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Tiistai 15. heinäkuuta 2014 - Strasbourg Lopullinen versio

5. Komission puheenjohtajaehdokkaan julkilausuma (keskustelu)
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  Der Präsident. - Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache zur Erklärung des Kandidaten für das Amt des Präsidenten der Kommission. Nach der Tagesordnung erfolgt diese Aussprache jetzt gleich.

Bei dieser Aussprache, meine Damen und Herren, gibt es kein Catch-the-eye-Verfahren, und ich werde auch keine blauen Karten akzeptieren.

Meine Damen und Herren! Der Rat hat in seiner Sitzung zur Nominierung eines Kandidaten für das Amt des Kommissionspräsidenten in einer Kampfabstimmung, die es im Rat erstmalig in dieser Form gab, und unter tätiger Mithilfe des Europäischen Parlaments – man müsste sagen: mit leichter Nachhilfe durch das Europäische Parlament – Herrn Jean-Claude Juncker als diesen Kandidaten benannt. Herr Juncker, ich begrüße Sie herzlich im Europäischen Parlament. Sie bekommen jetzt die Gelegenheit, Ihre Rede, Ihre Antrittsrede, Ihre Bewerbungsrede vor dem Parlament vorzutragen. Ich begrüße Sie herzlich im Europäischen Parlament, wo Sie kein Neuling sind, sondern in vielfältigen Funktionen schon anwesend waren. Ich möchte Ihnen zunächst einmal zu dieser Nominierung durch den Rat gratulieren und erteile Ihnen das Wort.

 
  
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  Jean-Claude Juncker, candidat à la fonction de Président de la Commission - Monsieur le président, Mesdames, Messieurs, le 25 mai, les citoyens européens nous ont parlé. Ils nous ont envoyé des messages forts quoique parfois contradictoires. Aujourd'hui et au cours des années à venir, nous devons leur répondre. Répondre à leurs attentes, à leurs angoisses, à leurs espoirs par le rêve, parce qu'en Europe, il y a une place pour le rêve. C'est ici même au Parlement européen, haut lieu de la démocratie européenne, que je veux présenter les orientations générales qui présideront aux travaux et à l'action de la prochaine Commission. Je dis bien des orientations générales. Les orientations sommaires que je vous ai fait parvenir par écrit dans toutes les langues officielles, parce que toutes les langues ont la même dignité. Je voudrais remercier les traducteurs qui ont passé une nuit blanche sur un texte que j'ai finalisé tard hier soir.

Le programme détaillé de la Commission sera l' du collège des commissaires qu'il vous reviendra de légitimer pas votre vote, en automne. Le Parlement qui vient d'entamer son mandat de législature est un parlement qui est différent de ses prédécesseurs. Vous êtes le premier parlement à élire vraiment, à élire dans tous les sens du terme, le Président de la Commission. Vous l'élirez dans un nouvel esprit. Le lendemain des élections, vous avez insisté sur l'exigence qu'il y avait de tenir compte des résultats du suffrage universel. Ce faisant, vous avez donné son véritable sens, sa véritable signification démocratique et politique à l'article 17, paragraphe 7, du traité de Lisbonne. Sans votre insistance et sans votre plaidoyer, cet article serait resté lettre morte pour toujours. Vous avez défendu le principe démocratique et vous avez eu raison de le faire. Un parlement qui impose l'observation du principe démocratique fait un travail noble et ne mérite ni critique acerbe et injustifiée, ni procès d'intention mal inspiré.

Je veux rendre ici hommage aux autres candidats tête de liste qui ont ajouté une forte dose de vivacité, un autre débat démocratique. Si la famille politique de l'un d'entre eux avait remporté le scrutin, j'aurais été le premier à demander à cette Assemblée de l'investir du mandat de composer la prochaine Commission.

Le Parlement et la Commission sont deux institutions communautaires par excellence. Dès lors, il n'est que normal que le Président du Parlement et le Président de la Commission, d'une part, et que le Parlement et la Commission, d'autre part, entretiennent des relations de travail et de conception privilégiées. Nous serons des acteurs communautaires, non pas contre le Conseil européen ou contre le conseil des ministres; l'Europe ne se construit pas contre les États ni contre les nations, qui ne sont pas une invention provisoire de l'histoire, mais qui sont installés dans la durée. Nous, Parlement et Commission, nous agirons dans l'intérêt général et je voudrais que nous le fassions ensemble.

Le Conseil européen propose le Président de la commission. Cela ne fait pas de celui-ci son secrétaire. La Commission n'est pas un comité technique composé de hauts fonctionnaires brillants aux ordres d'une autre institution. La Commission sera politique. Je la veux plus politique. Elle sera très politique. Sa composition doit refléter la pluralité de la majorité d'idées qui est en train de se mettre en place et j'aimerais que le Conseil européen, lorsqu'il organisera son architecture interne, s'inspire du même principe.

Le Président de la Commission est élu par votre Assemblée mais cela ne fait pas de lui un receveur d'ordres. Je ne serai pas l'aide de camp du Parlement européen. Mais ne doutez pas une seule seconde de ma volonté de mettre fin à la fonction d'un commissaire auquel vous auriez retiré votre confiance, ni de ma volonté de faire suivre en principe par une proposition législative vos interventions et vos invitations dans ce sens. Aussi, le droit de poser des questions ne sera pas entamé. Il restera tel qu'il est.

Je vais demander aux commissaires d'assister plus souvent aux moments forts des trilogues importants et je voudrais que le Conseil fasse de même. Je ferai en sorte que le registre des lobbies soit rendu public et obligatoire. Je voudrais que les Européens sachent qui est venu voir qui, qui a parlé à qui, et je voudrais que les autres institutions nous suivent dans cette démarche.

(Applaudissements)

Je ferai en sorte que les règles de procédure entourant les diverses autorisations en matière d'OGM soient revues. Je ne voudrais pas que la Commission puisse décider alors qu'une majorité d'États membres ne l'y auraient pas encouragée.

D'une façon générale, Mesdames, Messieurs, renonçons aux débats idéologiques qui n'ont d'autre fin que d'alimenter les divisions. Remplaçons-les par des débats vertueux qui prennent appui sur des convictions fortes et sur des ambitions qui portent loin. Choisissons le pragmatisme comme méthode. Concentrons-nous sur des réalisations concrètes engendrant des effets bénéfiques pour tous les Européens. Ne fatiguons pas ceux qui nous observent par des débats interinstitutionnels qui nous éloignent de l'essentiel, c'est-à-dire du citoyen européen. Et je dis aux gouvernements: "Résistez plus souvent à la tentation de critiques en rentrant chez vous sur les décisions que vous avez prises ensemble à Bruxelles."

(Applaudissements)

"Si vous avez dit oui à Bruxelles, ne dites pas non ailleurs. Ne dites jamais, jamais plus, après une réunion du Conseil européen ou du Conseil, que vous avez remporté une victoire et que les autres ont perdu. En Europe nous gagnons ensemble et c'est ensemble que nous perdons."

(Applaudissements)

L'Europe est devenue illisible parce que très souvent nous transformons sa description en caricature. Renonçons au nombrilisme national. En Europe, jouons collectif. Appliquons la méthode communautaire. Oui, elle est exigeante, mais elle est efficace. Elle a fait ses preuves et elle est plus crédible que les dérives intergouvernementales. Il faut, Mesdames et Messieurs, réhabiliter la méthode communautaire.

(Applaudissements)

Ja, Herr Präsident – ich drücke mich jetzt in der Sprache des Weltmeisters aus –, Europa hat an Glaubwürdigkeit eingebüßt. Die Distanz zwischen der Europäischen Union und den Bürgern wächst. Nur die total Blinden und die total Tauben hören und sehen das nicht. Die Europäische Union befindet sich sehr oft in Erklärungsnot, und wir befinden uns in permanenter Bringpflicht, um Europa besser zu erklären.

Europa, Herr Präsident, braucht eine breit aufgestellte Reformagenda. Der Status quo ist keine komplette Palette. Wir müssen sie erweitern. Die Menschen haben sehr oft Angst vor Reformen. Sie empfinden sie als bedrohlich, als zu risikoreich. Aber wer kein Risiko eingeht, der geht das größere Risiko ein. Wir müssen Risiken eingehen, um Europa wettbewerbsfähiger zu machen. Wir haben als Europäische Union an internationaler und globaler Wettbewerbsfähigkeit eingebüßt. Wir sind zurückgefallen, weil wir stehen geblieben sind. Wir müssen wieder in Vorsprung kommen.

Wettbewerbsfähigkeit wird oft verwechselt mit einseitigem Sozialabbau. Aber Wettbewerbsfähigkeit erreicht man nicht mit Sozialabbau. Wettbewerbsfähigkeit erreicht man dadurch, dass man sich ein breit gefächertes Konzept an die Hand gibt. Ziel muss sein, die Europäische Union zu einem aktiven Standort zu machen – Standort für Menschen, Standort für Investoren. Dazu gehört auch das Prinzip – man muss manchmal an die Notwendigkeit erinnern –, dass die Wirtschaft den Menschen zu dienen hat und nicht umgekehrt. Wirtschaft hat den Menschen zu dienen.

(Beifall)

Dies erzwingt, dass die Binnenmarktregeln keinen höheren Wert haben als die sozialen Mindestregeln. Binnenmarkt geht nicht immer vor, auch das Soziale muss seinen Platz in Europa behalten.

(Beifall)

Ich bin ein begeisterter Anhänger der sozialen Marktwirtschaft. „Wohlstand für alle“, hat Ludwig Erhard gesagt, nicht nur Wohlstand für einige wenige. Wohlstand für alle, das muss die Maxime jeder Wirtschafts- und Sozialpolitik sein.

Man sagt oft angesichts der Krise, die soziale Marktwirtschaft hätte versagt. Nein, meine Damen und Herren, nicht die soziale Marktwirtschaft hat versagt! Versagt haben die, die gegen die Kardinaltugenden der sozialen Marktwirtschaft durch Profitgier, durch Geldgier, durch die Politik des schnellen Geldes verstoßen haben! Nicht die soziale Marktwirtschaft hat versagt.

(Beifall)

Soziale Marktwirtschaft funktioniert nur, wenn es sozialen Dialog gibt. Der soziale Dialog hat in den vergangenen Krisenjahren gelitten. Er muss sowohl national als auch und vor allem auf europäischer Ebene wiederbelebt werden. Ich möchte ein Präsident des sozialen Dialogs sein.

(Beifall)

Standortsicherung braucht Wachstum, nicht schuldenfinanzierte Konjunkturprogramme, die zu Strohfeuer führen, die auf Dauer keine Arbeitsmarktwirkung zeitigen. Was wir brauchen ist ein nachhaltiges Wachstum für Jahrzehnte. Wir brauchen ein anspruchsvolles Arbeits-, Wachstums-, Investitions- und Wettbewerbsfähigkeitspaket. Wieso brauchen wir das? Weil wir viele Menschen in Europa wieder zurück nach Europa, wieder zurück in die Mitte des Lebens führen müssen. Wachstumspakete, Wettbewerbsfähigkeitspakete, Investitionsprogramme haben nur ein Ziel: die Menschen wieder in die Mitte der Gesellschaft zurückzubringen.

Es entsteht zurzeit innerhalb der Grenzen der Europäischen Union ein 29. Staat. Das ist der Staat, in dem die wohnen, die keine Arbeit haben. Ein Staat, in dem jugendliche Arbeitslose wohnen. Ein Staat, in dem Ausgeschlossene, Zurückgeworfene, am Wege stehen Gebliebene leben. Ich hätte gerne, dass dieser 29. Mitgliedstaat wieder ein normaler Mitgliedstaat wird. Deshalb schlage ich ein anspruchsvolles Investitionsprogramm vor. Bis Februar 2015 möchte ich dieses anspruchsvolle Wachstums-, Investitions-, Wettbewerbsfähigkeits- und Arbeitspaket vorlegen.

Ich hätte gerne, dass wir in den nächsten drei Jahren 300 Milliarden Euro an öffentlichen und vor allem privaten Investitionen mobilisieren. Das werden wir tun, und ich wäre dankbar, wenn das Parlament mich auf diesem Weg unterstützen würde. Wir können das tun durch zielorientiertes Nutzen der bestehenden Strukturfonds und durch das zielorientierte Nutzen der verfügbaren und auszubauenden Instrumente der Europäischen Investitionsbank.

Wir brauchen Investitionen in Infrastrukturprojekte, abgestimmte Investitionen, wir brauchen Investitionen im Breitbandbereich, in Sachen Energienetze, wir brauchen Investitionen in die Verkehrsinfrastruktur der Industriezentren. Wir brauchen eine Reindustrialisierung Europas. Wir brauchen auch Investitionen im industriellen Bereich. Wir brauchen Investitionen in Sachen Forschung, Entwicklung, erneuerbare Energien. Erneuerbare Energien sind nicht das Spielfeld ökologischer Gutmenschen. Erneuerbare Energien und ihr Ausbau sind die Voraussetzung, dass das Europa von morgen wirklich dauerhaft beständige, nachhaltige Standortvorteile im Direktvergleich zu anderen Playern in der Welt hat.

(Beifall)

Ein stärker investierendes Europa ist ein Europa für mehr Wohlstand, es ist ein Europa für mehr Arbeitsplätze. Investitionen sind der beste Verbündete der Arbeitslosen. Wir müssen parallel dazu die Jugendgarantie ausbauen. Ich hätte gerne, dass wir die Altersgrenze schrittweise von 25 auf 30 Jahre erhöhen.

Investitionen sind nur dann zielorientiert zu gestalten, wenn wir in Sachen Bürokratieabbau von der Stelle kommen, vor allem bezüglich der kleinen und mittleren Unternehmen. Mittelständler sind keine Großkapitalisten. Mittelständler arbeiten hart. Mittelständler schaffen Arbeitsplätze. Wir müssen mehr für den Mittelstand tun, vor allem über den Weg des resoluten Abbaus der bürokratischen Übertreibungen.

Wir müssen Ernst machen mit der Anwendung des Prinzips der Subsidiarität. Seit dem Maastrichter Vertrag reden wir über die korrekte Anwendung des Subsidiaritätsprinzips. Wir tun es nur mangelhaft. Unsere Reden dauern länger als die Anstrengungen, die wir leisten, um in Sachen Bürokratieabbau von der Stelle zu kommen und um dafür Sorge zu tragen, dass die Europäische Kommission und die Europäische Union, statt sich in alle Details, Winkel und Ecken der Menschen einzumischen, sich um die wirklich großen europäischen Probleme kümmert. Nicht jedes Problem, das es in Europa gibt, darf zum Problem der Europäischen Union werden. Wir sollen uns um die großen Sachen kümmern!

