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Verbatim report of proceedings
Monday, 24 November 2014 - Strasbourg Revised edition

15. Motion of censure on the Commission (debate)
Video of the speeches
PV
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  Der Präsident. - Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über den Misstrauensantrag gegen die Kommission (2014/2197(INS)).

Ich begrüße zunächst die Kommission, die – wenn ich das richtig sehen kann – mit Ausnahme von Herrn Oettinger vollständig angetreten ist, was natürlich dem Anlass auch angemessen ist. Zur Begründung hat zunächst das Wort für die Antragsteller der Herr Abgeordnete Zanni.

 
  
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  Marco Zanni, Autore. - Signor Presidente, onorevoli colleghi, negli scorsi giorni, leggendo i commenti e le dichiarazioni di molti colleghi, mi sembrava di capire che fossero tutti molto irritati per questa situazione imbarazzante che riguarda il neoeletto Presidente Juncker. Mi aspetterei quindi un ampio e incondizionato sostegno a questa mozione. Ma purtroppo so che la situazione sarà diversa perché quest'Aula ha dimostrato negli anni di essere il tempio dell'ipocrisia europea.

Permettetemi di fare una rapida rassegna partendo dai compagni del GUE, che forse non si sono accorti che abbiamo da poco festeggiato i 25 anni dalla caduta del muro di Berlino e che forse sarebbe il caso di collaborare anche con coloro che ritengono impresentabili, in virtù di una loro presunta superiorità morale. Sia ben chiaro che non accettiamo lezioni di democrazia da nessuno, perché abbiamo visto in questi mesi quale sia qua dentro il concetto di democrazia, che per noi è ben diverso e ne siamo orgogliosi.

Ai colleghi dei verdi vorrei dire che è arrivato il momento di scegliere da che parte stare, o assieme alla grande coalizione che governa l'Europa, oppure assieme a noi per cambiarla. Bisogna decidere, non si può continuare ad avere il piede in due scarpe.

Una scelta chiara è stata fatta dai liberali che dopo la batosta elettorale delle europee sono ormai completamente asserviti a popolari e socialisti. Da loro però, per tradizione fortemente europeisti, mi aspetterei un moto d'orgoglio, poiché Juncker ha dimostrato di rappresentare l'antitesi agli ideali europei.

Ma vorrei soffermarmi un attimo sui colleghi socialisti e sul loro Presidente Pittella, che aveva dichiarato nei giorni scorsi di voler spiegazioni da Juncker o lo avrebbe sfiduciato. Le chiedo: è soddisfatto delle non risposte date da Juncker? Come può credere che farà quanto teoricamente promesso se, nei fatti, si è comportato sempre in maniera contraria?

Presidente Pittella, lei si è domandato se Juncker stesse dalla parte dei cittadini o degli evasori fiscali. Sappiamo tutti chiaramente da che parte sta Juncker e di certo non è quella dei cittadini europei, cui da primo ministro del granducato ha sottratto miliardi di potenziali risorse per metterli nelle tasche delle multinazionali. Trovo sia paradossale che a difendere gli interessi dei cittadini europei e la stessa dignità dell'Europa siamo rimasti solo noi, quelli che voi chiamate euroscettici. Voi avete a cuore e difendete solo gli interessi degli amici di Juncker, ovvero delle grandi multinazionali dei capitali e dei poteri forti.

Presidente Juncker, lei è l'immagine peggiore di questa Europa. Alla guida dell'Eurogruppo ha sostenuto tutte le politiche fallimentari europee e nello stesso tempo in cui affamavate la Grecia, lei sottraeva miliardi ai partner europei attraverso accordi con i grandi colossi internazionali. Se lei avesse un briciolo di dignità se ne dovrebbe andare. Lei ha dimostrato di non avere la credibilità per rappresentare gli europei. Con questa mozione possiamo dare quel forte segnale di cambiamento che serve all'Europa. Stiamo dando a tutti voi la possibilità di dimostrare che questo Parlamento, unica istituzione legittimata dal popolo, tutela gli interessi dei cittadini e non delle multinazionali e delle banche, dei poteri forti.

 
  
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  Jean-Claude Juncker, Mitglied der Kommission. - Herr Präsident, meine sehr verehrten Damen und Herren! Zuerst möchte ich mich dafür entschuldigen, dass ich dieser Debatte nicht von Anfang an beiwohnen konnte. Das ist kein Zeichen der Unhöflichkeit, sondern ein Zeichen unbewältigter Verkehrsströme zwischen Saverne und Straßburg. Ich bitte, das vielmals zu entschuldigen.

Zu dem Misstrauensantrag der Kollegen selbst möchte ich sagen, dass ich mich in Brüssel anlässlich des letzten Plenums des Europäischen Parlaments uneingeladen dem Parlament gestellt habe und die notwendigen Erklärungen abgegeben habe. Nun kann man parlamentarische Debatten als die Vervielfältigung und Wiederholung derselben verstehen. Aber das, was ich am 13. November in Brüssel zum Ausdruck gebracht habe, entspricht genau meiner Einschätzung der Lage.

J'ai attiré l'attention de tous mes collègues, ici rassemblés, sur le fait que, de mon point de vue, l'interaction entre des dispositions légales nationales divergentes entraîne et entraînait une situation susceptible de conduire, dans des cas extrêmes, à une sous-imposition des sociétés européennes et tierces qui devra être évitée à l'avenir et qui ne reflète aucunement ce que j'appellerai le consensus éthique et moral qui est de convenance. Le problème n'est pas seulement luxembourgeois mais plus œcuménique, européen, puisque les décisions fiscales anticipées s'appliquent dans vingt-deux pays de l'Union européenne. C'est la raison pour laquelle j'ai proposé un certain nombre de changements de comportements que nous devrons adopter.

