checked. They can be resettled. We are in a situation where we know the figures, we have done the organisation and of course the Tunisian border will now be closed because of the sheer number of sub-Saharan African refugees, people who have been rejected by the rebel forces in Libya, who are now coming since our visit to the area. So there is a more urgent situation today than ever before and, with the elections also coming, the political pressures on Tunisia are extreme.

Since that delegation visit we ask you to redouble your efforts. We will join you in doing it. It is crucial also that the joint EU resettlement programme is established before the new multiannual financial framework. The deadlock is unblocked in Council. It would allow Member States to pledge resettlement places in May 2012, to be offered in 2013, already a long time to wait for those who are in urgent need.

Parliament has also proposed supplementary funding for any new resettlement countries and this could give the incentive that is needed to involve more Member States in resettlement. In the shorter term unblocking the resettlement programme will also allow the European Asylum Support Office to take up its role of coordinating cooperation between EU Member States and in supporting those that are new to resettlement, but the political message is very clear: resettlement does not involve huge numbers; they are very modest numbers but they are highly symbolic. I know colleagues who visited the camps will agree with me that there was one country on their lips, and that was Norway. Norway had resettled refugees, the United States had resettled refugees, Canada had resettled, and of course we in the European Union had lagged behind. We must put that right. We must get the political message right, and the humanitarian message correct.

 
  
MPphoto
 

  Sonia Alfano, a nome del gruppo ALDE. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, Commissario Malmström, oggi ha avuto luogo il primo incontro della task force UE-Tunisia, che ha come scopo il sostegno della transizione democratica e la ripresa economica.

Quest'anno l'impegno finanziario dell'Europa è stato raddoppiato e ovviamente me ne complimento perché la Tunisia, con cui abbiamo un partenariato privilegiato, ha anche accettato di accogliere i rifugiati subsahariani che scappano dalla guerra in Libia. L'Unione europea, che ribadisce spesso il suo impegno a favore dei rifugiati, deve assolutamente sostenere e aiutare la Tunisia a gestire tali flussi migratori nel pieno rispetto dei diritti umani.

La Norvegia, che pur non fa parte dell'Unione europea, ha accettato di accogliere più di 300 rifugiati, mentre gli Stati membri dell'Unione europea accettano di accogliere in totale meno di 400 rifugiati. Lo ritengo un atteggiamento deplorevole e vergognoso, un vero oltraggio al principio di solidarietà che dovrebbe animare la politica mediterranea dell'Unione europea.

Ricordo inoltre che questi rifugiati sono attualmente sequestrati in campi comuni in condizioni di invivibilità. Proprio in quest'Aula stamattina il Parlamento europeo ha approvato con una larga maggioranza lo stanziamento di 43,9 milioni di euro per la gestione dei flussi di migranti e rifugiati, a seguito della repressione dei regimi autoritari e dei movimenti collegati alla Primavera araba. Questi fondi aggiuntivi saranno utilizzati per aiutare gli Stati membri più colpiti dai flussi e per migliorare il pattugliamento dei mari da parte di Frontex.

Ribadiamo il nostro sì ad un'Europa impegnata tanto nella promozione dei diritti umani quanto nella gestione dei flussi migratori e rigettiamo l'idea di un'Europa roccaforte xenofoba e chiusa. L'Unione europea oggi paga il prezzo dell'appoggio di ieri ai regimi dittatoriali del Nord Africa. Gli ex amici Gheddafi e Ben Ali sono caduti o stanno cadendo e le loro popolazioni fuggono dalla repressione.

Vorrei sapere a che punto è il programma comune di reinsediamento dell'Unione europea al momento bloccato al Consiglio. Chiedo a Lei, signora Commissario, estremamente sensibile e operativa, allo stato attuale come l'Unione europea si possa impegnare concretamente davanti a quest'urgenza umanitaria.

Colgo infine l'occasione per domandare alla Commissaria se è a conoscenza di quello che sta accadendo a Palermo, dove 250 migranti si trovano bloccati dalle autorità italiane a bordo di una nave, senza che sia stato emesso alcun provvedimento che ne autorizzi il trattenimento e negando loro sia il diritto alla libertà sia quello alla comunicazione con l'esterno. Grazie a numerosi esposti presentati alla Procura di Palermo da parte di numerosissime associazioni che si battono per i diritti umani palermitane e siciliane, proprio la Procura di Palermo ha avviato un'indagine.

Questo evento fa seguito ai fatti estremamente gravi che si sono verificati a Lampedusa la scorsa settimana dove la situazione è fuori controllo ed è a rischio l'incolumità sia della popolazione locale sia degli stessi migranti.

 
  
MPphoto
 

  Charles Tannock, on behalf of the ECR Group. – Madam President, in Tunisia the departure of Ben Ali heralded the triumph of democracy over despotism. For the first time in generations, Tunisians have the right democratically to determine their own destiny. Under the new democratic leadership, stability has been restored in Tunis and the country is once more on the road to prosperity. Tourists have returned and international businesses are now making new investments. Therefore a clear distinction must be drawn between genuine asylum seekers and economic migrants leaving Tunisia and other North African countries, coming from further afield, who are arriving on the EU shores in very large numbers; indeed more than 40 000 since January this year.