(Beifall)

All dies, Herr Präsident, muss natürlich Stabilitätspakt-konform in die Wege geleitet werden. Wir werden den Stabilitäts- und Wachstumspakt in seinen Grundzügen nicht verändern. Dies hat der Europäische Rat festgestellt. Ich halte mich an diese Maßgabe in den nächsten Jahren.

Stabilität war versprochen worden bei Einführung der gemeinsamen Währung. Stabilität ist nicht nur ein Eintrittsgebot, sondern Stabilität ist ein dauerhaftes Gebot. Stabilität war versprochen, Europa darf seine Versprechen nicht brechen! Ich werde sie nicht brechen!

(Beifall)

Aber der Europäische Rat hat zu Recht festgestellt, dass wir die Flexibilitätsmargen, die der 2005, 2011 reformierte Stabilitätspakt enthält, auch nutzen, um die Dimension Wachstum des Stabilitäts- und Wachstumspaktes voll zur Geltung zu bringen. Das haben wir in der Vergangenheit auch getan, das werden wir in Zukunft verstärkt tun – wobei es mir schon auf die Feststellung ankommt, Herr Präsident, dass das, was wir in den vergangenen Jahren auf den Weg gebracht haben, das, was wir geleistet haben, nicht gering geschätzt werden soll. Ich war Vorsitzender der Euro-Gruppe und bin froh, es nicht mehr zu sein. Denn eine vergnügungssteuerpflichtige Veranstaltung ist das nun wirklich nicht. Ob die Aufgabe, für die ich mich heute bewerbe, angenehmer werden wird, wage ich im Übrigen zu bezweifeln. Aber wir haben während der Eurokrise – die keine Eurokrise war, sondern eine Schuldenkrise – ein brennendes Flugzeug im Flug reparieren müssen. Das war nicht einfach, das entspricht nicht allen Anforderungen hoher Staatskunst, das entspricht nicht den Geboten ausgefeilter politischer Ästhetik. Aber wir haben es geschafft, dass die Euro-Zone als Ganzes erhalten blieb.

Vor etwas mehr als einem Jahr haben Spekulanten aller Provenienz – und viele lachen da – darauf gewettet, dass die Euro-Zone in sich selbst zusammenfallen würde. Sie ist es nicht! Es wurden auf vielen Finanzplätzen Wetten abgeschlossen, dass Griechenland aus der Eurozone ausscheiden würde. Ich habe alles getan und ich bin stolz darauf, dass Griechenland, dieses tüchtige Volk, diese große Nation, immer noch Mitglied der europäischen Wirtschafts- und Währungsunion ist.

(Starker Beifall)

Aber, Herr Präsident, wir haben auch Fehler gemacht. Ein brennendes Flugzeug im Flug zu reparieren, ist keine einfache Sache. Da verbrennt man sich schon von Zeit zu Zeit die Finger. Ich hätte gerne in Zukunft, wenn es noch zu Anpassungsprogrammen kommt – ich sehe im Übrigen keine Notwendigkeit, dass es in den nächsten Jahren dazu käme –, dass, bevor ein Anpassungsprogramm zur Anwendung kommt, eine sehr minutiöse soziale Folgenabschätzungsstudie gemacht wird. Ich wüsste gerne, wie sich Anpassungsprogramme im Leben der Menschen auswirken. Es wird in Zukunft keine Anpassungsprogramme ohne vorgeschaltete Analyse sozialer Impakte geben können.

(Beifall)

Und ich hätte gerne, dass wir uns jedes Mal, wenn Anpassungsprogramme ins Haus stehen, einen Plan B zurechtlegen, einen Plan B, auf den wir uns dann beziehen können, wenn die makroökonomischen Voraussagen nicht stimmen. Wenn es weniger Wachstum in einem Land gibt, als dies Grundlage eines Anpassungsprogramms war, dann muss man auch die Anpassungsprogramme anpassen können. Deshalb bin für die parallele Aufstellung eines Plans B in all diesen Fällen.

(Zwischenruf)

It does not seem to convince you?

Ich hätte gerne, dass wir über das Instrument der Troika neu nachdenken. Das Parlament hat in einschlägigen Berichten dargelegt, dass es der Troika, so wie sie jetzt funktioniert, an demokratischer Substanz fehlt. Es fehlt ihr an demokratischer Substanz, es fehlt ihr eine parlamentarische Dimension. Wir müssen die Troika neu ausrichten, sie demokratischer, parlamentarischer, politischer machen. Wir werden dies tun!

(Beifall)

We cannot spend money that we do not have. We have to replace deficits and debt with ideas. These ideas are there. We must better use the opportunities offered by digital technology, which does not know any borders. We must break down national silos of telecommunication regulations, of copyright and of data protection. We have to break down national silos as far as the management of radio waves is concerned, and so on. We must knock down these barriers, these hurdles to growth. Roaming charges in Europe have to disappear, and they will disappear. If we are successful in implementing a real digital single market, we can generate EUR 250 billion of additional growth in Europe, and we will do it.

We need – as was so often said (mainly during the Ukraine crisis) – a resilient energy Union with a forward-looking climate-change policy. We have to reorganise Europe’s energy policy into a new European energy union. We need to pool resources, combine infrastructures and unite our negotiating power vis-à-vis third countries. We need to diversify our energy sources and reduce the high energy dependency of several of our Member States.

I think that the European energy union will become the world number one in renewables and will contribute to significantly-enhanced energy efficiency beyond the 2020 objective, notably when it comes to buildings. A binding 30% objective for energy efficiency by 2030 is, to me, the minimum if we want to be credible and forward-looking. We cannot pretend to be the leader as far as climate change policy is concerned if we do not become more efficient when it comes to energy efficiency.

(Applause)

The internal market has to be completed. If we are successful in this, we will add another EUR 200 billion of added value to the European economy. We have to do it. We have to complement the new European rules for banks with a capital markets union. To improve the financing of our economy, we should further develop and integrate capital markets. This would cut the cost of raising capital, mainly for small and medium-sized enterprises.

Free movement of workers has always been one of the key pillars of the internal market. I will defend that principle. Free movement is an opportunity, not a threat. The rules will not be changed. It will be up to national authorities to fight against abuse of fraudulent claims. I will initiate a targeted review of the Posting of Workers Directive and its implementation. We have to fight social dumping, and we will do it.

I will combat tax evasion and tax fraud. I am in favour of the adoption at EU level of the common consolidated corporate tax based on the Financial Transaction Tax. We have to fight against money laundering, and we will do it.

(Applause)

Pour ce qui est de l'Union économique et monétaire, Monsieur le Président, je voudrais attirer votre attention sur le fait que la crise n'est pas terminée. The crisis is not over. La crise n'est pas terminée tant qu'il y a vingt-cinq mille hommes et femmes qui sont au chômage. La crise est terminée lorsque le plein emploi aura été restauré. Pour y arriver, nous devons mieux coordonner nos politiques économiques. Nous devons mettre en place un gouvernement économique, une gouvernance économique, une espèce de gouvernement économique. Et nous le ferons.

Nous devons rester exigeants en ce qui concerne la nécessaire mise en place de réformes structurelles qui, à moyen terme, contribueront à la croissance de l'économie européenne. Si les États membres de l'Union économique et monétaire font des efforts particuliers, il faudra que nous réfléchissions à des incitations financières qui accompagneront ce processus. Il faudra dans ce cadre que nous réfléchissions à la mise en place d'une capacité budgétaire propre pour la zone euro.

Nous devons cesser d'être ridicules et de nous faire représenter, en tant que monnaie parmi les plus fortes, par tant de représentants qui, très souvent, se contredisent l'un l'autre. Je voudrais que l'Union économique et monétaire et que l'euro soient représentés par une seule chaise, par une seule place et par une seule voix dans les institutions de Bretton Woods.

(Applaudissements)

Comme je suis à Bretton Woods, soit au milieu des États-Unis, je voudrais vous dire un mot au sujet de l'accord de libre-échange avec les États-Unis. Je suis pour la conclusion de cet accord. Je crois que les deux espaces économiques les plus vastes et que les deux plus grandes démocraties de la planète conjuguent leurs forces dans l'intérêt à la fois des Américains et des Européens. Ceci dit, l'accord ne sera pas conclu à n'importe quel prix. Nous ne pouvons pas abandonner nos normes en matière de santé. Nous ne pouvons pas abandonner nos normes sociales. Nous ne pouvons pas abandonner nos exigences en matière de protection des données. Je ne voudrais pas que la protection des données fasse partie de la négociation avec nos amis américains. Et ne je voudrais pas que nous mettions en place des juridictions parallèles secrètes. Nous sommes des espaces de droit, et aux États-Unis comme en Europe, appliquons le droit et faisons en sorte que ces négociations soient entourées d'une transparence maximale.

Je vous dis ceci: "Si nous ne publions pas les documents afférents, je ne parle pas des documents qui portent sur la stratégie de négociation, cet accord échouera. Il échouera devant nos opinions publiques, il échouera devant ce Parlement et il échouera devant nos parlements nationaux si jamais il devait y avoir un accord mixte. Soyons donc plus transparents parce que nous n'avons rien à cacher. Ne donnons pas l'impression de devoir cacher quelque chose. Ne cachons rien, rendons transparents les documents afférents.

(Applaudissements)

L'Union européenne est une union de valeur. Nous sommes crédibles à l'égard du reste du monde si nous sommes exigeants vers l'intérieur, en matière de valeurs fondamentales. Je nommerai un commissaire qui sera responsable de l'application de la charte des droits fondamentaux. Je voudrais que l'Union européenne rejoigne le plus rapidement possible les membres de la convention européenne des droits de l'homme du Conseil de l'Europe.

La directive anti-discrimination restera sur la table et j'essaierai de convaincre le Conseil de l'adopter le plus rapidement possible, au moins dans ses grandes lignes.

L'immigration et la migration, l'immigration légale, l'immigration illégale sont des sujets qui, presque au quotidien, occupent nos concitoyens. Nous avons besoin d'une politique commune en matière d'asile et je proposerai une politique commune en matière d'asile.

(Applaudissements)

Nous devons réfléchir sur l'immigration légale dont l'Europe, dans les cinq années à venir, aura cruellement besoin. Faisons aussi bien que les États-Unis, que le Canada et que l'Australie. Nous pouvons ce qu'ils peuvent depuis toujours.

(Protestations)

Je me suis dit qu'il y aurait des moments d'excitation à cet endroit de mon discours et j'avais vu juste...

Protégeons nos frontières extérieures – cela vous plaira davantage –, luttons contre les bandes criminelles qui font de l'argent avec le malheur des autres. Aidons ceux qui viennent chez nous sur place avant qu'ils ne prennent le bateau pour traverser la Méditerranée et faisons en sorte qu'une meilleure solidarité s'établisse entre le nord et le sud de l'Europe. L'immigration illégale, le problème des réfugiés ne sont pas les problèmes de Malte, de Chypre, de l'Italie et de la Grèce, ce sont les problèmes de l'Europe tout entière.

(Applaudissements)

Zur Außenpolitik, Herr Präsident, möchte ich keine großen Worte verlieren. Aber Außenpolitik, eine gemeinsame Außen- und Sicherheitspolitik, brauchen wir dringend. Mir wäre es recht – und ich werde dafür sorgen –, dass der oder die Außenbeauftragte nicht mehr von den europäischen Außenministern ausgebremst wird. Eine gemeinsame Außenpolitik braucht auch eine einheitliche Darstellung nach außen.

(Beifall)

Der oder die Außenbeauftragte, die ein weites Arbeitsfeld ihr Eigen nennt, wird von anderen sektoriell zuständigen Kommissaren unterstützt werden. In Sachen Verteidigung geht es mir nicht darum, die Europäische Union als Gegenentwurf zur NATO zu etablieren. Beide müssen zusammen arbeiten und zusammen atmen. Aber im Verteidigungsbereich brauchen wir verstärkte Zusammenarbeit, so wie der Lissabon-Vertrag dies ja auch vorsieht. Und wir brauchen vor allem in Sachen Beschaffungswesen mehr Zusammenarbeit, anstatt dass wir gegeneinander das beschaffen, was wir alle gemeinsam brauchen.

Es wird in den nächsten fünf Jahren kein neues Mitglied zur Europäischen Union hinzustoßen. Aus heutiger Sicht ist es unvorstellbar, dass eines der Kandidatenländer, mit denen wir verhandeln, die Beitrittskriterien allesamt und im Detail bis zum Jahr 2019 wird erfüllen können. Aber die Verhandlungen werden weitergeführt. Und andere europäische Nationen, andere europäische Länder, brauchen eine glaubwürdige, ehrlich gemeinte europäische Perspektive. Dies gilt vor allem für die Länder des westlichen Balkans, denn diese tragische Region Europas braucht die europäische Persepektive. Ansonsten werden die alten Dämonen wieder wach.

(Beifall)

J'aurais voulu vous parler, Monsieur le Président, de la nécessaire politique industrielle que nous devons mettre en place en Europe pour faire augmenter la part relative de l'industrie dans le PIB européen jusqu'à une valeur de 20 %. J'aurais vous parler plus en détails de l'Ukraine, dont je voudrais saluer aujourd'hui le peuple et lui dire que nous sommes d'avis que ce peuple est européen et qu'il a sa place en Europe.

(Applaudissements)

J'aurais voulu vous expliquer en détails pourquoi j'estime nécessaire que dans tous les pays de l'Union européenne, nous mettions en place des salaires sociaux minimaux et des revenus minimum d'insertion ou des revenus minimum garantis. Nous agirons dans ce sens.

J'aurais voulu vous dire ma conviction qui est celle que les services d'intérêt général et que les services publics doivent être sauvegardés et ne peuvent pas être à la merci des caprices de l'époque. Défendons le service public en Europe.

