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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 12 mars 2014 - Strasbourg Edition révisée

Le rôle et les activités de la troïka dans les pays du programme de la zone euro - Aspects liés à l'emploi et dimension sociale du rôle et des activités de la troïka (débat)
MPphoto
 

  Liem Hoang Ngoc, rapporteur. - Monsieur le Président, je voudrais remercier tous les collègues qui ont participé à ce débat qui s'est avéré fructueux, en ce qu'il a opposé des points de vue différents. Selon l'endroit où l'on est assis dans l'hémicycle, on a nécessairement des points de vue différents. C'est le propre de la démocratie.

Nous avons retrouvé ces points de vue différents au sein même de la troïka où des divergences sont apparues entre le Fonds monétaire international, la Commission et la Banque centrale européenne, divergences que nous avons soulignées dans le rapport. Comme quoi, il y avait d'autres politiques possibles. There were some alternatives.

Face à ces possibilités, où le débat a-t-il été tranché? Dans l'opacité la plus totale de l'Eurogroupe, comme l'a souligné ma collègue Mme Goulard tout à l'heure. C'est cette opacité qui rebute aujourd'hui nos concitoyens. Lorsque M. Dijsselbloem nous répond, quand il est accueilli au Parlement européen, que les délibérations au sein de l'Eurogroupe s'agissant de la troïka ne regardent pas le Parlement, ça choque les démocrates que nous sommes.

Pour nous, la démocratie en Europe, c'est la méthode communautaire et la méthode communautaire, ce n'est pas seulement l'implication du Parlement européen, c'est aussi le respect des objectifs de la stratégie Europe 2020. C'est aussi le respect de la charte des droits sociaux fondamentaux. C'est aussi, Monsieur le Commissaire, la reconnaissance du rôle des partenaires sociaux. À cet égard, le rôle des partenaires sociaux a été piétiné au Portugal lorsque la troïka a refusé l'application d'un salaire minimal à 500 euros au motif que cela compromettrait la competitivité portugaise.

Je ne doute pas que la future Commission, celle qui sera issue des prochaines élections européennes, saura se saisir de la feuille de route que nous fixons dans notre rapport. À ce propos, permettez-moi ici une digression. J'ai appris que M. Juncker était candidat à la présidence de la Commission. Or, M. Juncker, alors qu'il était président de l'Eurogroupe, était considéré comme le véritable président de la troïka. À cet égard, j'estime que c'est un très mauvais candidat pour la prochaine Commission européenne. Je pense que d'autres candidats, dans le camp progressiste, sauront se saisir de notre feuille de route.

 
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