Pendant la campagne électorale, lors de mon discours d'investiture le 15 juillet et lors du discours d'investiture de la Commission en octobre, j'ai plaidé pour la mise en place d'un système qui sera caractérisé par une assiette commune en Europe pour ce qui est de la fiscalité des entreprises. J'ai ajouté que j'étais en faveur de la taxe sur les transactions financières, qui n'est plus une matière relevant de la Commission puisque nous sommes engagés dans un processus de coopération renforcée des États membres concernés. J'ai plaidé pour la mise en place d'un système d'échange automatique en matière de décisions fiscales anticipées entre les États membres de l'Union européenne. Au nom de l'Europe, j'ai défendu ce dossier lors du G20, à Brisbane, en Australie, et j'ai été appuyé dans ma démarche par les chefs d'État ou de gouvernement de la France, de la République fédérale d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie et par le Secrétaire général de l'OCDE. En dépit de ce renfort massif, j'ai dû constater que le G20 n'a pas été à même de mentionner dans ses conclusions la référence nécessaire à l'échange automatique des informations, se satisfaisant d'une phrase générale sur la transparence en matière de décisions fiscales anticipées. Tous les Européens m'ont appuyé cependant, à moins que ceux qui ne se sont pas exprimés soient soupçonnés de nourrir des intentions différentes.

Je voudrais vous rappeler que, lorsque j'étais président de l'Union européenne, en 2005, président du Conseil européen et président du Conseil ECOFIN, j'avais proposé à mes collègues du Conseil ECOFIN la mise en place d'un comité fiscal de même rang que le comité économique et financier pour que nous soyons mieux à même, à un niveau élevé, de suivre l'application des conclusions du groupe de bonne conduite et du code de bonne conduite que nous avions adopté sous ma présidence en 1997. Tout cela n'a pas abouti. J'inviterai le Conseil, la présidence italienne, à proposer de nouveau au Conseil ECOFIN et au Conseil européen la mise en place d'un comité fiscal qui aura un rang aussi élevé que le comité économique et financier qui, en règle générale, prépare les décisions et les réunions du Conseil ECOFIN.

Quant à la motion de censure qui nous est présentée aujourd'hui, elle trouve toute sa place dans les règles internes de cette Assemblée. J'aurais préféré qu'elle soit introduite en temps utile, en novembre lorsque je me suis exprimé pour la première fois devant cette Assemblée après ma décision. En voyant l'identité des signataires de cette motion de censure, je m'interroge sur le sens profond de celle-ci. Je crois que je dois répondre aux questions qui me seront posées chaque fois que votre Assemblée le demandera mais j'ai l'impression que l'intention des auteurs de cette motion n'est pas celle dont ils se font l'écho puisqu'ils devraient savoir que je ne suis pas l'ami du grand capital. Je redis que le mouvement d'hilarité dans les étages supérieurs des multinationales européennes fut grand lorsque j'ai été accusé de cette amitié.

Je veux ajouter quelques mots. Les motions de censure s'adressent à l'ensemble de la Commission et j'ai l'impression que je suis le seul à être interrogé. Le 15 juillet, j'avais dit ici que si jamais le Parlement européen retirait sa confiance à un membre de la Commission, celui-ci serait invité par le président de la Commission à démissionner. Laissez tranquilles les autres commissaires. Si vous voulez que je parte, dites-le! Et je partirai!

 
  
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  Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, Herr Kommissionspräsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! In der Sache hatten wir im letzten Plenum in Brüssel eine ausführliche Diskussion. Jean-Claude Juncker hat dabei Vorschläge auf den Tisch gelegt, wie wir die Fragen der Steuergerechtigkeit in Europa in den Griff kriegen. Meine Fraktion will Steuergerechtigkeit, wir wollen beenden, dass Großkonzerne sich von ihrer Steuerlast zurückziehen und herausmogeln können. Wir wollen aber auch, dass wir vorankommen. Deswegen brauchen wir eine Kommission, die Vorschläge auf den Tisch legt und Initiativen startet. Das hat Jean-Claude Juncker getan, das hat die Kommission vor, und dabei hat sie unsere volle Unterstützung. Die EVP-Fraktion wird am Donnerstag die Motion ablehnen.

Übrigens möchte ich darauf hinweisen, dass die gesamte Kommission präsent ist – ein starkes Zeichen der Geschlossenheit und ein Zeichen, dass die Herren und Damen, die wir vor vier Wochen gewählt haben, arbeiten wollen. Sie wollen an die Arbeit gehen, und wir wollen sie dabei unterstützen.

(Beifall)

Farage, Le Pen und andere, die unterschrieben haben, werden sich vielleicht freuen, dass sie jetzt wieder ein paar Minuten Medienaufmerksamkeit genießen. Übrigens unterstreicht das nur, dass alle Abgeordneten – auch die Rechten – hier im Haus die gleichen Rechte haben. Wenn Anträge gestellt werden, werden sie diskutiert, und es wird auch darüber abgestimmt. Allerdings haben unsere Rechten leider Gottes deshalb so selten Aufmerksamkeit, weil sie nie konstruktiv arbeiten, sondern immer bei den Destruktiven dabei sind.

(Beifall)

Ehrlich gesagt, geht mir bei der Diskussion heute durch den Kopf, dass der Sachverhalt, über den wir reden, eigentlich die ideale Welt der Frau Le Pen und des Herrn Farage ist. Wir reden nämlich über Steuerfragen. Bei Steuerfragen hat nämlich kein EU-Kommissionsbeamter formal etwas zu entscheiden, da hat kein Europaparlamentarier formal etwas zu entscheiden, da haben nicht böse Bürokraten in Brüssel formal zu entscheiden, sondern Steuerrecht ist in der Hand der Mitgliedstaaten, von souveränen, eigenständigen Mitgliedstaaten, so wie es ja das Idealbild der Kollegen auf der rechten Seite ist. Ich stelle mir ganz praktisch die Frage: Warum gelingt es in dieser idealen Welt, in der Herr Farage und Frau Le Pen leben, eigentlich nicht, dieses Steuerproblem zu lösen? Liebe Kolleginnen und Kollegen: Das Europa, das Sie im Kopf haben, ist schuld daran, dass die Konzerne sich das herausnehmen können, das Farage-Europa ist schuld daran, dass diese Konzerne heute keine Steuern zahlen, weil die Mitgliedstaaten nicht in der Lage sind, das Problem zu lösen!

