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 Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 5 février 2014 - Strasbourg Edition révisée

Femmes migrantes sans papiers dans l'Union européenne (A7-0001/2014 - Norica Nicolai)
MPphoto
 
 

  Astrid Lulling (PPE), par écrit. – En surchargeant la barque de revendications contradictoires et exagérées, la commission des droits de la femme a encore une fois raté l'occasion de faire un rapport qui aurait pu contribuer à résoudre les problèmes des femmes migrantes sans papiers dans l'Union européenne. Une majorité incorrigible de cette commission a fabriqué un texte qui, pour vouloir éviter de soi-disant discriminations vis-à-vis des femmes migrantes sans papiers, engendre des discriminations vis-à-vis des hommes et, le comble, des citoyens légaux avec papiers.

Si la Commission européenne et les États membres suivaient certaines revendications de ce rapport, ils accorderaient aux migrants illégaux sans papiers plus de droits et d'avantages qu'aux résidents avec papiers. Ils feraient le jeu des odieux passeurs qui exploitent ces pauvres gens, femmes ou hommes, qui veulent fuir la misère dans leur pays d'origine, en leur faisant miroiter qu'en Europe, ce sera le paradis, sans papiers, sans qualifications.

Pour illustrer l'inconséquence de grandes parties de ce rapport, je citerai le considérant A, qui indique que les femmes sans papiers sont vulnérables à la confiscation des passeports. Comment peut-on confisquer des papiers à celles qui n'en ont pas?

À l'impossible nul n'est tenu, même pas les États membres. C'est pourquoi je n'ai pas voté pour ce rapport.

 
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