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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Jeudi 7 juillet 2016 - Strasbourg Edition révisée

Myanmar, en particulier la situation des Rohingyas
MPphoto
 

  Marie-Christine Vergiat, auteure. – Madame la Présidente, une fois encore, nous parlons des Rohingyas, l'une des minorités les plus persécutées au monde: un million d'êtres humains privés de nationalité, chassés de partout dans la région, y compris d'Australie. "Rohingyas", un mot que l'on ne doit pas prononcer en Birmanie – même Aung San Suu Kyi a rappelé récemment aux ambassadeurs et aux responsables de l'ONU qu'il ne fallait pas l'utiliser.

On peut se féliciter de la victoire de la Ligue nationale pour la démocratie, mais on sait que tout est fragile. Huit mois après les élections, la répression est toujours là. C'est vrai, le défi est immense. Toute l'architecture juridique discriminatoire, basée sur la religion et l'ethnicité, doit être révisée, notamment la loi sur la citoyenneté de 1982 et les quatre lois dites de protection de la race et de la religion de septembre 2015.

L'actualité est marquée par une nouvelle flambée de violence inquiétante, islamophobe et alimentée par un bouddhisme radical qui jette de l'huile sur le feu. Deux mosquées viennent d'être détruites en une semaine, au nord et au centre du pays. Espérons que la symbolique conférence de Panglong, si elle sait être vraiment inclusive, contribuera à pacifier le pays au—delà de la question urgente des Rohingyas.

 
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