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 Full text 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 15 mars 2017 - Strasbourg Edition révisée

Conséquences constitutionnelles, juridiques et institutionnelles de la politique de sécurité et de défense commune: possibilités offertes par le traité de Lisbonne (débat)
MPphoto
 

  Arnaud Danjean, au nom du groupe PPE. – Madame la Présidente, merci et félicitations à nos rapporteurs pour cet utile rappel que tout ce que nous devrions avoir déjà fait, figure dans un traité qui a été signé et ratifié par tous les États membres et dont la mise en œuvre – on s’en rend compte chaque jour – est plus que lacunaire. Il faut malheureusement les déclarations de M. Trump pour que les Européens se réveillent alors que tous les paramètres de l’équation stratégique existaient déjà avant l’élection de Trump pour nous avertir que si nous ne faisons pas ce travail, pour notre propre sécurité, personne ne le fera à notre place. Il est donc vraiment temps de se réveiller.

Je regrette malgré tout que les États membres traînent toujours des pieds. Évidemment les progrès de ces dernières années ont été si faibles, qu’on se réjouit aujourd’hui de la moindre avancée même si celle-ci est très modeste.

Alors effectivement – comme vous l’avez souligné – une capacité militaire de planification et de conduite va voir le jour: trente officiers pour superviser des missions non exécutives, c’est-à-dire de modestes missions d’entraînement au Mali, en RCA et en Somalie. Elles sont utiles, mais elles ne sont pas décisives.

Je reviens du Mali et ce n’est pas notre mission d’entraînement – malheureusement, aussi professionnelle soit-elle – qui va faire la différence par rapport à l’instabilité que connaît ce pays. En revanche, ce que je sais, c’est que ce sont les troupes françaises – une fois de plus – qui sont en première ligne et que la solidarité européenne s’exprime quand même très timidement, et que les pays européens qui envoient des contingents au Mali leur assignent des fonctions surtout non combattantes, avec le moins de problèmes possibles. Ce n’est pas ça la solidarité européenne et ce n’est pas comme ça qu’on va avancer. Donc le saut qualitatif, notamment opérationnel, que nous devons faire, n’existe pas.

Sur le plan industriel, j’entends parler des coûts de la non-Europe, mais le coût de la non-Europe pour notre propre industrie de défense, c’est quand le matériel existe en Europe et que certains pays continuent d’aller acheter sur étagère aux États-Unis. C’est aussi un coup de la non-Europe qu’il faudra bien un jour souligner.

N’oublions que la sécurité c’est la première des solidarités européennes.

(L’orateur accepte de répondre à une question «carton bleu» (article 162, paragraphe 8, du règlement)

 
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