It is deplorable that in Lampedusa, a refugee reception centre has been razed to the ground by Tunisian refugees protesting at their imminent repatriation. The EU must have a fair but robust approach in dealing with this large influx of asylum seekers and, in my view, return – or help Tunisia return, if they are still on North African soil – individuals to their country of origin in the large majority of cases.

We must also redouble our efforts to apprehend those thuggish members of the Ben Ali, Gaddafi and Mubarak regimes, some of whom – bizarrely – may now be attempting to become bogus asylum seekers in the European Union. They should face the criminal justice system if they have blood on their hands.

 
  
MPphoto
 

  Judith Sargentini, namens de Verts/ALE-Fractie. – Voorzitter, mevrouw Malmström, we zijn precies daarom hier, om u te helpen de verschillende lidstaten te overtuigen van de noodzaak om deze vluchtelingen die in Tunesië zitten en geen kant op kunnen, te herhuisvesten op het Europese continent.

Het verbaast mij dat heel Europa in paniek is geraakt, toen 25 000 Tunesiërs zich op Lampedusa meldden, zozeer dat zelfs Frankrijk er de grenzen voor dicht gooide – 25 000 was eigenlijk niet zoveel – maar nu gaat het over 5 000 mensen. Het gaat dus om nóg minder mensen. En in tegenstelling tot wat mijnheer Tannock net zei, zijn dit mensen die niet meer terug naar huis kunnen, Somaliërs, Eritreërs, Soedanezen en nog een paar moeilijke landen in Afrika.

Er waren een jongen en een meisje daar, die ik trof in dat kamp in Shousha. Hij was 19, zij was 18, ze kwamen uit Somalië, hij had al langer gewerkt in Libië en zij was zwanger. Het was juli. Misschien is ze ondertussen wel bevallen. Maar het was juli, zij was zwanger, in die tent, in dat zand. Hij was 19 en had er al een carriëre op zitten als arbeider in Libië. Dat soort mensen, dat soort gezinnen verdienen een nieuwe kans.

Dan is het schaamteloos om te zien dat de Europese lidstaten – we hebben alle ambassadeurs aan tafel gehad in de hoofdstad van Tunesië, die dagen – dat die wegkijken en niets doen. Mevrouw commissaris, onze steun heeft u. Wij zullen allemaal direct onze eigen lidstaten aanschrijven, maar ik vind het spijtig dat ik het Pools Voorzitterschap nu niet om een reactie kan vragen.

 
  
MPphoto
 

  Marie-Christine Vergiat, au nom du groupe GUE/NGL. – Madame la Présidente, le peuple tunisien a effectivement fait preuve d'un immense élan de générosité à l'égard des milliers de personnes qui ont fui la Libye. L'aide humanitaire, l'assistance technique de l'Union européenne n'ont pas fait défaut, vous l'avez dit. Ils sont aujourd'hui environ 5 000 qui peuvent prétendre au statut de réfugiés. Eh oui, M. Tannock, ils sont Érythréens, Éthiopiens, Somaliens, Soudanais, et vous savez bien que ceux-là ne peuvent pas retourner dans leur pays. Ils vivent dans des conditions effroyables en plein désert, je l'ai vu.

Le HCR a examiné 2 500 demandes sur la base des promesses de réinstallation, dont 1 500 des États-Unis et quelque 400 de Norvège, plus que l'ensemble des efforts des États membres de l'Union européenne.

Oui, ils sont seulement 7 à avoir accepté des réfugiés. Surtout votre pays, Madame la Commissaire, la Suède qui en a accepté près de 200. Le reste, la France et la Grande-Bretagne, pourtant parties prenantes au conflit libyen, ont refusé catégoriquement toute demande de réfugiés. Je trouve que ce débat n'est pas acceptable. Je trouve que nous pourrions faire un minimum d'efforts de générosité et je suis prête à m'associer à mes collègues pour lancer un appel à ces pays qui refusent de tendre la main.

(L'orateur accepte de répondre à une question "carton bleu" (article 149, paragraphe 8, du règlement).)

 
  
MPphoto
 

  Charles Tannock (ECR). - Madam President, both the previous speakers mentioned me in their brief speeches, saying that these individuals cannot go back to their countries, and they specifically mentioned Ethiopia and Somalia. Well, I managed to go freely both to Ethiopia, three weeks ago, and to Somaliland. If I can travel there, I cannot see why anybody cannot travel there if that is the nationality of origin of these individuals.

My heart goes out to those in poverty but our role is to help these countries develop. We cannot accept economic migrants in unlimited numbers in our countries. They have to have a well-grounded fear of persecution to qualify as asylum seekers. It cannot just be on economic grounds.

 
  
MPphoto
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL). - Madame la Présidente, excusez-moi Monsieur Tannock, mais vous avez l'habitude de faire davantage preuve du sens des responsabilités. Vous osez dire ici que vous avez été dans ces pays et qu'eux ne peuvent pas retourner dans votre pays; vous vous moquez du monde, excusez-moi. Il me semble – il suffit de vous regarder – que vous n'êtes pas noir, que vous n'êtes pas un des habitants de ces pays-là, que vous n'avez aucun problème avec les dirigeants de ces pays-là. Ce sont des militants qui, pour la plupart, ont fui ces pays pour des raisons démocratiques! Vous soutenez la démocratie, partout à travers le monde, alors ne proférez pas de telles insanités, s'il vous plaît!