(Beifall)

Weil wir heute ja über die Initiatoren reden, über die EFDD-Fraktion, lohnt schon einmal einen Blick auf diese Fraktion. Herr Zanni von den Grillo-Leuten hat diese Initiative heute vorgestellt. Sie sprechen davon: „Wir sind Europa!“ Ich frage mich da auch immer: Wer ist denn „Wir“? Ich schaue mir zum Beispiel die EFDD-Fraktion an: Da sagen die Grillo-Leute: „Wir brauchen mehr Solidarität bei der Zuwanderung.“ Farage läuft in Großbritannien herum und sagt: „Ich schmeiße sogar die Rumänen aus Großbritannien raus.“ Da gibt es Rumänen und Polen in Ihrer Fraktion, die sagen: „Wir brauchen gleiche Rechte wie die Gründerväter der EU im Westen Europas“, und gleichzeitig erleben wir, dass Le Pen sagt: „Ich will keine Solidarität in diesem Europa, auf diesem Kontinent.“

Wir haben in Ihrer Fraktion, Herr Zanni, viele Kollegen, die mit Feindbildern arbeiten, gegen Ausländer, gegen Flüchtlinge, gegen Minderheiten, gegen Juden. Da haben wir viele, die mit diesen Bildern arbeiten, und Sie stellen sich hier hin und sagen, dass sie das neue Europa darstellen. Liebe Kolleginnen und Kollegen, Ihr seid nicht das neue Europa, Ihr seid das alte Europa!

(Tumult)

(Beifall)

Herr Präsident! Ich freue mich auf Donnerstag und auf die Abstimmung, weil wir nicht darüber abstimmen, ob die Kommission weiterarbeiten kann oder nicht. Ich will, dass sie arbeiten kann, und dafür wird es eine große Mehrheit geben. Wir stimmen am Donnerstag darüber ab, ob wir den Rechtspopulisten und den Rechtsradikalen einen Erfolg gönnen oder nicht. Ich will diesen Erfolg für die Rechtsradikalen in diesem Haus nicht!

(Beifall)

 
  
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  Gianni Pittella, a nome del gruppo S&D. Signor Presidente, onorevoli colleghi, trovo un po' surreale che l'illustrazione di una mozione di censura, invece di spiegare le ragioni della censura, sia una somma di insulti a gruppi politici e a singoli parlamentari, che hanno un solo difetto, quello di avere la testa di ragionare autonomamente, di voler decidere cosa vogliono fare su una mozione di censura in relazione alle cose concrete che vengono proposte.

Io di solito non rispondo agli insulti, perché c'è una vecchia massima che dice: "Chi sputa all'aria, in testa è colto", ma c'è una cosa che merita una risposta ed è l'accusa a quest'Aula. Vedete, qui ci sono centinaia di colleghi e di colleghe che spesso dissentono tra di loro, ma hanno sempre difeso ed esaltato la dignità e il prestigio del Parlamento europeo. Il Parlamento europeo è l'unica istituzione sovranazionale eletta direttamente dai cittadini e noi siamo qui in rappresentanza di milioni di cittadini.

(in risposta all'aggressione verbale condotta a microfono spento dall'on. Agea) Lei dovrebbe essere educata innanzitutto, perché la prima regola è l'educazione. Io non ho risposto al collega quando ha attaccato il mio gruppo e la mia persona. E lei è una scostumata!

Con il voto di sfiducia di oggi il Parlamento europeo potrebbe suo malgrado entrare nella storia: non credo sia infatti mai successo che un esecutivo venga sfiduciato 24 giorni dopo essersi insediato. Vediamo cosa succederebbe se mandassimo a casa tutti i Commissari. Il piano di investimento di 300 miliardi che sarà annunciato tra due giorni salterebbe. Cancelleremmo così l'ultima chance per l'Europa di creare lavoro e di combattere la crisi. Ricomincerebbero estenuanti trattative tra gli Stati membri per nominare la nuova Commissione. Mesi verrebbero impiegati per formare un nuovo collegio e intanto l'economia e la società europea collasserebbero. In assenza di risposte, la disoccupazione esploderebbe. Il nostro continente sprofonderebbe nella deflazione, forse è questo quello che volete? Forse è proprio questo lo status quo, il pantano, la mancanza di risposte che voi volete? Noi non ci stiamo!

Caro Presidente, cari Commissari, quello che oggi dovete temere è la mozione di sfiducia dei cittadini. Se non facciamo nulla contro la crisi, saremo spazzati via tutti quanti! E quindi io vi dico: al lavoro! Al lavoro, per lanciare il piano di investimenti! Al lavoro, per combattere l'elusione e l'evasione fiscale!

Le pratiche di quelle multinazionali che eludono ed evadono le tasse con la complicità di troppi governi sono gravissime. Su questo, Presidente, l'abbiamo interpellata due settimane fa e lei ci ha garantito che tutto sarà fatto per armonizzare i nostri sistemi fiscali e ci ha convinto sul piano dei contenuti. Noi non le abbiamo dato un'attestazione fideistica. Noi le abbiamo dato un'attestazione e una fiducia fondate sul merito delle sue proposte e vigileremo su questo.

Non ci svegliamo ora! Non abbiamo dovuto aspettare qualche titolo di giornale per denunciare le dubbie pratiche in materia fiscale di multinazionali e di governi. Il Parlamento ha lavorato. Ho ricordato le proposte contenute in una relazione del Parlamento europeo approvata nella scorsa legislatura: proposte concrete che noi riprenderemo e affideremo al lavoro saggio della commissione economica del Parlamento europeo. Questo è il modo serio per combattere una piaga grande come quella dell'elusione e dell'evasione fiscale. Ma questo è anche il modo serio per far andare avanti un governo, una Commissione e un Presidente europeo, perché lavorino nell'interesse dei nostri concittadini.

 
  
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  Ryszard Antoni Legutko, on behalf of the ECR Group. – Mr President, I will not be speaking about the personal virtues or vices of the authors of this motion because I do not know the authors of this motion or their intentions. I am not interested in that. What I will be speaking about is the Juncker problem. There is such a thing as the Juncker problem.

