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Procedure : 2015/2132(BUD)
Document stages in plenary
Document selected : A8-0333/2015

Texts tabled :

A8-0333/2015

Debates :

PV 24/11/2015 - 11
CRE 24/11/2015 - 11

Votes :

PV 25/11/2015 - 9.4
CRE 25/11/2015 - 9.4
Explanations of votes

Texts adopted :

P8_TA(2015)0407

Verbatim report of proceedings
Tuesday, 24 November 2015 - Strasbourg Revised edition

11. 2016 budgetary procedure: joint text (debate)
Video of the speeches
PV
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  Preşedinte. – Următorul punct pe ordinea de zi este dezbaterea privind raportul lui José Manuel Fernandes și al lui Gérard Deprez, în numele Delegației Parlamentului European la comitetul de conciliere bugetară, referitor la proiectul comun de buget general al Uniunii Europene pentru exercițiul financiar 2016 aprobat de comitetul de conciliere în cadrul procedurii bugetare (11706/201514195/2015 - C8-0274/2015 - 2015/2132(BUD)) (A8-0333/2015).

 
  
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  Jean Arthuis, président de la commission BUDG. Monsieur le Président, Madame la Vice-présidente, mes chers collègues, je me réjouis de l'accord auquel est parvenue la conciliation budgétaire et je tiens à exprimer ma satisfaction et ma gratitude à tous ceux qui ont conjugué leurs efforts pour y parvenir: la présidence du Conseil en la personne de Pierre Gramegna, ministre des finances du Grand-Duché, que je suis heureux de saluer, la Commission, en la personne de sa vice-présidente, Kristalina Georgieva, nos rapporteurs, José-Manuel Fernandes et Gérard Deprez, mais également Eider Gardiazàbal Rubial et Jens Geier et, plus globalement, tous les membres de notre délégation.

Je crois pouvoir affirmer que, dans un contexte particulièrement contraint, le Parlement a bien rempli sa mission.

Nous avons voulu que ce budget soit au service de la croissance, au service de l'emploi, et qu'il réponde aux défis des migrations et de l'accueil des réfugiés, mais nous ne devons pas nous payer de mots. Verrouillé dans un cadre financier pluriannuel adopté en décembre 2013, notre budget nous laisse démunis dès que survient une crise majeure. Confrontés aux circonstances exceptionnelles, nous rêvons bien sûr de ressources exceptionnelles et mesurons aussi vite notre impécuniosité. Les subterfuges ne pourront plus longtemps masquer la réalité. Nombre d'annonces chercheront vainement le financement des moyens qu'elles appellent dans le budget que nous nous apprêtons à voter. C'est si vrai qu'il faut solliciter d'autres sources, notamment des contributions directes des États membres pour doter des trust funds destinés à l'Afrique et à la Syrie. Au surplus, s'agissant des paiements, épreuve de vérité pour tous nos engagements, l'apaisement actuel n'est que la conséquence de l'inertie et des reports dans le lancement des programmes. En d'autres termes, dès 2017, les factures impayées vont à nouveau s'amonceler sur le bureau de la Commission à des niveaux insoutenables. La situation est devenue cruciale. À ce stade, nous devons nous souvenir que l'accord du Parlement sur le cadre financier 2014-2020 n'a été consenti qu'à la condition d'une révision à mi-parcours, revue post-électorale. Je compte sur la Commission, qualifiée de "Commission de la dernière chance" selon les paroles de son président Jean-Claude Juncker. Oui, je compte sur la Commission pour nous soumettre un projet à la hauteur des enjeux que nous devons assumer, à la hauteur des missions que les États membres ont déjà confiées à l'Union européenne dans les traités européens, et de celles à venir.

Je reste confiant en exprimant le souhait que les deux branches de l'autorité budgétaire, le Conseil et le Parlement, puissent aborder ce rendez-vous avec gravité, lucidité et courage. Votre commission des budgets s'y prépare sous la houlette de nos collègues Isabelle Thomas et Yann Olbrycht. Bien sûr, je ne doute pas de l'aide experte que nous apportera la Commission. Puisse le Conseil manifester les mêmes dispositions d'esprit que celles qui ont prévalu lors de notre conciliation réussie. Soyez-en félicité, Monsieur le Ministre.

Mes chers collègues, au-delà du budget 2016, que je vous encourage à voter, préparons-nous à recadrer nos perspectives budgétaires pour convaincre les Européens que l'Union, à l'heure de la mondialisation, a l'ambition d'affirmer sa puissance et que notre devoir est de lui en donner les moyens.

 
  
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  José Manuel Fernandes, relator. Senhor Presidente, queria saudar a Senhora Comissária, saudar também a Presidência do Conselho, o Ministro Pierre Gramegna, e cumprimentar todas as colegas e todos os colegas. Queria agradecer aos relatores, queria agradecer a Gérard Deprez a excelência do trabalho e também a Jens Geier, que é o relator permanente das agências, e felicitá-lo pelo trabalho e pelos resultados conseguidos, assim como a colega Eider Gardiazabal. Formamos uma equipa, acompanhados por todos os relatores-sombra, que também quero saudar. Quero também saudar todas as conselheiras, todos os conselheiros políticos, todos os grupos políticos, todos aqueles que participaram nesta negociação, o secretariado e obviamente saudar, de uma forma muito especial, a Presidência do Conselho e dizer que fez um trabalho competente. Acho que já não há unanimidade no Conselho em relação ao orçamento há muitos anos e, portanto, quero felicitar a Presidência do Conselho, bem como a Vice—Presidente da Comissão, a Comissária Georgieva. Penso que estamos todos de parabéns: temos um acordo que é positivo, que responde aos anseios, que responde aos desafios, que está de acordo com as prioridades que definimos e as prioridades do Parlamento.

Levámos até ao limite do possível este acordo. Utilizámos o instrumento de flexibilidade, 1 530 milhões de euros acima das margens, na sua totalidade e esgotámos a margem da rubrica 1-A, da rubrica 1-B, da rubrica 3 e da rubrica 4; enfim, esgotámos as margens para o crescimento, para o emprego, para a coesão social e territorial e também para a solidariedade interna e externa para ajudar a resolver a crise dos refugiados.

Se olharmos para o primeiro projeto orçamento, em relação às dotações de autorização, aumentamos em 2 800 milhões de euros essas dotações de autorização, reduzindo os cortes do Conselho. Também nas dotações de pagamento, se olharmos para o projeto de orçamento antes da carta retificativa n.° 1, são 2 151 milhões de pagamentos em dotações que também conseguimos. Podemos dizer que este é o orçamento do emprego e o orçamento da solidariedade.

Para além deste facto, é de realçar que conseguimos que a iniciativa Emprego Jovem se traduza numa prioridade das instituições e prossiga após uma avaliação que vai ser feita em 2016. Sobre a crise que afeta os agricultores, reforçamos em 500 milhões de euros o montante, também para fazer face a este problema. E, sobre o emprego, não nos esquecemos de reforçar o Horizonte 2020 para a inovação e investigação, o Cosme para as pequenas e médias empresas e o Erasmus + para a juventude. Sobre a migração e sobre refugiados, a vertente externa está bem presente: mobilizamos todos os instrumentos possíveis no sentido de resolver este problema internamente, mas também de atuar na origem, e este pacote, onde incluímos as agências, os instrumentos de cooperação e desenvolvimento, estou certo que trará também mais segurança para a União Europeia e ajudará os refugiados.

 
  
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  Gérard Deprez, rapporteur. Monsieur le Président, Madame la Vice-présidente de la Commission, Monsieur le Président du Conseil, je commencerai moi aussi par les remerciements parce que j'ai peur de ne pas avoir le temps de le faire à la fin de mon intervention. Je remercierai d'abord mes collègues rapporteurs, à commencer par mon collègue et ami José Fernandes, qui a fait un remarquable travail, notre collègue Gardiazabal Rubial, et celui qui a eu sans doute le travail le plus ingrat, notre collègue Gahler pour les agences. Je remercierai aussi tous nos collaborateurs: ceux du secrétariat et des groupes politiques, ainsi que nos collaborateurs personnels pour le dur travail qu'ils ont fait. Je féliciterai Madame la Vice-présidente, en particulier, qui a réussi cum laude son premier vrai budget 2016, et la délégation de la Commission. Enfin, et en particulier, je féliciterai le président du Conseil, Pierre Gramegna, notre ami on peut le dire, pour sa parfaite connaissance des dossiers, sa sensibilité aux priorités et son remarquable esprit de conciliation. La réussite de la conciliation dans les délais lui doit beaucoup. Je partage bien évidemment tout ce qu'ont dit avant moi mes collègues, le président Jean Arthuis et le rapporteur général José Fernandes, et en tant que rapporteur pour les autres sections, je me limiterai à ce qui est de ma responsabilité, c'est-à-dire les autres sections et je commencerai par le budget du Parlement européen pour l'année 2016.

En premier lieu, je vous dirai, mes chers collègues, que c'est un budget rigoureux. Si l'on excepte en effet une dotation exceptionnelle de 15 000 euros pour améliorer la sécurité des bâtiments et la sécurité des systèmes informatiques, chose bien nécessaire aujourd'hui, vous en conviendrez, le budget du Parlement européen pour 2016 n'augmente que de 1,6 % par rapport à 2015.

En deuxième lieu, ce budget est d'autant plus rigoureux qu'il a été calculé sur la base d'une adaptation des salaires de 1,2 % alors qu'en vertu de l'application des dispositions de l'article 65 du statut, cette adaptation sera en réalité exactement le double de ce qui a servi de base à l'élaboration de nos propositions. Nous avons convenu en conciliation que cette adaptation, qui concerne toutes les institutions de l'Union, ne serait pas financée par des crédits supplémentaires, mais par des réductions de dépenses sur certains postes et des transferts internes. À titre d'exemple, pour le Parlement européen, cela représentera un effort supplémentaire, en 2016, de près de 10 millions d'euros.

Troisièmement, ce budget rigoureux, doublement rigoureux, devrais-je dire, est aussi un budget de réformes. Ces réformes concernent en tout premier lieu l'organisation d'un meilleur système d'encadrement et de contrôle des assistants locaux attachés aux parlementaires. De ce fait et par cette réforme, les dérives, sinon les véritables abus, auxquels le système actuellement en vigueur a donné lieu ne pourront plus se produire ou seront en tout cas plus rapidement détectés et mieux contrôlés. D'autres réformes portant notamment sur le régime des questions parlementaires sont actuellement à l'étude et seront prochainement mises en œuvre.