Enfin, Mesdames et Messieurs les députés, j'aurais voulu vous parler de l'Afrique, de cette Afrique si souvent malheureuse et si souvent oubliée, mais de cette Afrique riche en ressources et, notamment, riche en ressources humaines. N'oublions pas l'Afrique et faisons en sorte que cesse ce scandale, cette tragédie, ce drame chaque jour répété, que toutes les six secondes un homme meurt de faim et que nous perdons vingt-cinq mille enfants par jour parce qu'ils ont faim. Tant que chaque jour meurent de faim vingt-cinq mille enfants, l'Europe n'a pas terminé ses travaux. L'Europe est responsable pour changer cette situation.

(Applaudissements)

Oui, Monsieur le Président, il faudra que nous prenions un nouveau départ, que nous entendions ceux qui nous ont parlé le 25 mai. Mais l'heure n'est pas à la révolution et l'heure n'est pas à la contre-révolution non plus. Si nous voulons que les Européens tombent amoureux une nouvelle fois de leur Europe, disons leur que nous sommes fiers de l'Europe. Disons leur que nous sommes fiers de bien des choses que nous avons réalisées au cours des décennies écoulées. On dit souvent que la question entre guerre et paix ne se pose plus. Or, le dialogue peu vertueux entre la guerre et la paix reste un sujet européen. Nous venons de découvrir à la périphérie de l'Union européenne que la paix n'est pas un visiteur permanent du continent européen. Soyons fiers de la génération de nos pères et mères, de la génération de nos grand-mères et de nos grands-pères qui, de retour des champs de bataille et des camps de concentration, ont fait de cette éternelle prière d'après-guerre "plus jamais la guerre", un programme politique qui jusqu'à ce jour a des effets bénéfiques.

(Applaudissements)

Nous sommes redevables envers nos parents.

(Vifs applaudissements)

Soyons fiers d'avoir été en mesure, au cours des années 90, de réussir l'élargissement, d'avoir réconcilié l'histoire et la géographie européenne et d'avoir mis fin à ce funeste décret d'après-guerre qui voulait que l'Europe soit divisée en deux parties pour toujours. Nous avons réunifié sans armes mais avec conviction la géographie et l'histoire européenne. Aussi je voudrais rendre hommage à ceux qui, en Europe centrale et en Europe orientale, un jour ont décidé de prendre l'histoire en main, de ne plus subir l'histoire mais de faire l'histoire eux-mêmes. Cessons de parler d'anciens et de nouveaux États membres. Il y a des États membres, ni nouveaux ni anciens.

(Vifs applaudissements)

Et soyons fiers d'avoir mis en place la monnaie unique. La monnaie unique ne divise pas l'Europe. La monnaie unique protège l'Europe.

(Protestations couvertes ensuite par des applaudissements)

Monsieur le Président, j'ai été ministre des finances dans mon pays durant vingt ans. Tous les six mois, je devais me rendre à Bruxelles pour assister à des réalignements monétaires. Tous les six mois, j'ai vécu "live and in colour" à quel point le désordre monétaire était dangereux pour l'économie européenne. J'ai vécu de très nombreuses fois la perte de dignité d'un État qui, faute d'être resté compétitif, devait dévaluer. J'ai assisté avec amertume à des scènes terribles où ceux qui devaient augmenter la valeur externe de leur monnaie ne le voulaient pas, parce que perdant les marchés, et où ceux qui devaient dévaluer n'osaient pas le faire parce que craignant une incursion massive, un retour désordonné de l'inflation. Si pendant les événements de l'Ukraine, si pendant la crise économique et financière, qui nous a frappés et qui a fait de l'Europe l'épicentre d'une bataille globale, nous étions toujours dans le système monétaire européen, l'Europe aujourd'hui serait en guerre monétaire. La France contre l'Allemagne. L'Allemagne contre l'Italie. L'Italie contre le Portugal et l'Espagne. Tous contre tous. L'euro, sa discipline et ses ambitions font en sorte que nous connaissons un ordre monétaire qui nous protège. L'euro protège l'Europe.

(Exclamations: ‘What about Greece?’)

Monsieur le Président, la Grèce ne voulait pas quitter la zone monétaire et nous ne voulions pas que la Grèce quitte cette zone.

(Vifs applaudissements)

(Interjection from the floor: ‘And Spain?’)

What about Britain? I am defending the single currency because the single currency is protecting Europe, its economy and its citizens.

(Applause)

Monsieur le Président, si nous n'avions pas fait ce que nous avons fait au cours des décennies écoulées, si nous n'avions pas fait de l'Europe un continent de paix, si nous n'avions pas réconcilié l'histoire et la géographie européenne, si nous n'avions pas mis en place la monnaie unique et si nous n'avions pas construit en Europe le plus grand marché intérieur au monde, dans quelle situation nous retrouverions-nous aujourd'hui?

(Exclamations)

Nous serions des sans-grades, désarmés. Nous serions affaiblis. Nous serions sans armes aujourd'hui et l'Europe, grâce aux travaux et aux convictions de nos prédécesseurs, est un continent qui fait en sorte que ceux qui l'habitent puissent vivre en paix et dans un bien-être relatif.

(Le Président interrompt l'orateur)

(Vifs applaudissements)

Monsieur le Président, je ne veux pas d'une Europe qui occupe les gradins de l'histoire. Je ne veux pas d'une Europe qui observe les autres lorsqu'ils font, lorsqu'ils agissent et lorsqu'ils avancent. Je voudrais une Europe qui occupe le milieu du terrain, une Europe qui joue en avant, une Europe qui gagne, une Europe qui protège, qui existe, une Europe qui soit un modèle pour les autres. Pour ce faire, inspirons-nous des principes et des convictions que nous ont léguées les grands Européens qui étaient là alors que nous n'étions encore nulle part.

Je veux rendre ici hommage à Jacques Delors, grand président de la Commission.

(Vis applaudissements)

N'est pas Delors qui veut, mais Delors est mon ami et mon maître et son œuvre m'inspirera chaque jour.

Je veux rendre hommage ici à François Mitterrand, qui a dit que les nationalismes mènent à la guerre. François Mitterrand avait raison.

(Vifs applaudissements et protestations)

Je veux également rendre hommage à Helmut Kohl qui fut de mon vivant le plus grand Européen que j'ai eu la chance de connaître.

(Vifs applaudissements)

Faisons comme eux. Ils avaient de la patience. Ils avaient du courage. Ils avaient de la détermination. Ayons le même courage, ayons la même détermination, ayons la même patience. Ayons cette patience, ce courage, cette détermination qu'imposent les longs trajets et les grandes ambitions.

Nous pouvons faire, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, de grandes choses ensemble pour l'Europe, pour ses citoyens, pour le monde.

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, lieber Jean-Claude Juncker! Heute ist ein guter Tag für Europa. Die europäischen Institutionen haben in den letzten Wochen gezeigt, dass wir voll handlungsfähig sind. Die Bürger haben bei der Europawahl für die Zukunft Europas gewählt, für mehr Demokratie, für Reformen, für Wachstum. Im Europäischen Parlament bauen wir trotz der sozialen Folgen der großen Wirtschafts- und Finanzkrise auf eine Mehrheit von konstruktiven Kräften, die Europas Zukunft gestalten wollen.

Wir haben Europa mit dieser Wahl auch ein großes Stück demokratischer gemacht. Es ist ein historischer Tag. Erstmals haben die Wähler über die Spitze der Europäischen Kommission unmittelbar mitentscheiden können. Das hat sicher noch nicht jeder gemacht, aber es ist ein erster wichtiger Anfang. Man kann das Konzept der Spitzenkandidaten gut finden oder kritisieren. Aber in einem sollten sich Demokraten doch einig sein: Es ist grundsätzlich besser, den Wählern vor den Wahlen zu sagen, wo man hin will, mit welchem Personal man das machen will, als es nach den Wahlen zu sagen.

(Beifall)

Diesem Prinzip sind wir ein Stück nähergekommen. Das ist gut so, und das wird auch niemand zurückdrehen können.

Heute ist ein guter Tag für Europa, und als Fraktionsvorsitzender darf ich natürlich auch sagen: Es ist ein guter Tag für meine Fraktion und für meine Partei. Es steht heute ein Kandidat der Europäischen Volkspartei zur Abstimmung. Ich darf daran erinnern: Alle Programmländer – Griechenland, Spanien, Portugal und Irland – werden von der Europäischen Volkspartei regiert. Es standen Lohnkürzungen, Rentenkürzungen an, soziale Leistungen wurden zurückgefahren, Steuern wurden erhöht. Die EVP musste den Bürgern viele unangenehme Entscheidungen erklären. Wir haben den Menschen viel abverlangt. Auf der anderen Seite mussten EVP-Regierungen – beispielsweise in Finnland, Luxemburg oder Deutschland – den Menschen die Notwendigkeit von Solidarität, die Notwendigkeit von Rettungsschirmen erklären.

Im Wahlkampf wurden die schwierigen Entscheidungen der vergangenen Jahre von vielen attackiert. Wir – die Europäische Volkspartei – und auch Jean-Claude Juncker haben diese Entscheidungen verteidigt und bei den Menschen für ihre Notwendigkeit geworben. Das war nicht einfach, und trotzdem ist die Europäische Volkspartei wieder die stärkste Fraktion im Europäischen Parlament. Jean-Claude Juncker hat die Wahl gewonnen. Er ist der richtige Mann zur richtigen Zeit.

(Beifall)

Jean-Claude Juncker ist Kandidat der Europäischen Volkspartei, ja, aber er wirbt heute um die Zustimmung des gesamten Europäischen Parlaments. Wir wissen, dass das Prinzip der Demokratie der Kompromiss ist. Auch die Ideen der anderen konstruktiven Kräfte im Europäischen Parlament müssen gehört werden. Jean-Claude Juncker ist gewählt worden auf seinem EVP-Programm, aber Jean-Claude Juncker steht für Konsens in diesem Europäischen Parlament. Dabei hat er auch die Unterstützung seiner Fraktion, der EVP.

Es wurde viel von Reformen gesprochen, von Veränderungen, von Aufbruch. Die Aufgaben sind klar und deutlich umschrieben worden. Für die EVP sind folgende vier Punkte zentral: Erstens: Wir brauchen Wachstum. Europa muss wettbewerbsfähig werden. Wir brauchen eine Reindustrialisierung unseres Kontinents. Zweitens: Wir müssen den Weg zu einer Stabilitätsunion weitergehen. Schulden schaffen keine Zukunft, Schulden zerstören Zukunft. Wir brauchen als Drittes mehr Respekt vor den nationalen Ebenen, insbesondere vor unseren Kollegen in den nationalen Parlamenten. Viertens: Europa muss nach den Jahren der Krise wieder den Blick nach außen wenden, bei der Flüchtlingspolitik oder wenn es um die Partnerschaft mit unseren Freunden in der Ukraine geht. Vier Prioritäten, die ich aus Sicht der EVP nochmals unterstreichen will.

Aber ich möchte meine Redezeit nicht dazu nutzen, über diese Inhalte ausführlich zu diskutieren. Dazu haben wir in den nächsten fünf Jahren genug Gelegenheit. Ich möchte meine Redezeit heute nutzen, zwei zentrale Gedanken zur Kultur, zum Umgang mit unserem Europa auszusprechen. Zunächst möchte ich einen Gedanken von Jean-Claude Juncker aufgreifen und nochmals unterstreichen: Wir reden von Veränderung und müssen uns bewusst sein, dass viele Menschen auf unserem Kontinent Veränderung und Reform eher als Bedrohung denn als Chance begreifen, eher Angst haben, wenn wir von Veränderung sprechen. Deswegen ist es wichtig, die Menschen für diesen Weg der Veränderung unseres Kontinents zu gewinnen. Mir ist dabei eines wichtig: Wir müssen uns bewusst sein, dass wir heute in einer Zeit leben, in der eine Fülle von fundamentalen Veränderungen zeitgleich ablaufen. Vor 100 Jahren war die Industrialisierung ein prägender Prozess, eine große Veränderung, die Gewinner und Verlierer in der Gesellschaft verursacht hat, die die Welt damals verändert hat. Heute leben wir in einer Zeit, in der fundamentale Veränderungen in einer Vielfalt wie nie zuvor ablaufen. Denken Sie an die Demografie. Heute sind 15 % der Europäer über 65 Jahre. Im Jahr 2050 werden es nicht 15 % sein, sondern 25 %. Mehr Rentenbezieher, weniger Innovationskraft, das wird unseren Kontinent verändern.

Denken Sie an die Globalisierung. Der Wohlstand wird auf dieser Welt in einer atemberaubenden Geschwindigkeit neu verteilt. Die Globalisierung macht die Staaten Europas kleiner. Im Jahr 2040 – in 26 Jahren – wird wahrscheinlich kein europäischer Staat mehr beim G7-Gipfel Platz nehmen können, wenn es nach den Wirtschaftsdaten geht. Das sagt alles. Denken Sie an die Ökologie, an den Klimawandel. Denken Sie an die Frage der Digitalisierung, wie wir mit Freunden Kontakt halten, wie wir einkaufen. Alles verändert sich durch Digitalisierung. Wir sehen die Vorteile, aber seien wir ehrlich: Haben wir die Nachteile dieser Entwicklung schon im Griff?

Eine Fülle von ganz fundamentalen Veränderungen läuft zeitgleich ab. Ich glaube, es ist wichtig, dass wir das den Menschen erklären, dass wir das den Menschen sagen, weil die Voraussetzung ist, dass Offenheit für Veränderung, für Reformen besteht. Reformen sind notwendig, damit wir Europas Lebensstil erhalten, damit wir unsere Werte pflegen, damit wir das Außergewöhnliche, das Europa ausmacht, auch den zukünftigen Generationen sichern.

Und eines müssen wir auch klar sagen: Wer sich an bestehenden Strukturen festklammert, wer nicht bereit ist für Veränderungen, der wird verlieren. Das zeigt auch ein Blick auf unser heutiges Europa. Dort, wo mutige Politiker Reformen durchgeführt haben, geht es den Menschen besser, dort ist Zukunft. Gerade in den mittel- und osteuropäischen Mitgliedstaaten können wir Europäer das am besten lernen. Seit dem Zusammenbruch des totalitären Kommunismus wurde dort vieles, Enormes umgewälzt und verändert. Sie, liebe Kolleginnen und Kollegen aus diesen Staaten, wissen besser als wir aus dem Westen und aus dem Süden Europas, dass Stillstand und Festklammern Rückschritt bedeutet. Deswegen werbe ich für dieses Verständnis: Festklammern bedeutet Rückschritt, Offenheit für Reformen, für Veränderungen bedeutet Zukunft. Lassen Sie uns den Menschen Mut machen, lassen Sie uns den Menschen Lust machen auf Neues!

Liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich möchte einen zweiten zentralen Gedanken einbringen: Reformen, Sachlichkeit – Europa muss pragmatisch gedacht werden. Das ist das, was landauf, landab jetzt aktuell gefordert wird. Europa ist dadurch aber auch technischer geworden. Die Menschen nehmen einen kalten Apparat Europa wahr.

Ehrlich gesagt, ich möchte nicht nur pragmatisch sein. Ich möchte in den nächsten Jahren wieder Ideen für Europa haben dürfen. Ich möchte mich in den nächsten Jahren über unser Europa auch wieder freuen dürfen. Ich möchte Europas Zukunft gestalten. Was meine ich damit? Ich habe in meiner Jugend, als ich mich für Politik zu interessieren begann, viel gelesen über die europäische Idee, von den Gründervätern Europas. Auf dem Trümmerhaufen des Zweiten Weltkriegs gab es damals Menschen, die gesagt haben: Ich will einen Kontinent schaffen, der Frieden schafft. Ich will einen Kontinent, der dem Erzfeind die Hand reicht. Ich will einen Kontinent, der den Nationalismus und den Totalitarismus besiegt, der zu seinen historischen Wurzeln zurückfindet. Oder ich will einen Kontinent ohne Grenzkontrollen, einen gemeinsamen Markt, ein Miteinander in Vielfalt – auf dem Trümmerhaufen des Zweiten Weltkriegs.

Eine ganze Generation von Politikern, von links oder von rechts, hat damals das Undenkbare geträumt. Heute würde man vielleicht sagen: Welche Illusionisten waren das damals? Aber sie haben das Unmögliche möglich gemacht, sie haben gesiegt. Und heute? Liebe Kolleginnen und Kollegen, heute: Sixpack, Stabi-Pakt, MiFid-Richtlinie, Agrarreform und, und, und. All das ist wichtig. Aber reicht das? Europa hat doch so viel zu bieten!

Großbritannien beispielsweise ist das Mutterland der parlamentarischen Demokratie. Es hat diese Idee uns Europäern geschenkt. Heute ist ganz Europa stolz auf seine parlamentarische Tradition. Oder Frankreich: Gestern war Nationalfeiertag – mit der Idee von Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit, die Menschenrechte entwickelt, insbesondere die Gleichheit von Mann und Frau. In Frankreich entwickelt, dem gesamten Kontinent geschenkt. Heute sind wir Europäer stolz auf die Charta der Grundrechte, die uns ausmachen. In Deutschland: die Reformation, die die Trennung von Staat und Religion durchgesetzt hat. Heute europäischer Besitzstand. Griechenland mit seiner Philosophie, Rom hat uns das Recht geschenkt. Ohne die wäre die Kultur Europas undenkbar. Und die großen Seefahrernationen Portugal und Spanien haben die Welt entdeckt. Jedes Land hat seine geschichtlichen Erfahrungen. Und wir haben in Europa gemeinsam viel erarbeitet. Heute sind diese Errungenschaften gemeinsamer europäischer Besitzstand. Wir Europäer haben das erreicht, jeder mit seinem Beitrag und jeder vom anderen abhängig.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, meine Vorstellung von Europa bezieht sich genau auf diese Errungenschaften. Global betrachtet sind nämlich Demokratie, Menschenrechte und die Trennung von Staat und Religion weiß Gott keine Selbstverständlichkeit. Ich stelle mir immer vor, wenn die großen Staaten der Welt sich beim G20-Gipfel treffen und zum Beispiel über Welthandel reden: Wer hebt die Hand und sagt: Ja, Handel. Aber wir müssen dabei zum Beispiel Kinderarbeit verbieten. Machen das die Inder? Macht das Brasilien? Nein, wir Europäer müssen es machen. Wer hebt die Hand, wenn die Frage im Raum steht, dass wir den Klimawandel bekämpfen? Macht das die USA, macht das China? Nein, wir Europäer müssen es machen. Und wer erinnert bei diesen großen Gipfeln die Welt daran, dass man Konflikte zunächst einmal friedlich lösen muss? Machen das die Russen, machen das die USA? Nein, wir Europäer müssen das einbringen.

Das ist mein Wunsch für die heutige junge Generation: ein Europa, das stolz ist auf seine großen geistesgeschichtlichen Leistungen, ein Europa, das aufhört, mit sich selbst zu hadern, und sich seiner Verantwortung in der Welt bewusst ist, ein Europa, das dieses Selbstbewusstsein verkörpert und die Gemeinsamkeiten nach außen trägt. Wenn wir Ideen heute leben, dann sollten wir den Menschen Lust darauf machen, Europäer zu sein! Verankert, verwurzelt in seiner Region, in der man aufgewachsen ist, stolz auf seine eigene Nation und im Bewusstsein, dass wir Europäer etwas beizutragen haben für eine Entwicklung der Welt.

Europa, vergiss deine Aufgabe nicht, diese Welt braucht den europäischen Beitrag!

Liebe Kolleginnen und Kollegen, noch zum Schluss: Kann man Europa, diesen Kontinent, jenseits der vielen Inhalte, vielleicht sogar ein Stück weit gern haben, vielleicht lieben? Europa mit seinen Landschaften: Wales, die Toskana, die Masuren. Europa mit seinen stolzen Städten: Rom, Athen, Budapest. Europa mit seiner Kultur: Die ganze Welt besucht unsere Museen, auf der ganzen Welt werden unsere Opern aufgeführt, und auch die heutige europäische Kulturszene ist von einer Reichhaltigkeit und Fülle wie sonst nirgends. Europa ist unsagbar reich, so vielfältig, so lebendig. Ich fühle mich als bayerischer, als deutscher Europäer sehr wohl auf diesem Kontinent. Ich bin gerne Europäer. Und ich glaube, dass es wichtig ist, auch die emotionale Seite unseren Bürgern zu vermitteln.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, lasst uns an die Arbeit gehen, zum Auftakt heute Jean-Claude Juncker ein starkes Mandat mit auf den Weg geben, damit er seiner Aufgabe gerecht werden kann! Ich und wir als EVP wollen gemeinsam mit ihm, dass wir die Probleme und Sorgen der Menschen in Europa kleiner machen, dass Europa seinen Job ereldigt und schlicht und einfach liefert.Und ich will, dass wir jenseits des pragmatischen Alltags wieder Ideen haben dürfen, so wie die Gründergeneration das gemacht hat – Ideen, eine Zukunftsvision von einem geeinten Europa in Vielfalt, stolz auf seine Herkunft, stolz auf seine Nation, aber auch dankbar, Europäer sein zu dürfen.

(Beifall)

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, Presidente Juncker, voglio iniziare il mio intervento parlando di una regione che non si trova nell'Unione europea, ma che mai come in questi giorni è stata tanto europea: Gaza. A Gaza c'è la guerra, l'ennesima guerra che fa migliaia di vittime tra i civili. Dobbiamo fermare questa guerra! Nessuno può chiudere gli occhi o voltarsi da un'altra parte.

La guerra riemerge alle frontiere dell'Europa: in Siria, a qualche chilometro da Cipro; in Libia, a sud dell'Italia; a Gaza; ma anche in Ucraina nel cuore dell'Europa. Ecco, la guerra che pensavamo di aver esorcizzato per sempre è tornata e rievoca antichi demoni. Ci ricorda Srebrenica, di cui celebriamo l'anniversario in questi giorni. Ma la guerra, questa guerra è per noi uno specchio perché richiama il senso profondo – lo ricordava adesso il collega Weber – il senso profondo, la ragion d'essere del progetto europeo.

L'Unione europea è certamente un'unione economica e monetaria e anche un'unione bancaria, ma è qualcosa di più, è un progetto di civilizzazione, di pace, di solidarietà. Come prima azione di questa nuova legislatura dobbiamo lavorare per imporre il cessate il fuoco e un piano di assistenza umanitaria per Gaza. L'Europa non sarà se stessa se non avrà ritrovato quel messaggio di pace per cui è nata. Il mio primo pensiero va alle migliaia di vittime della guerra di Gaza.

Signor Presidente, cinque anni fa in questa stessa sala c'era José Manuel Barroso. La crisi era cominciata da qualche mese e già molti ne preannunciavano la fine. Cinque anni dopo – Lei lo ha ricordato con onestà – la crisi è ancora lì, l'Europa è impantanata in una stagnazione profonda. C'è il rischio di deflazione, sono cresciute disoccupazione e povertà, una generazione intera ha perso speranza nel futuro.

Presidente Juncker, Lei parla spesso – perché è un uomo di grande cultura – della storia del nostro continente europeo. Anch'io credo che la storia sia importante e credo che si debba imparare dagli errori degli ultimi anni, dagli errori che ci hanno portato a questa crisi. Il primo errore è antico, è lo stesso della crisi del 1929 e si chiama austerità. Di fronte ad una crisi della domanda avremmo dovuto rilanciare gli investimenti, generatori di crescita. Di fronte all'emergere di nuove povertà, avremmo dovuto riformare e sostenere i nostri sistemi di protezione sociale. Invece, in nome di una visione contabile, si sono tagliati gli investimenti, si è ridotta la spesa sociale e si è ridimensionato il potenziale di crescita delle nostre economie. Nessuno vuole far ripartire la spesa pubblica in maniera indiscriminata, assistenziale. Si deve però trovare il giusto equilibrio tra il consolidamento delle finanze pubbliche e il sostegno ad investimenti di ampio respiro. Qualcuno sembra invece ossessionato dall'idea di rimettere in ordine i conti pubblici. Ma io mi chiedo e vi chiedo: dov'è l'ordine quando un giovane su due è disoccupato? Dove sta l'ordine quando il tasso di povertà cresce a ritmi esponenziali? È più importante l'ordine dei conti pubblici o l'ordine della società, l'ordine delle nostre vite? La grande lezione di questa crisi è che le regole – lo ha detto Lei nella Sua relazione – tutte le regole, anche le regole di bilancio, devono essere al servizio della vita dei nostri cittadini.

La seconda lezione è che in Europa siamo interdipendenti. Le nostre società ed economie sono legate a doppio filo, le fibrillazioni in un mercato finanziario si trasmettono rapidamente agli altri mercati. Gli immigrati che oggi arrivano a Lampedusa saranno probabilmente gli emarginati delle nostre periferie, delle grandi città europee da Madrid a Londra, a Parigi, a Berlino, a Roma. Questa interdipendenza impone a tutti noi responsabilità, solidarietà, condivisione.

La terza lezione è che serve più democrazia. Se siamo impantanati in questa crisi è anche perché –ammettiamolo Presidente Juncker – decine e decine di vertici intergovernativi si sono dimostrati inconcludenti e hanno prodotto decisioni confuse e inefficaci. Serve una democrazia più forte nell'Unione europea. Se noi quest'oggi la sosteniamo, Presidente Juncker, come la sosteniamo? È perché pensiamo che Lei abbia imparato da queste lezioni, soprattutto dalla domanda di maggiore democrazia. Se Lei quest'oggi è qui di fronte a noi è anche perché una piccola rivoluzione si è realizzata in Europa nelle ultime settimane. Per la prima volta dalla nascita dell'Unione il Presidente della Commissione viene eletto tenendo conto del voto delle cittadine e dei cittadini. Questo marca, segna l'avvento della democrazia parlamentare ed è un passo irreversibile. Se non ci fosse stata l'ostinazione e la tenacia di questo Parlamento Lei, Presidente Juncker, probabilmente non avrebbe potuto diventare Presidente della Commissione europea.

Il nostro voto a Suo favore quest'oggi non è un assegno in bianco. A noi sono piaciuti molto alcuni riferimenti nel suo intervento alle questioni sociali e l'economia sociale di mercato che Lei ha sottolineato molto appartiene alla cultura dei socialisti, dei democratici e dei progressisti europei. Ma noi sappiamo bene che Lei non è un socialista e non Le chiediamo come condizione di diventarlo – anche se mai dire mai nella vita. Noi non abbiamo vinto le elezioni, le ha vinte il Suo partito ed è giusto che Lei sia il candidato alla presidenza della Commissione.

Nei prossimi mesi, con l'audizione dei Commissari, verificheremo la compatibilità tra i nostri programmi e quelli della futura Commissione e saremo intransigenti. Il controllo democratico del Parlamento sulla Commissione sarà rafforzato, il dibattito sullo stato dell'Unione non sarà più un esercizio di retorica, ma diventerà una verifica politica annuale sull'operato della Commissione. Il nostro sostegno a Lei non è semplicemente un omaggio obbligato alla nuova democrazia parlamentare. Nei giorni scorsi, come Lei ben sa, abbiamo negoziato e le abbiamo presentato le nostre priorità, come era giusto che fosse. Abbiamo richiesto più investimenti per creare crescita, un'Europa più sociale, più solidarietà con riferimento soprattutto all'immigrazione. Alle nostre richieste Lei ha fornito questa mattina, sia nel documento che ci ha presentato, sia nella relazione che ci ha tenuto, nel Suo discorso, risposte che ci hanno convinto.

Le chiedevamo cifre e impegni concreti. Lei ci ha dato le cifre e ci ha dato anche una deadline. Ha detto 300 miliardi per un piano di investimenti che crei ricchezza, crescita e nuovi posti di lavoro e ha parlato di avvio per febbraio 2015. Lei ha sdoganato la politica industriale, una parola per molto tempo considerata tabù dai liberisti. Anche qui ci sono cifre visto che si impegna a portare il peso dell'industria sul PIL europeo al 20% entro il 2020. Sull'Europa sociale ci sono impegni chiari per la lotta contro il dumping sociale, attraverso una revisione della direttiva sul posting of workers che permetta di stabilire il principio per cui lo stesso lavoro nello stesso posto deve essere remunerato allo stesso salario. Lei si impegna inoltre a contrastare il dumping fiscale, attraverso l'adozione a livello europeo di una base imponibile comune per le società e un sostegno deciso alla tassa sulle transazioni finanziarie. Il Suo programma sostiene il superamento della troika che tanto male ha fatto alla Grecia e ai paesi sottoposti all'assistenza finanziaria. Accoglie inoltre la nostra richiesta di valutare l'impatto sociale dei programmi nazionali di riforma e riprende la nostra battaglia per approvare quanto prima la direttiva contro le discriminazioni, oggi insabbiata da veti inaccettabili. Nel suo programma c'è inoltre un nostro cavallo di battaglia: il rifinanziamento e l'estensione al maggior numero possibile di ragazze e di ragazzi della Garanzia giovani. Prima dei negoziati questi punti non erano nel Suo programma e noi siamo fieri di queste conquiste e per questo La votiamo.