 
  
MPphoto
 

  Philip Claeys (NI). - Voorzitter, het wordt dringend tijd dat wij het principe van de regionale opvang van vluchtelingen voorop gaan stellen en steunen in plaats van altijd maar meer mensen naar Europa te laten komen die geen enkel perspectief hebben op werk en op welke vorm van integratie dan ook. De overgrote meerderheid van al die mensen uit Noord-Afrika die naar Europa willen komen zijn trouwens geen vluchtelingen, maar economische gelukzoekers die meestal zeer grote geldsommen betalen aan de mensensmokkelaars die hen naar Europa brengen. Laat ons dus niet naïef zijn, want zeer veel van die mensen zijn allesbehalve sukkelaars en allesbehalve vluchtelingen. Het zijn integendeel juist die mensen die het meest nodig zijn voor de heropbouw van hun eigen land.

Er is blijkbaar iets ernstig mis met die hele zogenaamde Arabische lente. Want blijkbaar hebben veel Noord-Afrikanen zelf minder vertrouwen in hun nieuwe leiders dan wij vanuit de Europese Unie. Hoe zou u anders die aanhoudende emigratiestroom richting Lampedusa en Europa kunnen verklaren, mevrouw Malmström? We moeten dus duidelijk maken dat Europese steun aan de nieuwe regimes in Noord-Afrika, Tunesië onder meer, alleen maar mogelijk is als die immigratiestroom eindelijk ophoudt.

De spreker is bereid een "blauwe kaart"-vraag te beantwoorden (artikel 149, lid 8, van het Reglement)

 
  
MPphoto
 

  Judith Sargentini (Verts/ALE). - Voorzitter, mijnheer Claeys, – even voor de zekerheid – bent u zich ervan bewust dat de vluchtelingen waar wij vandaag over praten in de vluchtelingenkampen in Tunesië allemaal door de UNHCR getoetst zijn en allemaal de status van politiek vluchteling hebben gekregen? Vandaar de wens om deze mensen ergens ter wereld, in Europa bijvoorbeeld, te herhuisvesten. Mijn vraag aan u is: u begrijpt dat het hier gaat over vluchtelingen die allemaal een status van politiek vluchteling hebben?

 
  
MPphoto
 

  Philip Claeys (NI). - Mevrouw Sargentini, we weten heel goed dat het voor de overgrote meerderheid gaat over mensen die geen politiek vluchteling zijn, maar die willen emigreren omwille van andere redenen dan het feit dat zij politiek vervolgd worden in hun land. Er zijn daar zeer grote problemen, die wil ik natuurlijk niet ontkennen, maar ik denk dat het onze plicht en onze taak is om vanuit Europa ervoor te zorgen dat men allerlei impulsen geeft aan die landen om de situatie daar ter plekke te verbeteren in plaats van altijd maar mensen het statuut van politiek vluchteling te geven dat niet overeenkomt met de realiteit. Want als we uw logica consequent gaan doorvoeren, moeten wij eigenlijk de hele bevolking van die landen naar Europa halen. Dit is natuurlijk absoluut onmogelijk.

De spreker is bereid een "blauwe kaart"-vraag te beantwoorden (artikel 149, lid 8, van het Reglement)

 
  
MPphoto
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL). - Madame la Présidente, puis-je demander à l'orateur s'il accepte les décisions du HCR et ce que signifie pour lui les décisions du HCR? Car je répète ce que Mme Sargentini vient de vous dire et ce qu'a dit Mme la Commissaire, tout à l'heure: "Il s'agit uniquement de 5 000 personnes qui sont en situation de réfugiés politiques." Il ne s'agit pas de migrants économiques ou de vos soi-disant migrants économiques. Il s'agit d'une population très particulière!

 
  
MPphoto
 

  Philip Claeys (NI). - Ik kan alleen maar opnieuw verwijzen naar wat ik daarnet heb gezegd. Ik denk dat wij de problemen hier in Europa steeds groter maken wanneer wij altijd maar meer van deze mensen hierheen halen in plaats van die mensen in hun eigen regio op te vangen. Dit is een totaal andere benadering dan de benadering die op dit moment gevolgd wordt in Europa. Dit is een feit. We moeten de zaken totaal anders gaan bekijken, want elke persoon die hierheen komt in het kader van een hervestigingsprogramma of met het statuut van politiek vluchteling leidt tot nieuwe immigratie, een nieuwe stroom van zogenaamde politieke vluchtelingen.

 
  
MPphoto
 

  Simon Busuttil (PPE). - Jiena kelli l-privileġġ li mmexxi din id-delegazzjoni illi qegħdin nirreferu għaliha fil-kampijiet ta' Shousha. L-ewwel nett irridu niftakru illi mill-kważi tliet kwarti ta' miljun persuna illi ħarbet mil-Libja lejn il-fruntiera mat-Tuneżija, kulma baqa' madwar 60-70 elf Libjan illi qed jiġu ospitati f'familji Tuneżini, u baqa' 4-5 elef rifuġjati, nirrepeti rifuġjati, u mhux immigranti ekonomiċi, illi qegħdin fil-kampijiet ta' Shousha.

