Érythrée, en particulier les cas d'Abune Antonios et Dawit Isaak
Marie-Christine Vergiat, auteure. – Madame la Présidente, oui, Dawit Isaak est un symbole. Journaliste suédo-érythréen, il a été arrêté en septembre 2001 parmi des dizaines d’autres, au moment où le pays a sombré dans la dictature. En Érythrée, il n’existe plus aucune presse libre depuis cette date.
Abune Antonios, ancien patriarche de l’Église orthodoxe, est un autre symbole. Il a été emprisonné en 2016 pour avoir refusé d’excommunier 3 000 de ses paroissiens qui s’opposaient au régime.
Depuis quelques mois, les choses semblent s’aggraver.