Su molte altre materie molto resta da fare. Avremmo voluto più chiarezza sulla flessibilità. Lei si limita a richiamare la posizione del Consiglio su questa materia. Ci rallegriamo per il suo orientamento rispetto ad una probabile nomina a Commissario Ecofin di un esponente socialista, ma questo non ci basta. Sulla flessibilità saremo intransigenti. Noi pensiamo che quei paesi che promuovono ambiziose riforme e che investono in sapere e conoscenza non debbano essere strozzati da regole di bilancio ragionieristiche. Noi vogliamo che le regole siano rispettate – sia chiaro – ma che siano al servizio della crescita.

Avremmo voluto più coraggio sulla direttiva sui congedi parentali, perché dobbiamo mettere le donne europee nelle condizioni di conciliare vita professionale e familiare. Avremmo voluto maggiori riferimenti alla sostenibilità ambientale nel nostro modello di sviluppo, che deve farsi carico oggi della cura del pianeta. Avremmo voluto trovare più attenzione al capitale umano, al sapere e al talento, che rappresentano le vere ricchezze dell'Europa.

Noi non abbasseremo la guardia. Siamo interlocutori leali ed esigenti, non abbiamo diritto all'errore. Se prevarranno il conservatorismo e l'inazione, fra cinque anni ci troveremo di fronte ad un'Europa impoverita, impaurita, divisa e senza missione. Quell'Europa sarebbe destinata al declino. Possiamo invece unire le forze e rimettere, grazie al nostro lavoro, l'Europa a servizio di quel messaggio di solidarietà, di unione e di pace per cui è nata. Su questa strada noi, da posizioni e storie diverse, Le tendiamo la mano, Le diamo fiducia. Spetta ora a Lei non tradire questa fiducia nei prossimi cinque anni. Noi La controlleremo attentamente. Buona fortuna Presidente Juncker!

 
  
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  Syed Kamall, on behalf of the ECR Group. – Mr President, Mr Juncker, major change does not happen on its own. It needs leadership to drive it; leadership that looks forward, not back; leadership that recognises the challenges of the 2050s – not those of 1950s; leadership that understands the concerns of the people of Europe, who want a Europe of cooperation – not a Europe of centralisation. If you put forward an agenda that opens markets, tears down barriers and decentralises power, then we will stand with you. But if you espouse an old, tired, backward-looking agenda, we will simply offer constructive, positive alternatives.

Many of us are looking for you to clarify your position, Mr Juncker. In last week’s hearings in the political groups on issues such as euro-federalism, maternity leave and budgetary rigour, you told the ECR one thing and seemed to tell the other groups another. We need the real Mr Junker to stand up and tell us what you really believe. But in reality, you know and we know that none of this really matters. The deal has been done; the spoils have been shared out. The election which was supposed to end all backroom deals has resulted in the mother of all backroom deals.

You know, and we know, that you are likely to be the next President of the Commission. Mr Juncker, we wish you well, but members of my political group will not be able to vote for your today for two reasons: firstly we do not subscribe to the process that brought you here; we do not believe that you have an EU-wide mandate that stretches across all 28 Member States. Secondly, members of my group are not yet convinced that you are the right man to lead the charge for European reform. I hope that, over the next few years, you will prove us wrong.

The question I want to put to you is this: do you want your Commission to be the last of an old era or the first of a new era? That is the crux of the leadership we would like to see. We need leadership to reform the budget for a new era, moving away from the idea that a bigger budget means a better budget. Instead, let us have a better budget, to invest – and facilitate investment – in infrastructure, technology and research. Let our children inherit a vibrant economy built for their future. They must not inherit the large debts built up in the past. Instead of focusing on how to raise money from our own resources, let us lead a debate towards how we spend taxpayers’ money better. That is why my group would like to see a dedicated commissioner for budgetary control.

We need leadership to build a single market fit for the new era. Yet eight years since the Services Directive, a single market in services is still far from reality. Why do we not sit down with the digital entrepreneurs and ask them about the barriers they face – and then let us tear them down. It is time we delivered a single market for all. Let us look at the energy market and together identify and remove blockages in it; create incentives for consumers to promote energy efficiency, and ensure investment in energy security, new energy sources and more interconnectors to reduce our dependence on regimes in the Middle East and Russia. We need leadership to deliver trade and international development policies fit for a new era: more open, and yet more transparent trade agreements with fast growing economies, but also international development programmes to promote property rights, legal and financial systems, support for entrepreneurs in poorer countries to create wealth and jobs for local people in their countries.

We need leadership to promote better regulations that are fit for a new era; talk to businesses of all sizes directly and ask them what stops them from creating extra jobs, what stops them from creating that growth. We need leadership to address the underlying weaknesses in the eurozone; the significant productivity gaps that are inflicting job losses and crippling levels of youth unemployment in southern Europe. Now, with the euro, many Member States have lost the instrument of exchange rates to address these problems. As a result, we have seen burdens passed from banks to taxpayers, treaties broken and untold state intervention.

(Scattered applause)

We need leadership on immigration in order to restore people’s faith in both the principle of free movement of those workers who wish to work and contribute to their new host countries, as well as in controlled migration which respects the rights of all Member States – both those welcoming new workers, and those Member States who are losing their youngest and brightest talents to other countries.

Mr Juncker, today I have only outlined a few examples of where leadership is needed to build an EU fit for a new era; to build an EU fit for the century ahead of us, not the century behind us; leadership to address the fears and suspicions of our voters towards the EU’s direction; leadership which seeks to fulfil people’s hopes and aspirations for the future.

Sadly, Mr Juncker, members of my group do not feel able to vote for you today. But where you put forward an agenda which leads the EU towards the future – to the challenges of a new era – then you will be able to look to us for support in the future.

 
  
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  Guy Verhofstadt, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, I think that we can say that it is an historic day. Not because of all the rhetoric we have heard this morning, but because we stand here to elect the President of the Commission and not, as was the case until now, by mainly rubber-stamping the choice of the Council. We participated in that both of us, dear Jean-Claude. This time it is the voters in fact who have the last word and I think that by voting for Mr Juncker today – let us say it, let us say it openly, it is difficult for a certain part of this Parliament to accept it – but by doing so we establish once and for all real European democracy in which the voters are deciding what is happening …

(Applause)

… and it is not by accident that it is happening. It is the result of the long, long way that we have walked together, it is the result of the Convention we established in 2001 and – let me say it very openly – it is also the result of the perseverance of a number of parliamentarians, of at least two dedicated Europeans that I want to mention today in this debate: Andrew Duff and Elmar Brok, Andrew who is no longer here and Elmar who will always be here in my opinion. But I have to tell you for once he is not here. Normally he is always there – on 199 – but they are still fighting with each other about who in fact invented this proposal in the Convention to elect the Commission by the European Parliament.

So my first message of today – I have to tell you, Jean-Claude – is not so much for you. My message today is for those Members, mainly in the big groups, who intend to vote against you. And I want to tell these people in these two big groups, and maybe in other groups, that by doing so what they are doing is intending to side with the anti-Europeans. In fact failing their voters, because what their voters are asking – that is their choice, and the choice made by them fell on Mr Juncker – should be followed. I find the irony of today is that today in fact the anti-Europeans like Mr Kamall would deny the choice of the voters and apparently prefer the old system of backroom deals which Mr Cameron likes so much.

So today by voting for you we are giving a clear green light because you have taken on board a number of our proposals. The main proposal is that we have to stop this choice of what I call ‘austerity or growth’ – as though there was an opposition between them. Everybody knows that we need both of them and after five years I hope that you will lead a Commission doing both – that is fiscal discipline on the one hand and a growth pact on the other hand. Because we all know that without fiscal discipline, without respect for the Stability Pact, there is no growth possible in the medium term and we have to accept that. On the other hand we know also that if we want to have growth we have to go beyond the fiscal discipline and we have to have a growth package, as has been proposed now in your programme.

The second reason, Mr Juncker, why we are pleased with your programme and we shall support you, is that you also say a number of things on migration, legal migration – finally we are talking about that; it was a forbidden area in the European Union until now – and also about values, and that you will entrust a Commissioner with specific responsibility for the rule of law. However, I have to contradict you on one thing, and that is, whatever the diversity of our constitutional systems or our cultural traditions, fundamental rights are fundamental. We cannot discuss them. If they are fundamental values everybody has to respect them, whatever the traditions are in the European Union.

And the third commitment that you are making, and it was an important point for us, is the fact that you will have a real gender-balanced Commission, and let us hope that you can also achieve that goal.

Finally, Mr Juncker, I want to ask you three things because you will now be leading the Commission. Three things: first of all, return – you have said it yourself – to the Community method, because all the intergovernmental arrangements we have made in the last five years were not an example of good governance for Europe. Secondly, my most important point, please don’t do as your predecessor did: use your right of initiative. Don’t start to phone Berlin, Paris and then London and Rome before putting a legislative package on the table of the Council and the Parliament. Do it because your Commission is ready to do it, has the courage to do it and not because there is a decision of the European Council. And do not listen only to the European Council. From time to time – why not every day? – listen to the European Parliament too, because we are equal as an institution.

And finally, create again a vision for Europe. That we need. You feel that when you see a number of people, they are lost in Europe, because the vision is no longer there. Create the vision that it is only by more integration of the European Union that we can emerge from the crisis, like we did in the 80s. And if you are doing that I can tell you that you will find us by your side all the way. All 68, Mr Commissioner.

(Applause)

 
  
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  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Juncker! Ich widerspreche eigentlich immer nur ungern. Das ist so ein bisschen mein Typ. Aber der allgemeinen Euphorie, dass wir es heute mit einem historischen Tag zu tun hätten, möchte ich doch wenigstens ein paar Tropfen in den Wein gießen, weil ich das ganz einfach nicht glaube. Ich denke, es ist ein Schritt gewesen, zu sagen: Ja, über die Wahlen zum Europaparlament soll gleichzeitig auch Einfluss genommen werden darauf, wer künftig die Europäische Kommission führen wird. Ich sage aber Nein, wenn damit jetzt schon suggeriert wird, das sei jetzt der große Sieg der Demokratie. Wir stehen am Anfang.

Und vor allem stehen wir auch deshalb am Anfang, weil mit diesem kleinen ersten Schritt viel zu wenig gemacht wurde in den zurückliegenden Wochen und Monaten, um daraus wirklich glaubhaft auch eine demokratische Entwicklung hier in der Europäischen Union zu suggerieren. Es wird gesagt, es sei ein Sieg errungen worden, und es wird gleichzeitig die Demokratie reduziert auf ein Auskungeln von Posten, auf Machtgefüge zwischen Institutionen, auf die Vorherrschaft der großen Koalition. Damit kommt aber aus meiner Sicht die Fassadendemokratie, von der Habermas gesprochen hat, allenfalls zum Bröckeln, die Fassade kommt nicht zum Einsturz. Was es braucht, ist, wirklich von unten her die Demokratie aufzubauen und sie zu entwickeln.

Da müssen wir eben genauer auch auf das Wahlergebnis schauen. Es ist nicht so, dass die Konservativen die Wahlen gewonnen haben. Mehr als dreieinhalb mal so viele Menschen in der Europäischen Union haben sich nicht für die Konservativen entschieden – und da rede ich wirklich nur von jenen, die entweder nicht zur Wahl gegangen sind oder der Meinung sind aufgrund der Entwicklung der Europäischen Union in den letzten Jahren und den Auswirkungen, die das für ihr eigenes Leben gehabt hat, entscheiden sie sich dafür, keine Zukunft der Europäischen Union befördern zu wollen, sondern zu sagen: Zurück zur nationalen Antwort, zurück zur nationalen Frage, was aus meiner Sicht sehr gefährlich und Demokratie verhindernd ist. Wir alle – und das ist doch eigentlich die Wahrheit – haben diese Wahl verloren, und zwar alle diejenigen, die meinen und die wollen, dass die Europäische Union eine Union der Demokratie, der sozialen Gerechtigkeit, der Solidarität wird, dass die Europäische Union eine tatsächliche Friedenskraft ist, dass die Europäische Union gerade auch in der Außenpolitik eine andere Rolle spielt, dass sie das, was ursprünglich mal als Ideal, als Vision formuliert worden ist, tatsächlich auch lebt, dass Menschen sich mit ihr identifizieren sich nicht immer weiter entfernen. Das aber, was nach dem 25. Mai hier passierte, ist genau das Gegenteil. Deshalb warne ich vor allzu viel Euphorie. Wir haben jede Menge dafür zu tun – und zwar als Demokraten zu tun –, dass die Europäische Union tatsächlich auch eine Zukunftsvision für die Menschen, und zwar für alle, hat.

Die Botschaft, die in den Wochen, Monaten, in den Jahren zuvor, auch während des Wahlkampfes an die Wähler und Wählerinnen vermittelt worden ist, war doch: There is no alternative – keine Alternative zur Politik der Marktradikalität, der rigiden Kürzungen der öffentlichen Haushalte, der Zerstörungen der gewachsenen sozialen Modelle in der EU, zur Privatisierung öffentlicher Dienstleistungen, zur Liberalisierung, Deregulierung sozialer Systeme und auch ökologischer Standards, zur Unterordnung unter die Interessen der europäisch und global organisierten Wirtschaft und den Interessen der internationalen Finanzmärkte. Das ist die Wiederbelebung des berühmten Mantras der ehemaligen britischen Premierministerin „There is no alternative“.

Die Zahl jener Menschen aber, die sich von anderen Ideen haben leiten lassen – genau diese Menschen sind vor den Kopf gestoßen worden, und von ihnen haben sich immer mehr auch zurückgezogen –, das ist die große Herausforderung, vor der wir stehen und vor der auch Sie, Herr Juncker, stehen und von der wir meinen, das Wahlergebnis sollte wirklich intensiv genutzt werden. Sie sollten die Frage nutzen, für welche Zäsur Sie in der Politik der Europäischen Kommission stehen. Ein „Weiter so“ – das ist doch aber offensichtlich auch das Bild, das uns jetzt vermittelt wird – im Verfolgen der bisherigen Entwicklungsrichtung der Europäischen Union kann es nicht sein.