Aħna morna fil-kampijiet ta' Shousha għal ġurnata, stajna nesperjenzaw u mmissu b'idejna l-kundizzjonijiet diffiċli ferm illi qegħdin fihom dawn ir-rifuġjati: kundizzjonijiet ta' deżert – nimxu fuq ir-ramel – sħana li tilħaq il-50 grad, tempesti tar-riħ li ma tistax toħroġ mill-kamp u tiftaħ għajnejk. Il-konsolazzjoni tagħna kienet li konna hemmhekk biss għal ġurnata imma l-4 000 rifuġjat kienu ser jibqgħu hemm u, minn Lulju, għadhom hemm sal-lum u allura rridu naraw kif se nindirizzaw din is-sitwazzjoni.

Irrid insellem il-ħidma tal-UNHCR u tal-għaqdiet internazzjonali illi huma preżenti għall-ħidma tagħhom. Irrid insellem ukoll l-għajnuna finanzjarja kbira li qiegħda tagħti l-Unjoni Ewropea nnifisha. Però rrid ngħid, lis-Sa Kummissarja, illi, għalkemm l-Unjoni Ewropea qed tagħti ħafna għajnuna finanzjara, m'hemmx viżibilità. Kulma tara bnadar tal-UNHCR, ma tarax simbolu wieħed, logo wieħed tal-Unjoni Ewropea minkejja li aħna qegħdin inħallsu miljuni kbar.

Issa, fejn se jmorru r-rifuġjati? Lura lejn pajjiżhom ma tistax tibgħathom; ma tistax titlaqhom fil-kampijiet ta' Shousha; jistgħu jmorru lura lejn il-Libja, it-tama tiegħi hija li l-Libja issa li s-sitwazzjoni tbiddlet, forsi, issir ta' attrazzjoni għal immigranti u mhux tkeċċi lin-nies jew in-nies jaħarbu mil-Libja imma s-sitwazzjoni għadha fluwida u sakemm is-sitwazzjoni fil-Libja titbiddel, jeħtieġ illi nintervjenu aħna. Iva, l-Ewropa u pajjiż oħrajn żviluppati. U l-pajjiżi l-oħrajn li qed jgħinu, bħall-Istati Uniti, għandhom ipoġġuna f'sitwazzjoni tal-mistħija għaliex aħna, ħdejhom, mhux qed nagħmlu biżżejjed.

Is-solidarjetà importanti mat-Tuneżija, mar-rifuġjati u importanti wkoll għaliex, anki jekk ma ngħiduhomx aħna, dawn ser jiġu lejn l-Ewropa xorta. Jaqbdu dgħajsa u jirriskjaw ħajjithom. Imma dan mhux mod dinjituż kif isir.

 
  
MPphoto
 

  Sylvie Guillaume (S&D). - Madame la Présidente, Madame la Commissaire, tout d'abord, je souhaite moi aussi saluer l'ouverture dont le gouvernement et le peuple tunisien ont fait preuve, ces derniers mois, à l'égard de dizaines de milliers de personnes réfugiées, et ce, alors même que ce pays traversait les turbulences d'une révolution.

D'ailleurs, par incidence, je veux indiquer qu'il aurait été important que notre Parlement célèbre de manière plus visible ce formidable changement qui a eu lieu en Tunisie. Je profite donc de ce moment pour dire combien je souhaite que les élections du mois prochain soient un réel succès démocratique et populaire.

J'en reviens aux réfugiés présents sur le territoire tunisien. Mes collègues d'autres groupes et moi-même avons fait un déplacement, en juillet, comme il vous l'a été dit. Nous sommes allés particulièrement au camp de Choucha, à la frontière de la Libye. C'est un endroit où près de 20 000 personnes par jour ont trouvé refuge, au plus fort de la crise. Ils ont subi, tous, des conditions de vie extrêmement difficiles.

Après les évacuations dont vous avez fait mention, Madame, dans les pays d'origine, plus de 5 000 personnes, qui ont reçu la qualification de "réfugiés" de l'UNHCR – et ceci est incontestable –, 5 000 d'entre elles sont donc encore bloquées dans des camps comme celui-ci. Elles n'ont pas de perspectives de retour chez elles, dans des pays en proie aux persécutions, à la guerre, à la famine, aux violences, quand leur pays existe encore. Mais elles ne trouvent pas non plus de solutions dans d'autres pays, car la plupart des États membres de l'Union restent sourds et muets sur le renforcement des dispositifs de réinstallation.

Nous avons tous, à peu près, les mêmes chiffres, les mêmes sources. Pour les citer: pour 2 400 personnes, dont le retour à la réinstallation a été validé à la mi-septembre, seules 650 places ont été proposées, moins de la moitié dans les États membres, et en bout de course un peu moins de 200 réfugiés ont effectivement été réinstallés ailleurs. Bien sûr, il faut féliciter les États membres, et également la Norvège, qui ont fait ces propositions. Mais de nombreux États membres – et non des moindres, en taille et en puissance – n'ont fait absolument aucune proposition de réinstallation pour ces réfugiés de Libye. Pas une, vous entendez! Ils arguent du fait qu'ils sont déjà très actifs dans le processus de réinstallation courante. On va dire au fil de l'eau. Encore faudrait-il que ce soit vrai, ce qui n'est pas le cas! Il y a donc de quoi être vraiment très en colère devant un tel cynisme.

