Corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (A8-0200/2016 - Artis Pabriks)
Constance Le Grip (PPE), par écrit. ‒ Lors des élections européennes de 2014, l’une de nos principales promesses était la protection des frontières extérieures. En votant en faveur du rapport Pabriks sur le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes, nous réalisons cette promesse. En effet, l’agence pourra envoyer rapidement jusqu'à 1 500 gardes-frontières de différents États membres dans un pays débordé par un afflux de migrants. L'enjeu de ce nouvel outil, qui va remplacer, avec un mandat élargi, l'agence européenne Frontex, est d'éviter qu'un chaos à une frontière extérieure, comme celui qu'a connu la Grèce, ne se reproduise. Lors de la proposition initiale de la Commission européenne, je me suis inquiétée du "droit d'intervention" des gardes-frontières européens. Dans le texte que nous avons adopté, ce n'est plus la Commission, mais le Conseil, et donc les États membres, qui déciderait, à la majorité qualifiée, d'une intervention dans un pays ne demandant pas d'assistance. Si le pays visé refuse, les autres pays pourraient réintroduire provisoirement des contrôles aux frontières intérieures de l'espace Schengen.