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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 22 juin 2016 - Bruxelles Edition révisée

Massacres dans l'est du Congo (débat)
MPphoto
 

  Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL). – Madame la Présidente, depuis des années, la RDC vit une situation dramatique: multiplication des groupes armés, pauvreté, déstabilisation, massacres, instrumentalisation de la question ethnique sur fond d'accaparement des ressources par le gouvernement, les pays voisins et les multinationales, notamment européennes. Conséquence: au moins 400 000 Congolais en exil, 1,5 million de déplacés internes – soit 7 % de la population –, plusieurs millions de morts dans une indifférence quasi générale.

C'est bien de génocide dont il s'agit, reconnu par l'ONU dès 2010, un des plus longs génocides de l'histoire, fût-il de basse tension comme dirait M. Pittella. La recrudescence de la violence, ces derniers mois, montre bien que rien n'est réglé. La question est donc: quand la communauté internationale va-t-elle enfin réagir face à ce qui se passe au Congo? La responsabilité des uns et des autres est lourde. Oui, il faut stabiliser le pays et ramener M. Kabila à la raison. Oui, il faut des enquêtes indépendantes, y compris sur le rôle de la Monusco. Oui, il faut mettre fin au financement des groupes armés et à l'utilisation des minerais du sang. Tant que nous fermerons les yeux sur ce qui se passe en RDC, les massacres continueront. Il y a urgence.

 
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