Wir erwarten von Ihnen klare Antworten für die geänderte Rolle der Europäischen Kommission in der Troika. Wir geben uns nicht damit zufrieden, dass Sie sagen: Die Troika soll ein demokratisches Instrument werden. Was heißt das? Es kann doch nicht nur die Beteiligung von Parlamenten sein. Es kann doch auch nicht darum gehen, dass die Troika eine Politik weiter vollführt, mit der sie selbst in die Verfassungsrealität von sogenannten Programmstaaten eingreift. Das hat doch mit Demokratie nichts zu tun! Wenn Lebenswirklichkeiten von Menschen zerstört werden, das hat doch nichts mit Demokratie zu tun! Also: Wie wollen Sie dieser Verantwortung gerecht werden? Was soll stattdessen kommen? Es reicht nicht, einfach nur zu sagen: „Der internationale Währungsfonds muss raus.“ Welche Antworten haben Sie – und damit auch mit Blick auf die Rolle der Kommission in der Troika – auf die Schuldenproblematik, zu einem Schulden-Audit, zur Bewertung von Schulden, zu Schuldenschnitten? Wie wollen Sie damit umgehen?

Sie haben – und ich bin da auch sehr offen Ihnen gegenüber – auch viel davon gesprochen, dass Sie soziale Schwerpunkte viel stärker in den Mittelpunkt stellen werden. Das hören wir gerne, klar. Aber wir haben das zu oft in den letzten Jahren gehört, wir haben es immer wieder gehört. Wir wollen konkret wissen: Wie werden Sie das machen? Sie sprechen vom Mindestlohn in den Mitgliedstaaten. Das halten wir für wichtig. Aber handelt es sich dabei um einen Mindestlohn, der armutsgerecht ist? Handelt es sich um Mindeststandards, soziale Mindeststandards, die armutsgerecht sind, die Armut verhindern? Das wird der entscheidende Punkt sein.

Bevor ich zum Abschluss komme, vielleicht noch eine Bemerkung: Wir haben Sie bei uns in der Fraktion zu Gast gehabt. Sie haben Fragen beantwortet oder auch nicht beantwortet. Aber, was auch immer wieder hervorgehoben worden ist: Wir erwarten von Ihnen als Chef der Kommission, dass sie bei den konkreten großen Problemen innerhalb der Europäischen Union auch viel zupackender werden. Ich denke hier insbesondere zum Beispiel an die Situation in Zypern. Wer, wenn nicht Sie, muss anfangen, mit der Türkei zu reden? Ich erwarte das genauso auch für die Problematik Ukraine, Russland. Sie sprachen davon, kein Russland-Bashing zuzulassen – da werden wir Sie unterstützen. Wir brauchen ein Europa, das alle Staaten mit einschließt. Wir brauchen keine neuen Trennungen.

Herr Juncker, wir werden Sie als Fraktion nicht wählen. Sie werden unsere Stimme heute nicht bekommen. Aber wir werden das, was Sie tun, täglich messen, und dort, wo Sie für verbesserte Lebensverhältnisse der Menschen eintreten, werden wir Sie unterstützen.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, chers collègues, lorsque vingt-sept millions de concitoyens dont six millions de jeunes, sont non seulement sans emploi, mais sans perspective d'emploi. Lorsque 25 % des Européens, soit un Européen sur quatre, se trouve sous le seuil de pauvreté et d'exclusion sociale, lorsque 10 % d'entre nous possèdent 60 % de la richesse collective des Européens, c'est l'existence même de nos sociétés qui est en jeu.

Chers amis, lorsque le climat se dérègle au point que l'on pourrait envisager une augmentation des températures de la planète de plus de 6 degrés, lorsque 30 % des ressources non renouvelables de la planète ont été utilisées ces trente dernières années, lorsque un tiers des espèces encore en vie sont menacées de disparition d'ici 2050, c'est l'existence même de nos sociétés qui est menacée.

Chers collègues, lorsque les gouvernements élus démocratiquement sont quotidiennement soumis au chantage à la fois des marchés financiers et à la dictature ou au chantage permanent des institutions financières réputées trop grosses pour qu'on les laisse aller à la faillite; lorsque des experts non élus de plus en plus influencent, voire rédigent, directement les lois qui s'appliqueront à tous, lorsqu'au nom de la liberté ou du profit parfois, notre vie privée et nos libertés sont mises en cause, c'est la démocratie qui est en jeu.

Je dirai, chers amis, que le temps nous est compté. Alors, Jean-Claude Juncker serez-vous l'homme? Serez-vous l'homme d'une union, d'une véritable union fiscale? Parce qu'il n'y a pas de finances publiques soutenables sans dépenses sous contrôle, ni sans recettes soutenables. Lorsque mille milliards d'euros échappent chaque année au trésor public par la magie de la concurrence fiscale, de l'opacité et du blanchiment d'argent, clairement, la solidité de nos finances publiques est en jeu. Il n'y a pas d'avenir pour une monnaie unique sans solidarité financière à l'intérieur de cette zone monétaire.

Serez-vous l'homme d'une union sociale? D'une union sociale qui remplace le dogme de la concurrence entre nos systèmes de protection sociale et qui le remplace par une convergence de nos systèmes de protection sociale? Alors, commençons par la mise en place de salaires et de revenu minimum au travers de l'Union européenne et par supprimer définitivement cette initiative que beaucoup d'entre vous aiment bien ici et qui s'appelle REFIT, laquelle, sous couvert de implication et d'élimination de bureaucratie, vise à réduire nos standards sociaux et environnementaux, et tout cela sans traité américain.

Serez-vous l'homme d'une union de l'énergie qui soit autre chose qu'un syndicat d'achat de gaz, mais qui soit véritablement l'instrument d'une politique industrielle qui, par les renouvelables, l'efficacité énergétique et par la mise en réseau de nos réseaux de distribution de l'énergie fasse de l'Europe la championne du monde de l'écologisation de l'économie?

Serez-vous l'homme d'une Europe qui, enfin, parle d'une seule voix – et qui ne soit pas la risée de Vladimir Poutine par son action en Ukraine ou considérée comme quantité négligeable par toutes les parties et, malheureusement, elles sont nombreuses – aux multiples conflits du Moyen-Orient?

Je terminerai par la question qui me semble fondamentale: serez-vous l'homme d'une re-démocratisation non seulement des institutions européennes mais de l'Europe? Aujourd'hui c'est cela avant tout qui est mis en cause par nos concitoyens. Il s'agit de faire en sorte que nos parlements – non seulement le Parlement européen mais les parlements aux niveaux nationaux –, soient réellement impliqués dans la décision politique. Il s'agit que les interlocuteurs sociaux soient impliqués chaque fois qu'il s'agit de matières qui les concernent. Il s'agit aussi de faire en sorte que nos concitoyens soient de plus en plus directement impliqués. On a l'initiative citoyenne européenne, nous avons besoin d'une démocratie beaucoup plus participative. Il s'agit bien sûr de faire en sorte que les lobbys de toute sorte soient renvoyés à leur business, c'est-à-dire la défense de leurs intérêts particuliers. Il ne leur appartient pas d'écrire les lois.

Serez-vous cet homme-là? On aurait tendance, en vous écoutant, à le croire. Je suis sincère en disant cela. Je vous ai connu au sein de la commission des affaires économiques et monétaires; je vous ai suivi; nous n'avons pas exactement le même âge, mais on aurait tendance à vous croire. Mais nous ne pouvons pas oublier non plus d'abord qui sont ceux qui vous soutiennent aujourd'hui? Je dois constater que les trois principales familles politiques qui vous soutiennent aujourd'hui, en tout cas, qui vont vous soutenir, sont aussi les familles politiques qui sont au pouvoir en Europe depuis des décennies. S'ils avaient voulu faire autre chose, je pense que nous l'aurions déjà vu. Par ailleurs, je ne peux pas m'empêcher de faire le lien avec ce que j'ai entendu hier de Mario Draghi au sein de la commission des affaires économiques et monétaires. De sa part, je n'ai entendu qu'une chose: des réformes de structure, réduire les dépenses publiques, réduire les taxes, augmenter la flexibilité du marché du travail. Visiblement pour ce monsieur, les choses qui se sont passées le 25 mai n'ont aucune signification.

Pour conclure, je vous dirai que nous sommes partagés. Parce que pour beaucoup d'entre nous, le mécanisme qui vous a amené devant nous, aujourd'hui, est clairement un pas modeste mais réel en vue d'une Europe plus démocratique. Je me garderai bien – et là, Gabrielle Zimmer a raison – d'en faire la révolution démocratique qui va, par enchantement, faire de l'Europe une institution démocratique, mais c'est un pas dans cette direction. Et donc pour cela un certain nombre d'entre nous veulent vous soutenir. Mais c'est vrai qu'une autre partie importante de notre groupe n'a pas confiance, se pose des questions en voyant qui vous soutient aujourd'hui et se demande si vous serez capable de donner chair aux changements radicaux dont l'Europe a besoin.

Quoi qu'il en soit et quel que soit le résultat du vote, sachez, Monsieur Juncker, que chaque fois que votre Commission déposera devant cette Chambre des propositions qui répondent aux défis de notre temps, qui veulent faire de l'Europe à nouveau un espace de prospérité partagé, un espace de prospérité durable et un espace démocratique, nous serons à vos côtés.

(Applaudissements)

 
  
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  Nigel Farage, on behalf of the EFDD Group. – Mr President, if this is European democracy in action, as we have heard this morning, then I suggest we have a rethink. We are told that as a result of the European elections, Mr Juncker here is the nominee. Well I can tell you that absolutely nobody in the United Kingdom knew that when they voted in the European elections it had anything to do with the next nominee. The truth of it is that no voters in any of the countries actually realised what this process was. Mr Juncker’s name did not appear on any single ballot paper. The whole thing has been the most extraordinary stitch-up. The loser, Mr Schulz, gets the consolation prize of being an unprecedented second-term President in Parliament. It is all just a pretence that we are increasing democracy. Of course, I will be told ‘ah yes, but hang on a second, the European Parliament, the elected bit of the European institutions, did actually have a say and did decide whether Mr Juncker was to become Commission President or not’. Well, let us just have a think about the process we are about to engage in.

We are all going to be asked to vote – and we have got one candidate to vote for! It is like good old Soviet times, isn’t it? Surely, democracy means you get rather more of a choice than one. But far worse than that is that it is going to be a secret ballot. You really could not invent it, could you? Hard on the heels of European elections, our voters are not going to know how any of us have voted. I would say to you Mr Schulz, as President of the Parliament, that Parliament should not vote in secret. The whole point of being publicly-elected representatives is that we should be held accountable for our actions to our own voters. To be asked to vote in secret is a huge insult to voters.

(Applause)

I would have thought that after the huge advances in the Eurosceptic vote, there might have been a rethink somewhere in Brussels, but clearly that was not to be. Mr Cameron had a brief go and tried to oppose Mr Juncker’s candidacy, but he was busy succeeding with reshuffles in Britain and failing with reshuffles here, and Mrs Merkel of course crushed him because what the German Chancellor says goes in the modern Europe.

So what of our nominee? On the plus side, Mr Juncker, you are a sociable cove with a very much better sense of humour than most people I have met in Brussels, and there is no question that you are a political operator. You have even managed over the last couple of weeks, as you have gone round the political groups, to change the mood music a bit. You have said that you do not believe in a united states of Europe, and that you do not believe in a common European identity, but I have to say I did not believe a word of it.

Today you have proven that actually you are stuck back with the ideas of the old Europe. You talked about Mr Delors being a hero of yours. I can understand that from your perspective, but you also talked about Mr Mitterrand and Mr Kohl as being heroes of yours. I would have thought a wartime collaborator and somebody who left German politics under a huge cloud of a massive party-funding scandal should not be the kind of people that we should stand up as great models of virtue in modern Europe today.

You talked about the need for a common foreign policy and security policy. You talked about the need for a common energy policy. What is clear is that you are going to carry on with the process of the centralisation of powers, which is not surprising because for 20 years you have been a key player in this whole process, which frankly has treated democracy with deliberate contempt. I think the best example is your quote about the French referendum on the constitution where you said if it is a ‘yes’ we will say ‘on we go’, and if it is a ‘no’ we will say ‘we continue’. How is that for belief in democracy? Your dedication to the project is unchallengeable. You have said before that when it becomes serious, you have to lie. So in many ways you are the perfect candidate for a lot of people in this House and I have no doubt that you will get the nomination, but we are being asked to vote for the ultimate Brussels insider, somebody who has always operated with dark backroom deals and stitch-ups, and I have to say that our group overwhelmingly will vote ‘no’. We do not want business as usual. We want real change.

You said at the end of your speech that this is not the time for a revolution. I put it to you that there has already been a revolution. There has effectively been a coup d’état on nation state democracies without people realising, without people realising what was being done to them. After these elections, the Eurosceptic may not yet have a majority in this House, but please do not think we are over, because the vast majority of European people do not want a European state, do not want a European Commission to be the executive, do not want that flag and do not want that anthem. So, you will get elected and we will enjoy doing battle over the course of the next year or two.

(Applause)

 
  
 

(Unruhe im Saal)

Der Präsident. - Setzen Sie sich bitte hin. Das Wort hat jetzt die Kollegin Le Pen. Frau Le Pen, bitte reden Sie jetzt.

Herr Kollege, bitte nehmen Sie Platz. Sie haben nicht das Wort. Bitte nehmen Sie Platz! Sie haben nicht das Wort! Das Wort hat die Kollegin Le Pen. Bitte, Frau Le Pen.

Bitte, wenn Sie jetzt nicht aufhören, zu stören, dann muss ich Sie leider aus dem Saale weisen.

Herr Kollege! Ich fordere Sie jetzt zum letzten Mal auf... Bitte bringen Sie den Abgeordneten aus dem Saal. Bitte verlassen Sie jetzt den Saal. Herr Abgeordneter, Sie verlassen jetzt den Saal!

Okay. Bitte führen Sie den Abgeordneten aus dem Saal. Danke schön. Bitte, Herr Abgeordneter, verlassen Sie den Saal.