De plus, une absence de réaction et de perspective en matière de réinstallation a une conséquence directe et dramatique. Sans espoir de retour chez eux, ces réfugiés sont poussés dans les bras des passeurs pour prendre la mer et tenter le tout pour le tout, au risque de leur vie! Alors, la question qu'il faut poser est finalement assez simple: Combien de morts en mer faudra-t-il pour que les États membres réagissent enfin?

À l'heure de la célébration du soixantième anniversaire de la Convention de Genève – comme vous y avez fait allusion, Madame –, nous sommes nombreux à penser que les États membres de l'Union européenne ont une responsabilité particulière envers les réfugiés. Il faut qu'ils fassent des propositions de réinstallation et qu'ils le fassent vite. Vous nous trouverez à vos côtés pour faire ainsi pression!

 
  
MPphoto
 

  Rui Tavares (Verts/ALE). - O título deste debate Ajuda da União Europeia aos Refugiados na Tunísia poderia até induzir em erro quem não conhecesse a realidade de que estamos a falar. Agradeço à Senhora Comissária ter apresentado aqui os dados da ajuda que tem sido possível prestar, mas permita-me que, enquanto relator deste Parlamento para os refugiados, exprima a minha indignação, e sei que a Senhora Comissária se juntará a mim nessa indignação, por saber que nem gente a morrer às portas da Europa levou o Conselho a terminar uma co-decisão que há dois anos aprovámos neste Parlamento. Nem gente a morrer às portas da Europa!

E, neste momento, eu gostaria de me dirigir ao Conselho mas não posso porque o Conselho não veio sequer a este debate. É extraordinário que, entre as promessas dos Estados-Membros que temos à reinstalação de refugiados, a Europa permitirá, talvez, reinstalar 600 refugiados, os Estados Unidos reinstalam mais do dobro, o Canadá e a Austrália reinstalam praticamente tantos. Ora o Canadá e a Austrália não partilham, como nós partilhamos, a mesma região, a mesma vizinhança e o mesmo destino com estes países.

E vou terminar dizendo apenas isto: eu percebo que a Senhora Comissária queira ser diplomática ao dizer que a co-decisão está bloqueada. A co-decisão não está bloqueada com culpas repartidas. O Parlamento, quando houve o problema dos actos delegados, a Comissão e o Conselho não queriam actos delegados, apresentaram-nos uma proposta em 15 dias - duas semanas - tínhamos uma contra proposta sem actos delegados.

Há quatro meses que esperamos uma resposta do Conselho e também da Comissão. O Parlamento tem feito o seu trabalho e estará ao seu lado para resolver este problema, mas, de facto, a culpa está ali naqueles lugares vazios, do lado do Conselho e eu gostaria que a Senhora Comissária começasse a ser mais justa nessa apreciação.

 
  
MPphoto
 

  Marisa Matias (GUE/NGL). - Já aqui foi referida a situação vergonhosa que se vive nos campos de refugiados da Tunísia, partilhamos todos e eu partilho muito do que foi dito pelos meus Colegas que acabaram de falar.

Não vou referir-me a isso em particular, refiro-me a uma outra situação que é mais omitida, que é a dos cidadãos que foram recebidos nas casas das famílias na Tunísia. Isso é uma das situações que nos deve deixar ainda mais envergonhados porque reparemos: a Tunísia numa situação de crise soube ser solidária, a Europa não sabe ser solidária e não está num processo de transição para a democracia e não soube ser solidária, não soube receber.

Eu acho que é, de facto, vergonhoso que possamos contar como algumas centenas o número de refugiados que se recebeu na Europa. Muitas dessas pessoas, ao contrário do que foi dito, não, não podem voltar para suas casas. E houve crianças que foram inscritas nas escolas públicas, situação com implicações a nível de infra-estruturas, com implicações a nível daquilo que é o acolhimento nestes países. E é por isso, Senhora Comissária, que eu estou muito sensibilizada com o apelo que faz e não o digo de forma irónica, digo-o de forma séria, mas por favor, e a Comissão? E a Europa? O que é que pode fazer? Como é que a Europa vive tão bem com este duplo critério? Somos tão rápidos a repatriar e tão lentos a ajudar, senhora Comissária. Não pode continuar assim.

 
  
MPphoto
 

  Γεώργιος Παπανικολάου (PPE). - Κυρία Επίτροπε, στηρίζουμε την προσπάθειά σας και μην έχετε καμία αμφιβολία γι' αυτό. Άλλωστε, κάθε φορά που σε αντίστοιχες περιστάσεις έχουμε συζητήσει τα εν λόγω θέματα, νομίζω ότι η στήριξη από το Κοινοβούλιό μας ήταν πάντα σθεναρή και σαφής απέναντί σας, απέναντι στην Επιτροπή, απέναντι στις πρωτοβουλίες που λαμβάνονται.