President Juncker, let us admit that you did not make a good start. Moreover, I am not quite satisfied with what you said last time, and I am not utterly convinced by what you said today. If you will pardon the expression, I did not have the feeling that you have any pangs of conscience at all. It is a rare thing in politicians, but sometimes it is quite possible.

But one thing must be clear enough. We really need full information about the special tax agreements and all the possible ramifications. When I said we need it, I meant ‘we’ meaning the European peoples – the peoples of Europe against whom these agreements were directed, including my own country, which lost several billions of euros as a result of the unethical ingenuity of the leaders of Luxembourg. That is not a minor issue. When I say ‘we’, I also mean the MEPs, the majority of whom voted for you not long ago. It is also good for you, President Juncker. You need it yourself because, whatever you do as President of the Commission, the shadow of this scandal will follow you with your name attached to it until the matter is settled once and for all.

Who should do the investigating and the explaining? Of course, primarily the authorities of Luxembourg and independent international bodies, and forums such as the OECD. But I must say that I feel somewhat uneasy about the Commission with you, President Juncker, at its helm investigating the case. I do not know about you, but I personally feel deeply attached to the old Roman principle nemo iudex in causa sua: no one is to be a judge in his own case. I believe the old Roman principle is sacred, and we cannot violate it unless we want to make a laughing stock of ourselves. It is utterly unacceptable to seize this opportunity to go ahead with the plan for tax harmonisation – not now, if ever at all, not under this pretext, not in the state the EU is in now, and certainly not with the Commission under your leadership.

(Applause)

 
  
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  Guy Verhofstadt, on behalf of the ALDE Group. – Mr President, personally I think that we should not waste too many words on this motion. Why? Because I think that everybody can feel, and even the spokesmen of the ECR can feel, that it is nothing more than a little game played by the two groups – the EFDD of Mr Farage and the group of Ms Le Pen (NI). I understand this game; it is a game that is normal in politics, I should say, based on what I call a perverted logic. The logic of this motion is perverted because what they want is that we should make a judgement on ‘Lux Leaks’ before the investigations by the Commission and by Parliament; and that is not serious at all.

To come forward now with a motion at a time when we are asking the Commission to look into the matter and when we are actually about to set up a parliamentary committee - what is this nonsense, to start with a motion of censure before we have even started to investigate? For me, the only interesting thing about this motion is not its content; it is the fact that, finally, Mr Farage and Ms Le Pen are now finally outing their hidden relationship. That is the most important thing about this motion: their hidden relationship; the fact that they are actually following the same populist strategy, contrary to what Mr Farage said to his voters in Britain. Indeed it is proof of the fact that UKIP is hideous, racist, xenophobic and islamophobic. Those are not my words; they are the words of the founder of UKIP, Mr Alan Sked himself.

So, in my opinion, your group – and I say that to Mr Zanni – is in fact not at all interested in clarifying or resolving international tax avoidance; and I find it very strange that Mr Zanni is pointing the finger at us. Put your own house in order, Mr Zanni, because one of the big specialists in all this is Mr Farage. It is he who has an off-shore tax team in the Isle of Man. So put your own house in order. I should in fact say the same thing to Ms Le Pen, because in a few minutes we shall have the fury of Ms Le Pen coming over this House again. In fact, she borrows money from dodgy Russian banks to finance her political actions. Nobody else does that. So I believe that in reality – and Mr Weber has already indicated that he has said really true things – she and you, Mr Farage, are against Europe, and it is not in this way that we shall have more European cooperation. My conclusion is very simple: let us get back to work and let us vote against this stupid motion.

(Applause)

 
  
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  William (The Earl of) Dartmouth (EFDD). - Mr President, do you think that disgraceful speech enhances the credibility of this Parliament, or not?

 
  
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  Gabriele Zimmer, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, verehrte Kolleginnen und Kollegen, sehr geehrter Herr Juncker! Unsere Kritik an Ihnen bleibt bestehen, und wir haben diese Kritik bereits während der ersten gemeinsamen Anhörung, als Sie sich in unserer Fraktion vorgestellt haben, geäußert. Wir haben damals schon darauf hingewiesen, wie problematisch es – angesichts des Vorwurfs, dass Luxemburg ein Steuerparadies ist, dass dort Unternehmenssteuern hinterzogen werden –, aus unserer Sicht ist, hier mit dem Ziel anzutreten, genau diese Steuerschlupflöcher schließen zu wollen und für faire Besteuerung innerhalb der Europäischen Union sorgen zu wollen.

Als die Dokumente bekannt geworden sind – und da ging es ja nur um die Dokumente von Unternehmen, die sich mit PricewaterhouseCoopers zusammengetan haben, also von denen beraten ließen, das sind immerhin 340 Unternehmen gewesen, 340 Unternehmen, für die es in Luxemburg 548 sogenannte rulings gegeben hat – danach haben wir sofort gesagt: Wir müssen hier im Europäischen Parlament eine Debatte eröffnen, die klar macht, dass Veränderung, der Weg nach vorn, hin zu mehr Solidarität, zu einer Finanzierung, die tatsächlich für eine solidarische europäische Integration genutzt wird, und hier auch Glaubwürdigkeit in der Europäischen Union vorn stehen müssen. Und wir haben Sie gefragt, wie Sie dazu stehen.

Und ich kann für meine Fraktion nur sagen: Wir waren auch von Ihrer Rede vor zehn Tagen in Brüssel enttäuscht! Wir hatten klarere Worte erwartet. Wir hatten erwartet, dass Sie verstehen, dass es nicht einfach nur um eine Kritik an Ihnen als Person geht, sondern dass es die Kritik an einem System ist, das inzwischen Ihren Namen trägt. Das System Juncker. Das ist doch das Problem, um das es hier geht! Es geht nicht einfach um Sie! Es geht darum – und Sie haben das in einem Nebensatz gesagt –, dass inzwischen 22 Staaten der Europäischen Union genau dieses System in unterschiedlicher Ausführung und Ausgestaltung selber praktizieren. Sie haben Verhofstadt gefragt, Sie haben ihn an seine Rolle erinnert. Das haben Sie sicher nicht zu Unrecht getan. Aber das, worum es geht, wenn wirklich Glaubwürdigkeit erreicht werden soll, wäre ein ganz klares Bekenntnis zu Ihrer Verantwortung. Sie haben versucht zu erklären, dass Sie als Kommissionspräsident nicht dafür stehen, was Luxemburg betrifft. Und das geht nicht! Das geht absolut nicht, das nehmen wir Ihnen nicht ab!