Quatrièmement, ce budget de réforme doublement rigoureux, comme je l'ai dit, est aussi, Monsieur le Président du Conseil, Madame la Vice-présidente, un budget de loyauté institutionnelle. Cette loyauté concerne tout particulièrement l'engagement du Parlement européen à réduire ses effectifs à concurrence de 5 %, comme l'ensemble des institutions, engagement qui a été pris dans le cadre de l'accord sur les perspectives financières 2014-2020. Le Parlement européen s'oblige, très précisément, à réaliser cette réduction d'ici 2019, selon un échéancier précis débutant en 2017 pour terminer l'opération en 2019. Je souligne toutefois, avec force, que le Parlement européen fera l'effort demandé en excluant les postes temporaires des groupes politiques du champ d'application de cette obligation de réduction. Les groupes politiques, leur capacité de travail, leur dynamisme, leur confrontation, leur capacité de compromis constituent l'essence même de la dynamique du Parlement européen. Diminuer la capacité d'action des groupes politiques, en diminuant leurs effectifs, serait un mauvais calcul qui ne ferait que renforcer la bureaucratie et la technocratie souvent trop envahissantes, pour ne pas dire parfois arrogantes, de certaines institutions européennes. Pour les autres institutions, Cour des comptes, Comité des régions, Cour de justice etc., nous nous sommes alignés pour l'essentiel sur les propositions initiales de la Commission, qui nous semblaient adéquatement formulées. In fine, le Conseil, qui s'était initialement montré beaucoup plus restrictif, a accepté de rejoindre notre position. Un regret, toutefois, qui concerne – j'ai déjà eu l'occasion de le dire – la Cour de justice européenne. Nous avons certes obtenu, pour elle, la création de sept postes supplémentaires pour renforcer la sécurité dans le traitement des documents classifiés, ainsi que la sécurité des bâtiments, mais elle devra néanmoins supprimer vingt postes, ce qui affectera lourdement les services de support logistique et linguistique nécessaires à l'activité de la Cour, au moment même où l'on va doubler le nombre de juges.

En conclusion, vous aurez compris que si le budget 2016 n'est pas la nouvelle merveille du monde, c'est toutefois un bon budget de transition avant la nécessaire révision des perspectives financières l'année prochaine. Je vous avoue, en tout cas, que je suis soulagé d'en avoir terminé.

 
  
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  Pierre Gramegna, président en exercice du Conseil. Monsieur le Président, honorables membres du Parlement européen, Madame la Vice- présidente de la Commission, Mesdames et Messieurs, c'est un grand honneur pour moi de représenter la présidence luxembourgeoise du Conseil aujourd'hui, ici, à l'Assemblée du Parlement européen pour cette discussion sur le budget 2016.

L'accord que les deux branches de l'autorité budgétaire, le Parlement européen et la présidence, ont réussi à conclure grâce aussi à l'aide de la Commission européenne, qui a joué un excellent rôle de honnête courtier, est un très bon résultat de fin de parcours pour tout le monde, pour toutes les institutions et, surtout, un très bon résultat pour l'Europe.

Je n'oublierai jamais la session de conciliation dans la soirée du 13 novembre où nous étions en train, grâce à l'esprit d'ouverture des uns et des autres, d'arriver à un compromis, de finaliser les derniers textes quand nous sont parvenues les nouvelles tragiques des assauts terroristes et des actes barbares qui ont été commis à Paris.

Nous avons d'un commun élan décidé de faire une minute de silence et je me rappelle des mots que j'ai prononcés et des mots qui ont été prononcés par le président, Jean Arthuis, en ce moment de grande tristesse et de deuil. La minute de silence, que nous avons partagée ensemble, a renforcé notre volonté d'aboutir, qui était d'ailleurs déjà très présente, et je crois que nous avons, par l'accord que nous avons réussi à trouver, prouvé l'unité, la solidarité et l'efficacité de l'Union européenne.

Permettez-moi de souligner l'efficacité puisque nous avons réussi à terminer quatre jours avant la fin de la période. Je crois que le mérite en revient beaucoup au président Jean Arthuis qui voulait mettre sur la table, autant que moi d'ailleurs, tout comme la commission, les propositions finales le plus vite possible. Cela nous a fait économiser du temps et de l'argent.

Je retiens de ce budget quelques chiffres: 155 milliards de crédits d'engagement; 153,89 milliards de crédits de paiement et puis quatre autres chiffres qui me paraissent fondamentaux et qui sont les points cardinaux de cet exercice.

Tout d'abord, nous avons doublé les montants à la disposition des réfugiés, qui passent de deux milliards dans le budget initial à quatre  milliards d'euros pour des actions tant en interne pour les réfugiés qu'aux frontières, aux postes-frontières ou même dans les pays de provenance.

Deuxièmement, nous avons consacré 19 milliards à la croissance et à l'emploi, dont 18 milliards pour ce que je viens de nommer et puis un milliard, en particulier, pour l'action emploi-jeunes qui tient tant à cœur à tous autour de ces bancs.

Troisièmement, nous avons prévu les crédits nécessaires pour réduire les retards, le backlog, les arriérés de paiement qui passeront l'année prochaine de 17 milliards à 2 milliards, un chiffre effectivement extrêmement réduit.

Le quatrième montant que je voudrais citer ce sont les 800 millions de marge budgétaire que la prudence nous a incités à prévoir.

Je termine en disant que nous avons aussi eu la sagesse d'augmenter les crédits pour le fonds de sécurité intérieure; ce qui venait de se passer à Paris, en concomitance, nous prouvait que c'était la bonne direction.

Je m'arrête là, Monsieur le Président, je ferai les remerciements plutôt dans ma deuxième intervention.

Je voudrais simplement conclure en disant que ce budget tenait à trouver l'équilibre entre trois contraintes: la première, c'est bien sûr la croissance et les investissements d'un côté; la deuxième, les urgences et les priorités tout autour des réfugiés, ce qu'on pourrait appeler la solidarité; quant à la troisième, ce sont les contraintes budgétaires que nous avons tant au Parlement européen que dans la plupart des États membres de l'Union européenne. Il y a là une cohérence que je voulais souligner.

 
  
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  Kristalina Georgieva, Vice-President of the Commission. Mr President, on behalf of the Commission I very much welcome the successful conclusion of the work of the Conciliation Committee for the 2016 budget and would like very sincerely to thank Parliament’s delegation led by the Chair, Mr Arthuis, as well as Mr Fernandes and Mr Deprez, but also Ms Gardiazabal Rubial for the work on Amending Budget 2015, and Mr Geier for what he has done to have a very good decision in the end on agencies. It has been a privilege to work with the Luxembourg Presidency, with Minister Gramegna, who has contributed enormously to a spirit of conciliation rather than confrontation.

We have finished with a very strong sense of unity. Minister Gramegna reminded us of the sober setting in which negotiations were completed. But it was not only the fact that we faced the security concerns stemming from the Paris terror attack that was a determinant of how we worked. We face unprecedented humanitarian and refugee crises; the necessity – and, I would add, urgency – of supporting a fragile economic recovery in the European Union. We face market difficulties for many of our farmers and the debt crisis in Greece, and in that context we have come to a decision on the 2016 budget that is sound, focused on priorities and also makes use of the flexibility that has been built into the new multiannual financial framework (MFF), to a great degree thanks to Parliament.

Let me very quickly give a presentation of the key points of this budget. With regard to commitments: with the EUR 155 billion we are some EUR 101 million above what we had proposed from the Commission. I am stressing this fact: that we actually went slightly above the proposal. This is a 3.2 increase compared to 2015. The two main blocs in commitments are support for investment growth in jobs, including for youth employment, and addressing the refugee crisis, where we have tripled funds for the Asylum Migration and Integration Fund, increased by 15% funds for the Internal Security Fund and increased significantly, by 20%, humanitarian aid as well as funds for the Neighbourhood Instrument.

With regard to payments, it is very important to stress that we are working on implementing the payment plan agreed by the institutions and at the same time, directing the limited capacity for increase to where it matters the most. In terms of amounts, we have EUR 143.9 billion. This is an increase of 1.8% compared to the 2015 budget, and there we have an 11% increase for Heading 1a - Competitiveness for growth and jobs; a 57% increase for Heading 3 – Security and citizenship; and a 36% increase for Heading 4 – Global Europe. In other words, this is a budget where we walk our talk when we address priorities.

Let me stress that there is a very strong commitment on the side of the Commission to monitor implementation, use money wisely and any possibility that might arise during the year to direct to priorities as they emerge.

Finally, a word on margins. We have retained in this tight budget EUR 2.3 billion in commitments and EUR 1.9 billion in payments. Facing the uncertainties of tomorrow, we ought to have space to act.

Finally, I want to recognise the staff of the Directorate-General for the Budget (DG BUDG) and other Commission services, Parliament’s staff who work on budgetary affairs, and also those who work on the budget in the Council. Thank you for all your hard work.

 
  
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  Paul Rübig, im Namen der PPE-Fraktion. Herr Präsident! Ich möchte mich bei der Kommissarin, aber auch beim Ratsvorsitz sehr herzlich dafür bedanken, dass die Verhandlungen sehr gut vorbereitet waren. Wir hatten natürlich unter dem Mehrjahresprogramm zu leiden mit der Reduzierung von Dienstposten um 5 % und einer allgemeinen Einsparung von 4 %, und es ist natürlich eine große Herausforderung, das bei den gestiegenen Anforderungen dementsprechend umzusetzen. Wir sind jetzt unter 1 % des europäischen Bruttoinlandsprodukts, wir sind jetzt bei 0,9 etliche. Also wir haben eigentlich in den letzten Jahren immer die Zahlungen dementsprechend reduziert, obwohl wir eine Finanzkrise hatten und teilweise noch immer haben, obwohl wir die Flüchtlingskrise neu bekommen haben, der Terror uns bei unseren Verhandlungen um Mitternacht sehr schwer beschäftigt hat und natürlich auch das Problem der Arbeitslosigkeit in Europa noch immer nicht gelöst ist.

Auf der anderen Seite hat es auch erfreuliche Dinge gegeben: Die neue Fraktion, die hier im Haus gebildet wurde und sich damit auch der europäischen Demokratie annähern kann und hier lernen kann, wie Demokratie zwischen 28 Mitgliedstaaten funktionieren kann, bekommt immerhin 43 neue Dienstposten, bekommt 3,5 Millionen. Ich hoffe, dass sich damit die Zusammenarbeit auch deutlich verbessern wird.

Ich glaube, dass es letztlich auch darum geht, dass wir sehen, dass zum Beispiel der Europäische Wirtschafts- und Sozialausschuss die geringste Erhöhung von allen anderen Institutionen gehabt hat und der Europäische Gerichtshof am meisten. Ich sehe, dass hier die Schwerpunkte völlig richtig gelegt sind, und bedanke mich noch einmal bei den Berichterstattern für die wirklich exzellente Zusammenarbeit.

