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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 21 novembre 2012 - Strasbourg Edition révisée

Situation à Gaza (débat)
MPphoto
 

  Daniel Cohn-Bendit, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, je crois qu'il est temps de dire de simples vérités.

La simple vérité est que ce n'est pas en bombardant Israël avec des roquettes, ou en commettant des attentats à Tel-Aviv que l'on arrivera à un État palestinien. Ce n'est pas en poursuivant la colonisation ni en continuant à ne pas donner de perspectives aux Palestiniens qu'on arrivera à assurer la sécurité de l'État d'Israël.

Je crois que ce Parlement doit prendre ses responsabilités: démontrer, dire, soutenir les stratégies qui pourraient amener la paix. Ces stratégies sont claires. Il faut un oui sans aucune nuance à la réalité de l'État d'Israël et à la défense de l'État d'Israël. Il faut un oui sans nuance à l'État palestinien, c'est-à-dire un État palestinien qui n'est pas limité par des colonies. Il faut donc soutenir aujourd'hui la stratégie non violente du Président palestinien Abbas.

Si nous n'arrivons pas à soutenir cette stratégie, nous soutenons de fait ceux qui ne veulent pas la paix et c'est pourquoi je trouve très bien que, dans la résolution du Parlement européen que nous allons voter demain, nous disions explicitement que nous soutenons la stratégie du président Abbas d'aller à l'ONU et de demander la reconnaissance, en qualité d'État observateur, de l'État palestinien. Si nous ne le faisons pas, si nous ne demandons pas la levée du blocus de Gaza sous contrôle international, nous n'arriverons pas à pacifier la région.

On ne peut pas enfermer 1,5 million de Palestiniens et croire qu'ils resteront rationnels. Oui, ce que fait le Jihad islamique est horrible. Oui, envoyer des roquettes sur Israël, c'est horrible. Oui, il faut que cela s'arrête, mais cela ne pourra s'arrêter que si ces êtres humains, à Gaza, ont une perspective de vie! C'est tout de même très simple à comprendre et c'est pourquoi que nous disons oui à la sécurité d'Israël, oui à l'identité d'Israël, oui à la Palestine. Arrêtons le blocus et soutenons le Président Abbas à l'ONU!

(L'orateur accepte de répondre a une question "carton bleu" (article 149, paragraphe 8 du règlement))

 
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