Θυμίζω όμως, και αναφέρθηκε μάλιστα προηγουμένως και από τους συναδέλφους, ότι λίγο καιρό πριν - πριν 3 ή 4 συνεδριάσεις της Ολομέλειας εάν θυμάμαι καλά - συζητούσαμε το θέμα της επανεγκατάστασης προσφύγων και σημειώναμε ότι ενώ, όταν το εξετάσαμε και το διαπραγματευθήκαμε για πρώτη φορά, δεν είχαμε τις έκτακτες συνθήκες στη "γειτονιά μας", παρόλα αυτά καταλήξαμε ότι το εργαλείο αυτό είναι πλέον απαραίτητο. Σήμερα, μερικούς μήνες μετά από εκείνη τη συζήτηση, επανερχόμαστε πάλι, και εσείς η ίδια μας λέτε - και συμφωνούμε όλοι - ότι το πρόγραμμα επανεγκατάστασης προσφύγων δεν έχει ολοκληρωθεί και δεν έχει ξεκινήσει η εφαρμογή του και ότι αρκούμαστε μόνο στις προσπάθειες που κάνει ξεχωριστά το κάθε κράτος μέλος. Επομένως, εκτός του ότι όλοι συμφωνούμε ότι στηρίζουμε την προσπάθειά σας, νομίζω ότι συμφωνούμε επίσης ότι η Ευρώπη σήμερα καλείται να διαχειριστεί καραβάνια προσφύγων σε μια στιγμή, ένα ‘momentum’ που είναι προφανώς αρνητικό γι’ αυτήν γιατί δεν έχουμε όλα τα εργαλεία στη διάθεσή μας ώστε να διαχειριστούμε επαρκώς αυτήν την κρίση.

Αναφέρθηκαν οι συνάδελφοι στη Σούσα, έχουν κοινοποιηθεί και σε μένα τα στοιχεία από την Ύπατη Αρμοστεία των Ηνωμένων Εθνών για τους Πρόσφυγες, σύμφωνα με τα οποία τέσσερις περίπου χιλιάδες άνθρωποι είναι στοιβαγμένοι εκεί, ενώ άλλοι χίλιοι εξακόσιοι περίπου βρίσκονται σε χώρες υποδοχής. Ταυτόχρονα, τα νούμερα για την επανεγκατάσταση - όπως και εσείς μας είπατε - είναι πολύ χαμηλά σε σχέση με τις ανάγκες που υπάρχουν και, απ’ όσο λέει και η Ύπατη Αρμοστεία, μόνο το 14% των περιπτώσεων έχει προχωρήσει σε ό,τι αφορά τις ανάγκες για επανεγκατάσταση.

Κυρία Επίτροπε, δεν υπάρχει καμία αμφιβολία ότι οι ανακοινώσεις και τα δελτία τύπου που έχουν βγει από την Επιτροπή σχετικά με την οικονομική βοήθεια στην Τυνησία είναι απαραίτητα και σημαντικά. Όμως, την κρίσιμη αυτή περίοδο, η Ευρώπη με ισότιμη κατανομή των βαρών, με αλληλεγγύη, πρέπει να λάβει δυναμικές αποφάσεις εάν θέλουμε, πάνω από όλα, να τα έχουμε καλά με τη συνείδησή μας, και να είμαστε περήφανοι για την Ευρώπη των αξιών που πρεσβεύουμε όλοι μας.

 
  
MPphoto
 

  Carmen Romero López (S&D). - Señora Presidenta, señora Malmström, yo creo que, en este tema, lo que más nos importa es ayudar a Túnez, debido a la situación difícil que está viviendo, hasta que su democracia se consolide.

Es evidente que el esfuerzo tan inmenso que ha hecho para acoger a todos aquellos que han venido de la guerra de Libia puede desestabilizar, y de hecho está desestabilizando, toda una zona, con estos cinco mil que quedan todavía procedentes de este país y procedentes de la guerra.

Es una vergüenza para todos que esto siga existiendo. Y no es que Europa no haya hecho nada. Es verdad que los refugiados han llegado a ser, en el momento más crítico, hasta setecientos mil, y que Europa ha ayudado a movilizar a sus respectivos países.

Pero que es cierto que algo está fallando no se puede negar. Porque si, por una parte, se está proponiendo una asociación de movilidad con estos países de la orilla Sur y al mismo tiempo estamos modificando Schengen, ¿cuál es el mensaje de verdad que estamos transmitiendo? ¿Cuál es el mensaje que estamos transmitiendo incluso a los Estados miembros?

Señora Comisaria, haga lo que esta mañana le hemos pedido al señor Barroso: tome medidas. Realmente, métase en ese problema. Porque, al final, cinco mil personas que necesitan mejorar su calidad de vida y resolver su situación tampoco es tanto para la Unión Europea. Así que intente hacer una política más comunitaria; déle más fuerza a la Oficina de Asilo que hay en Malta; resuelva ya todos esos contenciosos que están pendientes y que la Presidencia polaca quiere impulsar.

Pero, sobre todo, en este problema, ayudemos a Túnez, que no es tan difícil. Intente hacer una política de verdad europea. No se escude más en los Estados miembros, ya que algo habrá cuando no somos capaces de resolver problemas como este. Algo más hay. Analice qué está pasando en el fondo.