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial, en nombre del Grupo S&D. Señor Presidente, Vicepresidenta Georgieva, Ministro Gramegna, en los últimos años las reuniones presupuestarias entre las tres instituciones se podían haber calificado de cualquier cosa menos de conciliación.

Pero he de decir que estas negociaciones han sido ejemplares y, por eso, me quiero unir a todos los agradecimientos que se han escuchado hoy aquí a la Comisión, a la Presidencia y, por supuesto, al resto de diputados al Parlamento Europeo, porque creo que hemos conseguido un buen acuerdo que pone recursos extraordinarios para atender a situaciones extraordinarias ―como la crisis de refugiados―, pero que también sigue invirtiendo en políticas de investigación y desarrollo y que, además, atiende a nuestro sector agrícola y ganadero, tan afectado por el veto ruso o la crisis láctea.

Y, además de esto, hemos conseguido un compromiso para evaluar la Iniciativa de Empleo Juvenil y decidir juntos qué es lo que tenemos que hacer en los próximos meses, aunque también es verdad ―y es una pena― que no hayamos podido incluir un incremento mayor de los pagos para 2016 ni tampoco un compromiso político de los Estados miembros para utilizar los ingresos extraordinarios y financiar su cuota parte de la Agenda Europea de Migración.

Aunque ―como decía― es un buen acuerdo, creo que no podemos caer en la complacencia, porque en el futuro tenemos que abordar los problemas estructurales que tiene el presupuesto.

Y, si me permiten, una última reflexión porque ―como decía el Ministro Gramegna― no puedo dejar de pensar que, durante la reunión del pasado viernes 13, mientras estábamos negociando, unos terroristas mataron a 130 personas en París. No fue fácil seguir trabajando en esas condiciones, pero lo hicimos porque ni sus bombas ni sus pistolas van a acabar nunca con nuestras ideas.

 
  
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  Bernd Kölmel, im Namen der ECR-Fraktion. – Herr Präsident! Im Budgetansatz sind nun nach den Verhandlungen im Vermittlungsausschuss Verpflichtungsermächtigungen von 155 Milliarden Euro und Zahlungen von 144 Milliarden Euro vorgesehen. Die vom Rat vorgeschlagenen Kürzungen wurden dadurch vermieden.

Viele Kollegen der anderen Fraktionen sehen dieses Ergebnis als einen großen Erfolg an. Diese Einschätzung teile ich nicht. Zwar sieht der Entwurf vor, dass wir für die unübersehbare Migrations- und Flüchtlingskrise einen erhöhten Budgetansatz haben – und das ist einerseits richtig und wichtig. Noch wichtiger ist jedoch, dass wir für diesen Bereich endlich auch ein schlüssiges Konzept entwickeln, das die Mitgliedstaaten dann auch einhalten.

So sehen wir schlicht mehr Geld vor, ohne zu wissen, wie wir diese Probleme nachhaltig lösen können. Wir müssen daran arbeiten, dass wir den Menschen, die in Europa wohnen, helfen, aber auch denjenigen, die zu uns kommen wollen. Dafür brauchen wir ein Konzept. Nur mit Geld allein werden wir diese Probleme, werden wir diese Krise nicht lösen. Meine Partei hat hier ein umfassendes Konzept erarbeitet, und wir sollten auf dieser Basis an einer Lösung gemeinsam arbeiten.

Unabhängig davon ist es zu kurz gesprungen, wenn wir auf Krisen nur dadurch reagieren, dass wir mehr Geld wollen. Krisen sind auch ideale Zeitpunkte, um innezuhalten und um einen Haushalt zu überprüfen. Was hat sich bewährt, was hat sich eher nicht bewährt?

Nehmen wir mal die Kohäsionspolitik. Sie soll dazu führen, dass Regionen ihre Wettbewerbsfähigkeit verbessern. Da müssen wir doch auch fragen: Hat sich dieses Ergebnis eingestellt? Und wenn wir am Beispiel von Griechenland sehen, dass das nicht der Fall ist, dann müssen wir daraus auch die richtigen Schlüsse ziehen, aber nicht die Haushaltslinien einfach immer so lassen, wie sie sind. Auf diese Art und Weise wird sich der Haushalt durch jede Krise erhöhen. Deshalb müssen wir hier gegensteuern, und das sieht man hier eindeutig: Der Euro schadet Europa, er eint Europa nicht, er spaltet es.

 
  
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  Nedzhmi Ali, on behalf of the ALDE Group. Mr President, first of all I would like to congratulate rapporteurs Fernandes and Deprez and Commissioner Georgieva for their contribution to achieving the political priorities of the 2016 budget. The EU budget for next year started with political guidance based on the three highest priorities: employment, enterprises and entrepreneurship. It is time to make the final assessment on whether the priorities have being followed correctly regarding the entire job done in the respective committees, plenary sessions and interinstitutional negotiations in the context of the existing economic situation and refugee crisis.

In the 2016 budget, the overall level of commitment appropriations is set at EUR 155 billion, and payment appropriations at almost EUR 143.9 billion. This does not completely match Parliament’s position on the budget. Nevertheless, it is a step in the right direction, because we reversed some cuts made by the Council. Furthermore, in implementation of the political priorities, we have achieved a budget that is even better in comparison with the draft proposed by the Commission. The increased appropriations and the mobilised EUR 1.5 billion within the flexibility instrument ensure more funding for migration, humanitarian aid, Horizon 2020, small and medium enterprises and Erasmus+. The Youth Employment initiative will be kept on as a high and shared political priority. We should continue to work in order to phase out the backlog of outstanding payment claims, and on the upcoming mid-term review of the MFF. A serious debate for the full introduction of performance-based budgeting should be linked to the prevention of the subjective financial programme cuts in the Member States.

 
  
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  Younous Omarjee, au nom du groupe GUE/NGL. Monsieur le Président, Madame la Vice-présidente, Monsieur le Ministre, par rapport aux propositions initiales du Conseil, l'objectivité oblige à dire que la conciliation du Parlement a permis d'obtenir un certain nombre d'avancées. C'est le maintien des budgets pour Erasmus, des budgets pour les programmes concernant la recherche, ainsi que la création d'un dispositif permettant aux agriculteurs de faire face à l'embargo russe.

Mais cela étant dit, nous voyons combien, à présent, le cadre contraint du CFP pèse considérablement lorsqu'il s'agit de se doter d'un budget qui permette de faire face aux défis qui se présentent à nous. Et c'est ainsi que l'IEJ va se trouver stoppée dans sa montée en puissance. De même que nous savons que le problème des impayés n'est pas réglé, qu'il est devant nous et qu'il se posera avec encore plus de gravité, comme l'a dit le président Arthuis, à partir de 2017.

Cela veut dire que nous devrons, au moment de la révision à mi-parcours, avoir ce débat sur les ressources propres et le débat sur la taxe sur les transactions financières, qui est le seul moyen pour doter l'Union européenne d'un véritable budget qui permette de faire face aux nouveaux défis.

 
  
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  Ernest Maragall, en nombre del Grupo Verts/ALE. Señor Presidente, felicidades y agradecimientos, desde luego, pero déjemelo decir claro: es un presupuesto todavía muy lejano del óptimo, tanto por el lado de los ingresos, insuficientes y aún dependientes en demasía de las contribuciones de los Estados, como por el de los gastos, donde el reparto entre Estados predomina aún frente a la política propiamente europea.

¿Por qué, pues, he pedido el voto afirmativo en nuestro grupo? Porque todos ustedes —ponentes, señora Georgieva, señor Gramegna— han trabajado bien; porque recoge algunas de las principales reivindicaciones de este Parlamento; porque apura casi todos los márgenes disponibles; porque es el primer presupuesto de la nueva Comisión, y ni la Comisión ni el Parlamento son responsables del estrecho margen que permite el marco financiero actual.

Registramos algunas buenas noticias: la recuperación de fondos para H2020, COSME y Erasmus; la aportación a la cooperación internacional en la rúbrica 4; el esfuerzo visible, pero me temo que aún insuficiente, en los programas para la cuestión de los refugiados; con dos incógnitas que debemos seguir atentamente: el compromiso político contraído para otorgar la máxima atención a la Iniciativa de Empleo Juvenil y el compromiso para evitar que se reproduzca el inmenso volumen de pagos atrasados.

Este presupuesto nos permite acercarnos mejor a los dos horizontes que tenemos planteados para trabajar a fondo en una nueva lógica presupuestaria para la Unión Europea: la revisión del marco financiero plurianual y el informe del grupo de trabajo que nos aportará resultados en torno al concepto de «recursos propios», concepto que hoy aparece todavía como un sarcasmo si lo consideramos desde el punto de vista europeo.

Debemos abordar estos escenarios con tres objetivos: contar con ingresos provenientes en su mayor parte de los auténticos recursos propios —«No taxation without representation»—; pasar de los programas a las políticas con un presupuesto de gasto en el que el interés general predomine frente al reparto; y acercarnos a un importe global proporcionado a los retos que realmente afrontamos: conflictos abiertos, migraciones, cambio climático, envejecimiento, desigualdades sociales y una democracia cada día más en peligro.

 
  
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  Jonathan Arnott, on behalf of the EFDD Group. Mr President, this latest budget builds upon the work which went before it, carefully and methodically laying more paving slabs. The problem is that it is the road to hell which is being paved.

I could respond in one of two ways to the current proposal. I could tinker around the edges and talk about space programmes or ridiculous political propaganda, issues which could be better done at national level than European level. There are so many things I could talk about. But I think, perhaps, it is better to respond in the other way and to actually address the elephant in the room – the extra EUR 1.5 billion for dealing with the migration crisis, frontloaded over the next couple of years, and which actually may well end up kicking the can down the line to a future budget at a time when resources are going to be even more stretched and creating more problems for the European Union.

We are spending this money and it is leaving all sorts of contortions in other areas; we are spending it on a policy which fundamentally misunderstands the current crisis. It is a global problem which we are treating as a European problem. We warned back in April that a Commission change of policy would lead to the mass migration of people. And guess what? It has led to the mass movement of people. It has led to people trafficking, it has led to migrant deaths, and it has caused the problems in the Schengen area and security issues.

Instead of bringing people ever closer, it is dividing still further. It is a policy which purports to be humane but actually leaves millions of the most vulnerable – the elderly, women and children – in refugee camps. Other countries are failing to follow Britain’s lead in helping in those camps in countries like Jordan, Lebanon and Turkey. Frankly, even Britain should be doing more.

Finally, let us remember this: you cannot have liberté, fraternité, égalité without sécurité.

