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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 16 avril 2014 - Strasbourg Edition révisée

Manque inquiétant de crédits de paiement pour financer l'aide extérieure de l'Union (débat)
MPphoto
 

  Charles Goerens, au nom du groupe ALDE. – Madame la Présidente, le coût des interventions est un bon indicateur de la gravité du problème qui fait l'objet du présent débat. Les crises auxquelles nous devons faire face surprennent tant par leur durée que par leur ampleur. La situation en République centrafricaine, tout comme les conflits au Sud-Soudan, sans oublier la Syrie il est vrai, font que l'Union européenne doit consacrer davantage de fonds en réponse à ces crises.

Mais soyons réalistes, les montants réclamés sont, somme toute, assez modestes. 150[nbsp ]millions d'ici au mois de juin plus 250[nbsp ]millions jusqu'à la fin de l'année, ce sont des montants additionnels dont l'action humanitaire va avoir besoin.

Le Parlement est prêt, j'en suis sûr, à assumer ses responsabilités, comme la commission des budgets du Parlement européen vient de le faire pour la première tranche de 150[nbsp ]millions. J'espère que nous pourrons surmonter les réticences et les lenteurs des États membres, qui s'opposent encore à la mise à disposition des 400[nbsp ]millions d'euros pour faire face à une situation exceptionnelle.

Réduits trop souvent à l'impuissance lorsque les drames éclatent, nous serions particulièrement mal à l'aise de devoir expliquer aux victimes de ces catastrophes que, pour une querelle budgétaire presque mesquine, nous serions également réduits au rôle d'observateurs impuissants d'une situation humanitaire qui ne cesse de se dégrader.

J'en appelle aux États membres de ne pas s'obstiner dans une opposition à la demande de crédits additionnels, pleinement justifiée, et de faire honneur au département le moins contesté de la Commission qu'est l'action humanitaire. Il n'y a pas lieu d'être fier de déployer tant d'efforts pour finalement déboucher sur un simple transfert de crédits, certes au profit de l'action humanitaire, mais néanmoins aux dépens d'autres instruments relevant de la solidarité internationale déjà chroniquement sous-financés. Une fois de plus, on va déshabiller Pierre pour habiller Paul.

 
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