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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 11 septembre 2013 - Strasbourg Edition révisée

Situation en Syrie (débat)
MPphoto
 

  Hélène Flautre (Verts/ALE). - Monsieur le Président, je comprends l'excitation et la virulence de certains collègues parce que la situation et les faits sont en train de leur donner tort.

Ils pensaient nous convaincre qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive, alors même que le régime syrien vient lui-même de l'admettre et est prêt, manifestement, dans ses déclarations, à reconnaître l'existence de ses stocks.

Ils voudraient nous faire croire qu'il n'y a pas de politique européenne, au moment même où celle-ci commence à apparaître sous nos yeux, à la fois à l'initiative de la France et de la Grande-Bretagne et sous la houlette de Mme Ashton, qui a décidé de doter la politique européenne d'une cohérence et d'une efficacité sur la scène internationale.

Ils voudraient aussi nous faire croire que l'intervention militaire serait dans tous les cas totalement illégitime et inopportune, au moment même où chacun comprend que c'est l'effectivité de la menace militaire qui a ouvert une nouvelle porte à la négociation et à la diplomatie.

Je crois qu'aujourd'hui, notre responsabilité, en tant qu'Européens, est celle que vous assumez – je vous en félicite, Madame Ashton – et celle que notre Parlement s'apprête à assumer, en votant l'excellente résolution de compromis qui a été négociée aujourd'hui – et je félicite les groupes qui l'ont rédigée. La responsabilité de jouer tout notre rôle sur l'échiquier international pour, non pas choisir entre l'option militaire et l'option politique – chacun sait bien qu'il n'y aura de solution que politique –, mais trouver tous les moyens, en articulant notre politique humanitaire, la menace militaire et notre stratégie diplomatique et politique.

C'est cette articulation qui peut aujourd'hui donner une source d'espérance pour voir enfin les horreurs en Syrie se terminer.

 
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