Edouard Ferrand, au nom du groupe ENF. – Monsieur le Président, chers collègues, nous saluons l’arrivée d’un nouveau président en République de Serbie.
Cependant, nous attirons l’attention du Parlement européen sur le fait qu’aujourd’hui, la Serbie est soumise par l’Union européenne à la doctrine Brejnev. Une doctrine de politique extérieure, qui vise trois points, malheureusement.
Premièrement, conditionner l’adhésion à l’Union européenne à l’adhésion à l’OTAN: je rappelle les massacres que l’OTAN a perpétrés en 1999 en Yougoslavie. Deuxièmement, conditionner l’adhésion de la Serbie au renoncement de ses minorités – je pense notamment à la République serbe de Bosnie et au Kosovo –, conditionner l’adhésion également à la rupture des liens étroits qui existent entre la Serbie et la Russie.
C’est pourquoi je pense que nous devons nous rendre compte que la Serbie n’a aucun intérêt à vouloir adhérer à l’Union européenne, qui est un piège tendu contre les intérêts du peuple serbe.