 
  
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  Marie-Christine Arnautu, au nom du groupe ENF. Monsieur le Président, ce budget 2016 est à des années lumières des enjeux auxquels sont confrontées les populations. L'Union joue les pompiers pyromanes. Face aux crises qu'elle a elle-même provoquées, elle est contrainte aujourd'hui de dégager dans l'urgence des fonds supplémentaires pour ne pas perdre la face. Que les agriculteurs, par exemple, souffrent des politiques bruxelloises aberrantes et de l'embargo russe, conséquence des sanctions infligées à la Russie par l'Union européenne, peu importe, les contribuables européens paieront l'addition.

Quant à la politique d'immigration, l'échec de l'Union européenne est manifeste. Le contrôle aux frontières extérieures n'est pas assuré et les dérisoires rallonges budgétaires pour y remédier n'y feront rien. Ce n'est pas avec 710 millions d'euros supplémentaires prévus pour 2016 que l'on endiguera les millions d'immigrés qui s'apprêtent à venir sur notre continent dans les prochaines années. Malheureusement, votre idéologie immigrationniste s'en accommode fort bien, mais les peuples européens s'y opposent chaque jour davantage, intimant à leur gouvernement de fermer leurs frontières nationales.

Oui, ce budget 2016 montre une nouvelle fois, je suis désolée de vous le dire, l'incapacité de l'Union européenne à relever les dangers immenses auxquels nos peuples sont confrontés et il est grand temps que cela cesse.

 
  
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  Ελευθέριος Συναδινός ( NI). Κύριε Πρόεδρε, τα αποτελέσματα της συνδιαλλαγής για τον Προϋπολογισμό του 2016 φανερώνουν την υποκρισία των επικεφαλής των θεσμών της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Είναι εμπαιγμός όταν, υποτίθεται ότι διαφωνούν μεταξύ τους για να καταλήξουν σε τελική συμφωνία που αφορά στην αύξηση 101 εκατομμύρια ευρώ στις πιστώσεις ανάληψης υποχρεώσεων και τη μείωση κατά 571 εκατομμύρια ευρώ στις πιστώσεις πληρωμών στο σύνολο των 155 και 144 δισεκατομμυρίων ευρώ, αντίστοιχα.

Ένας προϋπολογισμός που ενώ διακηρύττει την ανάπτυξη, την αύξηση επιχειρηματικότητας και τη δημιουργία θέσεων εργασίας μειώνει σε σχέση με το 2015 τις πιστώσεις για την περιφερειακή σύγκλιση των λιγότερο ανεπτυγμένων περιοχών, αλλά και τις πιστώσεις για την πρωτοβουλία απασχόληση των νέων. Ένας προϋπολογισμός που περιορίζει τη χρηματοδότηση των Ευρωπαϊκών Ταμείων Γεωργικών Εγγυήσεων, Θαλάσσης, Αλιείας και Περιφερειακής Ανάπτυξης, αλλά αυξάνει ταυτόχρονα τις πιστώσεις που θα δοθούν στις Τουρκικές δυνάμεις κατοχής εδάφους της Κυπριακής Δημοκρατίας και χρηματοδοτεί έμμεσα την αύξηση του αριθμού των παράνομων μεταναστών στο έδαφος της γηραιάς ηπείρου, δεν μπορεί να χαρακτηριστεί ευρωπαϊκός.

Μην αφήνετε τα φιλοχρήματα συμφέροντά σας να καθοδηγούν την τύχη της Ευρώπης και των χωρών της. Αλλάξτε κατεύθυνση τώρα που προλαβαίνετε. Σε λίγο θα είναι πολύ αργά.

 
  
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  Marian-Jean Marinescu (PPE). Domnule președinte, domnule comisar, domnule Președinte al Consiliului, 2016 este al treilea an din MFF 2014-2020. Implementarea bugetului 2014-2016 ar trebui să stea la baza rectificării bugetare cerute de MFF.

Provocările actuale - plățile restante, criza refugiaților, acum atacurile teroriste -au creat o presiune mare asupra bugetului 2016. Este meritul Parlamentul European, al Comisiei și, pentru prima dată după o perioadă lungă de timp, și al Consiliului că s-a ajuns la un compromis care poate asigura concomitent implementarea politicilor și depășirea crizelor.

S-au utilizat la maxim toate facilitățile prevăzute de MFF. Trebuie totuși să notăm că dacă statele membre ar fi renunțat la veniturile neprevăzute și la sumele necheltuite s-ar fi putut ajunge la o situație și mai bună. Este importantă diminuarea la maxim a sumelor restante în politica de coeziune, că se recuperează o parte din fondurile preluate pentru ESI de la Orizont 2020, că se acordă importanța cuvenită Inițiativei pentru Tineri.

Datele arată că noile politici europene au demarat foarte lent. Este necesară o evaluare a noilor reguli, strategii, acorduri de parteneriat pentru a putea programa implementarea bugetului 2017-2020.

Rectificarea bugetară trebuie să conțină voința instituțiilor europene și a statelor membre de a crea plus-valoare pentru fiecare euro investit de la nivel european. Eficiența implementării fondurilor europene trebuie să se bazeze pe evaluarea rezultatelor pe baza unor indicatori prestabiliți.

 
  
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  Jens Geier (S&D). Herr Präsident! Sehr geehrte Frau Vizepräsidentin Georgieva, sehr geehrter Herr Minister Gramegna – ich möchte Sie hier besonders begrüßen. Sie sind gerade in der letzten Debatte zum Bericht des Sonderausschusses zu LuxLeaks sehr vermisst worden in diesem Kreis.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, den allgemeinen Dankesworten schließe ich mich an. Ich persönlich möchte auch den Kollegen José Manuel Fernandes und Gérard Deprez für ausgezeichnete Berichte gratulieren.

Nicht wenige Regierungsvertreter haben gefordert, dass der Haushalt der Europäischen Union mehr tun muss, um die Flüchtlingskrise in den Griff zu bekommen. Ich glaube, wir haben jetzt fast alles getan, was der EU-Haushalt tun kann. In der Kategorie 4, in der Außenpolitik, haben wir alles Geld bis zur Obergrenze des mittelfristigen Finanzrahmens mobilisiert, um Fluchtursachen zu beseitigen. In der Kategorie 3, in der Innenpolitik, genauso. Zusätzlich sind wir durch die Mobilisierung des Flexibilitätsinstruments über die Obergrenze gegangen. Das ist eine Maßnahme, die der Rat bisher gescheut hat wie der Teufel das Weihwasser.

Die Präsidentschaft hat uns unterstützt, der Rat der Finanzminister leider nicht so sehr. Einerseits im Europäischen Rat mehr Einsatz fordern, aber andererseits im Rat der Finanzminister dagegen Widerstand leisten – diese Politik nenne ich schizophren.

Ich bin sicher, wir haben jetzt einen guten Haushalt 2016. Deshalb wird die Fraktion der Sozialdemokraten dem Haushalt zustimmen.

 
  
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  Richard Ashworth (ECR). Mr President, this budget responds to the immediate needs for additional security, migration and border control, as well as meeting the problems of the agricultural sector. I believe it does it in a manner that is both timely and appropriate. That is welcome, but I want to make two comments.

First, it is important that we focus spending on areas that deliver true European added value. We should not forget here that the single most important thing that this budget can do for European citizens is to deliver jobs and growth.

Second, we have to operate within the limits of the agreed multiannual financial framework (MFF). When we are faced with the conflicting pressures of a growing demand for spending, of paying down debt, and a strictly limited budget, the key going forwards will have to be discipline and prioritising spending to those areas that deliver best value for money.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Maria Grapini (S&D), Întrebare adresată conform procedurii „cartonașului albastru”. Stimate coleg, am reținut de la dumneavoastră că ați apreciat bugetul însă considerați că este importantă crearea de locuri de muncă.

Credeți că în contextul în care bugetul pe 2016 a fost construit, și am văzut aici consens între cele trei instituții, s-ar fi putut să se aloce pentru 2016, pentru întreprinderile mici și mijlocii, fonduri mai multe ? Sau considerați că este valoarea optimă care s-a putut asigura prin bugetul pe 2016, pentru că locurile de muncă până la urmă dau siguranța vieții oamenilor?

 
  
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  Richard Ashworth (ECR), blue-card answer. I certainly do agree. I pointed out earlier the priority of creating jobs and growth. I was impressed earlier when the Commissioner spelt out how much additional funding would be put towards jobs and growth. You should agree with me that that is a great effort within the constraints of a difficult budget.

You also need to understand that the European Fund for strategic investment is a valuable tool here which has been leveraged out of this budget, and I wish it every success. It has had a good start, and it is vitally important to this European Union and to the people of Europe that it does succeed.

 
  
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  Indrek Tarand (Verts/ALE). Mr President, honourable colleagues. First of all I would like to express my gratitude for the excellent team of the European Parliament delegation led jointly by nos trois mousquetaires, Messrs Arthuis, Fernandes and Deprez. Bravo! Secondly, I would like to thank Madam Georgieva, who presented such a decent compromise. More than being just an honest broker, she attached something like almost motherly love towards the quarrelling kids of hers, the Council and the Parliament, and of course – in my opinion – Parliament behaved better.

Four points. I praise the 274 MEPs who voted for the Greens’ amendment asking for greater transparency regarding the use of a general expenditure allowance. In my country, this is public information and no harm has been done, except to those who abused the funds. Secondly, the cuts to ITER were a bit too modest for our liking. This project, in my opinion, is a total waste of taxpayers’ money, and the money should be used elsewhere. Where, I will tell you in 30 seconds.

Thirdly, although the medium-term payment challenges were recognised and the institutions have committed themselves to ensuring that the massive payment backlog seen in the recent past are indeed something that belongs to the past, it is not getting any easier, and therefore we need to make sure that we are flexible enough to fight back against whatever comes our way. Finally, taking into account the present and looming crises – refugees and migrants, including climate migrants – and the fight against terrorism, the EU security and defence policy area is still under-financed. It is common sense to take money from ITER to develop this.

 
  
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  Marco Zanni (EFDD). Signor Presidente, onorevoli colleghi, in medio stat virtus, dicevano i latini, ed è quanto emerso dall'accordo finale sulla conciliazione, a metà strada tra la proposta del Consiglio e quella del Parlamento europeo. Pare che tutti siano soddisfatti da questo accordo: ma a mio avviso si è persa, anche in quest'occasione, la possibilità di rendere il bilancio dell'Unione più concreto e razionale.

Il Parlamento è riuscito ad ottenere una vittoria di facciata, soprattutto per quanto riguarda gli incrementi della rubrica 1a, colpita dai tagli del FEIS, mentre il Consiglio è riuscito a far passare la sua linea di contenimento dei pagamenti. Il Parlamento non è riuscito però ad individuare alcune priorità negative, come richiesto dal Consiglio, che però è forse il maggior colpevole nell'ostinarsi a non voler onorare gli impegni presi.