Wir haben aus diesem Grund damals ebenfalls einen Antrag gestellt, eine motion of censure. Leider haben wir dafür nicht die Unterschriften bekommen, weil wir von Anfang an klar gesagt haben: Wir wollen aus dem Lager der Rechten, der rechtsextremen Nationalisten keine Stimmen haben. Denn das Europa, das diese Abgeordneten wollen, ist ein anderes Europa. Ich komme auf den Einreicher des Antrags von vorhin zu sprechen. Sie haben dazu aufgerufen, gemeinsam mit Ihnen die Europäische Union zu verändern. Sie haben aber nicht gesagt, wohin diese Veränderung gehen soll. Ich glaube, das ist der entscheidende Punkt. Das ist der Punkt, der unseren Antrag von dem unterschieden hat, was Teile von Ihnen wollen. Und wer zusammen mit Herrn Farage und mit Marine Le Pen auf einen Antrag geht, kann und darf sich nicht darüber wundern, dass andere sich verweigern.

Es liegt in Ihrer Hand zu sagen, wir wollen verändern, wir wollen in eine Richtung gehen, in eine solidarische soziale Union gehen. Dann müssen Sie aber auch die Entscheidung treffen, mit wem Sie zusammen in einer Fraktion sind. Dann müssen Sie entscheiden, mit wem Sie auf einen Antrag gehen. Wir bleiben dabei: Wir wollen diese Veränderung. Und da sind wir auch enttäuscht von den Grünen, das sagen wir auch, wir sind enttäuscht von den Sozialdemokraten, dass sie vor zehn Tagen nicht die Chance genutzt haben, gemeinsam mit uns darüber zu diskutieren und die Debatte hier öffentlich zu machen, welches andere Europa wir in der Steuerfrage haben wollen. Das wäre eine Chance gewesen! Wir haben jetzt die Chance, wenigstens einen Untersuchungsausschuss gemeinsam durchzubekommen. Das ist mehr, als letztendlich ein Sonderausschuss. Ich appelliere an alle, denen es wirklich darum geht, dass wir etwas verändern und die bisherige Praxis endlich beenden, diesen Untersuchungsausschuss wenigstens mit zu unterstützen!

 
  
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  Jonathan Arnott (EFDD). - Mr President, in this House we have just had one of the most serious accusations that could be levelled at anyone; we have had 24 Members of this Parliament called racist. I cannot imagine anything much more serious that could be said. That is in direct breach of Rule 11, which states that Members of this Parliament shall treat each other with respect in accordance with the principles laid down.

(Applause from the right)

When there is such a breach, under Rule 165 and Rule 166, you should call the Member to order. You have not done so. Why not?

(Applause from the right)

 
  
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  Der Präsident. - Viele Dank, Herr Abgeordneter! Dass Sie sich mit diesen Regeln besonders beschäftigen, wundert mich nicht. Die Äußerungen von Herrn Verhofstadt waren ein Zitat der Worte, mit denen der Begründer der UKIP die Partei UKIP beschreibt. Ich habe nicht gehört, dass Herr Farage hier irgendjemand persönlich oder im Zusammenhang mit diesem Zitat namentlich erwähnt hätte. Insofern kann ich nicht einschreiten. Es ist in diesem Haus erlaubt, das zu zitieren, was der Gründer einer Partei gesagt hat.

 
  
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  Rebecca Harms, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, meine Damen und Herren, sehr geehrter Herr Juncker, sehr geehrtes Kollegium! Ich denke, dass die ganze Debatte um Luxleaks eigentlich zu ernst ist, um jetzt hier das Selbstverständnis derjenigen zu klären, die auf der rechten Seite des Hauses sitzen und zum Teil ja auch selber oft Zweifel an ihrer Platzierung geäußert haben. Jedenfalls erinnere ich mich durchaus an solche Gespräche mit den Vertretern der 5-Sterne-Bewegung. Aber es kann sein, dass das jetzt alles nicht mehr gilt. Lassen wir es also beiseite.

Ich glaube, dass wir tatsächlich mit den Europäischen Institutionen in einer sehr schwierigen Situation sind, weil die Veröffentlichung zu Luxleaks zu einer Zeit gekommen ist, in der wir eigentlich neu starten wollten und neuen Enthusiasmus für eine bessere europäische solidarische Politik wollten. Es ist ja tatsächlich so, dass das, was Luxleaks ausmacht, ein neues großes Unbehagen über das Funktionieren der Europäischen Union verursacht hat. Es ist nochmals der Eindruck entstanden, dass in Europa eben nicht Solidarität das oberste Prinzip ist, sondern dass in Europa tatsächlich doch immer wieder Einzelne versuchen, zu Lasten der Anderen Gewinne zu machen und Besserstellungen für ihre Länder zu erreichen.

Wie es dahin gekommen ist, das sei mal dahingestellt. Aber das ist die Wahrnehmung von vielen Leuten, insbesondere in den Ländern, in denen wir mit der Austeritätspolitik der letzten Jahre dafür gesorgt haben, dass die Staaten nicht mehr so funktionieren, wie das die kleinen Leute und die kleinen Unternehmen, die ordentlich ihre Steuern zahlen, eigentlich verdienen und zu Recht erwarten. Deswegen glaube ich, dass diese Auseinandersetzung darüber, was den Staaten eigentlich als Einnahmen zusteht, was sie brauchen, um für ihre Bürger gut zu funktionieren, eine Auseinandersetzung ist, die wir führen müssen. Und wenn Herr Zanni meint, ich wäre jetzt mit meiner Fraktion zu den Vertretern des Großkapitals übergetreten, dann täuscht er sich, das ist keineswegs so.