Herr Abgeordneter Papadakis, bitte verlassen Sie den Saal. Sie können hier nicht in dieser Art und Weise die Ordnung stören. Bitte gehen Sie. Sie können zur Abstimmung wieder hereinkommen, aber ich schließe Sie jetzt von der Sitzung aus.

(Der Präsident verweist den Abgeordneten Papadakis des Saales.)

 
  
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  Marine Le Pen (NI). - Monsieur le Président, donc le 25 mai dernier, le réveil des peuples européens a commencé de sortir le vieux continent de sa torpeur. Nombre de nations, en particulier la France que je représente dans cette Assemblée, ont choisi d'envoyer un message très clair.

(Mouvements divers)

Oui, ne vous en déplaise, mes chers compatriotes. Ils ont choisi d'envoyer un message très clair: "Non à l'Europe de Bruxelles. Non à la confiscation de la démocratie. Non à l'imbécillité des politiques récessives. Non au déclassement. Non à l'immigration massive organisée. Non à la dilution de nos identités. Oui à nos nations".

L'Union européenne est devenue un projet fou, un projet mortel, dont progressivement les peuples se détournent. Mais aussitôt les urnes dépouillées, les représentants d'une classe politique d'un autre âge arc-boutés sur la défense de leurs privilèges et obsédés par le maintien du système qu'ils défendent, prêts à toutes les compromissions – merci de nous en avoir donné encore aujourd'hui la preuve – pour défendre les intérêts qui ne sont pas ceux de nos peuples, affolés sans doute par le résultat des élections – on les comprend – ont choisi de tourner le dos au message démocratiquement lancé au printemps.

Les conservateurs et les socialistes – je ne parle pas des libéraux, ce sont les mercenaires –, une fois encore, selon leurs vieilles et détestables habitudes se sont immédiatement répartis les postes, niant tout du désir de changement et d'intégrité exprimé dans les urnes. Entre le PPE et le PSE, entre l'UMP et le PS – pour parler des partis français –, c'est l'habituel partage du gâteau. À toi le Parlement, à moi la Commission. Je ferai voter pour toi ici, tu feras voter pour moi là-bas. Et ne nous faites par croire que les peuples européens auraient, lors des élections européennes, choisi Jean-Claude Juncker plutôt que Martin Schulz à la tête de la Commission ou l'inverse, d'ailleurs. L'un comme l'autre sont dans les pays de l'Union européenne de parfaits inconnus qui ne représentent rien et n'incarnent rien!

(Applaudissements)

Monsieur Juncker, vous êtes arrivé à la tête d'une institution à laquelle les patriotes en France, mais aussi dans beaucoup d'autres pays de l'Union européenne, récusent toute légitimité. Vous n'êtes pas l'élu du peuple. Vous n'avez en aucune manière été choisi par le peuple français, ni par aucun autre d'ailleurs. Vous n'êtes donc en rien fondé à vouloir prétendre diriger la vie de nos concitoyens. Votre pouvoir immense et illégitime, vous le tiendrez de traités imposés aux peuples malgré leur vote et de lobbys financiers et commerciaux qui font le siège de votre institution pour la corrompre chaque jour davantage. Vous représentez donc dès cet instant l'archétype du déni de démocratie.

Monsieur Juncker, je me souviens d'une de vos déclarations, en décembre 1999 dans un célèbre journal allemand. Vous déclariez: "Nous prenons les décisions. Nous les mettons en pratique et nous attendons quelque temps pour voir ce qui se passe. S'il n'y a pas de hurlements et pas de révolte, la majorité ne comprenant pas ce qui a été décidé, nous continuons au fur et à mesure jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de retour possible." Quel aveu! Quel cynisme! Vous remplacez M. Barroso? Martin Schulz aurait pu prendre votre place. Peu importe. Ce sont de toute manière les mêmes orientations qui guideront l'action délétère de la Commission. C'est l'obsession de la fin de la nation. Une dangereuse utopie fédéraliste qui continuera de dominer. C'est la promesse pour les peuples d'Europe et, en particulier, pour le mien, le grand peuple français, de moins de démocratie, de plus de misère, d'inégalités et de dilution de notre identité nationale. Vous contribuerez, après M. Barroso, au malheur des peuples d'Europe. Vous avez d'ailleurs été mis à ce poste pour cela. Vous dirigiez un paradis fiscal, vous voici désormais gardien des enfers européistes. Félicitations, Monsieur Juncker!

(Applaudissements)

Belle promotion! Mais votre utopie fédéraliste, votre obsession de la fin des nations, nous la combattrons, Monsieur. Nous la combattrons ici et dans nos pays respectifs. Nous la combattrons avec d'autant plus d'énergie que nous mesurons chaque jour les progrès que nous réalisons dans nos nations. En France et dans d'autres pays aussi, les patriotes sont désormais les plus nombreux. Ils sont encouragés par leur résultat aux élections, scrutin après scrutin, et n'attendent plus qu'une chose: pouvoir envoyer votre Commission et toute cette technostructure européenne aux oubliettes de l'histoire.

En attendant, nous voterons contre vous. Sachez que nous serons nous, élus patriotes, les plus scrupuleux observateurs de vos méfaits, que nous dénoncerons auprès des peuples. J'avertirai sans relâche le peuple français des projets néfastes construits à Bruxelles. Vous êtes observés par les peuples, Monsieur Juncker. Vous êtes sous surveillance comme tous ceux qui, comme vous, représentez un système en déroute. Vous n'avez pas voulu admettre le résultat des urnes mais nous serons là avec tous les patriotes d'Europe pour vous le rappeler sans cesse!

(Mouvements divers)

 
  
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  Jean-Claude Juncker, candidat à la fonction de Président de la Commission. - Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, je voulais d'abord remercier tous ceux, à part quelques-uns, qui sont intervenus dans ce débat

(Mouvements divers)

J'ai écouté attentivement ce qui a été dit. Durant mon parcours politique déjà long, j'ai toujours été à l'écoute des parlements, y compris du Parlement européen, dont j'ai pratiqué les débats et les rencontres pendant de longues années.

Donc, merci à tous ceux qui sont intervenus. J'ai bien compris que si j'avais pris en compte tout le programme de chaque parti, l'approbation des différents groupes parlementaires aurait été plus grand, mais l'assentiment de l'Assemblée en tant que tel m'aurait fait défaut, ce qui a fait que j'ai voulu être – après avoir analysé les dires des uns et des autres –, aussi ménique que possible.

J'ai bien compris que votre Parlement votera à bulletin secret. Je comprends cela parce que M. Farage ne voudrait pas que ses électeurs découvrent qu'il ait voté pour moi.

(Rires)

Les bulletins à vote secret sont donc une démarche, une concession que vous faites à M. Farage. Je ne l'aurais pas faite.

Je remercie Mme Le Pen de ne pas voter pour moi. Je ne veux pas avoir l'assentiment de ceux qui rejettent, qui haïssent, qui excluent. Merci, Madame, de ne pas voter pour moi.

(Vifs applaudissements)

 
  
  

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162 GO)

 
  
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  Isabella Adinolfi (EFDD), per iscritto. Oggi il Parlamento ha eletto il nuovo Presidente della Commissione Jean-Claude Juncker, espressione della grande coalizione PPE, S&D e ALDE. Nel corso del suo intervento, Juncker ha affermato di voler rilanciare la crescita e la competitività mediante investimenti, rispettando, allo stesso tempo, i rigidi vincoli di bilancio imposti dal Patto di stabilità. Frasi contraddittorie e sibilline che si prestano a molteplici interpretazioni: da un lato si sbandiera, infatti, la flessibilità per far piacere ai socialisti, dall'altro si ribadisce la volontà di rispettare le severe regole budgetarie per rassicurare i popolari. Insomma, cambiare tutto per non cambiare nulla.

Juncker parla come un novello leader europeo, volendo lasciar intendere di non aver mai calcato la scena politica europea. Peccato però che siamo di fronte a un dinosauro della politica, Primo ministro di un paradiso fiscale quale il Lussemburgo per 18 anni di fila, nonché presidente dell'Eurogruppo dal 2005 al 2013, che per lungo tempo ha avallato e portato avanti le draconiane misure di austerità che hanno messo in ginocchio i cittadini europei e che ora, invece, afferma di voler combattere. A quale Juncker credere dunque? L'elezione di Juncker rappresenta solo un'opera di maquillage politico della grande coalizione per perpetrare lo status quo.

 
  
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  Gerard Batten (EFDD), in writing. The appointment of Mr Junker as the new President of the European Commission is drearily predictable. David Cameron objected to Mr Junker, but was supported by only one of the other EU Member State leaders. It was something of a mystery as to why Mr Cameron objected so strongly to Mr Junker in the first place, given that if he had not been selected for the job the alternative was Martin Schulz, who is just as big a champion of political and economic integration as Mr Junker. Mr Cameron was of course just playing to the gallery back home in the hope that his ʽpluckyʼ opposition to Mr Junker would win him some sympathy and give him a rise in the opinion polls. It did not work. It is obvious to everyone that the course the EU is embarked upon is to create a United States of Europe, and it does not actually matter very much who is President of the Commission because the project is bigger than the man or woman sitting in that chair. If the British people do not like it then their only solution is to demand that Britain leaves the European Union.

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. Pirmiausia norėčiau pabrėžti, jog viena iš didžiausių problemų daugelyje Europos Sąjungos valstybių yra nedeklaruojamas darbas. Nelegalus darbas daro neigiamą poveikį visos Europos ir atskirų šalių ekonomikai bei socialinės apsaugos sistemų saugumui, griauna socialinių išmokų ir visą viešųjų paslaugų finansavimo sistemą. Žmonės, priversti dirbti nelegaliai, savo darbo vietose yra nesaugūs, pažeidžiami ir patiria skurdą tiek dirbdami, tiek ir sulaukę vyresnio amžiaus.

Pirmininkaujanti Italija kovą su nedeklaruojamu darbu įvardino kaip svarbiausią priemonę užimtumui ir ekonomikos augimui Europoje skatinti. Ar Jūs nemanote, kad kovą su nedeklaruojamu darbu reikėtų paskelbti vienu iš ES strateginių prioritetų būsimajai kadencijai? Kokių konkrečių priemonių ir kada numato imtis Komisija, siekdama sustiprinti kovą su nelegaliu darbu ES? Antra, kaip manote, ar nereikėtų Europos Sąjungai solidariai prisiimti atsakomybės ir įsteigti specialų solidarumo mobilumo fondą, iš kurio būtų galima kompensuoti investuotas lėšas į emigravusių darbuotojų lavinimą ir profesinį rengimą toms šalims, tarp jų ir Lietuvai, iš kurių išvyko daugiausia darbuotojų? Ši problema yra labai aktuali, nes darbuotojų judėjimas vyksta tik viena kryptimi, t. y. vienos valstybės narės netenka daugumos savo darbuotojų, o į kitas jų atvyksta daug. Galiausiai, norėčiau Jūsų paklausti, ar planuojate skirti Komisijos narį, atsakingą už moterų teises ir lyčių lygybę, ir kaip ketinate spręsti lyčių balanso klausimą formuojant naujos sudėties Komisiją?

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (EFDD), per iscritto. La ricetta economica proposta dal Presidente Juncker non risponde alle reali esigenze delle popolazioni europee e non consente una ripresa sostenibile. Le politiche di austerità si sono dimostrate assolutamente inefficaci, soprattutto nel lungo periodo. L'Europa ha perso terreno commerciale nei confronti di altri grandi attori economici come gli Stati Uniti che invece hanno giustamente ribaltato la crisi iniettando liquidità nel sistema economico. L'Europa continua a strozzare i popoli con politiche economiche da suicidio che non permettono la crescita. Si continua a cercare una perfezione formale dei conti pubblici sacrificando i redditi delle famiglie meno abbienti. Infatti, sono proprio le categorie a reddito basso a subire i prelievi fiscali più pesanti tenendo a freno la crescita del PIL che riceverebbe una spinta enorme nel momento in cui si alleggerisse il pesante carico di tasse sui percettori di reddito basso. Numerosi economisti si sono schierati a favore di teorie elaborate da John Maynard Keynes e mi riferisco al "principio della domanda effettiva": il livello di produzione di una nazione, il suo reddito e di conseguenza l'occupazione sono determinati dalla domanda dei consumatori. Quando si riduce il reddito della maggior parte di essi, allora i paesi piombano in una spirale distruttiva.

 
  
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  Gilles Lebreton (NI), par écrit. Compromis ou souveraineté ? "Le principe de la démocratie, c'est le compromis". Cette déclaration du 15 juillet émane de M. Weber, représentant du PPE. Elle est radicalement fausse. Le vrai principe de la démocratie, c'est la souveraineté du peuple comme le rappelle l'article 2 de la Constitution française de 1958. Pour qu'il y ait souveraineté du peuple, et donc démocratie, encore faut-il qu'il y ait un "peuple", c'est-à-dire une nation voulant assumer une communauté de destin. Or ce n'est pas le cas de l'Union européenne, qui ne repose sur l'existence d'aucun peuple européen. M. Weber aurait donc mieux fait d'affirmer que "le principe de l'Union européenne, c'est le compromis". Car en l'absence de souveraineté du peuple, seul un système de compromis incessant peut sauver provisoirement une Union artificielle que les nations européennes finiront par congédier.

 
  
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  Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE), por escrito. Os grupos políticos europeus apresentaram os seus candidatos à presidência da Comissão Europeia, pretendendo assim aumentar a democraticidade do processo de decisão, aproximar eleitores dos eleitos e conferir maior credibilidade à causa pública. Face aos resultados eleitorais na sequência dos quais o PPE saiu vencedor, é com enorme satisfação que verifiquei a nomeação de Jean-Claude Juncker como futuro Presidente da Comissão Europeia. Entendo que o seu programa de trabalho focado no crescimento económico e na criação de emprego poderá levar a União Europeia a novos momentos de prosperidade e à criação de riqueza tão fundamental para melhorar a qualidade de vida dos 500 milhões de cidadãos europeus. Considero que é fundamental dar uma especial atenção às novas gerações e trabalhar ativamente para aumentar o emprego jovem, através de medidas concretas que fomentem a mobilidade laboral e permitam maior celeridade no reconhecimento de competências em todo o espaço europeu.