Confermo quindi la nostra contrarietà a un accordo che non risolve né i gravissimi problemi dei cittadini europei, né tantomeno gli squilibri strutturali che lo stesso bilancio dell'Unione si porta dietro da anni.

 
  
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  Monika Hohlmeier (PPE). Herr Präsident, Frau Kommissarin, Herr Minister, liebe Kolleginnen und Kollegen! Zunächst einmal möchte ich mich bei der Frau Kommissarin und ihrem Team sehr herzlich für die exzellente Zusammenarbeit bedanken und vor allem für ihre Aufgeschlossenheit, auch beim Thema Agenturen – wesentliche Änderungen beim Thema gebührenpflichtige Agenturen – oder dafür, einen Unterschied zu machen zu den anderen Agenturen, die eben nicht durch Gebühren finanziert werden, und da auch für die Zukunft Lösungen zu finden, damit wir unsere Wirtschaft in der Wettbewerbsfähigkeit nicht beeinträchtigen. Erstmal vielen herzlichen Dank dafür, auch für diese Aufgeschlossenheit und Offenheit.

Als Zweites ein Dankeschön an die Ratspräsidentschaft, dass wir zu einem guten gemeinsamen Schluss gekommen sind. Jeder hat immer noch Wünsche auf seiner Seite übrig. Aber ich glaube, wir haben hier ein respektables Ergebnis, mit dem wir wirklich in der Öffentlichkeit antreten können. Mein Dank gilt auch den Berichterstattern, vor allem dem Kollegen Fernandes, auch dem Kollegen Deprez, die über viele Monate hinweg eine klasse Arbeit geleistet haben.

Wenn ich Wünsche offen habe, dann sage ich sie auch ganz offen, ich spreche sie offen aus. Sie betreffen letztendlich erstens bei den Agenturen die Wettbewerbsfähigkeit unserer Industrie, die ich angesprochen habe, – die müssen wir gewährleisten. Als Zweites das Programm Horizont 2020. Wenn ich ansehe, wie erfolgreich die Forschungsprogramme in etlichen Bereichen sind, dann würde es uns guttun – nachdem wir uns ja auch das Ziel gesetzt haben, Wachstum, Arbeitsplätze und Innovation unterstützen zu wollen –, uns in diesem Bereich noch aktiver zu zeigen bzw. beim MFR doch einen Schwerpunkt darauf zu setzen. Und der dritte Punkt wird das Thema Sicherheit und Migration betreffen, bei dem wir sicher noch nicht am Ende angekommen sind, sondern miteinander einen intensiven Dialog inklusive Entwicklungshilfe führen müssen, wie wir das mittelfristig im Haushalt einbetten und sinnvoll im MFR unterbringen.

 
  
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  Vladimír Maňka (S&D). Spoločnými silami sme vyrokovali ten najlepší možný, dosiahnuteľný kompromis. Ak sa však chceme výrazne priblížiť k tomu, čo obyvatelia Európy potrebujú, príjmová zložka rozpočtu musí byť viac nezávislá. Otázkou zostáva, či dokážeme naštartovať a udržať rast a zamestnanosť.

Ambíciou Junckerovho investičného plánu je vytvoriť preto pozitívny impulz. Pridať sa musia aj eurofondy. Efekt bude tým väčší, čím vyššia bude pridaná hodnota projektov. Na druhej strane, nahromadenie nezaplatených faktúr, ktoré Európska únia dlhuje za už zrealizované projekty, vytvára negatívny impulz. Ide proti rastu, proti zamestnanosti, proti čerpaniu eurofondov.

Ďalšie riziká prináša migračná kríza. O chvíľu môže vyvolať požiadavku, aby sme potrebné financie hľadali na úkor kohéznej politiky. Preto sa niektoré členské štáty musia prestať na svet pozerať egoisticky, aj pre nás všetkých platí záväzok z Rímskych zmlúv – vytvoriť životaschopný systém vlastných zdrojov.

 
  
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  Zbigniew Kuźmiuk (ECR). Panie Przewodniczący! W wyniku rozmów pojednawczych pomiędzy Radą i Parlamentem ostatecznie zobowiązania w budżecie na 2016 rok zostały ustalone na poziomie 155 mld euro, a płatności na poziomie 144 mld euro. To wprawdzie trochę wyższy poziom wydatków niż chciała Komisja i Rada, ale jednak wyraźnie niższy niż zaproponował to Parlament w poprawkach budżetowych w dniu 28 października. Ostatecznie więc w budżecie na 2016 rok zobowiązania są niższe o ponad 4%, a płatności zaledwie o 2% wyższe niż te w budżecie na 2015 rok, co oznacza, że redukcja zaległych rachunków nie będzie taka, jak nam wcześniej obiecano. Nie jest także pewne, czy takie priorytety jak zatrudnianie ludzi młodych, wsparcie dla małych i średnich firm czy realizacja programów takich jak „Horyzont 2020” i „Łącząc Europę” będą miały dostateczne finansowanie.

Chciałbym także przy okazji wyrazić nadzieję, że finansowanie tak zwanego kryzysu imigracyjnego i walki z terroryzmem w 2016 roku nie będzie odbywało się kosztem środków pochodzących z polityki spójności, uzyskanych w wyniku przyszłorocznego przeglądu ram finansowych na lata 2014–2020.

 
  
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  Jan Olbrycht (PPE). Pani Komisarz! Panie Ministrze! Przede wszystkim chciałbym pogratulować i podziękować za wysiłek, jeżeli chodzi o ten budżet na rok 2016. Wszyscy wiemy, że nie w każdym roku tak się to odbywało i nie takie było podejście do budżetu rocznego.

Chciałbym jednak zwrócić uwagę na jeden bardzo charakterystyczny element. Zarówno w czasie negocjacji budżetu na rok 2016, jak i w każdej innej debacie dzisiaj wszyscy przedstawiciele instytucji europejskich – Parlamentu, Rady, jak również Komisji –odwołują się do rewizji budżetowej, znaczy mówią w taki sposób, że to załatwimy przy rewizji, dokładnie przy review, to załatwimy przy review. To wskazywałoby na to, że jest jakiś cudowny środek, który się pojawi, i wtedy będziemy załatwiać wszystkie sprawy, które są na dzisiaj niezałatwione. Chciałem zwrócić uwagę, że w budżecie na rok 2016 wyczerpaliśmy już wszystkie możliwości elastyczności i że w gruncie rzeczy nasza rozmowa będzie dotyczyła bardzo trudnych działań, i nie będzie możliwości załatwienia wszystkich spraw przy okazji rewizji WRF. Ale budżet na rok 2016 napawa optymizmem, że będziemy mieli do tego podejście konstruktywne.

 
  
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  Daniele Viotti (S&D). Signor Presidente, onorevoli colleghi, di tutte le cose già dette in questo dibattito, le uniche che ripeterò sono i ringraziamenti ai nostri relatori, alla Vicepresidente Commissaria e al ministro Gramegna, che hanno fatto uno straordinario lavoro, accompagnandoci all'approvazione di questo bilancio.

Faccio tre brevissime considerazioni in aggiunta a quanto già detto. La prima: il lavoro straordinario è contrassegnato soprattutto dal fatto che, con uno strumento complicato come il bilancio dell'Unione europea, si è riusciti anche a mettere in campo un po' di solidarietà. Quanto è stato fatto sui migranti, la cosiddetta crisi dei rifugiati e dei profughi, dimostra che c'è ancora un briciolo di solidarietà.

La seconda è che sono al mio secondo anno di conciliazione e di analisi del bilancio: mi spiace, ancora una volta, sentire alcune forze politiche che non partecipano alla fase di conciliazione e poi vengono invece a criticare in Aula.

La terza è che questa Commissione – e questa Europa – per il prossimo anno dovrà fare tante riforme, tante quante ne chiede agli Stati membri, soprattutto sul bilancio.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου ( PPE). Κυρία Πρόεδρε, το ότι σήμερα συζητάμε τον προϋπολογισμό, το ότι επήλθε συμφωνία για τον προϋπολογισμό οφείλεται πρωτίστως, χωρίς πραγματικά καμία υπερβολή, στους δύο εισηγητές μας τον κύριο Fernandes και στον κύριο Deprez, καθώς και στη σοφή και αποτελεσματική καθοδήγηση του προέδρου της επιτροπής μας κύριου Arthuis, χωρίς να υποβαθμίζω τη σημαντική συνεισφορά της αντιπροέδρου της κυρίας Georgieva και του Ευρωπαϊκού Συμβουλίου. Αποδείξαμε ότι ενώνοντας δυνάμεις μέσα στην Ευρωπαϊκή Ένωση μπορούμε να πετύχουμε.

Αυτός ο προϋπολογισμός μπορεί να καταγραφεί στην ιστορία των προϋπολογισμών και του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου, ως ο προϋπολογισμός ο οποίος κάτω από δυσμενείς οικονομικές συνθήκες, με τεράστιες έκτακτες ανάγκες που προέκυψαν από το προσφυγικό, από την Ελλάδα και από άλλους παράγοντες, κατόρθωσε να διαφυλάξει τον κοινωνικό και αναπτυξιακό του χαρακτήρα, κατόρθωσε να διασώσει προγράμματα ιδιαίτερα προσιτά στους Ευρωπαίους πολίτες, στις χώρες μέλη, στις επιχειρήσεις, όπως είναι το HORIZON 2020, το Connecting Europe Facility, το COSME. Επέτυχε, πραγματικά, αυτός ο προϋπολογισμός, να ισορροπήσει με όσες ανάγκες προέκυψαν, να προχωρήσει σε σωστή κατανομή και να δώσει ένα επιτυχημένο πραγματικά έργο που πιστεύω ότι θα καταγραφεί ως μια μεγάλη και σημαντική επιτυχία.

Όμως πρέπει να τονίσω ότι αυτό που αποτελεί μόνιμο εχθρό για το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο είναι η γραφειοκρατία. Πρέπει επιτέλους να αποδείξουμε ότι κάθε ευρώ που φεύγει από τον προϋπολογισμό, πάει τελικά εκεί που πρέπει να πάει. Και ένα τελευταίο σημείο κυρία Πρόεδρε. Όσον αφορά τις έκτακτες ανάγκες πρέπει να αποφασίσουμε ότι όταν προκύπτουν παρόμοιες ανάγκες, πρέπει να υπάρχει άλλο ταμείο, έκτακτο, που πρέπει να δει και η Ευρωπαϊκή Κεντρική Τράπεζα, που θα βοηθά το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο για να ανταπεξέρχεται στις δύσκολες αυτές οικονομικές έκτακτες ανάγκες.

