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Compte rendu in extenso des débats
Mardi 16 mai 2017 - Strasbourg Edition révisée

Le camp de réfugiés de Dadaab (débat)
MPphoto
 

  Maria Arena (S&D). – Monsieur le Président, il y a deux mois, grâce au soutien du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, j’ai eu l’occasion de visiter le camp de réfugiés de Dadaab, créé dans les années 90 et qui comptait alors 90 000 places. Aujourd’hui, il accueille plus de 260 000 réfugiés.

L’Afrique de l’Est vit aujourd’hui une crise humanitaire des plus alarmantes due à la sécheresse, dont l’épicentre est, une nouvelle fois, en Somalie. Les Somaliens sont les plus représentés dans le camp, puisqu’ils constituent plus de 90 % de sa population. En 2011, la sécheresse avait déjà provoqué la mort de 260 000 personnes. Il faut agir de toute urgence.

Le sommet de l’IGAD a permis de reconnaître le rôle et la générosité des pays voisins qui assument la protection internationale des réfugiés, en dépit de leurs propres difficultés socio-économiques, environnementales et de sécurité nationale. Toutefois, j’en appelle désormais à un partage mondial de la responsabilité que supporte cette région.

La résolution d’aujourd’hui va dans ce sens. Elle demande à l’Europe d’accepter sa part des relocalisations, comme le font le Canada et l’Australie. Elle soutient les retours volontaires, mais reconnaît que ces retours sont difficiles dans le contexte actuel de la sécheresse. Elle sait que Dadaab ne pourra fermer ses portes et demande donc une augmentation de l’aide. Elle réclame également plus d’aide au développement pour la région et les communautés locales, qui portent aujourd’hui le fardeau de cette migration, mais elle demande également que le fonds fiduciaire de l’Union pour l’Afrique soit correctement alimenté et efficace.

D’une manière générale, la résolution demande un plus grand partage des charges mais aussi des solutions durables en matière de développement social, économique et environnemental.

 
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