Retour au portail Europarl

Choisissez la langue de votre document :

  • bg - български
  • es - español
  • cs - čeština
  • da - dansk
  • de - Deutsch
  • et - eesti keel
  • el - ελληνικά
  • en - English
  • fr - français
  • ga - Gaeilge
  • hr - hrvatski
  • it - italiano
  • lv - latviešu valoda
  • lt - lietuvių kalba
  • hu - magyar
  • mt - Malti
  • nl - Nederlands
  • pl - polski
  • pt - português
  • ro - română
  • sk - slovenčina
  • sl - slovenščina
  • fi - suomi
  • sv - svenska
 Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 4 juillet 2017 - Strasbourg Edition révisée

Communication, par certaines entreprises et succursales, d'informations relatives à l'impôt sur les bénéfices (débat)
MPphoto
 

  Pascal Durand (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, il y a des réalités qu’il ne faudrait pas cacher dans une assemblée transparente comme la nôtre.

Il est insupportable d’entendre la droite et maintenant l’extrême droite, avec une grande partie des libéraux, nous expliquer qu’ils défendent la transparence en Europe, la transparence fiscale, qu’ils défendent au quotidien les PME et les petites entreprises et, en même temps, de voir les mêmes qui font en sorte de fausser la concurrence dans l’Union européenne entre les grandes multinationales, dont il a été démontré que, parfois, elles payent moins de 1 % d’impôts sur les bénéfices qu’elles réalisent. Je dis bien moins de 1 % d’impôts, quand les PME, les artisans et les professions libérales sont obligés, parfois, de payer jusqu’à 35 %.

Il faut dénoncer cette iniquité. Il y a au sein de cette assemblée des parlementaires qui sont là pour défendre les intérêts des grandes multinationales et non ceux de l’économie européenne. 85 % des emplois en Europe sont le fait des PME. Il faut une égalité fiscale. Il faut mettre un terme au fait que des grandes entreprises s’exonèrent de la participation à l’équilibre de la société.

C’est le lien social qui est en danger: ce sont des hôpitaux qu’on ne peut financer, ce sont des structures communes qui ne sont pas finançables parce que les multinationales ne payent pas l’impôt. Cela doit changer. Il faut faire en sorte que la transparence soit mise en œuvre au sein de l’Union européenne.

 
Avis juridique - Politique de confidentialité