 
  
  

Elnökváltás: GÁLL-PELCZ ILDIKÓ
alelnök asszony

 
  
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  Isabelle Thomas (S&D). Madame la Présidente, Madame la Commissaire, Monsieur le Ministre, tout d'abord un grand merci pour l'excellente conduite de cette conciliation budgétaire, dont le résultat nous permettra d'apporter un certain nombre de réponses à la crise migratoire.

Je regrette cependant que les engagements concernant l'initiative contre le chômage des jeunes aient été interrompus en 2016 et que ce programme en soit réduit à une promesse, un proverbe français disant que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.

En tant que corapporteure sur la révision du cadre financier pluriannuel, toutefois, je vous assure que le Parlement maintiendra la pression. Toutefois, vous le savez, depuis ou plus exactement pendant la conciliation, il y a eu les attentats à Paris. Le Conseil des ministres de la justice et des affaires intérieures s'est réuni vendredi et a annoncé une série de mesures pour lutter contre le terrorisme: coordination des missions de renseignement, peut-être sous forme d'agences, gardes-frontières. Mais le budget 2016 n'en donne pas les moyens et nous avons déjà utilisé la quasi-totalité des instruments de flexibilité.

Alors, comment le Conseil et la Commission appréhendent-ils ces nouvelles dépenses? Comment comptent-ils les financer? Et, surtout, est-ce que le Conseil de la justice et des affaires intérieures a rencontré, ne serait-ce qu'une fois, l'ECOFIN?

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). Madam President, I would also like to extend my thanks to Parliament’s rapporteurs for the way in which they conducted their work, and I would also like to thank the Commission Vice-President and Minister Gramegna for the way in which they have fulfilled their missions.

In my short intervention, I would like to focus on the importance of continuing the Youth Employment initiative, be it in its current form or in a revised form. My view is that it is crucial to send a signal to the European youth that they are still a priority for decision-makers at European level. Especially in these times, when we see that the lack of education and little prospect for jobs leads to radicalisation, we have to use all available instruments to secure a future for young people in Europe.

In this sense I urge the Commission, as stated in the final conciliation text, to analyse the results of the Youth Employment initiative and to propose changes, if needed, so that this programme can continue until 2020. Youth unemployment still exists in Europe. The job is not yet done. The young people of Europe still need our help.

Very briefly on migration: I very much welcome the fact that we succeeded in ensuring an adequate budget in Headings 3 and 4. I now urge the Member States to acknowledge the risks ahead and act by ensuring that the EU Trust Funds for Africa and Syria are adequately financed.

(The speaker agreed to take a blue-card question under Rule 162(8))

 
  
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  Bill Etheridge (EFDD), blue-card question. Thank you for accepting the blue-card. I noticed that you said youth unemployment can lead towards radicalisation. Surely the youth of Europe would be better advised, as someone once said in the UK, simply to get on their bikes and look for work, and for them to be enabled to do that by having a more controlled flow of immigration into the EU so that there are more jobs suitable and available for young people to start off on the ladder?

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE), blue-card answer. What was the question? I would like to say that my observation is valid, whether we are referring to young refugees, migrants to Europe or to citizens who were born, have grown up and are educated in Europe. It is a valid fact that, no matter where these people come from, unless they have a job, a good education and prospects, there are risks, including the risk of radicalisation. That is why I think that high—quality education, jobs and so on are important, irrespective of whether these people have just emigrated to Europe or were born here.

 
  
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  Janusz Lewandowski (PPE). Pani Przewodnicząca! Jakie to przyjemne przyłączyć się do tych wszystkich gratulacji, które usłyszeliśmy na tej sali, na które zasługują wszystkie strony koncyliacji. Koncyliacja zasługuje na słowo koncyliacja. Odbiegała ona zupełnie od tych dziesięciu koncyliacji w swoim klimacie, które pamiętam ze swojej biografii budżetowej.

Ale skoro tak, to chciałbym wybiec trochę śladem Jana Olbrychta w przyszłość. Mianowicie wiele zapowiedzi politycznych, podbudowanych pieniądzem budżetowym, padło na początku tej perspektywy finansowej. Plan Junckera, Youth Employment Initiative – beczka bez dna w postaci reagowania na kryzys migracyjny. To się nazywa front loading – zapożyczanie się w przyszłości – i to ma swoje konsekwencje dla budżetu w przyszłości. Wielkim wyzwaniem staje się review lub revision. Sama różnica w słownictwie może niepokoić. Review lub revision tej perspektywy zadecyduje o tym, czy przypadkiem nie przeżyjemy tego dramatu budżetowego, który pamiętam w latach 2012–2014, który łączył się z dojrzewaniem programów wieloletnich i jednocześnie dużym brakiem środków na ich finansowanie. Więc ku przestrodze, nie psując tego święta, jakim jest rzeczywiście wspaniała koncyliacja co do budżetu roku 2016.

 
  
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  Inese Vaidere (PPE). Godātie kolēģi! Vispirms, paldies Fernandes un Deprez kungiem par lielo darbu budžeta izstrādē, jo sevišķi sarunās ar Padomi, kuras vienmēr ir ļoti sarežģītas.

Gandarījums, ka reģionālā politika, kas ir nozīmīgākais instruments jauno dalībvalstu attīstībā, ir arī nākamā gada prioritāte. Iedzīvotāji var sagaidīt darbavietas, atbalstu zinātnei un inovācijām.

Esmu gandarīta, ka kompensācijām piena ražotājiem atvēlēti 500 miljoni.

Apsveicama ir līdzekļu mobilizācija bēgļu krīzes risināšanai, izmantojot elastīguma instrumentu, jo terora akti Parīzē atkārtoti parāda, ka dalībvalstīm jāapvieno spēki, lai aizsargātu iedzīvotājus, kuri diemžēl šobrīd nevar justies droši. Redzams, ka dažu valstu deklarētais “atvērto durvju princips” ir diskutabls. Nepieciešams nekavējoties veikt imigrantu identificēšanu un atpakaļnosūtīšanu, ja tie neatbilst bēgļa statusam.

Ļoti svarīga šobrīd ir Eiropas Savienības ārējo robežu aizsardzība, lai novērstu nelegālo imigrāciju. Ievērojami jāpastiprina Frontex kapacitāte. Tam jābūt vienai no mūsu ilgtermiņa prioritātēm, kas paredzama arī daudzgadu budžetā.

Apsveicama ir līdzekļu palielināšana ārpolitikai. Tomēr jārūpējas, lai šie līdzekļi nonāktu pareizajās rokās, uzlabojot dzīves kvalitāti un risinot konfliktus trešajās valstīs.

Vienlaikus tomēr jādomā arī par līdzekļu taupīšanu, samazinot administrācijas izmaksas Eiropas institūcijām. Paldies par uzmanību!

 
  
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  Tomáš Zdechovský (PPE). Paní předsedající, nejdříve mi dovolte, abych poděkoval a pogratuloval kolegům Fernandesovi a Deprezovi a celému Rozpočtovému výboru k výbornému výsledku, kterého dosáhl při vyjednávání s Komisí a Radou. Oproti minulému roku je to úspěch a to není úspěch pouze pro Evropský parlament, ale pro celou Evrospkou unii. Velice mě také těší fakt, že rozpočet na bezpečnost je navýšen na své maximum, což je i historické maximum tohoto okruhu. Jsem rád, že si konečně všichni uvědomujeme, že není možné, aby se Evropa vyrovnala s migrační krizí, pokud jí na to budou chybět prostředky, a to jak finanční, personální nebo materiální. Především agentury EUROPOL, FRONTEX a EASA jsou z mého pohledu ty, které tyto prostředky potřebují nejvíce. Bez nich se totiž vůbec neobejdou. Dostali jsme se však na hranu našich možností s tím, že jsme mobilizovali vše, co se mobilizovat dalo. Teď před námi stojí otázka: Jak dál? Kde vezme Evropská unie více peněz na financování této krize? Rozpočet pro rok 2016 je podle mého názoru výborným prvním krokem pro revizi víceletého finančního rámce 2014–2020. Ten musí projít zásadní restrukturalizací, aby byla Evropa schopna reagovat na aktuální hrozby.

 
  
 

„Catch the eye” eljárás

 
  
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  Ivana Maletić (PPE). Gospođo predsjednice, pozdravljam povjerenicu, i zahvaljujem izvjestiteljima koji su zaista vrijedno radili na ovom važnom izvješću.

Proračun za 2016. donesen je u izvanrednim okolnostima. Uz osiguravanje sredstava za inovacije, investicije, poduzetništvo, mlade koje moramo zaposliti i zadržati u svojim državama, obrazovanje i istraživanje, proračun za 2016. trebao je odgovoriti i drugim izazovima: od migrantske krize, preko ratnih previranja koja su se u najgorem obliku počela događati unutar naših granica, a uz to krizi u Grčkoj, krizi u poljoprivrednom sektoru i svemu ostalom. Upravo zato dugo je trajao proces usuglašavanja stavki i drago mi je što je rezultirao povećanjem stavki zapošljavanja, edukacije i solidarnosti.

Međutim, i s proračunom za 2016. ostaje neriješeno još jedno važno pitanje, a to je plaćanje svih zahtjeva za programe kohezijske politike iz razdoblja 2007. i 2013. na što treba posebno paziti.

 
  
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  Victor Negrescu (S&D). Avem un buget european axat pe creștere, pe investiții, pe politici menite să răspundă ultimelor provocări la nivel european, chiar dacă este limitat de cadrul financiar multianual.

Este dovada faptului că epoca austerității a apus, că atât Comisia cât și Consiliul au înțeles că este nevoie să avem un buget axat pe dezvoltare, care să sprijine politicile noastre comune.

Am alocat fonduri suplimentare pentru tineri, pentru ocupare, pentru agricultori, pentru inovare și pentru securitate și trebuie să continuăm.

Sper ca și noul guvern al României, care acum lucrează la noul buget, să înțeleagă că logica bugetară europeană s-a schimbat.

Trebuie să cheltuim eficient fondurile publice în interesul cetățeanului, iar acest lucru presupune investiții publice, protejarea categoriilor afectate de diferitele crize mă refer aici la tineri, la agricultori, la funcționari, la pensionari, și mecanisme pentru dezvoltarea economiei locale.

Acest buget european indică, din nou, că prin dialog politic și luarea în considerare a diferitelor noastre viziuni politice putem să construim un buget european care să reflecte interesul public și al cetățenilor.

 
  
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  Ruža Tomašić (ECR). Gospođo predsjednice, migracijski val koji je zapljusnuo Europu odavno je poprimio obilježja prave humanitarne i sigurnosne katastrofe, a mobilizacija instrumenata fleksibilnosti u ovom trenutku samo potvrđuje da smo krizu dočekali nespremni. Ovo je nažalost samo još jedan dokaz da Komisija ne promišlja dugoročno, nego srlja iz greške u grešku koje onda skupo plaćaju europski porezni obveznici.