Wir wollen, dass das geklärt wird, wir wollen bedingungslose Aufklärung, und wir sehen, dass das besser gewährleistet ist, wenn man jetzt nicht einfach zu diesem fast rituellen Akt übergeht, den man aus der Politik kennt: Bringt mir den Kopf von Jean-Claude Juncker. Und danach ist dann alles wieder so, wie es vorher war. Im Gegenteil: Wir glauben, dass Jean-Claude Juncker, gerade weil er derjenige ist, auf den Europa schaut und mit dem Europa sehr viel Erwartungen und einen Neuanfang verbindet, mit seiner gesamten Kommission heute dafür steht, die Dinge zu verändern, die in Luxemburg, aber auch in anderen Ländern, in den Niederlanden, in Irland, in Österreich – ich kann die Liste länger machen – schief gegangen sind, auch mit der Duldung aller Staats- und Regierungschefs und aller Finanzminister.

Das fängt mit einer glasklaren, harten und konsequenten Aufklärung an. Das geht weiter damit, dass eigentlich schon jetzt die Konsequenzen vorbereitet werden müssen. Die ewige Auseinandersetzung um eine gemeinsame Bemessungsgrundlage für die Unternehmensbesteuerung, die muss enden. Und für mich stellt sich für Jean-Claude Juncker die Frage: Sein oder Nichtsein. Entweder Sie schaffen es, das zu klären – ich weiß, dass Sie das nicht alleine können, und auch deshalb bin ich gegen diese Rücktrittsforderung –, aber entweder Sie schaffen das mit Ihrem europäischen Geist, den Sie ja anders in die Institutionen reintragen wollen als Ihr Vorgänger, oder es wird eben düster. Und da wende ich mich an die gesamte Kommission: Das ist nicht alleine das Problem von Herrn Juncker. Es geht hier tatsächlich um eine gute und erfolgreiche Kommissionsarbeit, denn das Vertrauen der Bürger zurückzugewinnen, das ist eben Ihre gemeinsame Aufgabe.

 
  
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  James Carver (EFDD). - Mr President, I want to pick up on what my colleague Mr Arnott was saying. I feel that, irrespective of anybody’s political views in this Parliament, there was a clear inference from what Mr Verhofstadt said. I would ask you to look at the relevant rules much more closely. There was a serious suggestion and a serious allegation.

Perhaps Mr Verhofstadt would like to ask my colleague sitting next to me, Mr Bashir, whether he is anti-Islamic.

 
  
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  Steven Woolfe, on behalf of the EFDD Group. – Mr President, I would like to make the following remarks to Mr Juncker. This is an ugly tax scandal that will not go away. The stain of deceit has seeped into you and, the longer you stay in that seat, the further the stain will seep up the chain behind you throughout the Commission.

The stain is deep, because here in this Chamber today you have said that you are not a friend of big business; yet, whilst you were the leader of Luxembourg, you permitted 240 multinationals and corporations to enter into aggressive corporate tax avoidance. If that is what not being a friend is, I would love to see what being an enemy is. Some of these companies paid as little as one per cent, and yet you stood through the elections and said you wanted to stand in solidarity with the people of Europe. Yes, the people of Europe are in austerity, they have high rates of unemployment and there is poverty sweeping across Europe like a plague. Yet you ensured that the people of Luxembourg benefited from your largesse. You said that these were extreme circumstances, not just for your country; yet I do not see Germany or Britain or France or Italy having 240 companies with corporations earning one per cent.

You talked of changes of behaviour, but the only behaviour that needs to change is yours. You ask others in this Chamber to attack us, simply because we are asking where the solidarity was when you put Greece through the troika, knowing millions of euros from dodgy tax deals with multinationals were flowing through Luxembourg’s coffers. Where is the solidarity when Italy has 55% unemployment and Luxembourg does not? Where is solidarity when you stood in this Chamber and said that these deals were done in the name of Europe?

When I look at the people in this Chamber, you have to ask yourselves whether you are the moral guardians of the people who voted for you. Are you going to be seen as the Members who vote for your own and keep your own in place, or are you actually going to listen to the people and say that from time to time we must get rid of those who do not have the European ideal that you say that you believe in?

(Applause from the right)

 
  
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  Marine Le Pen (NI). - Monsieur le Président, Monsieur Pittella, vous êtes impayable. Vous avez quand même oublié, dans votre vision apocalyptique de l'éventuelle censure de la Commission, l'invasion des criquets et la pluie de grenouilles. Quant à vous, Monsieur Verhofstadt, vous n'avez en revanche rien oublié de l'ensemble des insultes et des diffamations qui ont émaillé votre éructation, car je ne trouve pas d'autre mot dans le vocabulaire français riche – il faut bien le dire – pour qualifier votre intervention.

La réalité est que, grâce à la fuite de documents, nous avons une preuve supplémentaire que le Luxembourg organise une évasion fiscale de très grande ampleur dans l'Union européenne. Plus de trois cents multinationales sont allées signer des accords avec l'administration de ce pays afin d'obtenir de gros rabais sur leurs impôts. Une fois le rabais obtenu, les bénéfices étaient rapatriés au Luxembourg par le biais de divers artifices financiers. Ce petit jeu a siphonné les recettes fiscales des pays de l'Union européenne et, évidemment, ceux de la France. Ainsi, les citoyens français seront heureux d'apprendre que grâce à M. Juncker, ils doivent payer plus d'impôts pour compenser les fuites de recettes fiscales organisées par le Luxembourg, qui n'est pas le seul pays concerné mais joue un rôle central dans les schémas d'optimisation fiscale des multinationales.

Des techniques basées sur la localisation artificielle de brevets, des prix de transfert faussés entre filiales, les combinaisons de filiales entre paradis fiscaux permettent à de très riches multinationales de ne payer presque aucun impôt dans les pays de production de la richesse. Des sites internet marchands tels Amazon et ITunes ont pu localiser des activités artificiellement au Luxembourg et bénéficier de taux de TVA réduits pour vendre leurs produits en France. Pire, cette TVA est encaissée au Luxembourg alors qu'elle devrait revenir au pays du consommateur. C'est une véritable boîte à outils fiscale qu'offre le Luxembourg aux multinationales en s'appuyant – il est vrai – sur les règles mises en place par l'Union européenne.

