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 Full text 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 2 juillet 2013 - Strasbourg Edition révisée

Bilan de la présidence irlandaise, y compris l'accord sur le CFP (débat)
MPphoto
 

  Marine Le Pen (NI). - Monsieur le Président, au risque de froisser, une fois de plus, cette noble Assemblée, et même si ni l'Irlande, ni la Lituanie n'ont de responsabilité dans le scandale qui secoue depuis quelques jours l'Europe, cette Présidence finissante et cette Présidence débutante se grandiraient à annoncer publiquement que la découverte de PRISM, vaste opération de flicage des États et des citoyens, notamment européens, n'est une surprise que pour les peuples, et non pas pour les élites des États membres qui composent l'Union européenne.

Elles auraient intérêt à admettre que l'Union européenne porte une lourde responsabilité puisqu'elle est dans l'incapacité de protéger les libertés individuelles des citoyens des États de l'Union, que la mollesse de ses réactions concrètes n'a d'égal que les vibratos de ses pitoyables gémissements d'indignations artificiels, que la protection réelle des millions de particuliers et d'internautes, dont les communications ont été épiées, écoutées, traquées, ne pourra pas passer par l'Union européenne – une instance supranationale, technocratique, antidémocratique, résolument soumise aux États-Unis et qui, par l'intermédiaire d'ACTA, cherchait, elle-même, secrètement à surveiller les citoyens des États membres de l'Union; que la meilleure preuve de cette complicité entre l'Union européenne et les États-Unis se révélera dans l'accélération de ce terrible accord de libre-échange avec les États-Unis, mortel pour notre économie, notre agriculture, notre défense et, aujourd'hui, pour nos libertés.

 
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