Rat u Siriji nije počeo jučer, a izbjeglice tu zemlju napuštaju također već jako dugo. Bilo je jasno od prvog dana da Turska, Libanon i Jordan ne mogu vječno primati milijune ljudi i da će, ako ne zaustavimo rat, kolone krenuti prema Europi.

Sad kad je jasno da su u tim kolonama stigli i teroristi i da nas upravljanje krizom košta stotine milijuna eura poreznih obveznika, želim pitati Komisiju ima li konkretne planove kako zaustaviti krizu na njezinom izvorištu ili planira iz godine u godinu trošiti sve više novca na zbrinjavanje migranata koje smo u ovom valu primili.

 
  
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  Miguel Viegas (GUE/NGL). Senhora Presidente, num quadro de grande restrição orçamental ao nível das contribuições nacionais para o orçamento da União, importa registar algumas preocupações.

Em primeiro lugar, chamamos a atenção para o corte de onze milhões de euros, que irá afetar diretamente as rubricas orçamentais dedicadas à proteção, à deteção e ao controlo das pragas vegetais e animais. Este corte, num quadro onde as mudanças climáticas propiciam a emergência de várias crises epidémicas, deixa-nos, no mínimo, apreensivos.

Fala-se de um aumento significativo dos programas dedicados ao emprego jovem, mas temos que perceber que o programa Erasmus+ representa uma porção mínima do orçamento e que, portanto, este aumento de 30% provavelmente não terá grande impacto.

Registamos, igualmente, que o Parlamento Europeu compromete-se a reduzir cerca de 179 postos de trabalho até 2019, 60 já no próximo ano.

Finalmente, uma última palavra sobre o reforço das verbas para a imigração: poderia ser positivo, não fosse o deliberado propósito de promover soluções persecutórias que irão contribuir para aumentar ainda mais o problema, em vez de o resolver com uma verdadeira política de solidariedade e apoio ao desenvolvimento.

 
  
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  Gianluca Buonanno (ENF). Signor Presidente, onorevoli colleghi, io volevo sottolineare un dato che riguarda il bilancio: ancora una volta diamo dei soldi, ancora più soldi, alla Turchia. Questo paese, che negli ultimi anni ha ottenuto per la preadesione dall'Europa 10 miliardi di euro, entro il 2020 ne prenderà ancora 4,6 miliardi e il risultato qual è? Che sono al 90% islamici e che oggi hanno abbattuto un aereo russo, solo perché per 17 secondi è entrato nel loro spazio aereo.

Ma questi vogliono venire in Europa? Non possono venire in Europa. Questa bandiera "No Europa" significa che la Turchia non può entrare in Europa perché è una vergogna. La Turchia rimanga dov'è, perché è amica dei terroristi islamici.

Questo è quello che è accaduto oggi con la Russia e si dovrebbero vergognare. Invece di dare i soldi ai turchi, diamo i soldi alle nostre aziende o alla nostra gente, non ai turchi! Perché questa è una cosa vergognosa! Perché noi diamo i soldi a chi non ama l'Europa e a chi aiuta i terroristi islamici!

 
  
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  Zoltán Balczó (NI). Elnök Asszony, a költségvetés elfogadásáról úgy beszélünk, mint az Európai Parlamentnek egy komoly eszközéről, amellyel az akaratát érvényesíteni tudja az intézmények közötti vitában. Nos, ez az éves költségvetési keretre így nem igaz. A hétéves keret kapcsán a játéktér minimális. Hadd mondjak erre példát. A jövő évi kifizetések összege az EU összesített nemzeti jövedelméhez viszonyítva: a Bizottság javasol 0,98%-ot, a Tanács kicsit lejjebb megy 0,97-re, a Parlament többet szeretne 1%, a megegyezés 0,98, amit a Bizottság benyújtott, és az egyes fő sorokra is ez jellemző, kivéve a biztonság és állampolgárság kérdését. Úgyhogy lépjünk egy kicsit távolabb és nézzük meg, mi az a többéves keret, amit most végrehajtunk? Két adat: 4,5%-kal csökken reálértékben a hétéves keret, ilyen még nem volt, a kohéziós alap 8,4%-kal csökken, a szakadék a centrum és a periféria között tovább fog növekedni.

 
  
 

„Catch the eye” eljárás vége

 
  
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  Petri Sarvamaa (PPE). Madam President, I had a meeting with another Commissioner and I am sorry about that. It seems that the time of miracles is not over. Or maybe it was not a miracle, but an excellent rapporteur that we had. I offer my congratulations once more.

Common sense prevailed. We have a budget that focuses on employment, enterprises and the young people of Europe. Last but not least, we also have a budget that takes account of reality and change in the real world. That, of course, is the huge challenge that the migration flows present us with.

It has to be said that, for the first time that I can remember, Parliament managed to restore all the cuts that the Council wanted to have in the draft 2016 budget. Therefore, the result that we have is promising. But I would like to finish by saying that, when we have really exceptional circumstances, they call for exceptional measures. By no means can we see an end to these exceptional times. So it is time to start talking seriously about a full revision, because the budget is really stretching its limits.

 
  
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  Kristalina Georgieva, Vice-President of the Commission. Madam President, I would like to thank all who have spoken.

Three points in closure. Firstly, it is very important at a time of increased uncertainty that we have a budget that is agile, has a clear focus on priorities and is oriented towards impact and how to give the people the best value for the money they entrust us to manage on their behalf. That would require us to take the forthcoming mid-term review very seriously. This is our chance to strengthen the agility, focus and capacity of our budget, and also to look to the future as regards the kind of budget we would like to have next time around.

Secondly, many of the speakers expressed a very understandable concern about the limited flexibility we have. But we still have some flexibility for next year; that is the contingency margin, if needed, of no more than EUR 4 billion. We have the contingency margin and, of course, we will only be using it if that is necessary. We will have the possibility towards the end of the year to use a global transfer; in other words, money that is not put to the best use. We should not rush headlong into using this option; we should try to keep it as a kind of cushion.

Last but not least, we now have a chance to receive funds from our Member States, as assigned revenues for priorities that we all recognise are best addressed together. For this we have the Syria Trust Fund and the Africa Trust Fund, and we, the Commission, are proposing to provide the platform for addressing priorities in that manner.

Thirdly, there was a question addressed to me: what is the Commission going to do in the long term to deal with the challenge of migration? This is one question that is not going to disappear. It was mentioned that climate change is upon us. The projections of the IPCC tell us that by 2025 there may be 100 million climate refugees. So, we have to direct our resources at tackling the problem at source and tackle the root causes that are causing the problem here in Europe.

For this reason, we have refocused our development funds more on fragility – I also want to praise Prime Minister Cameron of the UK, who has recently announced that 50% of DFID funds will go to fragile countries. I think we need to do more where it matters the most: for the people affected, but also for our own security.

Of course, we will have to invest more in the security of Europe. The Commission has promised to come up with a proposal on how we can strengthen external border controls, and that is an area where I believe that collectively we have a better chance to be successful than acting alone.

Let me finish by thanking those who have made this budget miracle possible, and may we have it repeated next time around.

 
  
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  Pierre Gramegna, président en exercice du Conseil. Madame la Présidente, je voudrais tout d'abord remercier tous les intervenants pour leurs commentaires et leurs contributions. J'ai enregistré de nombreux soutiens et je m'en réjouis. J'ai aussi pris note des critiques et il y en a eu quelques-unes, dont certaines étaient d'ailleurs constructives et pourront être prises en compte, me semble-t-il, j'allais dire dans le budget de l'année prochaine. Mais en fait, c'est trop tard, je crois qu'il faut plus d'agilité. Comme l'a dit la présidente de la commission, il faudra d'abord prendre en compte les critiques constructives et les urgences qui nous guettent dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.

Comme je ne l'avais pas fait dans mon discours d'introduction, je voudrais remercier les personnes clés dans cette négociation. Je commencerai par Jean Arthuis, qui a fait preuve d'un grand sens civique et d'un sens des priorités, et je l'en remercie. Je voudrais remercier M. Fernandes, le rapporteur, José Manuel, qui a fait preuve d'un enthousiasme sans faille qui était contagieux. Je voudrais remercier Gérard Deprez, qui a fait preuve d'humour et de ténacité, remercier Mme Gardiazabal, qui a fait preuve de beaucoup de pragmatisme et, last but not least, M. Gahler pour son travail de patience avec toutes les agences. Bien sûr, Mme G HYPERLINK "https://www.google.com/search?rls=com.microsoft:en-GB:IE-Address&biw=1920&bih=934&q=georgieva+kristalina&spell=1&sa=X&ved=0ahUKEwiIqOrY56nJAhXCvQ8KHaNfChMQvwUIGSgA" eorgieva Kristalina, vice-présidente, personnage clé, qui a mis en œuvre beaucoup de son énergie et de son talent. En même temps, je crois qu'elle a innové quant à la méthode employée, en affichant beaucoup de transparence concernant ses objectifs et les chiffres. Grâce à cela, nous avons pu accélérer la négociation et je pense qu'elle a posé les jalons d'un excellent précédent pour les années à venir. Je ne voudrais pas oublier tous ceux qui travaillent dans l'ombre, que ce soit à la Commission, au Parlement européen, ainsi qu'à la présidence, notre ambassadeur représentant permanent Christian Braun, et à ma droite, Amir Motahari, qui avait fait un superbe travail de préparation au sein du comité budgétaire. Grâce à vous tous, nous avons pu obtenir, pour la première fois depuis le traité de Lisbonne, l'unanimité des États membres concernant ce budget, ce qui est une très bonne nouvelle. J'espère aussi que demain, mais libre à vous d'en décider bien sûr, nous verrons une large majorité adopter ce budget. Ce serait le plus beau cadeau que vous pourriez faire à la présidence, qui s'y est beaucoup employée.

Je ne reviendrai pas sur les priorités du budget, on en a parlé, et les trois axes du triangle que sont la solidarité d'un côté, l'emploi et la croissance de l'autre, et troisièmement, bien sûr, la prudence budgétaire et les marges de manœuvre nécessaires. C'est le triangle magique que nous avons réussi à résoudre.