 
  
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  Tokia Saïfi (PPE), par écrit. Je soutiens la candidature de Jean-Claude Juncker au poste de Président de la Commission et me félicite de la tenue de cette élection aujourd'hui au Parlement européen. Jean-Claude Juncker présente un programme en adéquation avec la situation politique, économique et financière actuelle en Europe. La mise en place d’un plan d’investissements de 300 milliards d’euros pour lutter contre le chômage marquera les prochaines années et permettra à l'Union Européenne de renouer avec la croissance et l’emploi. Ces investissements porteront sur des projets d’infrastructures dans le haut débit, en matière de réseaux énergétiques et dans les infrastructures de transports, aboutissant ainsi à une réindustrialisation de l’Europe. De plus, le futur Président de la Commission européenne s'engage à lutter contre la fraude fiscale et le dumping social, tout en veillant à ce que les accords de libre-échange, et notamment le partenariat transatlantique, ne soient pas conclus à n’importe quel prix.

 
  
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  Jutta Steinruck (S&D), schriftlich. Mit Blick auf das Arbeitsprogramm der künftigen Kommission fällt zunächst positiv auf, dass die Freizügigkeit der Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer vom Prinzip des gleichen Lohns für gleiche Arbeit am gleichen Ort begleitet werden soll. Aber wir müssen hier einen Schritt weiter gehen: Der Lohn und die Arbeitsbedingungen müssen sich an höchsten sozialen Standards orientieren. Die Umsetzung der Entsenderichtlinie, wie sie vom künftigen Kommissionspräsidenten eingefordert wird, reicht dazu nicht. Die bestehende Richtlinie fördert Sozial- und Lohndumping in ganz Europa, das wissen alle, die sich damit ein wenig näher befasst haben. Wenn Sie nun davon sprechen, Sozialdumping habe in Europa keinen Platz, dann muss im Rahmen der Überarbeitung der Entsenderichtlinie klar gestellt werden: Wir brauchen effektive Prävention vor Entsendungen zum Lohndumping, wirksame Kontrollen und Sanktionen gegen Briefkastenfirmen, gegen jegliche Form von Sozialbetrug und gegen den missbräuchlichen Einsatz von Leiharbeit und Scheinselbstständigkeit. Wir wollen die Gleichstellung aller Beschäftigten – unabhängig von Herkunft und Beschäftigungsform, und dies auf hohem Niveau. Hier fordern wir ein deutliches Bekenntnis der künftigen Kommission. Aber auch viele andere Formen des Sozialdumpings über Firmenverlagerungen, über angebliche Praktika und Formen der Scheinselbständigkeit müssen von der neuen Kommission konsequent bekämpft werden.

 
  
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  Theodor Dumitru Stolojan (PPE), in writing. The Political Guidelines for the next European Commission presented by Mr Jean-Claude Juncker is a solid document. It is focused on the main challenges of the European Union. The political guidelines are good answers to these challenges for a new start of Europe. However, I cannot agree with Mr Juncker’s statement that ‘ .. no further enlargement will take place over the next five years.’ This statement is a wrong signal sent to countries like Montenegro, the Republic of Moldova and others which have a dream to join the European Union. I hope that the Republic of Moldova will fulfil the criteria to become at least a candidate country in this Parliamentary mandate.

 
  
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  Ana-Claudia Țapardel (S&D), în scris. Astăzi, Parlamentul European a votat pentru numirea lui Jean-Claude Juncker în funcția de Președinte al noii Comisii Europene. Este un moment important, deoarece, pentru prima dată în istoria UE, Parlamentul European a ales – și nu doar a aprobat – președintele Comisiei Europene, ca urmare a propunerii Consiliului European, conform regulilor stabilite de Tratatul de la Lisabona.

În calitate de reprezentant al Grupului Social-Democrat din PE, aș fi dorit să-mi pot exprima votul în favoarea unui președinte social-democrat al Comisiei Europene, însă votul de astăzi reprezintă rezultatul votului cetățenilor europeni și este dovada triumfului democrației parlamentare europene. De asemenea, trebuie menționat că acest vot nu a reprezentat un cec în alb pentru J. C. Juncker, ci a avut la bază o negociere serioasă a Grupului Social-Democrat din PE cu domnul J. C. Juncker, negociere în urma căreia, în programul viitorului președinte al CE, se regăsesc cele mai importante principii și politici social-democrate: crearea de noi locuri de muncă și reducerea șomajului în rândul tinerilor, susținerea principiului „pentru aceeași muncă, același salariu", stimularea investițiilor în infrastructură etc. În calitatea mea de deputat european, voi urmări cu atenție ca toate aceste politici și proiecte social-democrate să fie respectate de noul președinte al Comisiei Europene.

 
  
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  Indrek Tarand (Verts/ALE), kirjalikult. – On kiiduväärt, et härra Juncker on lubanud varjusurmast äratada ka ühise kaitse- ja julgeolekupoliitika, kuid enne seda tuleks resoluutselt lõpetada Pariisi relvakaubandus Moskvaga. On mõeldamatu, et ühe liikmesriigi relvatööstuse ekspordivajadus seatakse kõrgemale Läänemere ja Musta mere äärsete liikmesriikide julgeolekuvajadusest.

Ceterum censeo, prantslased kahetsevad veel kibedasti oma otsust müüa Mistrale agressioone armastavale autoritaarsele Venemaale.

 
  
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  Marco Valli (EFDD), per iscritto. Il destino dell'Europa unita con Juncker al timone della Commissione è fortemente a rischio. Serve un cambio radicale di rotta rispetto alle politiche di austerity e rigore, non la continuazione di una politica fallimentare, dove i popoli si ritrovano spolpati delle loro ricchezze, tradizioni e diritti in nome di un mercato avido troppo grande per fallire. Gli Stati devono essere in grado di reagire proponendo piani economici pluriennali basati sulla spesa pubblica in investimenti produttivi nell'economia reale. Per questo dobbiamo agire politicamente per allentare i vincoli di bilancio e per obbligare le banche a far circolare il denaro nelle tasche dei cittadini e non degli speculatori finanziari. Purtroppo le misure monetarie prese dalla BCE con i TLTRO non risolveranno la situazione. Il regolamento del 3 luglio sulle operazioni di rifinanziamento non mette obblighi efficaci su come dovranno essere prestati i soldi richiesti con questa erogazione di liquidità e le banche manterranno facilmente i benchmark stabiliti investendo una grandissima parte di questi miliardi nel circuito speculativo finanziario. Il non cambiamento delle politiche del rigore e la scarsa collaborazione delle banche private preannunciano un ulteriore degrado dei mercati nazionali interni, fallimenti, aumento della disoccupazione, povertà, tensione sociale fino alla molto probabile vittoria dei nazionalismi.

 
  
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  Udo Voigt (NI), schriftlich. Hiermit protestiere ich dagegen, dass bei der Aussprache zur Erklärung des Kandidaten für das Amt des Kommissionspräsidenten keine allgemeine Aussprache im „Catch-the-eye-Verfahren“ erlaubt wurde. Diese Vorgehensweise ist undemokratisch und trägt Züge eines bürgerfernen Neoabsolutismus der EU-Bürokratie. Ein solches Europa mag Ihr Wunsch-Europa sein, Herr Juncker, aber es ist nicht das Europa der Völker und Bürger. Ich kann gut nachvollziehen, warum das Präsidium an einer offenen Aussprache nicht interessiert ist: Herrn Junckers Vorstellungen zum Einwanderungsland Europa, zum Transatlantischen Freihandelsabkommen TTIP und zur NATO sollten nicht ausgiebig diskutiert werden. Die Abgeordneten dieses Hauses wurden so zum „Stimmvieh“ ohne jede Mitsprachemöglichkeit degradiert. Aber: Sitzen bleiben, Maul halten und abstimmen – das kann nicht die Tätigkeit eines Abgeordneten sein. Herr Juncker, Ich widerspreche deshalb Ihren gestern Nacht verschickten Leitlinien für das künftige Europa. Ich will keinen Bundesstaat Europa mit der Einheitswährung Euro, ich will kein Freihandelsabkommen mit den USA, ich will nicht immer mehr Zentralisierung und Souveränitätsverlust! Ich will auch nicht, dass mein Land Deutschland und die übrigen Länder Europas zum Kontinent einer forcierten Masseneinwanderung werden, die unseren Erdteil nur ins Verderben stürzen kann. Herr Juncker, ich versichere Ihnen: Im Interesse der Völker Europas und ihrer Zukunft habe ich Sie heute nicht gewählt.

 
  
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  Ελισσάβετ Βόζεμπεργκ (PPE), γραπτώς. Αξιότιμε κύριε Juncker, στις προτεραιότητές σας αναφέρεστε εκτενώς σε πέντε πυλώνες για την μεταναστευτική πολιτική της ΕΕ. Δεδομένου ότι η πρόληψη και αντιμετώπιση της παράνομης μετανάστευσης θα συμβάλει στην αποτροπή της απώλειας της ζωής μεταναστών, -σε τραγωδίες που εκτυλίσσονται καθημερινά στη θάλασσα της μεσογείου και του Αιγαίου,- καθώς και ότι η ενίσχυση των πολιτικών μετανάστευσης θα πρέπει να αποτελεί αναπόσπαστο μέρος των εξωτερικών και αναπτυξιακών πολιτικών της Ένωσης, θα ήθελα να σας θέσω το ακόλουθο ερώτημα. Με βάση τη συνολική προσέγγιση της μετανάστευσης και της κινητικότητας και εφαρμόζοντας την αρχή “περισσότερα κίνητρα για περισσότερα αποτελέσματα” σκοπεύετε να εξετάσετε το ενδεχόμενο επαναπροσδιορισμού της χρηματοδοτικής πολιτικής, ιδιαίτερα για τα κράτη μέλη του Νότου, που αποτελούν και τα σύνορα της Ευρώπης; Είναι γνωστό ότι οι χώρες αυτές, όπως η Ελλάδα και η Ιταλία, δέχονται έντονες μεταναστευτικές πιέσεις με συνέπεια να αδυνατούν να αντεπεξέλθουν αποτελεσματικά στα νέα δεδομένα στον τομέα της διαχείρισης των μεταναστευτικών ροών. Διότι, η μετανάστευση είναι βεβαίως θέμα πανευρωπαϊκό αλλά αφορά ως πρόβλημα πολύ περισσότερο τις χώρες της Ανατολικής Μεσογείου.

 
  
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  Iuliu Winkler (PPE), în scris. Încă din primăvară, am spus că 2014 trebuie să fie anul unui nou început pentru Europa. Campania electorală ne-a arătat că avem nevoie de un nou start. Președintele CE, împreună cu echipa sa, trebuie să recâștige încrederea cetățenilor în ideea construcției europene. Metoda comunitară este calea. Numai colaborând strâns și mai sincer cu PE se poate realiza acest obiectiv.

Din multele priorități pe care, azi, Jean-Claude Juncker le-a prezentat, trei le consider stringente: reindustrializarea, investițiile în infrastructură și locurile de muncă pentru tineri. Orice program politic este valoros în măsura îndeplinirii lui. Nu ne putem permite să așteptăm cinci ani pentru ca, după aceea, să avem doar un succes parțial și să spunem, așa cum s-a întâmplat în cazul Agendei Lisabona, că trebuie să reevaluăm obiectivele.

Cred că momentul esențial al noului mandat va fi finalul anului 2016, când va avea loc evaluarea CFM. Decizia de a diminua, pentru prima dată în istoria UE, valoarea CFM a fost greșită. Sper că următorii doi ani din noul mandat, printr-o colaborare strânsă între Comisie și PE, vor aduce reevaluarea CFM pentru a da instituțiilor UE puterea ca, împreună cu statele membre, să creeze locuri de muncă și să asigure o creștere sustenabilă.

 
  
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  Marco Zanni (EFDD), per iscritto. Oggi abbiamo ascoltato in quest'Aula il discorso del candidato designato (nominato) alla guida della Commissione europea, Jean-Claude Juncker. Una scelta decisa a tavolino dagli accordi politici tra Popolari e Socialisti, che hanno deciso di continuare a spartirsi il potere a loro piacimento.

È infatti vero che Juncker era il candidato proposto dal Partito popolare europeo, maggiore espressione politica uscita dalle urne le scorso 25 maggio. Tuttavia, la sua nomina è stata decisa e formalizzata solo dopo un accordo ben preciso con i Socialisti, ai quali veniva confermata la Presidenza del Parlamento europeo nella figura inossidabile di Martin Schulz. La garanzia di questo accordo sarà la continuazione delle politiche intraprese negli ultimi anni, che hanno mostrato chiaramente tutte le loro criticità e i loro fallimenti, ma che a Bruxelles e Strasburgo fanno finta di non vedere. Qua abbiamo di fronte mestieranti della politica europea, gente che ha avuto ruoli chiave in questi anni. I risultati sono sotto gli occhi di tutti, eppure si continua a perseverare nell'errore. A me piace giudicare le persone per il loro operato, quindi magari Juncker sarà un ottimo Presidente della Commissione europea. Io glielo auguro, per il bene di tutti, ma non ne sono particolarmente convinto.

 
  
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  Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. Os cidadãos europeus precisam de um sinal de mudança. Não são necessários mais belos discursos. As palavras já não chegam para mudar a dinâmica de desmotivação e dissolução que arrisca contaminar a União Europeia. Esta eleição tem que ser o resultado de compromissos claros: compromissos de investimento, de gestão inteligente dos fluxos migratórios, de coesão territorial, de inovação, de aposta na nova indústria e de aposta estratégica nas energias limpas. O programa da Comissão para o próximo mandato é ele próprio um compromisso, mas em que fica clara a matriz da visão social-democrata para a Europa. Importa que esta matriz seja objeto de uma vigilância permanente por parte do Parlamento Europeu, que haja uma sensibilização dos Governos liderados pelos socialistas para que promovam a sua multiplicação no plano nacional e que a cooperação ativa Parlamento / Comissão, que viabilizará, como espero, esta eleição, tenha continuidade dinâmica ao longo do mandato. Estamos perante uma nova partida no processo de desenvolvimento do projeto europeu, uma nova partida que retoma num quadro de modernidade a convergência entre a democracia-cristã e a social-democracia. É em nome dessa nova aliança progressista que votarei em Juncker para Presidente da Comissão Europeia.

 
  
 

(Die Sitzung wird um 12.15 Uhr unterbrochen und um 12.25 Uhr mit der Wahl des Kommissionspräsidenten wieder aufgenommen.)

 
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