Tokia Saïfi (PPE), par écrit. ‒ J’ai voté en faveur de cette résolution qui condamne les bombardements et les attaques aveugles contre les civils et les installations civiles en Syrie, particulièrement dans la ville d’Alep. Ce texte appelle toutes les parties au conflit en Syrie à garantir l’accès à l’aide humanitaire pour les Syriens sur l’ensemble du territoire. Le siège d’Alep est l’exemple critique de la volonté de certaines parties au conflit d’affamer les populations. Ceci est une violation intolérable du droit international humanitaire. Les populations doivent avoir accès à l’aide humanitaire, et cet accès doit être assuré par les forces présentes en Syrie. Les responsables de ces crimes devront faire face à la justice internationale.
Il est urgent que les négociations en vue d’une solution politique reprennent et que toutes les parties au conflit y soient associées. Les institutions européennes et les États membres doivent soutenir pleinement l’ONU afin d’aboutir à une solution viable en Syrie qui mette un terme à ce drame humain et humanitaire.
Il n’est plus tolérable que les civils, notamment des enfants, soient les cibles des bombardements aériens et les premières victimes de l’absence d’aide humanitaire.