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 Full text 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 25 février 2014 - Strasbourg Edition révisée

Troisième programme d’action de l’Union dans le domaine de la santé (2014-2020) (débat)
MPphoto
 

  Françoise Grossetête, rapporteure. - Madame la Présidente, je tiens à remercier tous les collègues qui sont intervenus et qui m'ont soutenue. Nous voyons bien, à travers ce débat, combien ce programme "Santé" affiche des objectifs ambitieux tout en ayant des ressources limitées. La plupart d'entre vous l'ont d'ailleurs fait remarquer.

On le voit bien, tout l'enjeu, compte tenu de la nécessité de faire de la prévention et de la formation professionnelle en matière de santé ainsi que de développer la télémédecine, tout ce qui concerne l'e-santé, sera donc de tirer le meilleur parti des financements pour encourager l'innovation dans le domaine de la santé, en améliorant la viabilité des systèmes de soins dans l'intérêt de nos concitoyens.

Alors, on le sait, la tâche va être difficile – et vous l'avez tous dit – parce que pour remplir cette mission, il faut multiplier les forces en présence. Il va falloir une coopération entre les acteurs du public, les acteurs du privé et les chercheurs de différentes disciplines. Les candidats potentiels au financement que sont les autorités nationales, les organismes publics et privés, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales, par le biais du cofinancement, vont devoir aussi nous préparer aux menaces sanitaires de demain.

Je suis bien consciente, évidemment, des disparités qui existent entre les États membres. Je rappelle que nous avons prévu – et je tiens à le dire aux collègues qui ont justement soulevé cette question – un financement différencié pour les États membres, qui malheureusement, bénéficient d'un PIB inférieur à une certaine moyenne.

Permettez-moi aussi d'évoquer, en guise de conclusion, un défi sanitaire que j'ai aussi souhaité placer au cœur du programme "Santé": il s'agit du phénomène des bactéries résistantes aux antibiotiques. Je considère que nous sommes en présence d'une véritable épidémie silencieuse qui cause le décès d'au moins vingt-cinq mille personnes par an au sein de l'Union européenne. Il s'agit d'une véritable bombe à retardement, parce que l'apparition de bactéries multirésistantes fait que certaines souches sont tellement résistantes que nous n'avons pas les moyens d'apporter des solutions à de nouvelles formes de maladie, comme la tuberculose.

Je voulais attirer votre attention sur ces questions car je pense qu'il y a véritablement urgence.

 
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