Cela a permis au Luxembourg d'offrir un niveau de vie très élevé à ses habitants avec des emplois de financiers et de juristes fort bien rémunérés. Cela a en revanche considérablement appauvri d'autres pays de l'Union européenne. Monsieur Juncker, en parlant de vous devant le Sénat français, l'ancien ministre des finances, Jean Arthuis – qui n'est pas précisément de ma paroisse –, disait: "Le matin, il nous rappelle nos obligations d'équilibre des finances publiques et, l'après-midi, il nous fait les poches grâce au régime luxembourgeois sur la fiscalité et le secret bancaire".

Monsieur Juncker, vous étiez de 1995 à 2013 le premier ministre du Luxembourg. Vous êtes pleinement responsable d'avoir laissé mettre en place ces techniques d'évasion fiscale à grande échelle. Aucune personne censée ne peut croire que vous pourrez vous battre sincèrement et fermement pour défaire demain ce que vous avez fait. Ce serait aussi crédible que de nommer Al Capone président de la commission de la sécurité et de l'éthique.

Voilà pourquoi nous participons à cette motion de censure et demandons à tous les hommes politiques qui veulent lutter contre cette scandaleuse évasion de renverser la commission Juncker. Il faut remarquer que vous n'êtes pas le seul responsable, vous êtes juste le meilleur exemple du monstre qu'est devenue l'Union européenne mais nous n'oublions pas qui vous a fait roi Monsieur Juncker: le PPE, le PSE et les libéraux ainsi que, en France, l'UMP et le PS, portent avec vous l'opprobre du symbole que vous êtes devenu, celui d'une Europe de la magouille, de la cupidité, de l'injustice et du cynisme qui abandonne les petits au profit des plus gros.

 
  
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  Jean-Claude Juncker, membre de la Commission. - Monsieur le Président, grande est la tentation de ne répondre qu'à Mme Le Pen, qui me couvre de tendresse chaque fois qu'elle prend la parole dans cet hémicycle. Indépendamment de cela, je voudrais cependant répondre à certains éléments du débat qui ont été avancés.

Frau Zimmer, Sie reden von einem „System Juncker.“ Mit welchem Recht tun Sie das? Sie haben – wie viele andere Kollegen auch – darauf hingewiesen, dass das System, das Sie mit meinem Namen belegen, eigentlich das Gesamtresultat widersprüchlicher innerstaatlicher steuerlicher Gesetzgebungen in ganz Europa ist. Also belegen Sie ein System, an dessen Ursprung ich nicht stehe, das ich nicht herbeigeführt habe, das ich nicht systematisiert habe, sondern das sich aus den unterschiedlichen steuerlichen Bestimmungen in unseren Mitgliedstaaten ergibt, nicht mit meinem Namen!

Devant vous, j'ai dit et répété que la Commission que j'ai l'honneur de présider va lutter contre l'évasion fiscale et contre la fraude fiscale. J'ai dit devant vous, il y a moins de 15 jours, quels sont les instruments que nous allons déployer pour faire en sorte que de tels phénomènes de non-imposition ne puissent plus se produire puisqu'ils ne correspondent pas aux exigences normalement admises en matière d'éthique et de morale.

J'ai demandé à mon collègue, M. Moscovici, d'élaborer une directive qui fera en sorte, qu'il y ait désormais entre nous, entre les vingt-huit États membres, un échange automatique des informations en matière de décision fiscale anticipée. J'ai bien compris que tous les groupes appuient cette démarche, je n'ai pas entendu une seule voix disant qu'il ne fallait pas la mener. Je veux donc croire que, dans vos pays, dans vos partis, dans vos parlements nationaux, vous déploierez des trésors d'influence pour que les vingt-huit États membres accompagnent la Commission sur cette voie. Je compte sur vous. Il ne suffit pas de me lancer des appels pathétiques, il s'agit de faire en sorte que, dans chaque pays, le consensus s'établisse autour de cette idée qu'il faudra, en matière de décision fiscale anticipée, un échange automatique d'informations.

Lorsque j'ai proposé à Brisbane, en Australie, que cette règle devienne une règle globale, j'ai noté que l'enthousiasme des autres était très contenu. Il faudra donc que, tous, nous fassions en sorte que le consensus se dégage autour de cette idée. J'ai bien compris que tous les groupes parlementaires, tous les membres de cette Assemblée m'appuieront, lorsque je demanderai à la présidence italienne et à celles qui vont suivre, de mettre en place, au niveau du Conseil des ministres et des États membres, un groupe fiscal qui veillera à l'application scrupuleuse des exigences qui découlent du code de bonne conduite contre la concurrence fiscale déloyale, que nous avons mis en place en 1997. En 2005, cette idée fut refusée lorsque je l'ai proposée. Aujourd'hui, je constate que tous les membres du Parlement européen sont d'accord pour dire qu'il faudra mettre en place, à rang égal avec le comité économique et financier, un comité fiscal qui veillera à la bonne application des règles et qui accompagnera, en formulant des propositions, le Conseil des ministres de l'économie et des finances lorsqu'il s'agira de mettre en place ce système.