 
  
MPphoto
 

  Malika Benarab-Attou (Verts/ALE). - Madame la Présidente, Madame la Commissaire, combien de temps allons-nous encore demander indirectement aux Tunisiens de supporter les conséquences dramatiques de notre mauvaise gestion de l'aide aux réfugiés?

La solidarité dont a fait preuve la société tunisienne est en train de s'épuiser. La situation sanitaire et la recrudescence des maladies dans les camps ne peuvent plus nous laisser indifférents. Force est de constater que nous, Union européenne, nous avons failli sur plusieurs points. Une politique migratoire inhumaine, des mesures d'aide humanitaire honteuses face à d'énormes besoins sur le terrain, une solidarité européenne défaillante, mettant à mal les fondements mêmes de notre Europe.

Quel regard portons-nous sur nous-mêmes, en tant qu'Européens défenseurs des droits de l'homme? De quel soutien l'Union européenne parle-t-elle lorsqu'elle s'adresse aux peuples qui ont fait leur révolution démocratique aujourd'hui? Nous avons les moyens d'aider ces réfugiés, mais sans volonté politique, ni force concrète, la Méditerranée demeurera un cimetière.

Est-ce acceptable, pouvons-nous continuer ainsi? Il nous faut repenser la question des réfugiés et des migrations à partir d'une approche des droits de l'homme prenant en compte les nouvelles situations politiques. L'approche sécuritaire et le dépoussiérage de Frontex ne sont pas à la hauteur de nos enjeux et de nos valeurs. À court, moyen et long termes, l'aide financière de l'Union européenne doit être destinée au renforcement des capacités de la société civile de la Tunisie, en particulier, et des pays du sud, plus globalement.

Enfin, pour terminer, je voudrais insister sur le fait que les immigrés d'aujourd'hui sont des ressources et non pas un fardeau. Moi-même, n'en suis-je pas un exemple? Immigrée hier, eurodéputée aujourd'hui.

 
  
MPphoto
 

  Salvatore Iacolino (PPE). - Signor Presidente, onorevoli colleghi, Commissario, non vi è dubbio che proprio oggi questo Parlamento abbia approvato un bilancio rettificativo che prevede più risorse specifiche per i fondi a favore dei rifugiati, questo a misurare l'interesse che il Parlamento ha rispetto a una questione così complessa e così delicata.

Il vento di libertà della Primavera araba continua a soffiare. Dopo che, più di vent'anni fa era venuto meno l'argine, il muro di Berlino e le due Germanie si erano riappacificate e riunite, anche adesso il Mediterraneo è venuto meno come limite rispetto a ciò che invece unisce il popolo nordafricano, in particolare, con quello del Sud Africa.

Ci vogliono questi accordi di riammissione e ci vogliono, Commissario Malmström, soprattutto la definizione di quegli accordi bilaterali con la Tunisia, con la Libia, con l'Egitto, dei quali abbiamo parlato e sui quali molte volte avete lavorato con grande interesse e qualche volta probabilmente non siamo stati fortunati. Le elezioni libere che si terranno in ottobre sono un segnale forte di questo slancio verso l'affermazione dei diritti fondamentali.

Va posta in essere un'azione seria e concreta, credibile, di cooperazione nell'ambito dei rapporti di buon vicinato con la Tunisia. Nel contempo – e mi richiamo al passaggio del Commissario – sul tema della solidarietà soltanto otto Stati avrebbero dato la loro disponibilità al reinsediamento. È troppo poco così come è troppo modesta a mio avviso la disponibilità degli stessi Stati rispetto ai problemi seri che Lampedusa e Pantelleria continuano a soffrire.

Io sono stato personalmente a Pantelleria così come a Lampedusa, i migranti che non erano rifugiati erano migranti che hanno distrutto le due strutture che li ospitavano perché avrebbero dovuto essere rimpatriati. Ecco, dobbiamo distinguere i migranti economici dai rifugiati e tutelare i diritti fondamentali, ricordando che l'Unione europea nel Mediterraneo deve assumere un ruolo di leadership e probabilmente fin qui così non è stato.

 
  
MPphoto
 

  Antonio Masip Hidalgo (S&D). - Señora Presidenta, querida Comisaria, Señorías, Libia está acabando una dolorosa guerra civil que pone fin al reinado del sátrapa Gadafi, tan amigo de Berlusconi y de José María Aznar.

Desde Europa queremos que los libios puedan vivir en paz, libertad y democracia. Muchos trabajadores extranjeros han contribuido y contribuirán a la prosperidad en Libia. La guerra ha truncado la vida de muchos que han debido huir.

Los tunecinos y los egipcios han recibido a miles de refugiados. ¡Pido a Europa y a mi país en particular, también, de acuerdo con lo dicho aquí por la señora Comisaria, y también por todo el espectro político aquí representado ―la señora Guillaume, el señor Claude Moraes, el señor Papanikolau, el señor Tavares, la señora Matias, todo el espectro político―, pido que los países de Europa tengan la necesaria generosidad y apertura para recibir a estos refugiados!

Noruega ha ofrecido 250 plazas suplementarias, como ha dicho el señor Claude Moraes antes, cifra casi comparable con la de toda la Unión Europea en su conjunto.