L'ambiance m'a paru ici très bonne, je dois dire qu'elle était excellente aussi dans le comité de conciliation. Comme M. Gahler m'a demandé pourquoi je n'étais pas parmi vous lors du débat précédent, je voudrais simplement m'expliquer. Vous savez que j'en avais très envie parce que j'étais dans l'antichambre, mais on m'a informé qu'on ne pouvait pas s'imposer au Parlement et qu'il fallait être invité. Comme je n'étais pas invité, je n'ai pas voulu rompre avec la courtoisie et les bonnes habitudes telles qu'elles existent. Cependant, je voudrais dire à M. Gahler et aux autres personnes intéressées, que j'ai suivi les débats avec beaucoup d'attention, que la présidence luxembourgeoise a fait tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser les travaux de la commission TAXE. J'ai moi-même reçu la commission TAXE à Luxembourg au mois de juin, et elle m'a invité à venir la voir en tant que président du Conseil, ce que j'ai aussi fait au mois d'octobre, je lui ai même envoyé une documentation écrite et des réponses à ses questions.

Je crois comprendre que les travaux vont continuer, nous sommes aussi à votre disposition pour cela. Un mot simplement, en tant que président, sur ce sujet: le Luxembourg a fait de la question de la fiscalité internationale et des défis dans ce domaine une des priorités de sa présidence et le 6 octobre de cette année, au Conseil Ecofin, nous avons trouvé un accord politique sur l'échange automatique des rescrits fiscaux, qui était un des sujets principaux. Le Luxembourg a donc essayé d'œuvrer dans l'intérêt de l'Union européenne; le Luxembourg est une partie de la solution, non du problème.

Dernier point, et je termine sur la bonne ambiance qui a régné parmi nous, je salue ce qu'a souligné Gérard Deprez, à savoir que nous avons réussi à renforcer la loyauté institutionnelle en trouvant un accord sur la réduction du personnel dans toutes les institutions. Nous avons trouvé un compromis me semble-t-il tout à fait acceptable, peut-être même inespéré. Cette loyauté institutionnelle renforcée, je souhaite qu'elle continue, qu'elle se renforce dans les mois et les années à venir, et en ce sens, ce budget pourrait être un heureux précédent dont j'espère qu'il pourra vous servir dans les défis nombreux qui nous attendent, d'ailleurs décrits avec beaucoup d'enthousiasme et de véridicité tant par les parlementaires européens que par la Commissaire.

 
  
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  Elnök asszony. – Köszönöm Miniszter Úr válaszát, és azt is, hogy visszautalt egy előző jelentésnek a tárgyalására, ahol valóban hiányolták Miniszter Urat, és megnyugtató volt az itt adott válasza a tárgyban.

Most pedig az utolsó hozzászólónk következik, a Költségvetési Bizottság elnökének a hozzászólása. Arthuis úrnak adom meg a szót.

 
  
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  Jean Arthuis, président de la commission BUDG. Madame la Présidente, je veux saluer les paroles que vient de prononcer le ministre Gramegna sur la concurrence et l'optimisation fiscale.

Lors de votre propos liminaire, Monsieur le Ministre, vous avez rappelé les circonstances du soir du vendredi 13. Nous avons vu depuis des sociétés multinationales exprimer leur compassion. Je voudrais dire à ces sociétés qui pratiquent l'optimisation fiscale dans des proportions que je juge excessives, que les impôts qu'elles pourraient payer ici, en Europe, nous aideraient sans doute à mobiliser les moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme.

Cela dit, au terme de ce débat, je veux remercier à nouveau et exprimer mes compliments aux trois institutions: à vous, Monsieur le Ministre, pour la manière dont vous avez conduit la conciliation, à vous, Madame la Vice- présidente, qui avez été ferme sur votre expertise et la lucidité que vous nous avez fait partager, à nos rapporteurs et à l'ensemble des membres qui ont participé à la conciliation. Mais je veux y associer l'ensemble de nos collaborateurs. Ils ont manifesté beaucoup de compétence, beaucoup de disponibilité. Ils ont été au niveau de l'excellence et nous ont permis d'aboutir.

Je voudrais simplement, en conclusion, exprimer un espoir, un rêve et un appel.

L'espoir, c'est que nous parvenions à sortir notre cadre budgétaire de sa rigidité. Nous voyons bien que cette rigidité expose l'Europe au risque d'impuissance lorsque se manifestent des événements exceptionnellement graves. Également, ne nous payons plus de mots, le décalage entre nos engagements et nos paiements ne peut durer. Madame la Commissaire, vous verrez arriver sur votre bureau, dans les années qui viennent, des sommes considérables concernant des factures qui pourraient rester impayées.

Mon rêve, c'est que l'Europe participe à la lutte efficace contre le chômage des jeunes. Bien sûr, nous n'avons pas obtenu les crédits espérés pour poursuivre l'initiative pour l'emploi des jeunes, mais une évaluation va être faite et nous en tirerons immédiatement les conséquences. Ce budget comporte aussi des projets pilotes et je me réjouis que l'un d'entre eux nous donne la possibilité d'accompagner les apprentis et de leur permettre la mobilité comme aux étudiants. Le chômage des jeunes est une offense pour l'Europe. Elle assombrit notre avenir.

Quant à l'appel, puisque ce matin le Conseil, à l'unanimité, a approuvé les conclusions de la conciliation, mes chers collègues, je vous appelle à voter demain notre budget pour 2016.

 
  
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  Elnök asszony. – A vitát lezárom.

Szavazásra 2015. november 25-én, szerdán kerül sor.

Írásbeli nyilatkozatok (162. cikk)

 
  
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  Nicola Caputo (S&D), per iscritto. Il bilancio 2016 frutto della conciliazione è innanzitutto orientato a individuare i mezzi finanziari necessari per far fronte alle sfide del momento e cioè stimolare la crescita, creare posti di lavoro e affrontare la crisi migratoria. Apprezzo gli impegni per la ricerca e lo sviluppo e quindi per Horizon 2020. Mi rammarico, tuttavia, per le misure troppo deboli prese a sostegno degli agricoltori europei. I 698 milioni di EUR previsti non basteranno per rispondere alla proroga dell'embargo russo sulle importazioni di alcuni prodotti agricoli provenienti dall'UE e alla difficilissima situazione in particolare nei settori lattiero-caseario e delle carni suine.

Bene l'impegno per i giovani. La riduzione della disoccupazione giovanile deve restare una priorità politica e, a tal fine, bisognerà utilizzare al meglio le risorse di bilancio disponibili, in particolare tramite l'iniziativa a favore dell'occupazione giovanile (Youth Employment Initiative).

Infine, registro con favore il rigore sul bilancio del Parlamento, anche se penso che qualcosa in più e meglio si poteva e si doveva fare per ridurre i costi dell'amministrazione delle istituzioni europee.

 
  
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  Tamás Deutsch (PPE), írásban. A Magyarországnak járó uniós forrásokat 2016-ban is biztosítottuk. Sikerült elhárítani azokat a próbálkozásokat, amelyek a kohéziós források kifizetését hozzá kapcsolták volna a migránsok áthelyezésére vonatkozó kvótákat előíró szabályok végrehajtásához. Kiemelkedő eredmény, hogy 2 milliárd euróval megemeltük a migrációs válság kezeléséhez hozzájáruló költségvetési sorokat. A többletforrások legnagyobb része, a magyar kormány álláspontjával összhangban, azokban az országokban kerül elköltésre, amelyek a migrációs válság frontvonalában küzdenek, illetve hozzájárul ahhoz, hogy a bevándorlási hullámot erősítő konfliktusokat a helyszínükön kezeljék, azokban az Unión kívüli térségekben, ahol keletkeztek.

A magyar néppárti képviselők számára siker az Előcsatlakozási Alap Tanács által korábban javasolt csökkentésének visszafordítása, hiszen ezek az eszközök döntően befolyásolják a tagjelölt országok, így Szerbia és a vajdasági magyarok csatlakozási törekvéseit. A tényleges anyagi támogatáson túlmenően meggyőződésünk, hogy az Előcsatlakozási Alap szintjének megőrzése fontos politikai üzenetet is hordoz és bátorítást jelent a tagjelölt országok számára.

A zárószavazással az 500 millió eurós tejágazati mentőcsomag forrásait biztosítani tudja az EU 2016-os költségvetése, így minden akadály elhárul az elől, hogy a magyar tejtermelők a 2,9 milliárd forintos uniós támogatást időben megkapják. Támogatjuk Csáky Pál és Gál Kinga „Sokszínű Európa” elnevezésű közös projektjét is. Ennek keretében a diszkrimináció felszámolását támogató kisebbségi programok finanszírozására 1 millió euró áll majd a pályázók rendelkezésére.

 
  
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  Андрей Новаков (PPE), в писмена форма. 150 млрд. евро, стотици страници числа и текст, три институции, месеци преговори. Тези неща знаем хората, които участвахме в процеса. Тази вечер обаче искам да говоря за ценности. Бюджетът се равнява на приоритети и инвестиции в услуга на всеки от над 500-те млн. граждани. С него поставяме хората, бизнеса и техните нужди в центъра. 150-те млрд. са мост към нашите цели за по-добро утре. Млади хора, „Хоризонт 2020“, „Еразъм +“, COSME, инфраструктура, предприемачество, иновации и образование - това са нашите ценности като Европейски парламент. Това са и европейски ценности, измерими с видими резултати. Въпреки различаващите се позиции и предизвикателствата, институциите седнахме около масата и постигнахме резултат, защото имахме едно наум - по-силен Европейски съюз в утрешния ден. Бюджетът е Европа.

 
  
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  Pavel Poc (S&D), písemně. Jsem velmi rád, že se zástupcům Evropského parlamentu podařilo domluvit s Radou a Evropskou komisí na podobě rozpočtu Evropské unie na rok 2016 v tak rychlé době. Zkušenosti z minulého roku i počáteční přístup zástupců členských států totiž vůbec nenasvědčoval tomu, že Rada bude tentokrát ve vyjednávání Parlament vidět jako rovnocenného partnera. Je potěšující, že se mým kolegům podařilo v naprosté většině vyjednat výši závazků v podobě, v jaké byly představeny Komisí. Není možné si myslet, že Evropa dosáhne pokroku na poli růstu, konkurenceschopnosti a zaměstnanosti, pokud nebudou vyčleněny dostatečné prostředky na podporu výzkumu a vývoje, inovací, malých a středních podniků a vzdělávání. Jakožto místopředseda Výboru pro životní prostředí, veřejné zdraví a bezpečnost potravin mám na druhé straně značné výhrady k rozhodnutí snížit výši závazků v rozpočtové kapitole „Bezpečnost potravin a krmiv“ o více než 11 milionů EUR. Snížení totiž může mít neblahý vliv na úroveň ochrany a zdraví zvířat a rostlin v Unii, včasné zjištění škodlivých organismů a jejich eradikaci a zajištění účinných a spolehlivých kontrol. Jsem rovněž znepokojen, že Rada nerespektovala výši platebních prostředků navržených Komisí a trvala na jejím snížení o 570 milionů EUR. Pokud v budoucnu dojde k platební neschopnosti Unie, je jasné, kdo je viníkem.

 
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