Je plaide pour l'harmonisation fiscale, ce qui n'est pas un plaidoyer contre la concurrence fiscale. La concurrence fiscale est saine, elle est malsaine lorsqu'elle s'exerce d'une façon déloyale. La Commission que j'ai l'honneur de présider luttera de toutes ses forces contre la concurrence fiscale déloyale. Ne mettez pas en doute ma parole. Je parle devant un parlement européen. Je parle devant le Parlement européen lorsque je m'engage, au nom de la Commission, à réaliser ce qui est un des éléments de base du programme que je vous ai exposé et sur lequel j'ai été élu. Je compte bien m'y tenir et je compte bien que tous les commissaires s'y tiendront, ce qu'ils feront. Et je compte bien que tous ceux qui ont investi la Commission que je préside veilleront à ce que le programme de la Commission soit appliqué, tant ses principes que les détails. Tel est mon engagement. J'ai un contrat avec le Parlement. J'ai été élu sur un programme d'investissement de 300 milliards, que j'aurai l'honneur de présenter devant vous mercredi matin. J'ai été élu sur des principes de base qui concernent le fonctionnement de la démocratie européenne. J'ai été élu sur un projet de règles fiscales que je compte mettre en application et je voudrais que tous ceux qui connaissent le sujet – et ils sont nombreux car ils ont été premiers ministres, ministres des finances, députés nationaux – m'appuient dans cette démarche. Je le dis très solennellement...

 
  
 

Hören Sie bitte auf, mich zu beleidigen! Ich bin noch jemand, den man beleidigen kann. Es gibt einige hier, die kann man überhaupt nicht mehr beleidigen. Mich kann man noch beleidigen. Ich tue das, was ich hier im Hause versprochen habe. Ich tue das zu hundert Prozent und mit aller Kraft!

(Beifall)

 
  
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  Der Präsident. - Die Aussprache wird geschlossen.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 162 GO)

 
  
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  Mara Bizzotto (NI), per iscritto. Ho sostenuto in ogni modo questa mozione di sfiducia prima con la mia firma per la sua presentazione e poi con un voto favorevole. Se oggi, da Presidente della nuova Commissione Europea, Jean-Claude Juncker predica etica e moralità nella finanza europea, non dimentichiamo che quando era Primo Ministro del Lussemburgo gestiva un sistema che, agevolando banche e multinazionali, ha sottratto milioni di euro di tasse destinate alle casse degli Stati membri. Questi sono i fatti, tutta la retorica che verrà usata per coprirli, non li cancellerà. La nuova Commissione europea non ha più alcuna credibilità.

 
  
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  Mario Borghezio (NI), scritto. – Presidente Juncker, abbiamo sostenuto la mozione di oggi, di sfiducia, perché non accettiamo il "colpo di spugna" che sta cercando di mettere in opera sul sistema di paradisi fiscali, di posizioni agevolate, costruite negli anni a partire dal Lussemburgo, sistema del quale lei è il principale artefice. Inutile che oggi prometta di promuovere ricette di armonizzazione dei regimi fiscali europei, i suoi propositi non cancellano quanto fatto. Oggi inizia il suo incarico di Presidente della Commissione, scelto dall'Europa dei poteri forti come massimo rappresentante e promotore delle politiche di austerità, incaricato di perpetuare le politiche di macelleria sociale in nome dell'euro e del "pensiero unico" europeo. Lo fa con la coscienza sporca, sapendo che, per primo, in casa sua, ha deliberatamente favorito oltre 300 grandi gruppi internazionali, causando gravi squilibri e danni al mercato interno europeo. Attendiamo i lavori della necessaria Commissione d'inchiesta, che dovrà fare piena luce questa vicenda scandalosa e su uno scomodo passato che, comunque, si porterà dietro durante tutto il suo mandato.

 
  
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  Alain Cadec (PPE) , par écrit. Les europhobes ont essayé une fois de plus de nous mettre des bâtons dans les roues. Nous avons accordé notre confiance, il y a un mois, à la nouvelle Commission européenne du président-élu Jean-Claude Juncker. Cette Commission propose un nouvel élan politique et économique pour l'Union européenne. Il faut lui donner une chance de mettre en œuvre ses projets. Les europhobes ont voulu mettre à mal cette Commission nouvellement approuvée par le Parlement européen. Ils se sont encore fourvoyés. Cette démarche répréhensible s'est avérée contre-productive. En effet, la Commission de Jean-Claude Juncker a obtenu plus de soutien que lors de la part des parlementaires européens que lors de son investiture.

 
  
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  Claude Rolin (PPE) , par écrit. J'ai choisi de ne pas soutenir la motion de méfiance brandie à l’encontre de la nouvelle Commission européenne car j’entends d'abord la juger sur ses actions concrètes et non sur le parcours antérieur des membres qui la composent. Cela étant, l’affaire luxleaks montre à l’envi la nécessité d’harmoniser la politique fiscale au sein de l’UE, afin d’éradiquer les paradis fiscaux. Et il serait naïf de croire que le Luxembourg a le monopole de pratiques financières discutables. Toute ingénierie fiscale, aussi légale soit elle, est problématique car elle constitue une forme de vol aux dépends de ceux qui se comportent avec honnêteté. Il est urgent d'obtenir la totale transparence sur les opérations de ruling. La Commission enquête sur les aides d’Etat présumées illégales et doit bénéficier de toute la latitude nécessaire pour faire la lumière sur ces questions. Aujourd'hui, c'est l'Europe qui bille-en-tête doit se saisir de ce dossier et inscrire la réponse européenne dans le vaste mouvement mondial de lutte contre l'optimisation et la fraude fiscales. L'exécutif européen a annoncé faire de la justice fiscale et sociale son cheval de bataille. Je veillerai à ce que cela soit le cas. Au travail Jean-Claude, les défis sont nombreux !

 
  
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  Richard Sulík (ECR), písomný. Politiku predsedu Európskej komisie Jean-Claude Junckera kritizujem dlhodobo, no Juncker svoj nevhodný prístup prejavil obzvlášť otvorene v reakcii na aktuálnu kauzu ohľadom preferenčných daňových režimov v Luxembursku počas jeho vlády. Predseda Európskej komisie totiž na tieto obvinenia reagoval s tým,že práve kvôli takýmto prípadom sa Európska únia musí viac snažiť harmonizovať dane. Pri obvinení z pokrivenia konkurencie tak chce Juncker do veľkej miery konkurenciu zakázať úplne, čo je absurdné. Žiaľ, podobne nesprávny prístup majú aj viacerí iní členovia Junckerovej komisie. Aj preto si myslím,že Európska komisia by vo svojom aktuálnom zložení nemala ďalej pokračovať.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. DAVID-MARIA SASSOLI
Vicepresidente

 
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