¡Señorías, basta de lecciones paternales de libertad a la ansiosa juventud de la llamada «primavera árabe» y un mínimo de responsabilidad!

 
  
MPphoto
 

  Elena Băsescu (PPE). - Sprijinul declarat al UE pentru primăvara arabă nu s-a concretizat în privinţa relocării refugiaţilor de la frontiera tunisiano-libiană. Statele membre trebuie să depună eforturi suplimentare pentru a asigura preluarea acestor persoane.

Semnalez rolul esenţial jucat de Centrul de tranziţie în regim de urgenţă de la Timişoara. Acesta oferă adăpost temporar pentru refugiaţii vulnerabili aflaţi în aşteptarea relocării. Fiind prima facilitate europeană de acest fel, centrul a găzduit până în prezent peste 730 de persoane. Aici a sosit în aprilie primul grup de refugiaţi din Libia. Proveniţi din Eritreea, ei au suferit rele tratamente înainte de ajunge într-o tabără tunisiană. Susţin coordonarea dintre centrele de acest tip din statele membre ca prim pas către elaborarea unei strategii de relocare europene.

 
  
MPphoto
 

  Corina Creţu (S&D). - Lampeduza a fost zilele trecute iarăşi teatrul violenţelor din cauza revoltei provocate de condiţiile de retenţie şi lentoarea transferului refugiaţilor spre alte centre mai puţin populate. Din păcate, Italia nu a reuşit să găsească o soluţie la criza provocată de cei aproape cincizeci de mii de imigranţi ilegali sosiţi la începutul anului, în ciuda promisiunilor făcute de premierul Berlusconi în cursul vizitei din martie, iar Uniunea Europeană n-a găsit o modalitate de a face faţă exodului determinat de instabilitatea din Tunisia şi războiul din Libia. Acordul de repatriere nu este o soluţie viabilă, mai ales având în vedere drama miilor de refugiaţi de la frontiera dintre Tunisia şi Libia.

Uniunea Europeană nu a reuşit să-şi respecte angajamentul privind ajutorarea refugiaţilor de pe teritoriul tunisian şi nu este capabilă să gestioneze nici criza de pe teritoriul său. Condamn această lipsă de solidaritate şi implicare şi adresez un apel Comisiei şi Consiliului să se mobilizeze de urgenţă pentru a rezolva criza refugiaţilor nord-africani.

 
  
MPphoto
 

  Vasilica Viorica Dăncilă (S&D). - Nevoia de ajutor alimentar pentru refugiaţii care ajung în Tunisia este acută şi este suplimentată şi de ameninţarea epuizării stocurilor de alimente cu care se confruntă organizaţiile implicate în distribuirea ajutoarelor. Consider că este necesar ca Uniunea să facă o evaluare a situaţiei şi a ajutorului umanitar ce trebuie acordat în continuare autorităţilor tunisiene pentru a preveni o catastrofă umanitară în regiune. Cred, totodată, că Europa, în calitatea sa de partener în cadrul Uniunii pentru Mediterana, trebuie să se implice mai mult prin mecanismele politicii sale de vecinătate, pentru a evita posibilitatea ca lipsa de alimente să fie utilizată ca o armă şi pentru a întări securitatea alimentară în regiune.

 
  
MPphoto
 

  Cecilia Malmström, Member of the Commission. − Madam President, honourable Members, thank you for this very important debate. Resettlement is of course an extremely important life-saving measure for the most vulnerable people, but it is also a way to show solidarity. We have all rejoiced at events as the people of Tunisia, Libya and Egypt have risen to throw out their dictators and call for freedom and democracy. In the war in Libya, trying to throw out Gaddafi and his regime, we have all supported it and do support it. It has led to a lot of refugees. Many of these people have gone to Libya. Many of these people have been able to return to their home, their country of origin, with help from the European Union, we must remember that. The Tunisian authorities have also done formidable work to ease the situation. Some people might still be able to go home and some, as was said, could maybe go back to Libya when the situation becomes a bit more stable, but there are people who cannot return.

I have also been to the camp you referred to in Tunisia and I saw people from Eritrea, from Somalia, looking at their fellow refugees in the neighbouring tents, disappearing one after another, being sent home or somewhere else, asking, ‘Why? What will happen to me?’ They cannot go home, they have no state to go to because that state is a failed state, or they are persecuted. We must help these people.

Member States have done a lot. Some have offered resettlement. Some have offered more, and that is still to be processed, and I want to thank these Member States. I think we should also thank the US, Australia and Canada, because they have taken a lot but, dear friends, it is our neighbourhood. We are the European neighbours of these countries. We could do much more and I hope that we can after this come together even more, ask Member States to do more, to take responsibility. We are certainly willing on the Commission side to do our part. We have called for pledging meetings. We have asked the Member States, we have put resources at our disposal, we are even offering transport support for these people to come to the European Union, but Member States must also now live up to their promises and their nice words about solidarity.

 

11. Tagesordnung der nächsten Sitzung: siehe Protokoll
Video der Beiträge

12. Schluss der Sitzung
Video der Beiträge
 

(La seduta è tolta alle 19.15)

 
Rechtlicher Hinweis - Datenschutzbestimmungen