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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 5 juillet 2017 - Strasbourg Edition révisée

Rapport 2016 sur la Turquie (débat)
MPphoto
 

  Edouard Ferrand, au nom du groupe ENF. – Madame la Présidente, chers collègues, je crois qu’il y a un certain consensus. Je pense que, tous, nous aspirons à une seule chose: faire en sorte que la Turquie, ce grand peuple, puisse sortir de son marasme. Néanmoins, ici, il y a un double, voire un triple langage.

J’ai entendu M. Lambsdorff et Mme von Storch. Permettez-moi de vous dire, Monsieur Lambsdorff, que M. Juncker, hier, a affaibli notre institution. Je pense que ce n’est pas une très bonne chose pour l’esprit démocratique du Parlement européen.

Ensuite, Madame von Storch, certes, on gèle l’accord d’adhésion avec la Turquie mais, néanmoins, au sein de ma commission – la commission du commerce international –, on maintient l’union douanière. C’est un double langage. C’est-à-dire que, politiquement, on s’oppose à la présence de la Turquie dans l’Union européenne mais, économiquement, on continue à mettre en place cette union douanière. Où voulons-nous aller?

Aujourd’hui, le groupe PPE – parce que c’est ce groupe qui a la clé, ici – souhaite le maintien de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Selon moi, il serait dommageable que nous soyons sur cette longueur d’onde, parce que je pense que la Turquie n’a rien d’européen et qu’elle représente un véritable danger, non seulement pour notre union de civilisations, mais aussi pour la cohésion même du Parlement européen. Par conséquent, tant que le groupe PPE n’aura pas compris qu’il faut sortir de cette logique avec la Turquie, nous n’avancerons pas.

Aujourd’hui, malheureusement, je crois que le groupe PPE continuera ce double langage qui nous mènera devant l’abîme, c’est-à-dire vers la fin de notre structure européenne.

 
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